La section italienne du Fonds Mondial pour la Nature (WWF) estime que la pêche au thon rouge est "totalement hors contrôle" et "hors-la-loi" en Italie, et réclame un moratoire de trois ans sur cette pêche en Méditerranée, dans un rapport publié mardi.
Elle dénonce "une illégalité diffuse et répétée au cours des années due à un manque de contrôle, des bateaux de pêche clandestins, des transferts non enregistrés de thon vivant dans des fermes d'élevage à l'étranger, une présence de la criminalité organisée sur les marchés du thon rouge et des enregistrements de vente et de capture en violation des règles communautaires".
Rappelant la décision de Bruxelles de fermer la pêche industrielle au thon rouge à la mi-juin, deux semaines avant la fin prévue de la saison, au motif que les quotas fixés pour 2008 avaient été atteints, le WWF affirme que l'Italie avait déjà dépassé la quantité autorisée "d'au moins 700 tonnes".
Rome et Paris, qui ont vivement dénoncé cette décision, ont contesté les données de la Commission européenne, affirmant que d'après les déclarations de captures de leurs pêcheurs, les quotas n'ont été utilisés qu'à moitié.
Selon le WWF, l'année 2007 avait déjà été dans ce domaine "dramatique" avec un dépassement de quotas "de 40 %".
L'organisation affirme notamment que d'importantes quantités de poissons, parmi lesquelles du thon rouge "ne sont pas enregistrées dans les ports au moment de leur arrivée". Elle ajoute que des poissons sont "aussi vendus illégalement sur des marchés infiltrés par la mafia".
Les captures en mer violent également les règles en particulier avec le recours illégal à des appareils aériens qui effectuent du repérage à vue pour le compte des pêcheurs.
L'Association affirme enfin que les embarcations pratiquant la pêche au thon rouge ne seraient pas les 185 autorisées, comme l'indiquent les chiffres officiels, mais 283.
Les conclusions du rapport ont été adressées au ministère de l'Agriculture et de le pêche et à la Commission européenne.
Elle dénonce "une illégalité diffuse et répétée au cours des années due à un manque de contrôle, des bateaux de pêche clandestins, des transferts non enregistrés de thon vivant dans des fermes d'élevage à l'étranger, une présence de la criminalité organisée sur les marchés du thon rouge et des enregistrements de vente et de capture en violation des règles communautaires".
Rappelant la décision de Bruxelles de fermer la pêche industrielle au thon rouge à la mi-juin, deux semaines avant la fin prévue de la saison, au motif que les quotas fixés pour 2008 avaient été atteints, le WWF affirme que l'Italie avait déjà dépassé la quantité autorisée "d'au moins 700 tonnes".
Rome et Paris, qui ont vivement dénoncé cette décision, ont contesté les données de la Commission européenne, affirmant que d'après les déclarations de captures de leurs pêcheurs, les quotas n'ont été utilisés qu'à moitié.
Selon le WWF, l'année 2007 avait déjà été dans ce domaine "dramatique" avec un dépassement de quotas "de 40 %".
L'organisation affirme notamment que d'importantes quantités de poissons, parmi lesquelles du thon rouge "ne sont pas enregistrées dans les ports au moment de leur arrivée". Elle ajoute que des poissons sont "aussi vendus illégalement sur des marchés infiltrés par la mafia".
Les captures en mer violent également les règles en particulier avec le recours illégal à des appareils aériens qui effectuent du repérage à vue pour le compte des pêcheurs.
L'Association affirme enfin que les embarcations pratiquant la pêche au thon rouge ne seraient pas les 185 autorisées, comme l'indiquent les chiffres officiels, mais 283.
Les conclusions du rapport ont été adressées au ministère de l'Agriculture et de le pêche et à la Commission européenne.
Source : AFP
Rapport complet en anglais : Lifting the lid on Italy’s bluefin tuna fishery - FULL REPORT WITHOUT ANNEXES [pdf, 4.00 MB]
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