Mangez des coquillages et diminuez votre Empreinte Ecologique (EE) !

Les coquillages sont largement en tête dans le classement de l'empreinte écologique (EE) des produits alimentaires d'origine animale, loin devant les produits animaux terrestres : volaille, porc, mouton et boeuf. Quant aux autres produits halieutiques, leur empreinte oscille entre un impact moyen pour la crevette et les poissons pélagiques (sardine, maquereau, anchois,...) et un impact fort pour les poissons d'élevage (saumon et truite). La lanterne rouge revient aux poissons pêchés au chalut dans les grands fonds : empereur, hoki,...

Empreinte Ecologique (EE) de plusieurs produits alimentaires
exprimée en m2 de surface biologique pour produire 1 kg de produit (m2/kg)

Ces chiffres sont issus des "comptes nationaux de l'empreinte écologique" développés par le GFN (Global Footprint Network) qui comptabilise pour environ 80 pays les consommations, les productions et les rejets primaires permettant d'évaluer l'empreinte de chaque pays. Ces comptes, basés sur des données certifiées (FAO, Banque Mondiale, agences de statistiques nationales, etc) sont mis à jour chaque année et constituent la base de départ indispensable pour tout calcul appliqué de l'empreinte.
Source : Angenius

Autre article :

Pour aller plus loin....

Pour plus d'informations sur l'Empreinte Ecologique : Angenius

Autres sources sur l'empreinte carbone des produits de la mer : Fat Knowledge

Mangez des saint-jacques pour diminuer votre empreinte carbone !!!

Le blog Fat Knowledge nous explique que l’empreinte carbone de la saint-jacques est 100 moins élevée que celle du thon.

Pour connaitre votre bilan carbone et suivre l'actualité : Climat Mundi

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Image : Logo du projet Angenius

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La moule, un produit naturel avec un excellent Bilan carbone®

C’est la divine surprise de ce bilan, la moule est un produit naturel qui a un excellent Bilan carbone®. C’est une très bonne source de protéines qui génère 40 fois moins de CO2 qu’un kilo de bœuf et 100 fois moins qu’un kilo de veau. Tout aussi diététique, son impact est comparable à celui des légumes. Elle se nourrit de phytoplancton, des micro-algues marines produites naturellement dans le milieu où elle vit et ne nécessite aucun traitement chimique. La moule est facile à cultiver, très résistante aux maladies, les mytiliculteurs doivent simplement éviter de trop intensifier leurs parcs, parce qu’elle est très vorace. Source : L’Hotellerie : Faites le Bilan carbone® de votre restaurant / Un exemple très instructif : Léon de Bruxelles

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L’Observatoire du Bilan Carbone des ménages

L’Observatoire du Bilan Carbone des ménages

Ipsos / Logica Business Consulting pour Green Inside

Mars 2011

Alors que les données actuelles sur le comportement carbone sont déduites d’analyses de niveau macroscopique, l’Observatoire du Bilan Carbone des Ménages réalisé par Ipsos / Logica Business Consulting pour Green Inside a choisi de placer le ménage au cœur de son objet d’enquête. Issues d’une étude réalisée auprès d’un panel de 2000 ménages représentatifs de la population française, les informations récoltées ont permis de scanner les foyers français en matière de transports, de logement et d'alimentation.

L’impact désormais important des voyages en avion sur le bilan carbone des foyers

Le bilan carbone global moyen des ménages mesuré par l’Observatoire se situe aujourd’hui à environ 7 388Kg Co2 par individu. Le poste transport constitue à lui seul plus de la moitié des émissions des foyers (54%, soit 3 972 Kg Co2 par individu), loin devant le logement (30%) et l’alimentation (16%). L’usage des véhicules personnels est à l’origine de la très grande majorité des émissions de C02 au sein du poste transports (79%). Les transports en commun ne comptent que pour 1% d’entre elles. La grande surprise réside dans l’importance des émissions liées à l’avion : elles pèsent aujourd’hui 19% des émissions totales du poste transport. Elles sont cependant très inégalement réparties au sein de la population.

Le poste alimentation est celui qui pèse le moins

L'alimentation représente aujourd’hui 16% de l’ensemble des émissions. Celles induites par le lait et la viandes sont les plus importantes, devant les eaux/sodas/bières et vins (15%). La consommation de fruits et légumes (4%), ainsi que celle de poissons ont un impact beaucoup plus faible (3%).

Le cas à part de l’alimentation, un poste sur lequel seule la taille du foyer semble être un critère réellement discriminant en termes de niveaux d’émissions de CO2 : de fait, pour des raisons déjà explicitées, seule le nombre de personnes au sein du ménage a aujourd’hui des conséquences réelles sur le bilan carbone de l’alimentation (la mutualisation des coûts génère une baisse du bilan carbone au fur et à mesure que la taille du foyer augmente). Pour le reste, les résultats de l’Observatoire semblent montrer que les autres critères ont peu d’impact. L’âge, on l’a vu, a un impact mais il reste modéré et la catégorie socioprofessionnelle tout comme le niveau de revenu ou même de diplôme jouent peu. Plusieurs explications peuvent être ici proposées. D’abord, le poste alimentaire pèse moins que les autres, il est aussi moins discriminant (tout le monde doit s’alimenter).

De la sensibilité environnementale au comportement environnemental

''Le lien entre sensibilité environnementale et niveau d'émissions de Co2 est avéré mais reste aujourd'hui encore très modéré'', analyse l'observatoire. Les personnes ayant une sensibilité médiocre à l'environnement émettent 7.555 kg CO2, contre 7.479 pour les personnes ayant une sensibilité moyenne, 7.066 pour les personnes ayant une bonne sensibilité et 6.883 lorsque la sensibilité est très bonne.

Les personnes sensibles à l'environnement affichent un bilan carbone transport moins élevé. Idem pour le poste logement mais dans une proportion moindre. Quant au poste alimentation, globalement la sensibilité environnementale ne change pas son impact environnemental.

Pour le poste transport, l'observatoire estime que ''les comportements ne peuvent évoluer que lentement (notamment en raison des habitudes prises ou du réseau de transports en commun mis à disposition)''.

Pour le poste alimentation, ''la difficulté est d'autant plus importante que les habitudes comportementales sont probablement plus difficiles à changer. (…) Seule une petite minorité de responsables des achats au sein des foyers affirment qu'ils pourraient réduire leur consommation de produits surgelés (10 % mais 20 % disent le faire déjà), de viande (9 % mais 24 % le affirment déjà le faire) et de poisson (7 % et 16 % qui le feraient déjà). Plus ancrée dans les modes de consommations, seulement 6 % des personnes interrogées affirment qu'elles pourraient diminuer leur consommation de produits laitiers (6 % et 12 % qui affirment le faire déjà) alors même que ces derniers représentent une part importante des émissions générées par le poste alimentation''.

Télécharger le document : http://www.ipsos.fr/sites/default/files/attachments/observatoire-bilan-carbone-menages.pdf

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