Revue de presse 2014 (7) : Aquaculture, conchyliculture, pisciculture, algoculture,...


Mortalité 2014 des moules (17 et 85) et des huîtres

Ifremer. Campagne RESCO 2014

Les différents lots sentinelles ont été déployés dans l'ensemble des bassins ostréicoles...
Suivre la mortalité des huîtres sur l'ensemble des sites et par classe d'âge : Ifremer
Bulletin n°6 du 14 Août 2014 : Ifremer - Resco

CRC Poitou-Charentes / CREAA

Mortalités huîtres et moules en Charente-Maritime

Flash Info Maline n°25 : 6 juin 2014
Flash Info Maline  n°26 : 30 juin 2014


Aquablog : Revue de presse

Ostrea.org et ses forums

Mortalités des huîtres : Constatations et Achat/vente de naissain

13 mai. C'est parti sur les coupelles à Fouras...
14 mai. Premières mortalités sur triplo dans le Golfe
15 mai. Mortalité en Rade de Brest sur naissain naturel

Les news se poursuivent en Octobre 2014

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Actualités du mois de Septembre 2014

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Aquaculture Europe 2014

San Sebastian - Pays Basque - Espagne

Du 14 au 17 octobre 2014

Aquaculture Europe 14 : Adding Value

Avec nos hôtes, AZTI-Tecnalia, la Société européenne d'aquaculture (EAS) organise notre événement annuel de l'aquaculture en Europe dans la belle ville de Donostia-San Sebastián, au cœur du Pays Basque en Espagne et nous aimerions beaucoup que vous soyez avec nous.

Aquaculture Europe 2014 abordera le thème de la valeur ajoutée - à nos produits, nos processus, à la recherche et aux ressources.


Pour plus d'informations et inscription : Aquaculture Europe 2014

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Enjeux environnementaux : politiques et acteurs sociaux dans une perspective transnationale

Revue Émulations : Appel à contribution (avant le 15 octobre 2014)

Émulations est une revue pluridisciplinaire (sociologie, anthropologie, sciences politiques) destinée aux jeunes chercheurs, doctorants et post-doctorants. S’appuyant sur un comité de lecture international de chercheurs francophones, elle est publiée aux Presses universitaires de Louvain, ainsi qu’en ligne (www.revue-emulations.net), et est référencée dans les bases de données bibliographiques (Google Scholar, Google Books).

Dans un prochain numéro, la revue souhaite aborder la question des enjeux environnementaux contemporains dans une perspective multi-échelle et multi-située. Il s’agira de proposer un ensemble d’articles consacrés à l’étude de la mise en œuvre de politiques environnementales en s’intéressant en priorité aux acteurs qui y prennent part.

Responsables scientifiques
  • Ingreet Juliet Cano Castellanos (IIS, UNAM, Mexico)
  • Marlène Dégremont (EHESS, IIAC-LAIOS,Paris)
  • Arthur Laurent (CERI, Sciences-Po, Paris)

Source : Revue Émulations

Argumentaire

Les politiques environnementales font aujourd’hui l’objet d’un nombre croissant d’accords internationaux et d’initiatives de la société civile. Ainsi, la production d’énergie renouvelable, les initiatives d’efficacité énergétique, de gestion des forêts, d’exploitation durable des ressources halieutiques, les stratégies d’adaptation et mitigation du changement climatique semblent être des enjeux contemporains, à une époque où l’exploitation des ressources naturelles atteint ses limites.

En parallèle, des acteurs des différentes tailles émergent ou se trouvent immergés dans ce contexte des nouveaux enjeux environnementaux. En schématisant, on trouve d’un côté les populations locales : pécheurs, chasseurs-cueilleurs, petits producteurs agricoles et ou travailleurs péri-urbains qui se confrontent à divers types des projets de développement durable. D’autre côté il y a les grandes ONG de conservation (WWF, IUCN) ou plus largement les organisations environnementalistes (Greenpeace, FoE), lesquelles suscitent des débats dans des arènes transnationales et contribuent à la mise en place des projets à l’échelle locale.

Or, entre ces organisations transnationales et les populations locales, on assiste à la configuration de chaînes d’acteurs longues et complexes où se multiplient les courtiers ou brokers. Il faut également prendre en compte le fait que, au travers de ces chaines circulent des nouvelles perceptions environnementales, des innovations éco-technologiques, mais aussi des mécanismes de financement verts tels que les crédits carbone ou d’autres types de paiements pour services éco-systémiques.  En prenant en compte cet aperçu de la situation contemporaine en matière environnementale, nous sommes intéressés à approfondir l’analyse des politiques, des enjeux et des acteurs sociaux.


Dans ce sens, il s’agira de répondre de façon inductive aux questions : quelles sont les conséquences des enjeux environnementaux au niveau local ? Comment rendre compte des changements qu’ils impliquent en partant du terrain sans laisser de côté  leur dimension transnationale ?

Pour ce faire, des recherches qui analysent la mise en place des projets d’adaptation et de mitigation du changement climatique seront très pertinentes. Seront également bienvenues, les études sur des mécanismes de compensation carbone ou écologique, mais aussi des analyses critiques à propos des programmes qui encouragent la production de biocombustibles. A ce niveau, il est souhaitable de mettre en évidence les contradictions provoquées par ce type des projets, ainsi que d’arriver à montrer un visage concret des certaines politiques environnementales. Il semble également pertinent de porter un regard sur les différentes stratégies de conservation de la biodiversité déployées à plusieurs niveaux d’échelle (aires protégées, patrimonialisation), leur insertion dans les systèmes locaux de gestion des ressources naturelles et leurs effets socio-politiques, territoriaux, culturels et identitaires.

L’analyse des enjeux environnementaux dans une perspective multi-échelle et multi-située nous conduit à diriger  notre attention également sur les recherches qui portent sur les réactions locales (résistances, négociations, adaptations) face à des nouveaux régimes de valorisation et d’appropriation des ressources naturelles. A ce niveau, il est important de savoir comment les représentations de l’environnement et des ressources naturelles évoluent au sein des populations locales, quels sont les rapports de pouvoir qui surgissent ou se reproduisent tout au long de la chaîne d’acteurs qui interviennent dans des projets environnementaux. Il faut également évaluer si certains projets impliquent une délocalisation des décisions quant aux mécanismes de gestion des ressources.

Nous invitons les doctorants et jeunes chercheurs à présenter des recherches originales pouvant porter sur des réflexions doctorales avancées ou des articles originaux bien délimités et argumentés. Une réflexion théorique mais toujours fondée sur le terrain sera particulièrement appréciée qu’elle vienne de tous les horizons des sciences sociales : anthropologie, sociologie, science politique, histoire, économie etc.
Derrière ce projet, il y a la volonté de générer des véritables échanges scientifiques à l’échelle internationale qui puissent prolonger les réflexions collectives et donner lieu à l’organisation de manifestations scientifiques à la hauteur des dilemmes sociaux et environnementaux contemporains. Dans ce sens, nous sommes convaincus qu’une approche des problématiques environnementales qui accepte à la fois une dimension critique et une démarche résolument globale est nécessaire et peut encourager les jeunes chercheurs du monde francophone à contribuer avec des réflexions issues de divers terrains.

Conditions de soumission

Merci de bien vouloir envoyer vos propositions d’articles sous un format de 1000 mots maximum à Marlène Dégremont<marlene.degremont@gmail.com> et Grégoire Lits (revue Emulations) <gregoire.lits@revue-emulations.net> avant le 15 octobre  2014.

Chaque proposition sera examinée et les manuscrits serons évalués par deux chercheurs avant d'être acceptés.

Le calendrier suivant sera à respecter :
  • Publication de l’appel à propositions : le 15 juillet 2014
  • Réception des propositions (1000 mots) : le 15 octobre 2014
  • Réponse aux auteurs : le 15 novembre 2014
  • Envoi des manuscrits (25000 à 30000 signes) : le 15 janvier 2014
  • Retour vers auteurs : le 30 févier 2015
  • Envoi des articles finaux : le 15 avril 2015
  • Publication de la revue : le 30 juin 2015

Responsables scientifiques
  • Ingreet Juliet Cano Castellanos (IIS, UNAM, Mexico)
  • Marlène Dégremont (EHESS, IIAC-LAIOS,Paris)
  • Arthur Laurent (CERI, Sciences-Po, Paris)

Comité de rédaction
  • Grégoire Lits (Directeur) - Université catholique de Louvain - glits (at) revue-emulations.net
  • Dr. Stéphane Baele - Université de Namur
  • Quentin Martens
  • Brice Goddin 
  • Delphine Masset
  • Éric Hitier - Université Paul Verlaine de Metz
  • Pierre-Alexis Tchernoivanoff - Université Paris V Descartes Sorbonne
  • Hélène Eraly -  Université de Namur
  • Ghaliya Djelloul - Université catholique de Louvain
  • Géraldine Frébutte - Université catholique de Louvain
  • Jennifer Dejond - FNRS/UCL

Revue publiée en version papier par les Presses universitaires de Louvain avec le soutien du Fonds national de la recherche scientifique belge (FNRS) et en version électronique open access un an après parution papier.

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Conseil des marais 2014 : "la TVB, un outil d'aménagement du territoire pour la préservation de la biodiversité"

Rochefort sur mer - Charente-Maritime

23 Octobre 2014

Le Forum des Marais Atlantiques organise son 12ème Conseil des marais le 23 octobre 2014 au Palais des congrès de Rochefort (17).

Cette journée sera consacrée à l’outil Trame verte et bleue sous l’éclairage d’expériences de mise en œuvre sur des territoires de la TVB au travers d’exemples d'intégration de ces enjeux dans les documents d'urbanisme ou de la réalisation d'opérations concrètes de remise en bon état de continuités écologiques.

Cette journée vise à clarifier les questions récurrentes que tout un chacun (administrations, associations, techniciens des collectivités, gestionnaires, élu, mais également du grand public) se pose sur cette démarche c’est-à-dire sur les objectifs, les principes, le cadre juridique, les procédures, les sources de financement, la gouvernance, …

Inscription obligatoire et programme sur le site du Forum des Marais Atlantiques

La journée est animée par Jean-Charles CATTEAU - ADHOC Communication

Les lois dites « Grenelle I et II », respectivement de 2009 et 2010, ont fixé les grands axes pour la création d’une Trame verte et bleue. Pour sa mise en œuvre, la TVB est encadrée essentiellement par les dispositions du Code de l'environnement et du Code de l’urbanisme.

La Trame verte et bleue est donc une démarche qui porte une ambition forte et structurante : celle d’inscrire la préservation de la biodiversité dans les décisions d’aménagement du territoire, notamment dans les schémas de cohérence territoriale (ScoT) et dans les plans locaux d’urbanisme (PLU). Pour réussir, elle nécessite la participation active des citoyens, des opérateurs économiques, des organisations de protection de la nature et des administrations publiques ayant des compétences à la fois dans la conservation et la planification.

Programme de la journée
           
Le Forum des Marais Atlantiques vous propose cette année dans le cadre de l’organisation de son 12 ème Conseil des Marais de vous présenter l’outil Trame verte et bleue sous l’éclairage d’expériences de mise en œuvre sur des territoires de la TVB au travers d’exemples d'intégration de ces enjeux dans les documents d'urbanisme ou de la réalisation d'opérations concrètes de remise en bon état de continuités écologiques. Cette journée vise à clarifier les questions récurrentes que tout un chacun (administrations, associations, techniciens des collectivités, gestionnaires, élu, mais également du grand public) se pose sur cette démarche c’est-à-dire sur les objectifs, les principes, le cadre juridique, les procédures, les sources de financement, la gouvernance, …

Accueil à partir de 8h30

09h30 – 09h40
Discours d’ouverture         
(Benoît BITEAU, Président du Forum des Marais Atlantiques et Vice-président de la région Poitou-Charentes)
         
Session 1 : 09h40 – 10h40
Trame verte et bleue : concrètement, c’est quoi ?
- Comprendre les enjeux de la Trame verte et bleue
(Romuald LORIDAN de la Direction de l’Eau et de la Biodiversité au Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie)
- La Trame verte et bleue existe : certains la tissent même sans le savoir
(Dominique CHEVILLON, Président de la commission « Environnement » du CESER Poitou-Charentes)

Session 2 : 10h40 – 11h40
Trame verte et bleue et documents de planification
- Comment concilier Trame Verte et Bleue et documents d'urbanisme ?
(Brigitte LACOSTE, Direction Départementale des Territoires de Maine-et-Loire)
- Intégration de la Trame verte et bleue dans les documents de planification
· le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la Ville de Niort ;
(Marie BARRIBAUD, Chargée de mission biodiversité à la Ville de Niort)
· le Schémas de Cohérence Territorial (SCOT) Angoumois.
(Anthony DOUET du Syndicat mixte Scot Angoumois)

Session 3 : 11h40 – 12h30
Trame vert et bleue et politique de l’eau
- Quelle plus-value possède la Trame Verte et Bleue par rapport aux outils existants de la politique de l’eau (SDAGE, SAGE) ?
(Représentant de l’Agence de l’eau Adour-Garonne)
- Outil de planification à l’échelle d’un bassin versant : le SAGE
Convergence et cohérence des actions : la nécessité d’une démarche synchrone
· le SAGE Vilaine.
(Sébastien BARON de l’Institution d’Aménagement de la Vilaine - IAV)

12h30 – 14h00 : Pause déjeuner (buffet sur place)
           
Session 4 : 14h00 – 14h30
Trame verte et bleue et grandes infrastructures linéaires
- Comment la Trame verte et bleue s’inscrit-elle dans le développement et la modernisation des grandes infrastructures linéaires ?
(Cédric HEURTEBISE, ASF-Vinci Autoroutes)

Session 5 : 14h30 – 15h20 Trame verte et bleue et agriculture
- Les modalités opérationnelles de mise en œuvre de la trame verte et bleue dans les espaces agricoles.
(Géraldine DUPÉ, Service Régional de l'Environnement, de la Forêt et des Affaires Rurales à la DRAAF des Pays de la Loire)
- Quelles sont les conditions de réussite de la TVB en milieu agricole ?
· Exemple de projet partagé avec les agriculteurs : la démarche Trame verte et bleue Mauges et Choletais
(Ambroise BECOT, Chambre d’agriculture du Maine et Loire et Olivier GABORY, Directeur du CPIE Loire Anjou)

15h20 – 16h30
Table ronde
- Le sujet de la table ronde : L’enjeu majeur de la démarche Trame verte et bleue, n’est-il pas celui de concilier préservation des capacités écologiques des territoires et les activités humaines, sans les opposer ?

(Participation de représentants de DREAL(s), de Conseils régionaux et départementaux, des Agences de l’eau, de l’ONEMA, des Chambres d’agriculture, du MEDDE, d’associations, de Maires, EPCI, EPTB, …)

16h30 – 16h45
Synthèse et conclusion

La journée est animée par Jean-Charles CATTEAU - ADHOC Communication

*les noms et qualités des participants à la table ronde ainsi que celui de l'intervenant manquant à la session 3 seront précisés dans les plus brefs délais.

Contact :
Gilbert MIOSSEC
gmiossec@forum-marais-atl.com
Téléphone : 05 46 87 80 35
Portable : 06 68 95 68 80
Vous désirez qu'une question soit posée lors du Conseil des marais ?

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Antibiorésistance en santé animale

Anses

Le 04/11/2014

Lieu : Auditorium - Siège de l'Anses - Maisons-Alfort

Public : Ouvert à tous

Sujet : Alimentation et santé animale , Médicament vétérinaire - ANMV

Rencontres scientifiques de l'Anses : Antibiorésistance en santé animale

Chaque année, à l'occasion de la journée européenne sur l'antibiorésistance, l'Anses consacre une journée à la réflexion et à la prospective sur la résistance aux antibiotiques et à ses implications en santé animale et humaine. Elle mobilise les acteurs de la santé animale, qu'ils soient scientifiques, décideurs ou professionnels de terrain, autour de cette problématique, afin d'explorer de nouvelles actions pour une meilleure utilisation des antibiotiques en médecine vétérinaire.


Pour plus d'informations et inscription : Anses

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Les 10e assises de l'économie maritime et du littoral



2 et 3 décembre 2014 à Nantes - Saint-Nazaire

Economie de la Mer" est le rendez-vous annuel des décideurs politiques et économiques de la Mer et du Littoral. La 9ème édition se déroulera les 3 et 4 décembre à Séte - Montpellier. Des conférences et débats seront organisés sur les 2 jours évoquant les problématiques du monde maritime.

Pour plus d'informations (inscription et programme) : Assises Economie Maritime

www.economiedelamer.com

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Chefs d'entreprise du maritime : donnez votre opinion pour le sondage "le marin" - Odyssée Développement



Le Tableau de bord de l’économie maritime le marin / Odyssée Développement vise à mieux apprécier le contexte dans lequel naviguent les entreprises du secteur maritime ainsi que le moral des responsables au regard des décisions-clefs d'investissement, d'emploi et de développement.

Votre participation est essentielle.

Vous pouvez accéder au questionnaire, qui comporte 12 questions (5 minutes), et donner votre avis en ligne en cliquant ici.

Secteur d’activité

Industrie nautique
Pêche et cultures marines
Environnement, services et conseils
Transport maritime, armement
Industrie portuaire
Construction, réparation navale
EMR
Offshore

Remarque : Industrie touristique (tourisme) n’est pas spécifiquement indiquée alors que ce secteur économique est souvent présenté comme le plus important en terme d’emploi et de chiffre d’affaires en France...

Une synthèse sera présentée lors des Assises de la mer et du littoral, qui se tiendront cette année à Nantes et Saint-Nazaire les 2 et 3 décembre 2014. Les résultats seront publiés dans le journal "le marin" et disponibles en ligne.

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Granville. Toute la mer sur un plateau

Chaque année, le public répond toujours plus nombreux au festival des coquillages et crustacés. Granville, le premier port coquillier de France, s'apprête à accueillir plus de 50000 visiteurs pour la 12e édition.

La 12ème édition du Festival "Toute la mer sur un plateau" aura lieu les 27 et 28 septembre 2014.

(accès interdit aux chiens)

Dans la baie du Mont-Saint-Michel, le port de pêche de Granville - 1er port coquillier de France - mettra une nouvelle fois en vedette les produits de la mer. Depuis maintenant 12 ans, la mer - omniprésente dans le paysage granvillais - donne le ton à ce grand rendez-vous annuel placé sous le signe de la pédagogie et de la gastronomie.

Les coquillages et les crustacés auront la part belle, frais ou transformés mais également mis en scène par les Chefs normands. Pas moins de 16 tonnes de produits de la mer, en direct du pêcheur ou du conchyliculteur : bulots, praires, coquilles Saint-Jacques, olivettes, amandes, huitres, moules, homards et tourteaux. Au programme du week-end : vente et restauration sur place, animations variées pour petits et grands, démonstrations de cuisine et dégustations pour les quelque 55 000 visiteurs qui se donnent rendez-vous, chaque année, sur le port de pêche granvillais.

Cliquer Ici pour télécharger le programme des deux jours

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25 Septembre 2014

Enquête publique

Île d'Oléron : les filières de la Malconche continuent à mobiliser


L’installation des filières mytilicoles et ostréicoles de l’anse de la Malconche fait débat.

Source : Sud Ouest par Yvon Vergnol

Île d'Oléron : les filières de la Malconche continuent à mobiliser Plusieurs kilos de bivalves ont été déversés devant les issues du parking de la Communauté de communes. Les manifestants sont en attente de réponses concrètes.

Lors des questions diverses du dernier Conseil communautaire mercredi 17 septembre, Éric Proust, maire de Saint-Georges d'Oléron avait souhaité que ses collègues prennent une motion sur l'installation des filières mytilicoles et ostréicoles de l'anse de la Malconche qui fait débat depuis plusieurs mois. Le président Pascal Massicot a donc fixé cette réunion hier à 19 heures à la Communauté de communes, réunion à huis clos alors que se déroule jusqu'au 17 octobre la deuxième enquête publique concernant le projet de la Malconche.

Huîtres déversées

« Il n'était pas dans mes intentions de travailler en secret mais de préserver le climat serein des débats. Il ne faut pas que tout soit confondu, cette motion ne concerne que le choix du site et non les filières, pour lesquelles nous n'avons pas à intervenir. »

Des arguments pas forcément entendus par la profession ostréicole et notamment par Cyril Pain, ostréiculteur au Château d'Oléron, membre du Conseil régional conchylicole. « Que les élus soient pour ou contre le projet de la Malconche on peut en discuter sereinement, mais que l'on ne soit soutenu dans aucune de nos difficultés, à part Michel Parent, c'est un peu rageant », confie le président de l'association du chenal d'Ors....

(...)

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Le 24 Septembre 2014

Ile d'Oléron : les élus se réunissent ce mercredi pour une motion autour des filières d'élevage

L'anse de la Malconche sera au coeur des débats à 19 heures à la Communauté de communes

Connexion Filières... Un documentaire sur les Huîtres élevées en filières...




Film réalisé pour le projet CONCHYLIFUTURE sous la direction du comité régional de la conchyliculture de la région Poitou Charentes. Rendez vous sur : www.conchylifuture.com


Filières de l'Anse de la Malconche....projet d'un champ de filières en mer sur 400 hectares, dans l'anse de la Malconche, face à l'île d'Oléron.

Le nouveau projet de développement de filières conchylicoles mobilisent les pro et anti dans l'île d'Oléron. Selon ses défenseurs, le projet représente 0,6 % de la surface du pertuis d'Antioche.

Source : Sud Ouest 

Les élus de la communauté de communes de l'île d'Oléron se réunissent ce mercredi soir pour étudier une motion à propos des filières d'élevage dans l'anse de la Malconche. La profession conchylicole, elle, s'inquiète d'un éventuel vote hostile au projet.

En effet, un premier projet de champ de filières d'huîtres et de moules dans l'anse de la Malconche avait été annulé par le tribunal administratif de Poitiers. Le création de ces filières en eaux profondes sur le banc de Malconche au large d'Oléron suscite de nombreuses contestations et batailles juridiques depuis le début du projet fin 2011. Au mois d'août déjà, les opposants au projet s'étaient réunis, parmi eux l'association Aplimap qui réunit les anti-filières dans l'anse de la Malconche.

Le Comité régionale conchylicole a revu sa copie. Une nouvelle enquête publique a débuté depuis le 15 septembre et durera jusqu'au 17 octobre. Pendant toute la durée de l'enquête, le dossier sera déposé à la mairie de Saint-Georges-d'Oléron, où il pourra être consulté du lundi au vendredi. Un commissaire-enquêteur se tiendra à la disposition du public en mairie, mercredi 1er octobre de 13 h 30 à 17 h 30, jeudi 9 octobre de 9 h à 12 h 15, et vendredi 17 octobre de 9 h à 12 h 15 et de 13 h 30 à 17 h 30.

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Mort programmée des Estuaires charentais ?

C’est dans une indifférence quasi générale que nous assistons à la mort lente des écosystèmes estuariens sur lesquels reposent depuis des centaines d’années la conchyliculture et la pêche. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir, ces dernières années, dénoncer les conséquences de l’urbanisation galopante du littoral, la mise en culture des marais doux et l’indulgence faite à une certaine agriculture intensive.

Source : CRC Poitou-Charentes

Notre littoral a pourtant toujours été un lieu béni pour la production de coquillages. A l’abri des îles, les pertuis ont été nourris par les fleuves et les rivières, véritables racines de l’océan.

Les marais doux ont joué pendant longtemps leur rôle de filtre et de protection vis-à-vis des apports des bassins versants et les marais salés ont permis à notre région d’occuper le rang de leader en Europe. Cette époque est malheureusement révolue. La biodiversité s’écroule, les coquillages meurent en masse. L’agriculture continue sa route et le développement touristique est désormais l’alpha et l’oméga des politiques publiques locales.

Les conchyliculteurs sont devenus des gêneurs dont il faut coûte que coûte contrecarrer les projets de développement et bloquer les initiatives.

Alors que l’Europe affiche des ambitions pour nos activités, à l’échelle de nos territoires les défis à relever sont immenses pour simplement continuer d’exister.

En l’espace de 15 ans, nous avons fait face à deux tempêtes, à deux naufrages pétroliers et à des mortalités massives qui ne cessent de s’aggraver depuis 2008.

C’est dire notre opiniâtreté, notre force que d’être parvenus à survivre dans un tel contexte.
Il est vrai que notre profession est rude au mal et assise sur des fondamentaux solides.

Aujourd’hui, la conchyliculture en Poitou Charentes compte plus de 1 000 entreprises, procure du travail à plus de 8 000 personnes (sans compter les emplois induits) ? Elle entretient 3 000 hectares de parcs en mer et autant dans le marais, génère un chiffre d’affaires de plus de 400 Millions d’Euros, exporte ses produits dans le monde entier et joue un rôle environnemental majeur sur le littoral.

Mais pour combien de temps encore ? La question se pose car la Charente Maritime se singularise par des mortalités cumulées que l’on n’observe nulle part ailleurs en France.

Les naissains et les juvéniles connaissent des taux de mortalités de 80 à 90 %.

10 000 tonnes d’huîtres adultes ont péri en 2013 sur les meilleurs parcs d’élevage du bassin et dans les claires d’affinage.

En 2014, ce sont 100 % des moules de filières et 90 % des moules de bouchots de la baie de l’Aiguillon qui ont été décimées et la baie d’Yves est à peine mieux lotie.

Cette année, les premières mortalités d’huîtres adultes ont été enregistrées depuis le 15 juin.
Tous les signaux sont au rouge.

Les différents pathogènes (herpès virus, Vibrio) s’en donnent à coeur joie et détruisent nos cheptels.

Tous les essais, toutes les expérimentations que nous avons tentées ont échoué et nous ne pouvons que constater les dégâts, impuissants.

Le mal est profond et les soins qu’il convient d’apporter de toute urgence au littoral sont immenses mais ils supposent une prise de conscience collective dont nous sommes encore loin aujourd’hui.

Les mesures à mettre en oeuvre sont pourtant identifiées (voir plan d’actions joint en annexe) et parfois même énoncées par d’éminents experts dépêchés sur place par le gouvernement.

Pour n’en citer qu’un, Jean Louis BESEME qui, en 2006, a rappelé l’importance de redonner aux marais doux ses fonctions originelles de stockage et d’épuration et de favoriser des cultures alternatives au maïs moins consommatrices d’eau.

En matière sanitaire, il est plus facile de fermer une zone de production ou de lancer une alerte européenne que de contrôler la qualité des lâchers d’eau douce de nos soi-disant amis agriculteurs qui n’agissent, nous ne sommes pas naïfs, qu’en fonction de leurs intérêts immédiats.

Quant aux stations d’épuration, il est désormais prouvé qu’elles ne traitent que les bactéries et laissent passer quantité de virus, produits pharmaceutiques et autres perturbateurs endocriniens tous plus dangereux les uns que les autres pour l’équilibre du milieu marin.

Un dernier mot sur les rejets systématiques en mer, à proximité immédiate du littoral, des boues de dragage des ports de plaisance. Les rares tests éco-toxicologiques réalisés montrent bien la nocivité de ces boues sur la faune marine et en particulier sur les larves d’huîtres.

Toutes ces agressions sont une réalité et leur accumulation sur un territoire donné durant une longue période finit par produire des catastrophes comme celle que nous vivons depuis 2008.
Le plus accablant est que l’environnement n’a jamais été autant à l’honneur dans notre société.

Mais pour notre plus grand malheur, c’est une conception étroite, aveugle et je dirais même idéologique de celui-ci qui a actuellement le vent en poupe, en particulier en Poitou-Charentes.

Dire qu’il faut obtenir une autorisation ministérielle pour la suppression de quelques abotteaux dans le marais !!!

Qu’il est nécessaire de réaliser une étude environnementale chaque fois que nous souhaitons aménager nos établissements ou restructurer nos claires !!!

Que l’on nous interdit de réaménager un ancien chemin d’accès à nos concessions au prétexte qu’il se situe dans une réserve naturelle et que nos tracteurs vont provoquer un désordre environnemental !!!

Combien de temps allons-nous encore courber ainsi l’échine devant tant de provocations et d’absurdités ?

ETIENNE DE LA BOETIE, ami de MONTAIGNE, a pu dire en son temps :

« Soyez résolus à ne plus servir et vous serez libres ».

Le temps est peut être venu de nous remémorer cette vérité et de la faire nôtre.

Pour les mytiliculteurs et les ostréiculteurs de Charente Maritime, le Comité Régional de la Conchyliculture Poitou-Charentes.

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DIX actions urgentes pour rétablir les fonctions écologiques

10 actions urgentes pour rétablir les fonctions écologiques des estuaires et des marais doux et salés de Charente Maritime.

Source : CRC Poitou-Charentes

1. Identification de tous les exutoires d’eau douce à la mer et le contrôle systématique (qualitatif et quantitatif) de la qualité des eaux douces rejetées.

2. Mise en œuvre d’un programme d’aménagement des marais doux pour augmenter ses capacités de stockage et d’épuration et lui redonner sa fonction originelle de zone tampon entre les bassins versants et le milieu marin.

3. Arrêt immédiat de tous les rejets en mer des boues de dragage des ports de plaisance.

4. Contrôle de la qualité des rejets des stations d’épuration en milieu marin (norovirus, produits pharmaceutiques et phytosanitaires, etc.).

5. Mise en œuvre immédiate des mesures visant à atteindre les objectifs de la directive cadre sur l’eau en Charente-Maritime.

6. Lancement d’une étude pour déterminer l’influence des différents facteurs environnementaux (eau douce, pollution) sur les mortalités de coquillages.

7. Mise en place d’un programme de réhabilitation et de gestion des gisements naturels coquilliers classés de Charente Maritime.

8. Réalisation de dispositifs locaux de traitement des eaux pluviales avant leur rejet dans le milieu.

9. Reconnaissance par l’Etat de la nécessité de rétablir la dynamique hydraulique du bassin conchylicole par le réaménagement du marais salé.

10. Application stricte par les services de l’Etat du périmètre de protection autour des établissements conchylicoles et des gisements coquilliers (décret du 23 janvier 1945).

Les mortalités d’huîtres, de moules et autres coquillages n’étant que la conséquence de la dégradation des écosystèmes estuariens, la profession exige la juste réparation économique par l’ETAT du préjudice subi par les conchyliculteurs du fait de toutes les atteintes au milieu marin et de leurs conséquences sur la santé des coquillages.

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Le 23 Septembre 2014

La CAB Pôle Aquimer : Les Aqui’Days pour imaginer le poisson de 2030

Les Aqui’Days pour imaginer le poisson de 2030

Source : Communauté d'agglo de Boulogne

Les Aqui’Days, organisées à Boulogne les 18 et 19 septembre par le pôle de compétitivité Aquimer, ont permis de réfléchir sur les produits aquatiques des prochaines décennies.

Journées d’échanges et d’informations, avec des espaces réservés aux exposants de la filière et aux rendez-vous d’affaires... le thème choisi pour la réflexion était justement la priorité affichée par le seul pôle entièrement dédié aux produits aquatiques : l'anticipation pour maximiser les ressources halieutiques disponibles et en créer d'autres dans une perspective de développement durable, pour faire émerger de nouveaux métiers ou technologies et pour positionner les produits aquatiques dans l'alimentation du futur.

Invité pour présenter le marché actuel et ses évolutions, l’économiste de l’OCDE Carl Christian Schmidt est bien clair : si la pêche sauvage est mondialement stable, la production et la consommation de produits aquatiques continuent à croître, en Asie essentiellement. Et comme la pêche n’est qu’une activité maritime qui devra cohabiter avec d’autres en plein essor, « l’aquaculture est appelée à garder des gains de productivité positifs ». Justement, en Europe, « l’aquaculture devient un axe prioritaire de la Politique Commune des Pêches », rappelle Pierre Tribon (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture). Et une part des 588 M d’euros de l’enveloppe FEAMP obtenus en 2014 par le ministre Frédéric Cuvillier - 70 % d'augmentation - peut aussi accompagner l’effort de recherche qui est consenti pour la sélection génétique et l’innovation dans le domaine de l’aquaculture.

L'innovation des entreprises

Pour demain, les attentes ne sont pas uniquement « alimentaires ». Elles sont également liées à d’autres préoccupations : écologie, sécurité alimentaire, traçabilité. Deux jours durant, professionnels de la filière, centres techniques et consommateurs ont dessiné diverses solutions pour demain.

« Tout l'enjeu est de conforter la compétitivité de nos entreprises de pêche, mais aussi d'aquaculture et plus largement de toute la filière, a expliqué Frédéric Cuvillier pour conclure les débats ; elles doivent faire preuve de réactivité, d'innovation et de courage pour faire face à la situation économique actuelle, et poursuivre leur engagement vers la durabilité, la qualité et la préservation de la ressource. »

Organisateur de ce premier séminaire à la CCI Côte d'Opale avec le soutien de la Communauté d'agglomération du Boulonnais, le pôle Aquimer compte 130 adhérents répartis sur l'ensemble du territoire national. Depuis 2006, il a labellisé 106 projets d'entreprises et mobilisé leur financement à hauteur de 140 millions d'euros.

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Mytilimer, la Cancalaise dévoile son atelier de la mer



Les packs porteurs de QR code renverront les consommateurs vers un site web tout neuf, dont voici la « home page ». (crédit DR)

Source : Pdm-seafoodmag  par Céline Astruc

En novembre 2013, après un an de discussion, Mytilimer a fini par acheter la Cancalaise. Un an plus tard, les premières synergies vont devenir visibles en rayon. La gamme « L’atelier de la mer », avec un logo modernisé et rafraîchi, arrive dans les rayons marée LS « 12 références », précise Christophe Lebihan, dg de Mytilimer.

Fer de lance de cette gamme marée : les moules. Elles seront proposées en sachets sous vide de couleur papier kraft, évoquant la naturalité, avec une lucarne transparente pour permettre aux chalands de voir le produit et se faire une idée de sa qualité. « Cet emballage, retenu aussi pour les palourdes et les coques, nous donne un espace assez grand pour communiquer auprès des consommateurs, poursuit le responsable. Il faut reprendre la parole en magasin. Expliquer les produits, révéler les savoir-faire, les hommes et les métiers qui sont derrière ces produits de qualité ».
Pour le groupement de producteurs, le marketing vise à valoriser un peu mieux le meilleur des produits. « Nous effectuons des contrôles drastiques sur toute la production de moules en attribuant des notes sur 20 pour la qualité. Les moules qui seront vendues sous cette marque feront partie du haut du panier. »

Lorsqu’il ne maîtrise pas la production, Mytilimer s’appuie sur des partenaires de confiance, à l’instar de Beganton pour les tourteaux « qui disposent de ces propres caseyeurs », de la famille Beaulieu pour les huîtres « qui garantit un coquillage de qualité supérieure ». Si la gamme ne propose ni bigorneaux ni bulots à l’heure qu'il est, c’est parce qu’a contrario de ce qui se passe sur les coques et palourdes, Mytilimer n’a pas encore trouvé de partenaires pour garantir la fraîcheur et la qualité des produits dont l’emballage est aussi garant. Dès lors, il est adapté aux produits. Et, pour les huîtres, l’atelier de la mer a opté pour la bourriche.

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L’emballage participe à la valorisation des coquillages...

Florence Blanchet, « Inciter à la créaticité »

Outil de transport et support de communication, l’emballage participe à la valorisation des coquillages. Conversation avec une spécialiste de l’emballage bois.

Source : pdm-seafoodmag par Cécile Astruc

PdM : Quelle place occupe le bois dans le conditionnement des coquillages ?

Florence Blanchet : Il domine sauf pour les moules, dont le conditionnement en barquettes sous atmosphère modifiée, aptes à intégrer les circuits du sec, s’est beaucoup développé. Sans compter que le bois, notamment le contreplaqué qui permet de délivrer un message, a un coût difficile à supporter pour ce coquillage positionné sur un marché de volumes. Par contre, pour les huîtres, les palourdes, les saint-jacques etc. le bois est majoritaire. Le consommateur ne le voit pas toujours, car il s’agit d’emballages de transport que les poissonniers désolidarisent.

Matériau naturel, le bois de peuplier absorbe les écoulements d’eau, n’altère pas les produits au niveau organoleptique, aide à conserver la fraîcheur des coquillages – un point essentiel pour assurer la sécurité alimentaire. Il suit aussi la tendance écologique des démarches menées par les conchyliculteurs dans leurs établissements, puisque le peuplier est issu de forêts gérées de façon responsable. Enfin, s’il est beaucoup utilisé en bois déroulé, il peut aussi se travailler en contreplaqué et offrir ainsi un espace de communication pour évoquer les valeurs d’une entreprise, valoriser les savoir-faire d’un bassin, etc.

Quelles tendances percevez-vous ?

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Une nouvelle colle à base de protéines de moules

Capables de s'accrocher aux rochers et aux coques des bateaux, même sous l'eau, les moules sécrètent des protéines qui ont inspiré la mise au point de nouveaux matériaux.

Source : Sciences et Avenir par Joël Ignasse
Cette image montre l'adhérence entre la pointe de silice d'un microscope à force atomique et les fibres adhésives fabriquées avec des protéines de pied de moules et de biofilm. Yan Liang Cette image montre l'adhérence entre la pointe de silice d'un microscope à force atomique et les fibres adhésives fabriquées avec des protéines de pied de moules et de biofilm. Yan Liang

ADHÉSIF. De nombreuses équipes travaillent dans le monde à la mise au point de nouvelles colles ou adhésifs inspirés par le vivant. C'était le cas du "geckel", une colle aussi efficace à l'air libre que sous l'eau et combinant les particularités adhésives des pattes du gecko et du pied de moule. C'est une nouvelle fois le mollusque qui est à l'origine des travaux des chercheurs du MIT qui ont conçu une super-colle efficace sous l'eau.

Des bactéries productrices

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HCM - Huîtres Charente-Maritime : Concours du plus beau banc d'huîtres

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14e championnat de France des écaillers

Les écaillers professionnels lors d'une précédente édition.

Source : L'Hotellerie

Organisé par le comité national de conchyliculture (CNC), la 14e édition du championnat de France des écaillers se tiendra le 9 octobre prochain à la Cité de l'huître Chenal de la Cayenne à Marennes (17). Elle permet la mise en avant de la filière et le métier d'écailler.

Sélectionnés sur la base des résultats obtenus aux concours régionaux, les 14 meilleurs écaillers et écaillères professionnels de France devront réaliser deux épreuves. La première consiste à ouvrir en un minimum de temps 50 huîtres creuses et 50 huîtres plates et pour la seconde ils devront réaliser en 20 minutes un plateau contenant des huîtres creuses, des huîtres plates, des moules, des palourdes ou praires, crevettes ou langoustines et d'autres coquillages ou crustacés.

Le concurrent qui aura obtenu le plus de points sur ses deux épreuves est déclaré champion de France des écaillers. Il reçoit alors le premier prix du CNC. Il est sélectionné pour la deuxième édition du championnat d'Europe qui est prévu à Bruxelles en novembre 2014 (lieu et date restent à définir). Les épreuves sont similaires à celles du championnat de France.

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Mobilisation pour le saumon

C'est sur le bord du gave, au mythique pool Masseys, que Jean Baucou, maire de Navarrenx, et Nancy Debédat ont convié élus et pêcheurs pour présenter le livre « Si le Gave m'était conté », écrit par le Docteur Guy Debédat. Les Journées européennes du patrimoine, qui avaient pour thème « patrimoine culturel, patrimoine naturel », étaient tout indiquées, ce week-end, pour mettre en lumière cet ouvrage qui raconte avec force anecdotes les années fastes de la pêche au saumon sur le gave d'Oloron.

Source : Sud Ouest par Jean Sarsiat

Le Dr Guy Debédat, médecin bordelais, tombé amoureux de Navarrenx et du gave, fut l'ami des pêcheurs de légende qui ont fréquenté la rivière pyrénéenne des années 1940 aux années 60. Le manuscrit que le docteur n'avait pas eu le temps de faire éditer de son vivant, a été confié aux éditions Fil de pêche qui en fait un livre référence, un précieux document richement illustré de photos d'époque. L'initiative a été menée à bien avec la contribution de Nancy Debédat, fille de l'auteur, qui habite à Navarrenx, et avec la complicité d'Olivier et Lilian Lahittette, deux passionnés de pêche, amis de la famille.

Piqûre de rappel

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Coquillages : Le plaisir des yeux

Samedi et dimanche, l'association de conchyliologie de Mérignac, présidée par Danièle Joly, organisait une bourse exposition de coquillages. L'occasion pour le public de découvrir des milliers d'espèces, de toutes tailles, de différentes formes et coloris...

Source : Sud Ouest par Michèle Ganet
La passion des hommes pour les coquillages remonte à l'origine des temps. Connus dès l'Antiquité ce n'est qu'à La Renaissance que des naturalistes s'appliquèrent à les nommer en les classant. Leurs variétés de formes, de couleurs et de dimensions, en ont fait des objets de curiosités liés à leur esthétisme puis des objets de parures, de monnaies d'échange, d'emblème pour les pèlerins, de décoration et enfin de collections. Rares à leurs découvertes, des Rois et des Empereurs les ont collectionnés, puis des centaines de fortunés. Les explorateurs élargirent l'éventail, et aujourd'hui ils sont accessibles à tous car on en trouve dans toutes les mers, sur terre et en eau douce.

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Vers la fin des forêts publiques ?

Pétition

cyberaction mise en ligne le mardi 23 septembre 2014

| à votre député

Elle prendra fin le : vendredi 31 octobre 2014

Dans le cadre de la préparation du projet de loi de finances pour 2015, le modèle économique de la gestion des forêts publiques pourrait être sérieusement remis en cause. Pour FNE, les efforts légitimes de réduction des déficits ne doivent pas conduire à la destruction d’un système qui a été le garant d’une gestion équilibrée des forêts publiques depuis près de deux cent ans.

Plus d'infos

Le régime forestier, garant de la gestion à long terme des forêts publiques

Le régime forestier s'applique à toutes les forêts publiques de l’Etat et des collectivités. Il constitue d’abord un ensemble de garanties permettant de préserver le foncier forestier mais également un véritable régime de gestion encadré par l’Etat dans le souci de l’intérêt général.

Il en résulte une cohérence de gestion pour toutes les forêts publiques (appartenant à l’Etat comme aux collectivités territoriales), assurée par l’Office National des Forêts, ainsi qu’une égalité entre les territoires, en permettant une redistribution des bénéfices des ventes de bois des régions où l’exploitation forestière est rentable vers les autres régions.

Ainsi que le précise le Code forestier, " les bois et forêts relevant du régime forestier satisfont de manière spécifique à des besoins d’intérêt général ", tels que la préservation de la biodiversité et l’accueil du public.

Un projet aux visées strictement budgétaires, incompatibles avec l’intérêt général

Cliquez Ici pour en savoir plus

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Le 22 Septembre 2014

Quelques pistes sur l’avenir de l’aquaculture française en 2040 

Article extrait de

Cahiers Agricultures
Volume 23, numéro 1, Janvier-Février 2014, Quelles piscicultures demain ?

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Éditorial

Quelles piscicultures demain ? par Christian Lévêque

Synthèse

La pêche, une activité ancestrale en mutation par Philippe Gros

Quelques pistes sur l’avenir de l’aquaculture française en 2040 par Hélène Rey-Valette

Historique de la pathologie et des développements sanitaires dans la pisciculture française par Pierre de Kinkelin-Pelletan, Christian Michel

Étude originale

L’apport de la pisciculture à l’alimentation de l’homme par Sadasivam Kaushik

La diversité des piscicultures mondiales illustrée par les cas de la Chine et du Nigeria par Jérôme Lazard

L’aquaculture a-t-elle le potentiel pour devenir la « biotechnologie bleue » dans l’avenir ? par Patrick Sorgeloos

Quelques pistes sur l’avenir de l’aquaculture française en 2040

Auteur(s) : Hélène Rey-Valette , Université Montpellier 1 Laboratoire Lameta Faculté d’économie Av Raymond Dugrand - CS79606 34960 Montpellier cedex 2 France

Cliquer Ici pour accéder à cet article

Cet article propose une prospective de l’aquaculture française à l’horizon 2040 portant sur la pisciculture d’eau douce et l’aquaculture marine. Elle est réalisée en étudiant les évolutions concernant la génétique, la domestication, l’alimentation, l’eau, la demande et les marchés, les innovations technologiques, les dynamiques institutionnelles et l’accès aux sites. À partir des hypothèses faites pour ces facteurs, sept scénarios sont proposés. Ils permettent d’explorer un champ volontairement large des possibles qui restent à discuter et à valider au sein de groupes de travail collectifs.

Toutes les données et analyses de l’aquaculture s’accordent à montrer la croissance très rapide de ce secteur au cours des dernières décennies. Mise en regard avec la stagnation des prises halieutiques, la croissance des productions aquacoles est considérée comme une voie de réponse à l’augmentation de la demande générée par la croissance démographique. Néanmoins, les productions sont très concentrées à la fois sur quelques pays (essentiellement asiatiques) et quelques espèces avec un taux de croissance de la production européenne de seulement 1,2 % sur la dernière décennie (Chevassus et Lazard, 2009a). À l’échelle française, le bilan est contrasté selon qu’il s’agit des filières en eau douce ou marine. Tous types confondus les 600 entreprises du secteur produisent 56 000 tonnes (12 000 tonnes pour la pisciculture d’étang, 37 000 tonnes pour la salmoniculture et 8 000 tonnes pour l’aquaculture marine [France Agrimer, 2012]). Les filières en eau douce régressent, malgré d’importants investissements des entreprises salmonicoles pour répondre aux normes environnementales et sanitaires. Deux tiers de leur production sont à présent certifiés et la part du repeuplement progresse (17 % [Agreste, 2009a]). La pisciculture marine (bars, daurades, turbots) progresse. Des pistes de diversification sont étudiées. On note un essor important de l’élevage d’esturgeons (16 entreprises produisant 21 tonnes de caviar). La part entreprise certifiée ou bio représente respectivement 15 % et 10 % des entreprises (Agreste, 2009b). Les écloseries marines (76 millions d’alevins) produisent essentiellement pour l’exportation (72 %).

L’objectif de cet article est de proposer à l’horizon 2040 un exercice de prospective pour l’aquaculture française concernant la pisciculture d’eau douce et l’aquaculture marine en tenant compte des tendances observées aux échelles nationales, européennes et mondiales (FAO, 2011). Il s’agit d’imaginer des scénarios contrastés pour anticiper les dynamiques et définir les mesures permettant de s’orienter vers les scénarios les plus favorables ou de contrer les évolutions non souhaitables. Il est nécessaire d’avoir une approche systémique pour appréhender l’ensemble des facteurs qui interagissent et identifier les événements déterminants porteurs de changement, appelés « faits porteurs d’avenirs » (de Jouvenel, 1999)...

Les hypothèses d’évolution des variables...

Suite Ici

Remarque : Ce très long article fait l'impasse sur la conchyliculture française... Pas un mot sur cette forme d'aquaculture marine la plus répandue sur le littoral français alors que l'auteur parle de l'algoculture et de l'aquaculture multi-trophique (qui implique en pratique un élevage de coquillage)...

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Accaparement des filières de production

Un saumon d’élevage sur cinq appartient à un milliardaire chypriote


De puissantes entreprises prennent progressivement le contrôle des ressources halieutiques. Une poignée d’entre elles ont fait main basse sur les chaînes de production. Ainsi, le groupe norvégien Marine Harvest (indirectement contrôlé par le milliardaire John Fredriksen, un armateur pétrolier d’origine norvégienne installé à Chypre) produit un saumon d’élevage sur cinq consommés dans le monde ! Les trente plus gros fournisseurs de crevettes d’élevage produisent un cinquième de la production mondiale ! Les trois premières sociétés de thon en conserves pêchent un tiers des thons capturés dans le monde ! La multinationale asiatique Thai Union Group contrôle 20% de la transformation de thon en conserves...

Cette concentration permet à ces grosses entreprises de définir leur modèle de production, depuis la sélection des espèces jusqu’aux techniques utilisées. « Ce régime halieu-alimentaire contrôlé par les multinationales modèle et stimule la demande croissante de certains produits de la pêche aujourd’hui, tant au Nord qu’au Sud », analyse le rapport. Les envies de consommer du thon rouge frais, de la perche du Nil, des crevettes, du saumon ou de l’huile de poissons riche en Oméga-3 sont le fruit de campagnes marketing savamment orchestrées. En amont de la chaine, ces demandes nourrissent une pression croissante pour l’extraction de ressources halieutiques par l’industrie. Une extraction qui repose en grande partie sur la pêche en haute mer avec des chaluts de fond destructeurs de fonds marins. Extrait de l’article de Bastamag : Comment marchés financiers et multinationales accaparent aussi les mers et les océans

Mitsubishi prêt à manger le saumon du norvégien Cermaq pour 1,1 milliard d’euros

D’un côté, le japonais Mitsubishi, un géant du négoce toute catégorie (*), de l’autre Cermaq, le numéro 3 des éleveurs de saumon dans le monde avec une production annuelle supérieure à 150 000 tonnes, essentiellement au Chili (>50% CA), Norvège et Canada... Pour rappel : Leroy principal fournisseur en France est le numéro 2 du saumon....

Mitsubishi Corp a lancé une offre de 8,88 milliards de couronnes (1,09 milliard d'euros) sur le groupe norvégien, a annoncé ce lundi Cermaq. Le groupe de négoce japonais propose 96 couronnes norvégiennes par action Cermaq, ce qui représente une prime de 14% par rapport au cours de clôture de vendredi.

Le gouvernement norvégien s'est immédiatement déclaré prêt à céder les parts de l'Etat dans Cermaq, soit 59%, à Mitsubishi tout en précisant qu'il examinerait d'éventuelles offres rivales.

De son côté, Cermaq a dit avoir eu des discussions avec plusieurs investisseurs stratégiques avant de trouver un accord avec Mitsubishi.

Marine Harvest toujours sur les rangs

« Marine Harvest pourrait faire une contre-offre. C'est une possibilité, même si je ne veux pas spéculer sur les degrés de probabilités. Marine Harvest vient d'ailleurs de faire une acquisition au Chili », a déclaré Kolbjoern Giskeoedegaard, analyste chez Nordea.

On se rappelle qu’en 2013, à l’annonce de la « liquidation » de ses deux sites de transformation en Bretagne, Marine Harvest, numéro 1 mondial du saumon, avait lancé une OPA hostile sur Cermaq, mais sans résultat suite à l’intervention de l’Etat norvégien, actionnaire majoritaire... Toutefois, l’appétit de Marine Harvest reste toujours aussi grand. La multinationale norvégienne vient d’acquérir la société Acuinova Chile, filiale chilienne du groupe espagnol Pescanova (faillite), d’un potentiel de production de 40 000 tonnes pour un peu plus de 90 millions d’euros.

Ce tableau de 2013 aurait besoin d'être "rafraichi" après de nombreuses fusions et acquisitions

Par exemple : En Ecosse, Morpol acheté par Marine Harvest, puis revendu au canadien Cooke Aquaculture /

Mitsubishi + Cermaq, sur les talons de Marine Harvest

Le conseil d'administration de Cermaq a recommandé l'offre à l'unanimité. « L'offre reflète la valeur financière et stratégique de Cermaq et propose une prime attrayante aux actionnaires », a estimé la présidente du conseil d'administration, Rebekka Glasser Herlofsen.

« De plus, Mitsubishi Corporation représente un complément stratégique et industriel en renforçant la présence et l'accès de Cermaq sur les importants marchés asiatiques. Ensemble, Cermaq et Mitsubishi Corporation deviendront le deuxième éleveur mondial de saumon », a-t-elle ajouté.

Le groupe nippon, qui avait déjà acheté de gigantesques élevages au Chili en 2011 et pris le contrôle en mai d’un autre acteur chilien, s’imposerait comme l’un des leaders du secteur, derrière Marine Harvest mais devant les maisons de négoce Marubeni et Mitsui.

Ces deux sociétés ont multiplié les investissements ces dernières années dans les fruits de mer. En février, Marubeni s’est offert, pour 57 millions de dollars, l’américain Eastern Fish, l’un des plus grands importateurs américains de crevettes. Et les médias spécialisés affirment que le groupe lorgnerait désormais sur Direct Océan, le premier importateur français de saumons d’élevage, qui est basé, lui, à Boulogne-sur-Mer.

Un bémol à l’euphorie boursière : Détérioration des conditions de marché

Le titre Mitsubishi Corp a gagné 0,82% à la Bourse de Tokyo alors que l'indice Nikkei a perdu 0,71% sur des prises de bénéfices. Cermaq a également dit ce lundi qu'il revoyait à la baisse ses prévisions de production pour l'ensemble de l'année, ajoutant au passage que les résultats du troisième trimestre étaient susceptibles d'être inférieurs aux attentes.

« Ceci est dû à une tendance générale de baisse des prix à ce stade du trimestre, évolution qui vient s'ajouter à des problèmes plus spécifiques liés à la diminution des volumes de ventes et à la santé des poissons », poursuit le groupe.

Cermaq avait pourtant bien commencé l'année, porté par le niveau élevé des prix des poissons, une hausse limitée de la croissance de l'offre et une demande élevée de la part de consommateurs soucieux de la qualité des produits. D'ailleurs, depuis le début de l'année, le titre affiche une hausse de près de 64% (en incluant celle de lundi) contre une progression de quelque 12% pour l'indice OBX de la Bourse d'Oslo.

Mais les conditions de marché se sont détériorées ces derniers mois, en raison notamment de l'embargo russe sur les produits alimentaires frais et de restrictions imposées par la Chine. Pour 2014, Cermaq table désormais sur des volumes de ventes de 151.000 tonnes, contre 158.000 tonnes précédemment.

(*) Après avoir longtemps misé sur la gloutonnerie asiatique, et notamment chinoise pour les matières premières comme le minerai de fer ou le charbon, les géants japonais du négoce, connus sous le nom de “Sogo Shosha”, montrent désormais de l’appétit pour les ressources alimentaires et notamment les produits de la mer, qui profitent d’une croissance régulière de leur cours.


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Les Contes de la Cabane Rouge : Cicin Tribord et l'enfant huître

Contes traditionnels et créations

Il était une fois un royaume... le royaume des sirènes !

Dominique Ricjiero conte « Cicin Tribord et l'enfant huître »

Port du Château d'Oléron

Jeudi 25 Septembre 2014

20h30

Avec les veillées de la cabane rouge, l’association « Contes en Oléron » vous invite à renouer avec la simplicité de l’oralité : un conteur, sa parole et la proximité avec le public. Sans oublier la convivialité qui permettra de prolonger la soirée devant le verre de l’amitié.

Dominique Richiero présentera sa dernière création « Cicin Tribord et l'enfant huître », le jeudi 25 septembre 2014 à la Cabane Rouge dans le port du Château d’Oléron...

Spectatrice assidue des spectacles de Contes en Oléron, Dominique Richiero franchit le pas et passe de l’autre côté de la rampe.

La passion des mots, son métier d’ostréicultrice qu’elle a aimé faire découvrir au travers des visites de son exploitation l’ont menée sur le chemin des contes.

Tarif libre


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Dans le marin du 19 septembre 2014, La pêche aux moules bat son plein

Reportage photographique dans le marin...


Depuis le 15 juin, dans les ports de l’est Cotentin et du Calvados, une soixantaine de chalutiers ont armé les dragues pour la campagne de moules sauvages. Le marin a embarqué, le temps d’une marée, à bord du Valenscillia, basé à Saint-Vaast-la-Hougue.

Romain Lanéele, le patron, explore le gisement de Réville où « la moule est magnifique ». Les traits d’une vingtaine de minutes s’enchaînent à bon rythme durant 3 heures pour atteindre le quota de 2,4 tonnes (5 jours par semaine et 1 euro le kilo ndlr). Les moules déversées sur le pont sont aussitôt triées puis mises en sacs. « La production est déjà vendue », souligne Romain Lanéele, qui travaille avec le groupement Normandie fraîcheur mer et a donc « un cahier des charges exigeant ».

L’est du Cotentin concentre la plus importante zone de moules sauvages du littoral français. L’an passé, entre 5 000 et 7 000 tonnes y ont été pêchées. Les professionnels gèrent cette ressource en fixant les dates, les conditions d’ouverture et les quotas de pêche selon les prospections effectuées avec l’Ifremer. D'après le marin : Une marée à la pêche aux moules sauvages dans l’est Cotentin

Cliquer Ici pour lire le marin ou aller dans le kiosk

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Le 18 Septembre 2014

Economie de la mer. Pêcheurs et conchyliculteurs sont écolo-compatibles

Favorables à la préservation de l’environnement, pêcheurs et conchyliculteurs ne veulent pas en être les victimes.

Source : Ouest France par Jean-Pierre Buisson

Réunis à Rochefort par l’Aglia, (Association du grand littoral atlantique qui regroupe Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Aquitaine) les « exploitants » de la mer ont débattu de leur place dans la gestion de l’environnement. Multiplication des usages (extractions diverses, énergies marines…) et lobby écologiste puissant, bousculent ceux qui étaient les seuls locataires de l’océan. Toutefois, ces « scientifiques Bac moins 5 », comme ils se qualifient eux-mêmes, ont vite compris leur intérêt : « préserver notre environnement et ses ressources ».

La pêche a démontré qu’elle était capable de se prendre en charge. À l’intérieur de la zone des douze milles, territoire national, de nombreuses espèces non soumises à quotas européens, sont gérées par la profession. Exemple : licences et dates d’ouvertures des zones de captures réglementent, avec succès, la pêcherie de coquille saint-jacques. À Rochefort, conchyliculteurs et pêcheurs ont donc souhaité une « gestion raisonnée » de l’espace maritime. Armand Quentel, vice-président du Comité des pêches de Bretagne, plaide pour que « la société réfléchisse à un impact acceptable. Toute activité humaine a des conséquences sur l’environnement, travaillons à en définir les limites et refusons le dogme écologiste. »

Déni des agriculteurs ?

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Pour plus d'informations sur le colloque (thématique et intervenants) : Aglia

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Le 17 Septembre 2014

Aquaculture. La Cour des comptes européenne pointe la conception et le ciblage des mesures d'aide

Chaque année, le secteur de l'aquaculture de l'UE produit quelque 1,3 million de tonnes de poissons et réalise un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros. Au cours de la période allant jusqu'en 2013, la PCP a notamment visé à encourager le développement durable de l'aquaculture. En mai 2013, le FEP avait ainsi dégagé plus de 400 millions d'euros pour financer des mesures en faveur des investissements productifs dans l'aquaculture, des mesures environnementales et des mesures de santé.

Pour assurer le développement durable de l´aquaculture au niveau de l´UE et à celui des États membres, il faut améliorer la conception et le ciblage des mesures d´aide, selon la Cour des comptes européenne

Dans un rapport publié le 16 septembre 2014, la Cour des comptes européenne («la Cour») révèle que les mesures d'aide à l'aquaculture prises au cours de la période allant jusqu'en 2013 n'ont pas été bien conçues ni mises en oeuvre au niveau de l'UE et à celui des États membres. Elle indique également que l'aide octroyée au titre du Fonds européen pour la pêche (FEP), à savoir l'instrument financier de la politique commune de la pêche (PCP), n'a pas été utilisée de façon optimale et n'a pas permis de soutenir efficacement le développement durable de l'aquaculture.

M. Kevin Cardiff, Membre de la Cour responsable de ce rapport, a formulé la déclaration ci-après.

«Nous avons constaté que les principaux objectifs en matière de croissance du secteur aquacole n'ont pas été atteints, et que ce dernier a connu de nombreuses années de stagnation. Certes, la crise financière y a sans nul doute contribué, mais le cadre global du soutien apporté à ce secteur n'était pas bien conçu, et les mesures effectivement prises ont été insuffisantes. Les projets que nous avons contrôlés dans les États membres étaient souvent mal sélectionnés, et seuls quelques-uns d'entre eux ont permis de générer les résultats escomptés ou d'utiliser l'aide de façon optimale. En outre, ces projets n'ont guère contribué à la croissance et à l'emploi. Nous espérons que nos observations et recommandations seront mises à profit en vue de la mise en oeuvre des nouvelles mesures en faveur de l'aquaculture prises au titre du FEAMP, qui entrent en vigueur cette année. Dans ce contexte, il y a lieu de mentionner que la Commission a déjà indiqué qu'elle donnera suite à plusieurs des recommandations.»

LIVE ECA press conference



ECA Member Kevin CARDIFF will present the conclusions and recommendations of the Special Report - Effectiveness of European Fisheries Fund support for aquaculture

L'auditeur externe de l'UE a constaté que, pour la période allant jusqu'en 2013, le cadre existant au niveau de l'UE et à celui des États membres n'a pas permis de concrétiser les objectifs de l'Union en matière de développement durable de l'aquaculture. De plus, les mesures effectivement mises en oeuvre n'ont pas permis d'obtenir suffisamment de résultats. La PCP et le FEP n'ont pas fourni de cadre suffisamment clair pour le développement de l'aquaculture. Au niveau des États membres, les mesures d'aide au développement durable de l'aquaculture n’ont pas été bien conçues et mises en oeuvre. Les plans stratégiques nationaux et les programmes opérationnels des États membres n'ont pas fourni une base suffisamment claire pour soutenir l'aquaculture. De plus, aucune stratégie cohérente pour ce secteur n'y a été mise en place. Souvent, le financement octroyé au titre du FEP n'était pas suffisamment ciblé sur les projets aquacoles et les auditeurs ont constaté que, généralement, ces projets n'ont pas permis d'obtenir les résultats prévus ni d'utiliser l'aide de façon optimale.

Cliquer Ici pour télécharger "Rapport spécial n° 10/2014: L’efficacité du soutien à l’aquaculture apporté par le Fonds européen pour la pêche"


Le 16 Septembre 2014

Vannes : salon de la conchyliculture, toujours en proie aux mortalités

Le salon de la conchyliculture et des cultures marines ouvre ses portes ce mardi 16 septembre, au parc des expositions de Vannes. Il sera naturellement beaucoup question des mortalités qui continuent de sévir sur tous les bassins, et qui touchent désormais des moules et des huîtres adultes, en plus des huîtres juvéniles.

Source : Le Marin

C’est donc une profession en pleine remise en cause qui se retrouve. Une profession restée divisée sur le naissain d’écloserie triploïde et les transferts de produits entre régions. Avec un combat commun : la reconquête de la qualité de l’eau, pour laquelle le Morbihan est précurseur.

La naissance de l’ostréiculture dans ce département sera racontée dans une exposition de photographies inédites, à l’occasion du trentième anniversaire du salon. Traditionnellement tourné vers l’international, il met cette année l’Australie et l’Irlande à l’honneur.

Vannes. Salon de la conchyliculture : la qualité de l'eau au coeur du débat


Le salon national de la conchyliculture et des cultures marines fête ses trente ans. Présent à Vannes depuis une dizaine d'année, et inauguré ce matin en présence des nombreuses personnalités de l'état, de la région et du département, il permet aux professionnels de se rencontrer. Dans un contexte économique toujours tendu, Philippe Le Gal, le nouveau président du comité régional de la conchyliculture dresse un état des lieux de la profession. Les images de Véronique Le Bagousse. Plus d'infos sur www.letelegramme.fr

4 ateliers :

Atelier n°1 : mardi 16 septembre à 15h00 – Espace Conférences Région Bretagne

Conférence Internationale : présentation générale des pays invités : organisations professionnelles et mises en marché, typologie des entreprises conchylicoles, enjeux et actualités.

Avec la participation exceptionnelle de professionnels australiens et irlandais :

Mrs Jill COATES, Présidente -SAOGA (South Australian Oyster Growers Association), Australie
Mr Michael COATES, Partner, Natural Oysters, Australie
Mr Richard DONNELLY, Aquaculture Business Planning Manager, BIM – Irish Sea Fisheries Board, Irlande
Mrs Patricia DALY, BIM – Irish Sea Fisheries Board, Irlande
Mr Finnian O’Luasa, BIM – Irish Sea Fisheries Board, Irlande

Atelier n°2 : mercredi 17 septembre à 10h00 – Espace Conférences Région Bretagne

Titre : La sécurité au travail

Atelier n°3 : mercredi 17 septembre à 11h30 – Espace Conférences Région Bretagne

Titre : La conchyliculture : une activité économique dépendante d’une eau de qualité – des efforts à poursuivre en matière d’assainissement

Atelier n°4 : mercredi 17 septembre à 15h30 – Espace Conférences Région Bretagne

Titre : Quelles pistes pour sortir de la surmortalité ostréicole : les avancées de la recherche.

    Rappel du contexte et hypothèses retenues : présentation des travaux engagés.
    Questions et enjeux pour la filière et l’interprofession.
    Propositions et orientations de l’interprofession pour les 4 prochaines années.

Intervenants : S. Chantereau, CNC ; R. Gonzalez, CNC/SCORE ; C. Pernelle, CNC/SCORE

Cliquer Ici pour plus d'informations sur le programme des ateliers

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Petits métiers : du thon rouge et des civelles...

Des thons, y'en a plein la mer, et des cons y'en a plein la terre !" Avec son incomparable faconde, le Ciotaden Gérard Carrodano a tôt fait de résumer en une phrase ce que pense tout le petit monde des pêcheurs provençaux. À savoir que le stock de thons rouges jadis menacé semble en bonne voie de reconstitution.

Quant aux civelles, les pêcheurs sont « payés » pour repeupler les rivières, alors que les civelles reviennent naturellement dans les cours d’eau !

L’état moyen des rivières sur la zone Rhône Méditerranée Corse s’est amélioré par rapport à 2012, grâce notamment aux pluies abondantes qui ont dilué les polluants, a expliqué Martin Guespereau, directeur général de cette agence de l’eau au cours d’une conférence de presse. Notamment dans les Alpes et en Corse.... « Des poissons migratoires, comme les civelles ou les aloses, reviennent dans nos rivières », a d’ailleurs noté M. Guespereau. Et ce, grâce à des passes à poissons ou des rivières artificielles. Extrait de La gazette des communes : Des panneaux indicateurs de rivières propres dans le Sud en 2015

En Charente-Maritime, pour une hausse du quota de civelles

La campagne dernière, 81 licences de pêche à la civelle avaient été accordées pour l'unité de gestion englobant la Gironde, la Seudre et la Charente ; 34 licences au nord pour la Sèvre niortaise. Ces pêcheurs avaient capturé en une semaine le quota dit « de consommation » qui aujourd'hui doit, selon le règlement européen, représenter 40 %. Le reste qui va au repeuplement est acheté par des financements publics. Mais les budgets étant insuffisants, tout le quota de repeuplement n'a pas été pêché, ce qui a constitué un manque à gagner pour la flottille. Dans ce contexte, le CRPM plaide pour le relèvement du quota de consommation, celui qui est mis sur le marché. La volonté de rouvrir le marché asiatique a été exprimée à la direction des pêches qui a laissé peu d'espoir aux responsables professionnels. Extrait de Sud-Ouest : Pêche : les dossiers de la rentrée

En Méditerranée, le thon rouge ne broie plus du noir

« Les observations indiquent un retour de l’espèce. Les petits pêcheurs espèrent en conséquence de nouveaux quotas. Sans agrément spécifique, Gérard Carrodano  qui pêche l’espadon à la palangre, ne peut relever les thons rouges qui semblent selon plusieurs sources concordantes de retour en Méditerranée. Une situation crispante pour les petits métiers qui prônent l’augmentation de leurs quotas.

Illustration de L'Encre de Mer : Gérard Carrodano, sentinelle de la mer

« Des thons, y’en a plein la mer, et des cons y’en a plein la terre ! » Avec son incomparable faconde, le Ciotaden Gérard Carrodano a tôt fait de résumer en une phrase ce que pense tout le petit monde des pêcheurs provençaux. À savoir que le stock de thons rouges jadis menacé semble en bonne voie de reconstitution.

Article de La Provence via L'Encre de Mer

Sentinelle de la Méditerranée, spécialiste des captures d’espèces vivantes pour les plus grands aquariums européens et pêcheur d’espadon à la palangre, ce marin expérimenté de 59 ans, qui passe bon nombre de journées en mer, est confronté à un problème de taille : des thons rouges se prennent dans ses lignes, mais il ne peut pas les relever car il est victime des quotas imposés par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (Iccat)…

Des panneaux indicateurs de rivières propres dans le Sud en 2015

Près de 50% des rivières du grand sud-est de la France sont en "bon" ou "très bon état", selon l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse, qui a annoncé mercredi 10 septembre le lancement pour 2015 du label "Rivière en bon état", signalé par des panneaux au bord des routes.
Découvrez le club      

Source : La Gazette des Communes

L’état moyen des rivières sur la zone Rhône Méditerranée Corse s’est amélioré par rapport à 2012, grâce notamment aux pluies abondantes qui ont dilué les polluants, a expliqué Martin Guespereau, directeur général de cette agence de l’eau au cours d’une conférence de presse. Notamment dans les Alpes et en Corse.

Seules 30% des rivières seront toutefois éligibles au label mis en place par l’agence, qui exige trois années successives de « bon état », pour attribuer ses panneaux indicateurs illustrés de trois poissons. « Des poissons migratoires, comme les civelles ou les aloses, reviennent dans nos rivières », a d’ailleurs noté M. Guespereau. Et ce, grâce à des passes à poissons ou des rivières artificielles.

Il déplore toutefois qu’en raison des écluses notamment, 50% des cours d’eau soient des « boîtes cloisonnées pour les poissons, mais aussi pour les cailloux », empêchant le mouvement des sédiments. Avec pour résultat des baisses de niveau du lit de 5 à 10 mètres.

Autre source d’inquiétude: les pesticides, dont la concentration ne baisse pas. « Il y a eu une baisse depuis les années 2000, suite à un mouvement d’interdiction de certains pesticides, mais cela ne varie plus, y compris pour les pesticides interdits », souligne-t-il.

Sur les 150 pesticides détectés par l’agence dans les rivières, l’herbicide Roundup de Monsanto tient la tête, alors que 36 autres sont des pesticides interdits. La plupart sont présents à l’état de résidu, mais la concentration de molécules comme la terbuthylazine indique qu’elle est toujours utilisée.

En 2013, l’eau de 58 nappes phréatiques étaient impropres à la consommation à cause des pesticides.

L’agence de l’eau dénonce aussi les prélèvements agricoles. « On a 40% de territoires en déficit d’eau, alors que la France a beaucoup de ressources, déplore M. Guespereau, qui invite à développer le goutte à goutte, à surveiller l’état des systèmes d’arrosage, et à changer les périodes d’arrosage. « Dans certaines zones pilotes, le débit des cours d’eau a pu être multiplié par dix ».

Il espère que cette labellisation incitera les conseils généraux à améliorer la protection des rivières, pour constituer un argument touristique. L’agence avait déjà créé une application pour smartphone permettant de vérifier la qualité des cours d’eau à proximité.

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Le 15 Septembre 2014

Parlons un peu d'élevage de poisson au moment du grand show de l'élevage "Space 2014" à Rennes

Contribution de l’Analyse du Cycle de Vie à l’évaluation environnementale des systèmes de pisciculture

Thèse soutenue le 24 mars 2014 à Rennes

Joël Aubin a soutenu sa thèse intitulée "Contribution de l’Analyse du Cycle de Vie à l’évaluation environnementale des systèmes de pisciculture" le 24 mars 2014 à l'Agrocampus Ouest, à Rennes.

Cliquez ici pour télécharger le document

Résumé :

L’Analyse du Cycle de Vie (ACV) est une méthode normalisée d’analyse environnementale qui prend en compte l’ensemble des étapes de la vie d’un produit depuis l’extraction des matières premières, leur transformation pour sa production, jusqu’à la gestion des déchets. Offrant une vision holistique et multicritère du lien entre le système de production et l’environnement, cette méthode a été adaptée à l’agriculture. Le sujet de la thèse présentée ici porte sur son adaptation au domaine de la pisciculture. La pisciculture est un secteur particulièrement dynamique avec une croissance à l’échelle planétaire rapide des enjeux alimentaires forts. Son utilisation de ressources naturelles (halieutiques notamment) et d’écosystèmes sensibles en font un sujet particulièrement approprié pour étudier les interactions entre élevage et environnement. L’objectif de ce travail est d’étudier en quoi l’ACV apporte un changement dans l'analyse de l'impact environnemental de la pisciculture. Ce travail est décliné autour de quatre questions illustrées chacune par un article scientifique. Une revue bibliographique apporte un éclairage sur la capacité de l’ACV à prendre en compte les spécificités de l’aquaculture pour en dresser un bilan environnemental. Un article comparant le profil environnemental par ACV de différents systèmes de production de poissons carnivores illustre comment l'ACV permet de mieux comprendre le fonctionnement des systèmes de production aquacoles et de mettre en évidence les points critiques pour l’environnement. Une étude sur le remplacement des farines et huiles de poisson dans l’aliment piscicole montre en quoi le caractère multicritère de l'ACV permet d'accompagner l’orientation des systèmes de production. Enfin, une étude sur un système de polyculture aux Philippines montre les besoins d'évolution des modalités d'application des ACV en pisciculture.

Cette étude ACV concerne l'aquaculture de transformation (élevage aquacole tributaire d'un aliment exogène)... A l'opposé, l'aquaculture de production (conchyliculture, pisciculture extensive en étangs) dépend de la production primaire du milieu...

Source : Joël Aubin - Contribution de l’Analyse du Cycle de Vie à l’évaluation environnementale des systèmes de pisciculture

A partir du cadre normalisé de l’ACV, il a été possible de proposer des innovations pour mieux prendre en compte les spécificités des élevages aquacoles et de la pêche. En particulier, des catégories d’impact spécifiques, comme l’utilisation de production primaire nette ou la dépendance à l’eau permettent de mieux illustrer le besoin en ressources fragiles de l’environnement. Il reste néanmoins à proposer des indicateurs opérationnels dans certains champs comme ceux de la biodiversité.

Plusieurs paramètres influencent les performances environnementales des élevages aquacoles :

- l’aliment, sa composition et sa gestion

- l’énergie, sa consommation et son origine

- l’eau, sa disponibilité et son besoin pour l’élevage

De fait, la capacité de l’élevage à transformer ces intrants va directement et indirectement jouer sur ses performances environnementales, en réglant la demande en ressources et l’émission de polluants : produits de dégradation ou non retenus par le système d’élevage. Ainsi, des systèmes extensifs, moins bien maîtrisés, peuvent présenter des impacts environnementaux ramenés à la tonne de poisson, équivalents ou plus élevés que des systèmes dits intensifs jugés classiquement plus polluants.

Les stratégies d’évolution des systèmes aquacoles portent aussi des risques de transfert de pollution que l’ACV peut mettre en évidence. C’est le cas du passage au circuit fermé, qui, s’il diminue la dépendance à l’eau et l’eutrophisation (dans une moindre mesure), peut induire une augmentation de la demande énergétique et de l’émission de gaz à effet de serre. C’est aussi le cas, lors du remplacement des ingrédients d’origine halieutique par des ressources végétales dans l’alimentation des poissons d’élevage : s’il n’y a pas de changement dans l’utilisation d’énergie ou l’émission de gaz à effet de serre, et une amélioration très nette de l’utilisation de production primaire nette, l’écotoxicité terrestre et surtout l’utilisation de surface terrestre sont largement plus élevées pour produire une tonne de poisson. Ainsi, le poisson d’aquaculture pourrait entrer dans la compétition pour l’usage des terres au même titre que les autres productions animales.

Source : Joël Aubin - Contribution de l’Analyse du Cycle de Vie à l’évaluation environnementale des systèmes de pisciculture

Le contexte biophysique influe aussi sur les bilans environnementaux des élevages aquacoles et nos résultats montrent l’importance d’une différenciation spatiale pour mieux comprendre les déterminants des impacts. Par ailleurs, le choix de la règle d’allocation des impacts entre les différents produits d’un système de production (comme une polyculture) peut influer sur les résultats environnementaux de chacun des produits. Une réflexion sur une règle biophysique adaptée au contexte aquacole est encore à mener.

Ce travail montre la richesse des enseignements que l’on peut tirer de l’analyse environnementale des piscicultures par l’Analyse du Cycle de Vie. Il illustre aussi les voies d’amélioration méthodologiques nécessaires qui sont plus liées au manque de connaissance sur les systèmes de production et à la façon de mener les inventaires qu’à la méthodologie normalisée de l’ACV. Cette étude montre la nécessité de compléter la gamme des catégories d’impact et de les rendre plus sensibles aux contextes locaux.

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Utilisation  de la méthode ACV (Analyse de Cycle de Vie) pour évaluer la durabilité des élevages de poissons

La pisciculture est en plein essor à travers le monde. Pour pérenniser son développement, elle doit pouvoir évaluer et maitriser ses impacts environnementaux. Les chercheurs de l’INRA ont montré que la méthode ACV peut être utilisée pour mesurer les impacts locaux et mondiaux des systèmes aquacoles et proposer des pistes d’évolution des pratiques.

Source : INRA par Jacques Le Rouzic

La pisciculture est devenue depuis la fin du XXème siècle aussi importante que l’industrie de la pêche dans le commerce mondial du poisson. Cette activité ancienne, dont on retrouve les premiers traités dès le VIème siècle avant J-C en Chine, est en plein essor depuis plus de 30 ans sur tous les continents avec un accroissement du volume de production mondiale de 8 % par an en moyenne.

Des besoins d’évaluation environnementale et de normes de qualité de la production

Comme toutes les activités humaines, la pisciculture, en raison des ressources qu’elle mobilise (eau, énergie,  aliments, surface d’écosystèmes, …) et de ses rejets (déchets organiques, médicaments, …), exerce des pressions sur l’environnement au niveau local comme au niveau mondial. La pisciculture est fortement décriée par les associations de défense de l’environnement, et suscite la méfiance de la part de certains consommateurs, notamment en Europe. Il est devenu nécessaire de développer des outils d'évaluation permettant  de mieux gérer le développement de la pisciculture et d’assurer sa durabilité et son acceptabilité par le consommateur.

Une méthode d’évaluation issue du monde industriel

C’est dans ce contexte de respect de l’environnement et de besoin de certification que les chercheurs de l’unité Sol Agro et Hydrosystèmes Spatialisation (UMR 1069 INRA/Agrocampus Ouest SAS) se sont intéressés à l’Analyse de Cycle de Vie (ACV). L’ACV est une méthode standardisée (ISO 14044), issue du monde industriel,  conçue pour évaluer les impacts environnementaux potentiels associés à un produit, en quantifiant les ressources consommées et les émissions dans l’environnement à toutes les étapes de la vie de ce produit, depuis les matières premières consommées jusqu’à la gestion des déchets.

Les chercheurs de l’unité SAS ont appliqué la méthode ACV sur différents types d’élevage de poissons, en Europe, en Asie et en Afrique. Etudiant divers systèmes de production - intensifs ou extensifs, en eau douce ou en eau salée - les chercheurs ont constitué des répertoires d’indicateurs (collectes de données sur la consommation en électricité de l’élevage, la consommation d’eau, le volume et le type d’aliments utilisé…), et intégré des modèles prédictifs (sur la consommation des nutriments par les animaux, sur les rejets et du devenir de certains composés comme le phosphore et l’azote dans l’environnement, …).

Suite : INRA

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Le 12 Septembre 2014

Algues. La filière mobilisée à Nantes

La seconde édition du Breizh Algae Tour réunit des experts et scientifiques autour de l'exploitation de l'« or marin ».

Source : Ouest France

Dans l'ouest, de la pointe bretonne à la Vendée, les algues sont considérées comme une ressource indispensable à la vie humaine et animale.

Les gisements de nos côtes laissent espérer une exploitation raisonnable de ce nouvel or marin dont les bienfaits sont reconnus dans les domaines de la santé et de la nutrition. Sans compter des applications dans l'industrie.

Un colloque lundi

Pour explorer les multiples usages de l'algue et de ses constituants, les acteurs de la filière organisent un colloque, le lundi 15 septembre, de 9 h à 17 h 30, à la Cité des congrès de Nantes. Thème central des interventions : les algues et la nutrition.

Des autorités scientifiques (1) viendront parler du rôle du ventre et de l'utilisation des algues pour communiquer avec cet organe, siège de l'immunité.

Autre approche : les polysaccharides marins en santé animale ou les algues dans la santé des sols et des plantes.

La santé par l'alimentation grâce aux algues est le slogan du groupe breton Olmix, l'un des principaux organisateurs du Breizh Algae Tour. Créateur d'une bioraffinerie d'algues en 2013 dans le Finistère, il s'implantera prochainement sur la côte vendéenne, à Saint-Hilaire-de-Riez, avec l'objectif d'exploiter un important gisement d'algues.

(1) Le professeur Pierre-Henri Gouyon, d'Agro Paris Tech ; Philippe Sansonnetti, médecin chercheur en microbiologie ; le professeur Bernard Kloareg, directeur de recherche CNRS, directeur de la station biologique de Roscoff ; Mustapha Berri, ingénieur d'étude Inra, à Tours. Des délégations de 30 nationalités sont par ailleurs accueillies, lors de ce colloque.
Jocelyne RAT

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Japon : Biocarburants grâce à la production de masse des algues

Les algues présentes dans les rivières et rizières pourraient rapidement se retrouver dans les réservoirs des véhicules. De nombreux projets industriels et académiques tentent d'obtenir du biocarburant à partir de la culture massive d'algues en les mélangeant avec des carburants diesel. Ce mélange est actuellement testé sur les véhicules automobiles et pourrait bientôt alimenter les avions à l'horizon 2020.

Source : BE

Dans la préfecture de Kanagawa, à la station de Shonandai de Fujisawa, on peut trouver une navette "DeuSEL" effectuant 22 trajets jusqu'à l'usine d'Isuzu Motors grâce à un biocarburant contenant 1% de carburant issu d'euglena (ou euglènes). Celle-ci a été mise place en juillet dernier en collaboration entre Isuzu et Euglena Co. afin de vérifier les performances du carburant en conditions réelles. La start-up Euglena développe un carburant pour avion en collaboration avec JX Nippon Oil & Energy et Hitachi. Les compagnies aériennes souhaitent fortement utiliser des biocarburants pour réduire leurs émissions de CO2. L'entreprise souhaite réaliser un produit contenant 10% de biocarburant et utilisé par les compagnies japonaises d'ici 2020.

Les biocarburants issus des blés et autres céréales ont le désavantage de voir lentement accroitre leurs surfaces de culture et peuvent entrer en conflit avec les productions alimentaires. D'un autre côté, les algues possèdent une capacité de production d'huile 10 à 100 fois supérieure à celle de céréales telles que le blé ou le soja. De plus, les algues peuvent être produites en grande quantité même au Japon où il y a peu d'espace disponible. Enfin, en poussant elles absorbent les composés organiques comme l'azote et le phosphore issus des eaux usées et des eaux usagées de l'agriculture.

Cependant, pour que ce type de biocarburant soit rentable et plus largement utilisé, des technologies de production de masse doivent être aménagées et les performances doivent être améliorées. L'entreprise Euglena a réussi à réaliser une culture de masse à l'extérieur et travaille sur des technologies permettant de cultiver l'algue dans de plus grandes usines. Elle espère notamment concevoir un système de culture sur au moins un million de mètres carrés pour 2020.

L'université de Tsukuba de son côté a mis en place depuis mars dernier un démonstrateur de culture à grande échelle de l'algue botryococcus, ayant une huile aux propriétés similaires à celle de l'euglena. L'université a pour objectif de réduire le coût du biocarburant entre 200 et 300 yens (1,46 et 2,19 euros [1]) par litre d'ici 2020. Néanmoins, ce coût étant inférieur au coût de production, des solutions d'utilisation des résidus dans les filières cosmétiques ou de l'alimentaire sont envisagées.

[1] taux considéré : 1 euros = 137 ¥

Cliquer Ici pour en savoir plus, contacts :         

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Le 11 Septembre 2014

Touche pas à ma plage ! La plus belle du monde...

Mytiliculture en Bretagne. St-Coulomb attaque en justice



Le sous-préfet d'Ille-et-Vilaine a pris un arrêté autorisant l'expérimentation d'un projet de moules sur filières au large de la commune. Les élus de Saint-Coulomb expliquent la raison de leur silence, à ce sujet pendant tout l'été.

Source : Ouest France par Alexandra Bourcier.

La commune de Saint-Coulomb s'inquiète pour son littoral : « Notre patrimoine, c'est la beauté de nos plages », indique Yannick de Charette, premier adjoint de Saint-Coulomb. Visée, la décision du préfet, prise début juillet, d'autoriser l'expérimentation de moules sur filières à 3 km de la côte. Le projet, demandé par le comité régional de la conchyliculture, prévoit une concession de trois ans, sur 19 ha, avec quatre filières de 100 mètres de long.

Ce qui inquiète les élus de la commune, ce n'est pas tant l'expérimentation, mais l'exploitation possible de 1 000 ha à l'issue des trois ans. Le préfet s'en défendait début juillet : « Si un projet de plus grande ampleur devait voir le jour, il devra suivre une nouvelle procédure complète d'instruction et démontrer son innocuité sur l'environnement. »

Parallèlement aux associations

Loïc Levillain, maire de Saint-Coulomb, chef d'entreprise, ne voit pas comment les porteurs d'un tel projet, « peuvent investir 650 000 € pour s'entendre dire ensuite que ça ne sera pas exploité ! » Pour lui, « l'expérimentation va permettre de voir si le matériel fonctionne, pas de dire s'il y a un impact sur l'environnement ». « 19 ha par rapport à 1 000, c'est une goutte d'eau dans un océan », observe Yannick de Charette.

Charente-Maritime : Champ de filières de moules localisé entre Châtelaillon-plage (derrière le photographe) et les plages de l'Île d'Aix (à gauche) et Fort Boyard (à droite)... Après plusieurs saisons de moules de corde, les plages au fond des petites criques de l'île d'Aix sont toujours parmi les plus belles du monde...Quant à la plage de Châtelaillon, elle vient d'être classée dans le Top 10 des plages les plus belles de France !

La commune a donc décidé d'attaquer cette décision en justice et de faire appel à un cabinet d'avocats de Poitiers. Un cabinet qui a obtenu l'annulation d'un arrêté du même type pour Saint-Georges-d'Oleron, en janvier dernier. Cette décision vient appuyer celle prise par les associations de défense mi-août. « On ne pouvait pas, en tant qu'élus, s'associer aux associations. Nous agissons donc en parallèle. »

Pendant tout l'été, les associations de défense du littoral de Saint-Coulomb ont sollicité les élus. « On ne voulait pas prendre une décision à la légère. Nous sommes des élus, pas des gens de la mer », souligne Yannick de Charette. Ils ont donc fait appel à deux scientifiques pour être objectifs. « Les deux nous ont dit qu'il fallait des études plus détaillées », ajoute-t-il.

Ne pas détruire l'environnement

Suite dans Ouest France


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Le 10 Septembre 2014

Île-aux-Moines. Un sit-in pour défendre l'ostréiculteur

http://www.huitres-ileauxmoines.fr/index.html


Une fois n'est pas coutume : quelque 150 personnes ont participé à un sit-in, le vendredi 22 août dans l'Île morbihannaise, pour soutenir l'ostréiculteur local, Pierre Martin. Il faut désenclaver son chantier pour qu'il puisse maintenir son activité, car le nouveau sentier côtier bloque le passage à ses parcs et donc le chargement de sa production. Il a été évoqué un droit de passage payant sur 10 mètres environ sur un terrain privé, mais aucun accord n'a été conclu. La mairie et le président du conseil général, François Goulard, présents, lui ont témoigné leur soutien. A l'heure où ailleurs, des projets conchylicoles soulèvent un tollé général, cette manifestation fait chaud au coeur. (

Source : Le Marin du 5 septembre 2014

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Le 9 Septembre 2014

Les richesses du Golfe se dévoilent chez un ostréiculteur



Deux classes bac pro de la MFR, école forestière d'Arradon, ainsi que plusieurs particuliers ont participé à la visite, suivie d'une dégustation. Deux classes bac pro de la MFR, école forestière d'Arradon, ainsi que plusieurs particuliers ont participé à la visite, suivie d'une dégustation. |

Source : Ouest France

Pour ses 50 ans, le Syndicat intercommunal d'aménagement du golfe du Morbihan (SIAGM), a choisi d'offrir, mercredi, au public une visite du chantier de l'ostréiculteur Yvonnick Jégat (1). « Il faut préserver ce joyau qu'est le golfe du Morbihan, annonce le professionnel. C'est avec plaisir que j'ai accepté cette intervention chez moi. Je suis ravi que notre Golfe rejoigne les parcs naturels régionaux. »


D'ici la fin de l'année, le golfe du Morbihan devrait ainsi devenir le cinquantième parc naturel régional. « Le congrès des parcs a lieu le 11 octobre au château de Truscat à Sarzeau. Aujourd'hui, nous sommes ici par une initiative commune du SIAGM, dont Éric Guillot est un des vice-présidents et élu d'Arradon », explique Juliette Helly, chargée de mission au SIAGM.

Après avoir raconté l'histoire des huîtres plates, puis des huîtres creuses, Yvonnick Jégat a expliqué à son public comment il élève ses coquillages dans la plus grande tradition. « Avant 1870, il fallait aller sur les bancs naturels pour aller ramasser les huîtres. Remarquant la diminution de reproduction, c'est le professeur Coste, à la demande de Napoléon III, qui va se pencher sur le captage des larves dans l'eau. C'est le début de l'élevage des huîtres plates et de l'ostréiculture... » commence Yvonnick Jégat.

(1) D'autres animations sont prévues dans ce cadre jusqu'au 31 octobre, sur le territoire du futur Parc. www.golfe-morbihan.fr

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Le 7 Septembre 2014

La moule-frites a-t-elle toujours la cote à la braderie de Lille ?

Sans nul doute cette année encore des tonnes de moules-frites vont atterrir dans les assiettes des chineurs. Ont-elles toujours la cote ? Pourraient-elles un jour être détrônées ? Peu probable si l'on en croit le reportage de Claire Chevalier et Benoit Bugnicourt.




"On n'en prend pas au petit déj' mais cela reste une tradition", explique un chineur venu se reposer chez un restaurateur. "Les reportages aussi incitent à perpétuer la tradition", explique une dame dont c'est la première braderie.

Dans le temple de la gastronomie des bradeux, au restaurant "aux Moules", le seul autorisé cette année à perpétuer la tradition du tas de coquilles de moules devant chez lui, les gérants expliquent que six tonnes de moules seront ingurgitées durant le week-end par les clients.

Au total, on estime que ce sont quelque 400 tonnes qui sont vendues dans Lille dans les rues de la braderie. Alors si les sandwiches et kebabs dépannent, la traditionnelle moule-frites a encore de beaux jours devant elle.

Moules frites à tous les râteliers

La Voix du Nord : Foule, moules et moulins...: ma toute première Braderie 

Après l’avoir quitté, je retrouve Philippe à l’heure du déjeuner, pour savourer les incontournables moules-frites de la Braderie. Rendez-vous pour cela au Café de Paris, dans la rue du même nom. Ici comme ailleurs, c’est donc plat unique (ou presque) – qu’on accompagne généralement d’une bière. L’on me sert, pour 13 €, une copieuse cocotte de moules marinières avec leur barquette de frites croustillantes. Comme dans les rues, l’ambiance à table est chaleureuse. À mes côtés, un couple de retraités du Vaucluse engage d’emblée la discussion : « On a une amie ici qui nous a invités à venir », lance Hervé. « C’est original, ça nous change, poursuit sa femme. Voir ça nous permettra aussi de ne pas mourir idiots ! » À entendre les différents accents dans les rues, par-dessus la musique omniprésente, ils sont visiblement nombreux à ne pas vouloir eux aussi « finir idiots » : Belges, Allemands, Anglais... Il y a même un homme perché sur son escabeau, lançant des chants d’oiseaux grâce à son « sifflet magique ». Au même endroit, d’autres gens font le perroquet : « P ardon, oups, excusez-moi », la rue de Béthune est totalement bloquée. Au beau milieu, une drôle d’attraction attire les curieux : devant un restaurant, une montagne de coquilles de moules se dresse à grands coups de seaux. « Ça va monter beaucoup plus haut, assure le serveur. Y en aura deux - trois tonnes à la fin. » Rue de Molinel, même le restaurant japonais s’est mis au pas : à côté des sushis, on propose aussi « moules frites à volonté ». A.S

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« Gestion de l’environnement : quelle place pour les conchyliculteurs et les pêcheurs ? »


26èmes Rencontres Interrégionales de l’Aglia

Rochefort - Charente-Maritime

17 septembre 2014

Les 26èmes Rencontres Interrégionales de l’Aglia se tiendront cette année le 17 septembre prochain au Palais des Congrès de Rochefort sur le thème :

« Gestion de l’environnement : quelle place pour les conchyliculteurs et les pêcheurs ? »

Les enjeux de la protection de l’environnement sont au centre de l’actualité et de la préoccupation des professionnels, c’est pourquoi une journée de débats autour de cette question s’impose.

Nous vous proposons de comprendre comment les réglementations environnementales intègrent les activités maritimes pour vous montrer ensuite comment les professionnels s’investissent dans la gestion de leur environnement que ce soit sur les aspects habitats, gestion de l’eau ou gestion des espèces.

Cette journée sera également l’occasion, au travers d’exemples concrets et d’une table ronde, d’avoir une vision prospective sur les besoins des professionnels et leur rôle essentiel dans la gestion de l’environnement.

Programme et inscription ICI….

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Le 5 Septembre 2014

Rabobank voit l'avenir en rose dans l’industrie du saumon

Le hollandais Rabobank, banque très impliquée dans la filière saumon, mise sur un doublement de la production du saumon d'élevage entre 2010 et 2020. 

Par ailleurs, Rabobank prévoit le maintien des prix élevés sur le marché à l'export et par conséquent des bénéfices record dégagés par les salmoniculteurs...

Cliquer Ici pour télécharger l'étude de la banque hollandaise, Rabobank : Salmon Industry Tackles Legal & Biological Limits - Rabobank Industry Note #453-August 2014

Remarque personnelle : Les pêcheurs français vont trinquer ! Des prix record à l'export, et du saumon, produit d'appel, vendu sans marge bénéficiaire dans les GMS... Ces poissonneries surnagent en margeant le poisson de nos côtes... Conclusion : les éleveurs de saumon de Norvège voient la vie en rose au dépend des pêcheurs français !!!

L'industrie du saumon doit rassurer pour continuer de croître

Échaudée par les polémiques sur les facteurs biologiques et environnementaux, l’industrie du saumon doit convaincre du bien-fondé de son action pour poursuivre son essor.

Source : Business Marché  par Franck Stassi

« A l’avenir, le développement durable sera le principal objectif de l’industrie du saumon », d’après Gorjan Nikolik, analyste chez Rabobank. La banque néerlandaise rappelle que la filière ne pourra faire l’économie d’une remise en question de ses pratiques environnementales, notamment en Norvège. Les limites de production limitées par le législateur contraignent toutefois ce scénario.

Les autorités norvégiennes émettent des licences d’exploitation « vertes », qui renforcent les normes environnementales auxquelles doivent se plier les producteurs de saumon. La mise en place de techniques plus vertueuses, la réduction de la mortalité et un travail sur la génétique figurent parmi les conditions. Au Chili, un projet de loi vise pour sa part à réduire la densité des exploitations. De récentes crises sanitaires ont déjà permis d’amorcer un changement de mentalité chez les producteurs.


Les marchés émergents prennent le relais de la Russie

Ces pratiques doivent notamment permettre d’accompagner la progression de la demande anticipée par Rabobank. Premier consommateur mondial de saumon, l’Union européenne devrait maintenir son rang au cours des prochaines années. L’embargo russe sur les importations agroalimentaires contraint à réaffecter 100.000 tonnes de saumon, qui devraient l’être dans l’Union européenne et dans une moindre mesure aux Etats-Unis, selon Gorjan Nikolik. « Comme la consommation de saumon continue de se mondialiser, il y aura un nombre croissant de marchés capables d’absorber des volumes supplémentaires », complète-t-il.

Les Etats-Unis constituent pourtant un important vivier de consommateurs potentiels, compte tenu de la faiblesse de la consommation de saumon par habitant. Les pays émergents représentent des débouchés bien plus forts. La Chine, le Mexique ou l’Inde figurent parmi ces marchés, en raison de l’augmentation des revenus, de l’essor des classes moyennes et de l’amélioration de la logistique. Les marchés émergents recensés par Rabobank pèsent aujourd’hui pour 35% des livraisons de saumon d’Atlantique, contre 20% il y a dix ans.


Les transformateurs se consolident

Pour toucher toujours plus de consommateurs, la filière peut également s’appuyer sur l’appétit pour les produits transformés à base de saumon. La rentabilité des acteurs de la transformation fait toutefois office de talon d’Achille, en raison d’un difficile équilibre à trouver entre les prix au comptant du saumon et la pression des distributeurs. Un mouvement de concentration a déjà été observé dans le secteur. Afin d’assurer leur avenir, les professionnels du saumon doivent toutefois mettre un terme aux polémiques actuelles sur les facteurs biologiques et environnementaux. Gorjan Nikolik estime à environ trois ans le délai nécessaire pour résoudre la plupart des problèmes identifiés, en tablant sur l’innovation.

Cliquer Ici pour télécharger l'étude de la banque hollandaise, Rabobank : Salmon Industry Tackles Legal & Biological Limits - Rabobank Industry Note #453-August 2014

et communiqué : Rabobank: Salmon Industry Tackles Legal & Biological Limits

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Le 4 Septembre 2014

Saumon fumé. Un fleuron de l'industrie alimentaire bretonne passe sous pavillon étranger

Le saumon MerAlliance passe sous pavillon thaïlandais

MerAlliance est le premier transformateur français de saumons frais aux marques de distributeurs... MerAlliance transforme 21.000 tonnes de poisson par an pour un CA de 160 millions d'euros. Basé à Quimper, le groupe français est implanté en Ecosse, en Pologne et en Norvège...

Le groupe MerAlliance est repris à 100 % par Thaï Union Frozen Products, le numéro un mondial du thon en conserves.

Thaï Union Frozen Products (TUF) est déjà  propriétaire de Petit Navire en France. Le chiffre d'affaires du groupe thaîlandais s'élève à environ 3 milliards d'euros (3,6 milliards de US$ en 2013), ce qui place TUF dans le Top 5 de l'industrie halio-alimentaire dans le monde...

Lire le communiqué de presse commun : TUF et sa filiale MW Brands annoncent l'acquisition du Groupe MerAlliance, l'une des sociétés leader du saumon fumé en Europe. Ce communiqué indique que le groupe thaïlandais a les dents longues "devenir leader européen sur le marché du frais". Dans un entretien accordé au Bangkok Post, Thiraphong Chansiri, Directeur de TUF affiche clairement les ambitions de son groupe : doubler les recettes actuelles d’ici 2020 et ainsi atteindre un CA de 8 milliards USD.

Redistribution des cartes sur le marché français (1e marché mondial du saumon fumé)
CA : 541 millions d'euros pour 34 308 tonnes (estimation 2013 Adepale) :

7 acteurs majeurs du saumon fumé :
  • 3 multinationales étrangères : Marine Harvest (Norvège), TUF (Thaïlande), Suempol (Pologne)
  • 2 groupes coopératifs agricoles français : Lur Berri (marques : Labeyrie, Delpierre) et Maïsadour (marque : Delpeyrat)
  • 2 groupes français : Intermarché et Guyader (Bretagne saumon)

Pour en savoir plus sur le saumon fumé, lire RPA : Ici et

Une page se tourne chez MerAlliance. Gilles Charpentier le propriétaire depuis deux décennies de cette entreprise de transformation de saumons vend la totalité de ses actions au géant thaïlandais de la conserve de thon, Thaï Union Frozen Products pour un montant non communiqué. La cession sera effective d’ici à la fin de l’exercice en cours puisque le projet est soumis à l’avis de l’Autorité de la Concurrence. Premier transformateur français de saumons frais aux marques des distributeurs, MerAlliance dont Azulis Capital est actionnaire à hauteur de 35%, réalise un chiffre d’affaires annuel de 160 millions d’euros pour 21.000 tonnes de poissons transformés.

Source : Les Echos par Stanislas Du Guerny / Correspondant à Rennes | Le 04/09 à 17:58

La reprise de cette affaire bretonne de 950 salariés également installée en Pologne, en Norvège et en Ecosse où elle possède la société de transformation de saumons Esco, ouvre de nouvelles perspectives européennes au géant Thaï Union Frozen qui a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros. MerAlliance, implanté à Quimper dans le Finistère, va rejoindre le périmètre de MW Brands (Paris), la filiale européenne de TUF. « Le rachat de Mer Alliance, indique Elisabeth Fleuriot, la directrice générale de MWBrands, nous permettra un développement dans le secteur du poisson frais dont nous sommes absent, notre objectif est d’en devenir l’un des leaders européens ». 

Propriétaire des marques de conserves de thons John West en Grande-Bretagne, Hollande, Irlande et Moyen Orient, ainsi que Mareblu en Italie, MW Brands est aussi à la tête des conserves de sardines Parmentier et de la marque Petit Navire dont l’usine est installée à Douarnenez dans le Finistère. Une affaire qui se porte très bien et qui « continue de progresser », indique encore Elisabeth Fleuriot.

Propriétaire de Petit Navire

Forte de ses 300 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel pour un résultat net de 18 millions d’euros, Petit Navire regroupe la moitié des activités de MWBrands qui vient d’ailleurs d’engager un investissement de 400.000 euros au siège de Petit Navire pour renforcer son service de R&D. Il intervient pour le compte de l’ensemble des marques de conserves de MW Brands dont les ventes s’effectuent en France pour 50%, le reste étant réparti entre les autres pays européens, le Moyen-Orient et l’Afrique . L’ensemble regroupe 5.500 salariés, 4 usines et 8 thoniers. Les divisions conserves de poissons et saumons frais vont rester distinctes,  car les technologies, la logistique, les marchés sont très différents affirme l’entreprise. Gilles Charpentier va continue de diriger MerAlliance jusqu’en avril 2016.

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Le groupe français Virbac tire profit de l’embargo russe...

 (copie d'écran du site Virbac)

Avec un chiffre d’affaires de 736 millions d’euros en 2013, le groupe vétérinaire Virbac occupe la 8e place de la santé animale dans le monde.

En 2012, Virbac est devenu un des leaders du marché en Aquaculture (truite et saumon) par l'acquisition de la société chilienne « Centrovet ». Ayant misé sur le saumon du Chili, le groupe français connait actuellement une forte progression en bourse depuis l’embargo russe sur le saumon de Norvège...

Dans Zone Bourse le 4 septembre 2014

« l'actuel embargo russe sur plusieurs produits alimentaires européens pourrait générer de nouvelles opportunités pour Virbac. Les saumons de Norvège sont en effet très concernés par cette mesure. Dans la mesure où la demande russe pour ce type de poisson ne devrait pas fléchir, les autres grandes sources de production devraient en bénéficier. Or, le Chili est le deuxième producteur du saumon derrière la Norvège, et Virbac-Centrovet est actuellement le leader local sur ce segment... »

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Le 3 Septembre 2014

Formation BCCEAM à Bourcefranc (17)

Brevet de Conjoint Collaborateur d’Entreprise Artisanale et Maritime

Vous êtes ou non conjoint collaborateur dans une entreprise de pêche ou de conchyliculture...

La formation BCCEAM peut vous concerner...

Une formation de conjoint collaborateur est envisagée à compter d’octobre 2014. Cette formation a pour but de vous apporter des connaissances complémentaires dans les domaines de :

     ► Comptabilité Gestion
     ► Nouvelles technologies
     ► Stratégies de la commercialisation
     ► Communication, Relations Humaines


A l’issue de la formation, les participants obtiendront un Brevet de niveau IV «  Brevet de Conjoint Collaborateur d’Entreprise Artisanale et Maritime ».

Le CFPPA de Bourcefranc et la Caisse Maritime d’Allocations Familiales vous proposent une réunion d’information collective au CFPPA Lycée de la Mer de Bourcefranc :

      ► Soit le lundi 15 septembre 2014 à 14h30
Présentation du statut de conjoint collaborateur par M. CAVEL Léopold DDTM
Présentation de la formation et modalités pratiques

      ► Soit le lundi 15 septembre 2014 à 18h30
Présentation de la formation et modalités pratiques

Le financement de la  formation sera pris en charge par les fonds de formation auxquels l’entreprise cotise, et des solutions pour les cas particuliers seront envisagées.

                        Marianne PEREZ                              Christine GUEZOU

                        CFPPA/UFA                                              CMAF

Télécharger Ici une plaquette d'information sur Brevet de Conjoint Collaborateur de chef d'Entreprise Artisanale Maritime (BCCEAM)

Contact :
- par courrier à : CFPPA , rue William Bertrand - 17560 Bourcefranc
- ou par mail à : cfppa.bourcefranc@educagri.fr
- ou par téléphone : 05.46.85.98.20 ou 06.70.03.98.99

Christine Guezou
Chargée d'interventions sociales - Action sociale
christine.guezou@caf.fr
Tél. :  05 46 41 84 46
Port. : 06 07 96 52 24
Fax. : 05 46 41 02 01
Web : caf.fr / urssaf.fr

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M. Gérald VIAUD réélu Président du CNC

M. Gérald Viaud est réélu Président du CNC au 2ème tour, à la majorité des membres du Conseil présents.

Le Conseil du CNC du mercredi 3 septembre 2014, à Paris 15ème, était marqué par l’élection du Président du CNC. M. Gérald Viaud avait été élu en juin 2013 pour prendre l’intérim du mandat de M. Goulven Brest, démissionnaire.

Pour ce nouveau mandat, un appel à candidatures avait été lancé au sein des personnes éligibles à la présidence (l’arrêté du 15 juillet 2014, portant nomination au conseil du Comité national de la conchyliculture)

Quatre membres du Conseil se sont portés candidats : M. Gérald Viaud, actuel Président du CNC et Président du Comité Régional (CRC) de Poitou-Charentes, M. Jacques Sourbier, Président du CRC Pays de la Loire, M. Philippe Ortin, Président du CRC Méditerranée et M. Louis Teyssier, Président du CRC Normandie Mer du Nord.

L’élection du nouveau Président s’est déroulée à bulletin secret, à la majorité absolue des membres présents ou représentés.

Avant le début du 1er tour, M. Louis Teyssier a annoncé son désistement.

Les résultats au 1er tour ont été les suivants :

- 12 voix pour M. Philippe Ortin,
- 12 voix pour M. Gérald Viaud
- 18 voix pour M. Jacques Sourbier.
- aucun bulletin nul

Avant le 2ème tour, M. Philippe Ortin a annoncé son désistement.


Les membres du Conseil du Comité National de la Conchyliculture ont élu leur nouveau Président. C’est M. Gérald Viaud, également Président du Comité Régional de la Conchyliculture de Poitou-Charentes, qui a été réélu au 2ème tour, à la majorité des membres présents avec 23 voix en sa faveur contre 19 voix en faveur de M. Jacques Sourbier.

Suite aux élections du Président du CNC, le Conseil a procédé aux élections des Présidents de Secteurs :

            - Pour le Secteur I, huîtres creuses et huîtres plates, M. Philippe Ortin
            - Pour le Secteur II, Moules et autres coquillages, M. Bernard Tobie
            - Pour le Secteur III, Organisations de producteur, M. Maurice de Saint Denis
            - Pour le groupe Distribution et Transformation, M. Pierre Labbé

Le Bureau du Conseil est constitué de la façon suivante :

Sont membres de droit : M. Gérald Viaud ; M. Philippe Ortin ; M. Bernard Tobie ; M. Maurice de Saint Denis; M. Pierre Labbé ; M. Thierry Helie  et M. Stéphane Angeri

Les membres désignés sont :

- pour le groupe Production : M. Louis Teyssier ; M. Henri Chaumard ; M. Philippe Le Gal : M. Jacques Sourbier ; M. Eric Marissal ; M. Olivier Laban ; M. Josian Alexandre ;
- pour le groupe commerce : M. Jacques Mestre ; M. Christophe Le Bihan.

M. Joseph Costard a été désigné pour représenter le CNC au Conseil national de l'eau.
M. Thierry Lafon a été désigné pour représenter le CNC aux Aires Marines Protégées.
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Le 1 septembre 2014

Dans l'édition du soir de Sud-Ouest : Témoignage d'un damné de la mer


Cliquer Ici pour lire l'article de Philippe Baroux

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Suite de la revue de presse : Juillet et Août 2014

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