Le chalut traîne derrière lui des croyances populaires dévastatrices...



La revue de presse de la pêche en France est sur Facebook


Le chalut traîne derrière lui des croyances populaires dévastatrices...

Le chalutage n'est pas aussi dévastateur que ça selon des chercheurs

Une étude indépendante sur le chalutage et son impact sur la vie benthique montre que cette technique de pêche n'est pas aussi ravageuse que ne la décrivent certaines ONG.

L'étude intitulée «Trawling: Finding Common Ground on the Scientific Knowledge Regarding Best Practices », est financée par les Fondations Walton et Packard, en partenariat avec l'Institut national des pêches, et est réalisée par un groupe international de scientifiques à partir de la collecte et de l'évaluation des données issues des régions où le chalutage se pratique couramment... Europe, Australie, Nouvelle-Zélande, Argentine, Afrique du Sud et États-Unis. Ce qui en fait une étude six fois plus étendue que les compilations précédentes.

Selon Ricardo Amoroso de l'Université de Washington, qui a présenté les résultats au Pacific Marine Expo à Seattle, la perception du public sur le chalutage est souvent négative. Le chalut traîne derrière lui des croyances populaires dévastatrices telles que l'équivalent de 10 terrains de football sont chalutés toutes les quatre secondes et que le chalutage est en train de transformer les fonds marins à un immense désert...


Le chalut traîne derrière lui des croyances populaires dévastatrices...Le chalutage n'est pas aussi dévastateur que ça...
Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur mercredi 25 novembre 2015

Research finds trawling not as devastating as often portrayed.


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Chalutage profond. To be or not to be...

Alors que Ségolène Royal vient aujourd’hui d’annoncer son soutien à l’interdiction du chalutage au-delà de 800 m de profondeur (*)... Edouard Le Bart, responsable de la branche française du MSC, présente dans Consoglobe son poisson durable issu du chalutage profond, le Hoki de Nouvelle-Zélande comme exemple d'une pêcherie certifiée pêche durable MSC... Business is business !


Chalutage profond. To be or not to be...Alors que Ségolène Royal vient aujourd’hui d’annoncer son soutien à l’...
Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur vendredi 6 novembre 2015

(*) Les ministres européens veulent interdire le chalutage au-delà de 800 mètres

Le Conseil des ministres européens de la pêche, par le biais du Coreper (représentation permanente), a adopté ce vendredi 6 novembre sa position sur le règlement concernant la pêche profonde. Il ouvre ainsi la voie aux négociations en trilogue avec le Parlement et la Commission sur ce dossier qui traîne depuis trois ans. Leur position diffère de celle du Parlement essentiellement par la demande d’interdire le chalutage au-delà de 800 mètres. L’impact en France concernerait quelques navires hauturiers, surtout en Bretagne et dans le Nord.

Suite dans Le Marin

Chalutage profond : ce que ne dit pas Bloom ! (*)

La campagne victorieuse de Bloom contre le chalutage profond

Pour en arriver à ce revirement spectaculaire de situation, BLOOM a dû mener une campagne sans relâche contre la destruction des océans profonds depuis le Grenelle de la Mer en 2009. Avec près de 900 000 signatures à sa pétition, le soutien de plus de 300 chercheurs et des trois quarts des Français, la campagne de BLOOM a d’abord convaincu les enseignes de la grande distribution telles que Casino et Carrefour d’arrêter la commercialisation d’espèces profondes (*). C’est ensuite la flotte d’Intermarché elle-même, la Scapêche, qui, sous pression de l’opinion publique et après négociation avec BLOOM, a accepté en 2014 de cesser de tirer ses filets de pêche au-delà de 800 mètres de profondeur.

=> BLOOM fera connaître en début de semaine prochaine sa position détaillée sur le texte adopté par le Conseil.


Chalutage profond : ce que ne dit pas Bloom ! (*)La campagne victorieuse de Bloom contre le chalutage profondPour en...
Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur samedi 7 novembre 2015

Deux poids, deux mesures...

(*) Ce que ne dit pas Bloom : Ces grandes enseignes ont arrêté (ou vont arrêter) de commercialiser les espèces profondes capturées dans les eaux européennes.... Mais elles ne "boycottent" pas les captures profondes hors UE, notamment le Hoki de Nouvelle-Zélande, principale espèce du chalutage profond dans le monde certifié pêche durable MSC...

La pêcherie de hoki de Nouvelle-Zélande obtient sa troisième certification MSC

La pêcherie de Hoki, poisson blanc populaire en Nouvelle-Zélande, est l’une des premières pêcheries à obtenir, pour la 3ème fois, la certification du Marine Stewardship Council (MSC) pour une pêche durable.

Patrick Caleo, Responsable du MSC pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande, souligne que l’engagement sur le long terme de cette pêcherie a permis de nombreuses améliorations de sa gestion et une réduction de son impact environnemental.

« Le Groupe Deepwater, qui représente les détenteurs de quotas de Hoki, et le Ministère des Industries primaires de Nouvelle-Zélande (MPI) ont travaillé ensemble pour développer activement et appliquer de nouvelles méthodes et stratégies de réduction des interactions avec les oiseaux marins et les otaries à fourrure. »

Dans une déclaration aujourd’hui, le Président Directeur Général du Groupe Deepwater, George Clement, ajoute que cette troisième certification est une reconnaissance des efforts de la pêcherie en faveur d’améliorations environnementales.

« La pêcherie de Hoki de Nouvelle-Zélande fut la troisième pêcherie au monde à obtenir la certification MSC en 2001. La pêcherie a de nouveau obtenu la certification en 2007 puis en 2012. Cela prouve l’engagement de notre industrie pour une amélioration continue et une collaboration avec le Ministère des Industries Primaires. »

Le Hoki est la troisième espèce de poisson la plus rémunératrice, rapportant plus de 180 millions de dollars NZ l’année dernière, ce qui en fait une activité vitale pour l’économie du pays.

« C’est aussi une très bonne nouvelle pour les produits de la mer durables certifiés MSC dans le monde entier. De nombreux produits labellisés MSC, à base de filets et bâtonnets de poisson, proviennent des pêcheries de Hoki de Nouvelle-Zélande. Ainsi les consommateurs peuvent continuer à apprécier ces produits de la mer durablement », ajoute Monsieur Caleo.

D'après MSC

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La pêche française est-elle en train de creuser sa tombe ? 

Un troisième chalutier va quitter Boulogne-sur-Mer pour rejoindre un armement français détenu par des capitaux espagnols. Les armements franco-espagnols s’approprient à coups de millions d’euros des bateaux et les quotas de pêche. Inquiétant.


La pêche française est-elle en train de creuser sa tombe ?
Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur jeudi 5 novembre 2015

Le souci, c’est que ces bateaux quittent Boulogne avec leurs antériorités de pêche, qui donnent accès à la ressource et aux quotas.

Ces droits à produire (ou quotas) font la valeur du bateau, plus que la coque seule. C’est d’autant plus vrai pour Marmouset, un navire en fin de vie, construit il y a vingt et un ans. En revanche, ses quotas sont de l’or car ils garantissent aux Espagnols de pouvoir pêcher plus. Il y a quelques années, les Boulonnais se sont fermement opposés au principe des quotas individuels transférables, estimant que cela aboutirait à concentrer les droits dans les mains des plus fortunés. On y est.

La sonnette d’alarme a été tirée


Éric Gosselin, directeur de la Coopérative maritime étaploise (CME), n’a cessé de tirer la sonnette d’alarme ces derniers mois. « Un chalutier débarque en moyenne 500 à 600 tonnes de poissons annuellement. Trois bateaux en moins, c’est 2 000 tonnes de pêche fraîche qui ne seront pas débarquées à Boulogne, ne passeront plus par la criée et n’approvisionneront plus le mareyage. La place de Boulogne s’affaiblit d’année en année. » En deux ans, six chalutiers sont partis. Trois ont rejoint des armements franco-espagnols, trois sont partis en Irlande.

La Coopérative maritime étaploise a pu garder les permis de mise en exploitation et les quotas des trois bateaux partis en Irlande, ces derniers ayant changé de pavillon. Elle va les réutiliser pour reconstruire trois nouveaux navires en copropriété avec Scapêche, filiale d’Intermarché. C’est dans l’un d’eux que souhaite réinvestir Olivier Leprêtre. Pour éviter la surcapacité de la flottille, donc la surpêche, Bruxelles encadre en effet strictement la reconstruction des bateaux.

Il faut se préparer à voir d’autres chalutiers quitter Boulogne. Quatre ou cinq supplémentaires dans les deux ans qui viennent. Il s’agit de patrons de pêche, partant à la retraite, et tentés de céder leur bateau pour en tirer un capital. C’est leur droit le plus strict.

L’un des représentants d’Amdremar et Carfin, les armements espagnols présents à La Rochelle, confirme l’attention portée. « On est intéressé par l’achat d’autres bateaux. On regardera les opportunités si elles se présentent. Carfin a deux bateaux sous armement français, pourquoi pas un troisième. » Le prix reste un sujet tabou, mais un chalutier avec ses quotas peut se négocier 1,5 M€. Un jeune pêcheur français souhaitant s’installer est incapable de mettre sur la table une telle somme. Les banques ne prêtent pas. Elles jugent que le risque est trop important.


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Des rejets à bord du chalutier...

Les règles de la mer et celles de l'Europe

Une équipe de France3 Basse-Normandie vous propose d'embarquer à bord du chalutier cherbourgeois Le Marie-Catherine et de découvrir le quotidien des pêcheurs durant une marée de cinq jours. Cet épisode montre l'un des aspects controversés de la réforme de la politique commune de la pêche : rejets par dessus-bord et rejet "Zéro"


Intervenants:
- Francis Jaouen, patron du Marie-Catherine
- Alain Perrot, calier du Marie-Catherine

Le Marie-Catherine poursuit sa route. Il vient de s'engager dans le rail des Casquest, l'une des zones de navigation les plus fréquentées au monde, une autoroute où les chalutiers ne sont pas prioritaires par rapport aux cargos. Leur présence n'est que tolérée. Mais c'est là que se trouve la seiche, un met très prisé par les Italiens et les Espagnols. On en trouve en quantité. Mais dans les filets, les pêcheurs font d'autres découvertes, espèces protégées ou poissons trop petits, qu'ils doivent rejeter à la mer. Bientôt la réglementation européenne imposera de conserver les "invendables" à bord. Un probable casse-tête pour les chalutiers.

Découvrir les 4 épisodes de ce reportage sur France3 Basse-Normandie : Le Feuilleton: en mer avec les pêcheurs du Marie-Catherine

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En finir avec le carburant pêche subventionné !

Depuis quelques mois, les pêcheurs français ont le triple sourire : bon niveau de la ressource, bons prix moyens en criée et bas prix du pétrole... La pêche reprend des couleurs... Toutefois l’embellie pourrait très vite s’estomper si l’un de ces trois paramètres virait au rouge voire au noir dans le cas du carburant si à la hausse du pétrole, s’ajoutait la fin des subventions sur le carburant Pêche... La suppression de la détaxe sur le gasoil comme le préconisent des institutions internationales sous la pression des ONG environnementales...

Lire le très bon article de Solène Le Roux dans le Marin du 23 octobre 2015


Cet article « Lobbying. La détaxe carburant dans le collimateur » est très clair...

Les ONG US demandent l'arrêt de la détaxe du carburant... Cette mesure touche tout particulièrement les pays européens où au départ le carburant est beaucoup plus imposé qu'aux USA, pays très peu taxé pour tous ses carburants...

Il faudrait retourner le problème... Demander aux Américains de taxer plus leurs carburants (dans le cadre d'une taxe carbone notamment)

En clair, la subvention aux carburants est un faux problème car le prix de base des carburants dans chaque pays est différent selon l'imposition appliquée...

La fin de la détaxe sur le gasoil marin mettrait les pêcheurs européens (toutes catégories confondues) en situation défavorable vis-à-vis des pêcheurs américains notamment dans le cadre du TAFTA, l'accord commercial de libre-échange entre l'UE et les USA...


En finir avec le carburant pêche subventionné !Depuis quelques mois, les pêcheurs français ont le triple sourire : bon...
Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur dimanche 1 novembre 2015

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"Zéro rejet" : la farine de poisson offre le plus fort potentiel...

Avec l'obligation de débarquement, c'est la transformation en farine et huile de poisson qui offre le plus fort potentiel de valorisation pour absorber toutes les espèces de poissons débarquées et interdites à la consommation humaine. Cette filière de transformation est déjà bien développée en Allemagne, en Espagne, en Angleterre et en Suède... et surtout au Danemark, le plus grand pays minotier de l'Union Européenne !

C'est l'une des conclusions de l'étude du Parlement européen : The Landing Obligation and its Implications on the Control of Fisheries

Cette conclusion n'a rien d'une surprise... On le savait depuis longtemps...

"Zéro rejet" : Farine de poisson offre le plus fort potentiel...On le savait depuis longtemps...Lire Aquablog...
Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur vendredi 23 octobre 2015

"Zéro rejet" : la farine de poisson offre le plus fort potentiel de valorisation...



L'obligation de débarquement et ses implications sur le contrôle des pêches

Etude de la Commission PECH du Parlement européen

Cette étude porte sur deux aspects clés de l'obligation de débarquement. La première se concentre sur les problèmes générés par les nouvelles règles sur les ports de pêche par rapport au débarquement de poissons juvéniles qui ne sont pas destinés à la consommation humaine. La seconde met l'accent sur le côté de la surveillance et de l'application de ce nouveau règlement en ce qui concerne l'obligation de débarquement.

1- Les problèmes liés à l’obligation de débarquements de juvéniles : l'étude vise à estimer, en compilant les données scientifiques existantes et les études sur l'obligation de débarquement, le volume des captures induit et les besoins pour les États membres à s’adapter sur de nouveaux marchés potentiels pour la consommation non-humaine ; comment les nouvelles dispositions peuvent-elles encourager les pêcheurs à orienter les opérations de pêche en direction des poissons immatures pour de nouveaux marchés potentiels, et comment éviter les captures ciblant les poissons immatures.



2- Le contrôle de l'obligation de débarquement : la deuxième partie de l'étude porte sur les modifications qui pourraient être nécessaires pour adapter les règlements existants sur la surveillance et les mesures techniques (en tenant compte des adaptations proposées également dans le « règlement Omnibus »).
Basée sur ces analyses, l'étude vise à formuler des recommandations motivées sur la façon dont le Parlement européen peut aider les États membres et la Commission à avancer sur la mise en œuvre de l'obligation de débarquement.


Les destinations finales des captures non désirées

Dans les États membres, les captures non destinées à la consommation humaine sont utilisées pour la transformation en farine et huile de poisson ou comme ingrédients alimentaires, biogaz, nourriture pour animaux, produits pharmaceutiques, cosmétiques et appât.

La transformation en farine et huile de poisson offre le plus fort potentiel. Cette destination est déjà bien développée pour absorber toutes les espèces de poissons, en Allemagne, en Espagne, en Angleterre et en Suède. (et au Danemark ndlr)

Les autres possibilités de valorisation regroupent la nourriture pour animaux de compagnie, les ingrédients alimentaires et la nourriture pour les visons (de l'industrie de la fourrure) qui sont déjà développés en Allemagne, en Suède et au Danemark.

Quelques possibilités : tels que la fabrication de biogaz partiellement développée ou en cours de développement en Angleterre et en Allemagne, tandis que d'autres valorisations comme les produits pharmaceutiques et les cosmétiques sont encore à développer.


Documents "Study: The Landing Obligation and its Implications on the Control of Fisheries" à télécharger Ici

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Globe-trotter en produits de la mer...

En plus de 20 ans de métier, Benoît Lamblin a observé les évolutions du sourcing.


Globe-trotter en produits de la mer...En plus de 20 ans de métier, Benoît Lamblin a observé les évolutions du...
Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur mercredi 21 octobre 2015

Sourceur de fond pour Direct océan

Est-ce son service militaire dans la Marine nationale qui lui a donné le goût du voyage ? Le jeune Lillois y a en tout cas découvert une palanquée de pays, notamment dans l’océan Indien, à bord du bâtiment de commandement ravitailleur Le Var. Après une première expérience professionnelle dans le transport international à Paris, Benoît Lamblin retrouve le Nord et un poste éphémère au conseil général du Pas-de-Calais. Une petite annonce le propulse chez Gelmer, à Boulogne.

« Je suis arrivé dans les produits de la mer vraiment par hasard, mais j’y suis resté volontairement », admet celui restera une décennie au service achats congelés, tout en poursuivant : « C’est là que j’ai appris le métier du sourcing, grâce à des pointures comme Jean-Marie Delpérié, mon mentor. À l’époque, on s’occupait d’une cinquantaine d’espèces. Aujourd’hui, c’est impensable. Chez Direct océan, on sert du saumon en quasi plat unique, et c’est déjà complexe ! »

Illustration extraite du portail de Pacific Andes - Pickenpack Gelmer

En 2001, il quitte Gelmer (qui depuis a été repris par Pickenpack puis le chinois Pacific Andes)

Suite dans pdm-seafoodmag


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Pêche à pied : A la rencontre des deux dernières verrotières de la Somme



Plus d'informations : France 3 Picardie


A l'affiche : Dans les mailles des ONG !!!La mer est l’avenir de notre planète et la gestion des ressources marines...
Posted by Regard sur la Pêche et Aquaculture on vendredi 25 septembre 2015


Mardi 22 Septembre : Audition publique au Parlement européen

La Commission PECH du Parlement européen débat sur la gestion multi-espècesCe mardi, la commission de la pêche du...
Posted by Regard sur la Pêche et Aquaculture on mardi 22 septembre 2015



Suite de la revue de presse : Mois de Juillet et Août 2015

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