Ces derniers mois, les pêcheurs artisanaux chiliens et péruviens se sont mobilisés à plusieurs reprises contre les QIT (Quota Individuel Transférable), notamment dans la 2è Région au Chili où les pêcheurs dénoncent le manque d'équité dans la distribution des quotas de pêche et où ils revendiquent leurs droits d'accès à la ressource.
Jurel avant tout pour la farine
L'une des principales pêcheries de la région d'Antofagasta est celle du jurel. Or, celle-ci présente des signes inquiétant de surexploitation. Osvaldo Cubillos, vice-président de la Confédération Nationale des Pêcheurs Artisanaux du Chili (CONAPACH) explique : "la surpêche est la conséquence d'un effort de pêche incontrôlé de la flotte industrielle (sous-entendue flotte minotière)" et il ajoute : "7 entreprises monopolisent les quotas de capture pour fabriquer de la farine, alors que près de 120 000 pêcheurs artisanaux doivent se contenter des 5% de quotas attribués par le gouvernement."
L'une des principales pêcheries de la région d'Antofagasta est celle du jurel. Or, celle-ci présente des signes inquiétant de surexploitation. Osvaldo Cubillos, vice-président de la Confédération Nationale des Pêcheurs Artisanaux du Chili (CONAPACH) explique : "la surpêche est la conséquence d'un effort de pêche incontrôlé de la flotte industrielle (sous-entendue flotte minotière)" et il ajoute : "7 entreprises monopolisent les quotas de capture pour fabriquer de la farine, alors que près de 120 000 pêcheurs artisanaux doivent se contenter des 5% de quotas attribués par le gouvernement."
Vive opposition aux QIT
Le rapport de l'atelier sur la pêche artisanale en Amérique latine qui s'est tenu au Chili du 4 au 8 août 2008, organisé par CONAPACH avec l'appui d'ICSF (collectif international d'appui aux pêcheurs artisans), d'Ecoceanos et de CeDePesca (associations pour la promotion de la pêche artisanale au Chili et en Argentine), vient d'être transmis à la FAO en vue de la Conférence de Bangkok. Ce rapport a été signé par 80 participants représentant des organisations de pêche artisanale de 12 pays latino-américains, des groupes indigènes, des experts, des scientifiques et des Ongs du secteur de la pêche. Le rapport répertorie les positions, décisions, exigeances, rédigées en accord avec des groupes d'origines géographique, culturelle, sociale et économique très diverses, mais qui défendent tous une pêche artisanale responsable, durable, commercialement viable et socialement équitable. Une vive oppposition aux QIT a été exprimée.
Rapport complet en espagnol : INFORME DEL TALLER: TALLER LATINOAMERICANO DE PESCA ARTESANAL
Commentaires