Revue de presse 2014 (4) : Aquaculture, conchyliculture, pisciculture, algoculture,...


Mortalité des huîtres 2014

Ifremer. La campagne RESCO 2014 est lancée

Les différents lots sentinelles ont été déployés sur l'ensemble des sites-ateliers pour la nouvelle campagne RESCO 2014.
Source : Ifremer - Observatoire conchylicole

Bulletin n°1 du 19 mai 2014 : Ifremer - Resco
Bulletin n°2 du 28 mai 2014 : Ifremer - Resco

Ostrea.org et ses forums

Mortalités des huîtres : Constatations et Achat/vente de naissain

13 mai. C'est parti sur les coupelles à Fouras...
14 mai. Premières mortalités sur triplo dans le Golfe
15 mai. Mortalité en Rade de Brest sur naissain naturel
 

Suite de la revue de presse : Juin 2014

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Aquaculture : Revue de presse de mai 2014

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Consultation du public sur le cinquième Plan d’Action Régional Nitrates

Une consultation publique est organisée du 5 mai au 4 juin 2014 sur le projet d’arrêté établissant le programme d’actions régional en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole pour la région des Pays de la Loire.

L’autorité compétente est le préfet de la région Pays de la Loire.

Les documents mis à disposition sont :
  • le projet d’arrêté,
  • ses annexes cartographiques :
  • Annexe 2D
  • cartographie des ZAR par département (ZAR44, ZAR49, ZAR53, ZAR72, ZAR85)
  • le rapport d’évaluation environnementale,
  • l’avis de l’autorité environnementale.
Les documents sont consultables uniquement par voie électronique

Pour en savoir + et télécharger les documents : Dreal

Remarque :

La consultation publique est terminée en Poitou-Charentes depuis le 22 mai à minuit

Vérifiez auprès de votre Dreal pour les autres régions... Il semblerait que les consultations soient terminées dans les autres régions... Lire le média agricole, Terre.net, qui suit de près cette directive nitrates : 5e Programme directive Nitrates : Les arrêtés régionaux arrivent au compte-goutte, tenez-vous informés

Il semblerait que les agriculteurs se soient mobilisés pour donner leurs avis... Lire Terragricoles de Bretagne : Directive Nitrate 5 : Les OPA appellent les agriculteurs à se prononcer

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En mai. Esprit d'entreprise, de création et d'innovation...
Mais, que de barrières avant l'aboutissement des projets aquacoles... Investir dans l'aquaculture, ce n'est pas du superflu... Pour en savoir + : « On souhaite enlever le superflu pour aller à l'essentiel »

Le 30 mai 2014

Les trésors du marais

Cliquer Ici pour lire Le Phare de Ré du mercredi 28 mai 2014

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Coopératives maritimes : quel accompagnement des dirigeants embarqués ?

Annick Le Loch a obtenu en première lecture à l'Assemblée que la prise de responsabilités par des marins embarqués dans les structures coopératives fassent l'objet d'un rapport débouchant sur des propositions concrètes.

Source : Le Marin

Parmi les dispositions de la loi sur l’économie sociale et solidaire – qui vise à soutenir et développer ce pan de l’économie, qui représente environ 10 % du PIB et 2,4 millions d’emplois – la députée (PS) du Finistère, Annick Le Loch, a obtenu un amendement pour que soit étudié le problème particulier des navigants au sein des coopératives maritimes. Ceci le 20 mai, à l'occasion de l'adoption en première lecture du projet de loi de la secrétaire d'État Valérie Fourneyron.

Un rapport doit donc être réalisé « sur la situation spécifique des coopératives maritimes et plus particulièrement les jeunes navigants ». L’objectif, ajoute Annick Le Loch, « est d’obtenir des propositions concrètes pour les encourager à prendre des responsabilités », les dirigeants ayant une activité embarquée étant pénalisés dans leur activité économique à la mer. La députée note que dans les 150 structures coopératives actuelles, seulement une vingtaine de navigants ont des activités de direction.

Les modalités de rémunération de certains dirigeants d'organismes coopératifs du milieu maritime ont, dans le passé, été un sujet de préoccupation.

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À Plouguerneau, l'élevage d'ormeaux a pu investir


Illustration : copie d'écran du site France Haliotis

Sylvain Huchette est opiniâtre... et à force de chercher, ce chercheur en biologie marine a fini par trouver ! Le cycle de production de l'ormeau, en l'occurrence. Avec une aide de l'Europe.

Source : Ouest France  par Renée-Laure Euzen

Depuis dix ans, Sylvain Huchette développe sa société, France Haliotis, un élevage d'ormeaux en pleine mer. Les naissains grandissent tranquillement au siège de l'entreprise, à Lilia-Plouguerneau. Avant d'être installés en pleine mer, à l'embouchure de l'aber Wrac'h.

« Cet élevage apprend une chose : la patience », plaisante le chef d'entreprise. Il faudra pas moins de quatre ans pour obtenir un ormeau adulte, qui viendra garnir les tables des plus grands restaurants français. Car, il le concède, « l'ormeau d'élevage est un produit de luxe ». Qui se vend facilement hors de France. « Il est difficile à faire voyager. Heureusement que l'Europe a ouvert ses frontières ! » Suivant les années, jusqu'à 30 % du chiffre d'affaires est réalisé grâce à l'export.
Deux aides européennes

En dix ans, France Haliotis est devenue une PME reconnue dans son domaine. « Ici, j'emploie six personnes, et nous pouvons travailler toute l'année », affirme Sylvain Huchette. Qui n'a pas hésité à faire appel à des fonds européens pour développer son outil de travail. « J'ai sollicité l'Europe, deux fois. Et cela a marché à chaque fois. »

L'une des subventions a servi à acheter un nouveau chaland. L'autre, de nouveaux casiers d'élevage. « Pour le chaland, j'attends toujours la part européenne. » 30 000 € alors que l'investissement date de 2011...

Après un hiver difficile qui a occasionné beaucoup de dégâts sur les installations en mer, le déblocage de ces fonds serait appréciable. « C'est dur de savoir où en est le dossier, car on est confronté à de multiples interlocuteurs. Le temps de l'administration n'est pas celui de l'entreprise... »
Pilote de projet

Pour autant, Sylvain Huchette apprécie de travailler en collaboration avec d'autres éleveurs d'ormeaux, en France et en Europe. C'est d'ailleurs ce qui l'a motivé, il y a quelques années, à piloter un projet européen, le SDAA pour Sustainable Development of Abalone Aquaculture. « C'était un projet de recherche et développement tourné vers les PME dans lequel France Haliotis a été moteur », indique le chef d'entreprise.

Les éleveurs d'ormeaux sont allés à la pêche aux financements destinés à subventionner des recherches sur des thèmes liés à leur activité, comme la recherche des pathogènes de l'ormeau et les moyens de les combattre, ou encore les différentes techniques de production à adapter par rapport aux entreprises. Quelque 850 000 € ont pu être ainsi levés.

Nouveau programme...

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Les méthodes de travail de la Recherche

Impossible de faire court, il y a trop de fondamentaux en question. Une des difficultés majeures de la méthode cartésienne est de découper la réalité en pièces de puzzle puis d’oublier les liens qui construisent et font fonctionner le puzzle. Cette méthode se révèle insuffisante quand le puzzle évolue vers un fonctionnement pathologique et qu’il faut le remettre en état physiologique : il faut en respecter toutes les pièces et les reformater pour qu’elles fonctionnent normalement à nouveau.

Jean-François Le Bitoux

Billet n°10 - le 3 juin 2014

D’abord un point de la situation

Nous nous étions lancés un défi : Résoudre en 2014 les mortalités ostréicoles, Chiche ? Mais nous comptions sur une aide, sur l’aide de lecteurs pour y parvenir. Pourquoi si peu de retour, de besoin ou de volonté de discussion, si peu de témoignages et si peu de questions ? Cette rubrique serait-elle un coup d’épée dans l’eau, alors que la profession vient de prendre une nouvelle claque ? Au moment où je rédige ce billet, les mortalités mytilicoles du printemps restent officiellement inexpliquées mais un « Vibrio splendidus » pourrait être mis en cause. Autant de nouvelles questions dérangeantes pour tous les « scientifiques » de la terre, celui qui dit l’être, le Chercheur, celui qui utilise une cohérence quotidienne plus expérimentale, le Professionnel, et ceux qui cherchent d’autres cohérences dans leurs cultures de référence, le Politique et l’Administrateur. Ces derniers ne cherchent pas à résoudre les pathologies en cours ; ils aimeraient que les différents codes juridiques qui structurent et régulent la société française depuis deux ou trois siècles, s’imposent aux lois de la physicochimie jeunes de quelques milliards d’années et toujours identiques. Ils font donc des expérimentations à l’échelle nationale sans même chercher à résoudre ces difficultés à l’échelle locale – ce qui semble scientifiquement raisonnables. Une expression utilisée lors du débat sur les marées vertes reste d’actualité : « On attendait un médecin, on a vu arriver la gendarmerie » !

Comment est-il possible de rester si ignorant après plus d’un siècle de « travaux scientifiques » en France et dans le monde ? Et si c’était réellement un aveuglement partagé ? Existe-t-il une « guerre culturelle » entre les trois partis concernés ? - comme le conclut Christine Keiner (The oyster question, 2009) après enquête sur les échecs de politique ostréicole en baie du Chesapeake, haut lieu historique de l’ostréiculture aux USA. Compte-tenu de mes quarante ans de succès et d’échec en aquaculture marine de crevettes, en France et ailleurs, je souscris à cette hypothèse de travail. C’est une manière de dire que les solutions bien qu’écologiques et économiques, ne seront pas mises en œuvre si le débat n’est pas technique mais culturel. Mais j’espère me tromper ! A moins que la situation ne se dégrade plus encore et que ce bel équilibre soit menacé ? Par exemple que des proliférations d’algues rouges, bleues vertes, etc. asphyxient un peu plus notre quotidien comme le font les pics de pollutions de l’air ? Car ces symptômes expriment aussi des pathologies émergentes d’origine environnementale similaires à celles qui ont traversé toutes les productions agricoles. Les solutions y seront donc similaires et elles sont basées sur une amélioration quantifiable les conditions sanitaires localement.

La Science au secours du « Progrès » : une question devenue provocatrice ?

Suite...

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Groix. Le nouveau projet des Activités Mer adopté par les professionnels

Groix. Mercredi dernier (28 mai 2014 Ndlr), le Maire et ses adjoints réunissaient les 5 pêcheurs de l'île et les aquaculteurs à une réunion de concertation et de présentation du nouveau projet du pole activités Mer. Dans un esprit constructif, chacun a pu exposer ses besoins.

Illustration : A proximité du bâtiment existant de Groix Haliotis (production d'ormeaux), 2 bâtiments sont projetés : (1) Pêche et (2) Aquaculture (source : Portail de Groix)


Ce nouveau projet, revu à la baisse consiste en la construction de 2 bâtiments. Le bâtiment A, le centre logistique  de débarquement», qui comprendra la machine à glace, les chambres froides, les locaux de stockage (box pêcheurs, matériels, emballage), l'atelier de réparation de filets.. et le bâtiment B, dédié aux activités conchylicoles qui abritera un bassin de trempage pour les moules, des salles algues, conditionnement géniteurs, élevage larvaire et micro nurserie.

Dominique Yvon a précisé que le coût de cette nouvelle construction avoisinerait les 1,3 millions d'euros (2,3M€ pour le projet initial) «Ce projet, plus réaliste, prend en compte tous les besoins exprimés par les professionnels ». A ce coût il faut ajouter les 200 000€ nécessaires pour la première tranche de confortement de la falaise qui doit être réalisée dès septembre avant les travaux des bâtiments.

Après un accord unanime des professionnels, il a été décidé de mener ce nouveau projet à son terme. Les élus et architectes se retrouveront le 17 juin et définiront le nouveau calendrier des travaux. Les bâtiments devraient être livrés au printemps 2015.

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Comment se lancer dans un autre pays

Créer une entreprise à l'étranger ne s'improvise pas. Voici des conseils et des contacts.

Avant de partir, il convient de bien se renseigner sur le contexte économique et social du pays choisi, ainsi que sur la législation et les réglementations locales. Le site du minisère des Affaires étrangères propose des fiches sur chaque pays.

Source : Ouest France

D'un pays à l'autre, la longueur et le coût des démarches administratives sont très variables. Au Brésil ou en Afrique du Sud, par exemple, il faut débourser plusieurs dizaines de milliers d'euros pour obtenir son visa d'investisseur. Mais des alternatives existent, comme l'acquisition de la résidence permanente.

Les chambres de commerce et d'industrie disposent de conseillers à l'international qui peuvent orienter les créateurs de projet vers les CCI françaises à l'étranger. « Avant de se lancer, il faut étudier le marché, observer la concurrence, être sûr de l'intérêt de son produit et bien s'entourer », explique Patrick Cadiou, directeur des opérations commerciales à Bretagne Commerce International.

Les conseillers du commerce extérieur nommés par le gouvernement sont implantés dans le monde entier. Ils conseillent bénévolement les entrepreneurs français dans leur installation (plus d'informations sur www.cnccef.org).

Sans oublier les réseaux. Le plus connu : la Diaspora économique bretonne. 1 200 entrepreneurs bretons aux quatre coins du monde échangent dans un espace de discussion sur le réseau social LinkedIn.

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Depuis 20 ans, Mer et terroirs cuisine les produits marins

Depuis plus de 20 ans, les bulots se cuisinent, à Carentan, chez Mer et terroirs, une entreprise qui avance et se met au goût des consommateurs.

Source : Ouest France

8 millions d'euros de chiffre d'affaires

Il y a 20 ans, au moment de sa création sous le nom de Mermonde, l'entreprise Mer et terroirs cuisait le bulot, le bigorneau et les crustacés. Depuis s'y sont ajoutés les crevettes, les langoustines, les crabes et le homard. Mais aussi des poissons et fruits de mer marinés : saumon, cabillaud, noix de Saint-Jacques, etc.

Sur 6 000 m2 d'ateliers, Mer et Terroirs transforme plus de 3 000 tonnes de produits par an pour 8 millions d'euros de chiffre d'affaires. Des produits commercialisés en grande et moyenne surface et en restauration collective sous les marques Mer et terroirs et Le poisson toquet.

Les conseils d'un chef cuisinier

« Nous cuisons seulement les produits, nous ne faisons pas de plats cuisinés », précise Yvan Wilbal, le gérant de la société. « Par contre, nous avons recruté récemment, Jean-Pierre Perralta, un cuisinier bien connu à Carentan pour nous conseiller sur différentes recettes. L'objectif est de nous différencier de la concurrence qui est très rude sur ce marché. »

Des bulots vendus jusqu'en Chine

Avec ce nouveau service, l'entreprise se rapproche du goût des consommateurs et peut prétendre également au marché international sur lequel elle se positionne maintenant. Les produits Mer et terroirs sont désormais proposés en Chine. « Surtout le bulot ».

Des plateaux de fruit de mer « faits à la main »....

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Kermarée, les coulisses d'un prix d'Elite

C’est à Blainville-sur-mer que Kermarée peaufine la sortie de son dernier né. Le plateau de fruit de mer pour deux qui lui a permis de recevoir le grand prix d’Élite de Bruxelles.

Illustration : Kermarée, doublement vainqueur du Prix d'Élite

Source : pdm-seafoodmag

Il est bien loin le temps où Kermarée expédiait les huitres moules et bulots des deux producteurs qui l'on créé pour commercialiser leur production. Il s’agissait alors de conditionner en vrac et d’expédier. Au fil du temps, Kermarée a développé son activité en achetant sous criées et constituer des compléments de gammes. Puis elle a investi dans des process et des machines pour élaborer des produits transformés. « Nous avons commencé à cuire du bulot, explique Pascal Lecardonnel, le directeur. Un coquillage incontournable ici puisque la baie de Granville est la principale zone de production dans l’Hexagone. Nous avons poursuivi avec la cuisson du bigorneau, des langoustines, des pinces de tourteau… Bref tout ce qui peut agrémenter les plateaux de fruits de mer. Cela représente 5 000 à 6 000 t de produits finis à l’année. Nous travaillons surtout les apports d’une vingtaine de producteurs locaux, mais importons aussi du Royaume-Uni ».

Passé en criée, le bulot est apprécié par les Espagnols ou les Belges. Les Asiatiques apprécient les plus gros, en version décortiquée. « Il y a 10ans, on vendait 80 % en vivant. Aujourd’hui, il est valorisé : cuit, décortiqué, en barquette… »

À l’image de Kermarée, d’autres sociétés ont investi dans des outils de cuisson, de décorticage, de conditionnement en barquette. À quelques dizaines de kilomètres, à Carentan, sur la côte est, Mer et terroirs en a fait son métier. En savoir plus avec notre dossier Normandie, panier garni.

Kermarée

Production et transformation des produits de la mer en Normandie

La société Kermarée est née en 1991 de la volonté commune de deux conchyliculteurs du bassin d’élevage de l’Ouest Cotentin, William Madelaine et Jean-Pierre K’dual, de diffuser leurs productions familiales auprès des principales enseignes de la grande distribution.

Ce partenariat favorise le développement de leurs activités de production, ce qui les pousse à construire en 1995 un site industriel qui est aujourd’hui le siège social de l’entreprise.

Pour répondre aux attentes de leurs clients et servir un marché dynamique, et en pleine mutation, ils décident en 2002 de créer une extension technique des ateliers existants répondant aux normes européennes et permettant d'étendre la gamme avec les produits cuits.

Cet outil est aujourd’hui le reflet du savoir-faire de Kermarée et de sa capacité à recentrer les produits issus de la pêche ou de l’élevage local et de transformer les coquillages et crustacés de toutes provenances en Europe.

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L'article ne dit pas si cette crevette vise ASC

Exclusif : le premier élevage de gambas françaises va grossir en Nord-Pas-de-Calais !

Arnaud Montebourg devrait s’en étrangler de fierté à la table de sa cantine parisienne préférée. Pensez, la première gambas «made in France» ! Des investisseurs anglais lèvent des fonds pour installer secrètement une toute première ferme, peut-être entre Douai et Arras. La quasi-totalité des gambas consommées en France vient des mers chaudes tropicales. Et bientôt du Pas-de-Calais.

Illustration extraite du Scoop.it : Actualités aquacoles 

Il fallait le faire. Après le Mozambique, après Madagascar, sans doute Brebières dans le 62 – à confirmer par les porteurs du projet. En attendant, ce ne sont pas les consommateurs qui s’en plaindront. Plus de 80 % de ces grosses crevettes tropicales sont importées des latitudes lointaines et elles sont toutes congelées lorsque nous en mangeons en moyenne deux kilos par personne et par an.

Source : La Voix du Nord par Yannick Boucher

Sauce anglaise

Les Français sont les champions européens des gambas au menu, peu regardants sur la qualité de ces crustacés les plus consommés dans l’Hexagone. Souvent farcies aux antibiotiques, pêchées dans des zones gagnées sur les précieuses mangroves en voie de disparition à Madagascar et ailleurs, souvent pesticidées et rosies par des colorants utiles à l’acte d’achat, une empreinte carbone catastrophique, une fraîcheur toute relative... les gambas méritaient mieux. Les Américains le savent. Trois fermes d’élevage indoor (sur la terre ferme et non en mer) en 2000, une quarantaine en 2015, le marché de la grosse crevette étend des filets aquacoles jusqu’à Oxford où Simeen Kadi et George Ciencala ont conçu un beau projet, sans doute pour l’Arrageois. Une nouvelle société (« La Gambas française », ça ne s’invente pas) projette de construire – à Brebières donc ? – une entreprise de 2 500 m2 dont 1 500 m2 de bassins chauffés toute l’année à 28 °C dans des bâtiments passifs, autant dire sans radiateurs avec une consommation d’une quinzaine de kilowatteurs par m2 et par an. écolo !

Des larves américaines grandiront très vite dans une eau douce qui deviendra vite une eau de mer avec cet émouvant miracle de maman nature : les petites crottes des grosses crevettes se transformeront en protéines consommées par... les gambas. Le projet promet une productivité « 45 % plus importante que ce que l’on voit dans les structures gonflables américaines » d’après l’un des premiers partenaires français de l’opération. L’élevage sera sans doute « premium » avec des gambas fraîches de niveau bio (y aura-t-il une certification ?), pour servir d’abord en première année les bons restaurants parisiens avant d’atterrir dans les meilleures assiettes lilloises, londoniennes ou bruxelloises.

Et avant déploiement partout ailleurs... « C’est un excellent projet auquel nous croyons beaucoup », confie Thomas Buffin, président du club d’entreprises du parc Eurasanté à Lille. Le pôle biosanté régional est l’un des principaux soutiens de nos amis anglais, lesquels investiront 2,5 millions d’euros par ferme (1,5 million en première année) avec une vingtaine d’emplois à créer par unité à trois ans.

Pourquoi la région ? « La proximité de l’écosystème boulonnais sur les produits de la mer fut décisive », explique Simeen Kadi. Référence faite notamment au centre Nouvelles Vagues du pôle de compétitivité Aquimer. La vague des gambas n’a plus qu’à déferler sur le Nord - Pas-de-Calais !
 
L’ASC finalise les normes relatives à la crevette d’élevage

Après 7 années de travail, le Conseil pour une bonne gestion de l’aquaculture (Aquaculture Stewardship Council ou ASC) a finalisé les normes relatives à la crevette d’élevage, qui fixent une série de mesures visant à remédier aux effets néfastes de l’industrie à travers la préservation des zones humides et des mangroves, la réduction des maladies, le déploiement d’efforts pour une utilisation écologiquement viable de l’eau et des aliments et la prise en compte des questions liées à la biodiversité. Ces normes définissent en outre des directives couvrant les droits des employés et des communautés locales.

Source : Agritrade

Après l’introduction des normes portant sur le tilapia, le pangasius, l’ormeau, la truite, le saumon et les mollusques bivalves, la norme relative à la crevette est la septième à être incluse dans le programme mondial de l’ASC pour une aquaculture responsable.

L’ASC s’associe aux grandes chaînes d’approvisionnement et aux distributeurs afin d’encourager les producteurs à améliorer leurs pratiques, et s’engage activement aux côtés des gouvernements et de l’industrie de la pêche/de la pisciculture des pays producteurs. Un des cofondateurs de l’ASC, l’Initiative pour un commerce durable (Sustainable Trade Initiative ou IDH), a formé une coalition axée sur « la prise en compte des impacts » qui rassemble des multinationales (notamment des producteurs et distributeurs de produits d’élevage), des organisations de la société civile et des gouvernements en vue de promouvoir une vision et des valeurs communes entre les partenaires concernés. L’IDH a également établi un fonds dénommé « Éleveurs en transition » aux fins de stimuler et soutenir une production responsable dans le secteur de l’élevage de crevettes. L’IDH s’est donné pour objectif d’accroître « de 15 % la production responsable de crevettes, de tilapia et de pangasius destinés à l’importation sur l’Europe ».

La majeure partie des grands élevages de crevettes se trouvent en Asie (Chine, Thaïlande, Indonésie) et en Amérique latine (Brésil, Equateur). Toutefois, comme il est indiqué dans le dernier rapport Globefish, Madagascar reste un fournisseur important du marché européen (France) bien que sa contribution diminue. Plusieurs entreprises malgaches appartenant au Groupement des Aquaculteurs et Pêcheurs de Crevettes de Madagascar (GAPCM), ont fait partie du Comité exécutif du GOOS (GSC) chargé de la gestion du dialogue dans le secteur de l’aquaculture, lequel a participé pendant plusieurs années, au travail d’élaboration des normes ASC.

Pour en savoir + : Agritrade

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Le 29 Mai 2014

Après l'herpès de l'huître, le vibrio de la moule...

Les chercheurs approchent la cause de la mortalité des moules. Ils désignent notamment la bactérie vibrio splendidus.

Les mytiliculteurs peuvent être inquiets...

La mortalité des moules rappellerait-elle celle des huîtres ?.. Effet en plus... Puisque le seul vibrio splendidus décimerait massivement et sans distinction toutes les générations de moules...

Illustration : Copie d'écran de l'article de Philippe Baroux du 5 avril 2014 : Les mytiliculteurs sont inquiets

Pertuis breton : une réponse sur la mortalité des moules

Les chercheurs approchent la cause de la mortalité. Ils désignent notamment la bactérie vibrio splendidus.

Dans un rapport transmis lundi dernier à la direction générale de l'alimentation dont les mytiliculteurs n'ont pas encore connaissance, l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) pose les premiers éléments sur les causes de mortalité des moules de Charente-Maritime.

Source : Sud Ouest par Philippe Baroux

Les recherches engagées depuis le mois de mars sur cinq lots morts dans le pertuis Breton désignent la famille des bactéries classées sous le groupe des vibrio splendidus, comme « agent infectieux posant problème », explique en substance Jean-Pierre Baud, coordinateur sur les dossiers conchylicoles, à l'Ifremer. Un agent infectieux qui n'est pas nocif pour l'homme.

Des travaux génétiques et génomiques poussés ont été conduits à la station trembladaise de l'institut. La mortalité des moules a été reproduite en laboratoire par injection d'un broyat de moules mortes à des moules vivantes. Après 24 heures d'incubation, 100 % des lots travaillés étaient morts eux aussi.

Une grande famille

Suite : Sud Ouest

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Forum Ostrea : Mortalité des moules

24 mai, 05:22, par benoit

bonjour à tous
mortalités dans la baie de l’aiguillon sur le naissain : rien. très bon développement des cordes. on verra dans l’automne ...l’info d’Ifremer sur la présence du vibrio splendidus n’est pas nouvelle, on le sait depuis 2 mois ! sauf qu’on ne sait pas si les moules vivantes contiennent aussi le même vibrio...de même, Est-ce que les moules des autres centres contiennent aussi du vibrio ?
en baie d’Yves, mortalités reprennent sur Chatelaillon, Aix, Fouras, à différents degrés. A ce jour, pas d’interdiction de transfert de naissain, vu que tout a été envoyé ! et si les huitres contaminaient les moules ? (on se le demande depuis 2008, et pas de reponse...) face à toutes nos angoisses légitimes, on ne peut qu’attendre des aides providentielles ? certainement pas, battons nous pour éviter que de l’eau pourrie dégueule des fleuves, ca ne sert à rien de gueuler en réunion ou sur les forums, il faut agir et faire pression sur nos politiques, et occuper les postes clés dans les instances (CLE, agence de l’eau...)

Source : Ostrea.org

Bonjour,

Je viens de voir votre réaction...

Vous avez tout à fait raison...  Tous les postes professionnels des instances de l'eau sont détenus par quelques agriculteurs... dans les parties hautes (irrigation) et les marais (évacuation de l'eau)..

Dimanche dernier, l'INRA de Saint de Laurent de la Prée (à côté de Rochefort) organisait des visites pour ses 50 ans... 50 années d'assèchement des marais pour le développement de l'agriculture intense, au départ du maïs et maintenant de l'agro-écologie !  Une agro-écologie intensive et rentable... Où le souci majeur est le trop d'eau... évacuée dans les canaux puis à la mer...

De l'eau dont personne ne connait la qualité...

Depuis plus de 10 ans, ce centre de l'Inra n'a plus de chercheur pour suivre la qualité des eaux évacuées à travers le réseau de drains, de canaux... Le contrat du chercheur parti à la retraite n'a pas été renouvelé !!! Restriction de budget...

En résumé :
La réglementation demande aux pisciculteurs de suivre la qualité des eaux issues de ses bassins d'élevage... Mais un agriculteur peut faire ce qu'il veut... il pratique maintenant l'agro-écologie !!!

Aquablog

Préserver l'eau notamment par deux analyses sur 24h



Groupe Aqualande

Préserver l'eau : véritables acteurs environnementaux des rivières, les pisciculteurs jouent un rôle important dans le suivi de la qualité des eaux qui entrent et qui sortent de leur élevage.

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Les résultats des suivis RESCO de fin-mai sont disponibles

Les résultats des suivis RESCO de fin-mai sont disponibles.

Les premières hausses de mortalité de naissain constatées mi-mai se confirment et certaines hausses brutales et importantes sont observées sur certains sites.

Pour en savoir + :  Bulletin de synthèse intermédiaire correspondant à la semaine 22 et tous les détails par site de production

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BCCEAM. Formation Conjoint Collaborateur

Le CFPPA de Bourcefranc et la Caisse Maritime d'Allocations Familiales envisagent de mettre en place une formation de conjoint collaborateur en vue d'obtenir le Brevet de Conjoint Collaborateur de chef d'Entreprise Artisanale Maritime (BCCEAM) suite à plusieurs demandes formulées.

Télécharger Ici la plaquette d'information sur Brevet de Conjoint Collaborateur de chef d'Entreprise Artisanale Maritime (BCCEAM)

Pour organiser les modalités de fonctionnement, également vous informer sur les possibilités de financement, ainsi que sur le contenu de la formation et répondre à vos questions, nous vous invitons à participer  à une réunion, dont les dates et lieux sont précisés ci-dessous :

* Royan le 28 mai 2014 à 10h à la salle de la Criée
* Charron le 3 juin 2014 à 9h30 à la mairie de Charron 
* St Pierre d'Oléron le 4 juin 2014 à 10h à la salle de la Criée de La Cotinière
* Bourcefranc le Chapus le 20 juin 2014 à 9h30 au CFPPA
* La Rochelle le 20 juin 2014 à 14h30 au Syndicat Mixte Chef de Baie à La Rochelle

Cette formation s'adresse indistinctement aux conchyliculteurs et aux pêcheurs.

Vous trouverez ci-joint le coupon de participation à télécharger et à retourner afin d'organiser au mieux les différentes réunions :
- par courrier à : CFPPA , rue William Bertrand - 17560 Bourcefranc
- ou par mail à : cfppa.bourcefranc@educagri.fr
- ou par téléphone : 05.46.85.98.20 ou 06.70.03.98.99

Christine Guezou
Chargée d'interventions sociales - Action sociale
christine.guezou@caf.fr
Tél. :  05 46 41 84 46
Port. : 06 07 96 52 24
Fax. : 05 46 41 02 01
Web : caf.fr / urssaf.fr

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Le 28 mai 2014

Ostréiculture. L'or marin de Marie-Gabrielle Capodano

Marie-Gabrielle Capodano est une ostréicultrice qui se revendique paysanne de la mer. On la connaît bien à Sarzeau où elle a créé la "Nurserie du Golfe", site de production qu'elle fait volontiers visiter en bavardant autour d'une assiette aux saveurs marines. On la connaît aussi à Arzon où, chaque samedi, dans l'Espace Terroir (rond point du casino), elle propose de déguster ses produits.

Source : Ouest France

Sa formation : le « management qualité totale », axée sur la satisfaction client et le développement durable. Sa nature profonde c'est la proximité et l'innovation ; sa force c'est son imagination.

Une boisson à la saveur iodée

Depuis septembre 2012, elle nourrit un grand projet : produire et commercialiser de la spiruline dans sa petite ferme de la pointe de Bénance. Mais, elle veut le faire en restant fidèle à ses convictions. Alors, depuis deux ans, elle développe une idée probablement unique au monde : faire pousser de la spiruline dans de l'eau de mer avec un impact quasi-nul sur l'environnement ; la production traditionnelle utilise de l'eau douce préalablement « salée » parce que la spiruline croît naturellement dans un environnement saumâtre.

Et ça marche ! Et l'idée séduit ! En mars 2013, elle l'a intitulée l'Or Marin de l'ostréiculture et l'a présentée au Trophée du Développement durable du Morbihan. L'été suivant, elle l'a fait goûter à ses visiteurs sous la forme d'une boisson vert-clair à la saveur iodée « que même les enfants ont adorée ».

À la fin de ce même été 2013, elle a sollicité le soutien du conseil général avec qui elle a lancé un dossier d'aide à l'innovation. Dans le même temps, elle adhérait à la Fédération des spiruliniers de France, où elle occupe à présent un siège au conseil d'administration.

Aujourd'hui, le projet fait son chemin, la société Spiru'Breizh est née...

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« On souhaite enlever le superflu pour aller à l'essentiel »

Groix. Le futur pôle mer dans la tourmente



Création du Pôle d'activité mer sur le domaine public maritime, à Port-Tudy. Début mars 2014, le commissaire enquêteur a émis un avis favorable : « Il s'agit ici de créer un outil qui aura un impact positif sur les activités socio-économiques, qui participera à l'arrêt de la décroissance démographique avec l'objectif d'installer de jeunes actifs, une activité nouvelle (ostréiculture) et de mettre à disposition des professionnels de la mer des équipements spécifiques dans des locaux conformes en matière d'hygiène, de sécurité et d'accessibilité ». D'après Ouest France : Enquêtes publiques : oui pour le Pôle mer, attente pour le Grao

Changement de municipalité....

Le Pôle mer est le dernier projet de l'ancienne municipalité qui n'a pas été lancé avant les élections. Les nouveaux élus, l'opposition d'hier, héritent du dossier et entendent revoir la copie. Mais jusqu'où ? « Les plans et esquisses dont nous venons de prendre connaissance forment un beau projet architectural. Mais comme nous le disons depuis 2012, son coût global de 2,2 millions d'euros est exorbitant pour une commune de 2 000 habitants et le projet démesuré face aux besoins réels, explique d'emblée, Dominique Yvon (nouveau maire). En début de semaine, le maire et ses adjoints ont rencontré les architectes. On ne remet pas en cause le projet mais nous leur avons demandé de nouvelles esquisses d'un projet plus modeste qui rende à la fois service aux pêcheurs et qui ne coûte pas trop cher aux contribuables. » d'après Ouest France : Le projet de Pôle mer revu, un seul bâtiment nouveau sera gardé

« On souhaite enlever le superflu pour aller à l'essentiel »

Entretien avec Dominique Yvon, maire.

Source : Ouest France - Groix - 10 Mai

Vous annoncez la réduction du Pôle mer, est-ce un bon signal pour inciter les pêcheurs à s'installer ?

On sait tous que la pêche est en déclin. En 2001, ils étaient onze à Groix, aujourd'hui ils sont cinq. On souhaite que les pêcheurs s'installent mais il faut garder les yeux ouverts : il n'y a pas de demande. Les contraintes pour obtenir un permis de mise en exploitation sont fortes. On ne s'en réjouit pas mais c'est la réalité. On enlève le superflu pour garder l'essentiel puisqu'il y a plus de boxes de prévus que de pêcheurs. S'il faut un jour agrandir, cela pourra se faire.

L'aquaculture est-elle supprimée du projet ?

Le second bâtiment qui devait abriter cette activité ne sera pas réalisé. Un vivier était déjà prévu dans le bâtiment de pêche. Le bassin de trempage que souhaitent les instigateurs du projet d'élevages de moules ou huîtres pourra aussi trouver sa place en occupant des espaces prévus mais qui seront vides.

Le lancement du chantier nécessite un confortement préalable de la falaise...

Apparemment, c'est indispensable. L'appel d'offres avait été lancé par nos prédécesseurs mais aucun crédit n'avait été voté sinon pour des études. On avait vaguement entendu parler de 400 000 € pour toute la longueur.

On va demander combien coûte le confortement du segment derrière le projet de Pôle mer pour le réaliser. Sans vouloir faire de catastrophisme, je suis inquiet car des factures à payer arrivent chaque jour. Sur le budget du port, il y a déjà eu un avenant pour la réfection des môles et deux autres endroits sont à consolider et l'on a 400 000 € de factures en attente. Je ne sais pas comment on va faire. Peut-être un nouvel emprunt mais les finances sont tendues.

Avec le report engendré, les subventions sont-elles menacées ?

On nous a redonné le bébé alors que les subventions sont notifiées. Lorsque l'on dit que le projet est financé à 80 %, il faut bien comprendre que ce n'est pas tout le projet, il y a des coûts non subventionnables. Lors de l'entretien que j'ai eu avec le sous-préfet, il m'a été assuré que les subventions seront versées au prorata des investissements. Il reste une subvention européenne qui pose question. Elle a été portée par Lorient Agglomération, je vais voir s'il n'est pas possible de prolonger le délai d'exécution des travaux pour son obtention.

Le nouveau projet des Activités Mer adopté par les professionnels

Groix. Mercredi dernier (28 mai 2014 Ndlr), le Maire et ses adjoints réunissaient les 5 pêcheurs de l'île et les aquaculteurs à une réunion de concertation et de présentation du nouveau projet du pole activités Mer. Dans un esprit constructif, chacun a pu exposer ses besoins.

Illustration : A proximité du bâtiment existant de Groix Haliotis (production d'ormeaux), 2 bâtiments sont projetés : (1) Pêche et (2) Aquaculture (source : Portail de Groix)


Ce nouveau projet, revu à la baisse consiste en la construction de 2 bâtiments. Le bâtiment A, le centre logistique  de débarquement», qui comprendra la machine à glace, les chambres froides, les locaux de stockage (box pêcheurs, matériels, emballage), l'atelier de réparation de filets.. et le bâtiment B, dédié aux activités conchylicoles qui abritera un bassin de trempage pour les moules, des salles algues, conditionnement géniteurs, élevage larvaire et micro nurserie.

Dominique Yvon a précisé que le coût de cette nouvelle construction avoisinerait les 1,3 millions d'euros (2,3M€ pour le projet initial) «Ce projet, plus réaliste, prend en compte tous les besoins exprimés par les professionnels ». A ce coût il faut ajouter les 200 000€ nécessaires pour la première tranche de confortement de la falaise qui doit être réalisée dès septembre avant les travaux des bâtiments.

Après un accord unanime des professionnels, il a été décidé de mener ce nouveau projet à son terme. Les élus et architectes se retrouveront le 17 juin et définiront le nouveau calendrier des travaux. Les bâtiments devraient être livrés au printemps 2015.

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La cité gourmande

La Cité de l’huître initie à la cuisine de l’huître chaude sur le parcours de visite

Source : Sud Ouest par Philippe Baroux

Avec un émincé d'échalotes, une fondue de poireaux, une noisette de beurre et deux cuillerées de crème fraîche, Thierry Pelletier fait des miracles. Ses hôtes salivent. Et lorsqu'il nappe la douzaine d'huîtres de sa préparation et passe le tout sous le grill, le chef de La Claire, le restaurant de la Cité de l'huître, touche le visiteur aux papilles (1).

Chaque après-midi, cet ancien charcutier-traiteur - passé un temps dans la cuisine où se préparait le menu du Concorde avant son décollage pour New York - quitte ses fourneaux. Pour rejoindre l'atelier de préparation qui est installé dans l'une des cabanes pédagogiques de la Cité de l'huître.

Sa prestation est, depuis le début de cette nouvelle saison (la huitième depuis l'ouverture de l'établissement touristique marennais), l'une des étapes du circuit de visite revu et amélioré. C'en est ainsi fini du temps où l'on racontait le produit du terroir sur des écrans impersonnels, fussent-ils de haute technologie. Place au toucher (on apprend l'ouverture de l'huître), ainsi qu'à l'apprentissage de la cuisine de l'huître chaude avec, chaque jour, à 16 heures, un passage devant Thierry Pelletier et ses casseroles.

Un mois après le lancement de la formule, le premier bilan ravit le chef et Aline Pauwels, la directrice d'une cité qui gagne en saveur ce qu'elle a perdu en fadeur. « Jusqu'alors, c'est un cuisinier virtuel qui présentait la recette. Peu de chance, dans ces conditions, qu'elle soit refaite chez eux par les visiteurs », conclut Aline Pauwels. À l'inverse, la nouvelle version gourmande alimente vraiment l'idée d'une rencontre de l'huître avec le public, dans le parfum sucré d'une échalote rissolée au beurre.

Une version loin du réchauffé, dont Thierry Pelletier témoigne du succès : « 15 à 20 % des gens que je rencontre dans cette séquence n'ont jamais goûté une huître de leur vie. Ces personnes repartent d'ici, après un quart d'heure de démonstration, en promettant d'en manger. J'ai même vu un Marseillais qui n'avait jamais mangé une creuse se régaler de sept huîtres chaudes dans son après-midi… »

Au plus près du visiteur...

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La culture de la spiruline expliquée par Pierre-Etienne Pinchart

A Linguizzetta, la spiruline de Pierre-Etienne Pinchart se développe sous serre dans des bassins d’eau douce, à laquelle sont rajoutés des sels minéraux.I.V.

Source : Corse matin

Cet ingénieur agronome, d’origine belge, installé à Linguizzetta, récolte cette algue microscopique, de couleur verte, qui est une des premières formes de vie apparues sur la planète terre

Profession : agriculteur. Éleveur, cultivateur, producteur ou transformateur, difficile de le dire en réalité. Pierre-Etienne Pinchart est en fait un peu les quatre à la fois.

Cet ingénieur agronome, d'origine belge, installé à Linguizzetta, récolte de la spiruline. Si vous êtes de ceux, largement majoritaires, qui ne connaissent même pas le mot, sachez que cette algue microscopique, de couleur verte, est une des premières formes de vie apparues sur la planète terre. Qu'elle existait même avant la séparation du monde animal et végétal.

Et que c'est un aliment d'exception, le plus complet après le lait maternel. Bien qu'elle n'ait absolument aucun goût, sa valeur nutritionnelle est immense. Sous réserve toutefois de respecter scrupuleusement tout le circuit, de la phase de récolte à celle du séchage, et de veiller à des conditions d'hygiène optimales.

Et dans ce domaine, il faut bien le reconnaître Pierre-Etienne Pinchart est un expert. Sous sa serre, la spiruline se développe dans des bassins d'eau douce à laquelle sont rajoutés des sels minéraux. Elle est récoltée par filtration, pressée, puis séchée à basse température pour qu'elle conserve toutes ses qualités nutritionnelles. « La température optimale de croissance se situe entre 37 et 42°. Mais, la spiruline commence à se sentir bien à partir de 18°, ce qui explique que l'on n'en produise que dans le sud de la France. En Corse, les conditions climatiques sont idéales,argumente l'ingénieur agronome. La récolte s'effectue tôt le matin. D'abord parce qu'il fait moins chaud dans la serre et surtout car c'est le moment où la teneur en protéines est la plus forte ».

La spiruline est ramassée dans des seaux avant d'être déposée sur une toile de filtration. Elle est également passée au tamis.

En paillettes ou en gélules...

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Xavier de la Gorce reconduit à la SNSM

Les sauveteurs en mer s’inquiètent de la remise en cause des subventions des collectivités.

Source : Ouest France

« 50 % de nos investissements sont assurés par les subventions des Départements et Régions. La suppression de leur compétence générale, prévue dans la réforme territoriale, remet en cause la possibilité d’accorder ce type d’aides », alerte Xavier de la Gorce, président de la SNSM. Reconduit avec une belle unanimité vendredi et pour cinq ans, il tire la sonnette d’alarme. « Sans elles, il nous manque 3 millions d’euros pour construire et entretenir nos embarcations. Intenable ! » L’État verse 2,2 millions d’euros et n’a guère les moyens d’augmenter sa contribution.

La solution ? « Donner une compétence spécifique « Secours en mer » aux Régions, pour qu’elles puissent reprendre à leur compte l’ensemble de la subvention », suggère Xavier de la Gorce. « Et pas seulement les régions littorales. » Une bonne majorité des interventions de sauveteurs en mer concernent des citadins peu amarinés. « Pourquoi ne pas demander à d’autres comme, l’Île de France, qui constitue le gros bataillon des estivants et plaisanciers, d’abonder également. » Le patron de la SNSM propose de dupliquer la convention signée avec la Bretagne. « Elle est exemplaire. La collectivité aide aux financements des investissements, des formations et un peu de fonctionnement. »

Dans un climat interne apaisé, la SNSM va poursuivre sa restructuration « en douceur...

(...)

Nouveau conseil d’administration

Réélus : Francis Vallat, président du Cluster maritime français ; Michel Zembrano, président de la station de Sète. Élus : Jacques Ghherbrandt, vice-amiral d’escadre, président de la station de Pornic ; Philippe Heral, avocat, membre de la commission juridique de la SNSM ; Frédéric Maurice, vice-amiral, délégué départemental de la SNSM en Finistère ; Frédéric Moncany de Saint Aignan, président de la Fédération française des pilotes maritimes ; Jean-Yves Perrot, conseiller maître à la cour des comptes, ancien président d’Ifremer ; Pascal Piot, délégué départemental SNSM dans la Somme et directeur de CFI de Doullens ; Philippe Valetoux, président de la station du havre.

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Au large de Saint-Malo, on immerge le champagne pour une meilleure conservation

Cavistes, pêcheurs et amateurs de vin effervescent se sont associés pour cette expérience. Dimanche, ils ont sorti de l'eau et dégusté des bouteilles qui ont passé un an sous l'eau.




D'habitude, ils pêchent le bulot. Mais dimanche 25 mai, ces pêcheurs bretons sont partis à la pêche au champagne, à bord de leur bateau. Ils ont sorti de l'eau des caisses contenant 660 bouteilles de ce précieux vin effervescent. Les flacons ont été remontés à la surface avec précaution, après avoir séjourné durant une année par quinze mètres de fond, au large de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Des amateurs de vin ont eu cette idée pour tester l’évolution des vins en milieu marin.

"La mer est une cave exceptionnelle"

"La mer est une cave exceptionnelle", explique à France 3 Bretagne le caviste et président de l’association Immersion, Yannick Heude. A cette profondeur, la température de l’eau est de 9 à 10 °C, équivalente à celle d’une profonde cave champenoise. Et la marée remue les bouteilles deux fois par jour, un mouvement comparable à celui appliqué par les vignerons au cours du processus de vinification. Verdict après dégustation : les conditions sont idéales pour la maturation des vins. Accessoirement, cela multiplie aussi le prix des bouteilles par deux ou trois au minimum, selon les millésimes.

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Le 27 Mai 2014

Tarbouriech produira de l'huître en Espagne

Produites sur le bassin de Thau, les huîtres Tarbouriech s’apprêtent à être élevées en Espagne. Les premières « Tarbouriech Espana » sont prévues pour octobre 2014.

Source : pdm-seafoodmag

Sur le delta de l’Ebre va naître une nouvelle production d’huîtres. Franco-espagnole, la société Ostras del Sol réunit Florent Tarbouriech et l’ostréiculteur espagnol César Gomez Arbués. Elle élèvera en Espagne « la spéciale Tarbouriech », l’huître du français du même nom produite depuis 2006 dans le bassin de Thau.

Combinant le savoir-faire du producteur français à la richesse du delta du fleuve espagnol, la « Tarbouriech Espana » bénéficiera d’une technique d’élevage conçue par Florent Tarbouriech. Grâce à un procédé solaire permettant de les exonder quotidiennement, les huîtres gagnent en qualité. Car cette technique reproduit artificiellement les marées, absentes en méditerranée. S’ouvrant au marché espagnol, cette production privilégie le circuit court, une distribution qui permet de limiter l’empreinte carbone.

http://www.ostrasadomicilio.es/fr/

Pour savoir plus sur l'huître solaire...

Épicerie fine : Les huîtres de Bouzigues

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Revoir-nos-emissions/Epicerie-fine/Episodes/p-28170-Les-huitres-de-Bouzigues.htm

Les huîtres de Bouzigues

Dans le Languedoc-Roussillon, près de Sète, Florent Tarbouriech est le plus gros ostréiculteur de l'étang de Thau. De Paris à Singapour, en passant par Dubaï, ses huîtres, à la saveur iodée, sont reconnues et vendues dans le monde entier. Mais pour en arriver là, il a fallu faire preuve d'imagination.

Présentation : Guy Martin.

Cliquer Ici pour visualiser le très bon reportage d'Epicerie fine

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Médithau crée une co-entreprise en Espagne

Basé en France à Marseillan (Hérault) sur les bords de l’étang de Thau, le groupe familial Médithau (CA 2012 : 8 M€), l’un des principaux producteurs de fruits de mer en Méditerranée, crée Ostras del Sol.

Source : Econostrum

Cette co-entreprise, installée dans le delta de l’Ebre, entre Valence et Tarragone, permettra de fournir le marché espagnol en huitres « spéciales Tarbouriech » à partir du mois d’octobre 2014.

Médithau dispose également de partenariats en Italie et en Grèce, où le groupe achète des coquillages qu’il réexpédie ensuite en Europe.

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Un autre reportage d'Épicerie fine : Les coquillages normands sans les moules de Barfleur

Les coquillages normands

Situé sur la côte normande entre le Mont-Saint-Michel et Cherbourg, Granville est connu pour sa grande diversité marine. C'est aujourd'hui le premier port coquiller de France. Rencontre avec Baptiste Guenon, patron-pêcheur qui se passionne pour la praire, et Didier Leguelinel qui affectionne la pêche au bulot.

Présentation : Guy Martin.

Cliquer Ici pour voir le reportage

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Basse-Normandie. Moules : la campagne de pêche débute le 15 juin

Dimanche 15 juin, les premières moules sauvages de la côte Est de la Manche et du Nord du Calvados seront débarquées dans les ports bas-normands.

Source : Ouest France

Vendredi, la commission moule du comité régional des pêches a pris la décision d'ouvrir la nouvelle campagne de pêche le 15 juin à 21 h. « La pêche sera autorisée sur l'ensemble des gisements de Réville, Ravenoville, Barfleur et Grandcamp », explique David Rigault, président de la commission. Au total, 62 licences de pêche sont octroyées pour les pêcheurs de la Manche et du Calvados.

Quant au produit, il sera de qualité et en quantité, comme le démontre la prospection effectuée en mars par Ifremer. « Les tailles des moules vont de 30 mm à Ravenoville à 45 mm sur le gisement de Grandcamp. Toutefois, il y a un fort pourcentage de moules juvéniles, de 25 % à 90 % selon les gisements, sauf devant Grandcamp où seulement 6 % des moules sont juvéniles, déclarent les représentants d'Ifremer qui ont également analysé les taux de chair. Pour le taux de chair, il dépasse les 30 %. À noter beaucoup de mortalité par endroits. »

Quotas fluctuants

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Moule d'Irlande / Plus verte que jamais

La moitié de la mytiliculture irlandaise est en bio. Cette stratégie qui suit celle du saumon, déteint en vert sur les autres filières agroalimentaires avec la charte Origin Green.

Source : pdm-seafoodmag  par B. Vaudour

Avec 15 000 tonnes de moules par an dont plus de la moitié cultivée en parcs sur le fond, l’Irlande ne produit que 8 % de la production de l’Union. En revanche, la moitié de sa mytiliculture est certifiée biologique, ce qui place les Irlandais en première ligne des fournisseurs européens sur ce mode d’élevage. Le cahier des charges bio européen régit par le règlement 710/2009 sert de référence. La certification biologique garantit une production respectueuse de l’environnement, en particulier de la biodiversité. Cela implique une prise en compte des zones protégées afin de réduire l’impact sur la flore et la faune sensible. L’Irlande compte 96 sites Natura 2000 intégrant la bande côtière et la qualité des eaux littorales a été validée par un plan national d’analyses comportant plus de 20 000 tests. « L’étude a montré que le niveau de dioxines et de PCB dans les moules d’élevage, le poisson et les langoustines d’Irlande est bien inférieur aux seuils légaux » a souligné Finnian O’Luasa du Bord Bia à l’occasion de la Mussel Academy organisée au Seafood de Bruxelles sous l’égide de la société néerlandaise Premier.

7 500 tonnes de moules bio

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Le 26 Mai 2014

La production d'huîtres gênée par une algue toxique

http://video.lefigaro.fr/figaro/video/la-production-d-huitres-genee-par-une-algue-toxique/3588709239001/

Une algue naturelle, mais toxique, s'est invitée dans le Bassin d'Arcachon. Les huîtres sont donc interdites à la consommation: un manque à gagner important pour les ostréiculteurs. Par jour, cela représente plusieurs centaines d'euros. Pour éviter la contamination, 34 ostréiculteurs du Bassin sur 300 ont choisi le circuit fermé. Ce système coûte entre 10.000 et 15.000 euros selon la taille de l'installation.

Pour voir le reportage cliquer : Le Figaro

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Tempêtes. L'ostréiculture panse ses plaies


Sur les plages, les ostréiculteurs de la baie de Quiberon (56) se retroussent les manches pour réparer les dégâts des intempéries.

Source : Ouest France par Pierre Wadoux

Les tempêtes de l'hiver ont endommagé nombre de concessions ostréicoles de la baie de Quiberon (2 500 hectares de parcs), berceau de l'huître plate. Leurs installations, des collecteurs de naissains mis en eaux profondes en juillet et relevés l'année suivante en avril et mai, ont été gravement endommagées. De nombreux filets de captage ont quitté leurs supports.


Alors que les opérations de relevage entamées début avril touchent à leur fin, le syndicat ostréicole de la baie de Quiberon a lancé hier une vaste opération de nettoyage des plages où de nombreux filets sont échoués. « Sur 250 kilomètres de filets immergés, plus de la moitié ont dérivé à la côte, jusqu'à la dune, constate Renan Henry, président du Syndicat des deux rivières (Crac'h et Saint-Philibert). Les tempêtes ont chaviré les structures immergées, démantibulé les cadres d'élevage. » Cela a produit un effet domino dévastateur pour les naissains en suspension dans les filets semés de coquilles de moules où se fixent les larves.

« Nous ne sommes pas des pollueurs »

(....)

Toutes les régions conchylicoles sont concernées par les échouages de matériels conchylicoles


Dimanche 18 mai 2014, sur la plage des saumonards (Oléron) à proximité des bouchots de captage : Echouage de Cordes à naissain de moule + Traverse avec des pointes + ....

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Le 25 mai 2014 : Elections Européennes

Poullaouen : triste épilogue pour Marine Harvest

Il y a un an, les employés apprenaient la fermeture de l'usine Marine Harvest de Poullaouen. Vendredi, la production a cessé. Le dernier jour. Vers 17 h, ils se sont retrouvés pour dire au revoir et afficher leur colère.

Source : Ouest France par Rosemary Bertholom

Il y a quatre décennies, ils étaient 1 000 ouvriers en pleine saison. Pour entrer « dans la maison », il fallait faire la queue sur plusieurs centaines de mètres dès 6 h du matin. « De ce temps-là, on était bien payés. Il n'y avait pas encore les machines, les supermarchés... » se souvient un salarié. C'était du temps de Pierre Chevance, le fondateur. Hier, l'usine de transformation de saumon de Poullaouen, propriété du groupe Marine Harvest, a fermé. La production a cessé. 130 personnes se retrouvent sans emploi.

Denis était là en 1974. Amer, il lance : « Si j'avais su que j'ouvrirais l'usine et la fermerais... » Vendredi, encore une cinquantaine de personnes étaient à Poullaouen. Beaucoup ont soldé leurs congés et d'autres, plus tôt dans la semaine, mardi, avaient déjà connu la fin avec l'arrêt de la P1, l'atelier de filetage du saumon. Vendredi, c'est l'atelier de conditionnement du poisson qui a fermé. Toutes les machines ont été arrêtées à 12 h.

« Il y a tant de gâchis »

Suite dans : Ouest France

Marine Harvest : « Heureux de tourner la page »

Jérôme Joffroy fait partie des 130 employés de Marine Harvest à se retrouver sans emploi vendredi. Élu du personnel, il revient sur le dossier. Entre sentiment de gâchis et l'espoir nécessaire pour l'avenir.

Source : Ouest France

Quand on a appris, le 4 juin, que ça allait fermer, on a bien compris qu'on ne pourrait rien y changer : Marine Harvest ne reviendrait en aucun cas sur sa décision. Avec le recul, j'ai envie de dire heureusement qu'on a abordé le dossier de la sorte, car je pense qu'autrement, les gens n'auraient rien eu au bout du compte. Je crois aussi que ce qui nous a un petit peu sauvés c'est que tous les élus du comité d'entreprise (CE) n'avaient pas d'ambition politique.

Cela m'a chagriné que des personnes de l'extérieur nous aient beaucoup critiqués. Ça a été les moments les plus difficiles à vivre. On nous a presque reproché d'avoir trop d'indemnités de départ. Cela m'a embêté. Surtout quand, à ce moment-là, on voyait la situation des Gad. Eux n'avaient malheureusement pas d'indemnités importantes. Là, il n'y a pas eu un mot. Ils ne se sont pas révoltés en disant : « Tiens ce n'est pas normal, ces ouvriers n'auront rien pour partir ». Il y a des Marine Harvest qui n'arrivaient même plus à sortir pour aller faire les courses. Ils se faisaient apostropher : « Tu vas pouvoir t'acheter une Porsche ! »

Il ne faut pas croire, nous regrettons tous ces licenciements alors que le groupe réalise des profits monstres. L'année dernière, ils ont fait entre 700 et 800 millions d'euros de bénéfices. Là, c'est carrément écoeurant. C'est cette situation particulière qui fait que les gens ne peuvent plus avoir confiance en Marine Harvest. C'est impossible.

Suite dans : Ouest France 

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Le 23 Mai 2014

Algolesko récolte les premières algues au large de Lesconil... A Moëlan, c'est la fronde !

Algolesko cultive la saccharina latissima, de la famille des laminaires, dans des champs marins, au large de Lesconil. Cette activité récente prend de l'ampleur.

Créée en mars 2013 à Lesconil, Algolesko cultive les algues en mer, sur une surface de 50 hectares. La première récolte a commencé ce mois-ci. Elle se terminera fin juin.

La saccharina latissima, ou encore kombu royal, est destinée au secteur alimentaire.

À partir de juillet 2014, 50 hectares supplémentaires vont être mis en exploitation. En 2015, la surface totale de culture sera de 150 hectares.

Dès les années quatre-vingt, les premières cultures d'algues ont vu le jour, mais à petite échelle. Aujourd'hui, le projet d'algoculture de Lesconil est le plus important au niveau national.

D'après Ouest France : Pont-l'Abbé. Lesconil. Algolesko : culture d'algue en plein essor

L'entreprise Algolesco fait pousser la longue algue brune dans les champs

Algolesko, entreprise de Lesconil dans le Finistère, cultive la saccharina latissima. Ces laminaires sont exploitées dans des champs marins. Mais avant, il y a l'éclosion en bassins et la préparation...

Source : Ouest France  par Françoise Conan

Reproduction

http://www.algolesko.com/fran%C3%A7ais/Tout commence par la cueillette des géniteurs. Ces algues doivent être choisies adultes et fertiles, au moment où elles possèdent des sores, zones gaufrées semblables à des tâches brunâtres. Ces zones émettent de petits organes (ressemblant aux spermatozoïdes), appelés spores, qui vont se disperser dans l'eau avant de se fixer. Le cycle de reproduction est alors commencé. Deux mois vont s'écouler entre la ponte et l'apparition des jeunes plants. Jakès Prat, l'un des trois associés d'Algolesko, précise : « Pour préserver la richesse génétique nous mélangeons des reproducteurs « sauvages » avec d'autres spécimens issus de notre production. »

Éclosion

Le premier cycle de reproduction est effectué à terre, dans des bassins d'eau de mer. Dans l'écloserie d'Algolesko, située à Loctudy, la ponte des algues est provoquée par choc thermique. Les spores libérées vont alors se fixer et germer sur des cordelettes, déposées dans les bassins. Trois semaines à un mois sont nécessaires pour que le processus aboutisse. Les cordelettes colonisées par les jeunes plants sont ensuite arrimées sur des filières.

Croissance

Les champs d'algues sont situés entre Lesconil et Le Guilvinec, au large de la plage de Squividan. En octobre 2013, l'entreprise lesconiloise a mis à l'eau soixante-dix kilomètres de ces filières ensemencées, sur une surface de cinquante hectares. Tout au long de leur croissance, les laminaires se nourrissent des nutriments marins, sans aucun apport alimentaire extérieur. Elles sont prêtes à être récoltées quand elles ont atteint un mètre vingt à deux mètres de long, de six à huit mois après la ponte.

Récolte

« Les algues sont récoltées jeunes. Elles sont plus tendres, plus savoureuses, exactement comme des légumes primeurs, explique Jakès Prat. Et, elles n'ont pas eu le temps de stocker d'éléments polluants. » La première récolte de l'entreprise, celle de cette année, a commencé le 15 mai. Les filières chargées d'algues sont larguées et hissées sur un chaland à l'aide d'une grue. Le rendement est d'environ 10 kg de produit brut par mètre de filière. Fin juin l'opération sera terminée. Dix pour cent des laminaires seront épargnées et serviront de génitrices pour la récolte prochaine.

Destination

Séchée, congelée, salée ou fraîche, toute la production d'Algolesko est destinée au secteur alimentaire. Pour le séchage, les filières sont tendues sous un hangar. Grâce à de très gros ventilateurs qui propulsent 300 000 m3 d'air à l'heure, l'opération est terminée en 24 h. La congélation est confiée à Mac-Froid de Douarnenez. Le salage s'effectue sous la criée de Loctudy. Les algues sont coupées, déposées sur un tapis roulant, salées, égouttées et mises au frais. Quant à la partie fraîche, l'expédition est effectuée dans la journée de la récolte.

Consommation

Au bout de ce cycle, la saccharina latissima, ou kombu royal de son autre nom, arrive enfin dans les assiettes. Les manières de la consommer sont variées. Elle permet la réalisation d'un bouillon, on peut également l'ajouter à la cuisson des poissons ou légumes. L'algue salée, une fois rincée, servira de condiment ou accommodera les sauces. Sous forme d'extrait, elle est aussi utilisée dans la confection de compléments alimentaires.

C'est la fronde (algale) à Moëlan

Moëlan-sur-Mer - 14 Mai

Plus de 300 personnes étaient présentes à la réunion débat organisée par Marcel Le Pennec lundi soir à l'Ellipse

La polémique

Le maire, Marcel Le Pennec, a organisé, lundi soir à l'Ellipse, une réunion publique sur le projet d'algoculture porté par Josick Thaëron, ostréiculteur à Riec-sur-Bélon. Celui-ci a constitué la société Algolesko avec Jakès Prat (cultivateur d'algues à Lesconil) et Philippe Legorjus (Vuelto, spécialisée en énergies renouvelables). Leur projet commun s'étend sur cinq concessions, totalisant 300 ha. Échaudé lors d'une précédente réunion, le 22 avril, Josick Thaëron était absent, lundi soir.

De nouveau, une vindicte s'est élevée dans une salle qui rassemblait en grande majorité les opposants déjà connus au projet, tels que l'Apub (Association des pêcheurs plaisanciers et usagers de la rivière du Bélon, dont le siège est à Moëlan-sur-Mer) ou l'APPM (Association des pêcheurs-plaisanciers de Merrien), l'école de plongée de Brigneau. Et le maire, Marcel Le Pennec, océanographe biologiste retraité.

Commission maritime mercredi

Le préfet avait donné son accord préalable à ce grand chantier d'algoculture, en 2013. La décision finale interviendra en juin, lors de la commission culture marine à la préfecture. Stéphane Marchand, directeur de l'école de plongée, a émis des doutes sur les emplois créés, pointant du doigt les « quatre sites de plongée qui disparaîtraient sur les vingt existants à ce jour ». Présentant les parcelles envisagées au large des ports de Merrien et Brigneau, le maire a informé de la « prochaine étape, avec la commission maritime, qui se réunit ce mercredi, pour acter ou non le balisage de ces activités ». Interrogé par un habitant, Marcel Le Pennec a indiqué qu'« aucune étude d'impact » n'avait eu lieu. Il a également insisté : « Si ce projet se fait, je souhaite que les emplois soient pour Moëlan et que des entreprises s'y implantent pour la mise en valeur de l'algue ».

« Il faut un référendum »

Des personnes favorables au projet se sont également fait entendre, lors cette réunion publique. Gilbert Duliscouët, ex-adjoint aux ports, a pour sa part regretté « un réquisitoire à charge sur le projet d'algues, avec des arguments diabolisés, détournés, décriés pour effrayer. Pas un seul mot sur les avantages... » Pour un habitant du quartier de Kerhuiten, où devraient se dérouler les opérations de séchage d'algues, « une présentation de projet doit être précise et pas faite d'approximations. Vous avancez des chiffres, sans réelles preuves. Votre position de parti pris est vraiment dommageable », a-t-il rétorqué aux opposants.

Un autre habitant souhaite qu'il y ait une réelle concertation avec la population. « Comment pouvez-vous dire que la majorité de Moëlan s'exprime alors que nous sommes 300 dans la salle, pour plus de 7 500 habitants ? Il faut un référendum. » D'après Ouest France : Vindicte lancée contre le projet de production d'algues

Une réunion publique sur le projet Algolesko

Moëlan-sur-Mer - 10 Mai

Source : Ouest France  par Françoise Conan

Lundi 12 mai, à 19 h 30, à la salle de l'Ellipse, se tient une réunion publique pour la présentation des projets Algolesko-Bamejyot d'algoculture et de conchyliculture de la zone marine concernée. Un débat doit suivre.

Le projet est celui de Jo Thaëron, Jakès Prat et Philippe Legorjus qui ont constitué la société Algolesko. Objectif : faire naître et produire l'algue Saccharina Latissima, sur le site marin de Riec-sur-Bélon, Clohars-Carnoët et Moëlan-sur-Mer.

À Moëlan-sur-Mer, le projet d'algoculture s'étend sur cinq concessions, totalisant 300 ha, dont une partie couplée avec un élevage ostréicole et mytilicole (société Bameyjot). Un projet proche des bases de Jo Thaëron, ostréiculteur implanté sur les rives du Belon.

L'enquête publique est terminée. Ce projet suscite l'ire de certaines associations environnementales et de pêcheurs plaisanciers qui déplorent aussi le manque d'information et de débat.

Par ailleurs, Nicolas Morvan, Malou Grisel, Gwenaël Herrouët, élus de l'opposition, profitent de la prochaine réunion du 12 mai pour proposer « de créer un comité de suivi du projet avec les associations environnementales, les professionnels de la pêche et les plaisanciers. Il serait coprésidé par le préfet et par le maire de Moëlan. Aidé par Ifremer et la DDTM, ce comité permettrait de faire toute la lumière, en temps réel, sur l'exploitation ».

Champs d'algues en Chine (probablement des cultures de porphyra "nori")

Cette photographie est extraite du dossier "How to farm a better fish" de la revue prestigieuse "National Geographic Magazine"... Cliquer Ici pour visualiser les photos montrant différents aspects de l'aquaculture dans le monde...

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Le 22 Mai 2014


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BCCEAM. Formation Conjoint Collaborateur

Le CFPPA de Bourcefranc et la Caisse Maritime d'Allocations Familiales envisagent de mettre en place une formation de conjoint collaborateur en vue d'obtenir le Brevet de Conjoint Collaborateur de chef d'Entreprise Artisanale Maritime (BCCEAM) suite à plusieurs demandes formulées.

Pour organiser les modalités de fonctionnement, également vous informer sur les possibilités de financement, ainsi que sur le contenu de la formation et répondre à vos questions, nous vous invitons à participer  à une réunion, dont les dates et lieux sont précisés ci-dessous :

* Royan le 28 mai 2014 à 10h à la salle de la Criée
* Charron le 3 juin 2014 à 9h30 à la mairie de Charron 
* St Pierre d'Oléron le 4 juin 2014 à 10h à la salle de la Criée de La Cotinière
* Bourcefranc le Chapus le 20 juin 2014 à 9h30 au CFPPA
* La Rochelle le 20 juin 2014 à 14h30 au Syndicat Mixte Chef de Baie à La Rochelle

Cette formation s'adresse indistinctement aux conchyliculteurs et aux pêcheurs.

Vous trouverez ci-joint le coupon de participation à télécharger et à retourner afin d'organiser au mieux les différentes réunions :
- par courrier à : CFPPA , rue William Bertrand - 17560 Bourcefranc
- ou par mail à : cfppa.bourcefranc@educagri.fr
- ou par téléphone : 05.46.85.98.20 ou 06.70.03.98.99

Christine Guezou
Chargée d'interventions sociales - Action sociale
christine.guezou@caf.fr
Tél. :  05 46 41 84 46
Port. : 06 07 96 52 24
Fax. : 05 46 41 02 01
Web : caf.fr / urssaf.fr

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La Ruche qui dit oui ! dans le Top 10 des sites de commerce collaboratif en France


7ème : La Ruche qui dit oui ! avec 456000 VU

Source : Journal du Net

La Ruche qui dit oui ! a été lancée en 2011 pour favoriser les échanges directs entre producteurs locaux et consommateurs. Ces derniers passent commande sur le site et viennent récupérer leurs produits (fruits et légumes, viande, produits laitiers, pain) lors des distributions près de chez eux, organisées par des volontaires en échange d'une commission de 7,9% des ventes. Pour sa part, La Ruche qui dit oui ! s'en adjuge 16,7%. Il existe actuellement 446 ruches et 213 sont en construction.

    Audience mensuelle moyenne : 456 000 VU
    Couverture moyenne : 1% de la population internaute
    Audience quotidienne moyenne : 35 000 VU

Cliquer Ici pour télécharger le guide du fournisseur et accéder Ici directement à la page "Fournir une ruche" pour connaitre toutes les modalités de vente, livraison et paiement des produits alimentaires....

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Marine Harvest. Le site de Poullaouen fermé vendredi ?

Le site de Poullaouen devrait fermer vendredi. En effet, l'atelier de découpe du saumon est en arrêt. Les deux autres ateliers travaillent au ralenti.

Source : Ouest France

Aucune assemblée générale n'est prévue aujourd’hui, pourtant c'est la crise à Poullaouen. En effet, « de gros soucis » internes existent sur le site de Poullaouen. « Les gens ne veulent plus travailler pour montrer leur mécontentement. Certains veulent faire une dernière action », confie un élu du personnel.
« Le feu couve »

Pour l'instant l'atelier de découpe du saumon est en arrêt, celui de fumage fonctionne au ralenti. Par conséquent, les expéditions fonctionnent peu. La crainte d'une « situation ingérable » est évoquée. Il paraîtrait même que « le feu couve ». « La balle est dans le camp de la direction », une autre source proche du dossier.

La fermeture initiale de l'usine était programmée au 28 mai.

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Journée internationale de la biodiversité : 

le CESE rappelle son engagement en faveur de la protection de notre écosystème

Nécessaire au développement, la biodiversité est l’affaire de tous. Elle rend aux humains des services indispensables, aussi bien en termes environnementaux que sociaux et économiques. Néanmoins les pressions qu’exerce sur elle l’activité humaine sont nombreuses et la menacent.

La Journée internationale de la biodiversité, qui se tiendra le 22 mai, est l’occasion de rappeler l’engagement renouvelé du Conseil économique, social et environnemental (CESE) pour la promotion de la biodiversité et de ré-insister sur ses nombreuses recommandations à ce sujet, à l’approche de l’examen du projet de loi relatif à la biodiversité par l’Assemblée nationale – dont le Conseil se félicite qu’il reprenne plusieurs de ses préconisations.

La question environnementale constitue depuis plusieurs années l’une des priorités des travaux du CESE. La section de l’environnement, présidée par Anne-Marie Ducroux, s’attache, à travers ses avis, à promouvoir la biodiversité, le développement durable, la protection des océans et des forêts et la transition énergétique.

Depuis 2011, le CESE a publié 7 avis en faveur de la protection de l’environnement et du développement durable, dont deux sont consacrés à la promotion de la biodiversité : 
  • « Agir pour la biodiversité » (11/09/2013) – Rapporteurs : MM. Marc Blanc et Allain Bougrain Dubourg ;
  • « La biodiversité : relever le défi sociétal » (09/06/2011) – Rapporteur : M. Marc Blanc.

Dans son avis de 2013, le CESE notait des avancées réelles depuis l’avis de 2011, et en particulier les efforts importants faits pour atteindre certains objectifs fixés dans la Stratégie Nationale pour la Biodiversité (SNB) mais aussi dans la compréhension des enjeux par les acteurs. Il alertait toutefois sur le décalage existant entre les ambitions affichées en matière de protection et de reconquête de la biodiversité et les moyens affectés à ces ambitions.

Le projet de loi relatif à la biodiversité, déposé à l’Assemblée Nationale le 26 mars 2014, est l’occasion de combler cet écart existant entre ambitions et moyens. Le CESE se félicite donc de la suite donnée à ses propositions dans ce projet de loi.

Le projet de loi envisage ainsi la création d’un Comité national de la biodiversité, dédié à la concertation et à la consultation, ainsi qu’un nouveau Conseil national de protection de la nature, qui serait une instance d’expertise scientifique et technique, dispositif qui a recueilli l’assentiment du CESE dans l’avis Agir pour la biodiversité (Blanc et Bougrain Dubourg 2013)

Par ailleurs, le CESE se félicite que sa recommandation d’intégrer la nature auprès de la culture pour les Journées Européennes du Patrimoine soit effective, mais également de la création, ainsi qu’il le préconisait, d’une Agence française pour la biodiversité. Cette agence permettra une meilleure diffusion des connaissances et d’améliorer la formation des professionnels, aussi bien de l’Etat ou des collectivités, que d’autres employeurs concernés par la biodiversité.

MM. Marc Blanc et Allain Bougrain Dubourg, seront d’ailleurs auditionnés le 3 juin par la Commission du développement durable de l’Assemblée nationale, en vue de l’examen du projet de loi.

Ce projet de loi et cette audition mettent en exergue le rôle du CESE d’éclaireur du débat et des décisions publiques sur les grands sujets environnementaux. Ils montrent le processus dynamique de long terme dans lequel s’inscrivent les avis, et le dialogue fort qui existe entre le Parlement, le Gouvernement et le CESE pour l’élaboration des lois. C’est seulement par ce dialogue permanent entre les acteurs de la biodiversité que les objectifs de protection et de reconquête de celle-ci pourront être atteints.

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Un petit cours d’histoire ostréicole

Samedi et dimanche dernier, le Verdonnais Hervé Mouret avait relevé un défi inédit : organiser pour le Conservatoire de l'Estuaire la seule manifestation des Rencontres de l'Estuaire 2014 sur la rive gauche.

Source : Sud Ouest par Maguy Caporal

L'huître, l'ostréiculture, l'aquaculture, les marais, ont passionné les Verdonnais et leurs visiteurs. Tout au long du week-end, on a compté quelque 120 personnes à chaque activité proposée. Le décor était adapté entre le typique vieux port aux huîtres qui a retrouvé ses couleurs, les marais du Conseiller, l'élevage de gambas ou encore le musée du phare de Cordouan. Les artistes peintres et photographes, les écrivains locaux, avaient élu domicile dans des cabanes prêtées par leurs propriétaires, les grillades ont séduit, et, comble du bonheur, le soleil n'a pas boudé les rendez-vous. Le seul - très léger - bémol vint de la projection prévue samedi matin sous le chapiteau. Impossible à mettre en place, elle a été reportée l'après-midi dans la Maison des associations.

Des huîtres dans l'estuaire

L'historien Bruno Gasteuil est brillamment intervenu pour un film inédit sur la vie dans l'ancien port aux huîtres, pour le grand bonheur des Verdonnais dont on connaît la passion pour leur histoire et leur patrimoine culturel. À la suite de Patrick Lapouyade, de CPIE Médoc et de Franck Laporte, responsable du dossier ostréicole pour la CdC Pointe du Médoc, qui ont dressé un tableau du présent et du futur de l'huître en Médoc, plusieurs Verdonnais sont intervenus pour faire partager leurs souvenirs tels Guy Bordes ou Arlette Baud.

Franck Laporte a d'ailleurs fait part d'un courrier très prometteur de la préfecture : le nouveau classement sanitaire des eaux de l'estuaire pourrait intervenir rapidement, permettant la réintroduction progressive de l'ostréiculture.

Un scoop d'autant plus porteur d'espoirs que les demandes de réservations afflueraient de la part des éleveurs du Bassin et des Charentes. Le vieux port aux huîtres s'apprête maintenant à redevenir comme chaque été, le cœur de la vie nocturne de la commune.

Maguy Caporal

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Le 21 Mai 2014

Mortalité des huîtres : L'enquête se poursuit sur la piste du pH....

http://aquaculture-aquablog.blogspot.fr/2014/01/mortalite-huitre-enquete-le-bitoux.html
Une piste qui devrait croiser celle des mortalités massives de moules dans le Pertuis Breton/ Baie de l'Aiguillon

Echange entre Pascal Bazile et Jean-François Le Bitoux 

Pascal Bazile a dit… 

Bonjour,

Je ne l'ai pas vu dans l'enquête, mais ça a pu m'échapper : le pH de l'eau de l'eau de mer a-t-il été suspecté pour la mort des huitres. J'ai lu qq part, sans doute sur ce site, que sur la côte nord américaine un élevage de coquille était menacé par la baisse du pH de l'eau. Sans expliquer tout, une baisse même faible ne pourrait elle pas fragiliser les huitres. Le pH des eaux françaises est il suivi?

J'en profite pour témoigner que je ne vois pas revenir d'huitres dans l'étang de Berre alors beaucoup de biologistes pensaient qu'elles reviendraient plus vite 10 ans après la réduction de la pollution à l'eau douce et la remontée de la salinité vers 20g/L. Les moules sont désormais quasi omniprésentes mais toujours pas d'huitres (ni même dans le canal de Caronte qui nous relie à la mer)
mardi, 20 mai, 2014 

Réponse de Jean-François Le Bitoux 

Bonjour,

Je réponds rapidement à cette préoccupation légitime sur le pH.

J’avais prévu d’évoquer le problème en évoquant les techniques de la Recherche mais j’ai pris du retard pour tenir compte des mortalités de moules. Ce sont des événements similaires et il va bien falloir leur trouver une explication en cohérence. Ce ne sera pas le pH mais presque : la dessalure peut certes modifier le pH mais surtout l’ionisation globale et donc le redox. Et ce sera plus délicat à expliquer car les physiciens connaissent bien le paramètre mais peu son impact en biologie et réciproquement ! Bref, c’est pas gagné.

Il se trouve que le pH est effectivement un paramètre essentiel de toute régulation biologique car il intervient sur les régulations de de chaque enzyme, donc sur la vie globale de la cellule vivante. Une modification en plus ici, en moins là et il n'y a plus d'homéostasie possible.

En reproduction de crevettes une modification de 0,2 point de pH – le plus souvent à la baisse - suffit pour bloquer le développement embryologique. C’est un stress biochimique suffisant pour induire une situation pathologique sans intervention de germes.

Ce fut une des premières découvertes qui nous a mis sur la voie du succès en maturation de la crevette : nous bénéficiions à Tahiti d’une eau de mer de qualité océanologique – pH 8,2 !

D’autres laboratoires de recherche utilisaient une eau de mer de qualité « variable » et n’y arrivaient pas malgré une température correcte.



Pour autant, des juvéniles en bassin de grossissement supportent des fluctuations de pH importantes. Une prolifération d’algues provoque rapidement une montée du pH à 9 et même à plus de 9,5. Il arrive qu’il baisse à moins de 7,5 mais c’est plus rare - en dehors de situations locales liées à des sédiments parfois acides, parfois très basiques.



Ni l’hypothèse de l’impact d’une acidification des eaux côtières, pas plus que celle du réchauffement de la planète ne me paraissent sérieuses. J’accepte volontiers que les tempêtes de cet hiver peuvent être liées à un réchauffement global, sur terre comme sur mer. Il faudrait alors sélectionner les sites ostréicoles de manière plus exigeante. Mais ce paramètre n’intervient pas directement sur les élevages. Ces hypothèses me paraissent abusives "dans le cadre de notre enquête". Elles permettent sans doute d’obtenir des financements car les politiques se sentent concernés mais techniquement elles ne nous font pas avancer et nous avons besoin de solutions techniques !



Nous reviendrons sur ce thème la semaine prochaine. La recherche dispose de dizaines, probablement de centaines d’échelles ou de grilles différentes pour aborder ces problèmes qui ont été résolus en aquaculture de crevettes - sinon vous n’en mangeriez pas autant, ni à ce prix !

Pour en savoir + :  Retour sur tous les billets de Jean-François Le Bitoux 

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Le 20 Mai 2014

La consommation mondiale de poissons grimpe en flèche

La production aquacole mondiale a affiché un record de plus de 90 millions de tonnes en 2012.

Au cours des 50 dernières années, la consommation mondiale de poisson a pratiquement doublé, en grande partie grâce à l'aquaculture. La consommation mondiale par tête a atteint 19 kilos par an en 2012.

Source : L'express

La consommation mondiale de poisson a grimpé en flèche au cours des 50 dernières années et a pratiquement doublé entre 1960 et 2012, en grande partie grâce à l'aquaculture, selon un rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) publié lundi.

Selon la FAO, la consommation mondiale par tête a atteint 19 kilos par an - contre 10 kilos en 1960, soit 158 millions de tonnes en 2012, "10 millions de tonnes de plus qu'en 2010".

Si les captures marines sont demeurées stables par rapport à 2010 avec environ 80 millions de tonnes, en revanche "la production aquacole mondiale a affiché un record de plus de 90 millions de tonnes en 2012", dont la Chine a représenté plus de 60% du total", précise-t-elle.

La FAO signale tout de même que pour continuer de croître "de façon durable", l'aquaculture devra devenir moins dépendante du poisson sauvage pour nourrir ses élevages.

Le poisson représente désormais 17% des apports en protéines dans le monde et jusqu'à 70% dans certains pays côtiers. Il fait vivre 10 à 12% de la population mondiale, soit quelque 60 millions de personnes, en grande majorité (84%) en Asie. "Depuis 1990, l'emploi dans le secteur a progressé plus vite que la croissance démographique", insiste la FAO.

Quand le poisson devient végétarien

À Saint-Pée-sur-Nivelle (64), l’Inra travaille à une solution 100 % végétale pour nourrir les salmonidés.

Au pied de la montagne basque, avec vue sur le pic de la Rhune, l'Aquapôle de Saint-Pée-sur-Nivelle se niche discrètement dans un écrin de verdure. Il abrite un centre de recherche de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) consacré aux poissons, aux salmonidés en particulier. Dimanche dernier, il ouvrait ses portes - ce qui n'était pas arrivé depuis dix ans - pour présenter au public ses travaux, dont certains peuvent avoir des implications directes sur l'alimentation humaine. Ainsi, ceux du laboratoire Nutrition, métabolisme, aquaculture (Numea). Dirigé par Sandrine Skiba, il s'intéresse à la nutrition des poissons d'élevage, un sujet très « sensible ».

Source : Sud Ouest par Jacques Ripoche

Selon les chiffres de la FAO, organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, la consommation annuelle de poissons dans le monde s'élève à 150 millions de tonnes, soit 90 millions de poissons de pêche et 60 millions de poissons d'aquaculture. En 2001, l'aquaculture ne représentait que 35 millions de tonnes : « Nous sommes sur des taux d'accroissement de l'ordre de 6,3 % par an », précise la chercheuse. Et ce n'est pas terminé.

La solution « végétale »

Dans l'alimentation des poissons d'élevage entrent les huiles et farines de petits poissons issus d'une pêche dite « minotière ». « Les farines apportent les protéines et les acides aminés qui vont bien, les huiles sont riches en acides gras oméga 3, bons pour la santé humaine », explique Sandrine Skiba. Mais la ressource minotière diminue en même temps que la pression augmente. Par conséquent, alors qu'au début du siècle farines et huiles de poissons comptaient pour encore 40 % dans la ration, on est tombé à 15 % aujourd'hui, précise-t-elle. Évidemment, le prix monte, sachant que la nutrition représente plus de 50 % des coûts de production en aquaculture.

Suite... dans : Sud Ouest

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Le 19 Mai 2014

Commercialiser la pêche locale

Cette publication présente quelques-unes des pistes et outils que les pêcheurs et autres acteurs locaux peuvent utiliser pour améliorer la commercialisation de la pêche locale avec l’aide de leur Groupe d’action locale pêche (FLAG). Nous allons commencer par examiner pourquoi la commercialisation des produits issus de la pêche locale doit être améliorée ainsi que quelques-uns des avantages qui en découleront. Nous nous pencherons ensuite sur le rôle spécifique des FLAG et sur l’aide qu’ils peuvent apporter au développement de projets de commercialisation.

Pour terminer, nous présenterons deux approches innovantes pour améliorer de la commercialisation à l’échelon local (la vente directe et les CSF – Pêcheries soutenue par la communauté/Community Supported Fisheries) ainsi que trois outils pratiques qui peuvent être utilisés pour améliorer l’efficacité de la stratégie de commercialisation : les outils numériques,  les activités axées sur l’expérience ainsi que les labels et les marques.

Les différents thèmes développés dans la présente publication ont été identifiés dans le cadre de la préparation du séminaire FARNET « Commercialiser la pêche locale » organisé en juin 2013 à Stockholm. Avant l’évènement, les FLAG participants ont en effet été interrogés via une enquête visant à identifier les différents thèmes des groupes de travail du séminaire. Les discussions et les conclusions de ces groupes de travail ont alimenté une grande partie de la présente publication.

Sommaire

En bref ..... 3
Comment utiliser ce guide ? ..... 3
1. Pourquoi améliorer la commercialisation de la pêche locale ? ..... 4
2. Quel soutien les FLAG peuvent-ils apporter ? ....... 6
3. Pistes, astuces et conseils : cinq boîtes à outils ........ 11
3.1 ● Vente directe, les bases ........ 12
3.2 ● Circuits courts : pêcheries soutenues par la communauté et « paniers de poissons» » .... 24
3.3 ● Le marché numérique ...... 32
3.4 ● Les zones de pêche et l’économie de l’expérience ...... 40
3.5 ● Marques et labels au niveau local ...... 46

Cliquer Ici pour télécharger le document "Commercialiser la pêche locale"

Bienvenue dans FARNET, le réseau européen des zones de pêche


FARNET est le réseau européen des zones de pêche soutenues par l'Axe 4 du Fonds européen de la pêche (FEP). Grâce à des échanges approfondis d’informations et à une cellule d’appui spécialisée, le réseau vise à soutenir les différents acteurs impliqués dans le développement durable des zones de pêche au niveau local, régional, national et européen.
Le cœur du réseau est composé de quelque 300 Groupes d’action locale pêche (Fisheries Local Action Groups / FLAG). Ces partenariats public-privé constitués au niveau local travaillent ensemble au développement durable de leur territoire. Basés dans 21 Etats membres, les FLAG gèrent chacun leur budget pour animer une série de projets proposés et réalisés par un ensemble varié d’intervenants locaux.

Pour en savoir + : Farnet

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Consommations et pratiques alimentaires durables


Analyse de données nationales issues d’enquêtes d’opinion

CEP - Centre d'études et de prospective

Analyse n° 69 - mai 2014

Les pratiques alimentaires durables dépendent des préoccupations des consommateurs, liées à la protection de l’environnement, aux enjeux éthiques, à la recherche de proximité ou de bien-être personnel.

Les tendances nationales de ces pratiques indiquent cependant un recul de la prise en considération de la dimension environnementale de la durabilité au profit des aspects économiques et sociaux, en lien avec le contexte économique et financier actuel. Les choix alimentaires apparaissent davantage influencés par les préoccupations autour du pouvoir d’achat, de la santé, avec une montée en puissance de l’intérêt pour les produits de proximité et les circuits courts.

Sur un plan méthodologique, au-delà des informations déclaratives recueillies par les enquêtes d’opinion, les données sur les consommations réelles font souvent défaut. Source : Ministère de l'Agriculture

Cliquer ici pour télécharger "Analyse n° 69 - mai 2014 Consommations et pratiques alimentaires durables : analyse de données nationales issues d’enquêtes d’opinion"

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L’agriculture (aquaculture) Familiale : Nourrir le monde, préserver la planète

L’agriculture familiale est liée de façon indissociable à la sécurité alimentaire nationale et mondiale.

Dans les pays en développement comme dans les pays développés, c’est la principale forme d’agriculture dans le secteur de la production alimentaire.

Source : FAO

L’agriculture familiale englobe toutes les activités agricoles reposant sur la famille, en relation avec de nombreux aspects du développement rural.

Cliquer ici pour accéder au dossier de la FAO : 2014, année internationale de la l'agriculture (pêche et aquaculture) familiale


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Le 17 mai 2014

Mi-Mai 2014 : Début des mortalités des huîtres


Ifremer : Les résultats des suivis RESCO de mi-mai sont disponibles

Des premières hausses de mortalité de naissain sont constatées sur certains sites.

Pour plus, de détails, cliquez ici.

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Ostréiculture : des raisons d'espérer pour résister à la crise ?

C'est l'un des secteurs porteurs de l'économie vendéenne. Malgré la crise qui continue de toucher l'ostréiculture, les producteurs ont trouvé des stratagèmes pour s'en sortir.

Source : Le Courrier vendéen  par Timothée Gigan Sanchez

Les ostréiculteurs se remettent difficilement de la crise de ce secteur, mais trouvent des raisons d'espérer.

Ces hommes et ces femmes qui aiment la mer, aiment par-dessus tout ce qu’elle est, ce qu’elle permet de produire. Car c’est de ces professionnels qu’il est avant tout question au moment de traiter de l’ostréiculture. Ce sont eux les concernés. Il faut, donc et pour mieux comprendre leur réalité, revenir sur le contexte actuel. Un contexte difficile.

Une mortalité qui date

C’est au début des années 1970 que l’huître creuse qui est produite aujourd’hui, celle qui se retrouve dans la grande majorité de nos assiettes, arrive en France. Elle est l’huître du Pacifique. Elle est la Crassotea Gigas. Cette huître made in Japan vient remplacer la décimée Crassotea Angulata – la Portugaise.

En 1997, l’Ifremer (l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) met au point l’huître des quatre saisons : la triploïde. Stérile, elle est mise sur le marché, via les écloseries, pour gagner en résistance et répondre à la demande des consommateurs de manger un produit non laiteux, même en été. En résulte un débat amer qui n’est toujours pas clos.
Des opinions qui divergent

“Ça fait 20 ans qu’on nous cache des choses, à nous, professionnels, et aux consommateurs”, lâche Benoît Le Joubioux, président de l’Association ostréicole pour la valorisation de l’huître née en mer. L’ostréiculteur critique l’introduction d’une huître triploïde sans connaissance des conséquences et/ou des dangers.

En 2008, les premières vagues de mortalité apparaissent : les huîtres d’à peine un an – les juvéniles – meurent anormalement. Les naissains sont décimés à hauteur de 50%.

    “Aucun remède n’a été trouvé, explique Jacques Sourbier, président du Comité régional de conchyliculture, mais l’huître n’est pas une espèce en péril. Les professionnels ont adapté leur production.”

Une surmortalité continue

Depuis l’été 2008, la surmortalité des naissains atteint 60 à 80%. “Après, il ne faut pas être surpris, note Isabelle Gravouille, ostréicultrice à Talmont-Saint-Hilaire. Ce n’est pas la première crise que la profession subit”. La crise, déclarée officiellement en 2008, a été causée par un herpès virus. L’OsHV-1. Un virus, inoffensif pour l’homme, qui est connu depuis 1991. Mais celui-ci est un variant, et dès lors est plus résistant, infectieux. Il attaque toutes les huîtres, qu’elles viennent d’écloseries ou qu’elles soient issues du milieu naturel.

En 2009, la mortalité a progressé. Et depuis 2012, c’est l’huître adulte – commercialisable – qui est touchée par cette surmortalité. La cause ? La vibrio aestuarianus : une bactérie mortelle, peut-être “réveillée” par la montée en température saisonnière de l’eau.
Une faute incertaine

Le débat, ouvert, persiste. Les professionnels de l’ostréiculture restent divisés. Les consommateurs, quant à eux, se posent de plus en plus de questions sur l’huître triploïde, la plus produite. L’huître traditionnelle revient de loin, et reprend du poil de la bête. Certains ostréiculteurs vont même de nouveau chercher des huîtres sauvages pour les ramener dans leurs parcs.

Si la faute est rejetée vers Ifremer et les écloseries, rien ne prouve cependant qu’elle soit vérifiée. Elle pourrait également être mise sur les professionnels du milieu, qui, en voulant trop produire et plus vite, ont fatigué la fragile huître. “C’est aussi, il faut se le dire, peut-être la fin de l’huître japonaise, tout simplement”, se demande l’ostréicultrice Isabelle Gravouille.

La suite de notre dossier dans Le Courrier Vendéen du 8 mai.

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L'huître, l'or marin des abers Wrac'h et Benoît

L'entreprise ostréicole de Jacques Le Bot est idéalement située dans l'aber Benoît, dont la qualité et le brassage permanent des eaux joue un rôle essentiel dans le développement des huîtres. L'entreprise ostréicole de Jacques Le Bot est idéalement située dans l'aber Benoît, dont la qualité et le brassage permanent des eaux joue un rôle essentiel dans le développement des huîtres.

Source : Ouest France

La filière ostréicole pèse économiquement dans le pays des abers. Lannilis, Landéda et Plouguerneau, communes littorales de l'aber Benoît ou de l'aber Wrac'h, regroupent onze exploitations conchylicoles, qui emploient 185 personnes, en partie des saisonniers, mais qui représentent 90 équivalents temps plein, soit 29 % des unités de travail agricole des trois communes.

C'est Édouard Delamarre-Deoutteville, industriel français, qui a introduit l'huître plate dans l'aber, à la fin du XIXe siècle. « Au départ, l'élevage se faisait sur tuile ou sur fagot, à partir de naissains provenant de la rade de Brest. La température de l'eau, ici, ne permet en effet pas la reproduction », rappelle Jacques Le Bot, ostréiculteur aux Viviers de l'aber Benoît. Après une formation aquacole, il a débuté son activité en 1987. « Mon grand-père était ostréiculteur et j'ai pu acquérir, à cette époque, de nouvelles concessions, ce qui ne serait plus possible aujourd'hui. C'est dommage, car l'activité a encore un beau potentiel sur l'aber. »

Une chair appréciée

Son entreprise exploite aujourd'hui une douzaine d'hectares et compte une dizaine d'équivalents temps plein en personnel, dont quatre personnes présentes depuis la création. « Grâce aux efforts des communes et des agriculteurs, la qualité de l'eau s'est améliorée ces dernières années. Très riche en oligoéléments et en phytoplanctons, elle enrichit de façon exceptionnelle la chair des moules et des huîtres. » Un bel atout qui lui a valu, en 2013, la médaille d'or au concours agricole de Paris.

Moins nombreuses que dans les autres bassins bretons (Étel, Saint-Brieuc...), les huîtres des abers représentent cependant des surfaces moyennes et un volume d'exploitation global plus importants : 2 000 tonnes d'huîtres creuses, 70 d'huîtres plates, 450 de moules, 20 de coques, 5 d'ormeaux et 1 de palourdes (chiffres de 2012), sur un total de 157 ha de cultures marines.

Le chiffre d'affaire global estimé de la filière est l'équivalent de celui de l'activité touristique des trois communes, avec une part de vente au détail de plus de 15 %, en augmentation ces dernières années. Si la mortalité des huîtres liée à l'arrivée d'un virus, moins marquée ici que dans d'autres régions françaises, devait poursuivre ses dégâts sur les élevages, ce serait donc la pérennité d'une part importante de l'économie locale qui serait remise en cause.

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Observatoire Ostréicole du littoral charentais

Bilan 2013

Creaa Avril 2014

Résumé....

En matière de mortalités, l’année 2013 a été caractérisée par :
  • Une baisse importante pour les huîtres de 1e année par rapport à la situation que l’on connait depuis 2008 (baisse de 34%). Cependant, la mortalité demeure élevée (58%) par rapport à la situation qui prévalait avant 2008.
  • Une stabilité pour les huîtres en 2e année : elles sont très proches de la valeur de référence acquise depuis 2000 mais des disparités existent entre les parcs.
  • Une hausse exceptionnelle pour les huîtres en finition. On a relevé entre 47 % et 30 % de mortalités sur les trois parcs les plus importants en tonnage du bassin de Marennes-Oléron. En moyenne, les pertes ont atteint 35 % contre 13 % habituellement soit, près de trois fois la normale. Un précédent épisode de surmortalités d’huîtres adultes avait eu lieu en 2007 avec 23% de pertes.

La croissance est parmi les meilleures jamais observées depuis la création de l’observatoire. Pour les huîtres destinées à la consommation, le poids moyen atteint en fin de saison est en très forte augmentation. Malgré cette croissance favorable, le rendement d’élevage à la poche est en baisse voire négatif comme sur le parc de Lamouroux en raison des mortalités exceptionnelles sur les huîtres adultes.

Cliquer Ici pour télécharger le document

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Les huîtres d’Arguin toujours interdites

L’interdiction prolongée n’est pas étendue au reste de la zone. Si celles d’Arguin restent encore interdites, les huîtres du Bassin sont propres à la consommation.
Les résultats des analyses effectuées par le réseau de surveillance de l'Ifremer ont été communiqués hier matin. Elles font état d'une baisse de la toxicité. Si les huîtres en provenance du banc d'Arguin ainsi que les moules du... Suite sur SO

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Onema : la grande misère de la politique de l’eau française

Source : Les Eaux Glacées par Marc Laimé, 16 mai 2014

A l’occasion d’une question posée récemment par un parlementaire à la ministre de l’Ecologie, on aura pu mesurer, et l’omerta persistante sur un scandale majeur de la politique de l’eau en France, scandale dénoncé avec force par la Cour des comptes en février 2013, scandale totalement étouffé depuis lors par le lobby de l’eau, et l’absolue inanité de la parole politique sur un sujet d’importance capitale, ce qui fait frémir quand on sait comment le lobby de l’eau a fait obstacle en 2013 à toute hypothèse de réforme d’une politique publique majeure, politique en totale perdition, comme l’ont établi d’innombrables études et rapports.

La séquence pourrait sembler anecdotique. Elle est cruellement révélatrice. Le 30 avril 2014, au Palais du Luxembourg, M. Gérard César, sénateur (UMP) de la Gironde, pose une question orale à la ministre de l’Ecologie, Mme Ségolène Royal, qui a pris ses fonctions moins d’un mois plus tôt.

Dans un hémicycle désert, en l’absence de la ministre, le député interroge longuement M. Frédéric Cuvillier, secrétaire d’Etat chargé des transports, de la mer et de la pêche sur les « dérives de gestion de l’Onema », en donnant lecture d’un pan des conclusions, accablantes, du rapport de la Cour des comptes, rendu public le 12 février 2013.

A la question du sénateur César, parfaitement étayée, la réponse de M. Cuvillier, indiquant qu’il transmet à l’honorable sénateur la réponse de Mme Royal, nous transporte sur des rives jusqu’alors inconnues.

Qualifiant l’Onema « d’OGema », M. Cuvillier, qui ne connaît absolument rien au dossier, nous délivre un invraisemblable tissu de contre vérités, dont on comprend parfaitement les mobiles qui ont conduit d’obscurs, et moins obscurs, responsables et conseillers à en attribuer la paternité à Mme Royal, mais dont on s’étonne que cette dernière ait pu se résoudre à en assumer la responsabilité, alors qu’elle n’est évidemment pour rien dans la gestion calamiteuse de ce dossier par tout un appareil d’Etat, tétanisé depuis l’été 2012 par la révélation d’un scandale sans précédent.

En résumé, tout irait désormais pour le mieux dans le meilleur des mondes, et les « dérives » identifiées par la Cour des comptes auraient été corrigées (genre en trois semaines grâce à la dynamique nouvelle patronne), ce qui va permettre à l’Onema de devenir bientôt la poutre maîtresse de la future Agence française pour la biodiversité, dont la création, imprudemment promise par François Hollande en septembre 2012, tourne au cauchemar absolu puisque chacun sait ce qui se dissimule derrière la ténébreuse affaire de l’Onema, et qu’il serait dès lors particulièrement imprudent de laisser les mêmes déployer leurs incomparables talents dans une autre cour de récréation....

Suite sur  Les Eaux Glacées 

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Pêche au saumon : de belles prises à Navarrenx



Source : Sud Ouest par Jean Sarsiat

Après les fortes eaux du mois d'avril, le gave d'Oloron a retrouvé son bon niveau de pêche et quelques belles captures sont réalisées. La journée du vendredi 9 mai fut la meilleure et on peut estimer à une quinzaine le nombre de saumons pris ce jour-là sur l'ensemble du gave.

Avec, en particulier, de très nombreux pêcheurs sur les deux rives du mythique pool Masseys, à Navarrenx, où depuis une semaine les pêcheurs se pressent et les spectateurs sont de plus en plus nombreux à attendre la toujours très spectaculaire prise d'un saumon.

Beaucoup de prises

À Masseys, vendredi, trois spécimens (3,1 kg, 5 kg, 7,9 kg) ont été mis à sec et deux autres ont été accrochés mais ont réussi à se libérer ; samedi fut calme mais dimanche, un de 5 kg a été capturé ; lundi, un de 4,9 kg et un autre de 3,5 kg ont été pris tandis que trois autres ont mordu l'hameçon mais ont fini par se détacher.

L'eau du gave est actuellement à 9° C en raison de la fonte des neiges. Il faut attendre qu'elle soit à environ 12° C pour que les conditions soient les meilleures…

Parmi les heureux pêcheurs de ce début de saison, citons Mickaël Biot, de Moumour. Il a capturé deux saumons, à la mouche, au pool Masseys, dont un, voici un peu plus d'une semaine, qui pesait 9,6 kg !

La population peine à décoller

Le saumon ne parvient toujours pas à se réapproprier les gaves, l'environnement dans lequel il est né et où il est censé se reproduire après avoir fait du gras dans l'océan. Plus les années passent, plus les résultats sont décevants.

Depuis l'installation récente de l'enregistrement vidéo des remontées des salmonidés à Navarrenx, il y a même de quoi pleurer. Avant cet investissement, on estimait les passages à plus de 3 000 par saison. La dure réalité tourne autour du millier !

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https://twitter.com/effetsdeterre/status/464144786409398272

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Le 16 mai 2014

Gouville-sur-Mer : Des constructions en cours dans la zone ostréicole

Après de longs mois de sommeil, les 14 terrains de la zone ostréicole de Gouville-sur-Mer sortent de leur léthargie. Le nouvel atelier ostréicole de la SCEA Huître Verneuil entrera en service à la mi-juin, un autre est en construction et la réserve d'eau qui servira à toute la zone sera prochainement opérationnelle.

Source : Ouest France

« Pour les autres terrains mis à disposition par la communauté de communes, quatre compromis de vente sont signés et une option a été mise sur deux terrains. Il reste donc pour l'instant six parcelles de libres », explique Yves Michel, président de la communauté de communes.

Il est venu avec Erick Beaufils sur place suivre les travaux et surtout féliciter deux ostréiculteurs pour leurs produits, la SCEA Huître Verneuil, dirigée par Romain Verneuil et Ostreiouest d'Hervé K'Dual, qui ont trusté quatre des cinq médailles attribuées à l'huître de Normandie lors du concours général, en mars, à Paris. « Pour le concours, notre atelier n'étant pas opérationnel, Hervé m'a prêté une partie de ses locaux pour que je puisse préparer mes huîtres. Si en compétition nous sommes concurrents, sur le terrain nous sommes solidaires », explique Romain, chargé de la production des Huîtres Verneuil qu'il commercialise avec sa soeur Audrey, avec le négoce d'autres coquillages par l'intermédiaire de l'entreprise Viking marée.

« Nous obtenons des récompenses chaque année, médaille de bronze en 2010, pour la spéciale de Veules-les-Roses, argent l'année suivante toujours pour l'huître de Veules, puis l'or en 2013. Et cette année, deux médailles d'or sont venues couronner nos produits, une pour la fine de Gouville et une pour la spéciale de Veules. »

Ostréiouest n'est pas en reste puisque l'entreprise a décroché deux médailles d'argent, une pour la spéciale et l'autre pour la fine de Gouville.

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A Paimpol, des riverains s'opposent....

A Paimpol, le lotissement ostréicole toujours bloqué !!!

Communiqué de la Communauté de communes Paimpol-Goëlo

Le 11 avril 2014

Le Tribunal Administratif de Rennes vient de rendre son jugement en première instance du recours opéré contre le village ostréicole de Boulgueff à Paimpol / Plouézec.

Cette décision est regrettable car, bien que fondé en apparence sur le Code de l’Urbanisme et la Loi Littoral, elle remet en cause les principes mêmes qui avaient prévalu lors de la rédaction de la Loi Littoral en 1986.

Rappelons l’article 57 de la Loi Littoral : « Dans les zones côtières peuvent être établis des schémas de mise en valeur de la mer (SMVM). Ces schémas fixent les orientations fondamentales de la protection, de l'exploitation et de l'aménagement du littoral. À cet effet, ils déterminent la vocation générale des différentes zones et notamment les zones affectées au développement industriel et portuaire, aux cultures marines et aux activités de loisirs. Ils précisent les mesures de protection du milieu marin. ».

Or, s’il y a bien peu de SMVM approuvés en France, le littoral de Trégor-Goëlo est concerné par un tel schéma pris par décret en Conseil d’Etat en décembre 2007, lequel prévoit explicitement le développement de l’activité ostréicole dans le sud de la baie de Paimpol avec une zone à terre dans le secteur de Boulgueff.

Nous sommes donc face à une lecture complètement à l’envers de la réglementation qui viserait à interdire les zones d’activités affectées aux cultures marines en bord de littoral, au prétexte qu’elles ne seraient pas en continuité de l’urbanisation actuelle ! C’est fort heureux car cela voudrait dire que tout notre littoral est déjà atteint par des constructions inconsidérées, ce qui n’est fort heureusement pas encore le cas.

Pourtant la C.C.P.G., en choisissant une implantation à Boulgueff, en léger retrait du littoral pour ménager l’immédiate bande côtière, limiter l’impact visuel du village ostréicole depuis la mer et utiliser au mieux les infrastructures existantes dont le chemin de Boulgueff, assure la préservation de l’environnement en conciliant celui-ci avec l’intérêt économique.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit : veut-on sauvegarder l’activité ostréicole sur la côte nord de Bretagne ou veut-on la tuer ? On sait que pour une exploitation raisonnée des parcs en mer, il faut des installations à terre bien organisées, offrant aux professionnels un outil de travail performant.

C’est un enjeu important en matière d’activités et d’emplois pour Paimpol-Goëlo.

Le conseil communautaire de la C.C.P.G. sera saisi dans les prochaines semaines sur les suites à donner à cette affaire, en liaison avec la profession ostréicole et l’Etat. Il faut que l’intérêt général prime sur les intérêts particuliers de quelques individus autoproclamés défenseurs de l’environnement mais en fait soucieux uniquement de leurs intérêts personnels. La Loi Littoral ne doit pas continuer à être détournée par ceux qui prétendent la défendre.

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Observatoire national de la consommation des espaces agricoles (ONCEA) 

Stéphane le Foll confirme la priorité accordée à la protection espaces agricoles et forestiers

Source : Ministère de l'Agriculture - Paris - 15/05/2014

Stéphane Le Foll, Ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt et Porte-parole du Gouvernement a reçu aujourd’hui le premier rapport de l’ONCEA à l’occasion de sa deuxième réunion présidée par la députée Fanny Dombre-Coste.

Le Ministre a rappelé que la mise en place de l’ONCEA il y a un an constituait un acte fort pour permettre de concilier production de logements, développement économique et préservation des espaces agricoles. Pour la première fois, avec la remise de ce rapport le gouvernement disposera de données quantitatives permettant de mesurer l’évolution de la situation et de prendre les mesures correctives qui s’imposent. Le Ministre s’est félicité de l’existence d’un véritable outil de pilotage permettant de mieux connaitre la réalité de l’artificialisation des terres agricoles. Compte tenu des limites des méthodes actuelles, la fourchette de consommation moyenne de l’espace varie depuis 2000 de 40 000 à 90 000 hectares par an.

Dans ces conditions, le Ministre a souhaité disposer d’un outil unique de suivi et de calcul, qui pourra s’appuyer sur les travaux engagés par l’institut national de l’information géographique et forestière (IGN) chargé de constituer une base de données d’occupation du sol à grande échelle (OCS GE) qui soit nationale, homogène sur le territoire et réalisée en partenariat avec l’ensemble des collectivités territoriales. Cette base devra être disponible sur l’ensemble du territoire national d’ici 3 ans.

Enfin, le Ministre a tenu à rappeler les avancées réalisées en termes de protection des espaces agricoles grâce à la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénovée (ALUR) et la future loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt. La loi ALUR permet en effet de densifier les zones urbanisées, de limiter l’extension urbaine grâce à la mention dans les documents d’urbanisme d’objectifs de réduction de la consommation des espaces.


En l’absence de document d’urbanisme les commissions de consommation des espaces agricoles devront désormais donner un avis conforme pour permettre la construction. La loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt prévoit l’extension de celui-ci lorsqu’une appellation d’origine protégée est fortement impactée et le renforcement du rôle des SAFER dans leur mission de protection des espaces agricoles.

Par ailleurs, le projet de loi d’avenir étend les missions de l’ONCEA aux espaces naturels et forestiers.

Enfin, le Ministre a indiqué qu’il faudrait prendre en compte la nécessaire compensation des espaces agricoles utilisés à des fins d’urbanisation.

Télécharger le rapport

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Baby oysters dying from ocean acidity : Real life climate change stories


According to the National Climate Assessment, oceans currently absorb about a quarter of human-caused carbon dioxide emissions to the atmosphere, leading to ocean acidification that will alter marine ecosystems in dramatic yet uncertain ways.

Cliquer Ici pour visionner le reportage

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Prolifération des cormorans dans le département de la Creuse

Surpopulation de cormorans




 
Question écrite n° 06754 de Mme Renée Nicoux (Creuse - SOC)
publiée dans le JOSénat du 06/06/2013 - page 1687

Mme Renée Nicoux attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur les dégâts causés par la prolifération des cormorans, en particulier en Creuse. Cette espèce protégée depuis 1979, date à laquelle elle était en voie d'extinction, a vu sa population croître de façon exponentielle et est devenue invasive. Avec un nombre d'oiseaux estimé à un millier dans le département de février à avril, la quantité de poissons prélevés ou blessés peut être évaluée à 50 tonnes soit un préjudice de l'ordre de 350 000 euros pour la filière piscicole d'eau douce. Cette situation conduit à l'abandon de l'exploitation de nombreux plans d'eau, avec les conséquences négatives que cela entraîne sur la fréquentation touristique, la pêche étant un des principaux atouts du territoire. Au-delà de ces pertes de ressource halieutique considérables, c'est toute la biodiversité aquatique qui est menacée du fait de la disparition progressive d'autres espèces (anguille, saumon, brochet, …) dont certaines sont elles-mêmes protégées. C'est pourquoi, elle lui demande si elle envisage, dans le cadre des dérogations autorisées pour la régulation, d'allonger la période où le tir est autorisé (de mars à fin avril) et d'augmenter les quotas, sachant toutefois que ces mesures ne seront pas suffisamment efficaces et qu'il est indispensable qu'une action soit conduite au niveau européen (traitement des œufs, destruction des nids…).

Transmise au Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie

Réponse du Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie publiée dans le JO Sénat du 15/05/2014 - page 1131

Le cormoran est protégé au titre du régime général de protection de toutes les espèces d'oiseaux visées à l'article 1er de la directive 79/409 relative à la conservation des oiseaux sauvages. Conformément au code de l'environnement, il est toutefois possible de déroger à l'interdiction de destruction des spécimens, pour prévenir des dommages importants aux piscicultures ou aux espèces de poissons protégées. Ces dérogations, dont le cadre général est fixé par un arrêté du 26 novembre 2010, peuvent être accordées par les préfets des départements dans lesquels ont été constatés des dégâts sur les piscicultures ou les eaux libres.

S'agissant plus particulièrement du département de la Creuse, après analyse des données à disposition des services de l'État et avis du Conseil national de la protection de la nature, il a été décidé d'attribuer à ce département un quota de tirs de 490 oiseaux. Il a été tenu compte des demandes exprimées localement, dans la limite et le respect des équilibres à préserver à l'échelle nationale : cette attribution est ainsi en augmentation par rapport à la période 2012-2013, pour laquelle un quota de 470 cormorans avait été attribué au département de la Creuse. Les quotas départementaux dans les limites desquelles des dérogations peuvent être octroyées sont fixés par arrêté ministériel. L'arrêté relatif à la période 2013-2014, daté du 16 août 2013, a fait l'objet d'une publication au Journal officiel du 22 août 2013. Ce calendrier a pu permettre une mise en œuvre efficace et réactive des campagnes de prélèvement. Ce cadre national prévoit d'ailleurs des modalités d'intervention allant dans le sens des requêtes exprimées dans la question : pour limiter la sédentarisation des cormorans à proximité des piscicultures, il est possible de faciliter l'intervention sur les sites de reproduction, en complément des tirs autorisés pour l'élimination des adultes. Dans les zones où la contribution de la pisciculture extensive à l'entretien des milieux est reconnue, un allongement de la période de tir pour l'élimination des cormorans adultes est également autorisé, afin de limiter l'installation des nicheurs. Enfin, il est également possible d'autoriser par arrêté motivé des opérations de destruction de nids et d'œufs de cormorans à proximité des piscicultures, après consultation locale des partenaires concernés. La ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie partage le constat de la pertinence et de l'importance d'une action à conduire au niveau européen. La France continuera à affirmer lors des discussions techniques organisées par la Commission européenne la nécessité d'une action coordonnée : aucune intervention sur les cormorans n'est en effet mise en œuvre à ce jour dans les États membres abritant d'importantes zones de nidification.

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Le 15 mai 2014

Groupe Aqualande sur Youtube

23 reportages qui présentent les engagements du groupe Aqualande, les élevages et la transformation des truites... Cliquer ici ou sur l'illustration pour visualiser les clips vidéo

https://www.youtube.com/channel/UChsaRe9UiaIHMVThSYyk2aQ

Poisson Fumé : Saumon en berne, la Truite entre en lice....

Aqualande, qui produit 10.000 tonnes de truites par an dans ses élevages du Sud-Ouest, a constaté "une explosion des ventes" sur les six à huit derniers mois, se réjouit son directeur commercial Eric Mezrich.

Saumon fumé : pour rebondir, les professionnels lorgnent vers la truite et l'aquaculture

Bruxelles, 8 mai 2014 (AFP)

Pour les professionnels français du saumon fumé, truite et aquaculture pourraient être des solutions pour rebondir dans un contexte tendu par la flambée des prix et les polémiques sur les conditions d'élevage.

Les étapes de la transformation de la truite fumée chez Aqualande



  
Avec un marché qui a reculé de 5% depuis le début de l'année, "tout le monde est tendu dans la profession. On a dépensé beaucoup d'énergie pour rétablir nos marges", explique Jean-François Floch, directeur commercial saumon de l'entreprise bretonne Guyader, présente au salon SeafoodExpo à Bruxelles. Le saumon, poisson le plus consommé au monde, occupe une large place de l'événement.

Malgré de bonnes ventes à Noël, le secteur a été traumatisé en 2013 par la diffusion en novembre d'un reportage d'Envoyé Spécial très critique sur les élevages de saumon norvégiens, d'où viennent la majorité des poissons ensuite fumés en France. Mais surtout, les industriels souffrent de la forte hausse des prix de la matière première ces deux dernières années, liée à une demande en forte progression. Or le prix du saumon frais représente entre 50 et 75% du prix du produit fumé.

"Beaucoup d'industriels en France n'ont pas réussi à répercuter sur leur prix", d'où la fragilité et la concentration du secteur, expliquait récemment à l'AFP Jacques Trottier, directeur général de Labeyrie, et président du Syndicat français des industries du saumon et de la truite fumés (STF). Le norvégien Marine Harvest, n°1 mondial du saumon, est en passe de supprimer 400 postes en Bretagne pour doper sa rentabilité.

Pour certains, le salut pourrait passer par la truite, qui "a une belle image (...) et a pu bénéficier de transferts" en raison des suspicions sur le saumon, selon M. Trottier. Les ventes ont augmenté de 25% début 2014 par rapport à 2013, selon des données transmises par Labeyrie.

Aqualande, qui produit 10.000 tonnes de truites par an dans ses élevages du Sud-Ouest, a constaté "une explosion des ventes" sur les six à huit derniers mois, se réjouit son directeur commercial Eric Mezrich. "L'origine locale joue beaucoup", estime-t-il. La truite consommée en France provient en grande majorité de l'Hexagone.

La filière truite mise sur pied en Bretagne par Guyader bénéficie aussi des évolutions récentes.

"A produit identique, la truite coûte 15% moins cher à produire que le saumon", souligne M. Floch, qui estime que les prix élevés du saumon risquent de se maintenir faute d'une augmentation suffisante de la production norvégienne.

Meralliance, 3e producteur de saumon fumé après Marine Harvest et Labeyrie, espère de son côté se lancer dans l'aquaculture, quasiment inexistante pour le saumon en France. Avec une production d'un million de tonnes par an, la Norvège est dans une telle position de force qu'il est difficile d'exiger des gages de qualité, reconnaît Vincent Gelamur, responsable de l'innovation chez Meralliance. 

Pour redorer l'image du saumon en France, l'idée serait donc d'élever les poissons dans une ferme sur le sol et non dans des cages en mer. La technique permettrait "d'éliminer les problèmes de rejets, de stress, d'attaque de la faune sauvage" qui sont reprochés aux saumons norvégiens, explique M. Gelamur. Construite à côté du port breton du Guilvinec, l'installation profiterait de l'eau de mer pompée par le port pour la criée et surtout des coproduits de la pêche (déchets de poissons), qui seraient réutilisés pour fabriquer de la nourriture pour les saumons. L'objectif de production reste modeste: 800 tonnes, quand Meralliance en importe 20.000 chaque année de Norvège et d'Ecosse. Mais le modèle pourrait ensuite être répliqué dans deux autres sites en France, voire à l'étranger où seules deux fermes de ce type existent, au Danemark et au Canada. Le projet, dont le financement n'est pas encore bouclé, s'élèverait à 12,5 millions d'euros. S'il se concrétise, la ferme pilote pourrait produire ses premiers saumons début 2017.

Lire aussi Ouest France : Le marché du saumon fumé plonge

Flambée des prix et polémiques sur les conditions d'élevage ne font pas les affaires des professionnels français. Ils cherchent des alternatives, notamment du côté de la Bretagne.

Le marché du saumon fumé a reculé de 5 % depuis le début de l'année. « Tout le monde est tendu dans la profession », confie Jean-François Floch, directeur commercial saumon de l'entreprise bretonne Guyader, présente au salon SeafoodExpo, qui s'est achevé, hier, à Bruxelles.

Le secteur a été traumatisé par la diffusion en novembre d'un reportage de l'émission Envoyé Spécial sur France 2 très critique sur les élevages de saumon norvégiens, d'où viennent la majorité des poissons ensuite fumés en France. L'alimentation aux croquettes et l'utilisation de pesticides pour lutter contre les poux de mer qui attaquent les poissons ont marqué le public. Dans la foulée, plusieurs chaînes de la TNT ont consacré à leur tour un reportage au sujet.

Mais surtout, les industriels souffrent de la forte hausse des prix de la matière première ces deux dernières années, liée à une demande en forte progression. Or le prix du saumon frais représente entre 50 et 75 % du prix du produit fumé. « Beaucoup d'industriels en France n'ont pas réussi à répercuter sur leur prix », d'où la fragilité et la concentration du secteur, explique Jacques Trottier, directeur général de Labeyrie, et président du Syndicat français des industries du saumon et de la truite fumés (STF)...

La truite pour se rattraper

(...)

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Le 14 Mai 2014

Avis aux consommateurs de poisson

Questionnaire sur le poisson issu de pisciculture marine

https://twitter.com/Dantoulon/status/459604373333479426/photo/1 


https://twitter.com/dabbadie/status/465881448319160320

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Le 13 Mai 2014

Huître triploïde. Les Vagabonds Numériques soutenus financièrement...


Les donateurs ont répondu à l'appel de KissKissBanBank... 3855 euros collectés dans les délais fixés... Budget bouclé, les vagabonds voyageurs vont commencer le tournage du reportage sur "L'huître triploïde, authentiquement artificielle"...

Pour en savoir + : Kiss Kiss Bank Bank

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Garonne, gironde : un colloque pour étudier l'avenir des fleuves et estuaires


Le colloque international « Gagilau : Quels fleuves et estuaires pour demain ? Garonne-Gironde / Saint-Laurent » se tient les mercredi 14 et jeudi 15 mai à l’hôtel de Région de Toulouse.

Source : Sud Ouest

Dans le cadre de la coopération franco-québécoise et interrégionale Midi-Pyrénées/Aquitaine, un important programme de recherche interdisciplinaire sur l'environnement Gagilau (Garonne, Gironde, Saint-Laurent) a été mené entre 2010 et 2013.

Le programme Gagilau porte sur la problématique de l'adaptation aux changements globaux dans les environnements fluvio-estuariens de la Garonne-Gironde et du Saint-Laurent, afin de contribuer au développement durable des territoires. Il s'attache à étudier la vulnérabilité des espèces clés menacées et les pressions anthropiques ; le développement des contaminants émergents et changement global ; l'adaptation aux changements globaux et enfin la gouvernance des risques.

Seront présentés les projets Periscope : Perception et adaptation aux nouveaux risques liés aux événements extrêmes (crues/étiages) et Remob (reconquète des Espaces de mobilités fluvio-estuarienne)  qui s'attachent à étudier les changements environnementaux et la mobilité des environnement fluvio-estuariens.

Une table ronde réunira scientifiques, gestionnaires et acteurs des territoires autour du thème "Quels fleuves et estuaires pour demain ?" et une visite sue le terrain, sur les bords de la Garonne, permettra d'aborder ces problématiques de façon concrète.

Ce colloque présente les résultats finaux des six projets du programme Gagilau. Il regroupe des laboratoires de recherche de l'université de Bordeaux, de l'université de Toulouse, de l'Irstea, des universités du Québec et de l'INRS (Québec).

Pour en savoir +

Colloque Gagilau 2014 du 14 au 16 mai

Colloque/Séminaire/Conférences-Rencontres/Débats

Source : Université de Toulouse

Du 14 au 16 mai, le colloque Gagilau 2014 présentera les résultats finaux sur six projets de recherche portant sur les problématiques de l'adaptation aux changements globaux dans les environnements fluvio-estuariens de la Garonne et du Saint-Laurent. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 30 avril.

Ce colloque présente les résultats finaux du programme Gagilau, développé depuis 2010 dans le cadre de la coopération franco-québécoise et interrégionale Midi-Pyrénées-Aquitaine. Les six projets de recherche Gagilau portent sur la problématique de l'adaptation aux changements globaux dans les environnements fluvio-estuariens de la Garonne et du Saint-Laurent. Ils visent par une approche interdisicplinaire et intégrée à contribuer au développement durable des territoires.

Avec la participation d'ECOLAB, Laboratoire d'ecologie fonctionnelle et environnement

14-15 mai / 3 sessions thématiques

Vulnérabilité des espèces clés menacées et pressions anthropiques
  • Projet MICANG / IMMORTEEL : Impacts des contaminations métalliques et organiques des systèmes de la Gironde et du Saint-Laurent sur deux espèces en déclin, l'anguille européenne et américaine.
  • Projet STURTOP : vulnérabilité et adaptabilité de la dernière population d'esturgeon européen (Acipenser sturio) dans le contexte de la pollution des milieux et du changement climatique (température, oxygène, polluants).

Contaminants émergents et changement global
  • Projet MEDIC'EAU : source, circuit, impacts et gouvernance des risques sanitaires et environnementaux des résidus médicamenteux des zones urbaines : Bordeaux, Montréal et Toulouse.
  • Projet PERIMETRE : Pratiques domestiques, perception, présence, transferts et devenir d'argent comme contaminant métallique émergent parmi d'autres métaux urbains rejetés dans les fleuves et estuaires.

Adaptation aux changements globaux et gouvernance des risques
  • Projet PERISCOPE : PErception et adaptation aux nouveaux RIsques liés aux évènements extrêmes (crues/étiages) : de la quantification des flux de matières et de contaminants à l'ajustement des dispositifs de l'action publique.
  • Projet REMOB : Changements environnementaux et mobilité des environnements fluvio-esturiens : vers une Reconquète des Espaces de MOBilités fluvio-estuarienne.

15 mai après-midi / Table ronde

Prospective - Quels fleuves et estuaires pour demain ?

Avec la participation d'OURANOS, Consortium québécois sur la climatologie régionale et l'adaptation aux changements climatiques)

Table rondes scientifiques, gestionnaires et acteurs des territoires.

16 mai / Visite de terrain

"Sur les bords de la Garonne"

Visite de terrain et exposés.

Inscription gratuite mais obligatoire avant le 30 avril, en suivant ce lien.

Téléchargez le programme
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Le 12 Mai 2014

Un coquillage ne nourrirait pas son homme...

Lors de l'audition organisée au Sénat le 6 février 2014 : "Pêches maritimes : comment concilier exploitation et préservation des ressources halieutiques ?", les pêcheurs avaient claqué la porte, laissant experts, ong, députés et sénateurs débattre entre eux de l'avenir de la pêche française...

Si les conchyliculteurs avaient été présents, ils auraient pu faire de même après la présentation de l'aquaculture par Gilles Boeuf, président de Muséum National d'Histoire Naturelle. Il expliqua qu'avec les coquillages, il sera difficile de nourrir le monde : "Les mollusques sont intéressants car leur biomasse primaire provient du plancton, mais ils possèdent une masse importante de coquille - et donc ne résoudront pas le problème de la faim dans le monde - et sont très sensibles à la qualité de l'eau - leur usage doit, par conséquent, être prudent..."

Pourquoi mésestimer le poids et le potentiel de la conchyliculture dans le développement aquacole ? à un moment où l'aqua-industrie impliquée dans le développement piscicole (saumon, bar, daurade) met tout son poids dans la balance (voir plus bas dans la revue de presse du 7 mai 2014). Un coquillage ne nourrirait pas son homme... Il faut se rappeler que dans une autre vie Gilles Boeuf, chercheur à l'Ifremer, travaillait dans le développement de la salmoniculture...


Pêches maritimes : comment concilier exploitation et préservation des ressources halieutiques ?

Rapport de M. Marcel-Pierre CLÉACH, fait au nom de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques n° 495 (2013-2014) - 5 mai 2014

Source : Sénat

Ce rapport rend compte de l'audition ouverte à la presse organisée par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques le 6 février 2014, sur le thème de la conciliation entre exploitation et préservation des ressources halieutiques.

Cette audition a permis de faire le point sur la situation des ressources halieutiques et des pêches dans l'Union européenne, peu après l'entrée en vigueur, au 1er janvier 2014, d'une réforme importante de la politique commune de la pêche.

Dans le prolongement d'une précédente étude de l'Office parlementaire, en date de 2008, les débats ont mis en évidence les enjeux économiques, écologiques et sociaux de la pêche, ainsi que les défis que cette activité représente tant pour la recherche scientifique que pour l'élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques.


Bien que les orientations de la nouvelle politique commune de la pêche soient encourageantes, l'irréversibilité possible de certaines évolutions justifie une vigilance constante, afin de préserver la biodiversité des océans et la pérennité de cette activité humaine ancestrale qu'est la pêche.

Extrait de l'intervention de Gérard Romiti avant de claquer la porte...

M. Gérard Romiti, président du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM)

Je souhaiterais faire une déclaration au nom du Comité national des pêches, en préambule, si vous me le permettez.

Les professionnels du secteur de la pêche maritime sont particulièrement sensibles à l’intérêt que vous portez à leur devenir.

L’invitation à participer à cette audition qui a été adressée aux représentants de l’organisation professionnelle des pêches maritimes françaises, en témoigne de façon indéniable.

Vous vous êtes adressés au bon interlocuteur.

Notre organisation professionnelle dont la légitimité a été confirmée et renouvelée à la suite d’une loi que vous avez adoptée récemment, représente la collectivité de toutes les entreprises de pêche françaises, qu’elles soient petites ou grandes, qu’elles se livrent à la pêche côtière ou à la pêche hauturière ou aux pêches lointaines. Toutes ont la possibilité de participer à nos débats, à nos prises de position, au choix de leurs représentants au travers d’élections, que ce soit à l’échelle locale, régionale ou nationale.

Mais, en vous assurant qu’il ne s’agit aucunement d’une marque de défiance vis-à-vis des représentants nationaux – nous avons trop de respect pour les lois de la République – nous ne voulons pas, ni ne pouvons, nous livrer aujourd’hui à un jeu que nous croyons inutile. Nous ne fuyons pas – nous n’avons pas l’habitude de fuir devant le mauvais temps – ce n’est ni l’habitude de la profession ni la mienne. Mais il y a des raisons essentielles à ma déclaration.

Le rapport de 2008 du sénateur Marcel-Pierre Cléach appelait à plus de concertation et d’échanges entre ceux qui participent à la recherche dans le domaine de l’halieutique et à la pêche, pour déjà fonder un consensus sur l’état des ressources que les pêcheurs européens exploitent.

Depuis, les échanges et les collaborations qui existaient déjà à cette époque se sont poursuivis, se sont encore amplifiés et renforcés, tant avec les chercheurs des principaux instituts de recherche français qui interviennent dans ce domaine, que sont l’IFREMER, l’IRD ou encore le Muséum national d’histoire naturelle pour ce qui concerne les eaux australes des Terres australes et antarctiques françaises, qu’avec les chercheurs étrangers qui participent aux instances collégiales d’expertise et de mise en commun des résultats de recherches, comme par exemple le CIEM, et, ce, de conserve avec nos collègues européens.

Les relations que les professionnels de la pêche française et, au-delà, de la pêche européenne entretiennent avec les chercheurs qu’ils côtoient pratiquement tous les jours, sont maintenant empreintes d’une confiance, qui n’est pas une complicité, mais qui a abouti à forger dans la plupart des cas une perception commune de l’état des ressources, ce qui a permis de rapprocher considérablement les points de vues et les moyens qui sont encore à emprunter pour aboutir à une exploitation pleinement durable de ces ressources.

Il est dorénavant indéniable que la pression des pêches a été, par exemple, diminuée par deux dans l’Atlantique Nord-Est depuis le début des années 2000, et non depuis que la Commission actuelle a lancé la dernière réforme de la politique commune des pêches, et s’établit vraisemblablement maintenant à des niveaux proches de ceux du début des années 1960.

Et même si cela est encore contesté fortement par certains, il est indéniable qu’il y a beaucoup plus de poissons dans l’eau maintenant qu’il y en avait dans les années 2000.

Et pourtant...

Vous nous proposez aujourd’hui d’échanger, et encore indirectement, avec des représentants de la recherche halieutique, qu’aucun pêcheur n’a jamais rencontré sur les quais, à l’exception peut-être d’un qui se reconnaîtra certainement ; nous les estimons pour cela incapables de témoigner utilement de l’état des relations qui existent entre la recherche halieutique et les pêcheurs français et des constats communs qu’ils ont réussi à établir.

Vous nous proposez également d’échanger, cette fois directement dans la même table ronde, avec des représentants d’organisations non gouvernementales qui font profession de détruire la pêche commerciale, de nier sa légitimité, de faire chanter en prônant des boycotts, de contester à l’organisation professionnelle des pêches françaises sa représentativité, par le dénigrement, de contester aux votes des représentants européens tout crédit, allant même jusqu’à faire croire que ses élus français en forment la majorité.

Échanger avec eux, nous ne pouvons pas ou plus.

Pour ces deux raisons, nous vous prions de bien vouloir nous excuser de ne pas participer pleinement à cette audition. Les échanges ne seraient d’aucune utilité.

Nous restons bien entendu à votre disposition si vous souhaitez nous entendre encore, ou si vous pensez utile d’organiser un débat contradictoire, mais avec d’autres interlocuteurs.

Nous sommes à votre entière disposition et nous allons quitter la séance, en vous remerciant.

Source : Sénat

Intervention de Gilles Boeuf, Président du Muséum National d'Histoire Naturelle, Professeur à l'Université Pierre et Marie Curie, Professeur invité au Collège de France : « Les interrelations Pêche-Aquaculture. »

Extrait...

J'évoquerai un secteur un peu différent, à savoir l'aquaculture et ses interrelations avec la pêche.

Lorsque l'on exploite les ressources vivantes des milieux aquatiques, on peut soit les capturer - c'est une activité ancestrale - soit les cultiver. La question se pose d'autant que la pêche est aujourd'hui trop importante pour permettre la conservation des stocks. Il est donc naturel de penser à produire par culture dans l'eau - c'est-à-dire par aquaculture.

La pêche est un rude métier pour lequel j'ai un profond respect. Les représentants des pêcheurs ont malheureusement quitté la présente audition. J'ai beaucoup de pêcheurs dans ma famille. Ce que nous essayons de mettre en place aujourd'hui, c'est une réflexion sur les meilleures méthodes pour maintenir une pêche durable.

Le métier de pêcheur est différent par rapport à la pratique de l'aquaculture, comme l'illustrent les photos (ci-après), montrant d'une part, des bateaux de pêche et, d'autre part, des fermes aquacoles respectivement au Japon (daurade) et dans le sud de l'Espagne (thon rouge).

(...)

Ces cultures sont :

- En premier lieu, des algues, qui viennent ensemencer des champs sous-marins, travaillés par des plongeurs en apnée, par exemple aux Philippines (Eucheuma). Ces algues poussent pendant quelques mois puis sont récoltées à la serpe, comme le ferait un agriculteur. Vingt millions de tonnes d'algues sont produites dans le monde, dont 9/10e d'origine aquacole.

- En deuxième lieu, des mollusques, qui sont soit des gastropodes (ormeaux, murex), soit des bivalves (huîtres, moules, coquilles Saint-Jacques, palourdes). Les mollusques sont intéressants car leur biomasse primaire provient du plancton, mais ils possèdent une masse importante de coquille - et donc ne résoudront pas le problème de la faim dans le monde - et sont très sensibles à la qualité de l'eau - leur usage doit, par conséquent, être prudent. Ils sont consommés frais sur des marchés plutôt locaux. La France est, par exemple, un grand producteur d'huîtres. Plus des trois quarts des mollusques dans le monde proviennent aujourd'hui de cultures.

- En troisième lieu, la culture des crustacés s'est développée assez récemment (crevettes, gambas...). Sur quatre-vingt-dix espèces, une quarantaine font l'objet d'élevages dans le monde aujourd'hui, avec des réussites diverses et des problèmes liés à l'intensification de ces cultures. Presque 50 % des mangroves de l'Equateur et du Pérou ont été détruites au cours des trente dernières années au bénéfice des cultures de crevettes. Au Mexique (Baja California), il est arrivé de supprimer une montagne pour implanter des fermes à crevettes. Les crevettes peuvent être produites de façon extrêmement extensive, semi-intensive ou intensive.

- En quatrième lieu, les poissons font l'essentiel de la biomasse de la production aquacole.

Cliquer Ici pour l'intégralité de l'intervention de M. Gilles Boeuf

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Norvège : Innovation dans l’industrie aquacole / l’élevage du saumon en mer

Salmor, le 3ème plus grand producteur de saumon en Norvège a récemment mis au point une structure en acier submersible pour le saumon en mer, dans le but d’augmenter sa production. Cette installation permettant d’accueillir environ 245 000 m2 de saumon (soit 8 fois plus que la moyenne actuelle) représenterait un coût considérable pour Salmor avec un budget de plus d’une centaine de millions de NOK. Cette structure digne des infrastructures sous-marines pétrolières, s’inscrirait comme une « révolution » dans l’univers de l’élevage de saumon. A l’avenir, des décisions pour investir dans ce projet seront prises tenant compte non seulement du prix de l’installation mais aussi de l’impact environnemental.

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Chili : Les exportations de moules chiliennes ont doublé depuis 2010


En 4 ans, les exportations de moules chiliennes ont doublé en valeur, pour se monter à 184,5 M USD, selon un rapport de l’Association des Mytiliculteurs du Chili (AGMC). Le secteur a connu une croissance annuelle moyenne en volume de 24% depuis l’an 2000.

En 2013, le Chili a exporté 64 969 tonnes de moules pour un prix au kilo avoisinant les 2,8 USD. Les exportations concernent 40 pays, principalement les marchés européens, mais aussi de nouveaux clients comme la Chine.

Les moules sont les fruits de mer les plus exportés depuis le Chili. Le secteur est très hétérogène et atomisé. Cependant, il est à noter que les principales grandes entreprises exportatrices sont : Camanchaca, St. Andrews, Orizon, Sud Maris et Toralla.

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Le traitement des algues pour la nutrition et la santé animale et végétale

Le lundi 12 mai 2014, conférence organisée dans le cadre des "lundis de la mer" à la Maison de la Mer : CCSTI de Lorient

Olmix, 4 PME bretonnes et 2 laboratoires universitaires, dont le Laboratoire de Biotechnologie et Chimie Marines de l'Université de Bretagne-Sud, se sont regroupés pour créer une nouvelle filière de valorisation des algues et ouvrir de nouveaux marchés à l'export.

Avec ce groupement baptisé ULVANS, Olmix et ses partenaires souhaitent valoriser les algues vertes en Bretagne, depuis la récolte jusqu’à leur transformation en produits innovants pour les secteurs de la nutrition et de la santé animale et végétale et leur commercialisation dans le monde entier.

Cet ambitieux projet régional répond parfaitement aux enjeux de demain, dans une période où l’innovation, l’écologie, l’emploi et l’exportation sont au cœur de toutes les préoccupations en France.
La mise au point de nouveaux produits pour les secteurs de la santé, de la nutrition animale et végétale vise plusieurs objectifs principaux :
  • Le développement de nouveaux produits pour le secteur de la santé animale en substituant les molécules chimiques par des molécules bio-sourcées bénéfiques notamment pour le développement des défenses immunitaires,
  • Le remplacement de protéines animales utilisées dans l’alimentation animale et l’élevage aquacole,
  • La substitution de certains herbicides, insecticides et fongicides par des produits naturels issus de matières algales, solutions phytopharmaceutiques durables,
  • La commercialisation de ces produits naturels et innovants en France mais surtout à l'exportation sur des marchés à fort potentiel comme en Asie du Sud Est et en Chine.

La conférence a pour objet le montage de cette nouvelle filière et les premiers résultats obtenus.
Par François GALLISSOT, coordonnateur du Projet ULVANS, valorisation des algues, Dr Pi NYVALL-COLLEN, PhD, responsable Recherche et Développement Groupe OLMIX, Dr Gilles BEDOUX, maitre de conférences, enseignant-chercheur à l’Université de Bretagne Sud.

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Le 10 mai 2014

Aquaculture : les chinois lâchent Makemo

Coup de théâtre, le projet aquacole de Makemo tombe à l’eau. La société d’investissement Tian Rui International le délocalise pour Hao en raison d’aménagements trop couteux à effectuer et surtout trop long à réaliser.

En février 2014, signature de la convention aquacole entre la Polynésie française et la société chinoise pour le projet de Makemo

La société chinoise souhaite commencer son activité au plus tôt et Makemo demandait trop de travaux. Après avoir été écarté, Hao est donc à nouveau en course. C’est ce que nous confirmait Gaston Flosse vendredi matin.

Pour la commune de Makemo cette nouvelle sonne comme un véritable coup de massue et les rêves de développement s’envolent. Tavana de l’atoll, Félix Tokoragi ne comprend pas ce revirement, d’autant que la mauvaise nouvelle, c’est pas les médias qu’il l’a apprise.

Rappelons qu’en février dernier, le président Gaston Flosse et le Pdg de la société Tian Rui International signaient une convention fixant le cadre de l’installation de la ferme aquacole à Makemo.

Si l’implantation change, l’investissement devrait être maintenu : 150 milliards Fcfp sur une période de 15 ans.

Source : domtomnews

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Le 9 mai 2014

Les algues. Atout d'avenir pour la nutrition et la société Olmix



Elles peuvent aussi être une source innovante pour la santé. Le point sur les recherches, avec le CCSTI, lundi à Lorient. La société Olmix présentera le groupement baptisé Ulvans.

Source : Ouest France

Une fois par mois, le CCSTI/Maison de la Mer propose un rendez-vous au public pour débattre avec des chercheurs ou des experts de questions relatives à la pêche, à l'industrie navale et au littoral.

Lundi, il sera question du traitement et de la valorisation des algues pour la nutrition et la santé animale et végétale. Et ce, avec François Gallissot, coordinateur du projet Ulvans pour la valorisation des algues, du Dr Pi Nyvall-Collen, responsable recherche et développement du groupe Olmix et du Dr Gilles Bedoux, maître de conférences, enseignant-chercheur à l'UBS.

Olmix réunit quatre PME bretonnes et deux laboratoires universitaires dont celui de biotechnologie et chimie marines de l'Université de Bretagne-Sud. Ils sont regroupés pour créer une nouvelle filière de valorisation des algues et ouvrir de nouveaux marchés à l'export.

Des enjeux

Avec ce groupement baptisé Ulvans...

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Des poulets bourrés d'algues plutôt que d'antibiotiques

La laitue de mer contient des antioxydants, des protéines, des minéraux. Une PME bretonne, Olmix, extrait des composants de cette algue pour renforcer le système immunitaire des animaux, et réduire ainsi l'usage des antibiotiques dans les élevages.

Source : Marine et Océans

En mars, l'association de défense des consommateurs UFC Que Choisir poussait un cri d'alarme, estimant, après analyse, qu'un quart des volailles présentent des bactéries résistantes à un ou plusieurs antibiotiques.

Une antibiorésistance qui peut être transmise à l'homme par la consommation de cette viande. Le gouvernement a beau avoir lancé un plan EcoAntibio 2012-2017 qui prévoit de réduire de 25% en cinq ans l'usage vétérinaire d'antibiotiques, le recours à ces substances est encore trop "automatique", surtout en traitement préventif.

A la naissance, l'éleveur peut injecter un antibiotique à un veau, au cas où il développerait une maladie. En élevage de volailles, c'est pire car l'éleveur doit agir vite compte tenu de la courte vie des animaux (30 jours pour un poulet standard). Dans certains pays, les éleveurs peuvent même rajouter encore des antibiotiques dans les gamelles.

Pour réduire cette consommation, il faut avant tout améliorer la conduite des élevages: bien-être animal, bâtiments sains et de tailles suffisantes, la proximité favorisant la propagation d'une maladie. Mais les éleveurs peuvent aussi doper les gamelles avec des biostimulants.

"On récolte la laitue de mer pour en extraire des antioxydants, des protéines, des minéraux. Ensuite, selon les besoins de l'animal, on ajoute sous forme de poudre ces molécules à son alimentation afin de renforcer son système immunitaire, ce qui lui permet de résister à l'attaque des bactéries", explique Alain Reocreux, responsable du développement international chez Olmix.

Résultats: des éleveurs qui réduisent de 40 à 80% leur utilisation d'antibiotiques, selon lui.

- Des plantes pour neutraliser les symptômes -

La PME bretonne, qui emploie 250 personnes, est présente dans 64 pays et réalise 80% de ses 60 millions d'euros de chiffre d'affaires à l'export. Car dans les pays en développement, comme le Nigeria, ces compléments alimentaires permettent en outre de baisse les coûts de production.

Une autre entreprise française, Biodevas, propose ce type de solutions naturelles mais à partir de 120 plantes dont elle extrait les actifs...


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Fonctionnement des commissions départementales de consommation des espaces agricoles (CDCEA)

Source : Sénat

Question écrite n° 09896 de M. Gérard Larcher (Yvelines - UMP)
publiée dans le JO Sénat du 26/12/2013 - page 3701

M. Gérard Larcher appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt sur le fonctionnement des commissions départementales de consommation des espaces agricoles (CDCEA). Ces commissions, créées par la loi n° 2010-874 du 27 juillet 2010 de modernisation de l'agriculture et de la pêche, constituent, à travers les avis qu'elles formulent, des outils efficaces dans la lutte contre la consommation des terres agricoles. Toutefois, dans de nombreux cas, les CDCEA ne sont pas informées des suites données à leurs avis par les collectivités concernées. Cette imperfection est d'autant plus préoccupante qu'elle s'oppose à toute évaluation du travail réalisé par ces commissions. Par conséquent, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures que le Gouvernement souhaite engager afin de remédier à ce dysfonctionnement.

Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt publiée dans le JO Sénat du 08/05/2014 - page 1076

Dans un contexte de nécessaire production de logements et de développement économique, la pression sur les espaces agricoles par l'urbanisation se poursuit alors que l'enjeu de la préservation des espaces agricoles est crucial : assurer le développement durable de l'agriculture, de la forêt et des territoires, et préserver le capital de production de l'agriculture, en particulier le foncier agricole, apparaît essentiel dans un objectif de pérennisation de l'activité agricole et de lutte contre l'accroissement du prix du foncier agricole et la spéculation. La commission départementale de la consommation des espaces agricoles (CDCEA) constitue, à travers les avis qu'elle formule, un outil important dans la lutte contre la consommation des terres agricoles. Renforcer le rôle de la CDCEA afin de réaliser des documents d'urbanisme économes en matière de consommation foncière, de prévenir le mitage, de favoriser la réalisation de projets d'aménagement économes en matière foncière constitue un objectif du projet de loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt. Ce projet de loi élargit le champ de compétence de la CDCEA aux espaces dits forestiers et naturels et crée la commission départementale de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers. Il renforce le rôle de ces commissions pour les zones portant des productions d'appellation d'origine protégée : les projets de plans locaux d'urbanisme ayant pour conséquence une réduction substantielle des surfaces affectées à ces productions ou une atteinte substantielle à leurs conditions de production ne pourront être adoptés qu'après avis conforme de la commission départementale de la préservation des espaces naturels agricoles ou forestiers.

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Le 7 mai 2014

UE : 1 milliard d’euros pour le développement de l’aquaculture ! Quelles aquacultures ?

Lors du Seafood de Bruxelles, Maria Damanaki, Commissaire européenne aux affaires maritimes, a confirmé l’appui de la Commission européenne au développement de l’aquaculture dans l’Union Européenne. Bruxelles veut doubler la production aquacole de l'UE d'ici à 2020. Pour atteindre cet objectif, la Commission entend dégager « jusqu'à près d'un milliard d'euros », au delà des 700 millions déjà garantis par le Fonds européen aux affaires maritimes et à la pêche (FEAMP), a précisé la commissaire grecque...


Quelles aquacultures ?

Parmi les pistes à suivre, selon Maria Damanaki, un projet irlandais d'élevage en haute-mer, ou des recherches française et écossaise pour réduire la consommation de poissons des saumons d'élevage.

En clair :
  1. Appuyer le projet de salmoniculture de 15 000 tonnes de saumon bio porté par la multinationale norvégienne Marine Harvest dans la baie de Galway en Irlande. Que vaut une ferme de mille vaches en Picardie comparée à ce projet qui produira 15 000 tonnes de saumon chaque année (l’équivalent de 15 000 bœufs à viande).
  2. Appuyer la conversion des salmonidés au régime végétarien, projet porté notamment par l’Inra en France...

Pour en savoir + sur le projet de salmoniculture en Irlande : Saumon biologique. Marine Harvest écrit l'histoire du saumon bio européen en Irlande

Bruxelles, le 7 mai 2014.

Poisson d'élevage UE – La commissaire Damanaki soutient les pisciculteurs de l'UE au salon Seafood Expo Global 2014

La pisciculture est saine et durable et elle peut contribuer à lutter contre la surpêche et à protéger les stocks halieutiques sauvages. Tel sera le message de la commissaire européenne chargée de la pêche et des affaires maritimes, Mme Maria Damanaki, lors d'un événement organisé tout spécialement dans le cadre du salon Seafood Expo Global à Bruxelles.

Source : Europa

Illustration :
et

Cet événement, qui fait partie de la campagne «Inséparables» lancée par la Commission en vue de promouvoir les produits de la mer durables, donnera l'occasion à Mme Damanaki de souligner les qualités particulières de la pisciculture (ou aquaculture) européenne :«Au fur et à mesure que la population croît, la demande de poisson augmente. Sans la pisciculture, il n'y aurait tout simplement pas suffisamment de poissons pour satisfaire la demande, et la durabilité à long terme de nos stocks de poissons sauvages serait mise en péril. Frais, produit localement et sain, le poisson élevé dans l'UE est conforme à des normes strictes de protection des consommateurs et il a un goût délicieux.»

Dans le cadre de la réforme de la politique commune de la pêche, l'Union européenne s'est engagée à continuer à soutenir le secteur aquacole. Un ensemble de lignes directives rendu public récemment présente les priorités communes et les objectifs généraux du secteur de la pisciculture européenne, notamment l'amélioration de l'accès à l'espace et à l'eau, le maintien de normes élevées en matière sanitaire et environnementale, la réduction de la charge administrative et le renforcement de la compétitivité. Un soutien financier sera fourni afin de réaliser ces objectifs, grâce au nouveau Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche, et en parallèle, la recherche visant au développement durable de l'aquaculture européenne sera également financée.

Au cours de cet événement, Mme Damanaki sera rejointe par deux chefs renommés: l'Italien Gianfranco Vissani et le Britannique Kevin MacGillivray. Dans le courant de l'année, un projet scolaire organisé par l'UE dans dix États membres sensibilisera encore davantage les citoyens aux bienfaits de la consommation de poisson d'élevage.


Contexte

La pisciculture, que l'on désigne aussi sous le nom d'aquaculture, est l'élevage d'animaux et de plantes d'eau douce ou marins. Pratiquée dans toute l'Europe, elle permet de produire de nombreuses espèces de poissons, de mollusques, de crustacés et d'algues, grâce à diverses méthodes d'élevage, dont des méthodes traditionnelles telles que celles qui utilisent des cordes, des filets et des réservoirs, ou des méthodes extrêmement sophistiquées telles que celles qui font appel à des systèmes de recirculation (recyclage) de l'eau.

Près de la moitié de la production piscicole de l'UE est constituée par les crustacés et mollusques, parmi lesquels les moules et les huîtres sont les produits les plus populaires, à côté d'autres espèces: les poissons marins tels que le saumon, la dorade et le bar, et les poissons d'eau douce tels que la truite et la carpe. Les règles européennes strictes en matière d'hygiène et de protection des consommateurs s'appliquent tant aux poissons sauvages qu'aux poissons d'élevage et garantissent que seuls des produits sûrs et sains se retrouvent sur notre table.

Dans l'UE, nous importons 68 % des poissons et fruits de mer que nous consommons alors que seulement 10 % des produits consommés ici sont d'élevage européen. En consommant le poisson produit localement, nous dépendons moins des importations de l'étranger et nous disposons de produits extrêmement frais. Le secteur aquacole de l'UE emploie déjà de manière directe plus de 80 000 personnes, et ce chiffre devrait croître au fur et à mesure de l'augmentation de la part des producteurs européens dans notre consommation de poissons et de fruits de mer.

Le salon Seafood Expo Global, qui se déroule au Heysel, à Bruxelles, du 6 au 8 mai, s'affirme comme le plus grand rendez-vous mondial des professionnels du secteur des produits de la mer et accueille plus de 1 600 exposants en provenance de plus de 70 pays. La Commission européenne disposera de son propre stand (hall 7, stand n° 1411), où le grand public et la presse auront l’occasion de rencontrer des experts et de discuter d'un vaste éventail de questions liées à la pêche et aux affaires maritimes.

Pour de plus amples informations :

La Commission européenne veut doubler la production aquacole de l'UE

Bruxelles, 7 mai 2014 (AFP)

En dépit des réticences des consommateurs et des écologistes, la Commission européenne veut doubler la production aquacole de l'UE d'ici à 2020 pour sauver les poissons sauvages et contrer la concurrence asiatique, a indiqué mercredi sa responsable pour la pêche, Maria Damanaki.

Source : Marine et Océans

Pour atteindre cet objectif, la Commission entend dégager "jusqu'à près d'un milliard d'euros", au delà des 700 millions déjà garantis par le Fonds européen aux affaires maritimes et à la pêche (FEAMP), a précisé la commissaire grecque dans un entretien à l'AFP.

En dépit d'une forte progression de la demande mondiale de produits de la mer, "la production européenne a stagné ces dernières années, à cause de trop de bureaucratie et d'un manque de fonds et d'espaces disponibles", regrette-elle.

"Actuellement l'UE produit environ un tiers de sa consommation de produits de la mer, dont 10% provenant de l'aquaculture. Elle pourrait porter cette part à 20%, si nous réussissons à dépasser ces obstacles", dans la logique de la nouvelle politique commune de la pêche.

La Commission s'apprête ainsi à évaluer des plans nationaux de soutien au secteur soumis par les 28, incluant une planification géographique des zones dédiées à la pisciculture.

"Si l'on veut donner à tous le droit de manger du poisson, l'aquaculture est une alternative à la surpêche" qui menace d'extinction les espèces sauvages, a-t-elle souligné, lors d'une intervention au salon SeafoodExpo à Bruxelles.

- L'UE "numéro un en qualité" -

Représentant plus de 80.000 emplois directs, la production aquacole de l'UE est restée globalement stable depuis 2000, autour de 1,2 million de tonnes par an, en dépit d'une croissance de la production mondiale d'environ 7% par an.

Le secteur est mené dans l'UE par le Royaume-Uni et la France, qui assurent chacun environ 20% de la production, suivis de la Grèce.

Des nuisances environnementales des fermes à crevettes asiatiques aux saumons norvégiens farcis de pesticides et antibiotiques, Mme Damanaki reconnait que l'aquaculture peut souffrir d'une mauvaise réputation.

Mais "numéro un au monde en qualité, avec les règles les plus strictes", le modèle européen peut garantir, selon elle, "de bons produits et une aquaculture plus durable".

"Il est hypocrite de dire qu'il ne faut pas produire plus, et en même temps importer du Vietnam, de Chine" ou d'ailleurs "des produits que nous devons contrôler", juge-t-elle.

Elle exclut toute révision à la baisse des normes sanitaires ou environnementales, au profit de plus d'innovation. Parmi les pistes à suivre, selon elle, un projet irlandais d'élevage en haute-mer, ou des recherches française et écossaise pour réduire la consommation de poissons des saumons d'élevage.

Avec ses normes, l'UE est à la peine pour être compétitive face à la concurrence d'Asie ou d'Amérique latine, admet-elle. D'où l'importance de tabler sur l'information du consommateur, avec notamment les nouvelles règles d'étiquetage prévues par la nouvelle politique de pêche, qui précisent si le produit est frais ou décongelé, s'il est cultivé ou sauvage, et sa zone de production.

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Le 6 Mai 2014

Economie de la mer. Le salon Seafood, un plus pour l'export


Les professionnels des produits de la mer se retrouvent, à partir de ce mardi, à Bruxelles. L'occasion de développer leurs activités à l'international.

Source : Ouest France par  Jean-Pierre Buisson

Du 6 au 8 mai, Bruxelles va avoir des allures de plateau de fruits de mer géant. Au sein de la capitale belge, le Seafood Expo Global rassemble, au niveau mondial, tous ceux qui comptent dans le secteur des produits de la mer. 30 000 visiteurs et près de 1 700 exposants sont attendus pour cette 22e édition. Parmi eux, FranceAgriMer attend « quarante entreprises françaises » sur son stand.

Jean-Luc Le Gall, ostréiculteur à Plougastel-Daoulas, dans le Finistère sera de la partie. « Notre première participation remonte à 2003, se souvient-il. Depuis, notre chiffre d'affaires à l'export représente 30 % de notre activité. Nous y allons pour entretenir les contacts avec nos clients et développer nos exportations. »

« Dans un contexte concurrentiel, la France, pays mineur en matière de production, se doit d'être présente à Bruxelles pour vanter ses savoir-faire et ses innovations », estime le professionnel breton.

En s'occupant de la logistique et en épaulant financièrement les entreprises, « FranceAgrimer remplit sa mission de promotion des produits de la mer et de l'aquaculture à l'international », souligne Hervé Jeantet, président du Conseil spécialisé de FranceAgrimer pour la filière pêche et aquaculture. Malgré cette aide, « le ticket d'entrée reste élevé », indique Jean-Luc Le Gall.

Cette année, Kermarée, mareyeur-transformateur de Blainville-sur-Mer (Basse-Normandie), est retenu...

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Moules sur filières : l'échéance se rapproche

Saint-Coulomb - 26 Avril

Une trentaine de personnes se sont réunies vendredi, pendant plus de deux heures, autour du sous-préfet François Lobit pour rendre compte de l'enquête publique sur la demande d'expérimentation d'élevage de moules en filière. Le représentant de l'État reconnaît que « les clivages demeurent, avec quelques éclats de voix, mais dans un bon climat : une compréhension mutuelle alors que les gens ne se parlaient pas avant ».

Source : Ouest France par Gérard Lebailly

Selon lui, ce devrait être probablement la dernière étape avant le préfet n'examine l'intégralité du dossier et se prononce. Pas de date, mais ce serait dans les semaines qui viennent.

Les opposants, dont le nouveau maire de Saint-Coulomb, Loïc Levillain, sont très remontés, ayant le sentiment que le débat est orienté malgré les avis nettement défavorables des collectivités territoriales et des associations.

S'adressant aux professionnels, il leur a dit : « Peut-on croire que vous seriez prêts à laisser tomber après avoir mis 600 000 € dans une expérimentation, avec un projet de 1 000 ha derrière ? » L'expérimentation apparaît être un prétexte et un piège. Le financement reste occulte.

« Dommage que ce ne soit pas ouvert à la presse, car c'est très instructif », remarque un autre participant. Certains estiment que la véritable priorité, à la fois économique et environnementale, serait de s'occuper des crépidules. Il a été regretté également qu'aucune réponse ne soit donnée aux réserves scientifiques soulevées par Créa Océan, ni à la demande d'un voyage d'étude pour voir ce qui se passe ailleurs (à La Rochelle par exemple).

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Algolesko veut cultiver les algues devant Moëlan

Le projet de la société : produire l'algue Saccharina latissima, sur le site marin de Riec-sur-Belon, Clohars-Carnoët et Moëlan-sur-Mer. Le hic : associations écologiques et de plaisanciers sont vent debout.

Source : Ouest France par Angélique Cléret

La polémique

Trois investisseurs veulent faire de la Bretagne le fer de lance français pour la production d'algues. Jo Thaëron, Jakès Prat et Philippe Legorjus ont constitué la société Algolesko, qui porte, au large du Pays bigouden, un vaste projet de culture d'algues en mer. L'idée est de faire naître des algues laminaires, ces grandes algues brunes que l'on connaît sur les plages ou les rochers. L'activité a démarré en septembre dernier, devant Lesconil.

Algolesko est venue avec la même intention à Moëlan-sur-Mer : un projet d'algoculture sur cinq concessions, totalisant 300 ha, dont une partie couplée avec un élevage ostréicole et mytilicole (société Bameyjot). Un projet proche des bases de Jo Thaëron, ostréiculteur implanté sur les rives du Belon.

La commission culture marine de la Direction départementale des territoires (DDTM) du Finistère a validé leur demande à l'été 2013. L'enquête publique s'est achevée fin janvier. C'est là que les choses se sont gâtées. Des élus de l'opposition municipale moëlanaise et des associations locales sont montés au créneau, dénonçant l'absence de concertation sur le projet. Les plaisanciers ont fustigé les contraintes que présente, pour eux, une zone de 300 ha interdite à la pêche et à la navigation. Les associations environnementales sont vent debout contre ce projet qui présenterait un « risque écologique et des contraintes liées au débarquement des algues ».

Le maire dit aussi son opposition

Trente emplois

(...)

D'après nos informations, l'avis de la commission cultures marines devrait intervenir vers la mi-juin. À Moëlan-sur-Mer, le conseil municipal devrait se positionner définitivement lors de sa prochaine séance, le 21 mai.

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La Lorraine mise sur le poisson

L’Université de Lorraine vient de se doter d’une plateforme expérimentale d’aquaculture unique en Europe. Objectif assumé, faire de la filière régionale d’élevage et de production de poisson un pôle majeur en France

Source : Est Républicain

Nancy. Pascal Fontaine ne boude pas son plaisir en faisant le guide à l’occasion de l’inauguration de ce qui résonne comme une petite révolution dans ...

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Aquaculture - Nos outils pour surveiller les pathogènes

Nos solutions pour l'aquaculture et la conchyliculture

Source : Anova-Plus

Les filières aquacoles et conchylicoles tout comme la filière agricole sont également soumises à une pression sanitaire très forte. La présence de plus en plus importante de pathogènes (microalgues/phytoplanctons toxiques, virus, bactéries) aux larges de nos côtes a des conséquences désastreuses pour l’environnement, l’économie de ses filières, et la santé humaine.

Anova-Plus, avec l’aide des instituts de recherche publique comme l’Ifremer et le CEA tente de trouver des solutions simples et peu coûteuses pour les professionnels de ces filières. L’utilisation de tels outils d’analyse leur permettrait d’anticiper la contamination de leurs produits.

Un premier programme de recherche, soutenu par la Région Bretagne, est en cours pour mettre au point un test détectant une microalgue toxique, Alexandrium minutum.

A PROPOS

Anova-Plus est une jeune entreprise innovante incubée au Genopole dont le coeur de métier est le développement d’’outils d’analyse et de diagnostic simples et adaptés aux activités du secteur agricole, aquacole et de l'environnement.

Une expérience forte de ses fondateurs à la fois dans les biotechnologies vertes et dans l'agro-industrie permet de trouver les solutions qui répondront aux besoins quotidiens de ces filières.

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Bassin d'Arcachon : les moules du banc d'Arguin interdites à la consommation

Le préfet de la Gironde a décidé d'interdire la vente et la commercialisation des moules du banc d'Arguin à cause d'une toxine

Source : Sud Ouest

L'information est tombée ce vendredi 2 mai : le préfet de la Gironde, Michel Delpuech, a décidé d'interdire la pêche et la commercialisation des moules du secteur du banc d'Arguin.

En effet, les résultats d'analyse effectuées par le réseau de surveillance de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) ont révélé une contamination des moules dans ce secteur. Une toxine susceptible d'effets sur la santé, comme des problèmes gastriques, aurait été détectée.

Les mesures seront levées dès que les analyses établiront la bonne santé sanitaire des mollusques.

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Le 5 Mai 2014

PISCEnLIT : une lueur d’espoir ?
PISCEnLIT : " la pisciculture écologiquement intensive" est un titre attractif et séduisant...

Le contexte

Le triptyque  pêche mondiale-production aquacole- besoins en protéines   a atteint ses limites dans son fonctionnement actuel. L’aquaculture doit donc augmenter ses volumes. Mais le concept de production intensive est en disgrâce. Depuis Grenelle, il faut que l’intensification soit absolument "écologique" ….comme dans tous les autres secteurs, le "verdissement" sémantique est de bon aloi, voire très pratiqué.

Source : Cedepa (analyse du Guide de mise en œuvre de l’intensification écologique pour les systèmes aquacoles / ANR - INRA Rennes 2014)

Nous avons vraiment eu du mal, au fil des pages, à trouver des aspérités et des angles en lisant ce rapport, finalement plus ronronnant qu’innovant.   

Cliquer Ici pour télécharger ce rapport de l'INRA

Car il s’agit d’un "rapport" -compilant études et nombreuses publications-… pas d’un "guide".  C’est sa lacune essentielle : tout y est évoqué, mais rien n’est réellement approfondi. On ne peut déduire aucun cahier des charges: que ce soit sur le diagnostic d’une exploitation, sa conversion, sur l’intensification, sa gouvernance. On mentionne des outils (ACV, Emergy) mais en simple survol.

Le besoin de se justifier

En introduction, ce curieux besoin de se justifier et de se situer par rapport à l’agro-écologie… comme si la filière était incapable d’inventer sa propre voie de production écologique avec son identité, ses indicateurs spécifiques.

La définition

Une répétition (53 et 59) de la définition qui ressemble à un roman ratissant très large…mais qui oublie le producteur et le consommateur. Elle ne cherche pas à lui proposer un produit de haute qualité à la traçabilité rigoureuse, elle vise à « améliorer sa productivité ».

Rien sur le producteur ni sur la qualité du produit

L’ambigüité

PISCEnLIT : " la pisciculture écologiquement intensive" est un titre attractif et séduisant. Mais il s’efface immédiatement pour laisser la place à  "l’intensification écologique ", terme omniprésent et indéfini. Cette définition nuageuse peut engendrer la suspicion sur la position du curseur intellectuel: vers 100% écologique ou vers l’intensif?

Une réelle motivation écologique ou un virage contraint ?

La question-clé n’est pas tranchée, ni même définie avec clarté : à quel moment / selon quel critère un processus d’intensification écologique n’a-t-il plus rien d’écologique mais relève de la simple intensification, du gain de productivité?

Autrement dit, avant de vouloir "intensifier" et faire dans "l’écologique", peut-être faudrait-il définir les seuils d’intensité et caractériser les problèmes écologiques ? Après tout, en quoi les systèmes extensifs « non intensifiés » posent problème ? Et à l’autre extrémité, en quoi les systèmes industriels posent problème ? On croit comprendre que l’intensification écologique se situe entre les deux : être plus efficace que l’aquaculture vivrière traditionnelle, sans devenir aussi polluant que la forme industrielle. Mais faute de clarté, on ne sait pas trop où est la zone d’intérêt dans la réalité, quels sont les déséquilibres environnementaux à rectifier, où sont les garanties que « l’intensification » ne va pas elle-même induire des déséquilibres, etc…

Les besoins exprimés

Les principes de base et les indicateurs ne sont pas posés (123). Ils sont exprimés… mais en attente.

L’AEI  attend de "nouvelles normes réglementaires" une "nécessité d’une gouvernance adaptée qui nécessite des mesures institutionnelles", attend un accompagnement, de nouvelles aides, des subventions.

Suggestion de création d’un nième nouveau label (119), d’un "écolabel" plus vert que vert? Quid du label « bio » ? La multiplicité des labels décrédibilise les labels : le consommateur ne fait plus confiance à ces étiquettes publicitaires, aux cahiers des charges édulcorés et permissifs.

Toute la partie relative à la gouvernance et aux institutions apparaît franchement jargonnante. Un exemple parmi bien d’autres de langue de bois s’écoutant penser en boucle : "Quelles que soient ces situations, l’appropriation du concept implique des processus concertés qui relèvent des conditions d’appropriation des innovations mais aussi des processus d’engagement et d’enrôlement collectif qui doivent être progressifs et auto-renforçants". C’est illisible et abscons.

Une bonne chose dans ce rapport

L’apparition de la prise en compte de l’ACV (Analyse du cycle de vie), à condition qu’elle soit exhaustive. Pour éviter toute tromperie du consommateur, l’ACV, d’une manière générale, devrait être calculée par des organismes indépendants reconnus.

Le concept de marchandisation...

Suite sur Cedepa 

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La mer se cultive, la mer nous cultive


Pêcheurs et conchyliculteurs s’appellent eux mêmes les “paysans de la mer” et la cultivent pour en cueillir ses fruits… pour notre plus grand plaisir.

D’ailleurs, comment aujourd’hui imaginer nos tables sans poissons et coquillages qui ravissent nos papilles depuis l’aube de l’humanité !

« La mer se cultive, la mer nous cultive » est l’aboutissement d’un partenariat unique entre des professionnels de la mer, du tourisme, de l’environnement et d’artistes, réunis autour d’un même enjeu : valoriser des Hommes, des métiers et leurs interactions avec les milieux naturels, afin de vous permettre de comprendre ces équilibres.

Ils se sont associés pour vous faire partager leur passion de la mer, alors n’attendez plus et expérimentez avec eux un autre littoral ! 

Cliquer Ici pour en savoir +

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Le 3 mai 2014

Le poisson à la loupe

Journée Portes ouvertes

Saint-Pée-sur-Nivelle / Pyrénées-Atlantique 

Dimanche 18 mai 2014

Découvrez les recherches de l'Aquapôle Inra de Saint-Pée-sur-Nivelle !

Comment grandissent les poissons ? Pourquoi étudier les poissons sauvages ? Que mange le poisson que je mange ? Autant de questions auxquelles les chercheurs vous apporteront des réponses lors de cette journée Portes Ouvertes grand public au travers d'ateliers thématiques et par la découverte du dispositif d'expérimentation.

Qu'est ce que l'Aquapôle ?

L’Aquapôle Inra de Saint-Pée-sur-Nivelle représente l’ensemble des activités de recherche conduites par l’Inra sur les poissons en Aquitaine. Il comprend deux unités de recherche et une unité d’appui à la recherche, ainsi que leurs installations expérimentales, dont deux piscicultures (Donzacq dans les Landes et Lées-Athas dans les Pyrénées-Atlantiques).

Nutrition, Métabolisme, Aquaculture (NuMéA)

Le laboratoire NuMéA (Inra) développe des recherches dans le domaine de la nutrition des poissons d’élevage. Il s’agit de mieux comprendre le rôle des nutriments dans le contrôle du métabolisme et la croissance des poissons et proposer de nouvelles recommandations pour des stratégies alimentaires innovantes. Les recherches visent à optimiser la croissance et l’efficacité alimentaire des poissons d’élevage dans le respect de la durabilité.

Écologie et biologie comportementale des populations de poissons (ECOBIOP)

Les recherches du laboratoire Ecobiop (Inra-UPPA) ont pour objectif de comprendre le fonctionnement des populations naturelles de poissons. Il s’agit d’améliorer les pratiques de gestion des populations exploitées, notamment en essayant de prédire leur évolution sous la pression des activités anthropiques et des changements globaux.

Des ateliers thématiques et ludiques pour découvrir et comprendre les recherches de l'Inra sur les poissons

Laboratoire de recherche Écologie comportementale et Biologie des Populations de Poissons (ECOBIOP, Unité mixte de recherche INRA-UPPA)
        Capture et marquage, pour quoi faire ?
        Étudier les poissons sauvages, pourquoi ?
        Mais quel âge a ce poisson ?
        L’ADN : à la découverte de la biodiversité
        Suivi comportemental des civelles
        A la découverte des poissons migrateurs

Laboratoire de recherche Nutrition, Métabolisme, Aquaculture (NuMéA, unité Inra)
        Que mange le poisson que je mange ?
        Quelle est la qualité nutritionnelle du poisson que je mange ?
        Comment grandissent les poissons ?
        Nutrition et phénotype de la truite : voyage au cœur du génome
        Découvrir le dispositif piscicole expérimental

Et l’Aquapôle d’hier à aujourd’hui
    Histoire et évolution du site de recherche

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Growing aquaculture in sustainable ecosystems

Aquaculture is among the most sustainable of animal protein production systems. Growth of aquaculture is needed to meet employment and food security targets in developing countries. Investment risk co-varies with environmental risk to influence sustainability. Existing certification standards do not effectively address ecosystem sustainability. Priorities of local communities should inform target setting for employment and conservation. Locally adapted aquaculture zone management can reduce environmental and investment risk. To improve the climate for aquaculture investment so as to sustainably meet food security and economic development targets without causing environmental degradation, a new approach to managing growth is needed. The level of impacts from aquaculture that is tolerable should be assessed for a range of ecosystem services considered indicative of ecosystem health and the wishes of informed local communities. Reliability and practicality (including cost-effectiveness) of measurements should be considered in the selection of indicators. Source : The World Bank


Growing Aquaculture in Sustainable Ecosystems

By Randall Brummett
Notes AES – The World Bank
June 2013

Key messages
• Aquaculture is among the most sustainable of animal protein production systems.
• Growth of aquaculture is needed to meet employment and food security targets in developing countries.
• Investment risk co-varies with environmental risk to influence sustainability.
• Existing certification standards do not effectively address ecosystem sustainability.
• Priorities of local communities should inform target setting for employment and conservation.
• Locally adapted aquaculture zone management can reduce environmental and investment risk.

Cliquer Ici pour télécharger le document

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Inra. Des truites végétariennes à Sizun

Les nouvelles installations de la pisciculture expérimentale Inra des monts d'Arrée (Peima) à Sizun (29), dont le budget de rénovation s'élève à 1,2 million d'euros, ont été inaugurées, hier, par François Houllier, P-DG de l'Inra, et Pierre Maille, président du conseil général du Finistère, en présence de Sylvaine Vulpiani du conseil régional.

Source : Le Télégramme

Des croquettes végétales

Sur près de 9.000 m², une équipe met en place des expérimentations pour mieux comprendre la biologie des truites. La plateforme expérimentale riche de 400 bassins d'élevage en circuit ouvert accueille des poissons à tous les stades de l'élevage, de l'oeuf à la truite de grande taille. Le projet Biodapt Agreenfish, financé par l'Agence nationale de la recherche, sur lequel travaille actuellement la Peima a pour objectif de remplacer les farines et huiles de poissons, base de l'alimentation des truites d'élevage, par des protéines et huiles végétales. À Sizun, près du barrage du Drennec, la pisciculture expérimentale de l'Inra collabore avec des généticiens, des nutritionnistes et des physiologistes de France et d'Europe pour composer notamment une alimentation de croquettes végétales à base de maïs, de colza et de soja. « Parce que la ressource halieutique diminue et que la production aquacole est en hausse, il fallait trouver autre chose que des poissons pour nourrir les truites », explique Laurent Labbé, directeur de la Peima. Les premiers résultats sont concluants et dans quelques années, on devrait voir des truites végétariennes sur les étals.

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Marine Harvest engrange toujours plus....

Au premier trimestre 2013, Marine Harvest Group (MHG) annonçait la fermeture de deux sites de transformation en Bretagne, à un moment où la multinationale norvégienne affichait un bénéfice de 80 millions $US (pour cette période). 

Un an plus tard, alors que les deux usines de saumon, Poullaouen et Châteaugiron, ont mis sur le carreau près de 500 personnes, MHG annonce 181 millions de dollars de bénéfices au cours du premier trimestre 2014...

Début 2014, MHG a versé 1 million d’euros pour le plan de revitalisation, lié à la fermeture de l'usine Marine Harvest Kritsen de Poullaouen (29)... Et maintenant 0,8 dollar de dividende (par action) aux actionnaires, selon l’article de FIS : Marine Harvest obtains Q1 strong result.

Sachant que les actionnaires de MHG se partagent 4 000 000 000 parts (page 161 du rapport financier 2013 mise en ligne Ici - Marine Harvest 2013 Annual Report), nous aurions un versement de dividende de 3 600 000 000 $US !

Cherchez l’erreur...

Retour sur les tribulations de Marine Harvest en Bretagne et ailleurs : Bretagne : Dégraissage dans le saumon fumé

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La jeunesse et le secteur aquacole en Afrique

Le chômage et le sous-emploi des jeunes sont des problèmes critiques en Afrique subsaharienne (ASS). Malgré l'urbanisation et l'industrialisation, l'agriculture reste le principal secteur d'activités et employeur en ASS. Un secteur agricole (incluant l’aquaculture, la foresterie et l’élevage) plus moderne et plus rentable est donc nécessaire afin de créer plus d’emplois sur ce jeune continent. Source : FAO


Cliquer Ici pour télécharger le poster

Ferme piscicole de Lake Harvest : Pour une sécurité alimentaire durable au Zimbabwe

Financé par le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), le projet d’aquaculture Lake Harvest, sur le lac Kariba au Zimbabwe,  est le plus important projet de ferme piscicole d’élevage du tilapia.

Lake Harvest Aquaculture (Pvt) Ltd. crée des emplois – pour les femmes notamment, qui vendent le poisson –, et s’avère une source de protéines à prix abordables en Afrique australe.

Source :  Sangothinktank le 16 avril 2014

Le Groupe de la BAD a investi 8 millions de dollars EU dans ce projet agro-industriel viable dans un État fragile. Il s’agit de son tout premier investissement dans le secteur privé au Zimbabwe, une démarche qui participe de ses efforts pour se réengager de façon sélective dans le pays. La consommation totale de poisson dans les principaux marchés de la région australe (Zambie, Afrique du Sud, République démocratique du Congo, Malawi et Angola) s’élève à 1,3 million de tonnes. Or, sur ces mêmes marchés, la demande non satisfaite en tilapia atteint 100 000 tonnes par an.

Le projet Lake Harvest Aquaculture produira chaque année 20 000 tonnes de poisson. L’entreprise cible surtout les marchés africains : le Zimbabwe devrait absorber 37 % de la production, tandis que 50 % iront vers l’Afrique australe.

Pour quantité de spécialistes, le projet d’aquaculture Lake Harvest est un modèle de pisciculture durable et exemplaire sur le continent africain.

Des bénéfices nombreux pour les femmes

Le projet Lake Harvest Aquaculture devrait créer plus de 900 emplois qualifiés permanents d’ici à 2015, et contribuer aux recettes de l’État à hauteur de 33 millions de dollars EU dans les dix années à venir. Les autres avantages sont nombreux : création d’emplois, croissance économique, diversification alimentaire – donc de la production en amont – et sécurité alimentaire pour le pays et ses voisins. Le projet viendra aussi en soutien aux femmes, chargées pour l’essentiel de la vente du poisson. Enfin, il favorisera les échanges commerciaux, l’apport de devises étrangères et l’intégration régionale.

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Le 2 mai 2014

L’espace France jette l’ancre au Seafood 2014

FranceAgriMer, établissement national des produits de l’agriculture et de la mer, organise la présence des entreprises françaises au salon Seafood Expo Global, qui se tiendra du 6 au 8 mai 2014, au Parc des expositions de Bruxelles.

Source : FranceAgriMer

Situé à l'entrée du hall 7, l’espace France (stands 1501, 1601, 1701, 1801 et 1911) réunira, sur environ 1000 m2, quarante entreprises et structures de la filière pêche et aquaculture : mareyeurs, transformateurs, conchyliculteurs et ostréiculteurs, aquaculteurs, groupements qualité, centres techniques et de recherche, associations interprofessionnelles.

Ces entreprises présenteront aux visiteurs venus du monde entier la diversité, la qualité et l'innovation de leurs produits. Les démarches et signes de qualité développés par ces entreprises sont également valorisés sur l’espace France.

Rendez-vous international incontournable pour tous les professionnels du secteur de la pêche et de l’aquaculture, le Seafood Expo global accueille environ 1 600 exposants et des acheteurs venus de 145 pays.

Ce salon offre aux entreprises présentes sur l’espace France la possibilité de rencontrer les acteurs majeurs du secteur et de nouer des contacts avec des partenaires potentiels.

Pour en savoir plus, consultez  :

Parmi les 40 exposants : Cultimer France, Groupe Aqualande, France Turbot, Marennes-Oléron Oysters, Huîtres Cadoret, Parcs Saint Keber, Ostra Regal, Vergers ostréicoles de Normandie, Meralliance, Guyader, Capitaine Houat, Caviar Sturia, Globe Export Algues de Bretagne, OSO, La Paimpolaise du large,...

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"Courseulles (14). Le nouveau parc aux huitres" mis aux enchères !

Cliquer ici pour les enchères

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Le 30 avril 2014

Opération exceptionnelle en Californie... Pratique courante en salmoniculture industrielle

En Californie, 25 millions de saumons transportés en camion à cause de la sécheresse


La sécheresse historique qui ravage la Californie depuis le début de l'année n'a pas seulement pour effet de rationner les habitants en eau et de mettre en péril la production de fruits et légumes. Elle menace également des millions de saumons qui, faute de pouvoir atteindre l'océan en descendant la rivière Sacramento, trop basse et trop chaude, doivent être transportés… en camion.

Source : Le Monde par Audrey Garric

Cliquer Ici pour en savoir + sur les conditions de ce transfert de saumon pour lequel l'administration étatsunienne (USFWS) communique beaucoup

Depuis la fin de mars et jusqu'au début de juin, les autorités doivent acheminer plus de 25 millions d'alevins depuis les cinq écloseries de l'Etat situées dans la Vallée centrale — Central Valley, dans le centre de la Californie — jusqu'à la baie de San Francisco, sur l'océan Pacifique.

« C'est environ deux fois la quantité de saumons qui étaient transportés en camion ces dernières années, déclare Andrew Hughan, porte-parole du service de la pêche et de la faune sauvage de l'Etat, qui mène l'opération avec les autorités fédérales. Ce n'est pas ainsi que nous préférons procéder, mais c'est la seule manière de permettre à ces poissons d'atteindre l'océan. »
Près de 275 camions-citernes seront nécessaires, à raison de 130 000 jeunes saumons royaux (ou saumons chinook) par poids lourd, pour parcourir, en quatre heures, cette distance de 300 km — un trajet que les alevins mettent en temps normal trois semaines à effectuer. L'eau de la rivière, maintenue à une température inférieure à 16 °C, a également été pompée pour augmenter les chances de survie des alevins. Coût estimé de l'opération : 800 000 dollars (580 000 euros). Après trois années en mer, une partie de ces saumons feront le trajet retour et reviendront dans les écloseries pour frayer.

L'enjeu est de taille pour l'économie de l'Etat — davantage que pour des préoccupations environnementales : les saumons génèrent 1 milliard de dollars (723 millions d'euros) de recettes en Californie, soit l'essentiel du 1,5 milliard de l'industrie de la pêche commerciale et sportive de l'Etat.

« Il s'agit d'un effort herculéen pour éviter une catastrophe économique dans trois ans, quand les saumons transportés cette année retourneront sur leur lieu de naissance pour frayer », assure Andrew Hughan....

(...)

Illustration : Remontée des saumons sauvages vers les frayères en Californie (Wikipedia)

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Bien choisir son poisson

Guide d’achat Poisson

Poisson sauvage ou d'élevage, en filet ou entier...

Le choix est vaste face à l'étal du poissonnier.

Source : UFC Que Choisir par Florence Humbert



10 points clés pour bien choisir son poisson.

1. Achetez de préférence des poissons sauvages

Ils vivent dans la nature et ne grandissent pas dans des cages surpeuplées comme la plupart des produits d’élevage. Seul point noir : ils sont parfois contaminés par des résidus toxiques, méthylmercure et PCB. Pour éviter les risques liés à ces substances, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) recommande de consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson à forte teneur en oméga 3 et un poisson maigre.
http://www.pavillonfrance.fr/content/printemps-poissons-magasin
2. Consommez local
Privilégiez les poissons issus de la pêche française. Ils sont plus frais, car ils n’ont pas parcouru des milliers de kilomètres avant de parvenir dans votre assiette. De plus, vous contribuez à soutenir une filière souvent artisanale et à maintenir l’emploi sur nos côtes.

3. Respectez les saisons
Comme pour les fruits et les légumes, la saisonnalité est un critère de qualité et de durabilité important. Poissons, coquillages et crustacés sont bien plus goûteux et moins chers durant leur pleine saison.

4. Évitez les crevettes tropicales
Pour répondre à une demande croissante, leur élevage s’est intensifié dans les pays du sud-est asiatique ainsi qu’au Brésil, au Mexique et en Équateur, dans des conditions environnementales et sociales le plus souvent déplorables. Il existe toutefois quelques productions plus responsables. Elles sont essentiellement originaires de Madagascar.

5. Sélectionnez des poissons entiers plutôt qu’en filets
Ils sont moins chers et c’est le seul moyen de s’assurer de leur fraîcheur (œil clair et transparent, peau tendue, écailles brillantes, etc.).

6. Variez vos menus
Plusieurs centaines d’espèces fréquentent les eaux européennes. Une diversité qui ne se retrouve pas dans nos assiettes où l’on privilégie le plus souvent le saumon, le cabillaud ou les crevettes importées. Dommage, car en élargissant ses choix à des poissons méconnus (tacaud, sébaste, plie, chinchard, maigre, congre, etc.), on peut contribuer à une exploitation plus équilibrée des ressources marines.

7. Profitez des « bonnes occasions »
Il en existe chez tous les poissonniers en fonction des saisons et des arrivages. On peut se faire plaisir à moindre coût, pour peu que l’on ne se cantonne pas aux espèces nobles. N’hésitez pas à congeler une partie de vos achats, pour profiter au mieux des cours lorsqu’ils sont à la baisse.

http://www.normandiefraicheurmer.fr/les-produits-stars/entry-599-produits-de-la-peche-pavillon-france.html8. Fournissez-vous plutôt chez les poissonniers, en boutiques ou sur les marchés
Ce sont des professionnels et leur approvisionnement en flux tendu leur permet de suivre étroitement la qualité et la fraîcheur de leurs produits au rythme des arrivages et des marées.

9. N’oubliez pas les huîtres, moules et autres mollusques
L’homme a appris de longue date à les élever sans intrants, en s’appuyant sur la ressource naturelle que lui prodigue le milieu marin.

10. Ne vous fiez pas aveuglément aux guides pour acheter des poissons « durables »
Souvent publiés par des organisations environnementales, la plupart distinguent les espèces menacées, et donc à éviter, de celles que l’on peut consommer sans risque. En réalité, les choses ne sont pas si simples. Une espèce donnée peut être surexploitée dans un secteur alors que les stocks sont abondants dans une autre zone.

Suivi du dossier de Florence Humbert sur les Produits de la mer

Sauvage ou élevage

Quels poissons mangerons-nous pour demain ?

Les réserves en poissons ne sont pas inépuisables. Telle est la prise de conscience de ces dernières années. Certaines des mesures prises face à la raréfaction de la ressource commencent à porter leurs fruits. Mais les avis divergent sur les solutions à adopter pour des productions durables.
 
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