Actualité de la pêche en France et en Europe : Février 2015



Mois de Février 2015

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Suite de la revue de presse : Mois de Mars 2015

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Le 28 Février 2015

Femmes de mer - 42 Portraits de Femmes travaillant dans les secteurs de la pêche et l’aquaculture



A l’occasion du Salon International de l’Agriculture, Alain Vidalies, secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, et Pascale Boistard, secrétaire d’Etat chargée des Droits des femmes, ont présenté l’ouvrage « Femmes de mer ».

Cet ouvrage met à l’honneur le travail des femmes et leur place dans l’ensemble de la filière de la pêche et de l’aquaculture. Il présente de manière détaillée 42 portraits de femmes mais aussi les différents métiers qu’elles exercent tant à bord des navires de pêche et dans la production aquacole qu’à des postes administratifs et de secrétariat.

Conçu dans le cadre du plan d’action du gouvernement en faveur de l’égalité femmes-hommes et de la mixité des métiers, ce livre nous invite à partager la vision de ces femmes sur leurs conditions de travail, les difficultés auxquelles elles sont exposées, leur savoir-faire et leur parcours personnel.

La richesse et la diversité de la pêche et de l’aquaculture françaises se tissent au quotidien par l’activité de femmes et d’hommes passionnés par leur métier. Ils sont à la source de près de 100 000 emplois indirects. Avec une consommation de produits aquatiques de 35kg par habitant et par an, et un chiffre d’affaires de 1,7 milliard d’euros pour la pêche et l’aquaculture, ces secteurs représentent un des piliers de l’économie maritime française.

Cliquer Ici pour télécharger : Femmes de mer - 42 Portraits de Femmes travaillant dans les secteurs de la pêche et l’aquaculture


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Le 27 Février 2015

Les banques coopératives, des banques comme les autres ?

“Vers une finance au service de la société ?”

Les grandes banques coopératives, qui occupent une place centrale en France, n’ont pas été épargnées par les scandales. Comment expliquer cette dérive ? Quel crédit donner au retour affiché des valeurs coopératives ?

Source : Revue Projet

Depuis 2008, les pratiques de certaines banques sont régulièrement au cœur de l’actualité, à la rubrique scandales. Et les banques françaises n’y échappent pas. Un trader de la Société générale peut faire perdre plus de 5 milliards d’euros à son employeur (et presque 2 milliards à l’État) puis devenir un « martyr » honoré à la Fête de l’Humanité. La BNP Paribas accepte de payer une amende de 8,9 milliards de dollars pour avoir violé des embargos américains contre le Soudan, Cuba et l’Iran et achète des pages publicitaires dans la presse américaine pour exprimer ses regrets.

Les banques dites « coopératives »[1] ne sont pas exemptes de dérives, quoique de nature différente. Pour se dégager d’un investissement extrêmement aventureux réalisé en Grèce dans la banque Emporiki, le Crédit agricole devra accepter de perdre plus de 10 milliards d’euros et consacrer au moins 700 millions d’euros pour faire face aux difficultés de la banque portugaise Espirito Santo. Deux grands groupes coopératifs, les Caisses d’épargne et les Banques populaires, ont créé ensemble une filiale commune cotée en Bourse, Natixis, pour réaliser des opérations profitables en incitant fortement leurs sociétaires à souscrire des actions de cette nouvelle banque, faisant ainsi d’eux des actionnaires. Cette nouvelle banque, montrant un grand zèle à multiplier les opérations hasardeuses, sera fortement fragilisée lors de la crise des subprimes ; le cours de l’action, achetée à 19 euros, tombera au-dessous d’un euro.

Au-delà de ces aspects spectaculaires, les banques coopératives ont-elles un fonctionnement différent des banques capitalistes[2] ? Nous rappellerons les grands principes du secteur bancaire coopératif, sa taille, ses principaux acteurs, avant de mettre en évidence leur évolution et de conclure sur les perspectives et le rôle possible des usagers[3].

Banques coopératives : des principes spécifiques

Une banque coopérative appartient à ses sociétaires qui détiennent des parts sociales (une banque capitaliste est la propriété de ses actionnaires). Elle a l’obligation, comme toute coopérative, de constituer des réserves, propriété collective que ne peuvent se partager les sociétaires (la banque capitaliste, elle, appartient entièrement à ses actionnaires). Le fait que les parts sociales ne s’échangent pas sur le marché, contrairement aux actions, met les banques coopératives à l’abri d’une offre publique d’achat (OPA), ce qui les protège par rapport aux banques capitalistes. Dans la banque coopérative, chaque sociétaire a une voix, quel que soit le nombre de ses parts sociales (dans une banque capitaliste, le droit de vote est proportionnel au nombre d’actions détenues). Le principe de fonctionnement est une démocratie ascendante : les adhérents sont regroupés en caisses locales qui, lors d’une assemblée générale annuelle, adoptent les comptes de la caisse, en définissent les orientations et en élisent les administrateurs. Ces caisses sont rassemblées dans des groupements ou fédérations régionales, elles-mêmes regroupées au plan national. 

Au coeur du paysage bancaire français

Banalisation des pratiques

Le retour des valeurs coopératives ?

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Le 26 Février 2015

Europe. Un milliard pour irriguer la Bretagne



Près d'un milliard d'euros, c'est le montant des fonds européens jusqu'en 2020. Nouveauté, ces aides seront désormais pilotées en direct par la Région. Le comité de pilotage a été installé, mercredi, à Brest.

Source : Ouest France par Christophe Violette.

Pas de saupoudrage

« Un moment clef, résume Pierrick Massiot, président du conseil régional. Alors que nous entrons dans la phase opérationnelle du programme des fonds européens, près d'un milliard d'euros pour 2014-2020, nous avons simultanément la contractualisation des fonds État-Région et celle des fonds régionaux vers les collectivités. » En tout, 2 milliards d'euros, avec un bel effet de levier : « Ciblés et contractualisés, pas de saupoudrage mais de vraies priorités pour nos territoires. » Seules deux régions, la Bretagne et l'Alsace, ont décidé de concentrer ainsi la totalité de ces aides.

368 millions pour l'agriculture

Bruxelles accorde donc au total près d'un milliard d'euros à la Bretagne d'ici à 2020. Répartis en quatre enveloppes : 368 millions pour l'agriculture (Feader, fonds européen pour le développement rural), contre 170 millions pour le précédent plan ; 307 millions pour le développement régional (Feder), contre 301 millions précédemment ; 184 millions pour le social (FSE, fonds social européen), un montant inchangé ; 43,8 millions pour la pêche et la mer (Feamp, fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche), 28 millions précédemment. Côté agriculture, Michel Morin, vice-président du conseil régional, pointe que ces 368 millions iront « au plan bâtiment, aux mesures agri-environnementales, à l'installation des jeunes et à l'innovation » (programme Leader).

Trois priorités

Changement relatif

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Accidents du travail et maladies professionnelles

 Bilan 2013


Direction générale des infrastructures des transports et de la mer

Source : Medde

Rapport - 12 p.

Ce document présente la synthèse des pathologies d’origine professionnelle chez les marins survenues ou reconnues au cours de l’année 2013. 

Elles sont la conséquence d’un accident ou d’une exposition à des facteurs toxiques au cours de la navigation.

Les données résultent de l’exploitation des déclarations des accidents du travail maritime (ATM), des maladies professionnelles auprès de l’Établissement national des invalides de la marine (ENIM) et des dossiers médicaux informatisés Esculape du Service de santé des gens de mer (SSGM).

Cliquer Ici pour télécharger : Accidents du travail et maladies professionnelles (Bilan 2013)


Pour plus d'informations sur Le service de santé des gens de mer

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Le 25 Février 2015

Le Comité des pêches demande des mesures pour l'installation des jeunes


En visite au salon de l'agriculture Gérard Romiti, le président du comité national des pêches a renouvelé sa demande d'aide à l'installation pour les jeunes pêcheurs

Sources : France 3 Bretagne par M.Villaverde et France 3 Corse par Grégoire Bézie avec AFP

De passage au salon de l'agriculture, où le comité morbihannais des pêches tient un stand, Gérard Romiti, le président du comité national, a demandé des mesures pour favoriser l'installation des jeunes pêcheurs, afin qu'ils puissent notamment financer l'achat de nouveaux bateaux.

"On a des jeunes sur chaque façade (maritime) qui veulent s'installer sur des bateaux neufs", mais "il faut qu'on puisse rentabiliser un bateau en vingt ans. On ne peut plus aujourd'hui rentabiliser un bateau sur dix ans", a-t-il expliqué à l'AFP.  "On demande, sur la passation d'entreprise, qu'il y ait un lissage du départ à la retraite, afin que les jeunes qui reprennent une activité bénéficient d'un régime fiscal plus favorable. [...] 2014 a été une année avec des quotas de pêche corrects, une météo clémente, on a de l'espoir et on veut installer des jeunes", a-t-il insisté.

La question du renouvellement de la flotte est cruciale pour la pêche française, aux navires vieillissants. Leur nombre a diminué de moitié en 20 ans avec désormais 5.000 unités dans les ports métropolitains, correspondant à quelque 20.000 marins pêcheurs, selon l'Ifremer.

D'après la DAMGM (Direction des affaires maritimes et des gens de mer), la profession a perdu le quart de ses effectifs en moins de 15 ans.


La question du renouvellement de la flotte est cruciale pour la pêche française, aux navires vieillissants. En Corse, la moyenne d'âge de la flotte est de 36 ans.

"Vous achetez plus une licence (de pêche) qu'un bateau en cas de reprise", a indiqué Gérard Romiti, qui a défendu la question de l'installation des jeunes auprès du ministre de l'Economie Emmanuel Macron et du président François Hollande.

Installer 4 à 5 jeunes par an

Cette flotte est constituée pour la plus grande part du bateau de pêche traditionnelle 'pointu', "adapté à la pêche insulaire, mais qui doit être modernisé. Le coût d'un pointu du futur, avec matériels et camionnette frigorifique, est de 500.000 euros", a précisé Gérard Romiti, qui vise l'installation de 4 à 5 jeunes par an en Corse.

"Les banques réclament 30% d'apport et un règlement du prêt en 7 à 10 ans. Quel est le jeune qui peut mettre 150.000 euros sur la table à la sortie de sa formation ?".

"On demande, sur la passation d'entreprise, qu'il y ait un lissage du départ à la retraite", afin que les jeunes qui reprennent une activité bénéficient d'un régime fiscal plus favorable". Parmi les pistes évoquées, le règlement unique des intérêts sur les cinq premières années du prêt.

"La pêche en Corse doit rester artisanale"​

La moyenne d'âge des pêcheurs est de 56 ans en Corse, contre 45 ans pour la moyenne nationale. D'après la DAMGM (Direction des affaires maritimes et des gens de mer), la profession a perdu le quart de ses effectifs en moins de 15 ans. Il y a 198 patrons-pêcheurs déclarés en exercice en Corse, selon le Comité national des pêches.

"La pêche en Corse doit rester artisanale, mais sans avoir à subir la politique des quotas", a ajouté Gérard Romiti. "Cela passe par le développement de programmes scientifiques pour ré-ensemencer la mer et pourquoi pas l'installation de parcs aquacoles".

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24 Février 2014

Première école de pêche : Groix, 1895


Formation des pêcheurs : De la première école de pêche à Groix jusqu'aux 12 lycées professionnel maritime et aquacole en France, en passant par la vingtaine d'écoles d’apprentissage maritime (EAM)...

Avec plus de 500 kilomètres de côtes, le Morbihan possède depuis toujours une vocation maritime affirmée. Activité économique prépondérante, la pêche a façonné au fil des siècles les paysages et les vies. En 1866, le Morbihan emploie environ 8 900 marins pêcheurs. Jusqu’à la fin du 19e siècle, le métier de pêcheur s’apprend sur la grève ou sur la mer. L’apprentissage se fait de père en fils. Les jeunes embarquent très tôt, dès l’âge de douze ans. En cette fin de siècle, les nouvelles techniques de pêche et la raréfaction du poisson obligent les pêcheurs à recourir à des technologies sophistiquées.

Source et illustration : Archives du Morbihan

En 1893, le gouvernement impose l’enseignement de la lecture des cartes marines dans les écoles primaires du littoral. Quelques écoles primaires comme à Arzon, Port-Louis ou La Trinité-sur-Mer dispensent alors ces cours. En 1898, une loi institue dans les écoles primaires du littoral des « leçons de choses appropriées aux enfants de marins », et l’école normale de Vannes enseigne cette discipline dès 1899.

Entre temps, en 1894, naît l'idée d'écoles de pêche à l’occasion du congrès de sauvetage à Saint-Malo. Une société se forme alors à Paris sous la présidence d'honneur de l'amiral Duperré et de Jules Simon, homme d'État français né à Lorient. La toute première école ouvre sur l’île de Groix le 16 mai 1895 à l’initiative de Victor Guillard, professeur libre d’hydrographie. L’école compte dès la première année 38 élèves. Un enseignement gratuit et un enseignement pratique concernant la navigation, la pêche et la manœuvre préparent les élèves au brevet de pêche. D’autres écoles voient le jour comme celle du Bono en 1927.

En 1941, pour lutter contre le chômage en zone occupée, la circulaire du 31 mai instaure les écoles d’apprentissage maritime (EAM). Trois EAM sont créées dans le Morbihan, la première à Étel le 3 novembre 1941, la deuxième à Quiberon le 17 novembre 1941 et une troisième enfin à Groix en 1942. Ces EAM coexistent souvent avec les écoles de pêche déjà existantes. En 1942, les EAM comptent 713 élèves en France, le Morbihan en compte 90 (42 à Etel, 23 à Groix et 25 à Quiberon).

Les EAM préparent au certificat d’aptitude professionnelle de marin-pêcheur, de marin, et de marin de commerce. Les matières suivantes sont enseignées à Étel : français, calcul, histoire maritime, géographie, dessin, hygiène, législation de la navigation, navire, machine, pêche théorique et pratique, embarcation, charpentage, forge, ajustage, matelotage, ramendage, signaux, sécurité, électricité, moteur, hébertisme. En 1961, l’internat devient obligatoire afin de correspondre à la vie en mer.

Au sortir de la guerre, les EAM de Groix et Quiberon connaissent une histoire mouvementée : ouverture et fermeture des établissements au gré des coupes budgétaires.

En 1951, un recensement auprès de la chambre de commerce et d’industrie relève 4 écoles d’apprentissage dans le Morbihan : l’EAM d’Étel avec 105 élèves, l’EAM de Quiberon avec 77 élèves, le cours de perfectionnement pour patrons de pêche de Groix et le cours de perfectionnement « machine » François Toullec à Lorient. En 1968, il n’y a plus que l’EAM d’Étel, le centre de Lorient et une section du collège d’études techniques de Port-Louis.

En 1985, la gestion de l’EAM d’Étel est confiée à la région et en 1995 l’école devient le lycée professionnel maritime et aquacole (12 en France) qui seul subsiste aujourd’hui avec le centre de perfectionnement maritime François Toullec à Lorient.

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Le 20 Février 2015

Les sardines migrent vers le nord


Sardine (Sardina pilchardus) photographiée en Mer de Ligurie (Italie) par Alessandro Duci (Wikipedia)

Le réchauffement des mers incite sardines, anchois et maquereaux à remonter vers des eaux plus fraiches au nord, révèle un suivi de ces espèces sur quarante ans.

Source : Sciences et avenir Par Joël Ignasse

Après une pause, entre 2000 et 2013, la hausse des températures des mers et océans s’est accentuée en 2014. Elle a été plus importante dans le Pacifique l’année dernière mais sur les trente dernières années, c’est l’Atlantique nord qui s’est le plus réchauffé, avec une augmentation de la température moyenne de 1,3°C. Ces variations affectent directement la répartition de certains poissons révèle une vaste étude publiée dans la revue Global Change Biology.

La mer du Nord se « subtropicalise »

Le travail mené par des scientifiques de l’université de Barcelone repose sur l’analyse des stocks de poissons autour de l'Europe. Elle porte plus particulièrement sur un groupe de poissons pélagiques qui comprend la sardine (Sardina pilchardus), l'anchois (Engraulis encrasicolus), le chinchard (Trachurus trachurus) et le maquereau (Scomber scombrus). Les chercheurs ont analysé 57.000 recensements de poissons réalisés le long du plateau continental européen par des pêcheurs professionnels. Et ils se sont focalisés sur la mer du Nord.

Bioindicateur. Les résultats révèlent que les sardines et d’autres poissons avec des cycles de vie rapide sont très vulnérables aux changements de température des océans. Ils représentent donc "un bioindicateur exceptionnel pour mesurer la direction et la vitesse du changement climatique prévu dans un avenir proche", souligne Ignasi Montero-Serra, de l'université de Barcelone. A cause du réchauffement, sardines et anchois qui ont habituellement une distribution subtropicale, ont renforcé leur présence en mer du Nord et s’aventurent maintenant dans la Baltique. "Les espèces en mer du Nord et dans la Baltique sont de plus en plus subtropicales", souligne le scientifique.

Selon les chercheurs, les changements affectant un groupe écologique de cette importance "auront un effet sur la structure et le fonctionnement de l'ensemble de l'écosystème". En effet, ces poissons se nourrissent de plancton et servent de pâture à des prédateurs plus grands. Un changement de répartition des populations de sardines influera donc sur d’autres maillons de la chaîne alimentaire. Jusqu’à l’homme insiste Ignasi Montero-Serra : "les villes côtières qui sont fortement tributaires de ces ressources halieutiques doivent s’adapter aux nouveaux contextes écologiques et aux conséquences possibles de ces changements, même si leur ampleur reste encore difficile à prévoir".

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Action contre le réchauffement climatique

Question écrite n° 14019 de M. Jean-Noël Guérini (Bouches-du-Rhône - NI)
publiée dans le JO Sénat du 04/12/2014 - page 2675

Source : Sénat

M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur la nécessité d'agir au plus vite contre le réchauffement climatique et ses conséquences dramatiques.

Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a publié le 2 novembre 2014 à Copenhague une évaluation mondiale dont le message est sans appel : l'ampleur du réchauffement climatique est telle qu'il est urgent de diminuer les émissions de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d'azote). Pour maintenir la hausse globale des températures sous le seuil des 2°C, ces émissions de gaz doivent être réduites de 40 à 70 % entre 2010 et 2050, et même disparaître totalement à l'horizon 2100, sans quoi les impacts sur la nature, déjà visibles — précipitations accrues ou en baisse, vagues de chaleur plus fréquentes, rendements agricoles diminués, répartition modifiée de certaines espèces — ne feraient que s'aggraver, entraînant des conséquences de plus en plus lourdes pour la sécurité alimentaire, la disponibilité en eau potable, les risques d'inondations…

Face à l'urgence de la situation, il lui demande comment elle compte prendre, pour la France, ce tournant énergétique indispensable.

Réponse du Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie
publiée dans le JO Sénat du 19/02/2015 - page 393

Le changement climatique étant une problématique globale, le Gouvernement considère qu'une action concertée est un enjeu majeur pour répondre à ce défi. Il prend une part active dans les négociations climatiques et soutient le processus engagé suite à l'accord de Copenhague avec l'objectif de limiter à 2°C le réchauffement de la température moyenne du globe. Alors que l'atteinte de ce dernier objectif devient problématique, la France veut contribuer à une prise en compte du sujet à la hauteur des enjeux : elle accueillera au Bourget la conférence sur le climat de 2015, qui correspond à l'échéance à laquelle les États ont convenu de s'entendre sur la contribution de chacun à la maîtrise des émissions pour la période post-2020.

Au niveau communautaire, la France s'est engagée sur une réduction de 14 % entre 2005 et 2020 des émissions de gaz à effet de serre des secteurs non soumis à la directive sur le marché des permis d'émissions (directive SCEQE), et met en œuvre les dispositions communautaires relatives à la phase III du système d'échange de quotas d'émissions de gaz à effet de serre qui a débuté le 1er janvier 2013. La France a contribué à l'obtention d'un accord ambitieux - et nécessaire - auprès de ses partenaires européens, pour que l'Union européenne reste en tête de la lutte contre le changement climatique lors du Conseil des 23 octobre 2014. Un objectif communautaire de réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2030 par rapport à 1990 a en particulier été retenu.


 Graphique extrait du rapport de la Banque Mondiale (janvier 2015) : Global Economic Prospects 2015

Alors que la France compte parmi les pays industrialisés et les pays du G20 les moins émetteurs, tant en termes d'émissions par habitant qu'en termes d'émissions par unité de produit intérieur brut (PIB), l'article premier du projet de la loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte prévoit un objectif - cette fois-ci national - de réduction de 40 % des émissions par rapport à 2005 (et 1990). C'est une étape décisive vers l'objectif de division par quatre des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2050 par rapport au niveau atteint en 1990 (article 2 de la loi n° 2005-781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique énergétique).

Dans le cadre du projet de la loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte et de ses mesures d'accompagnement, le Gouvernement met d'ores et déjà des moyens ambitieux au service de cet objectif et renforce les dispositions en place. C'est notamment le cas dans les domaines de la rénovation des bâtiments, du développement de transports propres - améliorant aussi la qualité de l'air et protégeant la santé - de la lutte contre le gaspillage et la promotion de l'économie circulaire, de la promotion des énergies renouvelables. À titre d'exemple, il est prévu de doubler les moyens consacrés au fonds Chaleur d'ici 2017 et les moyens consacrés à la rénovation énergétique des logements ont été renforcés par le crédit d'impôt transition énergétique. Le projet de loi prévoit en outre une importante réforme de la gouvernance de l'énergie et de l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre.

Le Gouvernement prévoit de publier d'ici le 15 octobre 2015 la stratégie bas carbone de la France et les trois premiers budgets carbone qui couvriront les périodes 2015-2018, 2019-2023 et 2024-2028. Les budgets-carbone constituent les limites d'émissions que la France se fixera désormais de manière à assurer constamment une visibilité d'au moins dix ans sur ses objectifs d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre. La stratégie nationale bas carbone (SNBC), définira les grandes lignes des politiques, transversales et sectorielles, permettant d'atteindre les objectifs d'atténuation de moyen et long terme (respectivement les « budgets-carbone » et le facteur 4 à l'horizon 2050). Visant la cohérence d'ensemble, la stratégie comprendra des orientations de moyen et long-terme, le cadrage économique et des recommandations sectorielles. Cette stratégie sera élaborée en association avec les parties prenantes et sera soumise pour avis au Conseil national de la transition écologique (CNTE), et déclinée dans des programmations pluriannuelles de l'énergie (PPE), qui définiront les conditions dans lesquelles les grands objectifs de la de transition énergétique pour la croissance verte seront atteints. Les programmations pluriannuelles de l'énergie établies en 2015 (une pour la métropole continentale et une par zone non interconnectée) porteront sur les périodes 2016-2018 et 2019-2023.


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Le 19 Février 2015

Comment sauver la biodiversité marine ? 


Mercredi 18 mars 2015

La Rochelle - Espace Encan (ancienne criée) - bassin des chalutiers

Conférence Environnement 2015 de la fondation Lea Nature « Comment sauver la biodiversité marine ? » 

avec la venue de Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd

en présence également d’Isabelle Autissier, présidente du WWF France, Laurent Debas, directeur général de Planète Mer et un représentant de la Surfrider Foundation et de Longitude 181.

La projection du film « Le Dernier Pirate » du Capitaine Paul Watson est programmée à 18h00, elle sera suivie à 20h00 de la conférence et d’un débat animé par Denis Cheissoux journaliste à France Inter (émission CO2 mon amour).

Les enjeux évoqués portent sur : les déchets et la pollution invisible, la sur-pêche et la pêche illégale, le climat et les océans.

Pour vous inscrire www.leanature.com

Lire aussi : Sea Shepherd, champion de la biodiversité marine ! Lamentable !

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Le 18 Février 2015

Le port de La Cotinière, 1820-1950

« Si le port de la Cotinière témoigne du passé îlien, il est aussi une des clés de son avenir », ainsi pouvait-on résumer l'hommage à trois voix délivré par le président de la Communauté de communes Pascal Massicot, le conseiller général Michel Parent et le maire Christophe Sueur.

Exposition temporaire

Musée de l'île d'Oléron

Saint-Pierre d'Oléron

du 18 février 2015 au 10 janvier 2016

Témoignage d'une vie rude

Le président a retracé l'histoire de ce qui est désormais le 8e port de pêche français : du simple havre naturel des petits pêcheurs du cru jusqu'au futur troisième bassin en passant par l'affluence touristique qui, été comme hiver, amène les visiteurs sur sa promenade du front de mer. Et évoquer les mannes de grands patrons de pêche, dont tout spécialement la grande figure de Pierre Blanchard (1887-1967), issu d'une des vieilles familles cotinardes. C'est d'ailleurs l'annexe de son bateau qui apporte avec la reproduction du phare de la Cotinière, des photos et croquis à foison, le cachet d'une muséographie très dépouillée faisant appel à des matières brutes - bois, cordes, métal - comme autant de témoins d'une vie rude mais qui est, avec le tourisme, à l'origine de la prospérité d'Oléron.

A l’origine, le port de La Cotinière est un simple abri naturel. La pêche est une activité d’appoint de quelques villageois. Au XIXe, grâce à l’impulsion de l’administration de la marine qui souhaite développer l’industrie de la pêche côtière, on assiste progressivement à la naissance d’un port. Toutefois, dès le début du XXe, la problématique de l’ensablement se pose. Dès lors, commencera une lutte acharnée, menée par les marins, pour désensabler. La population se montre également très active pour réparer, déblayer, bâtir de nouveaux ouvrages après chaque tempête destructrice. Vers 1910, le port s’ouvre aux pêches saisonnières en capturant sardines, crevettes, homards... Une conserverie de sardines est implantée, tandis qu’un marché à la criée est institué. Le village et le port ne font plus qu’un. Aussi, lieux de travail, bâtiments portuaires, commerces et résidences se mêlent-ils. A partir des années 50, les ruelles du village mènent désormais toutes vers le port. L’exposition invite le visiteur à voyager à travers la vie du marin Pierre Blanchard. Né en 1881 à La Cotinière, à 15 ans il embarquera pour la première fois comme mousse sur Jeune Marcel…

Cette exposition est appelée, selon les vœux du maire Christophe Sueur, à devenir itinérante (elle sera visible au musée du 18 février jusqu'au 10 janvier 2016), est née d'une collaboration entre l'équipe muséale, des archivistes, des chercheurs - Pierre-Emmanuel Augé, Thierry Sauzeau - et des professionnels, Nicolas Dubois directeur du Port ou encore Jean-Claude Pelletier, au titre du Patrimoine maritime oléronnais mais également de nombreux organismes et institutions tutélaires. D'après Sud Ouest : Le musée met à l’honneur la Cotinière

Novembre à mars : du mardi au dimanche de 14h à 18h.
Avril, mai, juin, septembre, octobre : tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h - Juillet - août : tous les jours de 10h à 19h.

Pour plus d'informations 

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Le 17 Février 2015

Erquy. Une criée rénovée qui compte sur le tourisme 


Marie Gouret : « Erquy est le premier port de pêche des Côtes-d'Armor et sa criée occupe actuellement un espace de 2.000 m², mais le lieu requiert encore quelques aménagements pour un meilleur fonctionnement. »

Source : Le Télégramme

Au port de pêche d'Erquy (22), se mêlent deux activités importantes pour l'économie locale. Il y a bien sûr la pêche avec sa criée mais aussi le tourisme avec de nombreux curieux qui se baladent sur le port et autour de la criée. « L'idée est de créer un espace qui va permettre le bon développement des activités liées à la pêche et en même temps maintenir l'aspect touristique du lieu », précise Dominique Lecomte, président de la CCI 22.

Confort de travail

C'est donc dans le prolongement des bâtiments de la criée qu'une extension est en train de voir le jour. Ce sont au total 400 m² de bâtiment qui vont être aménagés en deux parties bien distinctes. Ainsi, l'extension de la criée va permettre d'améliorer les conditions de travail et de stockage des produits qui pour l'année 2014 représentent plus de 12 millions de tonnes vendues. L'espace était devenu trop exigu pour assurer une bonne séparation entre le stockage des coquillages et celui des poissons. Ce nouvel aménagement doit aussi permettre d'anticiper un éventuel accroissement de la flotte comptant pour l'instant 15 bateaux pour la pêche hauturière et une quarantaine pour la pêche côtière.

Un espace touristique

Cette extension sera surplombée d'une salle panoramique prolongée d'une terrasse. L'espace sera un lieu convivial dédié à des expositions, l'accueil pour les visites de criée... Mais le lieu sera aussi tourné vers la pédagogie autour de la mer : fonctionnement du port de pêche, faune, flore et à terme pour une pédagogie dans le cadre du projet éolien en mer. La gestion du lieu sera confiée à des prestataires privés dans le cadre d'une délégation de service public.

D'autres transformations

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Le 16 Février 2015

Lorient, une base avancée idéale pour le merlu

En Espagne, le merlu est l'espèce la plus consommée à la maison. 166.500 tonnes pour 1,116 milliard d'euros... d'après FAO Globefish : Spain is the European leader in the production and consumption of frozen seafood products

Entre janvier et avril, deux sortes de produits sont débarqués sur les quais de Keroman. Ceux qui alimentent la criée. Et ceux qui partent directement en Espagne. Une douzaine de navires extérieurs profitent ainsi des infrastructures et des services du port de pêche de Lorient, transformé le temps d'une saison en véritable base avancée.

Source : Keroman

Albator II, Ibardin, Roseland… Dans le bureau qu’occupe la cellule commerciale de Keroman, leur nom sont inscrits en vert sur un grand tableau velléda accroché au mur. Au total, ils sont une douzaine à fréquenter le port de pêche de Lorient entre janvier et pâques. On les appelle les navires extérieurs. La plupart sont immatriculés à la Rochelle ou à Bayonne. Et appartiennent à des armateurs espagnols. Laure, Gilles et Marianne, les trois employés de la cellule commerciale, connaissent bien ces habitués du port de Keroman. « Ce sont les mêmes qui reviennent chaque année, indique Laure Birrien, responsable commerciale du port de Keroman. A cette période, ils ne sont pas assez gros pour aller pêcher en Ouest Irlande ou en Nord Ecosse, et préfèrent donc rester dans le golfe de Gascogne ». Dans le jargon, et selon la nomenclature définie par le CIEM (Conseil International pour l’Exploration de la Mer), les navires extérieurs pêchent dans la zone 8A. Autrement dit, au large du port de Lorient. Qui paraît du même coup idéalement positionné pour permette aux équipages de débarquer leur marchandise au plus vite, avant de repartir en mer. Le poisson est alors immédiatement chargé dans des semi-remorques et part vers l’Espagne où 90% de la marchandise est vendue, essentiellement du merlu. « Le marché est très porteur là-bas », constate Laure Birrien. En 2014, 3 500 tonnes de produits ont ainsi transité par le port de Keroman.

Des marées de trois mois

Suite : Keroman 

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A la "une" du marin du 13 février 2015, La success story de la Socarenam


La Socarenam cherche des chaudronniers à Saint-Malo

L'entreprise de construction navale, basée à Saint-Malo,  multiplie les chantiers. Elle emploie 19 personnes, mais aurait du travail pour une trentaine.

Le métier de chaudronnier souffrirait-il d'une mauvaise image ? C'est ce que pense Benoît Clavurier, le directeur de la construction de réparation navale Socarenam. « Chaque année, on accueille six à huit stagiaires du lycée Maupertuis. Nous n'avons jamais de retour pour un travail après leur diplôme. »

Du travail, l'entreprise malouine en a pourtant à offrir. « Nous sommes 19 employés, mais il faudrait qu'on soit 30 à 35 à l'atelier. » Soit le nombre d'employés qui étaient présents au moment de la reprise des chantiers Gamelin, en 2009. Le patron le sait, « travailler dans la construction navale peut faire peur, il y a beaucoup de bruit ». Mais il ne comprend pas pourquoi il peine autant à recruter, « surtout dans la chaudronnerie soudure ». Pour en savoir plus : Ouest France

Les autres sujets du marin :

Golfe de Gascogne. Les espagnols veulent pêcher la sardine.
Alcool et drogues. Des tests plus sévères pour les marins.
Thon rouge. Le plan de pêche transmis à Bruxelles.
Allocations familiales. Mort annoncée de la Caisse Maritime.
Collision. Le patron de chalutier condamné à 8 mois de sursis.
Migrants. De nouveaux drames ébranlent l'opération Triton.

Cliquer Ici pour lire le marin dans le kiosk

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Le 14 février 2015

L’enjeu d’une fédération des prud’homies de pêcheurs de Méditerranée

Archive prud'homie de Marseille - Photo Sophie H. Marty

Depuis le 12ème siècle pour les Prud’homies les plus anciennes, les communautés de pêcheurs de ce littoral méditerranéen ont pris l’habitude de s’organiser entre elles : réglementer leurs engins, décider des usages, gérer et préserver les zones de pêche… Un droit et une liberté chèrement négociés – à chaque époque pourrait-on dire – pour gérer les « communs » que sont les ressources et les zones marines sur leurs territoires.

Source : L'Encre de Mer par Elisabeth Tempier    

Pour des pêcheurs artisans, souvent seuls embarqués, il n’est guère aisé de libérer du temps pour l’organisation collective. La vie se passe en mer, sur le quai pour la vente, et sur le bateau (ou dans la remise) pour l’entretien des engins. Le monde est balisé par la commune – au mieux le département – l’ouverture se fait par le large…

Piéger du poisson avec des techniques artisanales, cela nécessite d’avoir l’esprit en mer, sur ce que l’on sent, à chaque moment, de la vie sous l’eau. Alors, suivre des réunions qui se passent à plus de 80 km, comprendre des lois édictées à Paris ou en Belgique et qui sont sans rapport avec la vie locale et les conditions du métier, dépassent, et c’est bien compréhensible, leur entendement.

Nécessité oblige, les pêcheurs des prud’homies ressente le besoin de s’organiser, de se fédérer. C’est bien connu : A plusieurs, on est plus intelligent, on est plus fort aussi. De la volonté à l’acte, il y a un pas qui n’est pas facile à franchir.

Une fédération avait vu le jour en 1993-1994, au moment où la Commission Européenne planchait sur un projet d’harmonisation technique en Méditerranée. Jamais encore dans sa politique productiviste, l’Etat n’avait envisagé de réglementer directement, d’en haut, la hauteur des filets, les tailles des mailles et des hameçons, et tous ces détails qui organisent l’activité des « petits métiers » liée à leurs « terroirs ». L’Europe, si ! Sous prétexte d’harmonisation…

Suite : L'Encre de Mer

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Le 13 Février 2015

Redresse : Travail des pêcheurs sur la Sélectivité des engins de pêche


Informations sur le programme REDRESSE

La sélectivité des engins de pêche est une réponse à la mise en place du « Zéro rejet », l’obligation de débarquement. Mais elle n’est pas la seule, les pêcheurs travaillent en association avec les chercheurs sur d’autres problématiques tout aussi importantes : stockage à bord, manutention, sécurité, contrôle, survie......

Source : Cdpm 29

Le projet REDRESSE vise à établir et à tester, sur 2 ans, différentes stratégies permettant de réduire les rejets des flottilles du golfe de Gascogne (dispositifs sélectifs, changement de stratégie de pêche, mesures spatio-temporelles...). Il est piloté par l'AGLIA. Cette note d'informations vous permet de suivre les différentes phases de test  de mesures sélectives à bord des chalutiers professionnels, notamment pour la langoustine :
- la boule dispersive associée au panneau à mailles carrées merlu,
- Réduction de nombre de mailles au périmètre,
- le T90 en 55 mm,
- le chalut à nappe séparatrice...


Les objectifs du projet redresse
  1. Etudier les marges de manœuvre potentielles en termes de sélectivité afin d’avoir des arguments pour montrer ce qu’il est possible ou pas de mettre en place, ce qui est viable ou non viable économiquement.
  2. Trouver des solutions techniques (dispositifs ou stratégies) afin de réduire les rejets en limitant au maximum l’impact sur les captures commerciales. Il est en effet évident et essentiel que les marins puissent continuer à vivre de leur métier !

Plusieurs actions sont prévues :
  • Tester en mer, à bord de navires professionnels et en conditions réelles l’efficacité des différentes solutions envisagées. Ces tests, feront l’objet d’indemnisation financière pour les participants volontaires.
  • Etudier l’impact socio-économique de la mise en place de ces dispositifs, au niveau de navires et de l’ensemble de la filière afin de proposer des solutions garantissant le maintien de l’activité des navires.

Le travail est réalisé en partenariat avec les technologistes des pêches et biologistes de l’IFREMER et les professionnels de la pêche.

Pour télécharger le bulletin d'information, cliquez ici. 

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Danemark : Un accord de 177 millions d'euros pour la pêche durable

Une majorité dans le gouvernement danois a décidé de soutenir la pêche durable avec 1,3 milliard de couronnes danoises (environ 177 M EUR). Cette somme sera entre autres investie dans le développement d’équipements ayant moins d’impact sur l’environnement (par exemple pour la préservation des fonds marins).

Les différentes initiatives de cet accord doivent par exemple aider les pêcheurs à s’adapter à l’interdiction de rejet en mer de poissons (qui sera effective à partir de 2015). « L’interdiction de rejet en mer est un grand pas vers une pêche durable. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons accélérer le développement d’équipements qui permettent aux pêcheurs de s’y adapter », explique Dan Jørgensen, le ministre danois de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche. Source : Ubifrance

Cliquer Ici pour accéder aux Publications du Ministère danois de la pêche

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Le 12 Février 2015

Stocks de poissons en mer du Nord



Conférence de Presse à bord de la Thalassa

Le mercredi 11 février 2015 à bord du navire Thalassa - Bassin Loubet, port de Boulogne-sur-Mer

Après un mois en mer, à bord du navire océanographique Thalassa, les scientifiques de l'Ifremer présentent les premiers résultats d'IBTS (International Bottom Trawl Survey), la campagne européenne d'évaluation des stocks de poissons en mer du Nord et en Manche. « En mer à bord de la Thalassa », c'est également le nom de l'exposition financée par la Communauté d'Agglomération du Boulonnais et conçue par NAUSICAA, Centre National de la Mer, en étroite collaboration avec l'Ifremer. Du trait de chalut jusqu'à la salle de tri du poisson, cette exposition permet de vivre l'expérience unique d'une campagne océanographique.

Des signes "encourageants" mais "peut mieux faire"

L'état des stocks de poissons en mer du Nord présente quelques signes "encourageants" mais nécessite encore de "mieux faire", estime mercredi l'Ifremer au vu des résultats de sa campagne annuelle d'évaluation.

Source : Marine et océans / Afp

"Il ne faut pas s'attendre à une augmentation de la biomasse cette année", a déclaré à l'AFP Yves Vérin, chercheur à l'Ifremer et chef de mission de la campagne européenne IBTS d'évaluation des stocks de poissons en mer du Nord et en Manche. Le navire océanographique Thalassa est revenu à Boulogne-sur-Mer mardi, après avoir sillonné pendant un mois la mer du Nord et la Manche Orientale, de concert avec des bateaux envoyés par les autres pays riverains européens.

Les échantillons prélevés permettent de calculer un "indice d'abondance des principales espèces de poissons de cette zone", merlan, cabillaud, hareng, églefin, explique l'Ifremer. Les chercheurs calculent notamment la proportion de juvéniles, les poissons de moins d'un an. Les données recueillies par l'Ifremer demandent encore "à être intégrées avec celles des autres pays mais elles donnent quelques tendances", précise M. Vérin.

Sur le cabillaud (morue), le chercheur note un "léger mieux", avec un indice d'abondance "un peu moins mauvais que sur les cinq dernières années". Mais le stock reste quand même "très faible", sachant que "depuis dix ans, la morue est en mauvais état en mer du Nord", souligne-t-il.

Sur le hareng en revanche, les résultats sont "très bons cette année, avec un indice d'abondance qu'on avait plus observé depuis les années 80". Cette donnée "semble confirmer une tendance d'amélioration" pour cette espèce, la première pêchée en mer du Nord avec 50% des volumes totaux, estime M. Vérin.

Pour le merlan, l'indice reste stable mais "faible". Le score de l'églefin est "très faible".

Cette campagne d'évaluation, ainsi que d'autres similaires menées pendant l'année, sert de base aux décisions sur les mesures européennes de gestion des ressources halieutiques, notamment les quotas de pêche définis chaque année en décembre.











Un modèle mathématique pour aider la pêche en Europe

Exemple de livrable du modèle CMSY. Analyse de la pêche durable pour le hareng d'Atlantique Crédits : CNR

Source : BE Italie 133  >>  12/02/2015

L'ISTI-CNR, en particulier le groupe InfraScience du laboratoire NeMIS, travaille depuis des années dans le domaine des infrastructures informatiques pour la recherche. Depuis environ 10 ans, ces installations sont utilisées comme support aux scientifiques dans le domaine de la biologie informatique et la pêche durable. Une collaboration entre Gianpaolo Coro de l'InfraScience Lab et Rainer Froese, éminent chercheur de l'institut allemand GEOMAR à Kiel, dans le cadre du projet européen i-Marine, a produit un modèle statistique qui permet d'estimer la quantité maximale de pêche durable pour une espèce marine dans une certaine zone. Le modèle est applicable à des scenarii où les données sur les espèces sont limitées, car il a seulement besoin de connaître un historique de la pêche de l'espèce et une évaluation "qualitative" (faible, moyenne ou élevée) de sa capacité de reproduction naturelle et de récupération (résilience et productivité selon les termes biologiques).

Le modèle, appelé CMSY et développé en langage R, combine une méthode de Monte Carlo avec un modèle bayésien complexe. Coro a pris en charge la création et le développement du modèle, tandis que Froese traitait surtout des aspects biologiques. Trois autres scientifiques (N. Demirel, K. Kleisner et H. Winker) ont été impliqués avec des données à couverture mondiale pour la vérification expérimentale. En octobre 2014, Froese et Coro ont été invités à participer au workshop WKLife4, organisé par l'ICES, l'organisation non-gouvernementale qui indique chaque année à la Commission européenne quelles sont les limites de pêche pour chaque espèce d'intérêt commercial, en particulier pour celles de l'Europe du Nord. Au cours de ce workshop, le modèle a été comparé avec d'autres dans le monde sur les données de l'ICES ; les participants étaient des modélisateurs et des biologistes européens, américains et sud-africains. Dans cette "compétition" CMSY était le meilleur et les résultats ont été publiés dans un rapport officiel qui sera utilisé par la Commission européenne. A la même période, la FAO a effectué une évaluation parallèle à celle de l'ICES, avec des résultats similaires. Coro a été invité en décembre dernier à la FAO, pour expliquer les détails du modèle.

CMSY sera donc très probablement utilisé par l'Union européenne dans les prochaines années pour établir les limites de la pêche sur les espèces d'intérêt commercial des mers du nord de l'Europe, et aura donc des impacts économiques importants.

Pour en savoir plus : BE Italie 133

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Le 11 Février 2015

Le Havre : l’équipage du « Lucky », navire qui a sombré début janvier, va bénéficier d’une collecte

Solidarité. Le comité régional des pêches organise une collecte pour les naufragés du « Lucky ». Le chalutier avait sombré le 6 janvier après un incendie. Le comité des fêtes de la mer du Havre relaie l’initiative.

Photo de la Marine Nationale

Le Lucky, a été victime d'un incendie le mardi 6 janvier au nord de Ouistreham (Calvados). Le chalutier a sombré en fin d'après midi... L’équipage est depuis au chômage...

Deux récits :
  • Le naufrage vu de l'extérieur : Importants moyens de secours déployés par la Préfecture maritime de Cherbourg : France3 Haute Normandie

Sa vie a basculé le 6 janvier...

Source : Paris Normandie 

Patron pêcheur au Havre, Christian Devarieux a tout perdu dans l’incendie de son chalutier de 15,32 mètres, le Lucky. Ce jour-là, avec ses deux matelots, il navigue à 10 milles (plus de 18 kilomètres) des côtes au nord de Ouistreham. Le feu, sans doute d’origine électrique, prend dans la salle des machines. En quelques secondes, la cale est transformée en brasier. Une épaisse fumée noire a déjà envahi la cuisine et la passerelle. L’équipage a juste le temps de lancer les messages de secours, enclencher les systèmes de détresse et mettre à l’eau le radeau de survie. Les trois hommes y prendront place quelques instants avant l’explosion d’une bouteille de gaz. Le bateau sombre. L’équipage est récupéré sain et sauf par le Petit Bambino, un autre navire de pêche qui s’est dérouté.

Licenciements

Choqués, les trois hommes réalisent qu’ils ont échappé à la mort. Plus d’un mois après le naufrage, cette pensée les hante toujours. Malgré le traumatisme, il faut se reconstruire. « J’ai tout perdu. C’est une vie de labeur qui est partie en fumée. » Sans outil de travail, Christian Devarieux s’est vu obliger de licencier ses deux matelots. Mais aussi son fils, qui vendait le produit de la pêche sur les étals du petit port. Lui-même est obligé de pointer chômage. « Quand il nous arrive un tel pépin, on n’imagine pas toute la paperasserie qui nous attend. Aujourd’hui, je n’ai toujours rien reçu des assurances. L’argent ne rentre plus, mais les charges courent toujours. Les plongeurs sont encore allés cette semaine explorer l’épave, ce qui risque encore d’allonger les délais d’indemnisation », s’inquiète le père de famille. Pour les Devarieux et leurs salariés, la situation financière est devenue très tendue.

Solidarité des marins

Malgré le désarroi, ils veulent remonter la pente. Et la moindre intention fait chaud au cœur. La légendaire solidarité des gens de mer s’est finalement mise en place. À l’initiative du comité régional des pêches de Haute-Normandie basé à Dieppe, une quête au profit de l’équipage du Lucky vient d’être lancée. Au Havre, le comité des fêtes de la mer relaie l’initiative. « La solidarité chez les marins ne doit pas rester un vain mot », insiste Françoise Darve, vice-secrétaire de l’association. « Il est impensable qu’un élan de solidarité ne se mette en place pour les soutenir dans ces moments pénibles. C’est d’ailleurs un juste retour des choses. Florence, l’épouse de Christian Devarieux, s’est toujours mobilisée quand un drame est venu frapper la communauté des pêcheurs havrais », confie le président Michel Maubert.

Au petit port, Florence a été régulièrement en première ligne pour organiser des hommages et même des ventes au profit des marins sinistrés.

« Cette aide va nous faire du bien, mais il faut tout de même tourner la page. À 50 ans, je n’ai pas d’autre choix que de travailler. Ma priorité est de retourner à la mer, alors je recherche un nouveau bateau. C’est un gros investissement. Mais à mon âge je dois être prudent quant à ma capacité d’endettement. Je repars à zéro. »

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Le 10 Février 2015

Pêche au bar. «Les plaisanciers sont très donneurs de leçons» 


Exportation de Nireus Aquaculture, numéro 1 de l'élevage de bar et dorade en Grèce avec un chiffre d'affaires de 199 millions d'euros en 2013, en très grande difficulté financière actuellement. La Grèce produit 110 000 tonnes de bar et de daurade en élevage (soit le 1/3 de la production en Méditerranée)

« Je n'ai rien contre les plaisanciers, mais il faut qu'ils arrêtent de donner des leçons alors qu'ils ne paient aucune taxe », indique Yannick Hémeury. Le Paimpolais Yannick Hémeury, vice-président du Comité régional des pêches, réagit aux propos de Paul Vinay, de la Fédération nationale des pêcheurs plaisanciers, à propos de la pêche au bar.

Source : Le Télégramme Propos recueillis par Armelle Menguy

Vous estimez inadmissibles les propos de Paul Vinay. Pourquoi ?

Les pélagiques représentent 50 bateaux de 18 à 25 m, soit 300 marins. Leur chiffre d'affaires est réalisé à 30 % par le bar l'hiver. Là, ils sont arrêtés, par décision européenne, et tout ça sous la pression des plaisanciers qui ne savent pas toujours de quoi ils parlent et ne sont pas au courant de tous les rouages. Les plaisanciers sont toujours très donneurs de leçons, sans faire le moindre effort, et ils parlent de gestion de la ressource sans s'acquitter de la moindre taxe. Ils ne sont pas crédibles ; pour eux, l'accès à la ressource est totalement gratuit. Faut pas exagérer ! Pourquoi ne pas imaginer un permis comme pour la pêche en rivière ou même la chasse ?

Quelle est la répartition en tonnage pour chacune des pêches du bar ?

La zone concernée est le Golfe de Gascogne, et le secteur Manche Ouest et Est. Les pélagiques sont à 1.200 t ; les chaluts de fond, à 1.350 t ; les fileyeurs à 900 t ; les ligneurs à 1.000 t et la plaisance à pas loin de 3.000 t.

Les pêcheurs professionnels avaient-ils fait des propositions ?

En septembre, on a réuni tous les professionnels qui pêchent le bar ; tout le monde s'est mis autour de la table. Cela a parfois été houleux, mais tous ont trouvé un terrain d'entente. Ils ont donc proposé de relever la taille à 40 cm au lieu de 38 cm et de baisser la pression de pêche des pélagiques de 40 %. Je tiens à rappeler que je suis vice-président du comité régional depuis 1992 et que des réunions, j'en ai vécues. À chaque fois, pour chaque problème, on a apporté des solutions. Nous sommes les premiers concernés par la ressource. On ne fait pas n'importe quoi. Il n'y a pas les gentils plaisanciers d'un côté et les méchants pélagiques de l'autre. Or, sur ce dossier, les pros n'ont pas été écoutés. Tout ça est très politique.

Politique en quoi ?

Dans la zone européenne, ce sont les Français qui pêchent le bar, à environ 80 %. Sur ce dossier, les Britanniques et David Cameron ont subi une pression énorme de la part de leurs plaisanciers très fortunés et tous politisés à l'extrême-droite. Pourtant, le bar représente une part anecdotique pour eux. Or, Cameron a besoin de cette droite. Donc il a écouté et évoqué l'article 12 de la gestion des pêches européennes. C'est un article qui permet de changer les mesures de manière collective dès lors qu'un pays réclame quelque chose. Imaginons qu'à Chypre, pour une raison ou une autre, ils décident de ne plus pêcher le thon, et ce sera pareil pour toute l'Europe ! Du coup, quand la décision a été prise pour le bar, les professionnels Français n'ont pas été entendus. Je sais par Philippe de Lambert des Granges, qui a été administrateur à Paimpol durant trois ans et qui est maintenant adjoint à la direction des pêches et aux relations avec l'Europe, que la discussion s'est heurtée à un mur.

Comment être en symbiose avec le monde de la plaisance ?

À Paimpol, depuis six ans, nous existons en groupe de liaison ; c'est le seul en France, et ensemble, nous avançons et nous sommes constructifs. Ce que je reproche à Paul Vinay et à sa fédération, c'est de prendre des mesures solennelles sans réflexion et sans concertation. Ça n'apporte rien de bon.

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Le 9 février 2015

La clef du succès : Comment concilier pêcherie artisanale et pêcherie industrielle sur la même ressource ?

Les pêcheurs de coquilles Saint-Jacques britanniques se rendent en France afin d’assurer un futur durable à la pêche en Manche.

http://gap2.eu/gap2general/scallop-workshop-normandy-february-2015/
55 participants, dont des pêcheurs de coquilles Saint-Jacques, des responsables politiques et des scientifiques, venus des deux côtes de la Manche vont se rencontrer cette semaine pour mettre en place un plan de gestion régional pour cette pêcherie économiquement vitale.

Communiqué de SeaWeb Europe

Sur la base des résultats du précédent atelier du projet GAP2 qui s’est tenu en avril 2014 à Brixham dans le Devon (UK), une seconde rencontre entre pêcheurs, scientifiques, responsables politiques, ONG et représentants de l’industrie de la transformation et de la distribution, se déroulera à Port-en-Bessin (Normandie) les 11 et 12 février prochains.

En mettant « la guerre de la coquille Saint-Jacques » de côté, les responsables industriels ainsi que tous ceux qui ont un intérêt dans cette pêcherie de grande valeur vont désormais chercher à établir des mesures concrètes pour construire un futur durable et rentable pour la pêche à la coquille Saint-Jacques dans la Manche.

Lors de cette rencontre, les thèmes de discussion incluront : l’amélioration des connaissances et des données, l’harmonisation des mesures techniques ainsi que des débats autour du marché dans le but d’établir un consensus/une compréhension mutuelle des deux côtés de la Manche.

Cet atelier renforcera la collaboration entre les parties-prenantes françaises et britanniques, ce qui sera la clé pour construire un plan de gestion régional réussi, comme l’explique Giles Bartlett du WWF UK : « Nous sommes vraiment enthousiastes à l’idée que GAP2 organise cet atelier en France, près de la zone où le différend a eu lieu en 2012. Cela montre à quel point les relations se sont renforcées grâce à ce travail. Le WWF et son équipe sont confiants que d’importantes avancées se feront lors de cet atelier. »

Paul Francoise, Président du Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins CRPMEM Basse-Normandie, a déclaré : « Ce séminaire GAP2 est surtout l’occasion de rencontrer nos homologues du secteur de la pêche en Manche : Britanniques, Belges et Irlandais. C’est en poursuivant le dialogue entamé au sein du CCEON (comité consultatif des eaux occidentales Nord) et lors du séminaire GAP2 de 2014, que nous pouvons espérer mieux nous comprendre afin de gérer ensemble et d’une façon durable la pêcherie de coquille Saint-Jacques en Manche. »

L’atelier, organisé et soutenu par le Fonds de Défense de l’Environnement (Environmental Defense Fund), le Conseil Consultatif pour les eaux septentrionales occidentales et le WWF UK vise à :
  • Rassembler des participants représentant une diversité d’intérêts et de professions liés à la pêche de la coquille Saint-Jacques dans la Manche, dans l’optique d’un débat mené par les pêcheurs.
  • Partager les expériences des pêcheurs et des scientifiques ainsi que leurs perspectives en ce qui concerne des pêcheries viables et rentables dans des zones maritimes partagées.
  • Etudier les bénéfices liés à la réalisation d’un plan de gestion régional à travers des projets gérés en commun.
  • Etudier de possibles « outils » pour faciliter la gestion et l’instrumentation future de la pêche à la coquille Saint-Jacques dans la Manche.

Erin Priddle du programme européen du Fonds de Défense de l’Environnement : « Cet atelier de travail est une opportunité unique pour que les pêcheurs des deux côtés de la Manche établissent un consensus autour des questions primordiales permettant d’assurer la viabilité et la rentabilité de cette pêcherie. Cela implique de s’engager dans un projet commun afin d’aider les pêcheurs et les autres acteurs à définir leur vision du futur et à poser les bases d’un plan de gestion réussi de ces pêcheries. »

L’élaboration d'un consensus sera le point central de cet atelier GAP2, à travers deux jours complets de débats interactifs et collaboratifs. Avec une forte participation à l’atelier des deux côtés de la Manche, GAP2 a de grands espoirs en ce qui concerne la durabilité future de la pêche à la coquille Saint-Jacques en Manche. Il sera primordial de s’appuyer sur cet élan pour que les discussions en faveur du consensus continuent et que les prochaines mesures soient prises.

Pour plus de renseignements :

Réponse : Aux USA, le Fonds de Défense de l’Environnement (= EDF aux USA) a choisi son camp en prônant la privatisation de la ressource de pétoncle géant sur la côte Nord-Est des : USA : Fureur des petits pêcheurs face à la privatisation du pétoncle géant

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Le 6 Janvier 2015

La "une" du marin le 6 février 2015, Pêche : les pistes pour rajeunir la flotte


Avec près de 27 ans d'âge moyen, la flotte de pêche française doit vite être renouvelée. La plupart des navires actuels sont trop gourmands en gasoil et inadaptés aux contraintes environnementales. Les conditions de vie à bord ne répondent plus aux attentes des jeunes. Leurs défaillances augmentent les risques d'accidents, multiplient les arrêts, et imposent des dépenses d'entretien lourdes. 

Dossier de 4 pages très argumenté dans le marin et un article dans Ouest France : Pêche. Des pistes pour rajeunir la flotte dans un nouveau rapport

Les autres sujets du marin :

Manche. un chalutier coule avec 4 marins à bord,
Manche est. la sole protégée,
Sapmer. un chiffre d'affaires en baisse de 4%,
CMN. un palangrier de 42 mètres,
Euromaritime. l'industrie navale au rendez-vous,
Aires marines protégées. la redevance sur les mouillages retoquée,
Formation. pénurie d'enseignants à l'ENSM,

Cliquer Ici pour lire le marin dans le kiosk


Soutien à l'installation des jeunes dans la filière pêche

Question écrite n° 14139 de M. Philippe Paul (Finistère - UMP) publiée dans le JO Sénat du 11/12/2014 - page 2738

M. Philippe Paul appelle l'attention de M. le secrétaire d'État, auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche sur la difficulté de porter une politique locale en faveur de la pêche, à l'instar des soutiens apportés au monde agricole.

Il s'agit d'un enjeu stratégique pour l'économie finistérienne, dont la pêche constitue une composante majeure, notamment en termes d'emplois directs et indirects, embarqués et à terre. Aussi des collectivités seraient-elles désireuses de soutenir la filière par un accompagnement à l'installation de jeunes marins. Or cette volonté se heurte à une réglementation trop restrictive ou inadaptée.

Il lui demande quel est son sentiment à ce sujet et quelles mesures il entend prendre en la matière.

Réponse du Secrétariat d'État, auprès du ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche

publiée dans le JO Sénat du 05/02/2015 - page 266

L'attention du secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie chargé des transports, de la mer et de la pêche est appelée sur les possibilités qui existent pour l'accompagnement de l'installation des jeunes marins pêcheurs. L'article 31 du règlement du fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) doit permettre de répondre à cette préoccupation, puisqu'il maintient l'aide à l'installation des jeunes pêcheurs (moins de 40 ans) dans le cadre de l'acquisition de leur premier navire. Le navire devra mesurer moins de 24 mètres, avoir moins de 30 ans et ne pas appartenir à un segment identifié comme surcapacitaire par le rapport « capacité de pêche » réalisé au titre de l'article 22 du règlement CE n° 1380/2013, relatif à la politique commune des pêches. Le projet devra s'appuyer sur un plan d'entreprise afin de favoriser la sélection des projets les plus pertinents. L'aide permettra de financer jusqu'à 25 % (dans la limite de 75 000 €) du prix du navire ce qui constituera un apport particulièrement intéressant pour débloquer le soutien des organismes bancaires. Cette mesure sera gérée au niveau régional.

Macron confirme les aides navires du futur pour PME et l'AMI éolien flottant

Emmanuel Macron, ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, accompagné d'Alain Vidalies, secrétaire d'État aux Transports, à la mer et à la pêche, a présidé, le jeudi 5 février, au sein du salon Euromaritime, le comité stratégique de la filière navale. Organisme qui réunit en particulier le Gican, la partie industrielle de la Fédération des industries nautiques, le Gep (parapétrolier) pour sa partie offshore, et le Syndicat des énergies renouvelables.

Source : le marin

Il s'agissait de la première rencontre formelle du ministre de l'Économie et de l'Industrie avec les représentants des industries navales.

Peu d'annonces de mesures nouvelles, mais au moins quelques confirmations : un appel d'offres "navires du futur" spécial PME, avec des modalités administratives adaptées aux chantiers de petite taille; la confirmation d'un appel à manifestations d'intérêt dédié à l'éolien flottant en juin; de nouveaux appels à projets pour des "briques technologiques" concernant autant les navires du futur que les EMR.

Par ailleurs, le Gep a également eu confirmation que les projets concernant l'oil & gas offshore sont bien éligibles aux aides gérées par le Fonds unique interministériel (FUI, qui finance notamment les projets retenus par les pôles de compétitivité).

Un passage chez DCNS

À l'issue de la réunion, Patrick Boissier, président du Gican, se félicitait de l'écoute du ministre. "Nous avons notamment rappelé que les filières navales représentent un poids économique équivalent à celui de l'aéronautique et du spatial, mais ne bénéficient, tous dispositifs confondus, que d'un budget d'environ 150 à 200 millions d'euros d'aide à la R&D, contre 2 milliards pour l'aéronautique et spatial."

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Le 5 février 2015

L’industrie du poisson remet son rapport au commissaire européen


De gauche à droite : Aurora Vicente (secrétaire générale AIPCE-CEP), Commissaire Vella, Guus Pastoor (président AIPCE), Andrew Kuyk (vice-président AIPCE), Pierre Commère (vice-président AIPCE), Peter Bamberger (président CEP). Crédit photographique : AIPCE-CEP

Un clin d’œil au Tafta et à tous les accords commerciaux de libre-échange...

Au moment des négociations sur les accords commerciaux avec le Canada et les USA, les importateurs et les transformateurs de poisson se rappellent au bon souvenir du commissaire Vella...

Communiqué de presse de l’association européenne des industries du poisson (AIPCE) et de la fédération des organisations nationales des importateurs et exportateurs de poisson (CEP)

L’AIPCE-CEP dévoile sa nouvelle étude sur le poisson lors d’une réunion avec le commissaire Vella

Lors d'une réunion avec le nouveau Commissaire à l'Environnement, aux Affaires maritimes et à la Pêche, les représentants de l’industrie européenne du poisson AIPCE-CEP ont révélé leur dernière étude sur le poisson « Finfish Study 2014 », un rapport publié chaque année depuis plus de 20 ans.

L'étude analyse le marché des produits de la mer dans l'Union Européenne. Elle « rend compte du rôle que jouent les transformateurs et le négoce dans la fourniture de produits sûrs, durables, pratiques et abordables pour répondre à la demande des consommateurs. »

Au cours de la réunion, le commissaire Vella « a reconnu que les secteurs de la transformation et du commerce des produits de la mer jouent un rôle vital dans l’UE en matière de croissance durable et de compétitivité, notamment en termes de valeur ajoutée, d’innovation et d'emploi. »

En tant que fournisseurs de protéines de qualité, les transformateurs de poisson contribuent plus largement à la croissance bleue et à la sécurité alimentaire.

Le commissaire a reconnu « l’importance d'un approvisionnement régulier et dans le temps pour les matières premières importées afin de soutenir les marchés et de sécuriser les apports auprès des consommateurs européens. » Il a aussi reconnu « la nécessité d'améliorer la traçabilité à toutes les étapes de la filière. »

Il a été convenu « que des réunions soient régulièrement organisées pour s’assurer que le point de vue du secteur soit pleinement pris en compte dans les futures discussions politiques, afin de "maximiser" son potentiel. »


http://aipcecep.drupalgardens.com/sites/g/files/g402611/f/201501/FinFish%20Study%202014_0.pdf

Les chiffres clés de l'étude sur le poisson dans l’UE (*) :
  • marché total de 14,2 millions de tonnes (+ 1,7%),
  • importation de 8,9 millions de tonnes (légère baisse à 63 %),
  • poissons blancs sauvages : dépendance inchangée à hauteur de 89%,
  • poissons blancs : captures communautaires sensiblement en hausse (+ 1%), mais les quotas de pêche en diminution,
  • exportations en baisse de 5%,
  • thon, saumon et cabillaud : consommation respective autour de 1,1 million de tonnes,
  • consommation par habitant : hausse de 0,6 kg,
  • concurrence accrue avec les autres régions du monde.

* Tous les chiffres sont exprimés en équivalent poisson entier

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En Norvège, le Prince Haakon promeut le cabillaud nouveau


Pour en savoir + sur la partie de pêche au Skrei du Prince de Norvège : Gala


La première vague en octobre - novembre correspond à la période des ventes de saumon...

Cabillaud + Saumon représentent 38% des quantités de poissons frais achetés par les ménages français... En se classant à la 4e place des espèces les plus consommées, la truite tire profit de la mauvaise image du saumon...



Illustration extraite de la présentation du marché des produits aquatiques - Conseil spécialisé "Pêche et Aquaculture" du 4 février 2015 de FranceAgriMer : Situation du marché des produits aquatiques

Remarque personnelle : il est étonnant que la consommation de merlu ne décolle pas (elle tendrait plutôt à diminuer) alors que les quotas de pêche ont considérablement augmenté lors des 3 dernières années... En 2014, le merlu détient la palme des débarquements en criée avec un tonnage de près de 18000 tonnes soit une hausse de 36% par rapport à l'année 2013. Voir de document de FranceAgrimer : Les filières animales terrestres et aquatiques - Bilan 2014 - Perspectives 2015

Pourquoi ne pas cibler les campagnes de promotion sur les captures françaises (et en particulier sur le merlu, l'espèce la plus débarquée dans les criées françaises,...) ?

Ce que nous écrivions en 2012 est toujours d'actualité : FranceAgriMer mène campagne pour le poisson frais... de Norvège !

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Le 4 janvier 2015

Jean-Luc Mélenchon peaufine son Plan mer



Alors que Marine Le Pen avait quitté le salon peu après midi, le mercredi 4 février, c'est à 13 h que Jean-Luc Mélenchon faisait son entrée au salon Euromaritime-Eurowaterways.



Source : Le Marin

Le fondateur du Parti de gauche, ancien candidat à la présidentielle et député européen, revenait sur un salon dont il avait déjà été un visiteur attentif lors de l'édition de 2013, tout comme il le fut aux Assises de l'économie de la mer, à Nantes, en décembre...

https://drive.google.com/file/d/0BzaMetmMLeRWd00wZlJySm5mOG8/view?usp=sharing

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Le 3 Février 2015

Zéro rejet : Quand le législatif devance la recherche


Le "zéro rejet" est en vigueur depuis le début de l'année pour les poissons pélagiques (thon, sardines, anchois), le cabillaud et le saumon de la Baltique. L'interdiction doit être étendue à toutes les espèces d'ici à 2019.

Des poissons marqués pour une meilleure connaissance de la survie des rejets


En vue de l’application de la nouvelle politique commune des pêches (PCP), de l’obligation de débarquement et d’une éventuelle exemption pour les espèces à fort taux de survie, l’IFREMER a lancé en 2014 un projet d’évaluation de la survie des rejets de pêche (ENSURE).

Un grand nombre d’individus d’espèces présentant un potentiel de survie (langoustine, sole, plie, bar…) a été marqué en Manche ainsi que dans le Golfe de Gascogne  en 2014, avec de prochaines campagnes prévues en 2015 (Boulogne du 16 au 24 février ; Noirmoutier du 23 mars au 2 avril ; Le Tréport en juillet).

Pour plus d'informations : Comité national des pêches

Zéro rejet : le Parlement introduit des garde-fous

Ce jeudi matin 29 janvier, un accord a été trouvé en trilogue sur l’omnibus, règlement de mise en œuvre de l’obligation de débarquement. Avec une belle victoire pour le Parlement européen, qui a introduit des dispositions obligeant la Commission européenne et les États membres à assumer cette obligation, introduite par la nouvelle politique commune de la pêche (PCP).


Réaction du commissaire Karmenu Vella

Pour en savoir plus dans Le Marin

Pêche : l'UE fera le point tous les ans sur l'interdiction des rejets en mer

L'Union européenne a décidé jeudi d'évaluer tous les ans l'interdiction pour les pêcheurs de rejeter leurs prises indésirables en mer, une mesure emblématique de la nouvelle politique de pêche commune mais qui suscite l'inquiétude du secteur.

Au moment où l'UE est empêtrée dans la gestion des rejets, la Norvège s'octroie unilatéralement des quotas de merlan bleu pour la farine et l'huile de poisson... Pas question de rejets dans l'industrie minotière !!!

Source : AFP/Marine-Océans

D'autre part, les sanctions pour les pêcheurs enfreignant cette interdiction seront suspendues jusqu'en 2017, comme le réclamait le Parlement européen, invoquant la complexité de la mesure.

Visant à protéger les ressources halieutiques, elle est entrée en vigueur le 1er janvier. Son principe avait été adopté au forceps par les États membres en 2013 dans le cadre d'un sursaut européen contre la surpêche.

Ces dispositions sont contenues dans un compromis conclu jeudi entre la commission Pêche du Parlement européen et les États membres pour fixer les règles encadrant les nouvelles pratiques de pêche. Cette législation sera soumise au vote des élus européens en session plénière en avril. Pour le député européen français Alain Cadec (PPE, droite), rapporteur du texte, l'évaluation annuelle que devra présenter la Commission européenne constitue un précieux "garde-fou". Cela permettra "d'apprécier les difficultés", voire de "re-légiférer" s'il s'avérait que l'obligation de débarquement des prises accessoires est ineffective. M. Cadec a réitéré pour l'AFP qu'il jugeait cette mesure "très difficilement applicable".

Espérer détricoter cette réforme, qui vise à inciter les pêcheurs à plus de sélectivité dès la prise, "est un voeu pieux", a objecté une source européenne. "La position des Etats membres est qu'elle doit être appliquée".

Le compromis trouvé "vise à simplifier les dispositions et à réduire le fardeau administratif pour les pêcheurs et les administrations de contrôle", a indiqué le Conseil, qui représente les Etats. Les règles convenues visent aussi à lutter contre "le développement d'un marché parallèle pour les poissons trop petits" qui seront débarqués, et doivent être exclus de la consommation, a précisé le Conseil, qui représente les gouvernements. Les pêcheurs, jusque-là autorisés à rejeter en mer les poissons trop petits ou d'une espèce différente de celle visée, redoutent pour leur part de crouler sous le poids de lourdeurs bureaucratiques, techniques et financières.

Les écologistes ont déjà dénoncé le sursis de deux ans appliqué aux sanctions, ainsi que la nature des pénalités envisagées, qu'ils jugent insuffisamment dissuasives.

Obligation de débarquement des poissons: accord provisoire entre les institutions de l'UE

Le 29 janvier 2015, lors d'une deuxième réunion de trilogue informel, le Conseil et le Parlement européen sont parvenus à un accord politique provisoire sur la mise en œuvre de l'obligation de débarquement pour les pêcheries (règlement dit "Omnibus").

Source : Conseil de l'UE  29/01/2015

Le Comité des représentants permanents (Coreper) recevra des informations à ce sujet dans les prochains jours. Une fois que le texte final sera disponible, le règlement sera inscrit à l'ordre du jour du Parlement européen et du Conseil pour approbation, avant l'adoption définitive.

L'un des principaux objectifs de la réforme de la politique commune de la pêche (PCP) est d'éliminer progressivement les rejets dans toutes les pêcheries de l'UE en introduisant une obligation de débarquement de toutes les prises. Le règlement "Omnibus" prévoit une série de modifications aux mesures de contrôle et aux mesures techniques existantes afin de mettre en œuvre l'obligation de débarquement approuvée dans le cadre de la PCP réformée.

L'accord intervenu entre le Conseil et le Parlement européen porte notamment sur plusieurs mesures visant à simplifier les dispositions et à réduire la charge administrative pour les pêcheurs et les administrations chargées du contrôle.
  • Un rapport annuel sur la mise en œuvre de l'obligation de débarquement sera élaboré par la Commission, qui s'appuiera sur les informations disponibles transmises par les États membres, les conseils consultatifs et d'autres sources.
  • Le principe selon lequel il convient d'éviter le développement de marchés parallèles pour les poissons n'ayant pas la taille requise est confirmé.
  • Un accord est intervenu sur une solution pragmatique pour le stockage des poissons à bord des navires de pêche. 

    Proposition de règlement "omnibus" sur l'obligation de débarquement : cliquer Ici

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