Revue de presse 2013 (5) : Aquaculture, conchyliculture, pisciculture, algoculture,...








Mortalité des huîtres 2013 : Suivi et commentaires

Ifremer / Resco : Observatoire Conchylicole
Revue de presse sur la mortalité des huîtres 2013 : Année 2013
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Le 27 Novembre 2013

Evaluation de la politique maritime - Phase de diagnostic - Rapport opérationnel

Source : MDD - 18 novembre 2013

Auteur : Marianne BONDAZ (IGA) - Yves MORIN (CGEDD) - Jean-Michel SUCHE (IG Affaires Maritimes)

En mars 2013, la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie  (MEDDE) et le ministre délégué chargé des transports, de la mer et de la pêche ont demandé à une équipe interministérielle d’inspecteurs (IGA, CGEDD, IGAM) de procéder à une évaluation de la politique maritime dans le cadre de la démarche d’évaluation de l’action publique. Le rapport de diagnostic a été remis aux commanditaires en juin 2013. Il porte notamment sur les enjeux de cette politique et l'organisation de l'administration de l'Etat pour y faire face.

Cliquer Ici pour télécharger "Evaluation de la politique maritime - Rapport opérationnel"

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Accéder aux derniers rapports du CGEDD

Stratégie maritime française : premières manœuvres avant le grand chamboulement

Un rapport ministériel estime que la gouvernance de la politique de la mer doit être profondément révisée. En creux se dessine une lutte de pouvoir entre le ministère de la Mer et Matignon qui se partagent aujourd'hui les principaux rôles.

Source :  Actu-Environnement.com |  Philippe Collet | 21 novembre 2013  |

"Evaluation de la politique maritime - Phase de diagnostic" Derrière ce titre abscond se cache un rapport commandé par Delphine Batho, alors ministre de l'Ecologie, afin d'établir un diagnostic portant, entre autres, sur "l'articulation des politiques publiques maritimes sectorielles entre elles" et "l'efficience des organisations actuelles".

Afin d'améliorer une situation peu satisfaisante, le rapport propose trois scénarios de gouvernance articulés autour de trois hypothèses : la création d'une grande Direction générale "mer" rattachée au ministère du même nom, un renforcement important de l'outil de coordination au sein du ministère de la Mer ou enfin le renforcement du Secrétariat général de la Mer (SG mer) rattaché à Matignon.

Rédigé par trois hauts fonctionnaires de l'Inspection générale de l'administration, du Conseil général de l'environnement et du développement durable et de l'Inspection générale des affaires maritimes, le document a été rédigé en juin 2013 et publié le 18 novembre.

Manque de clarté

En premier lieu, le rapport note que "la notion de politique maritime pose des interrogations de contenu et de périmètre". En effet, elle recouvre aussi bien des politiques sectorielles spécifiques à la mer, comme la politique de la pêche, et des politiques générales ayant des impacts sur la mer, comme le développement des énergies marines. De plus, si le code de l'environnement encadre la notion de gestion intégrée de la mer et du littoral, "une stratégie nationale de la mer et du littoral est [néanmoins] attendue par la plupart des acteurs, chacun y [voyant] souvent un contenu différent".

En effet, la protection et l'exploitation des milieux marins, objet d'"un équilibre souvent délicat", concernent de nombreux acteurs (entreprises, acteurs publics, institutions communautaires et internationales, etc.), traduisant le caractère "naturellement complexe" de la gouvernance de l'espace marin.

Pourtant, la politique maritime a fait l'objet de plusieurs documents stratégiques : le rapport Poséidon de 2006, le livre bleu des engagements du Grenelle de la mer et le livre bleu de la Stratégie nationale de la mer et des océans de 2009. Autant de rapports qui pointent "la nécessité de protéger et de gérer ce bien commun grâce à une croissance bleue respectant les trois piliers du développement durable", ainsi que le rôle essentiel de la connaissance du milieu marin et de la formation aux métiers de la mer. De même, la nécessité d'une "gouvernance à cinq" est systématiquement avancée. Las, "ces nombreux objectifs ne sont pas toujours priorisés, voire financés", déplore le rapport.

Multiplication des risques

En conséquence, "l'efficacité et l'efficience de l'action publique ne sont pas toujours optimales", note le document, soulignant que "cette politique, annoncée avec force, n'est pas toujours lisible « sur le terrain »". Ainsi, "parfois insuffisamment coordonnée", la politique maritime française "peut présenter un décalage par rapport à l'émergence de grands enjeux d'avenir".

C'est principalement les "risques à l'échelle mondiale" qui inquiètent ici les rapporteurs, compte tenu de l'étendue de l'espace maritime français. "Les océans pourraient constituer dans l'avenir un théâtre d'affrontements et de concurrence internationale", rappellent les auteurs du rapport, pointant la nécessité d'une mise en œuvre coordonnée de moyens d'action de l'Etat en mer.

Côté environnement, "l'action (…) est en plein essor, mais manque de lisibilité pour certains acteurs et requiert plus de financement". C'est le cas, notamment, de la politique de protection du milieu marin qui "doit se déployer à terre comme en mer et apparaît insuffisamment comprise".

Sur le plan économique, là aussi, la situation n'est pas idéale puisque les trois services ministériels appellent à développer une action "davantage ciblée sur les activités d'avenir". Par activité d'avenir, les auteurs entendent notamment le tourisme, le secteur parapétrolier et celui des énergies marines renouvelables.

Ministre de la Mer versus Premier ministre...

Ssuite :  Actu-Environnement.com

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Grèce : Le pays toujours en tête dans le secteur de l’aquaculture

La Fédération grecque d’aquaculture annonce, d’après la société norvégienne Kontali Analyse, que la Grèce est toujours en tête dans la production de daurades et de bars issus de l’aquaculture devant la Turquie.

En 2013, la production globale a atteint 123000 tonnes en Grèce et 94000 tonnes en Turquie. Source : Ubifrance

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La pêche aux oursins est peu fructueuse


Les autorités maritimes avec l'accord du comité régional des pêches autorisent deux jours de capture des oursins, (lundi 25 et mardi 26 novembre 2013), mais au bout d'une seule journée, les professionnels sont déçus car les oursins sont rares.



Pêcheurs d'oursins au François autorisés à capturer les oursins.

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Le 26 Novembre 2013

Sage. À la reconquête des eaux du golfe et de la ria d'Étel

Source : Le Télégramme

Le Sage (schéma d'aménagement et de gestion des eaux) du golfe du Morbihan et de la ria d'Étel vient de sortir la grand-voile : après la création de commissions en décembre 2012, le Sage est entré dans la phase de restitution de l'état des lieux sur l'eau et les milieux aquatiques des 67 communes qu'il regroupe. « Une étape fondamentale, car on ne peut résoudre ensemble un problème sans comprendre et partager les enjeux économiques, environnementaux et sanitaires spécifiques à notre territoire », a certifié, vendredi, Yves Bleunven, président de la commission locale de l'eau (CLE), réunie vendredi, au lycée Kerplouz, à Auray, pour lancer officiellement la nouvelle structure. Le Sage, dont le territoire représente 20 % de la superficie du département et abrite un tiers des Morbihannais, réunit des usagers, des agriculteurs, des membres d'associations de défense de l'environnement, mais aussi des conchyliculteurs, pêcheurs, scientifiques, élus locaux, représentants de l'État... qui composeront la CLE du nouveau Sage.

Un diagnostic à établir

L'objectif est ambitieux : la reconquête de la qualité de l'eau. Cela passera par un projet de territoire partagé, à l'horizon 2018, afin d'assurer l'équilibre entre les activités humaines et cette qualité des milieux aquatiques imposée par l'Europe. Le nouveau Sage invitera la cinquantaine de membres de la CLE à venir phosphorer quatre à cinq fois par an, au lycée Kerplouz. Ils étudieront les aspects plus spécifiques de leur territoire : la qualité de l'eau de baignade, la pêche à pied, la prolifération des algues vertes, mais aussi la conchyliculture et l'aspect contamination bactériologique... Le diagnostic, qui définira les priorités et la stratégie à engager, devrait être validé fin 2014.

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Conseil. Le « non » au parc à ormeaux

à Guisseny

Source : Le Télégramme

Au terme de l'enquête publique concernant la demande de France Haliotis pour l'implantation de parcs à ormeaux sur cinq hectares, le conseil municipal a donné sa position, négative. Raphaël Rapin a d'abord refait l'historique... En avril 2007, une première demande de concession avait été déposée par Haliotis pour un élevage sur dix hectares. Le conseil avait émis un avis défavorable par manque étude d'impact par rapport au rejet et à l'environnement du fait, notamment, de l'existence du site Natura 2000, de concertation globale avec les membres des associations utilisatrices et la faible distance par rapport aux côtes. « En avril 2008, nous avons exprimé notre refus auprès du sous-préfet et du directeur de cabinet de la préfecture », demandant de travailler sur un plan de zonage des activités dans le domaine maritime et terrestre. « Il est nécessaire de constater que rien n'a été fait dans ce sens depuis 2008 », précise l'élu. Et de rappeler qu'il « appartient bien au préfet d'accorder des concessions en mer ».

Nouvelle demande

Nouvelle demande de France Haliotis puis mise à enquête publique où sur 71 pétitionnaires, 70 se sont exprimés contre le projet ! Dans la notice d'impact, le maire fait remarquer les incohérences et les contradictions... Située à 1,4 km des côtes, au large du Vougot, l'étude dit par exemple que cela « n'entraîne que peu de gênes ». « Peu est généreux ! », lance le maire : « Pour qui ? La navigation sera interdite, il y a méconnaissance des usages ! »

Quel impact réel ?

La conchyliculture a plutôt un effet positif sur l'environnement...
 (cliquer sur le tableau pour agrandir)
Arrêtez de parler de caca !!!


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L’Aquapod, aquaculture du futur

Des ingénieurs américains travaillent sur un projet de ferme marine en pleine mer.

Source : Europe 1

Marion: On s’inquiète de l'état de nos océans qui se vident petit à petit de leurs poissons…

Yolaine: Effectivement, et il est temps de réagir ! En 2010, l'ONU tirait la sonnette d’alarme : les océans pourraient être dépeuplés d'ici 2050. Pour tenter de réduire le problème, il y a bien sûr l’aquaculture, c’est-à-dire l’élevage de poissons. Une technique intensive implantée dans les années 80 efficace mais nocive pour l'environnement notamment à cause des médicaments utilisés pour les poissons malades qui polluent la faune et la flore. Sans oublier les rivages puisque les fermes d’aquaculture sont pour des raisons pratiques évidentes installées non loin des côtes.

Marion: Justement, des ingénieurs américains travaillent sur un projet révolutionnaire de "ferme marine" en pleine mer.

Yolaine: Un système unique en effet, de 20 mètres d’envergure, complètement adapté aux conditions de haute mer : l'Aquapod. C'est un énorme globe métallique monté de multiples pièces à la façon d’un Lego et plongé au milieu de l'Océan. L’Aquapod peut accueillir 10 à 25 kg de poisson par mètre cube avec une très bonne circulation de l’eau et donc une meilleure oxygénation des poissons. La société explique que, la ferme étant située en haute mer, la dispersion des polluants se fait bien plus vite et qu’on ne constate aucun impact négatif sur l’environnement, ça ça reste à vérifier !

Marion: Vu le marché du poisson, ce genre de fermes devrait se développer !

Yolaine : Bien sûr! Les ingénieurs américains de la société "Ocean Farm Technologies" responsables de l’Aquapod expérimentent 4 modèles et réfléchissent déjà à une nouvelle innovation : des fermes marines nomades qui dériveraient au gré des courants marins, une méthode qui permettrait aux poissons de (presque) vivre une vraie vie de poisson, avec à la clé une meilleure santé évidemment. Reste encore à trouver le moyen de nourrir les poissons quotidiennement et d'éviter les cargos qui traversent les océans… bref, il y a encore du travail et des études à faire pour que ces fermes qu’on nous promet révolutionnaires soient réellement efficaces et non polluantes, bref qu’elles ne fassent pas de vague !

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Les huîtres de l'école des Korrigans seront vendues à Noël

Source : Ouest France

Depuis 2009, les élèves de l'école primaire des Korrigans viennent s'occuper des huîtres dont ils ont la responsabilité, sur un bout de concession mis à disposition par Tibidy dans l'anse du Pô.

Mardi, deux classes sont venues pour évaluer la production qui, cette année, arrive à maturité. Les élèves ont constaté que les huîtres étaient arrivées à maturité. « Elles sont excellentes », s'écrie l'un d'entre eux.

« Cette production, travail des enfants, sera vendue à leurs familles pour les fêtes de Noël. La somme récoltée servira à poursuivre l'activité, explique Thierry Oisée, directeur de l'école. Mais cette fois, il faut penser à la relève ! Chaque élève de CM2 a initié au travail de l'huître un élève de CP-GS. Lorsque les premiers quitteront l'école pour le collège, les plus jeunes devront prendre leur place d'apprenti ostréiculteur pour trois années successives », poursuit le directeur.

Les seize poches offertes par les professionnels du Pô ont été, grâce à leurs conseils, comme chaque année vidées, nettoyées, remplies par taille et remises sur les tables pendant la marée basse de 11 h à 13 h. « Au retour à l'école, tout le monde a observé l'animal avec ses différents organes et dégusté plusieurs douzaines rapportées pour l'occasion », précise Thierry Oisée.

Au début de l'été 2014, la petite classe posera de nouvelles poches de petites huîtres pour les futures années et sera chargée des soins...

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Submersion marine : le plan de prévention agite la baie

Source : Ouest France à Saint-Malo

La mise en place d’un plan de prévention des risques de submersion marine provoque des remous depuis plusieurs mois dans la baie du Mont-Saint-Michel. Quels sont les enjeux, les conséquences ? Témoignages et enquête dans nos colonnes jusqu’au samedi 30 novembre....

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Le 25 Novembre 2013

Le label MSC est une solution contre la surpêche des huîtres


Le label MSC garantit la pêche durable aux consommateurs d'huîtres. A la veille des fêtes de fin d'année, c'est aussi un label de qualité. Source : Rtl;be

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La pêche d'étang, une tradition solognote

Dimanche, le domaine du Ciran à Ménestreau-en-Villette organisait une pêche d'étang. Une opération qui se déroule une fois tous les deux ans et qui fait le bonheur des amateurs de poisson d'eau douce.




Comment ça marche ?
Les vidanges on lieu tous les 2 à 5 ans quand le débit des cours d’eau est le plus élevé. L’étang est vidé progressivement de son eau quelques jours avant la pêche grâce à la bonde

Quand le niveau permet d'apercevoir le dos des poissons, les pêcheurs les encerclent avec des filets. Puis, munis de bottes, de jambières et d'épuisettes, ils les sortent de l’étang.

Les carpes, brochets, sandres et perches sont ensuite vendus pour la consommation ou le rempoissonnement des étangs.

Préservation de l’écosystéme
La vidange permet de réguler l’écosystème de l’étang. Les prédateurs comme le silure, le poisson-chat, l’écrevisse américaine sont prélevés. Les autres espèces peuvent ainsi continuer à se développer. La vidange permet aussi d’entretenir les ouvrages.

La plupart des étangs ont été crées au Moyen-Âge pour absorber l’eau des marais qui s’étaient formés après des déboisements intensifs. Les premiers ont été réalisés par les moines pour la pisciculture. Aujourd'hui, ces étangs entretenus, mais sauvages, constituent des milieux naturels pour la faune et la flore. On en dénombre près de 3000 en Sologne.

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Le 22 Novembre 2013

Saint-Coulomb. Les lignes bougent sur le projet de moules sur filières

Associations, élus, riverains et professionnels ont échangé pendant trois heures.

Une nouvelle réunion de concertation a eu lieu vendredi à Saint-Malo, sur l'expérimentation de moules sur filières au large de Saint-Coulomb.

L'association Eau et rivières de Bretagne s'est dite favorable... sous réserve.

Source : Ouest France

La réunion aura duré plus de 3 h. Et aurait pu durer 3 h de plus. A nouveau, associations, élus, riverains et professionnels concernés par le projet de moules sur filières au large de Saint-Coulomb ont échangé. Cette fois, il était question de la compilation des 50 études présentées par le comité régional conchylicole de Bretagne nord sur l'impact des moules sur filières sur l'environnement.

L'association Eau et rivières de Bretagne s'est dite favorable à l'expérimentation de moules sur filières, sous réserve. Les autres associations sont toujours opposées. Une nouvelle réunion pourrait avoir lieu à l'issue de l'enquête publique qui sera lancée dans les semaines à venir. «Il s'agit d'une concertation informelle, rappelle François Lobit, le sous-préfet de Saint-Malo, qui a accueilli la réunion. Mais la décision d'une expérimentation ou pas n'appartient qu'au préfet.»

Le projet d'expérimentation porte sur une expérimentation de quatre filières de 100 mètres, réparties sur une zone de 19 hectares, au large de Saint-Coulomb, à la limite de Cancale.

Lire le dossier RPA : Moules de filières que ne veulent pas les rentiers des 30 glorieuses...

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Oléron. Filières huîtres : Trois communes déboutées

Elles demandaient l’arrêt des filières au large de Saint-Georges-d’Oléron.

Les filières conchylicoles sont donc autorisées.

Source : Sud Ouest

Le juge des référés du tribunal administratif de Poitiers a rejeté hier mardi les requêtes déposées par les communes de Saint-Georges-d’Oléron, la Brée-les-Bains et Saint-Denis-d’Oléron, communes ostréicoles s’il en est, qui demandaient l’arrêt immédiat des implantations de conchyliculteurs sur des « filières » au large de Saint-Georges. Le juge a estimé que la requête de Saint-Denis, éloigné de 5 kilomètres du site était irrecevable, au motif qu’elle n’avait aucun intérêt à agir juridiquement.

Les deux autres requêtes mettaient en avant trente nouvelles autorisations délivrées après un premier jugement rendu en octobre 2012 ordonnant la suspension de ces installations jusqu’à ce que le dossier soit enfin statué sur le fond.

Le juge indique que la préfecture n’a pas passé outre ce premier jugement : les autorisations octroyées en mai dernier correspondent à des dossiers déposés il y a longtemps et dont l’instruction était close dès l’été 2012. Conclusion : aucune requête n’est recevable, les trois communes oléronnaises sont déboutées et les filières autorisées.

Lire le dossier RPA sur le sujet :  France. Vouloir une politique Halieutique ET/OU une politique Touristique

Quelques jours avant la décision du tribunal administratif de Poitiers

Le combat contre les filières conchylicoles se poursuit

Nouvel épisode, hier, au tribunal administratif de Poitiers, autour de l’implantation de filières conchylicoles à la Malconche

Les opposants au projet de 426 hectares de mer dédiés à l’élevage des coquillages luttent depuis deux ans.

Source : Sud Ouest

Le projet d’installation de 313 filières conchylicoles dans l’Anse de la Malconche, entre Oléron et le fort Boyard, continue de faire des vagues. Hier, le juge des référés du tribunal administratif de Poitiers était à nouveau saisi, en vue de faire arrêter immédiatement toute nouvelle implantation d’ostréiculteur ou de mytiliculteur au large de Saint-Georges-d’Oléron.

La Société de protection des paysages de l’Île d’Oléron s’est associée à la requête de la commune de Saint-Georges, qui conteste l’atteinte portée par ces élevages à ses plages et à ses ports de plaisance, en raison de la gêne supposée à la navigation. Par ailleurs, les communes voisines de La Brée-les-Bains (dotée d’une magnifique plage) et de Saint-Denis-d’Oléron (qui abrite le premier port de plaisance de l’île) ont elles-aussi introduit des requêtes allant dans le même sens.

Le contentieux est né il y a deux ans, quand le Comité régional de conchyliculture et la préfecture ont proposé aux professionnels du coquillage d’installer des « filières » (des cordes tendues entre deux points ancrés en mer) en échange de la fermeture et du nettoyage de leurs parcs. Le dispositif, une fois achevé, occupera 426 hectares de mer.

L’appui d’un nouveau décret

Une première fois, le 23 octobre 2012, le juge des référés a donné partiellement raison aux requérants en suspendant toute nouvelle autorisation d’installation de filières entre fin 2012 et 2016. Seules restaient tolérées les 40 filières anciennes, installées là depuis des années, et les 42 autorisées en septembre et octobre 2012. Le juge, suivant l’argumentation des opposants, estimait que la création de ces ancrages nécessitait une étude d’impact préalable.

Or à la surprise de la partie gagnante, la préfecture a délivré 30 nouvelles autorisations en mai dernier.

Explication : la préfecture et le Comité conchylicole mettent en avant un décret paru quelques jours après l’ordonnance du juge de Poitiers, qui dispenserait ce type d’installation de toute étude d’impact (c’est également la lecture qu’en a le ministère de l’Écologie).

Les communes et l’association demandent, quant à elles, au juge de faire appliquer son ordonnance, sans tenir compte des règlements intervenus plus tard et qui, selon elles, ne s’appliquent toujours pas à cette situation.

Le juge a indiqué qu’il rendrait son ordonnance en début de semaine prochaine. Surtout, il a informé les parties que le dossier sur le fond, est désormais clos, ce qui signifie que les juges vont pouvoir examiner la légalité des arrêtés préfectoraux dans un délai désormais relativement bref.

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Saumon ou pigeon ?

Les fêtes de fin d'année approchent et beaucoup se demandent ce qu'ils pourront bien mettre dans leur assiette, en ces temps de pouvoir d'achat en berne. Une chose est certaine, pour les amateurs de saumon plus ou moins épargnés par la crise, il y aura du Marine Harvest, n° 1 mondial du saumon. Ce nom doit vous dire quelque chose : le groupe a agacé les bonnets rouges, puisqu'il a décidé de liquider son site de Poullaouen, près de Carhaix, dans le Finistère. Ses affaires vont mal ? Non. Marine Harvest a décuplé son bénéfice net au cours des neuf premiers mois de 2013 et son action a pris plus de 50 % en un an. Mieux : Marine Harvest, dont près de mille saumons d'élevage ont profité d'une tempête pour se faire la malle le week-end dernier, propose 60 euros de prime par tête aux pêcheurs qui retrouveront les fugitifs. Bref : pigeon ou saumon : camarade, choisis ton camp. Source : Nouvelle République

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Ostréiculture : La surmortalité chez les huîtres (Vendée)




TV Vendée

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Les huitres raffolent des courants… électriques

Des chercheurs d’une université texane se mobilisent pour restaurer et protéger les cultures d’huîtres. La population de ces délicieux fruits de mer dans le Golfe du Mexique a décliné de 90% au cours des 130 dernières années, ce qui commence à poser des problèmes économiques sérieux aux ostréiculteurs.

Source : Electriclove

La responsabilité des activités humaines semble encore une fois mise en cause : depuis l’époque préindustrielle le pH de l’eau de mer est passé de 8,2 à 8,1, ce qui limite la capacité des coquillages à agréger du calcaire. Ce n’est pas seulement une tragédie gastronomique : l’huitre est très utile dans son écosystème. Elle piège le CO2, filtre l’eau de mer, procure des niches pour l’habitat de certaines espèces et limite l’érosion des côtes.
Or l’accumulation du carbonate de calcium dont elles font leurs écailles peut être favorisée par… des courants électriques. Le Center for Coastal Studies de l’Université Corpus Christi s’est attelé à déterminer quelle polarité spécifique, quelle tension et quels types de courant sont capables de maximiser la croissance des différentes espèces.

Un laboratoire a été construit sur la côte, avec des parcs à huitres expérimentaux composés d’armature en métal pour conduire des courants électriques générés par des panneaux solaires. Après un mois, les bivalves étaient au rendez-vous, sur les parties métalliques mais aussi tout autour. Les scientifiques ont étudié la santé des huitres et aussi celles des poissons qui circulent sur le lieu, sans constater de problèmes. Ils concluent donc que l’électricité a le potentiel pour bichonner les mollusques en toute sécurité.

Remonter à la source : University Researcher Grows Oyster Reef by Electrically Charging Sea Water

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Médoc : la filière ostréicole voit poindre sa relance

A Talais, les élus se sont réunis pour parler ostréiculture dans l’attente de résultats de protocoles expérimentaux d’élevage, publiés fin décembre.

Source : Sud Ouest

Le Marais du Baluard pourrait retrouver sa vocation ostréicole.

Lundi soir à Talais, le Conseil municipal a été avancé de 24 heures pour « raison majeure » : match de l’équipe de France de foot le mardi. Une séance comme toujours riche d’enseignements et d’informations lors des questions diverses abordées par le maire Franck Laporte. Notamment à propos de l’issue du dossier « relance de l’ostréiculture dans l’estuaire ». Les protocoles expérimentaux d’affinage et de grossissement des huîtres lancés en octobre 2012 sont achevés. Le bilan sera détaillé officiellement par le comité de pilotage mercredi 18 décembre prochain à Soulac. Il semblerait que les résultats soient encourageants.

« Sept exploitants sont prêts à partir, trois autres sont en attente », livre Franck Laporte. « J’espère pouvoir en annoncer davantage lors des vœux de la municipalité le 10 janvier. » Dossier majeur pour une filière économique porteuse d’espoirs pour le Médoc en particulier et pour l’ostréiculture en général. Le Comité régional conchylicole Arcachon Aquitaine (CRCAA), partenaire technique du dossier, pourrait y trouver une solution à la mortalité de son naissain.

Voici 4 ans, au sein de la CdC de la Pointe du Médoc, sous l’impulsion de Franck Laporte, s’était formé un groupe de travail « Aquaculture et ostréiculture dans les marais du Nord-Médoc ». Il est parvenu à convaincre le président Xavier Pintat et les élus de la CdC de se mobiliser en vue d’une relance de l’ostréiculture et d’assumer la partie administrative et la recherche de financements. Des scientifiques universitaires de Bordeaux ont accepté de mener trois protocoles expérimentaux sur une année dans les fermes aquacoles Eau-Médoc de Saint-Vivien et Facem du Verdon. Bérénice Lapouyade de CPIE Médoc (Centre permanent d’initiatives pour l’environnement) en a assuré la coordination en même temps qu’elle soutenait une quatrième expérimentation menée à titre privé par des aquaculteurs.

Le résultat des études sera rendu public dans un mois mais déjà lundi soir, Franck Laporte annonçait deux demandes d’exploitation - déjà approuvées par le conseil portuaire - sur le site du Marais du Baluard.

La première émane de Thierry Fauchier, né à Talais, ostréiculteur à L’Herbe. Il souhaite réhabiliter les claires ostréicoles dans le cadre de ce projet de relance. Un bail de type rural de 9 ans lui est accordé sur deux hectares et demi. L’autre demande a été déposée par Thierry Fourton, déjà titulaire d’une cabane au port. Il exploitera le bassin de 500 m² pour l’élevage de palourdes. Le montant du loyer sera fixé prochainement.

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Algoculture : les pêcheurs du Trégor veulent une nouvelle étude

La récolte des algues apporterait un complément d’activité aux pêcheurs.

Source : Le Marin

Quel impact, quel zonage pour les cultures d’algues dans le Trégor ? Les pêcheurs réunis par le comité des pêches des Côtes-d’Armor ne disent pas non au projet d’Aléor, mais veulent en savoir plus.

Réunis le 15 novembre à Paimpol, une quarantaine de pêcheurs et conchyliculteurs ont fait le point avec les dirigeants d’Aléor, Olivier Bourtourault et Jean-Yves de Chaisemartin, sur le projet de production d’algues en mer, sur huit sites répartis entre la baie de Lannion et l’île de Bréhat. La collaboration pourrait prendre deux formes : soit les pêcheurs investissent dans la culture et peuvent en attendre un bénéfice d’environ 1 euro par kg d’algue recueilli, soit ils se positionnent en prestataire de service pour la pose et le relevage des filières.

Reste à contourner certains écueils, souligne le comité dans un communiqué, comme obtenir l’habilitation pour l’algoculture auprès du service de sécurité des navires. Les pêcheurs demandent aussi à Aléor de lancer une nouvelle étude de définition du zonage du projet et une étude d’impact sur le milieu marin, avec la constitution d’un groupe de travail.

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Manche. La campagne de pêche aux moules prend fin vendredi

Vendredi 22 novembre, les pêcheurs déposeront les dragues sur les quais. La campagne de pêche aux moules sera alors clôturée. Une saison correcte comme l'explique David Rigault, président de la commission moules.

Source : Ouest France

Une saison satisfaisante

Pour les 64 armements bas-normands, la campagne de pêche aux moules, débutée le 23 juin, aura été correcte. « Cette campagne a débuté sur une partie des gisements de la côte Est afin de laisser grossir les petites moules, en particulier sur celui de Barfleur, explique David Rigault. Face à Barfleur, la pêche a été ouverte à la mi-juillet. La présence de produit sur l'ensemble des gisements a permis aux navires de se disperser pour pêcher. De ce fait, la ressource a été préservée vu qu'il y avait moins de bateaux sur chaque gisement. »

Un produit de qualité

Pour David Rigault, les moules pêchées lors de cette campagne ont été de grande qualité. « Nous avons été agréablement surpris car la moule était présente en quantité et en qualité avec un taux de chair de 26 à 28 %. Nous avons réussi à pêcher nos quotas journaliers et la quantité de moules pêchée lors de cette campagne va osciller entre 6 000 et 7 000 tonnes. » Quant aux prix de vente, ils sont restés corrects. « Les prix ont été acceptables selon les acheteurs et les vendeurs, mais également selon la qualité du produit, vendu en vrac ou passé en bassin pour être dessablé et ensuite trié », insiste David Rigault.

Fermeture en deux temps

Alors que la date de fermeture est fixée au 22 novembre, la pêche est prolongée pour les petites unités. « Il faut préserver la ressource et penser à la campagne de pêche de l'an prochain qui s'annonce prometteuse. Il reste beaucoup de moules et du naissain en nombre sur le gisement de Réville. Les gisements de Ravenoville et de Grandcamp resteront ouverts pour les bateaux de moins de dix mètres jusqu'au 28 décembre. Ces navires ayant des difficultés à exercer d'autres métiers, la pêche aux moules est une de leurs ressources principales. » Une réunion de la commission moules est programmée en janvier pour définir à quelle date en mars seront effectuées les prospections sur les gisements. Cela permettra d'établir la date d'ouverture de la prochaine campagne 2014.

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Les huîtres du Bassin d'Arcachon en promotion à Paris

Une centaine de journalistes spécialisés assistent mercredi soir à la soirée de promotion des produits du bassin d'Arcachon à paris.

Source : Sud Ouest

Ostréiculteurs, pêcheurs, producteurs de caviar et les chefs étoilés Stéphane Carrade et Thierry Renou régalent les hôtes du Siba avec les viticulteurs de Pessac-Léognan...

Arcachon : « Nous avons des richesses sur le Bassin »

Les ostréiculteurs, pêcheurs et producteurs de caviar font la promotion des produits du bassin d’Arcachon ce mercredi soir à Paris. Le président du Siba en explique les raisons.

Source : Sud Ouest

Pour la cinquième fois, les ostréiculteurs, pêcheurs et producteurs de caviar seront ce soir à Paris pour promouvoir les produits du bassin d’Arcachon, cuisinés par les deux chefs étoilés, Stéphane Carrade de La Guérinière à Gujan-Mestras, et Thierry Renou, du Patio à Arcachon.

Cette soirée est organisée par le Siba. Le maire de Lège-Cap-Ferret et président du syndicat du bassin d’Arcachon en explique le but.

« Sud Ouest ». Quel est le sens de cette soirée de promotion à Paris ?

Michel Sammarcelli. C’est une opération de communication pour le Bassin en général. Le tourisme - je n’aime pas le mot d’industrie touristique - est une activité économique très importante, mais c’est un phénomène saisonnier, ce qui est problématique. Nous souhaitons communiquer pour étaler le tourisme tout au long de l’année. On nous reproche le coût de cette soirée, mais la promotion a un prix.

Qui est invité à cette soirée ?

Ce n’est pas une opération grand public. C’est une opération de communication. Nous invitons principalement des journalistes spécialisés, tourisme ou gastronomie, et des partenaires du bassin d’Arcachon. Une centaine de personnes, maximum.

Que leur direz-vous ?

Il y aura aussi de l’eau et du vin…

Pourquoi revenez-vous au Pinxo, le restaurant du landais Alain Dutournier, qui vous avait déjà accueilli il y a deux ans ?

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L’Huître pédagogique a fixé son calendrier pour 2014

L’association a sa feuille de route pour l’an prochain.

Ne surtout pas croire que la dynamique association de Mornac, l’Huître pédagogique, a pris ses quartiers d’hiver. Bien au contraire, elle demeure toujours très active.

Source : Sud Ouest  par Paul Ghézi

Outre sa participation aux 2e Rencontres du littoral et à toutes les manifestations touchant aux côtes charentaises, l’Huître pédagogique a déjà dressé un tableau des temps forts du programme d’activités de l’année 2014 (arrêté par le conseil d’administration du 30 octobre dernier).

Les rendez-vous de 2014

Dimanche 2 février : participation à la Journée mondiale des zones humides (convention de Ramsar), en collaboration avec le Forum des marais atlantiques. Visites du marais à Mornac et (à voir), débats à la salle des fêtes.

Samedi 12 avril : organisation de la Journée du Printemps de Seudre. Visite et démonstrations de travail traditionnel sur le site de Téger (marais de Mornac), repas en commun et débats illustrés à la salle des fêtes.

Samedi 26 et dimanche 27 avril : participation avec ateliers et panneaux d’expo aux Fêtes Marines de Fouras. Samedi 21 juin : Journée marais à poissons sur la prise des grands sauvages (marais de Mornac). Démonstrations de travail dans un marais à anguilles et marche de découverte sur le marais, repas en commun.

Samedi 12 juillet : animation l’Huître de Seudre, au port de Mornac, ateliers et démonstration de dragage des huîtres à la voile et aux avirons.

Deux sorties nocturnes sont programmées : le 17 juillet et le 11 août.

Du 1er au 31 août, exposition interactive au port de Mornac (sous réserve que le patio du port soit disponible).

Samedi 13 septembre : Journée européenne du patrimoine. Visite, démonstrations sur le marais de Mornac et débats sur le milieu côtier.

Samedi 4 octobre : Rencontres d’automne et assemblée générale, visite, démonstrations et débats illustrés, repas en commun. Assemblée générale en seconde partie de l’après-midi sur le marais, à la salle des fêtes de Mornac.

Et tous les mardis de juillet et d’août : visites nocturnes de Mornac sur le thème de la vie à Mornac à travers les âges. Visites reconduites en partenariat avec le Train des Mouettes (à partir du mardi 1er juillet jusqu’au mardi 26 août, soit neuf soirées).

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Arès/Lège-Cap-Ferret : la Réserve naturelle des prés salés fête ses 30 ans

À l’occasion de l’anniversaire du site de près de 500 hectares protégés, deux journées de découverte sont organisées vendredi et samedi

Source : Sud Ouest

C’est le 7 septembre 1983 qu’a été créée la Réserve naturelle des prés salés d’Arès-Lège. Elle est gérée depuis 2007 par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.

"Le but de ces journées est de permettre au public de découvrir ou redécouvrir les richesses de la Réserve naturelle du site des prés-salés d’Arès- Lège, explique Richard Deneuvic, garde technicien de la réserve au sein de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

Demain vendredi à Lège-Cap-Ferret et samedi à Arès, rencontres et visites viendront appuyer ce trentième anniversaire de la réserve.

Si le décret de création de la Réserve naturelle des prés-salés d’Arès-Lège est paru le 7 septembre 1983, sa gestion a été confiée en 2007 à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Elle était auparavant cogérée par la Sepanso et la Fédération départementale des chasseurs. Mais il est évident, comme le précise Richard Deneuvic, que l’ONCFS travaille aux côtés de partenaires que sont les communes de Lège et d’Arès, le Conservatoire du littoral, le Conseil régional, le Conseil général et les Affaires maritimes.

D’une superficie de 496 hectares, dont 350 hectares sur le domaine public maritime, classé zone Natura 2000, la réserve enferme en son sein une faune et une flore « extrêmement riches », dit le garde, soulignant que « ce milieu est très fragile et dont soumis à un règlement très strict ».

Autant dire que les deux gardes qui se relaient sur le terrain, libre d’accès, doivent être extrêmement vigilants : braconnage, contrôle des pêches, camping sauvage, piétinements, etc., sont très surveillés.

Plus de 250 espèces végétales sont installées sur ce marais côtier, qui est aussi une zone importante pour l’hivernage et la reproduction de nombreux oiseaux de zones humides. Un lieu rêvé pour les loutres, cistudes, courlis, cols verts, siffleurs, milans, sarcelles mais aussi pour les bernaches, cygnes, les cigognes qui vont et viennent entre la réserve et le parc ornithologique.

Un site d’intérêt patrimonial, avec les réservoirs à poissons créés au milieu du siècle dernier - les salines - puis abandonnés. Mais les écluses sont toujours là, drainant les eaux du Bassin par pleine mer et favorisant l’alevinage des poissons.

Dès sa prise de gestion, l’ONCFS a poursuivi le diagnostic sur l’état des lieux initié par le Conservatoire du littoral, et un plan de gestion a été mis sur pied dans la foulée, aux côtés du Conservatoire du littoral et des collectivités territoriales locales.

« En fêtant ces 30 ans, l’idée était de permettre à tous les partenaires, qu’ils soient institutionnels, usagers ou associatifs, de se retrouver dans une ambiance conviviale, explique Richard Deneuvic. Ce sera l’occasion de dresser un bilan des actions de gestion accomplies jusque-là et d’évoquer les projets qui seront développés dans les années à venir. Et le public est bien évidemment invité à venir nous retrouver. »

Ainsi demain vendredi, dans la salle du Conseil de la mairie de Lège-Cap-Ferret, de 14 h 30 à 17 h 30, des conférences auront lieu sur les études et suivis scientifiques menés sur la réserve depuis 2007.

Le lendemain, samedi de 9 heures à 12 heures à Arès, salle municipale d’Arès, 13, avenue de Bordeaux, ce sera le bilan du plan de gestion 2010-2014 de la réserve qui sera proposé.

L’après-midi, à 14 heures, rendez-vous est pris au port ostréicole d’Arès, avec l’inauguration de l’écluse, puis à 14 h 30, une sortie de terrain, retour sur quelques grandes actions de gestion menées depuis 2007 (1).

(1) La manifestation est gratuite et ouverte à tous. Pour des raisons d’organisation, l’inscription est cependant obligatoire pour la sortie de terrain du samedi 23 novembre auprès de l’office de tourisme d’Arès avant le vendredi 22 novembre 17 h 30. Contact pour l’inscription : office de tourisme d’Arès, place Weiss. Tél. 05 56 60 18 07.

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Bruxelles consulte sur les biotechnologies marines

Source : Journal de l'environnement par Stéphanie Senet
La Commission veut évaluer les risques sur l'environnement de ces technologies

Extrait : Les biotechnologies marines font, depuis le 18 novembre, l’objet d’une consultation européenne.   Lancée par la Commission jusqu’au 10 février 2014, cette initiative vise à dresser un bilan des risques...

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Le 21 Novembre 2013

2e Rencontres littorales de l’UPLC – 22 et 23 novembre 2013

Université Populaire du Littoral Charentais 17


Pour tout renseignement, vous pouvez aller sur le site UPLC17



Université populaire du littoral charentais : « Je pense qu’il n’y a pas de solution globale »

À l’invitation de l’Université populaire du littoral charentais, experts, gestionnaires et grand public sont invités à débattre demain sur les enjeux et métiers.

L’Université populaire du littoral charentais (UPLC), née aux lendemains de la tempête Xynthia en 2010, convie experts, gestionnaires et grand public à échanger sur le thème des enjeux et des métiers liés au littoral, demain. Professeur d’histoire moderne à l’université de Poitiers, Thierry Sauzeau en est le cofondateur.

Source : Sud Ouest  par Agnès Lanoëlle

« Sud Ouest ». Pourquoi avez-vous eu envie de créer une Université populaire du littoral charentais ?

Thierry Sauzeau. L’idée était de rapprocher et d’organiser un dialogue entre des savoir-faire scientifiques, des gestionnaires et des habitants qui vivent le territoire. L’UPLC est née aux lendemains de Xynthia pour prolonger une pratique qui s’était mise en place spontanément. Après Xynthia, des scientifiques se sont impliqués et ont donné des éclairages aux élus et aux habitants qui étaient en demande.

Quelles sont ses activités et ses missions ?

Notre mission principale est de diffuser tout type de connaissances en lien avec le littoral du Centre-Ouest. Nous proposons sur l’année des cycles de rendez-vous dans les territoires et nous faisons vivre un site Internet. Nous avons toujours cette volonté de mettre en contact des experts et les témoignages d’acteurs du littoral. Pour les Rencontres littorales qui vont se dérouler demain, il s’agit de concentrer ce que nous avons pu entendre lors de nos enquêtes sur le terrain tout au long de l’année.

Après avoir traité des risques lors de la précédente édition, nous avons choisi d’aborder le thème des métiers du littoral. Lors d’ateliers, on confrontera la vision synthétique et stratégique d’un expert comme le directeur du port de pêche de La Cotinière ou le directeur de la maison du tourisme du Pays Marennes-Oléron, avec d’autres témoins du territoire comme une ostréicultrice de l’île de Ré ou encore une personne qui viendra nous parler de la réhabilitation de marais pour la culture de la salicorne.

Pourquoi est-ce important de confronter ces différents points de vue ?

C’est essentiel et ça fonctionne dans les deux sens. Cela va permettre à un professionnel de prendre du recul sur son activité et peut-être de la resituer dans un contexte général qu’il ne connaît pas bien. Et cela va aider celui qui est supposé détenir une certaine vérité à prendre en compte une forme de réalité dont il pourrait être éloigné.

Trois ans après, a-t-on tiré les leçons de Xynthia ?

D’une certaine manière, oui. Toutes les discussions et négociations qui ont été mises en place ont permis un socle plus vaste, une appréhension plus large des risques et de la vulnérabilité.
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Mais ce qui fait encore défaut, c’est l’appropriation par les citoyens, les aménageurs, les élus de tous ces enjeux. Bien sûr, toutes les personnes qui habitent le long du littoral sont en attente qu’on relève les digues, qu’on en construise de nouvelles, mais est-ce qu’on va pouvoir se permettre de conserver toutes ces infrastructures en l’état ? Est-ce qu’on continue d’investir dans des digues ou travaille-t-on sur des défenses naturelles déjà existantes, comme les dunes par exemple ? Est-ce qu’on ne peut pas utiliser les marais comme bassins de rétention des crus ?

Il y a des réponses dans l’urgence, mais il faut aussi trouver des solutions sur le long terme. Il y a un gros travail de pédagogie. Il reste encore beaucoup d’interrogations sur les responsabilités, les systèmes d’observation…

Personnellement, je pense qu’il n’y a pas de solution globale, mais personnalisée selon les bassins à risques.

Recueilli par Agnès Lanoëlle

Rencontres littorales, demain au Centre international de la mer, au Forum des marais et à la Chambre de commerce et d’industrie. Renseignements au 05 17 25 38 87. Site Internet : www.uplc17.org

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Le 20 Novembre 2013

Droits de permis d'aquaculture

Dans le cadre d'une Consultation publique sur les "Droits de permis d'aquaculture proposés pour la Colombie-Britannique", le Gouvernement canadien a mis en ligne des informations très intéressantes sur les droits de permis d'aquaculture dans différents pays concernant la pisciculture marine, la conchyliculture et la pisciculture en eau douce...

Exemple 1 : Comparaison des droits conchylicoles dans différents pays


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Le 19 Novembre 2013

La truite veut se faire une place au soleil

L’aquaculture française est bloquée par des freins à la création de piscicultures. Exemple à Roquefort (40) chez Aqualande, premier producteur national de truites.

A l’approche des fêtes, le Comité interprofessionnel des produits de l’aquaculture (Cipa) rappelle la truite au bon souvenir des consommateurs. On le sait peu mais, contrairement au saumon qui est massivement importé, c’est la première production nationale de poisson d’élevage. La France en produit 36 000 tonnes par an, essentiellement d’eau douce, ce qui en fait le troisième producteur européen, derrière la Turquie et l’Italie. Sur ces 36 000 tonnes, le groupe Aqualande, dont le siège est à Roquefort (40), en assure à lui seul 9 500, soit plus du quart. Environ 70 % des truites fumées vendues en France sortent de ses bassins.

Source : Sud Ouest 

La Société coopérative agricole des aquaculteurs landais, fondée en 1981, est l’actionnaire majoritaire des différentes unités du groupe, qui couvrent tous les états de la truite, depuis la sélection génétique jusqu’à la transformation, en passant la reproduction et l’élevage : 62 millions d’euros de chiffre d’affaires, 540 salariés et une marque phare, Ovive. Président de la coopérative, Marc Lamothe est aussi le président du comité interprofessionnel national. Il oscille entre satisfaction et déception. Côté pile : « La truite est de plus en plus reconnue par les consommateurs », comme en témoigne une récente étude de marché commandée par la filière. Côté face : « On a du mal à développer la production. Aucune pisciculture n’a pu être créée en France depuis vingt ans, alors que tous les discours publics vantent les produits de qualité et de proximité. »

Les politiques attendus

Or, insiste-t-il, « nous sommes vraiment engagés dans une aquaculture durable. Toutes nos truites sont élevées entre Bordeaux et Lourdes et celles qui sont transformées le matin ont été pêchées dans la nuit ». Il s’agit principalement de truites de 3 kilos qui ont nécessité deux années d’élevage, sachant qu’il faut 6 000 tonnes de truites fraîches pour faire 2 000 tonnes de truites fumées.

« Cela fait dix ans que l’on attend des politiques qu’ils nous disent ce que l’on doit faire. Aujourd’hui, notre travail, inscrit dans un plan de progrès, doit être reconnu », s’impatiente Marc Lamothe. La pisciculture française s’est notamment engagée à ne pas utiliser les farines animales autorisées dans l’alimentation des poissons et fait de l’accès aux protéines un de ses enjeux majeurs.

Embryons et alevins

Les obstacles résident dans la réglementation, notamment la loi sur l’eau, mais aussi les conflits d’usage quand il s’agit de piscicultures marines. Concrètement, les municipalités du littoral craignent qu’une activité piscicole altère leur image auprès des touristes. Un schéma régional aquitain sur l’aquaculture marine, actuellement en chantier, et une convention signée avec l’agence de l’eau seront peut-être de nature à débloquer les choses, en mer comme en eau douce.

En attendant, si Aqualande a pu récemment étendre son périmètre, c’est en reprenant aux Norvégiens de Norway Seafoods les piscicultures existantes de Viviers de France, passé par ailleurs dans le giron de Delpeyrat (nos éditions des 5 et 31 août). Pionnier de la filière régionale aquacole, Jean-Claude Béziat est aussi le PDG d’Aqualande. Faute de pouvoir pour l’instant se développer davantage localement, il est à la manœuvre pour rechercher de la croissance ailleurs. « Nous sommes également des leaders dans le domaine de la sélection génétique et de la reproduction de la truite mais aussi de poissons marins, comme la daurade et le bar. Alors, pourquoi ne pas faire bénéficier d’autres pays de notre savoir-faire ? », explique-t-il.

Le groupe landais produit en effet 450 millions d’œufs d’embryonés et 70 millions d’alevins de poissons marins par an, vendus à l’export. Aqualande est notamment le premier producteur d’alevins vendus sur le bassin méditerranéen. « La génétique et la reproduction nous ouvrent la possibilité de nous développer à l’étranger », précise Jean-Claude Béziat, « en particulier vers le golfe Persique pour y créer des centres de grossissement de poissons marins mais aussi vers la Turquie et l’Iran pour y installer des piscicultures de reproduction de truites ». À ce stade, il parle de pistes de réflexion et entend rester discret sur l’éventualité et l’imminence de projets concrets.

« Parce que l’exigence de notre profession est méconnue », selon l’expression de Marc Lamothe, la filière aquacole française vient de lancer une campagne qui braque le projecteur sur l’aquaculture de nos régions. Outre la truite, elle inclut aussi l’élevage d’esturgeons pour le caviar, dont la France est l’un des principaux producteurs mondiaux, avec l’Aquitaine en pointe.

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Wanted : une prime de 60 euros pour retrouver des saumons évadés

127 000 poissons d'élevage se sont fait la malle samedi et dimanche lors d'une tempête qui a touché l'ouest de la Norvège

Source : Sud Ouest

Le numéro un mondial de l'élevage de saumon, le norvégien Marine Harvest, qui va supprimer 450 postes en Bretagne, promet 60 euros à toute personne qui capturera l'un des milliers de saumons qui se sont fait la belle pendant une tempête.

À la faveur des vents violents qui ont balayé l'ouest de la Norvège samedi et dimanche, une partie encore indéterminée des 127 000 salmonidés ont profité des dégâts occasionnés sur leur bac immergé en mer pour s'échapper.

Marine Harvest a placé des filets dans les eaux environnantes pour tenter de rattraper les fuyards, qui pèsent dans les 2 kg, et s'engage en outre à verser 500 couronnes (60 euros) par animal capturé vivant.

Ces évasions sont un fléau pour l'écosystème marin car les saumons d'élevage fugueurs affaiblissent le patrimoine génétique de leurs cousins sauvages en se mêlant à eux.

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Marine Harvest recentre le saumon frais sur Boulogne

De Châteaugiron (Ille-et-Vilaine) à Boulogne sur-Mer

Châteaugiron - 16 Octobre 2012

Marine Harvest transforme 10 000 tonnes de saumon par an

Serge Deschamps dirige une entreprise dont les locaux de 5 000 m2 sont dotés d'équipements industriels pointus.

Source : Ouest France

Le site castelgironnais du groupe Marine Harvest a été créé en 1997. Serge Deschamps, originaire d'Aubigné en assure la direction. « Marine Harvest est un groupe norvégien dont le siège se situe à Bergen, explique-t-il. L'activité est centrée sur l'élevage et la production du saumon. Ces activités s'effectuent dans les pays où les conditions sont favorables à l'élevage (Norvège, Écosse et l'Irlande). »

125 salariés à Châteaugiron

Le groupe qui est organisé par pays présente également un secteur de produits à valeurs ajoutés. Celui-ci comprend une dizaine d'usines de transformation qui gèrent le développement en aval de la filière production et constituent l'interface de la commercialisation auprès des pays consommateurs. Six de ces usines sont situées en France dont trois en Bretagne (Châteaugiron, Lorient et Landivisiau). « Nous recevons des pays producteurs 10 000 tonnes de saumon par an. Les poissons arrivent entiers et éviscérés, nous les transformons en darnes, escalopes ou pavés », poursuit Serge Deschamps.

À Châteaugiron, le site emploie 125 salariés titulaires auxquels s'ajoutent des intérimaires qui peuvent représenter une cinquantaine de personnes. Son activité auprès des grandes surfaces concerne trois rayons, celui de la marée, le rayon libre-service où les poissons sont présentés en barquettes et le rayon surgelé.

« Dans ces trois secteurs, nous avons beaucoup de variations en termes de volumétrie de ventes et nous devons pouvoir réagir rapidement en fonction de la demande. Pour cela, nous avons de la chance d'être sur un bassin agroalimentaire et les personnes que nous employons ont des profils similaires aux personnes qui travaillent la viande, souligne Serge Deschamps. Le métier de fileteur est très spécifique à notre entreprise, car il s'agit de découper de façon très précise le poisson. Pour cela, Boulogne-sur-Mer ou Lorient offrent des sites de formation. »

Marine Harvest poursuit son expansion avec 62 millions d'euros de chiffre d'affaires pour 2011 et des effectifs qui sont passés de 25 collaborateurs, en 1997, à 125 à ce jour.

Ille-et-Vilaine - 04 Juin 2013

Une usine spécialisée dans la découpe de saumon

L'usine de Châteaugiron, l'un des trois sites de frais de Marine Harvest.

L'usine de Châteaugiron, à une quinzaine de kilomètres de Rennes, a démarré en 1997. C'est l'un des trois sites de frais de Marine Harvest en France. Il reçoit des saumons de Norvège en majorité, mais aussi d'Ecosse et d'Irlande pour les découper en darnes, escalopes ou pavés. « On a reçu 10 000 tonnes de matière première en 2012, ce qui revient entre 6 000 et 7 000 en produits finis », décrit Serge Deschamps, le responsable du site.

Source : Ouest France

(....)

Châteaugiron - 04 Novembre 2013

L'usine de saumon Marine Harvest fermera en mars

La fermeture de l'usine de saumon, au mois de mars prochain, concernera plus d'une centaine de salariés.

Les salariés de Châteaugiron sont fixés sur leur sort. L'usine spécialisée dans la transformation de saumon frais cessera son activité au printemps prochain.

Source : Ouest France par Muriel Mandine

Le maire de Châteaugiron, Françoise Gatel, l'avait annoncé lors du conseil municipal d'octobre. Serge Deschamps, le directeur du site de Marine Harvest, l'a confirmé hier : l'usine de transformation de saumon fermera définitivement ses portes le 28 mars 2014. « La décision du groupe a été communiquée aux salariés vers la mi-octobre, dans le cadre d'une réunion avec le comité d'entreprise », explique Serge Deschamps, qui dirige l'entreprise depuis sa création, en 1997.

Le deuxième employeur de la commune

Cette fermeture entraînera la suppression de 101 postes, sur 109 contrats à durée indéterminée. Pour rappel, Marine Harvest est le deuxième employeur de Châteaugiron, après l'Hyper U qui vient de s'agrandir.

Selon Serge Deschamps, « l'annonce de la date de la fermeture de l'usine n'a pas été une surprise pour les salariés. Ils savaient qu'elle aurait lieu en début d'année mais ils avaient besoin de voir clair sur leur calendrier. Le coup de massue, ça a été l'annonce de la fermeture en elle-même ».

(...)

Le 18 Novembre 2013

Marine Harvest propose aux Bretons 65 reclassements à Boulogne

Marine Harvest VAP Europe, qui a annoncé l’arrêt de la production de ses produits frais à Châteaugiron (Ille-et-Vilaine) à compter du 28 mars 2014, propose 65 reclassements à Boulogne-sur-Mer.

Source : Le Marin

Le groupe norvégien, numéro 1 mondial du saumon, a construit en juin 2012 une usine de 8 300 m² sur un terrain de trois hectares, permettant des extensions futures. Un investissement de 11 millions d’euros. Le groupe voulait, d’ici 3 ans, doubler le chiffre d’affaires de MH Boulogne (70 millions d’euros en 2010) et ajouter 100 emplois à son effectif actuel de 190.

Prioritaires pour rejoindre Boulogne, les salariés bretons ont obtenu une prime de mobilité de 15 000 euros et la prise en charge du déménagement.

Quant aux salariés finistériens de Poullaouen de Marine Harvest, qui bloquaient leur site depuis le 4 novembre, ils ont voté la fin du conflit et la reprise du travail dès le jeudi 14 novembre. Ils ont obtenu 80 reclassements à Landivisiau, ainsi que des promesses d’investissements sur ce dernier site.

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Le 18 Novembre 2013

La mer monte au sein de l’Éducation nationale

Officier de réserve de la Marine, ancien maire-adjoint du Havre et passionné de mer ! Tristan Lecoq, inspecteur général de l’Éducation nationale, a joué un rôle majeur pour que la mer soit désormais inscrite aux programmes des cours de collège, lycée et prépas. Une avancée qui comblera les militants du fait maritime en France, souvent navrés de la méconnaissance qu’a le grand public des enjeux maritimes du monde d’aujourd’hui en général, et de ceux qui touchent la France en particulier, avec la singularité et les responsabilités particulières que lui confèrent tant son économie, son rang diplomatique que son immense zone économique exclusive, au second rang mondial immédiatement derrière les États-Unis.

Source : Le Marin

Après la conception des nouveaux programmes en 2008-2010, et l’introduction de la question maritime dans le programme de terminale, les enseignants disposent maintenant d’un nouvel outil pédagogique, Enseigner la mer, édité par le Centre national de documentation pédagogique.

Dans une interview exlusive à lire dans notre édition papier du marin, Tristan Lecoq explique notamment : « Maintenant qu’en terminale on étudie les espaces maritimes, que le collège, le lycée professionnel et le lycée technologique les enseignent, encore fallait-il équiper les enseignants.

La création de cet outil a été la deuxième phase. Nos enseignants sont des professionnels : des géographes et des historiens qui doivent être formés en formation initiale mais aussi continue, surtout quand arrive un sujet aussi singulier. Ce peut être l’objet de séminaires académiques, mais il faut aussi des outils pour faire le point des connaissances et savoir concrètement comment enseigner cette question.

J’ai pris l’initiative de proposer au CRDP (centre régional de documentation pédagogique) de l’académie de Rennes de créer cet outil, pour toutes les académies en France, mais aussi outremer et dans nos établissements à l’étranger. Il y a près de 45 000 enseignants d’histoire-géographie dans ce pays. Ils méritent ce bel outil, compagnon de leur enseignement. Ce fut un travail de longue haleine, qui a pris environ 2 ans.

Ce support a une double vocation : il démarre par une mise au point académique, rédigée par des universitaires, pour introduire ce qui se passe dans les classes. Pour faire le point des connaissances, j’ai réuni des enseignants du supérieur. En même temps, on a demandé à des enseignants comment ils enseignaient déjà la mer. En croisant les deux approches, on en a tiré de très belles études de cas, en veillant bien à l’équilibre entre les préoccupations économiques, environnementales, stratégiques, militaires. C’est la ligne qui nous a guidés. »

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Enseigner la mer

des espaces maritimes aux territoires de la mondialisation

Collection : TRAIT D'UNION       

La mondialisation a accru l’importance géostratégique des mers et des océans : avec des conséquences économiques et écologiques, géographiques et politiques, maritimes et militaires. L’ouvrage présente un état de la recherche sous ces différents angles et décrit le mouvement de « territorialisation » des espaces maritimes qui les place au cœur des enjeux de puissance actuels.

Adossé à cette mise au point scientifique, le DVD-Rom offre un ensemble de ressources exceptionnel (études de cas, cartes, animations, photographies, documents…) pour l’enseignant ou l’étudiant. Des séquences pédagogiques proposent d'enseigner ces questions maritimes en géographie, en histoire et en éducation civique. Appuyées sur les programmes du collège et du lycée, elles permettent aux élèves de construire progressivement une représentation de plus en plus complexe des espaces maritimes aujourd’hui.
L’accent est particulièrement mis sur la relation étroite entre le contenu scientifique, l’approche didactique et les démarches pédagogiques adaptées aux ambitions des programmes.

Pour plus d'informations : CRDP de Bretagne - Rennes

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Gironde : Les collégiens explorent le monde marin

Depuis l’ouverture de l’option découverte professionnelle au collège Élie-Faure il y a de cela sept ans, les élèves de 3e observent le monde des métiers, le mardi après-midi pendant trois heures, en effectuant des ministages ou en sorties grâce aux entreprises qui les accueillent.

Source : Sud Ouest

Ce trimestre, leurs professeurs ont choisi de leur faire visiter le Lycée de la mer à Gujan-Mestras. Les élèves ont observé plusieurs salles d’élevage de poissons - dorades royales, turbots - ainsi que les ateliers où sont produits la nourriture pour les poissons, phytoplanctons et zooplanctons. Les élèves sont ensuite allés dans le local où les huîtres sont triées par tailles. Ils ont aussi visité les sections charpente marine, mécanique maritime et menuiserie.

L’après-midi, ils ont embarqué sur des plates, bateaux d’ostréiculteur, au port d’Arcachon. Chacun des cinq groupes d’élèves a accompagné un ostréiculteur sur son parc à huîtres. Ils ont pu mesurer la complexité de ce métier. Les professionnels de la filière ostréicole ont ainsi expliqué aux élèves les différentes étapes de la culture des huîtres. Du captage des naissains sur les tuiles recouvertes de chaux jusqu’à la récolte.

D’autres sorties sont prévues au cours de l’année scolaire, qui viendront renforcer et illustrer les ministages toujours inscrits au programme de l’option.

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L’huître triploïde, source de polémique

Triploïde ou pas ? Impossible de faire la différence pour le consommateur, sans étiquetage.

Source : Le Dauphiné

L’Ifremer a mis au point l’huître triploïde dotée de trois paires de chromosomes en 2007. Elle a été obtenue par croisement entre une huître femelle diploïde (deux paires de chromosomes) et une huître mâle tétraploïde (quatre paires). Stérile, la triploïde est aussi appelée “l’huître des quatre saisons” : elle plaît au consommateur notamment l’été car elle ne produit pas de laitance.

En revanche 70 professionnels de toute la France regroupés au sein du réseau “Ostréiculteur traditionnel” voient d’un mauvais œil cette créature qu’ils n’hésitent pas à comparer aux OGM. Annie Castaldo, “ostréicultrice traditionnelle” sur le bassin de Thau n’est pas loin de mettre la mortalité de l’huître sur le compte de la triploïde : «La mortalité est arrivée en même temps que la triploïde. On a déjà pollué le milieu naturel, maintenant on risque de le stériliser». Et elle pointe du doigt l’Ifremer “juge et partie” dans cette affaire. Pour elle, la triploïde n’a qu’un but, «favoriser les écloseries au détriment du milieu naturel». Elle dénonce «ces manipulations chromosomiques» et réclame un moratoire sur la triploïde avant qu’il ne soit trop tard. Enfin, elle estime que l’étiquetage des huîtres est une priorité absolue «afin que le consommateur sache ce qu’il mange, s’il s’agit d’une triploïde ou pas».

De son côté, l’Ifremer explique la mortalité de cette année par la succession d’un printemps froid et pluvieux et d’un été très chaud qui aurait bouleversé la salinité des eaux.

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Y aura-t-il des huîtres à Noël ?


Sur l’étang de Thau, la production a chuté en un rien de temps : 8 000 tonnes aujourd’hui contre 13 000 au milieu des années 2000.

Source : Le Dauphiné

Des huîtres de l’étang de Thau dépendent 3000 emplois directs. Dans cette zone, on amène l’huître au stade adulte en seulement 12 mois. Une seule année pour passer de la mise en eau du naissain, après “collage” sur les tables, jusqu’à la récolte.

Jusqu’à maintenant la mortalité frappait surtout les naissains, les bébés huîtres. Mais désormais même les adultes sont touchées. Certains ostréiculteurs mettent en cause la triploïde, une huître obtenue à partir de manipulations chromosomiques.

Les chiffres sont éloquents : en 2008, les bassins français fournissaient 130 000 tonnes d’huîtres. Cette année ce sera un exploit s’ils en produisent 80 000. Sur l’étang de Thau, un des sept bassins de production de l’Hexagone, on se prépare au coup de feu de Noël. Pourtant là aussi la production a chuté en un rien de temps : 8 000 tonnes aujourd’hui contre 13 000 au milieu des années 2000.

Dans son mas de Marseillan (Hérault), Philippe Ortin le président du Comité régional conchylicole de la Méditerranée ne baisse pas les bras. Ne serait-ce que parce que depuis cinq générations, la famille Ortin “est sur l’eau”. N’empêche, la mortalité récurrente de l’huître ne cesse de planer sur les parcs : «Ce printemps, on a connu une grosse mortalité sur les naissains, les bébés huîtres, reçus d’Arcachon, de Marennes ou des écloseries. En septembre, il y a eu une nouvelle vague de mortalité mais moins forte, de l’ordre de 40 à 50 % sur certains lots» explique l’ostréiculteur. En cause, l’alliance de l’herpès virus et de la bactérie vibrio aestuarianus au printemps et de la bactérie seule à la fin de l’été. Et encore Philippe Ortin s’estime heureux : «À Marennes, même les huîtres adultes sont touchées, c’est nouveau. Sur l’Atlantique, ils connaissent 65 % de mortalité sur certains lots».

Pas de remède miracle...

Peu d’effet sur les prix...

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Bulletin de Veille Scientifique - Appel à candidatures d'auteurs 

pour la rédaction de notes d'actualité scientifique en santé-environnement et santé-travail 2014

Source : Anses

Le BVS est un recueil de notes scientifiques qui sont le résultat d’analyses critiques, par des experts, de 2 à 3 publications parues au cours de l’année en santé-environnement/santé-travail. Le bulletin est diffusé à une très large communauté au niveau international, par abonnement gratuit et par libre accès sur le site de l’Anses.

Retrouver ici les 21 premiers numéros du bulletin qui sont téléchargeables

Objectif :

Le Bulletin a pour objectif principal d’informer les pouvoirs publics sur les avancées scientifiques de l’année en cours, en relation avec l’évaluation des risques sanitaires. Il s’adresse à tous, décideurs, chercheurs, représentants du milieu associatif ou entrepreneurs.

Le BVS couvre 9 thématiques...

Soumission des candidatures : La date limite de retour des candidatures est fixée au : 2  décembre 2013

Sélection des rédacteurs : Les dépositaires seront informés de la décision finale le 15 décembre 2013

Rémunération : Chaque note acceptée pour publication finale donnera lieu à une rémunération équivalente à 5 vacations (soit 450€ brut)

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Concarneau. Cap sur l'ormeau à la station de biologie marine

Depuis une quinzaine d'années, les chercheurs concarnois planchent sur ce gastéropode marin. Avec des applications dans le monde de l'économie et des collaborations tous azimuts.

Photographie d'ormeaux élevés par Halieutis

Source : Ouest France  par Catherine Gentric

Haliotis tuberculata, c'est le nom scientifique donné à l'ormeau. Ou « oreille-de-mer » façon poésie. Un mollusque prisé par les gastronomes pour la qualité de sa chair, et les collectionneurs pour la beauté nacrée de sa coquille. Mais à la station de biologie marine de Concarneau, l'ormeau, c'est une quinzaine d'années de travail mené par un groupe de chercheurs.

« L'ormeau est un gastéropode d'intérêt écologique et économique, explique Stéphanie Bordenave, maître de conférence spécialisée dans la biologie cellulaire et la physiologie marine. Écologique parce qu'il appartient à l'écosystème marin et qu'il est donc sensible aux variations de l'environnement. Économique, parce que c'est une ressource pour la région que ce soit pour la pêche à pied, les professionnels de la pêche, ou l'aquaculture. »

Aquaculture

Arrivée en 2004, la scientifique a donné une nouvelle impulsion à l'étude de l'ormeau à la Station, en poussant la collaboration notamment avec France Haliotis, la ferme aquacole créée la même année à Plouguerneau, « la seule en France, selon elle, à maîtriser toutes les étapes de la reproduction ».

Une collaboration qui a permis d'avancer dans la connaissance du mollusque « pour produire des animaux de qualité », le tout dans « un développement durable et pérenne de l'aquaculture », à l'instar de ce qui se fait pour l'huître ou la palourde.

Autre volet, et non des moindres, la préservation de la ressource. Qui tombe pile poil alors que, depuis l'an passé, quelques pêcheurs licenciés locaux sont autorisés à prélever des ormeaux, en plongée, dans le secteur maritime de Concarneau, avec une réglementation draconienne. « En ce moment, nous montons un projet avec le comité départemental des pêches et les pêcheurs afin de collecter des échantillons sur tous les sites, indique Stéphanie Bordenave. Le but est de faire un suivi de la population sauvage des ormeaux, notamment au niveau génétique. »

Et qui pourrait permettre l'évaluation des stocks ? Pas forcément. La dernière étude sur le secteur Concarneau Les Glénan remonte au début des années 1990. « Aujourd'hui, on ne connaît pas l'étendue des stocks mais, avec des pêcheurs professionnels sur zone, nous pourrons en avoir une idée avec les prélèvements. Mais c'est un travail de très longue haleine. »

L'ormeau, c'est aussi un bio-indicateur de l'acidification des océans, conséquence de l'absorption de CO2 par ces derniers à plus ou moins long terme. Un axe de recherche sur lequel s'est penchée pendant un an Nathalie Wessel, une chercheuse contractuelle de la Station.

Pendant des mois, en laboratoire, elle a donc mesuré les effets que peuvent avoir de telles variations sur les larves d'ormeaux. « À ce stade de développement, elles construisent leur coquille, explique-t-elle. Si l'acidification inhibe le processus, elles ne sont plus viables, ce qui aurait un impact sur la reconstitution de la ressource... » Les travaux sont pour l'instant en cours d'analyse, mais les premiers résultats montrent déjà que les larves sont impactées au niveau morphologique.

« Pour avoir une coquille de 11 cm, il faut entre 12 et 14 ans de croissance, précise de son côté Aïcha Badou, ingénieur, spécialiste de la coquille de l'ormeau. La coquille est très sensible à l'acidification des océans. Sachant que leur croissance est lente, cela rend la ressource très vulnérable face aux variations. »

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Chez Labeyrie, le saumon fumé fête ses 50 ans

Sur fond de conflit avec son rival Delpeyrat, le groupe de Saint-Geours-de-Maremne revendique un savoir-faire d’un demi-siècle et réaffirme son leadership national.

Source : Sud Ouest

La guerre du saumon fumé aura bien lieu. Elle a même commencé. Le landais Labeyrie (groupe Lur Berri) vient d’attaquer en référé le landais Delpeyrat (groupe Maïsadour) pour une publicité, diffusée à la télévision ces dernières semaines, qu’il juge « calomnieuse » à son encontre. Nouvel acteur dans le monde du saumon fumé après avoir racheté, en août dernier, l’entreprise Ledun Pêcheurs d’Islande, Delpeyrat s’était en effet lancé dans une campagne de communication très offensive.

Elle faisait la promotion d’un « saumon supérieur » qui renvoyait en quelque sorte les autres à la préhistoire. Petit problème, un pack de saumon Labeyrie apparaissait très fugitivement sur le film. Il a disparu depuis, mais chez Labeyrie on n’a pas voulu passer l’éponge sur ce que l’on considère comme du « dénigrement » à son égard mais aussi pour l’ensemble de la filière. Le jugement est attendu pour la semaine prochaine. Chez Delpeyrat, le directeur général Thierry Blandinières se dit « serein », tout en se défendant d’intention malveillante.

2 millions d’euros de pub

Chez Labeyrie, on l’a d’autant plus mauvaise que le groupe fête cette année les 50 ans de l’implantation de la première unité de saumon fumé par Robert Labeyrie sur le site de Saint-Geours-de-Maremne (40). Sans lien de cause à effet, assure-t-on, avec le climat qui règne entre les deux rivaux landais et nationaux, Labeyrie passe lui aussi à l’offensive. Et pour cela, il dégaine à son tour l’artillerie lourde : plus de 2 millions d’euros investis dans cinq petits films publicitaires qui seront diffusés à la télévision tout au long du mois de décembre.

« Bienvenue dans la plus belle usine de saumon fumé du monde ! » s’est exclamé Jacques Trottier, directeur général de Labeyrie, en accueillant jeudi la presse spécialisée et économique, ainsi que la presse régionale, pour une sorte de journée portes ouvertes comme on en avait peu connu ces dernières années. Accompagné de ses directeurs industriel, marketing, achats, et du responsable qualité, son propos constant, exemples à l’appui, a été de mettre en évidence le « modèle Labeyrie ».

Le modèle d’une « réussite française » à la fois sur le plan économique (150 millions d’euros de chiffre d’affaires pour le saumon) et social (340 CDI pour le saumon). Mais également modèle technologique et d’innovation. Bref, message assumé : le saumon fumé français, c’est Labeyrie depuis cinquante ans, et il n’y a pas de raison que ça change. « Nous avons un vrai savoir-faire et nous nous efforcerons de garder toujours nos dix années d’avance », a affirmé Jacques Trottier pour bien enfoncer le clou.

3 millions de saumons...

Élevage et alimentation...

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Face à la crise bretonne, le groupe Guyader résiste

Dans la tempête qui secoue l'agroalimentaire breton quelques entreprises, comme Guyader Gastronomie parviennent à tenir le cap. Son PDG, Christian Guyader se « félicite » de ses choix stratégiques définis il y a une quinzaine d'années. Son credo : « Le développement n'est pas un objectif, mais la conséquence de la qualité de l'entreprise ».

Source : Ouest France

En 1989, l'entreprise avait fait le choix d'abandonner son activité traditionnelle de charcuterie pour se tourner vers les produits élaborés de la mer. En 1999, avec le rachat de la salaison Guégen, débute une série d'acquisitions qui va faire de l'entreprise un groupe de 450 salariés. L'innovation est une valeur essentielle de l'entreprise, partagée par les salariés. « Les services recherche, développement et marketing priment sur la production, il est indispensable que nous ayons une longueur d'avance, » confie Christian Guyader.

Ces innovations, comme l'huile de homard, se traduisent par de nombreux prix décrochés au SIAL, ou au Seafood de Bruxelles. La marque est aussi à l'écoute des attentes des consommateurs. La recherche et le développement s'appliquent à concevoir des produits de qualité, sains et goûteux, cuisinés sous vide, sans colorant, ni conservateur. « Il faut offrir au consommateur le plaisir de bien manger, » martèle le PDG.

Guyader ne réalise que 8 % des 75 millions de son chiffre d'affaire à l'export. Malgré la difficulté d'exporter des produits frais, le groupe vise les 20 % dans les années à venir. « Nous devons aller découvrir ce qui se fait à l'autre bout du monde. » Christian Guyader reste cependant attaché à ses racines, il est sensible au développement harmonieux des territoires ruraux de la Bretagne. Ses 5 sites de productions sont installés à Quintin, Fouesnant, Landrévarzec et Kervignac. Le Grand Prix Guyader à Douarnenez fait partie de cette stratégie : « On est heureux d'avoir contribué à faire de cette manifestation un événement grand public »

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Guadeloupe : trois projets aquacoles mis sur les rails

Le conseil régional de la Guadeloupe a adopté, le 22 octobre, le rapport intermédiaire du schéma régional de développement de l’aquaculture marine (SRDAM). Dix-huit sites favorables sur près de 500 hectares sont retenus. Et 3 projets sont en cours d’instruction.

Source : Le Marin

Les deux premiers, Poseidon Farms et Dipagua, sont axés sur la pisciculture marine (ombrine ocellée et cobia). Le troisième vise la culture de macroalgues pour la cosmétique. Les trois entreprises ont déposé une demande de concession et espèrent bénéficier des fonds européens dès 2014.

Pour l’heure, l’aquaculture se limite à l’entreprise Océan SA, à Pointe-Noire, qui élève des ombrines ocellées en cages immergées en mer, vendues sous l’appellation « loup des Caraïbes ».

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La Chine impliquée dans un projet aquacole en Polynésie

Makemo, atoll situé dans l’archipel des Tuamotu en Polynésie, pourrait abriter un élevage aquacole sino-polynésien. Objectif : produire des espèces locales pour les exporter vers la Chine. Transformées, elles alimenteraient un marché haut de gamme.

Source : Le Marin

Ce projet mené par le gouvernement polynésien et des investisseurs chinois (la société Tian Rui International Investment) doit donner lieu à la création d’une société, Tahiti Nui marine, de droit local, basée en Polynésie. L’investissement s'élève à 1,26 milliard d’euros sur 15 ans.

Une délégation chinoise s’est rendue en Polynésie mi-octobre : la Chine accompagne aussi le pays dans un projet de construction d’un vaste port de pêche et de commerce sur l’isthme de Taravao.

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Jean-Claude Soulard devient président du Crédit maritime Atlantique

Le conseil d’administration du Crédit maritime Atlantique vient de nommer à sa tête Jean-Claude Soulard, premier président extérieur à la filière maritime.

Source : Le Marin

Ce Vendéen de 56 ans a en effet fait carrière dans la distribution à Système U, enseigne dont il était encore administrateur en 2012. Entré au conseil d’administration du Crédit maritime de Vendée, puis du Crédit maritime de l’Atlantique après la fusion avec la caisse du Morbihan et de Loire-Atlantique, ce passionné de pêche sportive est un bon connaisseur des rouages du système coopératif.

Le Crédit maritime Atlantique, actif dans le Morbihan, la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire et la Vendée, emploie 220 salariés.

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La "Coop" maritime malouine étend son empire

La Coopérative maritime de Saint-Malo est en plein essor. Du nord Finistère à la baie du Mont-Saint-Michel, l'entreprise est présente sur treize sites.

Source : Ouest France  par Thibaud Grasland

Fusion avec la Coopérative maritime de Saint-Quay-Portrieux en juillet, rachat de la gare maritime du Vivier-sur-Mer mi-septembre, installation prochaine d'un Comptoir de la mer dans la zone de la Madeleine (lire ci-contre). L'actualité est dense pour la Coopérative maritime de Saint-Malo, désormais implantée sur de nombreux sites sur la côte nord de la Bretagne, entre Roscoff et la baie du Mont-Saint-Michel.

Mais au fait, la Coopérative maritime, c'est quoi ? Les premiers organismes de ce type sont nés, en France, au début du XXe siècle, en réaction à la crise de la sardine. Ils ont permis aux pêcheurs en mer de se regrouper, afin d'acquérir des fournitures (du matériel ou de l'appât, par exemple) à moindre coût.
Virage de la plaisance

Celle de Saint-Malo est apparue à la fin des Trente glorieuses. Elle fédérait déjà plusieurs ports de la Côte d'Émeraude (Saint-Jacut, Dinard...). La crise de la pêche en mer n'a pas freiné le développement de la « Coop » de Saint-Malo. « On se porte plutôt pas trop mal, explique Didier Le Hen, qui dirige cette institution depuis deux ans. On a fait ce qu'il fallait pour. » L'entreprise a notamment pris le virage de la plaisance, qui s'est largement développée. « Mais notre objectif, en tant que coopérative, n'est pas de faire du bénéfice à tout va. On est avant tout au service des pêcheurs, l'activité grand public permettant de rester compétitifs auprès des sociétaires. »

À Saint-Malo (quai de Trichet), la coopérative s'adresse aux pêcheurs et aux plaisanciers (accastillage et pêche). Elle dispose également d'un atelier de révision des radeaux de survie, et plus largement des bateaux pneumatiques, dans la zone industrielle (avenue du Général-Ferrié).

Au Vivier-sur-Mer, les professionnels de l'ostréiculture (élevage d'huîtres), de la mytiliculture (élevage de moules) et autres types de conchyliculture y trouvent leur compte, ainsi que les amateurs de pêche à pied. Le rachat de la gare maritime permet à l'entreprise de s'étendre, au Vivier, sur 700 m² (entrepôt et magasin inclus).

Six Comptoirs de la mer...

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Diversification à la pêche : l’axe 4 doit perdurer 

L’axe 4 a permis aux femmes de marins du bassin d’Arcachon d’apprendre le tannage des peaux de poissons en Finlande, afin de créer une unité artisanale de fabrication des cuirs. (photo DR)

Source : Le Marin

L’axe 4, c’est l’aide de l’Europe consacrée au développement durable des zones dépendantes de la pêche et à l’aquaculture. En France, l’enveloppe de 11 millions d’euros a accompagné 11 groupes depuis 2010, avec des projets centrés sur le pescatourisme et la valorisation des produits.

Les représentants de l’État et des collectivités et les professionnels impliqués, réunis mi-octobre au Pays basque, ont tous plaidé pour la poursuite du dispositif dans le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (Feamp), qui va succéder au Fonds européen pour la pêche (Fep).

« Il a permis d’intégrer la pêche dans l’économie du territoire », estime Serge Larzabal, président du comité des pêches des Landes et des Pyrénées-Atlantiques. Il souhaite voir « la dynamique s’amplifier » tout en laissant « les professionnels au cœur du dispositif ». Et sans rogner sur les aides individuelles. Le choix des groupes, centralisé, devrait aussi être piloté désormais au niveau des collectivités territoriales.

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Guirec Daniel veut faire rouler ses bateaux


Cet ancien directeur industriel de l'agro-alimentaire revenu au pays a développé le concept de bateau amphibie routier, qui pourra rentrer directement au garage, après une sortie en mer.
   
Source : Ouest France

Amateur de nautisme, en tant que plaisancier, Guirec Daniel, 52 ans, a créé à Perros-Guirec, son entreprise Tringaboat autour d'un nouveau concept : le bateau amphibie routier.

« Pour créer ce concept, j'ai analysé les difficultés qui attendent le plaisancier lorsqu'il acquiert un bateau, et les conséquences que le développement de la plaisance entraîne, tant d'un point de vue environnemental, que financier ». Pour Guirec Daniel, les infrastructures de plaisance altèrent le littoral et l'environnement en bétonnant le littoral, en changeant la nature des fonds marins, en consommant du foncier, et en polluant chimiquement la mer et l'air, et dénaturent l'estran.

« En outre, les plaisanciers doivent parfois attendre jusqu'à 20 années, pour avoir une place dans un port à flot, ou devoir acheter des places à des prix prohibitifs, sans compter les accidents survenus lors des mises à l'eau, et les conflits entre plaisanciers », souligne Guirec Daniel. Il poursuit « de plus, les infrastructures portuaires endettent, et pour longtemps, les collectivités, et la saturation des ports freine l'activité économique ».

Une solution globale

Guirec Daniel a développé, depuis 2011, le concept de bateau amphibie routier. Ce bateau pourra être mis à l'eau depuis l'estran ou une cale, être autorisé à rouler sur la route, et ne nécessitera ni remorque, ni véhicule tracteur. Il aura un comportement marin affirmé. Il note que « le littoral et l'environnement seront préservés (pas d'infrastructures portuaires à construire, estran préservé, pas de pollution à l'antifouling), que les plaisanciers n'auront que des motifs de satisfaction (accès à l'eau immédiat, stockage à domicile) et que les collectivités n'auront aucun investissement à réaliser ».

Le concepteur, Guirec Daniel, s'est entouré d'une équipe de développement multicompétente de l'Ouest de la France. La conception et la validation du projet sont terminées depuis octobre. Il attend, pour décembre, l'aboutissement des démarches réglementaires routières.

Prévue dès 2014, la fabrication d'un prototype, suivie des essais et de l'homologation, devrait permettre une disponibilité commerciale début 2015, tout en créant une centaine d'emplois en Bretagne. Le prix du Tringa devrait tourner autour de 90 000 €, et Guirec Daniel espère en vendre 50 par an, en France, avant de se tourner vers les marchés étrangers.

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Le 15 Novembre 2013

Formation maritime. Quel enseignement pour demain ?


Lors des Assises de formation et des métiers maritimes qui a réuni 250 personnes (enseignants, armateurs, organisations syndicales, entreprises, directeurs d'école, élèves…) à Paris, le ministre des Transports et de la Mer, Frédéric Cuvillier, a officialisé le vendredi 8 novembre 2013 l'ouverture, dès la rentrée 2014, des premières classes de brevets de technicien supérieur maritime.

Ces nouveaux diplômes seront orientés vers le secteur de la pêche, de l'environnement, de l'électronique et de l'hydraulique. Quatre lycées professionnels maritimes accueilleront ces formations. Chaque classe accueillera 12 élèves.

La mise en place de ces BTS maritimes entraîne la création de 25 postes d'enseignants qui seront affectés progressivement, lors des deux prochaines rentrées, au sein des lycées professionnels maritimes.

L'administration n'a pas souhaité que les nouveaux BTS maritimes soient adossés à des brevets STCW et forment des officiers chefs de quart. Mais des poursuites d'études débouchant sur l'obtention de nouveaux brevets devraient être possibles à l'École nationale supérieure maritime (ENSM). Source : Le Marin

Les autres sujets du "marin" numéro du 15 novembre 2013 :

- Prestige : pas de responsable pour la justice espagnole. Onze ans après le naufrage, la justice espagnole n’a pas trouvé de véritable responsable à la marée noire du Prestige. Aucun des trois accusés n’a été jugé pénalement responsable de la catastrophe.
- Energie Marine Renouvelable : Constitution du Comité national
- Morbihan. Ancien chaland ostréicole. Un manque de stabilité explique le naufrage du "Galaad"
- La mer au programme des collèges et lycées. Les espaces maritimes ont fait leur entrée dans les écoles en 2012. Avec un outil sorti en octobre 2013 : l’ouvrage Enseigner la mer. Son instigateur, Tristan Lecoq, évoque ce défi.

Cliquer Ici pour lire le "marin" ou aller dans le Kiosk
 
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Le 14 Novembre 2013

2e séminaire sur le Pescatourisme

Le 2ème séminaire sur le Pescatourisme se déroulera jeudi 14 novembre au Teich à la maison de la nature du Bassin d’Arcachon.

Le programme détaillé est disponible ICI.

Vous pouviez vous inscrire en ligne avant le 4 novembre.

Le Teich : le pescatourisme sera au cœur des débats

Les pêcheurs et ostréiculteurs de la côte atlantique sont en séminaire ce jeudi à la Maison de la nature au Teich

Source : Sud Ouest

L’Association du grand littoral atlantique (Aglia), qui réunit les conseils régionaux, les professionnels de la pêche et des cultures marines des quatre régions de la grande façade atlantique (Bretagne, Pays-de-la-Loire, Poitou-Charentes et Aquitaine), organise son deuxième séminaire sur le pescatourisme, jeudi 14 novembre à la Maison de la nature au Teich, sur le thème « Évolutions depuis 2007 et nouvelles perspectives » (1). Les participants découvriront les résultats de l’étude « Évaluation d’un modèle économique de pescatourisme » de décembre 2012, réalisée par la cellule Mer de l’université de Nantes.

Les pêcheurs et acteurs de la filière présenteront également les expériences de pescatourisme menées sur la côte d’Azur et en Corse, en Languedoc-Roussillon, sur la Côte basque et dans les Landes, en Charente-Maritime et au Guilvinec, mais aussi sur le bassin d’Arcachon, avec l’Axe4 Barval, le Siba, le CRC Arcachon-Aquitaine, le CDPMEM 33, et la Maison de l’huître.

Les pêcheurs et les ostréiculteurs ont embarqué les premiers touristes en 2010 sur leurs bateaux. Ils témoigneront de l’apport de cette nouvelle activité dans l’économie de leur entreprise et pour l’image du Bassin.

Le séminaire évoquera l’avenir du pescatourisme avec la valorisation touristique des filières, les activités complémentaires au pescatourisme et les points de vue des professionnels du bassin d’Arcachon.

(1) Séminaire de l’Aglia sur le pescatourisme, jeudi 14 novembre de 9 à 17 heures, Maison de la nature du Teich. Renseignements sur www.aglia.org.

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USA: Hécatombe massive d'huitres dans le comté de Beaufort , en Caroline du Sud

La population d'huîtres le long des rives des rivières de la Broad et de Coosaw dans le comté de Beaufort est presque totalement anéantie par une mortalité massive survenue rapidement aprés la désalinisation des eaux de l'estuaire.

Source : Nature Alerte

Il est difficile de dire exactement combien huîtres sont mortes , mais Lee Taylor, coordinateur commercial du ministère des Ressources naturelles, estime que 75 à 90 pour cent des huîtres qui se trouvent dans les parcs touchés sont mortes.

«Nous n'avons pas de chiffres officiels pour le moment , car il varie d'un côté de la rivière à l'autre ".

Il est probable que les fortes pluies aient provoqué une désalinisation des eaux en inondant les estuaires où les huîtres se développent .

" Partout où vous regardez c'est juste des huîtres mortes,  de nombreux domaines sont anéantis."

La semaine dernière les autorités sanitaires ont relevé les niveaux de salinité des deux rivières, et les résultats affichent des taux proche de zéro.

«Cette été nous avons eu tellement de pluie que nos salinités sont devenus complétement détraqué dans la région"

«Nous n'avons pas encore fait une enquête approfondie , mais il n'y a pas grand-chose que nous puissions faire », a déclaré un responsable sanitaire." Nous ne pouvons tout de même pas augmenter la salinité de l'estuaire "

Les zones de Reaves et de Dusenberry sont les plus touchées.

Plus d'informations sur ce sujet en vidéo

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Des huîtres pas vraiment à la fête

Économie Le mollusque se fera plus rare sur les tables en fin d'année en raison d'une surmortalité

Source : 20'

Si les fêtes de fin d'année semblent encore loin, à Cancale, elles sont déjà dans toutes les têtes. Pour les ostréiculteurs du coin, tout le travail de l'année repose sur les ventes qui seront réalisées entre Noël et le Nouvel An. Et cette année, la production s'annonce, comme partout ailleurs, en net recul. « On devrait tourner autour de 85 000 tonnes au niveau national, contre 140 000 auparavant », indique Stéphan Alleaume, directeur associé des Parcs Saint-Kerber et président de l'organisation des conchyliculteurs de Bretagne. En cause, la surmortalité qui touche depuis deux ans les huîtres adultes.

« Elles sont bonnes »

Un sujet sensible que les ostréiculteurs préfèrent minimiser. « Déjà qu'on a des difficultés alors on va pas en plus se tirer une balle dans le pied », assure l'un d'entre eux, sous couvert d'anonymat. « Les analyses scientifiques en cours n'ont rien donné pour l'instant », souligne Stéphan Alleaume, qui voit dans cette épidémie la conjonction de plusieurs facteurs. « La qualité des eaux côtières qui baisse, les effets du réchauffement climatique et les huîtres qui s'affaiblissent génétiquement », détaille l'ostréiculteur. Confrontés à ce problème, les ostréiculteurs tentent par tous les moyens de rassurer le consommateur. « Les huîtres sont bonnes, il n'a aucun danger », assure Stéphan Alleaume, tout en vantant les mérites d'une huître de Cancale « moyennement charnue mais plutôt puissante en goût ». Les huîtres de Stéphan Alleaume seront d'ailleurs consommées un peu partout dans le monde pour les fêtes, puisqu'il exporte 85 % de sa production à l'international. « Au Japon, en Espagne, tout le monde raffole de nos huîtres ! »

Jérôme Gicquel

■ L'histoire de Cancale est liée à l'huître

Cancale a acquis une renommée internationale grâce à ses huîtres. L'histoire est ancienne, puisque c'est en 1545 que François Ier accorda le titre de ville à Cancale pour la qualité des huîtres fournies à sa table. La légende raconte même que Diderot, Voltaire et Rousseau puisaient leur inspiration en dégustant des huîtres de Cancale. Outre les ostréiculteurs, la commune compte également quelques producteurs de moules.

Plus d'informations sur ce sujet en vidéo

http://www.20minutes.fr/rennes/1249009-huitres-vraiment-fete

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Marée noire du "Prestige" : les accusés relaxés, les villes du Sud-Ouest ne toucheraient rien

Les 17 communes landaises et les 2 communes basques qui s'étaient constituées parties civiles ne devraient pas être indemnisées

Source : Sud Ouest

Le 6 février 2003, un bateau de pêche de Capbreton est réquisitionné pour récupérer le pétrole en mer au large de Bayonne.|| Archives Guillaume Bonnaud

Ce fut la plus grande marée noire de l'histoire de l'Espagne et de celle du littoral aquitain. Plus d'un an après l'ouverture de l'audience, la justice espagnole a rendu son verdict dans le procès du Prestige.

Le pétrolier, qui transportait 77 000 tonnes de fioul, s'était brisé le 19 novembre 2002 au large de la Galice (nord-ouest de l'Espagne). Un fioul épais et visqueux avait pollué plus de 1 700 kilomètres de littoral, en Espagne, mais aussi au Portugal et en France.
Les grandes dates de la marée noire

Les faits, les indemnisations, le procès : retrouvez sur ce lien les grandes dates de cette catastrophe écologique

Les grandes lignes du jugement :

    L'équipage blanchi pour le naufrage

    Le commandant grec condamné pour avoir refusé le remorquage

    Conséquence : les villes du Sud-Ouest pas indemnisées ?

(1) Les 17 communes des Landes du syndicat mixe de protecti

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Zone côtière. Un forum pour passer à l'action

Chaque année, le Pays du Trégor-Goëlo organise un forum ouvert à toute la population, sur un thème différent. Après l'alimentation et la santé l'an passé, la mer et le littoral seront au coeur des discussions, vendredi, à Trébeurden.

Source : Le Télégramme

Le littoral, et plus précisément la démarche dite de Gestion intégrée de la zone côtière (GIZC), seront au coeur des débats vendredi, à la salle du Sémaphore, à Trébeurden. Une démarche impulsée dans le cadre d'un appel à projets lancé par l'État et la Région.

La gestion du littoral en quatre questions

Entre novembre 2012 et juin 2013, 160 personnes - élus, représentants d'administrations, des chambres consulaires, d'associations, professionnels, particulieurs...- ont mené une vaste réflexion, au sein d'Ateliers terre et mer et à travers des visites de terrain, autour de quatre questions : 1. Quelle place pour les activités primaires (pêche, agriculture, conchyliculture) demain ; 2. Avec le changement climatique, quelle évolution du trait de côte ? ; 3. Dans le domaine du tourisme, comment valoriser la complémentarité entre terre et mer ? ; 4. Quelle plaisance voulons-nous demain sur le Trégor-Goëlo ? « L'objectif était de faire en sorte que des acteurs qui ont des intérêts divergents (les conflits d'usage par exemple entre les activités professionnelles sur l'estran et les activités de loisirs) se rencontrent, partagent des projets communs sur le long terme et évitent de s'affronter », indique Gaëlle Corvisier, chargée de mission GIZC au Pays. Ces ateliers ont permis d'identifier les forces et faiblesses du territoire sur ces questions et de faire émerger une série de propositions d'actions. Le forum doit permettre de retenir quelques actions prioritaires et d'envisager les moyens de les mettre en oeuvre.

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Le 13 Novembre 2013

Applications des Systèmes d'Information Géographiques en Aquaculture


Le Moine Olivier, Goulletquer Philippe

Ifremer - Octobre 2013

Cliquer Ici pour télécharger le document

L'actuelle demande alimentaire croissante sur les produits de la mer met l'aquaculture en situation de développement; les stratégies de développement mises en place incluent des questions de durabilité économique, sociale et environnementale. Au cœur de celles-ci, l'accès à l'espace (sélection de sites, conflits d'usage, etc…) place cette dimension au premier plan. La planification spatiale du développement des projets aquacoles est donc un élément essentiel, incluse dans une démarche de gestion intégrée de la bande côtière. C'est un élément considéré comme une étape cruciale tant par les scientifiques dans le cadre d'une approche écosystémique, que par les diverses nations et organismes Européens via le développement d’une réglementation ad-hoc.

Dans ce contexte, les Systèmes d'Information Géographiques (SIG) sont des outils d'analyse spatiale et d'aide à la décision relativement incontournables. Leur capacité à agréger, présenter, et analyser des données de sources très variables (satellites, photos, réglementation, résultats de modélisation…) permet une meilleure accessibilité et un meilleur partage de l'information spatialisée. L'Ifremer utilise et structure les données marines et côtières dans ce type de système depuis les années 1990.

Ce document présente une revue de différents types d'applications dans le domaine aquacole utilisant les SIG en fonctionnement dans le cadre des missions de soutien aux administrations et utilisateurs des espaces littoraux des laboratoires côtiers de l'Ifremer. Sont présentées les données et analyses géostatistiques multicritères pour la sélection de sites, les différentes évaluations de stocks de mollusques ou d'échantillonnage environnemental spatialisé. Des études utilisant la modélisation (hydrodynamique, écophysiologie) afin de qualifier les espaces littoraux sont également abordées. Une synthèse bibliographique à jour est également fournie en annexe, passant en revue les diverses applications et catégories d'usages SIG & Aquaculture.

Comment citer ce document : Le Moine Olivier, Goulletquer Philippe (2013). Applications des Systèmes d'Information Géographiques en Aquaculture. http://archimer.ifremer.fr/doc/00162/27299/

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Le 12 novembre 2013

Les huîtres en voie de convalescence ?

Le taux de mortalité des huîtres serait en baisse dans les élevages ostréicoles. Les mesures effectuées par Ifremer sont encourageantes pour cette profession dans une passe difficile depuis l'apparition d'un virus mortel pour les naissains, en 2008.



Source : France 3 Bretagne par Antonin Billet

Depuis 2008, la mortalité des naissains a mis en difficulté la filière ostréicole en Bretagne. Mais les dernières observations d'Ifremer sont encourageantes, cette mortalité serait en baisse de 10 à 15% sur les échantillons observés par les scientifiques.

Chez les professionnels, le constat est encore difficile à évaluer cette année  le gros de la production sera vendu cet hiver, mais même si la situation semble encore précaire, la diversification et l'anticipation de la mortalité permettent aux entreprises de faire face. Certains professionnels ont modifié leurs méthodes de travail, s'orientant vers des élevages d'huîtres naturelles et/ou diminuant la densité de leurs élevages.

Le prix de vente des huîtres a connu une évolution de + 30% ces cinq dernières années avec l'apparition du virus OSHV1. Mais il devrait rester relativement stable pour les fêtes de fin d'année.

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" L'aquaculture "

Horizon Pacifique a l'ambition de montrer les solutions que les habitants ont mises en place pour préserver leur littoral et leur environnement marin...

http://pluzz.francetv.fr/videos/horizon_pacifique_,92180971.html

Documentaire de 27 mn sur l'aquaculture à Tahiti, notamment  sur la pisciculture en cage de Paraha peue

Cliquer Ici pour visualiser le reportage

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Les anguilles sont déchiquetées, rarement les saumons

Alors que les Bâlois s'émeuvent de voir les saumons hachés par les turbines des forces motrices sur le Rhin, les pisciculteurs alsaciens relativisent. Les anguilles sont bien plus menacées. Longues de plus d'un mètre quand elles quittent la région de Bâle, les anguilles sont victimes des forces motrices et plus de 15% d'entre elles sont hachées à chaque passage de site hydraulique.

Source : Tribune de Genève par Matthieu Hoffstetter

La pétition du WWF suisse déposée fin octobre auprès des autorités françaises a braqué les projecteurs sur le problème des saumons: une part des migrateurs relâchés dans le Rhin serait hachée par les pales de certaines turbines des forces motrices, au long de son parcours sur le Rhin supérieur.

En grande pompe, les militants écologistes ont traversé la ville, une réplique de saumon sur le dos, pour aller remettre à un officiel français leur pétition afin que les salmonidés ne soient plus déchiquetés par les turbines Pelton des ouvrages hydroélectriques installés sur le Rhin.

Les saumons sont trop petits quand ils descendent le Rhin

Et si les écologistes bâlois s'étaient trompés de cause et de problème? Interrogé au sujet de cette surmortalité, Philippe Knibiely, directeur de la réserve naturelle de la Petite Camargue Alsacienne (PCA) en Alsace, relativise l'hécatombe: «Quand les saumons sont relâchés dans le Rhin, c'est la plupart du temps au stade de smolt et ils mesurent de 7 à 15cm, soit trop petits pour être hachés par les pales des turbines. Et quand ils ont remonté le fleuve pour venir déposer leurs œufs, 95% d'entre eux meurent avant d'avoir pu repartir vers la mer».

Pour affirmer cela, Philippe Knibiely a de quoi étayer son argumentaire: c'est la pisciculture de sa réserve naturelle qui élève depuis deux décennies les saumons relâchés par les partenaires suisses de la réintroduction du saumon.

Il manque encore des passes à poissons pour remonter le fleuve...

Les anguilles longues d'1m se font découper....

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Après l’enquête d’« Envoyé spécial », le lobby du saumon norvégien s’active

Dans une excellente enquête diffusée jeudi par « Envoyé spécial », sur France 2, on voyait confirmé ce qu’on commence à savoir depuis un bon moment : les poissons d’élevage sont bourrés de substances toxiques. Des produits chimiques utilisés dans leur nourriture et dans les substances avec lesquelles on les asperge.

Source : Rue 89 par Renée Greusard | Journaliste Rue89

En surpopulation dans leur cage, les saumons d’élevage tombent en effet plus facilement malades, infestés par des poux de mer. Un militant écologique norvégien raconte ainsi à « Envoyé spécial » :

« Dans les saumons, on trouve du diflubenzuron et toutes sortes de produits chimiques. C’est dégoûtant, ces trucs. Vous savez le saumon norvégien, c’est la nourriture la plus toxique du monde. »


Image extraite du reportage « Elevage en eaux troubles », Nicolas Daniel et Louis de Barbeyrac, diffusé sur « Envoyé spécial »

Le reportage n’a pas plu au Centre des produits de la mer de Norvège (CPMN). En septembre, cette organisation a signé un accord de collaboration avec le ministère des Affaires étrangères norvégien. Objectif : « Soutenir l’internationalisation, l’innovation et le marketing des produits de la mer de Norvège ».

C’est en vertu de ces ambitions que ce lobby a diffusé un communiqué en réaction à l’émission, signalé par une lectrice. On y apprend qu’en gros, il n y a pas de problème de santé publique :

« Des résultats récents informent que le saumon norvégien est parfaitement sûr et sain. »

Mais aussi que l’élevage de saumon est « une activité transparente, réglementée et contrôlée » ou que « la priorité pour la Norvège est de produire des produits sains et sûrs à la consommation. »

Une chercheuse poussée vers la porte

Un poisson nettoyeur qui mange les poux

Un lobby allié à la diplomatie norvégienne

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Marine Harvest. Les salariés de Poullaouen bloquent le site de Plouénan

Les salariés de Marine Harvest, qui avaient décidé la poursuite du blocus lundi, bloquent ce mardi le départ des camions du site de Plounéan dans le Finistère.

Source : Ouest France

Une petite centaine de salariés bretons du numéro un mondial du saumon, Marine Harvest, ont bloqué le départ des camions vers les distributeurs des produits de Marvin Harvest-Kritsen.  Lundi Ils avaient voté la poursuite du blocus.

Un nouveau CCE devrait avoir lieu ce mardi après-midi à Poullaouen.

En 2014, les sites de production de Poullaouen et Châteaugiron devront fermer. Plus d'une centaine d'emplois sont menacés.

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Un nouveau schéma organisationnel pour les agences de l'eau ?

Renouvellement des réseaux, réorganisation des agences de l'eau, partage des usages, restauration des milieux aquatiques, un rapport coordonné par le CGEDD expose les pistes à suivre pour améliorer la politique de l'eau française.

'Tout l'enjeu est de passer d'une multitude d'actions curatives à une approche préventive cohérente et à la bonne échelle, tirant ainsi les conséquences de la reconnaissance d'un cycle de l'eau unique au bénéfice de tous les usages'', estime Anne Marie Levraut, Ingénieure générale des Ponts, des Eaux et des Forêts du Conseil général de l'Environnement et du Développement durable (CGEDD). Après un premier rapport d'analyse de la politique de l'eau, le CGEDD et les institutions associées, rendent publiques les solutions et pistes d'évolution de cette dernière. Ces réflexions ont alimenté les échanges lors de la conférence environnementale mais également les travaux en cours au sein du chantier de modernisation de l'action publique.

Nouveaux domaines d'intervention et regroupement d'agences...

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Le 11 novembre 2013

Dans le Finistère, les saumons seront élevés à terre

Armoric veut créer dans le Finistère la première ferme aquacole à terre au monde....

Source : Ouest France  par Christophe Violette 

La venue de Stéphane Le Foll, vendredi à Rennes, n'a pas été inutile. Le ministre a été totalement séduit par le projet industriel innovant que lui a présenté Vincent Gelamur, directeur industriel d'Armoric, fumeur de saumon à Quimper (Finistère). Un investissement de 10 millions d'euros. Armoric veut créer dans le Finistère la première ferme aquacole à terre au monde. Un peu comme les piscicultures, pour la truite. Mais, ici, pour le saumon de taille adulte, avec de l'eau de mer en circuit fermé et sans aucun rejet. Une première mondiale.

À l'heure du repli de Marine Harvest en Pologne, on comprend que le projet d'Armoric, propre et durable, ait séduit le ministre qui a retenu à déjeuner Vincent Gelamur.

En circuit fermé

Armoric est l'une des cinq sociétés du groupe Meralliance, leader français sur le marché du saumon et poissons fumés marinés à marque distributeur. Le groupe réalise un chiffre d'affaires de 150 millions d'euros et compte 900 salariés en France, Écosse et Pologne, dont 400 à Quimper et Landivisiau. Cette PME indépendante d'envergure européenne traite 7 000 t de saumon, par an, 7 % du marché français. « Mais, face à la Norvège, qui produit 1 million de tonnes, nous ne pesons rien... » relativise Vincent Gelamur. La pression norvégienne sur le marché mondial est telle qu'il est désormais difficile de s'approvisionner en saumon adulte de qualité. « Surtout depuis que le Chili, avec ses fermes aquacoles en mer, a connu de graves maladies. »

Alors, Armoric a eu l'idée de produire elle-même son propre saumon. De qualité. Et propre, « avec au moins 50 % d'alimentation marine ». Grâce à une ferme d'élevage à terre. Une technologie complètement innovante « qui retraite sans arrêt l'eau en circuit fermé. Pas de rejets, pas d'antibiotiques puisque l'eau est constamment traitée ». Autre innovation fondamentale : ce type d'élevage « nécessite moins d'un kilo d'alimentation pour produire un kilo de saumon ». Alors qu'aujourd'hui la norme est, dans les fermes marines les plus performantes, au mieux de 1,3 kg pour 1 kg. « D'où une production beaucoup plus durable et soutenable. »

L'investissement est très conséquent pour Meralliance : 10 millions d'euros...

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Côté mer. L'ostréiculture se refait une santé

Le bassin ostréicole du pays d'Auray entre dans la haute saison. Comment se portent les entreprises, après plusieurs années difficiles, dues à une surmortalité des huîtres ? Réponse avec Alain Dréano, directeur du Comité régional de conchyliculture.

Source : Le Télégramme par

Le coup d'envoi de la haute saison ostréicole est-il donné ? Pour les ostréiculteurs, la pleine saison commence en septembre ou octobre. Mais cette année, ça commence plus doucement. La température est douce. Et traditionnellement, les habitudes des consommateurs de manger des huîtres sont liées aux premiers froids. Aujourd'hui, le marché démarre tout juste. Le boum commencera vraiment ce mois-ci, avec la chute des températures. Mais les huîtres proposées à la vente en fin d'année seront là, en quantité et en qualité.

Comment se portent les entreprises du bassin d'Auray ?
La surmortalité, observée depuis 2008, a eu une forte répercussion sur les entreprises. On a observé, depuis cette période, une surmortalité de 50 à 60 % sur les juvéniles. Les emplois qui ont été le plus impactés sont ceux des saisonniers. Mais depuis 2008, les entreprises se sont adaptées et sont en phase de stabilisation. En moyenne, les entreprises sont dans une phase de reconsolidation. Celles qui étaient très fragiles en 2008 sont encore fragiles. Ce sont principalement des entreprises familiales de deux à trois salariés, en moyenne.

Comment les entreprises se sont-elles adaptées aux pertes dues à la surmortalité ?

La profession se porte plutôt bien alors ?

Constatez-vous une amélioration de la qualité des eaux, avec les politiques d'assainissement des pouvoirs publics ?

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Des mesures concrètes pour aider les professionnels de l'ostréiculture

Ce lundi 4 novembre, des représentants du comité régional de la conchyliculture étaient reçus en préfecture. La table ronde s'est conclue par des propositions permettant aux professionnels de faire face aux pertes sèches dues à la surmortalité des huîtres adultes.

À lire dans l'édition du Phare de Ré du mercredi 6 novembre 2013.

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Le 9 Novembre 2013

Poisson. Elevage en eaux troubles

Envoyé Spécial - France 2

Présenté par Guilaine Chenu & Françoise Joly

Emission du 7 novembre 2013

Un document de Nicolas Daniel et Louis de Barbeyrac.

C’est l’un des symboles du bien-manger : recommandé par les médecins et les nutritionnistes, le poisson a gardé l’image d’un produit sain et naturel. En France, sa consommation a plus que doublé en cinquante ans et elle concerne particulièrement le poisson d’élevage. Sa chair renferme pourtant bien des secrets, parmi les plus toxiques de l’industrie agroalimentaire : utilisation de farines animales, usage massif d’antibiotiques et de pesticides, pollution au mercure et aux PCB, défauts de traçabilité, substitutions d’espèces… Un monde secret et opaque où l’intérêt de l’industrie passe parfois avant celui des consommateurs. Pendant des mois, en France mais aussi en Norvège et au Vietnam, en passant par la Suède et le Danemark, les équipes d’Envoyé Spécial ont remonté les filières de cette industrie planétaire. Poissons d’élevage, produits de la pêche, mais aussi plats cuisinés : plongée dans les eaux troubles d’une filière hors de contrôle, qui déverse à notre insu un dangereux cocktail de produits chimiques dans nos assiettes...

http://metatv.org/poisson-elevage-en-eaux-troubles

Cliquer Ici pour revoir le version intégral (1h30) Envoyé spécial France 2 - 7 nov 2013 Elevage en Eaux Troubles

"Envoyé spécial" : Poissons d'élevage, un business en eaux troubles (Bande annonce)

Poisson : élevage en eaux troubles - Extrait 1

Saumon pulvérisation de produits chimiques




Poisson : élevage en eaux troubles - Extrait 2

Saumon comparé à d'autres aliments




Poisson : élevage en eaux troubles - Extrait 3

Elevage de Panga au Vietnam




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Informations sur le Saumon de Norvège relatives au reportage d’Envoyé Spécial, « Poisson : élevage en eaux troubles»

Suite au reportage d’Envoyé Spécial« Poisson : élevage en eaux troubles» diffusé jeudi 7 novembre à 20h45 sur France 2, voici des éléments de réponse relatifs aux sujets abordés dans ce reportage.

Communiqué de presse du 9 novembre 2013 : Norge

Toutes les informations qui suivent se basent sur des principes fondamentaux au sein de l’aquaculture norvégienne : une activité transparente, réglementée et contrôlée. La priorité pour la Norvège est de produire des produits sains et sûrs à la consommation. Le consommateur peut à tout moment obtenir des informations :

Tous les tests effectués sur le Saumon d’élevage norvégien, sont faits en accord avec la législation européenne et norvégienne. Ils sont rendus publics sur le site web du NIFES : http://www.nifes.no/sjomatdata/?lang_id=2

Le Centre des Produits de la Mer de Norvège se tient à disposition pour répondre aux questions des consommateurs à travers l’adresse mail suivante : norge.fr@seafood.no

En France, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a également publié un avis de recommandation sur la consommation de produits de la mer. Il est recommandé de consommer 2 portions de poissons par semaine, dont un poisson gras ; saumon, sardine, maquereau, hareng, truite fumée…
http://www.anses.fr/fr/content/manger-du-poisson-pourquoi-comment
http://www.anses.fr/fr/content/poissons-et-produits-de-la-p%C3%AAche-synth%C3%A8se-des-recommandations-de-l%E2%80%99agence

1. Sur la traçabilité
Comment pouvons-nous être sûrs de l'origine du poisson?

Tous les poissons d’élevage importés dans la zone de l’UE doivent porter une étiquette fournissant des informations sur l’espèce et l’origine du produit. Cette réglementation concerne donc aussi le saumon norvégien commercialisé en France. Les informations de traçabilité sur le saumon norvégien permettent en outre de retrouver toutes les informations concernant les géniteurs, la société et le lieu d’élevage, l’alimentation du saumon, les éventuels traitements et le suivi de santé, le lieu d’abattage et de transformation, l’emballage, etc.

Arrivés sur le territoire français, les poissons font l’objet de contrôles dans le cadre des plans de surveillance et de contrôle (PSPC) : http://agriculture.gouv.fr/dispositif-surveillance-controle-securite-sanitaire-aliments-564

2. Sur la crédibilité du système de sécurité alimentaire norvégien
Pour quelles raisons peut-on faire confiance au système de sécurité alimentaire norvégien ?

3. Sur l’usage des antibiotiques
Dans quels cas administre-t-ondes antibiotiques aux saumons d’élevage ?

4. Sur l’usage d’autres médicaments vétérinaires

4.1 Qu’est-ce que le diflubenzuron ? S’il est classé en tant que pesticide pour l’agriculture, pourquoi l’utilise-t-on dans le cadre de l’industrie aquacole ?

4.2 Pourquoi est-il possible de trouver des traces d'endosulfan, un pesticide interdit par l’UE, dans le saumon norvégien?
L’utilisation de l’endosulfan en tant que pesticide est interdite au sein de l’Union Européenne et en Norvège, et il n’est en aucune manière utilisé dans l’élevage de saumon....

5. Sur l’alimentation des poissons
L’alimentation du saumon est composée exclusivement des protéines provenant de poissons et de végétaux. Les autres ingrédients sont l’huile de poisson,les huiles végétales,antioxydants, vitamines et minéraux.

Qu’est-ce que l’éthoxyquine ?  Est-elle dangereuse pour la santé du consommateur?
L’éthoxyquine est un antioxydant utilisé comme additif dans les aliments donnés aux poissons afin de conserver leur qualité durant le transport....

6. Sur la pollution au mercure et aux PCB
6.1 DIOXINES ET PCB
Pour rappel :
En juin 2013, plusieurs articles ont été publiés sur la présence de POP (polluants organiques persistants) dans le saumon d'élevage norvégien. Ils s’appuyaient notamment sur des allégations de quelques physiciens sur les risques sanitaires présumés, en particulier pour les jeunes femmes et femmes enceintes, sans qu’aucune nouvelle recherche ou tests ne permettent de confirmer la véracité de ces déclarations anxiogènes. Ces avis restent isolés et non reconnus par les autorités de sécurité alimentaire ou les instituts de recherche indépendants qui contrôlent le saumon norvégien sur mandat de l’Autorité norvégienne de la sécurité alimentaire....
6.2 MERCURE ET METAUX LOURDS
Y’a-t-il des traces de mercure et métaux lourds dans le saumon d’élevage norvégien ?
On retrouve des traces de mercure et métaux lourds dans l’ensemble des poissons, d’élevage ou sauvages, puisqu’on retrouve ces éléments dans les mers et rivières....

7. Sur la malformation des cabillauds
Les malformations témoignent-elles de mutations génétiques ?

Pour accéder l'intégralité du Communiqué de presse du 9 novembre 2013 : Norge 

A propos du Centre des Produits de la Mer de Norvège

Le Centre des Produits de la Mer de Norvège est un organisme norvégien représenté à Paris, dont le siège (NSC/NorwegianSeafood Council) est situé à Tromsø, en Norvège, à 600 kilomètres au nord du cercle polaire. Le NSC a été créé par le Ministère norvégien de la pêche en 1991 afin de renforcer la notoriété des produits de la mer de Norvège de par le monde.

Ses activités sont financées par le secteur de la pêche et de l’aquaculture via un prélèvement sur les exportations des produits de la mer.

Les principaux axes de communication du CPMN sont l’origine norvégienne, les qualités gustatives et nutritives des produits et la sécurité alimentaire que garantit le savoir-faire des Norvégiens en matière de pêche et de pisciculture.

La France est le second marché d’exportation pour les produits de la Mer de Norvège avec environ 671 millions d’euros par an, ce qui fait également de la Norvège son plus gros fournisseur en matière de produits de la mer.

La France est également le premier marché d’exportation de Saumon de Norvège avec 136 000 tonnes importées en 2012.

Pour plus d’informations:
Contact Centre des Produits de la Mer de Norvège : norge.fr@seafood.no

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Groupe coopératif Maïsadour : Éleveurs ambitieux

Pour ses volailles et palmipèdes gras, le groupe Maïsadour mise sur des marques fortes.
Les éleveurs de volailles de Maïsadour s’attendent à une concurrence accrue sur les marchés en 2014, à la suite de la crise avicole qui touche la Bretagne.

Source : Sud Ouest

jl.hugon@sudouest.fr

Avec la hausse du prix des céréales et un printemps 2013 calamiteux, la production de volailles de chair et de palmipèdes des éleveurs landais a connu quelques difficultés au cours de l’année 2012-2013. Notamment chez les adhérents des associations d’aviculteurs livrant au groupe coopératif Maïsadour. En volailles de chair, les 363 adhérents ont produit 17,4 millions de volailles, dont 10 millions en label (-2 %), 330 000 volailles festives (-1,4 %) et 5,2 millions de volailles certifiées et standard (dont cailles, coquelets, poulets de 10 semaines, soit +,0,4%).

Pour l’exercice actuel, le marché a repris, à tel point que le groupe manque de producteurs. « Nous en cherchons 20 nouveaux et 200 bâtiments mobiles de 60 m², explique Bernard Tauzia, président du groupement ». De plus, l’association voudrait poursuivre son plan de développement de 100 bâtiments supplémentaires de 400 m², jusqu’ici à moitié atteint.

Mais la crise qui frappe actuellement les éleveurs bretons pourrait avoir aussi des conséquences pour les Landais. Michel Prugue, président de Maïsadour, rappelle que « le poulet de qualité, comme le label rouge auquel nous sommes ici très attachés, ne représente que 25 % de la consommation en France, et seulement 15 % à l’exportation, contre 85 % pour le poulet standard. Alors, maintenant les Bretons, s’ils ne peuvent plus exporter car non compétitifs par rapport aux Brésiliens ou aux Allemands, vont quand même chercher à utiliser les bâtiments qu’ils ont construits et qu’ils doivent tout de même amortir. On peut donc s’attendre l’année prochaine à une augmentation des volumes produits et donc à une concurrence plus forte sur les marchés. »

Bien-être animal

Pour les palmipèdes gras, les 160 éleveurs et gaveurs ont produit de leur côté 1,7 million de canards et 22 500 oies. « Les objectifs de +2 % ont été atteints, précise la présidente Chantal Brèthes, et les plannings pour cette fin d’année sont corrects. Mais pour les mois qui viennent, notre plus gros challenge est celui de la mise aux normes des salles de gavage par l’installation de logements collectifs, dans le respect du bien-être animal. Le mouvement a connu une accélération sur les 12 derniers mois, puisque 44 % des ateliers sont d’ores et déjà aux normes. Mais il faut que tout le monde soit prêt le 1er janvier 2016. »

En conclusion de l’AG qui s’est déroulée mardi à Hagetmau, le P-DG de Maïsadour ,Thierry Blandinières, a fait une intervention remarquée sur l’avenir du groupe. « En période difficile, assure-t-il, les marques fortes s’en tirent toujours mieux que les autres. Delpeyrat a réalisé ses objectifs et obtenu le même résultat que l’an dernier, alors que les Fermiers landais, leaders historiques, et les Fermiers du Gers ont, eux aussi, connu un résultat positif. Inversement, les produits de Sovol, des Fermiers du Périgord et d’Excel, qui n’ont pas pu répercuter la hausse des prix de revient à nos acheteurs, ont eu des marges négatives. Il faut mieux se positionner d’un point de vue stratégique. »

À l’avenir, le groupe va donc réduire ses marques, pour ne garder que celles qui sont fortes. En foie gras, ne resteront que Delpeyrat (pour la grande distribution) et Sarrade (pour le circuit professionnel). La marque Excel va donc disparaître au profit de cette dernière, bien mieux connue sur le secteur de la restauration, de même que les plats cuisinés, qui, désormais, se nommeront Sarrade. La Comtesse du Barry, niche haut de gamme, sera développée, tandis qu’en produits de la mer, c’est Delmas, marque créée à Brioude (centre de la France), qui commercialisera saumon, truite, crevettes, brandade de morue, poisson blanc…

Même démarche en poulets avec les marques Fermiers landais, Poulets du Gers, Poulets des Landes, Poulets du Périgord. Pour 2020, le but est d’atteindre le chiffre d’affaires d’1 milliard d’euros en produits d’élevage transformés, en gardant l’équilibre (50-50) avec les produits végétaux. Donc, un objectif de 2 milliards de chiffre d’affaires, soit le double de ce qu’il était lors de l’exercice 2009-2010. Très ambitieux.

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Le 8 Novembre 2013

Ce soir sur Thalassa. Les saveurs de la mer : Algues, Poisson,...

Algues, poisson ou cacao, Thalassa met les petits plats dans les grands pour vous offrir un menu particulièrement éclectique ! Du littoral breton à celui de Sao Tomé et Principe, c'est à un véritable tour du monde que vous convient nos découvreurs de saveurs

Cliquer Ici pour voir les bandes annonce

Bretagne, les légumes de la mer

En matière d'algues marines la Bretagne est un véritable eldorado. Il y en a de toutes espèces et de toutes sortes : des vertes, des brunes, des rouges, des longues, des courtes, des lisses et des frisées

Le goût du Japon

Au Japon on dit que la mer a bon goût. Le grand chef français Pierre Gagnaire s'est souvent inspiré des produits japonais dans sa propre cuisine : le choix du goût et du coeur ! La province maritime de Yamaguchi l'a même élevé au rang d'ambassadeur de la gastronomie

Israël, « Sacré poisson »

L'histoire du tilapia n'est vraiment pas banale, on pourrait même parler à son sujet d'une véritable épopée ! Ce poisson, qui ne paie pas de mine, et qui vit dans les eaux du lac de Tibériade au nord-est d'Israël, est passé en quelques 2000 ans du statut de poisson sacré celui de star de l'élevage

Poisson en eaux troubles

Comment savoir la provenance exacte du poisson présenté sur l'étal d'une poissonnerie ? La plupart du temps l'étiquette indique qu'il est pêché en Atlantique nord-est ! Pas d'indication non plus sur la date précise de sa capture....

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Algoculture. Aléor prévoit 25 embauches d'ici cinq ans

Aléor, entreprise de Lézardrieux qui cultive des algues marines, veut étendre ses concessions, jusqu'à en avoir 250 hectares. Un développement des volumes, qui engendrerait la création de 25 emplois en cinq ans.

Source : Le Télégramme par Marina Chélin

Six ans après sa création, rue du Moulin à Mer à Lézardrieux, l'entreprise Aléor, qui cultive des algues pour l'alimentation humaine et la cosmétologie, se porte bien. Elle envisage même un sacré développement dans les cinq années à venir.

Qualité et traçabilité

Actuellement, Aléor possède sept concessions (sur sept hectares) dans le chenal du Ferlas, à côté de Bréhat. « Il y a là un courant inversé et une eau qui vient du large que la marée soit descendante ou montante. Nous bénéficions d'une eau très propre, explique Olivier Bourtourault, le P.-dg d'Aléor. Nos cultures permettent une sélection précise, mais aussi de pouvoir prévoir les quantités qui pourront être récoltées et d'avoir une qualité et une traçabilité des algues produites ». Autre intérêt, leur maturation étant attentivement surveillée, elles sont ramassées au meilleur moment, un peu comme les légumes. Mais cela ne suffit pas à répondre à la demande. Loin de là.

250 hectares nécessaires

Olivier Bourtourault s'imagine déjà multiplier les espèces et les volumes. Pour lui, 250 hectares de concession sont nécessaires. Ce qui engendrerait l'embauche de 25 personnes supplémentaires (NDLR : le nombre de salariés est actuellement de six). « L'idéal serait d'y arriver en trois ans, mais ce sera plus probablement dans cinq ans », admet-il. L'obtention des autorisations pour les concessions reste un mécanisme compliqué. « Des demandes sont en cours, précise le patron. Nous sommes également en train de tisser des partenariats avec des professionnels, comme les ostréiculteurs. » Reste qu'il faut souvent pour Olivier Bourtourault combattre certains préjugés. « Nous n'utilisons aucun engrais, aucun pesticide. De plus, il s'agit de culture tout à fait extensive. Nous sommes à environ 35 tonnes par hectare, alors que naturellement, on trouve plutôt 200 tonnes d'algues à l'hectare dans la mer ». Et Olivier Bourtourault de poursuivre son plaidoyer : « Notre mode de production n'est pas impactant sur l'environnement, d'autant qu'il s'agit d'espèces d'algues qui sont présentes localement. Cela crée de la biodiversité et purifie l'eau ».

« Le Japon nous attend »....

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Trégor-Goëlo. Des champs d'algues sur toute la côte

Un gros projet d'algoculture pourrait voir le jour dès 2014, sur 250 ha, de la baie de Lannion à l'île de Bréhat. Des emplois en mer et sur terre en perspective car pêcheurs et ostréiculteurs locaux seraient mandatés pour les ramasser.

Source : Le Télégramme par Marie-Hélène Clam

Les pêcheurs de la baie de Lannion se mettent à rêver de pêche miraculeuse et surtout assurée à 100 %. Benoît Lissillour est de ceux-là. À bord de son chalutier, Le Liberté, basé à Trédrez-Locquémeau, il pêche le bar de ligne, relève filets à poissons et casiers à homard. Mais n'a rien contre la diversification, bien au contraire. « Quand au printemps dernier, Yannick Hémeury, du comité des pêches, nous a réunis pour nous expliquer le projet de culture d'algues et le rôle que l'on pourrait y jouer, être payés, plutôt bien, pour les ramasser, on n'y croyait pas vraiment, avoue-t-il. Quand Thalassa (*) est venu nous filmer, on s'est dit que c'était du sérieux ».

Pêcheurs et ostréiculteurs partenaires


Le projet, plus qu'ambitieux, est porté par la société Aléor, de Lézardrieux, qui exploite actuellement ses algues marines pour l'alimentation humaine et la cosmétologie sur 7 ha, près de Bréhat. Mais les commandes explosent au point de vouloir étendre des concessions sur 250 ha. « Les sites sont déjà identifiés, essentiellement pour y faire pousser saccharina latissima et alaria esculenta, des algues alimentaires », précise Olivier Bourtourault, son P.-D.G. Les champs s'étendraient au sud de la baie de Lannion, tout près d'un élevage de moules déjà existant, mais aussi au large de Penvénan, dans l'estuaire du Jaudy, à Loguivy-de-la-mer... Et les algues seraient ramassées par des pêcheurs et des ostréiculteurs, à raison de 1€ le kilo. « Conforter, voire créer des emplois, sans polluer, avec des algues locales. On y est, il va falloir souquer », s'enthousiasme Yannick Hémeury.

Une première pour le territoire...

* L'émission est programmée ce soir à 20 h 45, avec un sujet intitulé « Bretagne, les légumes de la mer ».

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Le 7 novembre 2013

Sauvons les huîtres !

Un dossier de Sciences Ouest - Novembre 2013


Edito

Mangerons-nous des huîtres à Noël ?

Vous les préférez laiteuses ou charnues ? Vous les consommez l’été ou attendez les mois en “r” ? Si vous les aimez, vous avez certainement entendu parler de la surmortalité estivale qui touche les huîtres depuis quelques années. Comment sont-elles produites ? Pourquoi meurent-elles ? Quelles sont les solutions envisagées pour lutter contre ce phénomène ? Que font les chercheurs ? Vous en saurez plus en lisant ce dossier sur la filière ostréicole réalisé par nos collègues du CCSTI/Maison de la mer Lorient.

Juste avant, vous pourrez lire deux articles réalisés dans le cadre de la semaine pour l’emploi des personnes handicapées : l’un sur des travaux en robotique menés par des informaticiens rennais pour rendre un fauteuil roulant intelligent ; l’autre sur le parcours d’une étudiante en thèse à l’Institut de génétique et développement de Rennes.

Nathalie Blanc
Rédactrice en chef

Cliquer Ici pour accéder au dossier :
  1. Au secours des huîtres
  2. Une profession qui s’organise
  3. Qu’est-ce qu’une huître triploïde ?
  4. Les sélections des écloseries
  5. L'incroyable parcours d'une huître
  6. Ils préparent la résistance
  7. Les modes d’élevage en question
  8. Le cas des huîtres plates
  9. Pour en savoir plus

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Huîtres : des idées à Caen pour endiguer la mortalité

Le centre de référence sur l'huître (CRH), à Caen, propose de nouvelles pratiques culturales à la filière ostréicole.

Source : Ouest France par Guillaume Le Du

Des naissains d'huîtres victimes d'un virus

Depuis plusieurs années, en France, les naissains, ou bébés huîtres, sont victimes d'un virus. Dans les parcs ostréicoles bas-normands, la mortalité atteint 70 %. Ces naissains sont importés de Charente-Maritime (Marennes-Oléron) ou du bassin d'Arcachon, avant d'être « engraissés » dans les parcs d'Isigny, Asnelles (Calvados), Blainville (Manche) ou à Saint-Vaast-la-Hougue (Manche). Confrontés à une forte mortalité, les producteurs ont accru leur livraison en naissains, provoquant un accroissement des contaminations dans les parcs.

Un protocole pour réduire la mortalité

Après trois ans de travaux, le Centre de référence sur l'huître (CRH) qui regroupe à Caen (Calvados) tous les acteurs de la filière ostréicole régionale, a mis en place un protocole pour réduire la mortalité des naissains. Cela passe par la certification des naissains et leur isolement dans des zones sanctuaires avant leur réintroduction à partir de la 2e année dans les parcs ostréicoles, à environ 4 ou 5 grammes. L'expérience menée à Hatainville (Manche) et Cricqueville-en-Bessin (Calvados), par le professeur Michel Mathieu, de l'Université de Caen, a permis de réduire la mortalité à moins de 20 %.

Des zones sanctuaires... à trouver....
 
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Le 6 Novembre 2013 

Envoyé Spécial du 7 novembre 2013 : Poissons : élevage en eaux troubles 

France 2

Émission du 07/11/2013 à 20h45

Voir Ici la bande-annonce

C'est l'un des symboles du bien-manger : recommandé par les médecins et les nutritionnistes, le poisson a gardé l'image d'un produit sain et naturel.

Poissons : élevage en eaux troubles

C’est l’un des symboles du bien-manger : recommandé par les médecins et les nutritionnistes, le poisson a gardé l’image d’un produit sain et naturel. En France, sa consommation a plus que doublé en cinquante ans et elle concerne particulièrement le poisson d’élevage.

Sa chair renferme pourtant bien des secrets, parmi les plus toxiques de l’industrie agroalimentaire : utilisation de farines animales, usage massif d’antibiotiques et de pesticides, pollution au mercure et aux PCB, défauts de traçabilité, substitutions d’espèces… Un monde secret et opaque où l’intérêt de l’industrie passe parfois avant celui des consommateurs.

Pendant des mois, en France mais aussi en Norvège et au Vietnam, en passant par la Suède et le Danemark, les équipes d’Envoyé Spécial ont remonté les filières de cette industrie planétaire. Poissons d’élevage, produits de la pêche, mais aussi plats cuisinés : plongée dans les eaux troubles d’une filière hors de contrôle, qui déverse à notre insu un dangereux cocktail de produits chimiques dans nos assiettes.

Un document de Nicolas Daniel et Louis de Barbeyrac.

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Petit peuple et grandes espèces planctoniques

Le lundi 18 novembre 2013, conférence organisée dans le cadre des "lundis de la mer".

Par Pierre MOLLO, enseignant chercheur en biologie marine, spécialiste du plancton, réalisateur de documentaires sur l’écologie marine et les métiers de la mer et Anne NOURY, documentariste et auteure de plusieurs livres et albums jeunesse. Ils sont tous les deux auteurs du livre Le manuel du plancton parut en avril 2013 aux éditions Charles Léopold Mayer.

Le but de ce deuxième ouvrage - après l’enjeu plancton, l’écologie de l’invisible publié en 2009 - est de faire découvrir au grand public la diversité du phytoplancton et du zooplancton. Quels sont leurs caractéristiques, leurs rôles bien définis dans la chaîne alimentaire marine ? En quoi ces espèces planctoniques constituent-elles un indicateur de la santé des écosystèmes ?

Par les photos, schémas et films inédits qui illustreront leurs propos lors de cette rencontre, Pierre MOLLO et Anne NOURY feront plonger le public dans ce monde planctonique foisonnant et fascinant, invisible à l’œil nu, qui est à la fois un poumon pour la planète et un vivier pour l’alimentation humaine.

Pierre MOLLO et Anne NOURY dédicaceront leur livre à partir de 18 heures, avant la conférence.

Lundi 18 novembre 2013 à 18 h 30 - Entrée libre.

Lieu : Salle des conférences – 1er étage du bâtiment de la Capitainerie, boulevard Adolphe Pierre à Lorient.

Renseignements : CCSTI/Maison de la Mer au 02 97 84 87 37
 
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Les 3 et 4 décembre, tous à Montpellier et Sète pour les Assises de l'économie maritime et du littoral !


Les Assises 2013 de l'économie maritime, organisées par "le marin", "Les Échos" en partenariat avec le Cluster maritime français, constitueront le grand rendez-vous politique et économique de la mer....

Et de neuf ! Depuis leur création par le marin et Les Échos, et en partenariat avec le Cluster maritime Français, les Assises de l’économie maritime et du littoral s’affirment comme le grand rendez-vous français des acteurs du maritime. Le programme des Assises 2013 en témoigne.

Cet événement de deux jours qui réunit une palette exceptionnelle de 75 intervenants, tous hauts responsables du monde politique, économique, militaire, administratif et scientifique autour des grandes problématiques du moment, se tient cette année à Montpellier et Sète, les 3 et 4 décembre, avec le soutien de quinze sponsors, dont le conseil régional du Languedoc-Roussillon, engagé dans un important mouvement de soutien et de développement de ses activités maritimes autour du président Christian Bourquin.

Le programme témoigne aussi du peu de place réservée aux ressources vivantes tirées de la mer... Une toute petite place réservée à la pêche... Pas même un strapontin à l’aquaculture ! Alors que les productions aquacoles connaissent la plus forte progression de toutes les activités alimentaires dans le monde....

Atelier 4 : « Gérer la pêche, gérer un poisson inconnu, ou presque ? »

Le 3 novembre 2013 de 16h50 à 18h

L’état réel de connaissance des espèces, l’évolution des stocks liés au réchauffement, la difficulté de concilier l’imprévisible et la rigueur de gestion communautaire, la connaissance halieutique partagée entre pêcheurs et scientifiques.

Animatrice : Hélène Scheffer, « le marin »

Hubert Carré, Directeur, Comité national des pêches et des élevages marins
Fabien Dulon, Directeur général, Scapêche
André Fortassier, Armateur
Paul Gros, Président, Organisation de producteurs du Sud
Denez L’Hostis, Pilote de la mission mer et littoral, France Nature Environnement
Capucine Mellon, Responsable de l’unité halieutique Méditerrannée, Ifremer
Marc Planas, Président, CRPMEM Languedoc/Roussillon

Preuve du caractère désormais central de l’événement, la tenue d’un conseil interministériel de la mer, juste avant les Assises. Un « Cimer » au cours duquel la quinzaine de ministres concernés par les sujets maritimes doivent faire le point et adopter des mesures décisives. Telles sont en tout cas les attentes des plus de 1 000 participants attendus aux Assises, auxquels s’adressera le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, le mardi 3 décembre au matin, dans le cadre prestigieux du Corum de Montpellier et sous le regard attentif du président du Cluster, Francis Vallat, des rédactions du marin et des Échos et des représentants de toutes les grandes filières économiques liées à la mer.

Trois autres membres du gouvernement sont également attendus : le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, dont les mots seront écoutés avec une attention proportionnelle à l’importance du poids de la marine et des commandes militaires en France. Victorin Lurel interviendra sur les attentes maritimes de l’outre-mer, tandis que Frédéric Cuvillier, en toute logique, assurera la clôture d’un événement dont la plupart des problématiques abordées concernent directement son ministère chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche.

La politique est importante, mais elle ne fait pas seule l’actualité maritime. Les capitaines d’industrie du shipping, de la pêche, de l’offshore, de la construction navale, du nautisme, les plus hauts responsables scientifiques, militaires, dont le chef d’état-major de la Marine, prendront part aux débats, organisés à la fois en séances plénières et en ateliers thématiques plus spécialisés.... Suite dans le marin

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L'algue va carburer et la région Pays de la Loire peut en profiter

Elle a déjà sa place dans la santé, l'alimentation ou les produits de beauté. Mais elle s'apprête à jouer un rôle crucial dans l'énergie ou l'élaboration de bitumes.

Source : Ouest France par Thierry Ballu


Comme un symbole. À Brains, commune de Loire-Atlantique, l'entreprise Olmix retraitait des produits de décapage provenant de l'entreprise Arcelor Mital à Indre, près de Nantes. Elle en retirait du sulfate de sel destiné aux cimenteries et aux usines d'engrais. L'aciériste a rapatrié son activité à Florange. L'usine de 2000 m2 de Brains, qui employait cinq personnes, est en quête d'une nouvelle mission. Elle pourrait passer à tout autre chose.

Olmix, entreprise bretonne pionnière dans la valorisation des ressources marines, peaufine un nouveau projet lié à la mise au point d'un procédé de ramassage et de premier traitement d'algues sur un bateau. Si tout va bien, les produits seront dirigés vers Brains où l'on travaillera aussi de l'argile de la Vienne.

Ressources marines : déjà 2 500 salariés

À une encablure, des chercheurs de l'Ifsttar, l'ancien laboratoire des ponts et chaussées basé à Bouguenais, viennent de déposer un brevet pour fabriquer du bitume avec des sous-produits de l'algue. « C'est envisageable à dix-quinze ans », estime Emmanuel Chailleux, cheville ouvrière de ce projet mené avec d'autres partenaires. Algosource technologies et le Gepea (université de Nantes) bossent depuis des années sur la production d'énergie à partir d'algues marines.

Dans un paysage industriel à la peine, les ressources marines apparaissent comme un champ de possibilités énormes pour rebondir en détériorant moins la planète. Séché Environnement, groupe mayennais, s'est rapproché du Gepea pour produire des micro-algues en valorisant la chaleur et le gaz carbonique issu des centres d'incinération.

« Dans l'énergie, la santé, l'alimentation ou les cosmétiques, le potentiel des ressources marines est énorme », assure Florence Hallouin, responsable du Blue Cluster (regroupement d'entreprises) d'Atlanpôle. Pour l'heure, 2 500 personnes travaillent dans le secteur des ressources marines en Pays de la Loire.

« On n'est encore qu'à la préhistoire de la connaissance avec les algues », assure Sébastien Ballusson...

(1) Le Pôle mer a six demandes d'activité entre nautisme, pêche, ports et transports, etc.

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Arcachon : la petite vertu de l’huître fait le buzz sur Internet

Dans le cadre de sa campagne publicitaire 2013, le Comité régional conchylicole a mis en ligne un clip très suggestif. Pari réussi avec 35 000 vues en trois jours.

Source : Sud Ouest

Le clip met en scène une femme et un homme attablés au restaurant.

Lui : « J’espère qu’elle est fraîche. » Elle : « J’espère qu’elle n’est pas trop dure. » Lui : « J’espère qu’elle ne pique pas. » Elle : « J’espère qu’elle n’est pas trop salée. » Lui : « J’espère qu’elle n’est pas trop ouverte. » Elle : « Oh mon Dieu, faites qu’elle soit petite et ronde. »

Alors ? D’après vous, d’où sont extraits ces dialogues ? Ceux qui les rattachent à un film érotique ont tout faux. Même si des gros plans alternent sur des lèvres mordillées ou entrouvertes, qu’ils captent l’impatience de mains s’agitant sur la table et un verre de vin qui déborde, ils n’en figent pas moins un tête à tête au restaurant. Pour une publicité. Pour les huîtres du bassin d’Arcachon (1).

C’est le clip officiel de la campagne 2013. Lequel, depuis sa diffusion, n’en finit pas de susciter des commentaires. Des plus courroucés, aux plus amusés. « Cette vidéo a été postée sur le compte du CRCAA ( Comité régional conchylicole Arcachon Aquitaine) dans l’idée d’être partagée sur les réseaux sociaux. Il n’y a pas eu d’achat d’espace », précise l’agence de communication Aggelos de Bordeaux qui a réalisé le clip.

Et de préciser que cette vidéo « est en marge de la campagne de communication habituelle ». Ce que confirme Olivier Laban, le président du Comité régional conchylicole. « La campagne de communication institutionnelle reste sur l’huître de Noël. »

« Nous avons voulu sortir de l’ornière, ne plus parler de virus, de mortalité des juvéniles, de polémique autour de la triploïde. Prendre de la légèreté ! C’est pour cela que nous avons fait appel à une agence extérieure pour cette campagne, afin qu’elle ait un autre regard sur les huîtres. Et, oui, un regard décalé. » Un regard qui a été soumis à l’aval de la profession et validé par les ostréiculteurs. « Je suis conscient qu’au premier degré le clip peut choquer mais il n’y a absolument aucune intention de manquer de respect au Bassin. Ce que l’on voulait, c’est faire venir du monde sur notre site et faire la promotion d’un jeu concours. » Avec 35 000 vues en l’espace de trois jours, le pari semble réussi. Même si, en effet, il peut paraître risqué....

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L’excellence de qualité et de goût du Label Rouge

85% des consommateurs français font confiance au Label Rouge pour choisir volaille, veau, boeuf ou produits laitiers (...). Les mers, rivières ou fermes aquacoles offrent un ‘‘terroir aquatique’’ idéal pour la pêche, la récolte ou la culture de produits de qualité et de goût. Le Label Rouge vous en garantit l’excellence.

Le label rouge en vidéo !

Depuis plus de 50 ans, la certification Label Rouge offre au consommateur des produits de qualité supérieure.



Délivré par lʼInstitut National de lʼOrigine et de la Qualité, sous lʼégide du Ministère de lʼAgriculture et de la Pêche, il distingue notamment plus dʼune vingtaine de produits de la mer et de lʼaquaculture : La coquille Saint-Jacques, le saumon écossais, la truite de source, les huîtres Marennes Oléron, le turbot, le sel marin de Guérande, les crevettes élevées à Madagascar, le saumon Atlantique, le saumon fumé, la truite fumée… sont autant d’espèces qui bénéficient de ce label d’excellence.

La mer, les rivages, rivières ou fermes aquacoles offrent un terroir de prédilection à ces produits d’une qualité exceptionnelle. Ces terroirs leur garantissent notamment une spécificité de goût et c’est dans ces espaces aquatiques préservés que des hommes et des femmes, animés par la passion de leur métier, ont choisi, à travers un savoir-faire reconnu, de pêcher, récolter ou cultiver des espèces aux saveurs uniques. Tous répondent à la même philosophie, un engagement dans une démarche rigoureuse, de la production à la commercialisation, afin de satisfaire au mieux les consommateurs pour le meilleur du goût. Source : Aqualabel

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L'Europe gommerait des zones humides ?

Selon une enquête sur la couverture et l'utilisation des sols, Bâtiments, routes et autres zones artificielles couvrent 5% de l’UE… les forêts 40%... et les zones humides (y compris eaux) 5%

http://ec.europa.eu/eurostat/statistical-atlas/gis/viewer/?myConfig=LUCAS-2012.xml

Concernant les zones humides (marais, lacs,...), les pays plus fournis seraient la Finlande (16%), la Suède (12%), les Pays-Bas (11%)... la France (2%)

5% de l'UE artificialisée, selon Eurostat

Source : Actu-Environnement.com par Dorothée Laperche à partir du communiqué d'Eurostat

L'Europe compterait environ 40% de forêts et autres terres boisées en 2012 et 5% de zones artificielles, selon Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne.

Ces données reposent sur les résultats d'une enquête aérolaire sur l'utilisation et la couverture des sols, LUCAS (Land Use/ Cover Area frame Survey).

Dans 27 États membres de l'UE, 750 enquêteurs de terrain ont enregistré pour 270.000 points différents, la couverture et l'utilisation des sols et en ont pris des photos.

Les plus fortes proportions de sols cultivés sont observées au Danemark (49%), en Hongrie (47%), en Roumanie (36%), en République tchèque et en Pologne (34% chacun), en Allemagne (33%), en Bulgarie et en Italie (32% chacun) ainsi qu'en France (31%).

Malte (33%), la Belgique (13%), le Luxembourg et les Pays-bas (12%), l'Allemagne, l'Italie, (8%) présentent la plus grande proportion de zones construites et artificielles. La France (ainsi que l'Autriche et le Portugal) affiche un pourcentage de 6%.

La part de forêt la plus importante se retrouve en Suède (76% de la superficie terrestre), en Finlande (72%), en Estonie (61%), en Slovénie (60%) et en Lettonie (56%).

En revanche, l'Irlande (67%), le Royaume-Uni (40%), les Pays-Bas (38%), le Luxembourg (37%) et la Belgique (32%) disposent des plus importantes proportions de prairies naturelles ou exploitées.

Concernant les zones aquatiques, les pays plus fournis seraient la Finlande (16%), la Suède (12%) et les Pays-Bas (11%).

Les proportions les plus élevées de landes se trouvent à Chypre (21%), en Grèce (19%), à Malte (15%) ainsi qu'en Espagne et au Portugal (12% chacun).

Plus de détails sur les données ici ou (estimation en km2)

Cliquer Ici pour accéder à la carte : LUCAS (Land Use/ Cover Area frame Survey).

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Les produits de la pêche et de la pisciculture en France

Produits / Techniques / Enjeux

FranceAgriMer

Dossier de presse (amputé de la conchyliculture ndlr)

En France et dans le monde entier, la consommation de poisson et de produits aquatiques est en augmentation constante. Qu’ils soient pêchés, élevés ou transformés, la variété de ces produits (plus de 150 espèces différentes !) répond aux attentes d’un nombre toujours croissant de consommateurs séduits par la richesse et la diversité de leurs saveurs tout au long de l’année.

Dossier de presse à télécharger Ici

Près de 460 000 tonnes de poissons sont pêchés et débarqués chaque année dans les ports français, pour un chiffre d’affaires supérieur à un milliard d’euros, ce qui fait de l’Hexagone le quatrième producteur européen de produits de la pêche. La France, avec son outremer, est aussi le deuxième pays au monde en termes d’espace maritime.

Pêcheurs mais aussi pisciculteurs, employés des halles à marée, mareyeurs, transformateurs, grossistes, distributeurs et poissonniers développent au fil des saisons tout leur savoir-faire pour offrir aux consommateurs des produits de qualité conformes à leurs attentes.

Animée par le souci permanent d’être en phase avec les défis économiques, environnementaux et nutritionnels actuels, la filière maritime et piscicole française, en lien avec les chercheurs et les instances communautaires et nationales, se mobilise au quotidien pour concilier une demande croissante et l’amélioration des techniques de production, dans le respect d’une production durable.

Ce dossier de presse a pour ambition de présenter les réalités et les atouts du poisson et des produits issus de sa transformation, mais aussi de mieux faire connaître les activités des filières maritimes et piscicoles en France, ainsi que la façon dont elles relèvent le défi du XXIe siècle.

Hervé Jeantet
Président du Conseil spécialisé pêche et aquaculture

Dominique Defrance
Délégué filière FranceAgriMer

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Le 5 novembre 2013

La conquête de l'Ouest (ou l'expatriation de 3 ostréiculteurs français en Irlande)

Balade irlandaise - Thalassa du vendredi 1 Novembre 2013

Reportage : La conquête de l'Ouest

L'Irlande séduit de nombreux Français en quête de nouveaux rivages. Les pionniers ont débarqué dans les années 70. À l'époque, le gouvernement irlandais fait appel au savoir-faire français en matière d'ostréiculture car en Irlande personne ou presque ne «cultivait la mer»

C’est ainsi que Jean Ledorven est arrivé il y a 38 ans dans le Connemara. Ce biologiste a lancé la culture des huîtres creuses sur un littoral encore vierge. Depuis, d’autres ont pris la relève : Benoit a quitté la Bretagne et s’est installé au sud-ouest de l’île, Nicolas a liquidé l’entreprise ostréicole familiale pour fonder sa propre entreprise au Nord-Ouest.

Cliquer Ici pour voir l'intégralité du reportage "La conquête de l'Ouest" (20 minutes)

Un reportage de Sophie Morand, Patrick Meheut et Patrick Mauroy

Une production France 3 - Thalassa

Source : Thalassa

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Des zones sanctuaires contre la mortalité des huîtres

Il est possible de réduire fortement la mortalité due à un virus, des naissains d’huîtres. C’est la conclusion d’une étude menée à Caen, par le Centre de référence sur l’huître (CRH). Le professeur Michel Mathieu, de l'Université de Caen, propose un protocole d’actions à la filière ostréicole régionale, confrontée à une mortalité de 70 % des naissains d’huîtres importés de Charente-Maritime ou Gironde.

Source : Ouest France

Le CRH propose un système de certification sanitaire des naissains et leur isolement dans des zones sanctuaires ou en bassins à terre, avant leur introduction sur les parcs ostréicoles à partir de la 2e année d’élevage, seulement. Ces actions permettraient d’obtenir un taux de mortalité de 15 à 20 %.

Les professionnels qui emploient près de 1 500 personnes en Basse-Normandie, espèrent également la mise en place d’un conservatoire de souches pour obtenir des huîtres résistantes aux virus.

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Contre la surmortalité des jeunes huîtres: les élever loin des autres (étude)


La surmortalité des jeunes huîtres disparaît si on s'assure qu'elles sont saines au départ et qu'on les élève loin des animaux plus âgés, ont constaté les chercheurs du Centre de référence de l'huître, basé à Caen.

Dans une zone sanctuaire, à plus de 5 km d'un parc ostréicole, "on peut mener ces animaux pendant deux ans sans mortalité, ou du moins une mortalité de l'ordre de 5% à 10%", a indiqué lundi Michel Mathieu, professeur à l'université de Caen qui coordonne le Centre, lors d'une conférence de presse.

Ensuite "quand on les remet sur les parcs, même dans des zones où il y a une mortalité assez importante, la mortalité de ces animaux n'excède pas 20 à 30% comme au début des années 2000", a ajouté le professeur dont le centre est financé par des fonds publics.

Pour mener leur étude, les chercheurs ont mis au point un procédé de certification des naissains, et ils ont immergé ces jeunes huîtres saines dans deux "sanctuaires", à Cricqueville-en-Bessin (Calvados) et à Hatainville (Manche).

"La filière ostréicole est la seule filière animale où on fait coexister les juvéniles et les adultes", a souligné l'universitaire.

En Basse-Normandie, toutes les huîtres sont issues de naissains en provenance de régions françaises plus au sud ou d'écloseries.

"Les sanctuaires, il faut les trouver. La côte n'est pas extensible", a réagi Joseph Costard, président de la section régionale de conchyliculture lors de ce même point presse, "l'estran" étant déjà très convoité.

M. Mathieu a par ailleurs estimé que le "cheptel est affaibli très probablement" par le fait que les ostréiculteurs ont, face à la surmortalité, considérablement augmenté le nombre de naissains introduits dans les parcs.....

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Il faut séparer les jeunes des plus âgées...

La surmortalité des jeunes huîtres disparaît si on s'assure qu'elles sont saines au départ et qu'on les élève loin des animaux plus âgés, ont constaté les chercheurs du Centre de référence de l'huître, basé à Caen. Dans une zone sanctuaire, à plus de 5 km d'un parc ostréicole, «on peut mener ces animaux pendant deux ans sans mortalité, ou du moins une mortalité de l'ordre de 5% à 10%», a indiqué lundi Michel Mathieu, professeur à l'université de Caen qui coordonne le Centre, lors d'une conférence de presse.

Source : 20 minutes

Ensuite «quand on les remet sur les parcs, même dans des zones où il y a une mortalité assez importante, la mortalité de ces animaux n'excède pas 20 à 30% comme au début des années 2000», a ajouté le professeur dont le centre est financé par des fonds publics. Pour mener leur étude, les chercheurs ont mis au point un procédé de certification des naissains, et ils ont immergé ces jeunes huîtres saines dans deux «sanctuaires», à Cricqueville-en-Bessin (Calvados) et à Hatainville (Manche). «La filière ostréicole est la seule filière animale où on fait coexister les juvéniles et les adultes», a souligné l'universitaire.

«La côte n'est pas extensible»

En Basse-Normandie, toutes les huîtres sont issues de naissains en provenance de régions françaises plus au sud ou d'écloseries. «Les sanctuaires, il faut les trouver. La côte n'est pas extensible», a réagi Joseph Costard, président de la section régionale de conchyliculture lors de ce même point presse, «l'estran» étant déjà très convoité. Michel Mathieu a par ailleurs estimé que le «cheptel est affaibli très probablement» par le fait que les ostréiculteurs ont, face à la surmortalité, considérablement augmenté le nombre de naissains introduits dans les parcs. «Quand un ostréiculteur sait qu'il peut s'attendre à avoir 60% de mortalité, il achète pour compenser 60% de naissains en plus», a-t-il expliqué.

Du coup, «on a probablement aujourd'hui 8 à 10 fois plus de naissains sur le parc qu'il n'y en avait avant l'apparition de cette maladie (l'herpès virus, ndlr) dans les années 80», selon l'universitaire. Dans le même temps la consommation française est passée de 130.000 tonnes à 80.000 tonnes. Le phénomène de surmortalité des jeunes huîtres est apparu en 2008. Il se double d'une mortalité des huîtres adultes depuis l'an passé, sur laquelle le Centre de référence est en train de travailler.

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Olivier Otto, fermier de la mer

Il ne pêche pas en haute mer mais dans la rade de Lazaret, juste à côté du port militaire de Toulon. Olivier Otto est aquaculteur. Depuis plus de 20 ans, il élève des loups et des daurades, une production en vente directe auprès des restaurateurs et des supermarchés de la région. Et si le système aujourd'hui fonctionne, les difficultés sont nombreuses : tempêtes, braconnage, poissons importés sont autant d'obstacles à sa rentabilité... 

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La plus grosse collection d'huîtres du monde

Le Salon minéralogie paléontologie ouvre ses portes ce week-end (Octobre 2013 Ndlr) à Montamisé. A voir.

Le 36e salon organisé par le club minéralogie paléontologie du Poitou (une trentaine d'adhérents) ouvrira ses portes le week-end prochain pour la 4e année consécutive à Montamisé. Un rendez-vous incontournable qui s'adresse aux collectionneurs comme au grand public. L'occasion d'admirer ou d'acquérir des minéraux exceptionnels, des fossiles et des pierres fines issues des cinq continents mais aussi des bijoux fantaisie présentés par une vingtaine d'exposants venus de toute la France.

La plus grosse collection d'huîtres du monde

Cette année, le club présentera une partie de la collection de fossiles de Jacques Charreau, une dizaine de très grosses pièces sur 3 mètres de linéaires et une vitrine avec des ammonites de toutes tailles. « Ma plus grosse pièce fait plus de cent kilos. Depuis quelques années, j'ai renoncé à la déplacer, avoue le collectionneur. Mais j'exposerai ma dernière acquisition trouvée sur le chantier de la LGV. »

Autre exposant, membre du club, Gérard Boutet, sollicité pour des expositions dans toute la France mais aussi par des universitaires. Il possède la plus grosse collection d'huîtres au monde. « Il me faudrait plus de 100 mètres de linéaire pour tout exposer. Il ne m'en manque qu'une seule, une variété, une " loistrea ", huître plate, remontant au sinémurien (environ 200 millions d'années) ».

Il présentera une sélection de sa collection dont une huître datant du miocène (plus de 20 millions d'années), longue de 60 cm. Dur à gober ! Durant le salon, Laurent Gueidon, entomologiste et paléontologue, qui œuvre pour le musée du Grand Pressigny, fera des démonstrations de taille de silex par percussion et par pression et présentera une collection unique de silex taillés.

D'après la Nouvelle République :  Minéraux, fossiles et pierres fines font salon

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Le 4 novembre 2013

Manifestation pour l'emploi. Barrage filtrant... et solidaire

Une centaine de manifestants ont installé hier matin un barrage filtrant, au niveau du portique écotaxe de Landaul. Une manifestation sans heurt, confortée par un élan de solidarité des automobilistes... malgré les bouchons.

Source : Le Télégramme

À l'appel des jeunes agriculteurs du Morbihan et du Comité de survie de l'ostréiculture (CSO), un rassemblement était programmé hier matin sur le pays d'Auray, en résonance avec la grande manifestation prévue dans la journée à Quimper (voir pages 2 à 6), et une autre action sur le portique de Saint-Allouestre. Dès 9 h 30, aux abords de l'entreprise Le Torc'h, à Keriquellan, des dizaines de véhicules s'étaient massés, dans l'attente du signal de départ vers le portique écotaxe de Landaul.


« Pas de casse »

« Il y a là des transporteurs, des artisans, des commerçants, des particuliers, réunis ici aujourd'hui, commentait Renan Henry, président du CSO. Les taxes sont en train de détruire notre région. C'est donc bien d'être là aujourd'hui ». Frédéric Daniel, qui prenait hier la parole au nom des Jeunes agriculteurs du Morbihan, lui faisait écho : « Ça fait maintenant trois semaines qu'on est mobilisé sur la problématique "taxes". Il y a l'écotaxe bien sûr, mais c'est plus large que ça. C'est tout ce que l'on peut subir depuis quelque temps. On nous rajoute "des piles et des piles" sans aucune perspective d'avenir. Aujourd'hui, on veut montrer le ras-le-bol, mais le plus pacifiquement possible. Il ne faut pas qu'il y ait de la casse, ça décrédibiliserait le mouvement ». Un discours sans agressivité. Mais ferme : « On a eu le report de l'écotaxe, mais on veut sa suppression. Et derrière, il faut vraiment travailler pour le développement de l'agriculture et pour le développement de la Bretagne au sens large ». Sous le regard attentif des gendarmes de la compagnie de Lorient, et encadrés par les motards de la brigade motorisée d'Auray, une opération escargot a été déclenchée, peu après 10 h. La longue file d'une quarantaine de véhicules s'est mise en mouvement, doucement, pour s'arrêter sur une voie et la bloquer. Dans l'autre sens, Lorient-Nantes, des camions et des véhicules ont joué la même partition, bloquant ainsi l'une des deux voies de la RN 165.

Du champagne offert...

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Les biotechnologies au secours des petits producteurs

Une nouvelle publication de la FAO se penche sur les bienfaits des biotechnologies pour les petites exploitations familiales

Source : Fao

Une nouvelle publication de la FAO invite à intensifier les efforts à l'échelle nationale et internationale pour doter les petits producteurs des pays en développement de biotechnologies agricoles.

La publication Biotechnologies at Work for Smallholders: Case Studies from Developing Countries in Crops, Livestock and Fish affirme que les biotechnologies peuvent aider les petits agriculteurs à améliorer leurs moyens d'existence et leur sécurité alimentaire.

L'ouvrage porte sur 19 études de cas tirées de l'agriculture, de l'élevage et des pêches, rédigées par des scientifiques et des chercheurs du monde entier. Il décrit les réalités pratiques et les expériences de la recherche en biotechnologie appliquée à la production à petite échelle de bananes, de manioc ou de riz, à l'élevage et à l'aquaculture, dans différentes parties du monde en développement.

Les études de cas englobent une vaste gamme de biotechnologies, des plus anciennes ou "traditionnelles" comme l'insémination artificielle et la fermentation, aux techniques de pointe faisant intervenir des méthodologies fondées sur l'ADN, mais sans modification génétique.

La publication a été préparée par une équipe multidisciplinaire de la FAO dans le cadre d'un projet de biotechnologies agricoles financé en partie par le Gouvernement du Canada.

"Avec les bons mécanismes institutionnels et financiers, les gouvernements, les institutions de recherche et les organisations peuvent contribuer à porter les biotechnologies aux petits producteurs, en améliorant leur capacité d'affronter le changement climatique, les maladies végétales et animales, ou la surexploitation des ressources naturelles", a déclaré Andrea Sonnino, Chef du Service de recherche et de vulgarisation de la FAO.

Etudes de cas

Quatre études de cas proviennent d'Inde, deux de Chine, et toutes les autres de chacun des pays suivants: Afrique du Sud, Argentine, Bangladesh, Brésil, Cameroun, Colombie, Cuba, Ghana, Nigeria, Sri Lanka, Tanzanie et Thaïlande.

Les chercheurs ont utilisé leurs connaissances des marqueurs génétiques pour mettre au point une variété de riz tolérante aux inondations avec un rendement potentiel de 1-3 tonnes l'hectare de plus que les autres variétés en conditions d'immersion. La nouvelle variété Swarna-Sub1, brevetée en 2009, s'est diffusée rapidement et a déjà été utilisée par trois millions d'agriculteurs indiens en 2012.

"Les variétés de riz tolérantes à la submersion ont permis d'améliorer et de stabiliser les rendements dans les zones sujettes aux crues subites, renforçant sensiblement la sécurité alimentaire nationale", ont souligné Uma Singh et ses collègues de l'Institut international de recherche sur le riz (IRRI), auteurs de l'étude de cas.

En Chine, la carpe Jian a été mise au point à l'aide d'une sélection génétique intra-famille et de la gynogenèse (une technique de reproduction dont sont issues des plantes-filles 'sans père'). La carpe Jian est désormais élevée dans quelque 160 000 fermes piscicoles et assure plus de 50 pour cent de la production de carpes communes en Chine.

Au nord du Cameroun, l'utilisation sur le terrain d'outils de diagnostic fondés sur l'ADN a permis aux autorités vétérinaires de dépister sans délai des foyers de Peste des petits ruminants, une maladie virale extrêmement contagieuse qui frappe les chèvres et les moutons. Grâce à un diagnostic rapide et précis, les autorités ont pu enrayer ces flambées et stopper la propagation de cette maladie fatale aux autres troupeaux.

"Sans cette intervention rapide, des milliers d'ovins et de caprins auraient sans doute succombé à la maladie, entraînant des pertes pour des millions de francs CFA", ont affirmé Abel Wade et Abdoulkadiri Souley du Laboratoire national vétérinaire (LANAVET) du Cameroun.

La publication affirme que les biotechnologies peuvent améliorer les moyens d'existence tirés de la production agricole, animale et halieutique en dopant les rendements et en améliorant l'accès au marché. L'introduction des biotechnologies - nouvelles et traditionnelles - dans les exploitations familiales permet également d'abaisser les coûts de production et d'améliorer la gestion durable des ressources naturelles.

Enseignements tirés

Les études de cas permettent de tirer des enseignements pouvant aider les responsables politiques à prendre des décisions informées sur les programmes de biotechnologies. Les facteurs essentiels pour améliorer la productivité et les moyens de subsistance des petits exploitants sont l'engagement politique national, l'appui financier de sources non gouvernementales pour accompagner les efforts nationaux, et l'investissement national à long terme dans la recherche et les infrastructures scientifiques et technologiques.

La publication a en outre constaté que les partenariats internationaux et nationaux étaient essentiels pour obtenir des résultats, comme l'était le partage des ressources génétiques, des techniques et des savoirs à l'échelle internationale.

La publication insiste également sur l'importance de la participation des petits exploitants à tous les stades du processus en tenant compte de leurs connaissances, de leurs compétences et de leurs initiatives.

Cliquer Ici pour télécharger le document intégral "Biotechnologies at Work for Smallholders: Case Studies from Developing Countries in Crops, Livestock and Fish"
Edited by
J. Ruane, J.D. Dargie, C. Mba, P. Boettcher, H.P.S. Makkar, D.M. Bartley and A. Sonnino

Cliquer Ici pour télécharger la partie 4 consacrée au secteur du poisson
Chapter 4: Case Studies in the Fishery Sector
4.1 Application of Probiotics as an Environmental Treatment and Feed Additive in the Production of Farmed Marine Shrimp in China
Y. Xinhua
4.2 PCR-based Pathogen Detection in Shrimp Aquaculture in India
P.C. Thakur, A.P. Padiyar, A.K. Sahoo, G. SubbaRao and D. Ramraj
4.3 Interspecific Hybrid Catfish in Thailand
U. Na-Nakorn
4.4 Use of Within-Family Selection and Gynogenesis to Develop the Jian Carp (Cyprinus carpio var. jian) in China
Z. Dong
4.5 Small-Scale Fish Fermentation and Processing in West Africa
G.R. Akande

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Le 31 Octobre 2013

Le clip de promotion des huîtres du Bassin d'Arcachon : drôle ou graveleux ?

Un rendez-vous amoureux où chacun pense salace, salivant en fait des huîtres qu'il s'apprête à déguster. C'est l'idée de ce clip de promotion mis en ligne par Les Huîtres du Bassin. A vous juger

Les huîtres Arcachon Cap Ferret, un moment de "plaisir" partagé



Source : Sud Ouest

Faisant fi de la surmortalité des variétés triploïdes, le Comité conchylicole Arcachon Aquitaine a décidé, à quelques encablures des fêtes de fin d'année, de chasser les idées noires grâce à la communication. Et les ostréiculteurs n'ont pas peur de manœuvrer vers le second degré, " pour tenter de faire le buzz. Le ton osé a été validé par nos professionnels", pose le chargé de mission au comité Félix de Blazquez. Un clip " un peu anecdotique", compris dans un kit de promotion plus large fourni par l'agence de communication Aggelos, mais qui ne laisse pas insensible. Oreilles chastes, s'abstenir.

Un vrai "moment de plaisir partagé" qui, malheureusement, n'est pas prêt d'être converti en spot télé, sa diffusion étant pour l'instant réservée au Net. Dommage...

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Prix d'Innovation en Aquaculture décerné au Prof. Amir Sagi

Le Prix d’Innovation en Aquaculture a été décerné le 8 octobre  dernier au Prof. Amir Sagi de l’Institut National de Biotechnologie du Néguev (NIBN) dans le cadre de la conférence GOAL 2013 du GAA à Paris.

Source : amisbgu

L’invention du Prof. Sagi, une méthode biotechnologique pour une production exclusivement masculine de la crevette géante d’eau douce Macrobrachium rosenbergii à l’aide d’interférence temporelle de RNA, a été choisie parmi 15 autres inventions.

Certaines des inventions présentées concentraient leurs recherches sur les espèces,par exemple: la production de poissons sans virus chez le mérou ou la paiche (un poisson amazonien en voie d’extinction). D’autres introduisaient des modèles avancés de systèmes de production, entre autres: des cages, bassins et systèmes de recirculation. Enfin, les dernières présentaient des systèmes de recueil de données basés sur le cloud computing ainsi que des méthodes de contrôle de maladies.

L’invention du Prof. Sagi a été choisie par les six jurés car elle offre une solution efficace au majeur problème de la production du Macrobrachium rosenbergii: le tri des petits en fonction de leurs sexes. Le jury a considéré que la méthode biotechnologique du Prof. Sagi pour une production exclusivement masculine de cette crevette est une innovation qui va permettre un fort développement de la production sans utiliser de modifications génétiques ou d’hormones exogènes.

« Le Novus Global Aquaculture Innovation Award a été lancé par le comité de surveillance des standards du GAA afin de reconnaître la portée significative d’avancées créatives dans la progression de l’aquaculture », dit le Président du GAA le Dr. George Chamberlain. C’est le Dr. Francisco Gomes, directeur exécutif du département des affaires aquatiques de Novus International, qui a décerné au Prof. Sagi le prix de 1000 dollars. « Novus est fière de sponsoriser ce prix d’innovation », dit Gomes, « l’aquaculture a besoin de telles innovations afin de réaliser son plein potentiel ».

Le Prof. Sagi est l’ancien président de la Société Internationale de Reproduction et Développement des Invertébrés et ancien Doyen de la Faculté de Sciences Naturelles à BGU. Par ailleurs, il est le directeur de la Chaire Lily and Sidney Oelbaum pour la biochimie appliquée et est membre de l’Institut National de Biotechnologie du Néguev (NIBN).

Vingt ans de recherche physiologique et moléculaire sont derrière la biotechnologie utilisée pour la production de populations exclusivement masculines du crustacé. Dans le cadre de cette recherche, le Prof. Sagi a découvert l’hormone androgénique des crustacés, l’équivalent de l’insuline, qui a permis ensuite le développement de cette nouvelle technologie. Désormais, cette technologie est pour la première fois commercialisée au profit de tous les fermiers de Macrobrachium rosenbergii du monde entier.

« La beauté de notre innovation repose sur le fait que c’est la première commercialisation d’une interférence temporelle de RNA sans l’utilisation de produits chimiques, hormones ou modifications génétiques », a dit le Prof. Sagi.

Le Global Aquaculture Innovation Award a été lancé lors de la conférence GOAL novembre 2012 à Bangkok, Thaïlande, afin de reconnaître des méthodes innovantes qui fournissent des solutions à des défis de production. Toutes sortes d’innovation ont été qualifiées pour le prix, entre autres: la conservation de zones humides, la gestion de l’alimentation, le contrôle de la qualité de l’eau, la réduction d’effluents, l’économie d’énergie, l’entraînement du personnel, le bien-être des animaux.

Pour plus d’informations dans la revue du Global Aquaculture Alliance de novembre/décembre 2013 : Monosex Culture Of Prawns Through Temporal Androgenic Gene Silencing 

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Au Canada Atlantique, les premières moules écocertifiées BAP dans le monde

Atlantic Aqua Farms Partnership peut se flatter d’être reconnu comme le producteur de premier plan de moules cultivées en filières à l’Ile-du-Prince-Edouard depuis la certification BAP (Best Aquaculture Practices) en octobre 2013.

Nous fournissons à nos clients un approvisionnement continu de moules de haute qualité, prêtes à être cuites, charnues et juteuses, dont la chair est délicieuse.

Nous offrons manifestement la meilleure valeur sur le marché. Notre approche rigoureuse et sans compromis en ce qui concerne l’exécution des meilleurs programmes de qualité et de salubrité des aliments est l’une des raisons pour laquelle nous avons une réputation solide à l’échelle mondiale.

Grâce à l’engagement et à la diligence de notre personnel formidable à Atlantic Aqua Farms, notre usine de traitement a satisfait avec succès les exigences en matière de vérification de la salubrité des aliments pour obtenir la certification par un tiers accordée par l’Initiative mondiale de salubrité des aliments.

Nous vendons nos moules bleues (Mytilus edulis) de l’Île-du-Prince-Édouard cultivées en filières sous la forme des produits suivants: fraîches/vivantes en sacs en filet, fraîches/vivantes en barquettes conditionnées sous atmosphère modifiée et cuites et congelées emballées sous vide.

Apprenez-en davantage à notre sujet en visitant notre site Web, à www.canadiancove.com, ou communiquez avec nous, par courriel, à aaf@canadiancove.pe.ca, ou téléphone, au +1.902.651.2563.

First Mussel Farm Earns BAP Certification

Atlantic Aqua Farms -- a fully integrated, rope-cultured mussel farming and processing company based in Prince Edward Island, Canada -- is the first mussel farm in the world to attain Best Aquaculture Practices (BAP) certification since the completion of the BAP mussel farm standards in August, the Global Aquaculture Alliance (GAA) announced in late October.

Source : Global Aquaculture Alliance (GAA)

All of the company’s PEI mussel farm sites earned BAP certification on Oct. 14.

“We were thrilled to work with the Global Aquaculture Alliance to be the first-ever mussel farm to be BAP certified,” said Terry Ennis, president and CEO of Atlantic Aqua Farms. “As industry leaders in the farming and processing of mussels, we constantly strive to maintain the highest industry standards of environmental stewardship, quality, food safety and customer service. The entire team at Atlantic Aqua Farms is passionate about producing the best quality mussels on the market and we aim to be the consumer’s first choice for mussels every day.”

Established in 1989, Atlantic Aqua Farms is North America’s largest rope-grown mussel farming and processing company and the continent’s No. 1 supplier of premium, live mussels. The company’s products are marketed to retail and foodservice customers across North America under the Canadian Cove brand. A variety of product forms are available, including fresh mussel packs, frozen mussel packs and high-oxygen tray packs.

The new BAP mussel farm standards encompass all production systems for mussels, including cultivation on the seabed or on poles, and suspended cultures such as long-line culture and raft-and-rack culture. They also cover various mussel species, including blue mussels, Mediterranean mussels, Chilean mussels, New Zealand Greenshell mussels and Asian green mussels.

The addition of BAP mussel farm standards represents a key advancement for the BAP program, as the new standards will be used as a template for broader mollusk farm standards that cover other clams, oysters, scallops and abalone. Currently, more than 600 aquaculture facilities worldwide are BAP certified.

About BAP

Best Aquaculture Practices is an international certification program based on achievable, science-based and continuously improved performance standards for the entire aquaculture supply chain -- farms, hatcheries, processing plants and feed mills -- that assure healthful foods produced through environmentally and socially responsible means. BAP certification is based on independent audits that evaluate compliance with the BAP standards developed by the Global Aquaculture Alliance. For more information on BAP, visit www.gaalliance.org/bap.

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Les huîtres, aussi, sont vivantes !

Le homard canadien vivant en vente à un prix imbattable pour les fêtes ! Et vive l’accord de libre-échange entre l’Europe et le Canada !

Lire aussi : Accord de libre échange UE/Canada : Les pêcheurs français pourraient trinquer...

Cette Pub de E.Leclerc dans Ouest France va très bien avec l'article d'Antoine Jeandey qui ne parle pas de homard canadien mais de fromages...

Et si l'accord Europe-Canada signait la fin de la crise laitière ?

Source : WikiAgri par Jeandey Antoine - Dans Edito du 23 Octobre 2013

Ce 18 octobre, un accord de libre-échange est intervenu entre l'Union européenne d'une part et le Canada d'autre part. Cet accord concerne à 93 % le secteur agricole. Les négociations ont abouti à une situation très favorable au secteur laitier européen... Mais avec des contreparties.

Le propre de tout accord bilatéral tenant compte de multiples secteurs est de fonctionner sur une base de vases communicants. Ce que l'on gagne d'un côté, il faut accepter de le perdre de l'autre. Mais la réciproque est aussi vraie.

L'accord intervenu tout récemment pour un libre échange des marchandises entre l'Europe et le Canada a déjà été décrié pour les risques qu'il fait courir à la filière viande. Ils sont réels, j'y reviens plus loin. En revanche, personne (ou presque) n'a souligné tous ses bienfaits pour la filière laitière.

En gros, que comprend l'accord ? Selon la dépêche AFP reprise par plusieurs quotidiens : "Concrètement, le quota de fromages européens admis par le Canada sans droits tarifaires va augmenter de plus de 16 800 tonnes, pour une valeur estimée de 150 millions d'euros par an, tandis que l'Union européenne importera sans droits tarifaires 15 000 tonnes de boeuf congelé, près de 31 000 tonnes de boeuf frais, ainsi que 75 000 tonnes de porc et 8 000 tonnes de maïs doux." Parallèlement, l'accord contient également une reconnaissance de plusieurs indications géographiques, dont cinq fromages (feta grecque, munster français, gorgonzola, faissina et asiago italiens, il y a également des produits à base de viande comme des jambons italiens ou le foie gras de canard du Périgord).

De fait, il s'agit d'un marché supplémentaire pour les produits laitiers européens. Qui plus est, l'accord avec le canada ouvre la voie à ceux attendus avec les Etats-Unis et le Japon, où l'on peut raisonnablement penser que l'on ira globalement dans le même sens. Ainsi, l'Europe crée des marchés pour son secteur laitier, au moment où, en 2015, doit intervenir la fin des quotas laitiers. N'est-ce pas là finalement une opportunité à saisir ? Nous pouvons donc produire plus de lait en France, il existera un marché pour cela, donc la possibilité de le faire en maintenant les prix. Car le maintien des prix reste la préoccupation numéro 1 de nos éleveurs laitiers à l'aube de l'après quotas. L'accord entre l'Europe et le Canada est en soi insuffisant en volumes pour sauver la filière laitière européenne, mais elle ouvre des perspectives réelles lorsque l'on pense aux autres accords qui doivent suivre.

Pour la France, c'est très important, notre secteur laitier reste celui qui, bon an, mal an, installe le plus de jeunes et attire le plus de vocations. Avec des débouchés renouvelés en vue, l'attractivité revient.

En revanche, la viande trinque...

Comme je le disais plus haut, la filière viande, elle, trinque dans cet accord. Et de même que les bonnes nouvelles laitières en présageaient d'autres, de même les mauvaises émanant de la viande ne semblent que pouvoir empirer.

Chrisitian Pèes, président de la Cogeca (confédération générale européenne des coopératives agricoles), s'est ainsi exprimé : "L'UE a accepté d'octroyer un accès accru au marché pour d'importants volumes de viande bovine et porcine. Nous ne pouvons l'accepter, même si cette viande ne contient pas d'hormones. Nous souhaitons que les ministres européens et les eurodéputés en tiennent compte lorsqu'ils approuveront le texte final. La viande bovine est un produit sensible pour nous et la production européenne est menacée. Cet accord aura pour conséquence une hausse importante des importations. Pour le secteur de la viande bovine, nous aurions souhaité une meilleure répartition entre viande fraîche, réfrigérée et congelée, en faveur de la viande bovine congelée."

De son côté, le président du Copa (confédération européenne des producteurs agricoles), le Néerlandais Jan Maat (récemment élu ce poste), après avoir apprécié les indications géographiques et la partie "lait" ("Malgré quelques lacunes à cet égard dans l'accord, le Canada est le premier grand partenaire commercial à reconnaître le principe de notre système d'IG. (...) Je me réjouis également du fait que les dispositions concernant le secteur laitier soient plus positives que dans les propositions initiales. Les fromages européens disposeront ainsi d'un plus grand accès au marché canadien."), a également mis en garde sur celle concernant les viandes : "Cet accord signé entre le Président de la Commission européenne et le Premier ministre canadien va plus loin que ce qui avait été prévu pour les secteurs de la viande porcine et bovine dans le cycle actuel de négociations de libéralisation du commerce mondial. Nous devons tout mettre en œuvre pour que le marché de la viande ne subisse pas de perturbations."

Concrètement, en pleine crise de l'agroalimentaire breton, ce sont les grandes unités de produits transformés de viande qui pourraient être à terme menacées. Les petits élevages trouveront toujours des débouchés dans les filières courtes, mais pour ceux qui sont plus importants, cela paraît moins évident.

Sortir de la crise du lait, risquer d'en créer une en viande...

Sortir de la crise du lait en risquant d'en créer une sur le secteur des viandes, fallait-il choisir cette voie ? Oui, à condition que les avertissements des producteurs et coopérateurs soient suffisamment entendus pour que l'afflux de viandes soit fait "intelligemment" par rapport aux structures existant en Europe, qu'il convient de ne pas déstabiliser au-delà de la crise que connaît notamment l'agroalimentaire breton en ce moment.

Mais si cette condition ne devait pas être remplie, la question reste franchement posée...

Pour plus d'informations :

Les enjeux agricoles d'un accord entre l'Europe et les Etats-Unis

Source : Wikiagri par Jeandey Antoine - Dans Magazine du 20 Juin 2013

L'accord de libre-échange en négociation entre l'Europe et les Etats-Unis soulève des inquiétudes chez les agriculteurs. Sont-elles fondées ? Pour bien comprendre les enjeux, filière par filière, WikiAgri s'est renseigné aux sources du lobbying, à Bruxelles.

En fait, il faut déjà établir le contexte et le calendrier. L'Europe a ouvert en peu de temps trois négociations indépendantes l'une des autres pour des accords de libre-échange, avec le Japon, le Canada et donc les Etats-Unis. Il faut donc les envisager toutes les trois, sans se limiter à la seule négociation avec les Etats-Unis, certes davantage médiatisée que les autres, ne serait-ce qu'avec l'exception culturelle négociée par la France au sein de l'Europe qui a fait la Une de l'actualité récemment. Mais ce que le Canada obtiendra, les Etats-Unis le demanderont aussi, d'où l'importance de considérer les trois négociations....

Cliquer Gouvernement du Canada pour accéder au Résumé technique des résultats finaux de la négociation de l’Accord économique et commercial global Canada – Union Européenne 

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Le 30 octobre 2013

Mortalités d’huîtres adultes : le grand écart d’un parc à l’autre

Malgré une nouvelle enquête épidémiologique sur la mortalité des huîtres adultes, le mystère reste entier.

Source : Le Marin

Le comptage des huîtres mortes et des survivantes laisse perplexe : les pertes peuvent être extrêmes sur un parc et minimes sur le parc voisin. Sans savoir pourquoi. La mission de terrain réalisée aux grandes marées par les DDTM (directions départementales des territoires et de la mer), à la demande des professionnels, leur apporte ainsi peu de réponses.

On sait que c’est Vibrio aesturianus qui tue les coquillages, mais pourquoi les huîtres marchandes succombent-elles tout d’un coup à cette bactérie présente dans les eaux françaises depuis longtemps ? Mystère. On ignore aussi si le phénomène est exceptionnel, lié aux conditions météorologiques, ou s’il se généralise. Au global, ces pertes ne seraient même pas à la hausse, indiquent d’ailleurs les services de l’État. Peut-être, mais dans certains départements, le phénomène atteint des proportions jamais vues… et se poursuit après la fin de l’été.

Pour plus de précisions dans Cultures Marines de Novembre 2013, cliquer Infomer ou dans le Kiosk




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Le 29 octobre 2013

Saumon. De la gloire au désespoir...

Au moment où le président de Marine Harvest trace l'avenir du saumon à Paris, les bretons se préparent à la riposte à Quimper


Début octobre, Ole Eirik Leroy, président de Marine Harvest, a participé au congrès de la prestigieuse organisation GAA "The Global Aquaculture Alliance" organisé à Paris : Goal 2013 Join the journey.

Son intervention portait sur l'avenir de la salmoniculture et tout particulièrement de Marine Harvest : "Leading the blue revolution" (Vers la révolution bleue)

Manifestation pour l'emploi le 2 novembre à Quimper

Le Comité pour le maintien de l'emploi à Marine Harvest, créé vendredi par plus de 600 personnes, a dévoilé, hier, le lieu et la date de sa première manifestation pour l'emploi en Bretagne. Ce sera le samedi 2 novembre, à 15 h, place de la Résistance, à Quimper.

Cinq ans après le combat de la maternité de Carhaix, les Carhaisiens seront donc de retour dans les rues de la cité cornouaillaise. Mais il n'y aura pas qu'eux. Les organisateurs veulent rassembler toutes les personnes mobilisées pour la défense de l'emploi en Bretagne. Christian Troadec, le maire de Carhaix, appelle ainsi, au nom du comité, les « salariés de l'agroalimentaire, agriculteurs, marins, élus, syndicats, commerçants, artisans, transporteurs, toutes les populations touchées d'une manière ou d'une autre par la crise sans précédent qui touche l'économie bretonne » à se rassembler « pour dire non au déclin de la Bretagne » et par la même occasion à l'écotaxe. Source : Le Télégramme

Le saumon a désormais un « futur » radieux

Comme les céréales ou l'huile de palme, le saumon a son marché à terme : une toute petite place aux belles perspectives, bénéficiant d'une demande croissante, garantissant des prix élevés et des marges exceptionnelles pour les éleveurs.

Source : Agrisalon / AFP

Située à Bergen sur la façade maritime occidentale de la Norvège, Fish Pool est la toute première salle de marché internationale certifiée à gérer l'achat et la vente de contrats dérivés du saumon (futures et options). Encore confidentiel, le marché devrait avoir généré en 2013 un volume de transactions estimé entre 100.000 à 120.000 tonnes. Les industriels d'Europe et de Russie couvrent désormais 10% de leur achats à la bourse norvégienne, souligne François Perrone, directeur de marché chez Fish Pool. Comme sur n'importe quel marché à terme, vendeurs et acheteurs s'entendent de manière anonyme sur un prix de saumon fixé à l'avance - le produit de référence étant un saumon frais de 3 à 6 kg- et qui ne fera l'objet d'aucune livraison physique.

A échéance, une des contreparties, tantôt l'acheteur, tantôt le vendeur, aura à payer la différence entre le prix contracté et le prix de référence, explique Bruno Bensaïd, consultant et formateur sur le marché à terme de Bergen chez Offre et demande agricole. « Cet outil de gestion a des perspectives de développement formidables dans les vingt prochaines années, car la consommation du saumon s'est démocratisée depuis 1960 et la demande est en croissance constante », ajoute M. Perrone. En 2013, l'Europe reste le premier importateur de saumon : Pologne en tête avec 82.000 tonnes en 2013, suivie de la France (78.000 tonnes), de la Russie (74.000 tonnes), du Royaume-Uni, de l'Espagne, la Hollande et l'Allemagne.

Pour répondre à l'engouement croissant des consommateurs qui l'utilisent frais, fumé et maintenant cru dans les sushis, la production mondiale de saumon d'élevage, assurée par la Norvège, le Chili, l'Écosse et le Canada, a dépassé 2 millions de tonnes en 2012, soit une hausse de 22 % par rapport à 2011.

Sans spéculateurs, point de survie

En 2013, elle devrait encore progresser de 1 % et en 2014 de 7 %, selon les estimations de Marine Harvest, le plus gros acteur aquacole norvégien. Avec un coût de production de 26 couronnes norvégiennes par kilo (3,56 euros) pour un prix moyen à la fin septembre de 35,70 couronnes le kilo (5,08 euros), le marché peut engranger de super profits, reconnaît M. Perrone.

Ce type d'élevage est d'autant plus rentable qu'il faut environ 1,2 kg d'aliments pour produire 1 kg de poisson, contre 7 à 8 kg pour 1 kg de viande de boeuf, ajoute-t-il. Ils sont environ 200 éleveurs aquacoles, exportateurs, industriels, fumeurs et investisseurs financiers, nordiques pour la plupart, à fréquenter quotidiennement cette salle de vente détenue quasiment à 100 % par la Bourse d'Oslo. Quelques grands noms de la distribution françaises - Carrefour, Intermarché, Delpeyrat ou Fleury Michon - sont déjà sensibilisés à l'intérêt d'une couverture sur ce marché du saumon frais pour bâtir leur stratégie commerciale, indique M. Bensaïd.

Quant aux spéculateurs, ils représentent 10% des acteurs de la salle de marché, selon M. Perrone, un pourcentage largement insuffisant puisque il en faudrait, selon lui, trois fois plus. «Une salle de marché est comme une rivière et les spéculateurs sont l'eau de la rivière. S'il n'y a pas d'eau, il n'y a pas de rivière », explique M. Perrone. En d'autres termes, ce sont eux qui créent la liquidité qui rendent les contrats disponibles, en se positionnant sur les marchés quand acheteurs et vendeurs font de la rétention. « Les spéculateurs ont leur place à Bergen, sans eux nous n'existerions pas », insiste-t-il.

Agroalimentaire. Christian Troadec ne veut pas qu'on oublie Marine Harvest

Le maire de Carhaix, Christian Troadec, regrette que les ministres Stéphane Le Foll et Arnaud Montebourg ne fassent pas mention du site de Marine Harvest dans leurs récentes déclarations sur la crise de l'agroalimentaire en Bretagne. Et il le fait savoir.

Source : Le Télégramme

"Et Marine Harvest alors ?". C'est en résumé la réaction de Christian Troadec en découvrant l'interview accordée ce lundi matin au Télégramme par le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll. Qualifiant le désir de l'Etat et la région Bretagne de réindustrialiser le site Gad "d'annonce encourageante", le maire de Carhaix regrette que les ministres Le Foll et Montebourg n'aient pas dit "un mot sur Marine Harvest", dont l'usine de saumon, basée à Poullaouen, doit fermer en mars prochain. Pour lui, "ce n'est pas acceptable".

Rapport attendu vendredi

Aux yeux de Christian Troadec, "ce qui est possible et faisable et Lampaul-Guimiliau doit l'être aussi à Poullaouen". D'autant que l'élu centre-breton pense avoir de sérieux arguments en ce sens. Il évoque ainsi un rapport encore confidentiel sur l'état de l'usine de Poullaouen. Qualifié "d'obsolète" depuis plusieurs mois, l'outil ne le serait pas autant que cela. Ce serait en tout cas le bilan dressé par deux cabinets spécialisés venus sur place cet été en présence du préfet, du maire de Carhaix et de la direction de Marine Harvest. Ce rapport sera rendu officiellement vendredi lors d'une réunion à la sous-préfecture de Châteaulin....

Quand le saumon prend l’avion 

Démocratisée, la consommation du saumon trouve aussi ses adeptes en catering aérien. Servair, leader français du secteur, en utilise plus de 45 tonnes chaque année, soit 25 % des volumes de poisson servi en vol.

Source : pdm-seafoodmag  par A-C Renard

Le saumon s’est largement démocratisé. Au point de figurer en bonne place dans les menus proposés en avion. Pour preuve, l’espèce représente plus de 45 tonnes par an, soit de 25 % des volumes de poisson utilisés par Servair, le leader français du catering aérien.

« Le saumon convient à tous les passagers », justifie Éric Augustine, directeur de la cuisine R & D de Servair, à Roissy Charles-de-Gaulle. « Il est aussi parfaitement identifiable. Or, dans un avion, ce qui est connu rassure. » Autre atout : son bon rapport qualité/prix, malgré les variations des cours.

Car Servair s’approvisionne majoritairement en frais sous atmosphère protectrice, en pavés de 120 g sans peau sans arêtes et, plus ponctuellement, en filets 600-900 g. « Nous avons souvent besoin de l’utiliser rapidement pour ajuster notre activité à la demande. Le frais apporte plus de souplesse », reprend Éric Augustine.

Poêlé, poché ou cuit sous vide, le saumon est surtout servi en plat principal, accompagné d’une sauce. Les entrées sont consommées froides, ce qui ne donne pas le même résultat gustatif. Et, pour les chefs de Servair, pas question de négliger les qualités organoleptiques. « Régulièrement échantillonnés par nos fournisseurs de Rungis, nous procédons à des dégustations. Couleur, taux de gras, parage, etc. Chacune donne lieu à une fiche avec photo transmise au service achats. »

Marine Harvest. Paroles de femmes salariées

Qu'elles aient trois ans ou 30 ans d'ancienneté, les femmes salariées de Marine Harvest éprouvent émotion et colère. Certaines ressentent un sentiment de révolte. D'autres sont prêtes au combat. Quant à leur avenir, il s'inscrit pour l'instant en pointillé. Témoignages recueillis, vendredi soir, à l'espace Glenmor.

Tanisha Cope, 23 ans, Poullaouen. « C'est ma troisième saison. Si on commence à fermer tout l'agroalimentaire dans l'ouest de la Bretagne, on se demande où on va pouvoir aller bosser. À Socopa ou à Bretagne Saumon? Je ne vois rien d'autre. À moins d'aller comme saisonnière dans le Nord-Finistère, où il y a des légumes. J'habite sur Poullaouen mais je fais construire à Carhaix. J'ai deux enfants. Heureusement que mon mari travaille chez DS Smith Packaging (ex-Otor). Mais il nous faut deux salaires, sinon pour nous, la vie est impossible. »

Marie Le Faou, Carhaix. « Je travaille sur le site depuis 1979. Je vais avoir 53 ans bientôt. C'est triste de se retrouver au chômage à mon âge. Pour les jeunes, c'est terrible également. Je suis encore sous le coup de l'émotion. Je n'ai pas la tête à chercher un autre emploi pour l'instant. Plus tard, si ma santé le permet, je me tournerai vers les services d'aide à la personne. Je dis bien si ma santé le permet car mes articulations ont beaucoup souffert lors des 34 années passées à l'usine. »

Marie-Hélène Stone, 53 ans. « Troisième saison également. Les deux premières années, je travaillais directement via l'entreprise. Cette année, la direction m'a demandé de revenir via Adecco, agence de travail temporaire. Je suis en ce moment en colère, très en colère. C'est une société qui fait d'énormes profits. Mais elle se permet tout de même de fermer les sites de Châteaugiron et de Poullaouen alors qu'elle a fait 113 millions de bénéfice. L'émotion est passée. Le 4 juin est loin. Là, c'est colère, haine et révolte. Le temps du combat est venu. Dans notre bassin d'emploi, c'est la catastrophe. Gad ferme, Tilly se casse la figure, Doux ne va pas mieux, Penalan à Maël-Carhaix c'est pareil : ça suffit ! Il faut que nos élus fassent quelque chose. »

Rachida Benmiloud, 57 ans, Carhaix. « Moi, c'est depuis 25 ans que je travaille sur le site : sept ans en tant que saisonnière, 18 ans comme permanente. C'est la catastrophe pour nous, pour les jeunes, pour tout le monde en somme. Pour les salariés de l'entreprise mais aussi pour l'activité générale du secteur. Pour la commune aussi. Comme beaucoup de mes collègues, je suis un peu perdue en ce moment. Au départ, c'était une très grosse colère et beaucoup d'amertume. Maintenant, j'essaie d'émerger, de reprendre les choses en main et d'avoir quelques perspectives d'avenir encourageantes. »

Muriel Evain, 39 ans, Plusquellec. « Ça fait sept ans que j'y travaille. Six années en CDI. Je suis très déçue, comme mes collègues, car on s'est beaucoup investi dans l'entreprise. En dépit de cela, on va être jeté comme de simples mouchoirs, en fait. Pour l'instant, je suis dans le vague. Que faire? Suivre une formation? J'ai construit à Plusquellec. J'ai trois filles. Heureusement que mon mari ne travaille pas à Marine Harvest. Il est commercial dans une autre société. »

Lydia Le Bec, 52 ans. « J'ai quinze ans d'ancienneté à Marine Harvest, dont deux comme saisonnière. C'est de l'écoeurement, ajouté à de la colère et de la haine : trois sentiments mélangés. C'est la colère qui prédomine. La société enregistre des bénéfices mais on licencie quand même. C'est incompréhensible. Beaucoup de familles se retrouvent dans une détresse morale et financière. Il faut d'abord que j'assimile la perte de mon emploi. C'est une démarche psychologique individuelle. Il n'y a pas de déni mais il est très difficile de se projeter tant qu'on est au travail. »

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Le 28 octobre 2013

Urgent : Offre d’emploi : Spécialiste halieutique des relevés de biologie marine

Recherche pour une mission très courte d'une semaine, un spécialiste halieutique des relevés de biologie marine relatifs à l'élevage de crevettes marines.

Cette mission aura lieu tout début Novembre dans une ferme aquacole au Brésil.

Tous les frais sont pris en charge (vol, hôtel, repas). Il s'agit d'une mission de vérification des installations sanitaires et de conditionnement pour un investisseur privé, très au fait de cette industrie mais qui manque de temps et de personnel pour se déplacer.

Voyage d'une semaine au départ de Paris, accompagné d'un avocat qui se chargera de la partie administrative de la mission.

Les candidats peuvent s'adresser directement au téléphone à M. Castel au 06 20 01 10 04. L'anglais est obligatoire. Il s'agit d'une mission sérieuse et à pourvoir urgemment.

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Le 26 octobre 2013

Acidification des océans : une menace pour les Etats-Unis

L'acidification des océans est un problème majeur, lié au réchauffement climatique, qui menace la biodiversité des océans. Depuis la révolution industrielle, les océans ont absorbé un quart des émissions de CO2 liées à la combustion d'énergie fossile [1] (2.000 milliards de tonnes). Cet effet de "puits de carbone" limite l'impact du réchauffement climatique, du moins à court terme, mais augmente considérablement l'acidité des océans, qui atteint aujourd'hui des niveaux record. Plusieurs rapports, auxquels ont contribué de nombreux scientifiques américains, publiés au cours des dernières semaines, font état des mêmes résultats inquiétants sur les conséquences de l'acidification des océans. La côte Nord-Ouest des Etats-Unis, dont une partie de l'économie dépend fortement des ressources marines, est d'ores et déjà affectée par les conséquences de l'acidification des océans et la côte Est commence également à s'en inquiéter.

Source : BE USA 

Des impacts directs sur l'économie américaine

L'acidification des océans augmente aujourd'hui à un taux plus rapide qu'au cours des dernières 300 millions d'années [5], ce qui présente un danger majeur pour un grand nombre d'espèces. En effet, l'acidification rend plus difficile la construction des coquilles et des squelettes, à partir du carbonate de calcium (CaCO3). Aux Etats-Unis, les conséquences de l'acidification se font déjà sentir, comme le montre le reportage ci-dessous (anglais) réalisé par PBS, une chaîne nationale publique américaine, qui présente les conséquences de l'acidification des océans dans le Nord-Ouest américain, dont l'économie dépend fortement des fruits de mer, et les inquiétudes croissantes de la côte Est.

L'impact de l'acidification des océans sur les côtes du Nord-Ouest des Etats-Unis



Acidifying Waters Corrode Northwest Shellfish

Crédits : Reportage de la chaîne PBS

Des recherches sont nécessaires pour mieux comprendre le phénomène et évaluer son ampleur

L'acidification, la diminution de la concentration en oxygène et le réchauffement des eaux présentent un risque direct pour les coraux mais également pour les espèces qui construisent une coquille qui risque de devenir de plus en plus mince et de plus en plus fragile (comme les moules, les huîtres, les homards ou encore les crabes). Les scientifiques du laboratoire sur l'environnement marin du Pacifique de la NOAA [6] (National Oceanic and Atmospheric Administration) ont d'ailleurs récemment observé la dissolution des coquilles de ptéropodes, présents dans le Nord-Ouest du Pacifique et dans les eaux arctiques. La NOAA travaille également sur des projections de l'acidification des océans pour étudier leur impact sur l'industrie de la pêche au crabe, particulièrement développée en Alaska [7]. De nombreux organismes et écosystèmes dépendent également de ces espèces (oiseaux, baleines, poissons). Le cas du saumon rose est exemplaire : les ptéropodes représentent 60% de son alimentation.

La NOAA a lancé une nouvelle expédition au cours de l'été, rassemblant des chimistes et des biologistes, pour mieux comprendre les conséquences de l'acidification sur les différents organismes marins dans les eaux du Nord-Ouest des Etats-Unis [8].

S'il est clair que les océans s'acidifient de plus en plus à un niveau global, il reste de nombreuses incertitudes sur le niveau des changements selon les différentes régions et les niveaux de profondeurs. Obtenir des données plus précises permettrait de faire avancer les connaissances scientifiques et de mieux préparer les politiques de protection des océans. De nombreux tests ont été réalisés mais ils sont encore assez coûteux et difficiles....

Cliquer BE USA pour toutes informations

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Le 25 octobre 2013

« Une nouvelle ère dans les relations Canada-UE »


L’annonce d’aujourd’hui (18 octobre 2013 Ndlr) concernant la conclusion fructueuse des négociations portant sur un Accord économique et commercial global (AECG) marque une étape déterminante dans le renforcement des relations entre l’Union européenne et le Canada. Nous nous efforçons maintenant de finaliser les derniers aspects techniques et juridiques dans les plus brefs délais, de façon à conclure officiellement cet accord le plus tôt possible.

L’AECG est ce qui se fait de mieux en matière d’accord, un accord du 21e siècle, qui créera de nouvelles possibilités des deux côtés de l’Atlantique. Il accroîtra les échanges commerciaux et les investissements, favorisant ainsi la croissance et la création d’emplois en Europe comme au Canada. Il aborde un large éventail de questions et améliore, notamment, l’accès aux biens et aux services; la sécurité juridique, la transparence et la protection des investissements ; la coopération dans les domaines d’intérêt mutuel comme la réglementation et la mobilité de la main-d’œuvre, ainsi que l’ouverture des marchés publics. Une fois mis en œuvre, il devrait accroître les échanges commerciaux bilatéraux de biens et services de 23 p. 100, soit une valeur de près de 26 milliards d’euros (38 milliards de dollars canadiens).

Le progrès décisif réalisé aujourd’hui par rapport à l’AECG, ainsi que le futur Accord de partenariat stratégique, ouvre un nouveau et brillant chapitre du partenariat historique entre l’UE et le Canada. Nous nous réjouissons à la perspective de nous revoir dans quelques mois au Canada, pour le prochain sommet Canada-Union européenne.

Déclaration du président de la Commission européenne et du premier ministre du Canada

Stephen Harper
(Premier ministre du Canada)

José Manuel Barroso
(Président de la Commission européenne)


Source : Gouvernement du Canada - 18 octobre 2013

« Cet accord historique est le plus ambitieux jamais conclu par le Canada, a déclaré la ministre Finley. Il représente un gain important pour les travailleurs de la région du sud-ouest de l’Ontario et leurs familles, notamment dans les secteurs de la fabrication de pointe, des technologies de l’information et des communications (TIC) et de l’agriculture. Ce sera l’accord commercial le plus important que nous aurons mis en place au Canada, qui, selon les estimations, contribuera à la création de 80 000 emplois et à une augmentation moyenne des revenus des ménages de 1 000 dollars. »

Le gouvernement Harper souligne les nombreuses retombées positives pour le Canada qu’aura l’accord commercial historique Canada-UE

Le renforcement des échanges commerciaux avec l’Union européenne contribuera à la création d’emplois et d’occasions dans l’ensemble des régions du pays, affirme le ministre Fast

Le 22 octobre 2013 - Le ministre du Commerce international, l’honorable Ed Fast, a annoncé aujourd’hui que les travailleurs et les entreprises des principales industries du Canada allaient profiter grandement de l’entente de principe historique conclue en vue de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne, annoncée la semaine dernière par le premier ministre Stephen Harper et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso. Le ministre Fast a prononcé son discours à l’occasion de la 82e réunion annuelle de l’Association canadienne des importateurs et exportateurs, à Mississauga.

« Il s’agit de l’entente commerciale la plus importante et ambitieuse jamais conclue par le Canada, et elle se traduira par des gains substantiels dans tous les secteurs économiques clés partout au pays, a déclaré le ministre Fast. En fait, le Canada sera l’un des seuls pays développés à profiter d’un accès préférentiel aux deux plus importants marchés du monde : l’Union européenne et les États-Unis. L’avantage concurrentiel du Canada et l’accès combiné à ces marchés, ainsi qu’aux plus de 800 millions de consommateurs fortunés qu’ils englobent, feront pâlir d’envie les pays commerçants du monde. De plus, cela fera du Canada une destination encore plus attrayante pour les investisseurs et les fabricants, ce qui en retour créera des milliers d’emplois et de débouchés pour les Canadiens. »

Les travailleurs canadiens de toutes les régions du pays — dans des secteurs qui comprennent la fabrication, les produits de la mer, les produits métalliques et minéraux, la technologie, la foresterie et les produits du bois, l’agriculture et l’agroalimentaire — profiteront de l’accès amélioré à ce marché lucratif de 28 pays qui génère actuellement 17 billions de dollars en activités économiques annuelles.

« Notre gouvernement se concentre sur ce qui importe à tous les Canadiens : créer de nouveaux emplois et de nouvelles occasions, a expliqué le ministre Fast. L’élimination d’environ 98 p. 100 des tarifs douaniers de l’Union européenne dès le jour de l’entrée en vigueur de l’accord se traduira par de nouvelles possibilités d’exportation pour les entreprises canadiennes de toutes les tailles. » Source : GC

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Le gouvernement Harper souligne les nombreux avantages que conférera à la Nouvelle-Écosse l’accord commercial historique entre le Canada et l’UE

Le renforcement des échanges commerciaux avec l’Union européenne créera des emplois et ouvrira de nouveaux débouchés dans toute la Nouvelle-Écosse

Le 25 octobre 2013 - Le ministre de la Justice et procureur général du Canada et ministre régional de la Nouvelle-Écosse, l’honorable Peter MacKay, a souligné aujourd’hui à quel point les travailleurs et les entreprises des grands secteurs de l’économie de la Nouvelle-Écosse profiteront grandement de l’Accord économique et commercial global Canada-Union européenne...

L’accord commercial Canada-UE bénéficiera grandement à l’industrie des produits de la mer de la Nouvelle-Écosse, de renommée mondiale, qui emploie plus de 9 000 personnes, en éliminant les droits de douane sur ses principales exportations. Ces droits s’élèvent présentement à 20 p. 100 sur les crevettes cuites et décortiquées, 8 p. 100 sur le homard vivant, de 16 p. 100 sur le homard surgelé et 8 p. 100 sur les pétoncles surgelés. Ces réductions, qui s’ajouteront à d’autres réductions des droits de douane, profiteront grandement au secteur des produits de la mer, un moteur important de l’économie de la Nouvelle-Écosse.... 

Avantages pour la Nouvelle-Ecosse dans le secteur de la Pêche et l'Aquaculture 



Ouvrir de nouveaux marchés en Europe pour les produits de calibre mondial de la Nouvelle-Écosse

Aux termes de l’AECG, les produits canadiens de calibre mondial bénéficieront d’un accès préférentiel à l’UE. Ce seront des avantages considérables, notamment pour les producteurs de biens primaires (comme les minéraux et les produits agricoles) et ceux qui les transforment en produits traités et en produits manufacturés à valeur ajoutée.

Lorsque l’AECG entrera en vigueur, près de 98 p. 100 des produits canadiens seront exempts de droits de douane, sur plus de 9 000 lignes tarifaires employées par l’UE. Certains droits de douane européens sont si élevés qu’ils imposent un réel fardeau aux exportateurs canadiens et les empêchent d’affronter la concurrence sur le marché de l’UE ou limitent considérablement leur capacité à le faire. Par exemple, l’UE impose sur les exportations canadiennes de crevettes cuites et décortiquées des droits de douane pouvant s’élever à 20 p. 100 – un coût exorbitant pour pénétrer le marché. À l’entrée en vigueur de l’AECG, les droits de douane sur presque tous les produits primaires canadiens seront supprimés. Facteur d’importance également pour l’économie de la Nouvelle-Écosse, les droits de douane sur les produits manufacturés seront également éliminés.

Accroître les exportations de produits de la mer

Le secteur du poisson et des fruits de mer de la Nouvelle-Écosse figure parmi les principaux exportateurs canadiens de produits de la mer. Il compte également certains des principaux fabricants mondiaux de suppléments d’oméga 3 à partir d’huile de poisson. Donnant de l’emploi à plus de 9 000 Néo-Écossais, le secteur contribue grandement à l’économie de la province. Le secteur des produits de la mer de la Nouvelle-Écosse, de calibre mondial, est axé sur l’exportation et cherche continuellement à percer de nouveaux marchés.

Aperçu du commerce

* Les exportations annuelles de produits de la mer de la Nouvelle-Écosse vers l’UE se sont chiffrées en moyenne à 142,6 millions de dollars de 2010 à 2012, ce qui place ce secteur au premier rang des exportations de la province vers l’UE.
* Les exportations canadiennes de produits de la mer vers l’UE sont assujetties à des droits de douane pouvant s’élever à 25 p. 100.

Suppression des droits de douane

À l’entrée en vigueur de l’AECG, près de 96 p. 100 des lignes tarifaires de l’UE sur les produits de la mer seront exemptées de droits de douane. Sept ans plus tard, la totalité de ces lignes tarifaires bénéficiera de la franchise de droits, ce qui rendra ces produits de calibre mondial plus compétitifs et créera des conditions favorables à un accroissement des ventes. Cet accroissement des ventes devrait amener de nouveaux emplois, une hausse des salaires et une plus grande prospérité durable, ce qui bénéficiera directement aux travailleurs de la Nouvelle-Écosse.

Par exemple, les droits de douane que l’UE applique aux produits suivants seront supprimés :
  • le homard vivant, dont le taux est de 8 p. 100; 
  • le homard surgelé, dont les taux peuvent atteindre 16 p. 100; 
  • le homard transformé, dont le taux est de 20 p. 100; 
  • le crabe des neiges, dont le taux est de 8 p. 100; 
  • les pétoncles surgelés, dont le taux est de 8 p. 100; 
  • les crevettes surgelées, dont le taux est de 12 p. 100; 
  • les crevettes cuites et décortiquées, dont le taux est de 20 p. 100; 
  • la merluche fraîche ou réfrigérée, dont le taux est de 15 p. 100; 
  • la morue séchée ou salée, dont le taux est de 13 p. 100.


En supprimant les droits sur les produits à valeur ajoutée, comme les crevettes cuites et décortiquées, les filets de morue congelés et le crabe et le homard transformés, l’AECG rendra ces produits plus concurrentiels sur les marchés de l’UE et, par le fait même, permettra aux transformateurs canadiens d’augmenter leurs ventes et de créer des emplois.

Au-delà des droits de douane

Le secteur des produits de la mer de la Nouvelle-Écosse est en train de se transformer, passant d’une approche axée sur les ressources à une approche axée sur le marché et fondée sur la durabilité. Le gouvernement du Canada et le gouvernement de la Nouvelle-Écosse sont déterminés à assurer la durabilité des pêches et de l’aquaculture, ainsi que la santé et la productivité des écosystèmes aquatiques. L’AECG prévoit la mise en place d’un cadre officiel pour la coopération avec l’UE sur les enjeux de développement durable liés au commerce et d’intérêt commun, lequel tiendra compte de questions comme la gestion durable des pêches et de l’aquaculture. De plus, aucune disposition de l’AECG ne touchera la souveraineté du Canada et sa pleine autorité sur ses eaux territoriales ou l’octroi de permis de pêche commerciale.

Tirer profit des avantages

Les mollusques et crustacés, comme le homard, le pétoncle et le crabe des neiges, représentent près de 50 p. 100 du total des prises de la Nouvelle-Écosse. Parmi les autres espèces importantes, notons l’aiglefin, le hareng et la goberge. Le secteur essaie également de se diversifier, notamment au moyen de la prise d’espèces non traditionnelles, comme le concombre de mer, le varech et l’oursin.

L’UE est le principal importateur mondial de poisson et de fruits de mer : de 2010 à 2012, ses importations annuelles moyennes se sont établies à 25 milliards de dollars. L’UE offre donc d’importantes possibilités d’exportation aux producteurs de poissons et de fruits de mer de la Nouvelle-Écosse. L’industrie néo-écossaise a d’ailleurs adopté de nouvelles mesures visant à maximiser la valeur des ressources, notamment au moyen de technologies de pointe de transformation du poisson, de systèmes modernes de livraison et de techniques de conditionnement sur mesure. Le secteur mise également sur la reconnaissance des avantages des produits de la mer pour la santé, et va même jusqu’à promouvoir l’utilisation de produits qui étaient considérés comme des déchets. Dans un tel contexte, le secteur de calibre mondial de la province est bien positionné pour répondre à la demande croissante de produits de la mer de qualité et issus de la pêche durable, demande qui émane de consommateurs européens avertis et soucieux de leur santé.

Pour de plus amples renseignements sur la façon dont l’accord commercial entre le Canada et l’UE profitera à la Nouvelle-Écosse, prière de consulter la page Avantages pour la Nouvelle-Écosse. Source : GC 

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Avantages pour la Colombie Britannique dans le domaine de la pêche et de l'aquaculture

Accroître les exportations de produits de la mer

Le secteur du poisson et des fruits de mer de la Colombie-Britannique contribue de manière significative à l’économie provinciale et au tissu social de nombreuses collectivités côtières. Plus de 7 000 Britanno-Colombiens travaillent dans l’industrie des produits de la mer de calibre mondial de la province.

Aperçu du commerce
    * Les exportations de poisson et de fruits de mer de la Colombie-Britannique vers l’UE se sont chiffrées en moyenne à 56,2 millions de dollars annuellement de 2010 à 2012.
      * Les exportations de poisson et de fruits de mer canadiens vers l’UE se voient imposer des droits de douane pouvant atteindre 25 p. 100.
        Suppression des droits de douane

        À l’entrée en vigueur de l’AECG, près de 96 p. 100 des lignes tarifaires de l’UE sur les produits de la mer seront exemptées de droits de douane. Sept ans plus tard, la totalité de ces lignes tarifaires bénéficiera de la franchise de droits, ce qui rendra ces produits de calibre mondial plus compétitifs et créera des conditions favorables à un accroissement des ventes. Des ventes accrues de ces produits de calibre mondial devraient amener de nouveaux emplois, une hausse des salaires et une plus grande prospérité durable, ce qui bénéficiera directement aux travailleurs de la Colombie-Britannique.

        Par exemple, les droits de douane que l’UE applique aux produits suivants seront supprimés :

            le saumon, dont les taux actuels peuvent atteindre 15 p. 100;
            la merluche fraîche ou réfrigérée, dont le taux est de 15 p. 100;
            le flétan du Pacifique, dont le taux est de 15 p. 100;
            le chien de mer, dont le taux est de 6 p. 100.

        L’élimination des droits sur les produits à valeur ajoutée, comme les crevettes cuites et décortiquées, les filets de morue congelés et le crabe et le homard transformés, rendra ces produits plus concurrentiels sur les marchés de l’UE et, par le fait même, permettra aux transformateurs de la Colombie-Britannique d’augmenter leurs ventes et de créer des emplois.

        Au-delà des droits de douane

        L’industrie des pêches et de l’aquaculture de la Colombie-Britannique est déterminée à conserver ses ressources de poisson et de fruits de mer et à les exploiter de façon durable, tout comme à protéger les écosystèmes aquatiques sains et productifs. L’AECG prévoit la mise en place d’un cadre officiel pour la coopération bilatérale sur les enjeux de développement durable liés au commerce et d’intérêt commun, lequel tiendra compte de questions comme la gestion durable des pêches et de l’aquaculture. En outre, l’AECG n’affecte en rien la souveraineté du Canada ni le plein contrôle que celui-ci exerce sur ses eaux territoriales ou sur l’octroi des permis de pêche commerciale.

        Tirer profit des avantages

        Les produits du poisson et des fruits de mer de la Colombie-Britannique sont dérivés de plus de 80 espèces différentes de poissons, de fruits de mer et de plantes vivant dans des environnements d’eau douce ou marins. En tant que plus grand importateur mondial de poisson et de fruits de mer, l’UE, qui a importé annuellement en moyenne pour 25 milliards de dollars de ces produits de 2010 à 2012, offre des possibilités d’exportation importantes aux producteurs de poisson et de fruits de mer de la Colombie-Britannique. L’industrie de calibre mondial de la province, dans ce secteur axé sur l’exportation, est bien positionnée pour profiter de la demande croissante de produits du poisson et des fruits de mer durables et de grande qualité exprimée par les consommateurs européens informés et soucieux de leur santé.

        Pour de plus amples renseignements sur la façon dont l’accord commercial entre le Canada et l’UE profitera à la Colombie-Britannique, prière de consulter la page Avantages pour la Colombie-Britannique. Source : GC

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        Le 24 octobre 2013

        Irlande. Devenir un acteur mondial dans les produits de la mer

        L'Irlande met tout en oeuvre pour devenir un acteur majeur des produits de la mer dans le monde...



        Regardez cette vidéo pour en savoir plus sur l'importance du secteur des produits de la mer irlandais, les opportunités notamment en direction des marchés émergents comme la Chine, la demande croissante des produits de qualité et les objectifs ambitieux à atteindre pour 2020.

        Pour en savoir plus sur la filière de la pêche/aquaculture en Irlande : About the Seafood Industry. Learn about the Seafood Industry in Ireland

        Belles performances de l’huître irlandaise 

        L'Irlande exporte de plus en plus d'huîtres à taille commerciale. Elle devrait exporter en France autour de 7400 t d’huître en 2013 pour un montant d’environ 40 millions d’euros. 

        Source : pdm-seafoodmag  par B.Vaudour

        L’enquête annuelle menée par le bureau irlandais de la mer (BIM) sur l’ostréiculture révèle une surprise : pour la 1er fois, le prix de l’huître creuse payée au producteur est passé au-dessus du prix de l’huître plate en 2012. Preuve que la demande de gigas irlandaise progresse à grands pas sur ses marchés extérieurs. Entre 2011 et 2013 (1), les exportations ostréicoles de l’Irlande se sont envolées de 75 % pour atteindre 8 400 tonnes. Cette progression record tient en grande partie à l’expédition d’huîtres de taille commerciale plutôt que du demi-élevage. Concentré à 70 % dans le Waterford et le Donegal, le potentiel de production reste identique, c’est la demande qui a évolué.

        Parallèlement, la creuse d’Irlande voit son prix moyen à l’export grimper rapidement de 3,60€/kg à 5,43€/kg. Cette revalorisation tient non seulement à la progression des tailles, mais aussi à la part croissante des « spéciales ». Le tout dans un courant général d’augmentation des prix en France : 86 % des exportations d’huîtres irlandaises se destinent au marché français.

        Tous marchés confondus, la croissance conjuguée des tonnages et du prix moyen pousse la valeur des ventes extérieures irlandaises au niveau record de 45 millions d’euros. L’ostréiculture de l’île verte compte 130 exploitations qui emploient un millier de personnes mais le secteur est concentré : une quinzaine d’entreprises réalisent, à elles seules, 70 % de la production nationale.

        (1) Période du 30 juin au 1er juillet de l'année suivante

        Pour en savoir plus sur l'aquaculture en Irlande (Huître, moule, saumon,...) : BIM Annual Aquaculture Survey 2012

        L'huître irlandaise lorgne sur l'Asie

        Lors d'un colloque organisé par le bureau irlandais de la mer (BIM) au moment du festival de l'huître de Galway, le 27 septembre 2013, les irlandais ont envoyé un signal fort à leur principal marché qu'est la France... (qui absorbe 86% de la production irlandaise estimée à 9000 tonnes). Compte tenu de la demande cette production pourrait rapidement doubler...

        Mais les irlandais pensent que la croissance de l'ostréiculture ne se limite pas qu'à l'augmentation de la production. La différenciation des produits est essentielle pour se positionner avec sa propre identité (marque "Huître d'Irlande") sur de nouveaux marchés où la demande des huîtres irlandaises "synonyme de qualité" augmente.

        Commentant cette tendance encourageante, un expert (Donnelly) a déclaré :         

        « L'industrie de l'huître irlandaise a une tradition de vendre directement aux distributeurs intermédiaires sur le marché français. Mais cette approche offre peu de reconnaissance de la marque. Alors que les huîtres irlandaises sont vendus sous la dénomination 'Spéciale' sur un segment du marché français à forte valeur ajoutée. Notre littoral avec son excellente qualité d'eau est particulièrement bien adapté à la production d'huîtres de qualité. Nous devons valoriser cette qualité pour affirmer la notoriété de la marque "Huître d'Irlande". BIM est très intéressé pour que les producteurs développent leur propre identité en particulier sur les nouveaux marchés internationaux tels que Hong Kong et la Chine. »

        D'après BIM et pour plus d'explications : BIM Hosts Innovation Conference for Oyster Growers as Ireland's Shellfish Exports Hit a Record €74 Million

        Autres informations dans Seafoodsource : China demand spurs oyster expansion in Ireland

        La recherche marine en Irlande : état des lieux

        La recherche publique en Irlande s'inscrit dans un cadre stratégique national et européen. C'est d'autant plus vrai pour la recherche marine qu'elle fait l'objet d'un intérêt renouvelé et que les documents stratégiques tant au niveau européen que national sont récents et se succèdent. Les priorités établies sont les énergies marines avec pour horizon un marché commun européen de l'électricité, les biotechnologies et la santé avec le développement d'alicaments et de médicaments dérivés des organismes microscopiques du grand large, et enfin l'aquaculture et la pêche qui doivent permettre de nourrir de plus en plus de personnes avec un impact environnemental et écologique réduit au minimum.

        Source : Bulletin Electronique par Florian Bourcier 

        Les acteurs de la recherche sur le sol irlandais sont nombreux mais concentrés autour des grandes villes du pays. Au premier rang d'entre elles, Galway, sur la côte atlantique abrite le Marine Institute et la National University of Ireland Galway. Le premier est l'organisme chargé de coordonner, financer et soutenir la recherche marine et la dernière est une université de renom dont la contribution à l'augmentation des connaissances sur les sujets maritimes est de toute première importance. La ville de Cork, au sud du pays, abrite l'université University College Cork, également en première ligne notamment sur les questions des énergies marines et de l'aquaculture. Une multitude de centres de recherche spécialisés se retrouvent au sein des institutions d'enseignement supérieur du pays.

        Enfin, l'Irlande, grâce à ses différentes agences de financement de la recherche et à l'attractivité de ses universités a su se donner les moyens d'atteindre les objectifs stratégiques identifiés par le gouvernement et par le Marine Institute. Les mêmes domaines de recherche - aquaculture et pêche, énergies marines, biotechnologies - jouissent à la fois d'une plus grande part des effectifs des chercheurs et du financement travaillant dans les secteurs liés à la mer, sources européennes et nationales confondues.

        Au sommaire de ce document (qui est téléchargeable Ici) :

        1. Introduction

        2. Le développement de la recherche marine, une volonté politique ?
        2.1 Au niveau national
        2.2 Le cadre européen

        3. Les thèmes de recherche
        3.1 Energie marine
        - Les acteurs de la recherche
        - Les sites d'essais de prototypes
        - Les collaborations avec la France
        3.2 Aquaculture, pêche et transformation des produits de la mer
        - Les acteurs de la recherche
        - Les collaborations avec la France
        3.3 Biologie et environnement
        - Les acteurs de la recherche
        - Les collaborations avec la France
        3.4 Biotechnologies marines
        - Les acteurs de la recherche
        - Les collaborations avec la France
        3.5 Développement de produits et services de pointe issus de la recherche marine
        - Les acteurs de la recherche
        - Le projet SmartBay
        - Les collaborations avec la France
        3.6 Géologie, hydrocarbures, gaz et minéraux
        - Les acteurs de la recherche
        - Les collaborations avec la France
        3.7 Droit, gouvernance et socio-économie de la mer
        - Les acteurs de la recherche
        - Les collaborations avec la France
        3.8 Les algues
        - Les acteurs de la recherche
        - Les collaborations avec la France

        4. Tendances et perspectives
        4.1 Répartition des effectifs de chercheurs par sujets de recherche
        4.2 Répartition du financement par sujets de recherche

        5. Conclusion

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        Le 23 octobre 2013

        Aquaculture : un quatorzième bateau-vivier pour Sølvstrans

        Le « Ronja Polaris » sera affecté à la Norvège. Le reste de la flotte est aussi présent au Chili, Écosse et Canada.

        Source : Le Marin

        Le norvégien Sølvstrans, premier armateur de bateaux viviers dédiés à l’aquaculture, doit prendre possession, d’ici la fin de l’année, du premier de ses deux navires commandés auprès du chantier espagnol Zamakona de Bilbao.

        Le Ronja Polaris, qui coûte 30 millions d’euros, a une capacité de stockage de 3 200 m3. Dédié au transport de saumons et de truites, il est doté de trois vastes cales alimentées en oxygène et désinfectées par ozone. Il s’agit d’un nouveau design développé en commun avec Rolls Royce qui fournit aussi les deux moteurs Bergen et les deux propulseurs de ce navire de 75,80 mètres de long sous propulsion diesel-électrique. Comme tous les bateaux-viviers de Sølvstrans, il sera affrété. D’abord par Marine Harvest, le premier producteur mondial du saumon.

        Le transport de poisson vivant est considéré comme un enjeu majeur par le pôle de compétitivité Aquimer, à Boulogne, qui vient de lancer un appel à manifestation d'intérêt sur ce thème.

        Aquimer veut exporter du poisson vivant

        Aquimer, c’est le pôle français qui planche le plus sur la filière aval des produits de la mer. Depuis Boulogne, il planche sur de nombreuses innovations touchant à la valorisation et la transformation dans cette filière. Cette fois, il s’agit de lancer un appel à manifestation d’intérêt pour le transport de poisson vivant. Une logistique encore balbutiante au plan mondial. Mais, « une fois maîtrisée, cette technique devrait permettre d’apporter une valeur ajoutée supplémentaire aux poissons pêchés ou élevés en France afin de conquérir de nouveaux marchés au grand export ».

        Source : Le Marin

        Entreprises, centres techniques, laboratoires de recherche, organismes de formation sont donc invités à soumettre leur candidature dès lors que leur projet concerne les aspects suivants : intégration des contraintes de transport du poisson vivant dans la chaîne logistique ; adaptation du matériel de transport ; sélection des espèces concernées ; outils de traitement de l’eau durant le transport ; alimentation des poissons ; anesthésie du poisson ; gestion des pathogènes. Date limite : le 8 novembre. Les dossiers sont disponibles sur le site d’Aquimer.

        Appel à manifestation d'intérêt : Mise en place d'un module de transport innovant pour les poissons vivants

        Le Pôle AQUIMER a souhaité lancer un Appel à Manifestation d’Intérêt (A.M.I.) sur la problématique du transport du poisson vivant car, une fois maîtrisée, cette technique devrait permettre d’apporter une valeur ajoutée supplémentaire aux poissons pêchés ou élevés en France afin de conquérir de nouveaux marchés, notamment au grand export.

        En quoi cet appel à manifestation d’intérêt peut vous concerner ?

        L’objectif de cet A.M.I. est de pouvoir détecter et identifier :
        - vos idées de projets,
        - vos besoins en R&D,
        - vos attentes en termes de partenariat,
        - vos projets de recherche dans les thématiques de « la mise en place d’un module de
        transport innovant pour les poissons vivants »

        afin de :
        - favoriser l’émergence de nouveaux projets,
        - vous aider à concrétiser vos idées,
        - identifier vos besoins (technologiques),
        - vous aider à les financer.

        Que vous fassiez partie d’une entreprise, d’un centre technique, d’un laboratoire de recherche, d’un organisme de formation, ayant un établissement en France et développant des activités, produits ou services, dans les domaines considérés par cet A.M.I : votre structure peut être concernée et éligible pour soumettre votre demande à cet A.M.I. 

        Cliquer Ici pour plus d'informations

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        Le 22 Octobre 2013

        La mortalité des huîtres en question sur France 2

        Dans son JT de 13h, ce mardi, France 2 y consacrait un reportage, du côté de La Tremblade

        Zoom sur un élevage de La Tremblade, ce mardi midi sur France 2

        Source : Sud Ouest

        La mortalité en hausse des huîtres, victimes du vibrio estuarianus, une bactérie qui ne présente aucun risque chez le consommateur, était l'objet d'un reportage chez un ostréiculteur de La Tremblade, ce mardi, dans le 13 heures de France 2. (Pour voir le reportage, cliquez ici. Pour y accéder directement, placez votre curseur à la 24e mn, 27s)

        Des coquilles vides, des huîtres mortes et donc non commercialisables... telles sont les conséquences de ce fléau qui touche le milieu ostréicole depuis l'été.

        Et comme "Sud Ouest" le relatait il y a quelques semaines, aucun des centres de production français n’est en marge du phénomène qui frappe les parcs de finition. Marennes-Oléron et Arcachon n’y échappent pas.

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        Des huîtres encore plus rares et plus chères à Noël

        Des tests sur les huîtres et coquillages ont révélé la présence d'une algue toxique

        Source : 20 minutes  par Claire Planchard

        Après la surmortalité des jeunes huîtres constatée depuis 2008, ce sont les huîtres adultes destinées à la commercialisation qui sont aujourd’hui décimées par des bactéries...

        Une véritable hécatombe. Depuis cet été, les ostréiculteurs français sont confrontés à une surmortalité massive de leurs huîtres adultes, choyées pendant trois ans et fin prêtes à la commercialisation. «De la Normandie à la Méditerranée, personne n'est épargné», affirmait cet été à l’AFP Olivier Laban, président de la Section régionale conchylicole (SRC) Arcachon-Aquitaine. Sur certains lots, le taux de mortalité peut atteindre 60 à 80% sur les huîtres nées en écloserie et 30% sur les huîtres naturelles, au lieu de 10 à 15%  observés habituellement.

        En cause...

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        Plus de 20.000 tonnes de bars et autres merlans pêchés par des amateurs en 2012

        Avec une quantité de 20400 tonnes, la pêche récréative se situerait à la troisième place des ports de pêche, après Boulogne et Lorient... Et devant Le Guilvinec...

        Les pêcheurs amateurs en mer sont 1,3 million en France, et ils n'ont rien à envier aux performances des professionnels: en 2012, ils capturé quelque 20.400 tonnes de poissons et crustacés, principalement du bar, indique lundi une étude de l'Ifremer.

        Source : Marine-Océans / AFP

        Sur ces captures, les trois quarts ont été gardées (le reste est remis à l'eau), "soit 5% des prélèvements de la pêche professionnelle, dont la production est estimée à 310.000 tonnes", souligne l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer.

        A raison de 9 millions de sorties de pêche par an, à bord d'un bateau ou du bord, les pêcheurs dits "récréatifs" ont surtout capturé des bars (3.200 tonnes), suivi du maquereau, du lieu jaune, de la seiche, du merlan et des dorades.

        D'après cette étude menée entre 2011 et 2013, le pêcheur type est un homme (73%), âgé de 40 à 64 ans (plus de la moitié d'entre eux). Il s'adonne surtout à son hobby l'été, et dépense en moyenne 146 euros par an pour son équipement et 1.000 euros par an pour son embarcation (seuls 25% des pêcheurs en possèdent une).

        Cette étude a été menée par l'institut de sondage BVA, par téléphone, dans 16.000 foyers en France métropolitaine et un panel de 180 pêcheurs récréatifs en mer.

        1,3 million de Français pratiquent la pêche récréative en mer

        On connaît bien la pêche professionnelle, mais quid de la pêche récréative ? L’Ifremer a mené entre 2011 et 2013 une enquête avec l’aide de l’institut de sondage BVA. 16 000 foyers en France métropolitaine ont été interrogés par téléphone, ainsi qu’un panel de 180 pêcheurs récréatifs en mer. Tour d’horizon des résultats. Objectifs de l'étude: mieux connaître les pêcheurs récréatifs en mer, leurs pratiques et affiner l'estimation des captures. Suite et rapport sur le site de l'Ifremer

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        Le 21 Octobre 2013
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        Vers une pénurie d'huîtres pour les fêtes de fin d'année


        Les huîtres adultes, prêtes à être commercialisées, sont victimes d'une bactérie mortelle. Résultat, ce produit très apprécié pour les fêtes de fin d'année va être plus rare et plus coûteux.

        Selon les chiffres des Douanes, les importations d'huîtres seraient en légère augmentation...

        Source : Le Figaro par Eric de La Chesnais

        Les huîtres vont-elles bientôt devenir un plat de luxe? La question se pose tant ce mollusque subit de plus en plus souvent l'attaque de bactéries mortelles. «Depuis 2012, on observe une mortalité importante chez les huîtres adultes, au stade de la commercialisation pendant l'été, explique au Figaro Didier Gueriaux, sous-directeur à la DGAL (Direction générale de l'alimentation) en charge de ce dossier. Le milieu extérieur évolue, l'augmentation de la température de l'eau et de la salinité favorise la prolifération de bactéries pathogènes. Notre réseau de surveillance a mis en évidence l'une d'entre elles, la vibrio aestuarianus. Nous poursuivons nos investigations car ce phénomène devient inquiétant pour les producteurs.»

        Résultat des parcs entiers d'huîtres sont dévastés partiellement ou totalement, et ce à vitesse grand V. «Cela devient une catastrophe, il faut au moins 3 ans pour faire une huître commercialisable, reconnaît Véronique Gillardeau, productrice de la fameuse huître éponyme, la référence du marché. Je viens de voir un ostréiculteur en pleurs car, en seulement deux jours, il a tout perdu à cause de la vibrio aestuarianus. Les élevages peuvent être atteints entre 30 % et 80 %».

        Hausse des prix de 50 % en cinq ans......

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        Cliquer Ici ou pour accéder aux Importations/Exportations des douanes françaises

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        Les huîtres seront plus rares pour les fêtes

        Gérald Viaud, président du CNC, plaide la diversification de l'ostréiculture.

        Source : Ouest France  par Jean-Pierre Buisson

        Après six années de surmortalité des juvéniles et dix-huit mois chez les adultes, les stocks sont au plus bas.

        Le climat est très tendu au sein de la filière ostréicole. La surmortalité qui touche les huîtres juvéniles depuis six ans avait déjà fragilisé les entreprises. Après avoir taillé dans les effectifs des intérimaires et géré les finances au plus serré, elles sont en très mauvaise posture pour affronter une nouvelle crise, celle de la mortalité des huîtres de taille commercialisable.

        Déficit de plus de 15 000 tonnes

        Les triploïdes, issues de sélection génétique et produites par les écloseries, sont les premières touchées. Aussi, des velléités de moratoire ont-elles été exprimées, notamment en Normandie, déclenchant de vives tensions avec les écloseurs. « Ce n’est pas la bonne approche », estime Gérald Viaud, président du CNC (Comité national de la conchyliculture) qui va devoir œuvrer à calmer le jeu.

        « Jusqu’à présent nous avons pallié les surmortalités en jouant avec toutes les ficelles du métier : nous avons nettoyé nos parcs, puisé dans les gisements naturels… Aujourd’hui, il n’y a plus rien à gratter, indique le Charentais. J’ai de grosses inquiétudes pour la suite. » Le déficit de tonnage pour les fêtes de fin d’année pourrait être de 15 000 tonnes. « Voire plus… »

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        Thau : un producteur américain d'huîtres en visite

        Source : Midi Libre

        John Finger, producteur californien était en visite à Mèze

        John Finger est depuis trente ans conchyliculteur en Californie, au nord de San Francisco. Grâce aux liens d'amitié noués avec Gérard Garcia, un Héraultais originaire de Villeneuve-les-Maguelone, rencontré au cours d'une partie de pêche au saumon en Alaska (!), John Finger a été invité à venir découvrir le temps d'un week-end les producteurs de l'étang de Thau. Et il est cette fois à la pêche aux idées en vue de diversifier ses activités aux Etats-Unis.

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        Saumon transgénique : belle bataille en perspective !!!



        Genetically-modified salmon could soon be stocked by American supermarkets, as the Food and Drug Administration prepares to approve the fish for human consumption. The AquAdvantage salmon, which contains genes from an eel-like fish and from another breed of salmon, grows twice as fast as its natural alternative....

        Après 18 années de patientes mises au point, le saumon génétiquement modifié pour grossir deux fois plus vite que naturellement va très probablement être autorisé à la vente par la FDA dans les prochains jours. Sur 150 millions de tonnes de poissons consommés chaque année dans le monde plus de 60 millions proviennent de l’aquaculture, l’un des secteurs agricoles dont la croissance est la plus rapide. A l’aquaculture en eau douce et en mer de poissons, il faut également ajouter les fermes de crevettes, une activité très lucrative. En dehors de l’Alaska et de quelques rivières d’Ecosse et d’Irlande, le saumon est essentiellement élevé dans des fermes marines. Cette véritable industrie génératrice de devises est d’ailleurs bénéfique puisque le saumon sauvage remontant les rivières pour aller frayer est en fin de vie et sa chair de mauvaise qualité. Enfin la pêche sportive au saumon sauvage est préjudiciable à la survie de l’espèce puisque les femelles prêtes à pondre ne sont pas relâchées comme le voudrait un code de bonne conduite du pêcheur mais gardées pour en déguster la chair et les œufs. En élevage captif le saumon atteint une taille commercialisable au bout de trois années et c’est la raison pour laquelle ce poisson, même d’élevage, reste encore couteux. Et c’est aussi pour cette raison que la société AquaBounty basée dans le Massachusetts a développé un saumon génétiquement modifié pour sur-exprimer l’hormone de croissance. Il ne s’agit pas d’un saumon capable de se reproduire mais d’un hybride issu du croisement d’un mâle sauvage et d’une femelle  génétiquement modifiée triploïde dont la descendance est stérile. C’est un peu le cas de figure du maïs transgénique hybride F1 dont j’ai parlé dans quelques-uns de mes billets. Comme pour le maïs, le saumon génétiquement modifié pour grossir plus rapidement, en dix-huit mois et non trois années, se reproduit donc très mal et il ne présente pas les performances musculaires nécessaires pour remonter jusqu’aux frayères au bout des rivières car il n’a pas passé la majeure partie de sa vie en eau océanique salée. Le saumon transgénique sur-exprime l’hormone de croissance de l’espèce de saumon appelé Chinook dont le gène a été introduit avec un promoteur correspondant isolé d’une anguille. Le génome du saumon de près de 40000 gènes a donc été modifié sur le promoteur d’un seul gène. Pas vraiment de quoi fouetter un chat ! Et pourtant les associations d’écologistes sont à l’affut de la décision de la FDA qui devrait donc statuer dans les prochains jours sur la commercialisation de ce saumon qu’on retrouvera sur l’étal des supermarchés avec une étiquette précisant qu’il a été génétiquement modifié, que ça peut être mauvais pour la santé, que la chair risque de ne pas avoir le même goût, qu’on peut attraper un cancer en le dégustant ou devenir sourd ou changer de sexe ou avoir une poitrine pousser si on est un homme et si on est une femme avoir la barbe qui pousse et l’apparition d’un pénis à la place du clitoris, qu’on peut voir des écailles (de saumon) pousser sur la peau, qu’on peut avoir une nageoire qui se met à pousser au milieu de la raie des fesses, que sais-je encore … Les associations écologistes en tous genres fourbissent leurs armes grotesques puisque l’introduction de ce saumon dans le commerce serait une première : le premier animal génétiquement modifié destiné à la consommation humaine. Or, en dix-huit années d’étude et dix générations de saumon transgénique, toutes les études réalisées prouvent que la chair de ce saumon est indiscernable de celle du saumon de l’Atlantique élevé dans des fermes marines. Afin de prévenir toute prolifération (improbable) de ce saumon et son croisement avec un saumon sauvage, l’aquaculture sera strictement effectuée dans des bassins aménagés sur la terre ferme sans communication directe avec l’océan ou une quelconque rivière, selon une exigence sine qua non de la FDA. Mais ce n’est pas suffisant pour les écologistes qui considèrent que ce saumon génétiquement modifié portera atteinte à la santé humaine et sur ce point il est intéressant d’établir un parallèle entre les tourteaux de soja (transgénique) importés des USA pour nourrir le bétail européen et une tranche de saumon (génétiquement modifié) dans son assiette. En vingt ans de retour d’expérience, on n’a pas été capable de détecter le moindre effet adverse sur le bétail nourri avec des tourteaux de soja génétiquement modifié, et pourtant on mange du bœuf nourri avec ces tourteaux, même en France, pays sauvagement opposé aux plantes génétiquement modifiées (on sait que le ministre actuel de l’environnement et de l’énergie a gaspillé son énergie personnelle pendant des années pour faucher des plantes transgéniques) … Il est raisonnable de penser que pour le saumon, et bientôt la truite et d’autres poissons, il en sera de même pour la santé humaine, une innocuité totale. Mais une belle bataille se prépare contre ce saumon et aussi contre le bon sens le plus élémentaire.

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        Ain : 3è journée "Poissons de Dombes"

        L'Association pour la promotion des étangs de Dombes organisait ce samedi une journée "portes ouvertes" dans la pisciculture locale. L'occasion pour le grand public de découvrir la pêche traditionnelle, une activité héritée du Moyen-Age qui doit être redynamisée pour ne pas disparaître.

        Pisciculture dans l'Ain



        En interview dans ce reportage : Thibault Liatout, Pisciculteur ; Jean Deframond, Propriétaire de l'étang de Quinson à Lapeyrouse ; Eric Liatout, Négociant ; Baptiste Liatout, Pisciculteur

        Source : France 3 Rhone-Alpes par Sandra Méallier

        La filière est en danger : un quart des étangs de la Dombes ne sont plus exploités et la production est passé, en 20 ans, de 2500 tonnes de poissons à 1200 tonnes. La présence des cormorans y est pour quelque chose : ces oiseaux migrateurs sont de redoutables prédateurs et font baisser la rentabilité des étangs.

        Pourtant, depuis dix ans, les poissons pêchés ici bénéficient d'un regain d'intérêt : le secteur exportait autrefois un tiers de sa production qui trouve désormais preneur localement, chez les particuliers et les restaurateurs. La carpe, notamment, a meilleure réputation que par le passé, on en pêche 800 tonnes par an.

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        Huîtres à gogo à Salouël

        Source : Courrier picard

        La neuvième édition de la foire aux huîtres, imaginée et créée par Jacques François, a débuté hier et se déroule tout ce week end à la salle des Events à Salouël. Cette manifestation est organisée par l'association « Agir avec Madagascar » au profit de l'enfance défavorisée de ce pays. « Agir avec Madagascar », partenaire du consulat de Madagascar à Amiens, a ainsi déjà permis la construction de deux écoles.

        L'entrée à la salle des Events est gratuite et les dégustations se font de manière non-stop. Huîtres creuses, huîtres plates de Bretagne... il y en aura pour tous les goûts. Durant ces trois jours ce ne sont pas moins de trois tonnes d'huîtres qui seront ouvertes devant le public. Et si vous n'aimez pas les huîtres, il y a aussi du foie gras. Et si vous n'aimez ni l'un, ni l'autre, vous pourrez toujours prendre un petit coup de blanc (avec modération).

        Huîtres et foie gras peuvent être dégustés sur place mais sont aussi proposés à la vente à emporter.

        L'animation musicale durant ce week-end est assurée par Tony Martinez et son orchestre. Samedi midi, c'est un sosie de Johnny Hallyday, Johnny Smeet, qui sera sur scène.

        Foire aux huîtres, samedi de 10 heures à minuit et dimanche de 10 à 18 heures. Entrée gratuite. Réservations au 06 27 82 78 56

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        Algérie. El-Oued, Aquaculture : Ensemencement d’alevins dans des bassins d’irrigation

        Une opération d’ensemencement d’alevins des espèces Tilapia du Nil et Poisson Chat vient d’être lancée dans des bassins d’irrigation de périmètres agricoles dans la wilaya d’El-Oued, a-t-on appris auprès de la Chambre interwilayas de la Pêche et de l’aquaculture.

        Source : El Moudjahid
        Une opération d’ensemencement d’alevins des espèces Tilapia du Nil et Poisson Chat vient d’être lancée dans des bassins d’irrigation de périmètres agricoles dans la wilaya d’El-Oued, a-t-on appris auprès de la Chambre interwilayas de la Pêche et de l’aquaculture. L’opération concernant ces deux espèces aquacoles, adaptées aux conditions naturelles sahariennes, a ciblé, dans une première phase, des exploitations agricoles dans les communes de Hassi-Khelifa et Debila, et sera élargie à d’autres communes à vocation agricole de la wilaya, a précisé le président de la Chambre, Faouzi Habita. Supervisée par des cadres du Centre national de développement de la pêche et de l’aquaculture d’Ouargla, cette opération, mise à profit pour prodiguer des informations liées au développement de l’aquaculture dans les bassins d’irrigation, vise l’encouragement de l’aquaculture dans le Sud, l’accroissement de sa production et la satisfaction de la demande locale en la matière. L’exploitation des eaux d’élevage aquacole dans l’irrigation agricole pour leur richesse en matières organiques, fait partie des objectifs de cette expérience. La wilaya d’El-Oued a abrité, la semaine dernière, une journée d’information sur le système d’accompagnement de projets de montage en matière aquacole, initiée par la Chambre interwilayas de la pêche et de l’aquaculture, avec la participation des responsables des dispositifs de soutien à l’emploi de jeunes. Cette journée a permis aux visiteurs, jeunes et agriculteurs, de s’enquérir des mesures et autres facilitations leur permettant de mettre en forme des projets aquacoles.

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        Les pêcheurs sétois traquent la daurade royale en pleine migration

        En ce dimanche, gris et pluvieux, il fallait être passionné pour sortir avec sa canne à pêche. Mais quand on aime la daurade, peu importe, surtout en pleine saison de migration. Reste un hic de taille, il n'y a qu'un endroit où pêcher cette daurade royale, à Sète, d'où la foule sur les quais.

        Sète. La pêche à la daurade royale et la traque des pêcheurs



        Source : France 3 Languedoc-Roussillon par Fabrice Dubault

        Il y a ceux qui ont trouvé la bonne place, au-dessus du filet tendu dans la passe, par les pêcheurs professionnels.

        Et, il y a ceux qui les envient, comme mon père, par exemple.

        Pourtant, ni lui, ni les autres, ne rentreront bredouille. S'ils sont près de 200 à venir et revenir du côté de la Pointe Courte, chaque mois d'octobre, c'est qu'à cet endroit, la pêche à la daurade royale est presque miraculeuse.

        Autrefois apanage des seuls Sétois, la grande migration des poissons entre l'étang de Thau et la mer attire chaque année davantage d'amateurs.

        En face, sur le bien nommé "quai de la daurade", Néné a lui, provisoirement, quitté Palavas et sa boutique pour venir vendre, ici, ses appâts et hameçons.

        Mais d'ici une semaine, les daurades royales auront achevé de gagner le grand large.

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        Le 18 Octobre 2013

        Thon rouge. Dossier Arte TV mis à jour le 18 Octobre 2013

        La protection des espèces face à leur commerce

        Le commerce des espèces protégées menace la biodiversité. Tout comme le requin et la baleine, le thon rouge est menacé de disparition. Comment les associations de protection des espèces tentent-elles d'y remédier ?

        Source : Arte.tv

        Le thon rouge - L'élevage comme salut ?


        52 min

        Pour sauver le thon rouge de l'extinction, les scientifiques doivent relever un véritable défi : l'élever et l'amener à se reproduire en captivité.

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        "Une concurrence internationale entre les chercheurs"

        Dans une interview à ARTE, le réalisateur allemand Christopher Gerisch déclare que l’élevage du thon rouge est extrêmement complexe, ce qui explique les difficultés à sauver ce poisson menacé d’extinction. « Ça fait plus de dix ans que cette espèce est l’objet d’intenses recherches et qu’est-ce qu’on voit dans les bassins d’élevage ? Des thons d’à peine quelques centimètres que les chercheurs présentent avec fierté. Du coup, on comprend que l’élevage de ce poisson carnivore est bien plus difficile que celui de la truite ou du saumon. »

        ARTE : Qu’est-ce qui vous a incité à choisir ce sujet ?

        Christopher Gerisch : J’ai été très impressionné par un article sur Hagen Stehr, le baron australien du thon rouge, que j’ai lu dans une revue spécialisée. Cet Allemand quitte sa famille à seize ans, s’enrôle dans la légion étrangère et arrive vers l’âge de vingt ans en Australie où il décide de rester ; il fait fortune en pêchant le thon rouge puis investit une grande partie de ses gains dans l’élevage de ce poisson dans les terres, pas en mer. Dans une gigantesque installation, il simule le périple de près de 3 000 km de ces poissons hypersensibles à travers les mers et les océans. Une véritable aventure : l’environnement de ces poissons a été intégralement recréé, à commencer par la température de l’eau, les courants et la salinité de l’eau, sans oublier une reconstitution de la voûte céleste. Fasciné par ce projet, j’ai commencé un travail de recherche sur le sujet.

        ARTE : Les Australiens sont-ils les seuls à pratiquer l’élevage du thon rouge ?

        Christopher Gerisch : Pas du tout. Mes recherches ont révélé que le commerce lucratif du thon rouge était à l’origine d’une concurrence internationale entre les chercheurs. Le professeur Christopher Bridges de l’université Heinrich Heine de Düsseldorf est le grand ponte européen du thon rouge, c’est lui qui coordonne tous les projets de recherche dans le bassin méditerranéen. Ce biologiste marin est l’archétype du chercheur qui ne se contente pas de rester dans son laboratoire mais va en permanence sur le terrain pour suivre de près l’évolution de ses projets. Un protagoniste idéal.

        ARTE : Qu’est-ce qui vous a le plus surpris pendant le tournage ?

        Christopher Gerisch : Honnêtement ? Les résultats décevants de l’élevage du thon rouge. Ça fait plus de dix ans que cette espèce est l’objet d’intenses recherches et qu’est-ce qu’on voit dans les bassins d’élevage ? Des thons d’à peine quelques centimètres que les chercheurs présentent avec fierté. Du coup, on comprend que l’élevage de ce poisson carnivore est bien plus difficile que celui de la truite ou du saumon.

        ARTE : Quand est-ce qu’on pourra consommer du thon rouge d’élevage ?

        ARTE : Cela veut-il dire qu’il vaut mieux s’abstenir de manger des sushis ?

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        "Le thon rouge pourrait s'éteindre du fait de la pêche commerciale"


        2 min

        Le biologue Rainer Froese détaille les obstacles qui rendent l'élevage de thon rouge très compliqué.

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        « Tuna Princess », le thon rouge japonais 100% élevage

        Toyo Reizo Co., filiale du groupe Mitsubishi Corp, a commercialisé pour la première fois du thon rouge 100% élevage, c'est-à-dire élevés à partir d’alevins produits en écloserie.... C’est l’Université de Kinki qui avait fourni les alevins de thon rouge. En 2002, Kinki University avait réussi –une première mondiale- la reproduction artificielle du thon rouge...

        Habituellement, le thon rouge est élevé à partir de juvéniles prélevés dans le milieu naturel... 2 à 3 ans d’élevage en cage pour « engraisser » des jeunes de 100 à 500 g jusqu’à 30 kg et plus.

        L'entreprise qui vend ce thon rouge d’élevage sous la marque « Tuna Princess »  mise sur 30 tonnes de thon cette année. Puis, 400 à 500 tonnes dès l’année prochaine... D’après Japan News : Trading houses driving force in tuna farming

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        Les producteurs de moules ouvrent un point de vente directe à Blainville-sur-Mer


        Spécialisés depuis 1986 dans la production de moules de bouchot, les associés du Gaec La Belle du Ronquet vont ouvrir ce week-end un espace de vente dédié aux particuliers dans leur atelier, dans la zone ostréicole.

        En plus des moules, la Belle du Ronquet proposera des huîtres, bulots, praires, des coquilles, des crabes, différents poissons… Et ce tous les jours de la semaine, ainsi que le dimanche matin. Source : Ouest France

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        Trophées de l'Excellence Bio

        Lancement de la 3ème édition des "Trophées de l'Excellence Bio"

        Ce concours, organisé en partenariat avec le Crédit Agricole, vise à distinguer les actions innovantes et exemplaires réalisées par des producteurs, transformateurs et distributeurs de l’agriculture et des filières biologiques, qu’elles soient d’ordre technique, commercial, social ou environnemental.

        Source : Agence Bio

        Il est ouvert à tous les acteurs professionnels et entreprises des filières biologiques certifiés ou en conversion.

        Un prix de 5000 euros sera décerné au projet le plus innovant dans chacune des deux catégories :
        • producteurs
        • transformateurs et distributeurs.

        Le concours a été lancé le 18 septembre 2013 dans le cadre du Salon Tech&Bio.

        Les prix seront remis aux lauréats le 27 février 2014 lors du Séminaire International de l’Agriculture Biologique organisé par l’Agence BIO dans le cadre du prochain Salon International de l’Agriculture à Paris.



        Le formulaire de candidature est à retourner avec les pièces demandées, ainsi que tout document d’accompagnement éventuel – le lundi 16 décembre 2013 au plus tard, à l'attention de Pierre Notabili – Agence BIO – 6 rue Lavoisier – 93100 Montreuil-sous-Bois.

        Contact: Pierre Notabili, tél: 01 48 70 48 40 ; pierre.notabili@agencebio.org

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        Le Bélon, écrin des huîtres au goût noisette

        Le Bélon naît dans les terres de Bannalec. La ria de la rivière est aussi l'écrin de la plate de belon dont les Romains appréciaient déjà le goût.

        Source : Ouest France

        La route qui y mène louvoie entre champs et arbres. Le parking invite à la pause, à quelques mètres du port du Belon. Ici, c'est le pays de l'huître. Plate d'allure, haute en goût. C'est la belon. Elle se déguste sur place mais sait voyager hors des frontières pour être savourée en Europe ou jusqu'aux États-Unis, en Russie ou en Asie.

        D'entrée de balade sur le port, les tables de François de Solminihac proposent une halte huîtres et vin blanc. Mais il n'est pas seul. Un peu plus bas, au bout du chemin, Anne de Belon travaille aussi la plate et la creuse. Entre les deux, les établissements Noblet. Plus éloignés du port, Cadoret et Thaëron sont considérés comme les deux poids lourds de l'huître. Jusqu'au XVIII e siècle, son élevage n'existait pas. Les amateurs la ramassaient comme un coquillage sauvage. Jusqu'à ce que Victor Costes, naturaliste breton du XIX e siècle, ne mette au point le premier procédé de reproduction artificiel des huîtres. L'ostréiculture était née.

        La plupart des huîtres du Bélon ne naissent pas sur place mais dans d'autres eaux de Bretagne, plus profondes. Elles reviennent vers l'âge de 3 ans pour être affinée. Les huîtres vont de pair avec d'autres coquillages dans ces eaux placées sous haute surveillance sanitaire.

        Le charme et l'authenticité du Belon comme de Rosbras, font de la ria un site de promenade à pied, sur le sentier côtier ou le GR 34 qui ourle le littoral, ou en bateau pour les plaisanciers. Villages ou centres de vacances, chambres d'hôtes de charme ne s'y trompent pas.

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        Riec-sur-Bélon. Son huître fameuse et sa géographie avantageuse

        L'ostréiculture : l'activité emblématique de la commune.

        Ses chemins conduisent vers la rivière et vers la mer. On y déguste la fameuse « Bélon ». On y vient travailler, commercer ou se promener, à quelques encablures de Pont-Aven et de Moëlan.

        Source : Ouest France

        Portrait

        Toutes les huîtres plates de Bretagne portent son nom. La « Bélon » a fait la réputation de la commune de Riec. Les meilleurs restaurants et connaisseurs du monde entier commandent ce mollusque au goût de noisette. L'été, les touristes viennent déguster ce met d'exception, face à la rivière. L'huître se fête le 27 juillet, avec 6 000 personnes.

        L'ostréiculture, dont Auguste de Solminihac fut l'un des pionniers, constitue la première activité économique riécoise, assurée par les nouvelles générations.

        La commune de 4 150 habitants, située à quasi égale distance des villes de Quimper et Lorient, reste aussi dominée par l'artisanat et l'agriculture. Les exploitations (productions conventionnelles et biologiques) sont au nombre d'environ cinquante : pépinière, pomme, lait, volaille...

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        Annuaire des établissements aquacoles

        Plusieurs établissements français proposent des formations aquacoles. Sur cette page vous trouverez :

        - Une description détaillée des actions d'innovation et de développement durable des établissements (fiches élaborées par l'équipe d'Appui aux Systèmes Educatifs Terre-Mer d'AGROCAMPUS OUEST)

        - Un accès à leur site internet et/ou autres portails quand ils existent.

        Cliquer Ici

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        L'aquaculture s'implante à Wimereux

        Pour l'aquaculture, ce sera donc Wimereux. Lors du dernier conseil de la communauté d'agglomération du Boulonnais, les élus ont acté le choix du site ainsi que le lancement des travaux pour le futur centre expérimental d'aquaculture, dit projet "Nouvelles Vagues" 

        Source : Nord Littoral  par Stéphane Danger

        Il n'y aura donc pas d'aquaculture à Boulogne, à court terme en tout cas. « Trop compliqué à mettre en place sur le site portuaire  », résume le président de la CAB Jean-Loup Lesaffre. Trop compliqué et donc trop long. « Il s'est avéré que l'ensemble des travaux à réaliser préalablement, notamment la station de pompage, la cuve tampon, les voiries et réseaux divers, se traduisait par une sortie du projet fin 2016. Or, la pérennité de la plateforme exige un démarrage prochain, puisqu'une société de ce type ne peut tolérer un déséquilibre des comptes de trois années, susceptible d'être allongé à cinq », indique la délibération. En réalité, c'est que des sociétés privées sont partie prenante de l'aventure. « Elles ne vont pas attendre des années, commente le président, et la collectivité s'est engagée à fournir les équipements. » Il fallait donc trouver, au plus vite, un nouveau site. Rapidement, le choix s'est porté sur Seafare, à Wimereux (sortie de ville, direction Ambleteuse) qui n'est autre que l'ancien site de purification des moules et des coquillages, qui a mis la clef sous le paillasson. L'endroit, nous dit-on, serait particulièrement adapté pour la future station aquacole. Station de pompage déjà présente et en règle, bâtiments et équipements adaptés au projet, etc. «  Il répond aux besoins du process avec une réduction importante du coût d'investissement global (6 millions d'euros) en comparaison des autres sites identifiés sur la zone de Capécure. »

        Les Domaines évaluent le site à 175 000 euros

        La CAB a fait estimer le site par les Domaines, qui l'ont évalué à 175 000 euros. Problème, les locaux de l'ex Seafare ainsi que les terrains (11 100 mètres carrés), sont propriété d'un groupe norvégien. Guère pressé de vendre et en tout cas au rabais, ils en demandaient 1 million d'euros. Un grand écart de 1 à 5 qu'il fallait résoudre. « Les Domaines ont estimé qu'il s'agissait d'une friche industrielle, ce qui explique un prix si bas. Or, les équipements sont fonctionnels », croit bon de justifier Jean-Loup Lesaffre. Un expert indépendant a d'ailleurs estimé que, s'il fallait reconstruire à neuf le bâtiment et la station de pompage, cela coûterait 1,9 million d'euros.

        Voilà pourquoi les élus ont décidé de déroger à l'estimation des Domaines, en se portant acquéreur du site « par voie amiable au prix d'un million d'euros hors frais, en considération des avantages qu'il comporte (chambre froide, équipements techniques, bassins extérieurs, installations de pompage). » « Cela reste une bonne opération, a conclu le président, on fera les économies après. » Parallèlement, pour lancer au plus vite les travaux, estimés à 2.3 millions d'euros hors taxe (financés à 50% par la Région), la CAB a désigné les membres du jury pour lancer au plus vite les appels d'offre, conformément au code des marchés publics.

        Rappelons que le projet Nouvelles Vagues est un projet de recherche expérimental, une plateforme technologique d'innovation. « Il ne s'agit en aucun cas d'une unité de production. Je tiens à rassurer les riverains. Nous serons très vigilants pour faire en sorte qu'il n'y ait aucun impact sur la qualité de l'eau », tient à rassurer le président de la CAB. Les travaux devraient débuter en 2014.

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        Des américaines invasives...

        Des espèces invasives : Crépidules en mer.... Ecrevisses en eau douce...



        Commercialisation. Prendre exemple sur la crépidule....

        Doit-on commercialiser l'écrevisse de Louisiane ?
         
        En 2011, la fédération de pêche dénonçait déjà « les effets ravageurs » de l'écrevisse de Louisiane à travers une exposition.

        Source : Nouvelle République

        La société Lou Chambri veut pêcher et transformer l’espèce invasive qui pullule en Brenne. Les avis sur le sujet sont très partagés.

        En 2011, le préfet de l'Indre s'était rendu sur le terrain pour constater la colonisation des étangs de Brenne par l'écrevisse de Louisiane et la fédération départementale de pêche avait dénoncé ses effets ravageurs à travers une exposition. Depuis, le problème est loin d'être solutionné : 200.000 spécimens ont été capturés, l'an passé, dans 44 plans d'eau. Si le Parc naturel régional (PNR) a créé une brigade spécifique et posé soixante nasses avec la collaboration des propriétaires d'étangs, le crustacé reste omniprésent sur le territoire.

        Régulation ou nuisance ?

        Il gagne même du terrain puisque ces derniers mois, les nasses ont pris 50.000 écrevisses supplémentaires et qu'une centaine de sites sont maintenant concernés. « La situation est inquiétante, reconnaît François Mignet, directeur du PNR. Même si la Brenne n'est que partiellement envahie. On ne peut pas la comparer au lac de Grand-Lieu et un piégeage intensif porte ses fruits. » De nombreux propriétaires d'étangs se trouvent cependant désarmés face à un problème croissant et comme nous l'évoquions en juillet, une entreprise du Cher, Lou Chambri, souhaite pêcher localement l'espèce invasive pour la transformer. Son responsable, Nicolas Gauthier, assure que toutes les conditions de sécurité requises pour le transport de l'animal seront respectées et attend l'aval du préfet de l'Indre pour jeter ses filets et approvisionner, ensuite, des restaurants en bisque, sauce et mousse d'écrevisses. Le projet est dénoncé par la fédération départementale de pêche qui met en avant « l'échec assuré des programmes de lutte contre les espèces envahissantes dès qu'un enjeu commercial apparaît ». Le président du Parc, Jean-Paul Chanteguet (1), tenait cet été le même langage. Nicolas Gaultier place quant à lui sa démarche dans le cadre de la régulation des écrevisses. Il a déjà rencontré avec succès plusieurs propriétaires et souligne une expérience acquise sur plusieurs plans d'eau de l'Hexagone. Il attend maintenant que le préfet, visiblement embêté, et muet sur la question malgré une discrète réunion de crise organisée récemment au Blanc, l'autorise à transporter l'espèce. Ou de bénéficier d'un appui extérieur sur « un dossier qui bouge actuellement au niveau national ».

        (1) Que nous n'avons pu joindre malgré plusieurs appels.

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        Laboratoires d'Armor. « Les algues, l'avenir de l'homme »

        Depuis 1987, les Laboratoires d'Armor, à Pleubian, misent sur l'avenir des algues dans le domaine des cosmétiques. Un pari gagnant puisque l'entreprise voit son chiffre d'affaires progresser de près de 15 % par an.

        Source : Le Télégramme  par Marina Chélin

        « Nous ne sommes qu'au tout début de la cosmétique marine. Les algues sont l'avenir de l'homme ». Éric Bordron, qui a racheté les Laboratoires d'Armor à Pleubian en 2009 (*), en est persuadé : le futur de la cosmétique passera forcément par les algues. « Ce sont les championnes du monde de la lutte contre l'oxydation ».

        « Tout est fait ici »

        Pour l'instant, on ne compte qu'une dizaine d'entreprises en France à travailler dans cette niche spécifique. « Et nous sommes la seule entreprise à avoir une stratégie de formulation ultramarine, précise le patron des Laboratoires d'Armor, qui emploient une trentaine de salariés. Tous nos cosmétiques sont fabriqués à 95 % avec des produits naturels et notamment des extraits de macro-algues, des cellules natives de micro-algues et de l'eau de mer, où l'on retrouve exactement les 96 minéraux nécessaires au fonctionnement du corps humain ». Les propriétés des différents éléments sont combinées pour obtenir les 120 références qui composent la gamme « Algologie » (NDLR : trois millions d'unités de produits finis sortent des Laboratoires chaque année et sont vendus en spa, institut, clinique...). Quatre à cinq nouveautés sont élaborées chaque année par les ingénieurs chercheurs sur le site de Pleubian. « Car, tient à rappeler Éric Bordron, tout est fait ici : la fabrication, le conditionnement et l'expédition ». (NDLR : à noter que l'entreprise fabrique également des produits pour le compte de tiers, ce qui représente un tiers de son chiffre d'affaires).

        Croissance à deux chiffres

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        Et l’animal préhistorique qui pourrait devenir le pire ennemi de l’homme au 21e siècle est…

        Il s'agit d'une espèce qui fait peu parler d'elle mais qui se trouve pourtant être un redoutable prédateur prêt à coloniser les mers.


        Source : Atlantico

        Le plus gros réacteur de centrale nucléaire de Suède a été stoppé au début du mois d'octobre. Panne ? Dysfonctionnement ? Non, invasion de méduses bleues dans les tuyaux de refroidissement. Et ce n'est pas la première fois que l'animal cause de tels soucis. Les centrales nucléaires américaines, israéliennes, coréennes et japonaises ont notamment été concernées par le problème. Les méduses se trouvent également être dangereuses pour l'homme, les autres espèces marines et même... l'économie.

        C'est en Asie du Nord-Est (Chine, Taïwan, Japon, Corée du Nord et du Sud) qu'elles posent le plus problème. Selon des estimations récentes, elles coûteraient annuellement plus de 200 millions d'euros au secteur sud-coréen de la pêche. Et cet exemple n'est pas le seul, la mer du Japon ayant été, elle aussi, envahie par les méduses. Un maximum de 150 tonnes de méduses doit d'ailleurs être retiré chaque jour du système de refroidissement d'une seule centrale, et ce, depuis les années 1960. L'Inde a connu le même problème entre février et avril 1989 : quatre millions de méduses s'étant coincées dans des écrans placés sur les entrées des tuyaux de refroidissement d'une centrale nucléaire. Une équipe de chercheurs sud-coréens travaille donc depuis 2010 à la mise au point de robots aquatiques tueurs de méduses.
        Robots Vs méduses

        Jeros (Jellyfish Elimination Robotic Swarm) - c'est le nom de la machine - flotte à la surface de l'eau et dispose d'hélices pour les pulvériser. Il détecte les bancs de méduses et planifie ses attaques à l'aide d'une caméra et d'un système GPS. Jeros piège ensuite ses proies dans un filet immergé avant de les ingérer. Cette machine, qui devrait être commercialisée à partir du mois d'avril, est un premier pas dans la "guerre" que vont devoir mener les hommes contre les méduses. La surveillance permanente de certains sites sera, elle aussi, indispensable pour empêcher cet animal de causer trop de dégâts.

        Selon la biologiste Lisa-Ann Gershwin, la méduse Mnemiopsis a tout de même réussi "à paralyser trois économies et anéantir tout un écosystème". Arrivée en mer Noire, elle a causé la mort d'anchois et d'esturgeons, deux poissons d'importance capitale dans les pêches bulgare, roumaine et géorgienne. Résultat : le poids total de Mnemiopsis dans la mer Noire était devenu tellement élevé en 2002 qu'il a été estimé comme étant dix fois supérieur à celui de tous les poissons pêchés dans le monde entier en un an.

        Un problème pour les autres espèces

        Pis, plusieurs espèces de méduses sont, en plus, de redoutables chasseurs. C'est notamment le cas de la cubozoa - ou méduse-boîte - dont les tentacules peuvent provoquer la mort d'un être humain en moins de six minutes. L'espèce serait d'ailleurs responsable d'au moins soixante-six décès en Australie depuis 1884. Outre le danger que représentent pour l'homme certains membres de l'espèce, les méduses sont également dangereuses pour d'autres espèces animales. Des saumons d'élevage, dans un enclos, peuvent, par exemple, créer un vortex qui aspire des méduses. Une fois introduites, ces dernières piquent à mort de nombreux poissons en seulement quelques minutes, provoquant la disparition de milliers de poissons de valeur.

        La question de la méduse est donc un problème très sérieux auquel l'homme va devoir trouver une réponse rapide. Le biologiste José Luis Acuña, de l'université d'Oviedo (Espagne), pense par exemple qu'il serait temps "de les considérer aussi comme une nourriture possible" afin de faire diminuer cette population de plus en plus gênante.

        Nous avons fait appel à Sébastien Cadiou, un océanographe responsable des aquarium d'Océanopolis à Brest et passionné de fonds marins.

        Atlantico : Quels dangers représentent les méduses pour nos océans et nos pêches ?

        Sébastien Cadiou : Les méduses peuvent poser problème dans certaines zones, dans des baies très confinées mais on ne peut pas parler de danger. Les méduses menacent la pêche dans les endroits où elles prolifèrent mais à l'échelle mondiale, ce n’est pas le cas. On peut en trouver en grande quantité dans les filets ce qui peut abîmer les poissons car ils vont se faire piquer et être impropres à la vente. En mer du Japon par exemple, les méduses sont tellement grosses qu’elles peuvent déchirer ces filets. Les méduses posent surtout problème à la pêche professionnelle à cause des blessures qu’elles entraînent sur le poisson commercialisable et également au niveau de la prédation. La méduse est un phénomène lié à la surpêche qui a diminué les stocks de poissons prédateurs de méduses comme le thon rouge. Les tortues ont également régressé. Ces poissons n’ont plus de prédateurs, l’homme continue à pêcher et comme il n’y a plus de poissons nobles, on s’intéresse à des plus petites espèces qui vont être des concurrents prédateurs de la méduse : les anchois ou les sardines par exemple.

        Dans les mers fermées où l'on pêche (comme en mer Noire ou en mer Baltique), les méduses représentent une menace mais au niveau de l’océan Atlantique, en général, il est impossible qu’elles constituent un danger pour la biodiversité. La menace est plus localisée que mondiale.

        La surpêche a un impact sur la biodiversité, par les dérèglements qu’elle entraîne. Elle permet aux espèces les plus opportunistes de proliférer et on s'oriente vers moins de biodiversité car quelques espèces arrivent à s’adapter à ces changements.

        Les méduses menacent-elles l’économie ? Comment ?

        Oui car une menace pèse sur la pêche professionnelle dans certains endroits et sur le tourisme même s’il existe des solutions. En Méditerranée, il y a des filets anti-méduses sur certaines plages mais il n’est pas possible de protéger toutes les plages du monde.
        Quelles sont les solutions pour enrayer le problème ?

        Certains pays d’Asie comme la Chine mangent des méduses. L’autre solution est d’avoir une pêche raisonnable et raisonnée, ce qui est compliqué. Si les méduses ont des prédateurs et des concurrents, la nature s’autorégule.....

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        Le 17 octobre 2013

        Dominique Perraud, ostréicultrice en Bretagne : récit...

        Étudier, comprendre, analyser, l'élevage des huitres passe part une approche pluridisciplinaire : sciences naturelles et sciences humaines doivent s'interpénétrer.

        Je vous invite donc à écouter ce reportage radio diffusé sur les ondes de France Culture. Découvrez le monde de Dominique Perraud, ostréicultrice dans la Ria d’Etel, entre Lorient et Carnac (Morbihan), à Locoal-Mendon exactement.



        Source : Bioécologie

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        Conférence maritime. L’ostréiculture en crise

        La deuxième édition de la Conférence maritime qui s’est tenue le vendredi 11 octobre 2013 à la Maison de la Charente-Maritime de La Rochelle était consacrée à la qualité et ses enjeux pour les filières maritimes. Les difficultés de l’ostréiculture ont toutefois retenu l’attention de l’assemblée...

        Cette Conférence maritime s’est tenue à un moment où l’ostréiculture doit faire face à "une poussée épouvantable de mortalité des huîtres marchandes" (Dominique Bussereau, président du Conseil Général 17) engendrant une crise qui rappelle celle consécutive à l’épizootie du début des années 1970.
        Gérald Viaud, Président du Comité national de la conchyliculture, a commencé par signaler rapidement les démarches-qualité de la profession : obtentions du Label rouge, de l’Indication géographique protégée, du Label Spécialité traditionnelle garantie (STG) pour la moule de bouchot. Puis il a poussé un "cri d’alarme".

        Il a rappelé que la profession avait connu, il y a 6 ans, 50 à 70% de mortalité "sur les Juvéniles". Pour faire face, "on a tiré toutes les fi celles de notre savoir-faire", a-t-il poursuivi, et "c’est maintenant la mortalité des huîtres marchandes. Aujourd’hui, on a certainement dépassé les 10 000 tonnes d’huîtres vendables mortes".

        Les conséquences sont considérables : pertes de production, donc d’emplois, mais aussi chute de notoriété, risque de perdre les labels… Gérald Viaud a conclu : "On est en train de toucher le fond. Combien de temps va-t-on encore pouvoir tenir ?"

        À la suite de cette intervention, Dominique Bussereau a demandé que les collectivités et l’Etat se rassemblent, avec la profession et les autres acteurs concernés, pour "réfléchir aux mesures d’urgence à prendre".

        D’après le communiqué de presse du 16 octobre 2013 : Conférence maritime – Une conférence maritime consacrée à la qualité, ses enjeux pour les filières et aux difficultés de l’ostréiculture.

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        Près d'une demi-tonne de cocaïne découverte dans un chargement de moules sur le port du Havre

        Lors d'une opération de ciblage, les douaniers ont découvert sur le port du Havre près d'une demi-tonne de cocaïne répartie dans deux conteneurs. La drogue, en provenance d'Amérique du Sud, était dissimulée dans des moules.

        La cocaïne était répartie dans deux conteneurs qui transportaient des moules congelées

        Source : Info Paris-Normandie le 14 septembre 2013 par Sylvain Auffret et Baptiste Laureau

        Photo "bleu blanc rouge" de Christian Cariat

        Le Havre (Seine-Maritime) - La poudre blanche est partie en laboratoire pour être analysée et déterminer son degré de pureté, mais les douaniers ont déjà acquis la certitude qu’il s’agit de la cocaïne. La saisie opérée lundi matin dans le port du Havre (Seine-Maritime) est d’importance : Près d’une demi-tonne ! « Précisément 430 kg », confie une source judiciaire. « La drogue était répartie dans deux conteneurs arrivés en France en provenance d’Amérique du Sud. Elle était planquée dans des cargaisons de moules congelées ».

        La valeur marchande à la revente est estimée à 30 millions d'euros

        Ce sont les douaniers de la brigade de surveillance extérieure (BSE), implantés aux postes frontières de l’Union européenne (ports, gares et aéroports à trafic international), qui ont ciblé ces deux conteneurs. Selon nos informations, les pains de drogue étaient conditionnés dans des sacs. « Environ 200 kg étaient stockés dans un conteneur, 230 kg étaient stockés dans l’autre », précise cette même source. La valeur marchande à la revente est estimée à près de 30 millions d’euros.

        Au stade actuel de l’enquête, les douaniers s’interrogent sur l’implication de l’expéditeur et du destinataire des conteneurs. Toutefois, d’après une source proche de l’enquête, la technique du rip off aurait pu être utilisée par les marchands de drogue. « C’est très certainement cela qui s’est produit. C’est-à-dire que les trafiquants ont déposé la cocaïne à l’insu de l’expéditeur et du destinataire des conteneurs. Pour agir de la sorte, les malfaiteurs bénéficient forcément de complicité aux différents stades du parcours logistique ».

        Avisé de cette importante saisie, le parquet du Havre a saisi les enquêteurs du Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Rouen (Seine-Maritime) pour mener de plus amples investigations. La division criminelle tentera notamment de déterminer la destination finale de la marchandise. « Le produit était peut-être destiné à la région havraise, mais il est possible également qu’il était prévu qu’il soit acheminé ailleurs par camion. L’enquête le dira », affirme une autre source proche du dossier.

        Le Havre, " une zone sensible" pour les douaniers...

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        Le 16 octobre 2013

        Le goût des huitres sur France Culture

        Un documentaire de Frédérique Jourdaa et Assia Khalid pour Sur les Docks sur France Culture, mercredi 16 octobre 2013 à 17h00

        Le goût des huitres. Pour les uns, c’est plutôt un dégoût, une incommunicabilité fondamentale et viscérale. Pour les autres, plus rarement, une fascination, une adoration immédiate. Et, plus généralement un long apprentissage, fait d’approches, de tentations, de petits pas, jusqu’au jour de LA rencontre.

        La première huitre… Ah, on ne l’oubliera pas celle-là ! Ouverte déjà, pour nous, Offerte. Du bout des lèvres, les yeux fermés, parfois, ce goût de mer et d’iode… La fusion, furtive, entre la langue, le palais et sa chair douce et nacrée.

        Après, bien sûr, il y en a d’autres, bien d’autres, des douzaines d’autres. Les péripéties de l’ouverture. Et, on n’ose à peine y penser, autant de petits cœurs palpitants mêlés tout vivants à notre richesse intérieure. Car, dans le fond, ne sommes-nous pas faits de la même eau ? Ne dit-on pas bouder ou être fermé comme une huitre… Ou encore, comparaison peu flatteuse, pour ceux qui comprennent lentement : avoir un QI d’huitre…

        Alors, pour vous révéler les secrets de ces sœurs archaïques, scabreuses créatures et délices des gourmands, nous sommes allés à Locoal-Mendon, dans le Morbihan, le cœur profond de la Bretagne. Dominique Perraud travaille ici, au lieu-dit Corn er Porh, dans le pli ultime de cette petite mer. Nous l’avons accompagnée le temps d’une marée. Un travail physique, et humide, vous allez l’entendre. En circulant entre les rangées où reposent ses poches, elle nous a fait observer les règles de bon sens qui permettent à ses juvéniles de s’épanouir en harmonie avec le milieu maritime. Et, pour finir, en cette semaine du Goût, elle nous offre ses meilleures recettes. Bon appétit !

        Un documentaire de Frédérique Jourdaa et Assia Khalid pour Sur les Docks sur France Culture, mercredi 16 octobre 2013 à 17h00

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        Le paradoxe de l'aquaculture selon l'agro-business !

        Après avoir lu l'article de Jérôme Fenoglio "Le paradoxe de l'aquaculture", on reste sur sa faim. L'aquaculture serait limitée aux élevages de saumon, de bar, d'anguille, de Tilapia (en intensif).

        Il s'agit non pas du paradoxe de l'aquaculture, mais du paradoxe de la pisciculture industrielle... Du paradoxe de l'élevage intensif de poissons carnivores (saumon, bar, anguille, truite, sériole,...) nourris aux farines et aux huiles de poisson issues des pêcheries minotières limitées...

        Illustration du dessinateur Red, tirée d’un article de l’Age de Faire : Sauvons les saumons !

        Cet article est la vision d'une aquaculture que colporte l'agro-business, celle des fabricants d'aliments piscicoles associés à l'industrie minotière. "Le grand enjeu, c'est d'arriver à convaincre nos carnivores préférés, le saumon et ses congénères, de bien vouloir devenir végétariens..." écrit Jérôme Fenoglio.

        Il y a bien d'autres aquacultures....

        L'aquaculture dans toute sa diversité, coquillages, algues, crustacés, agro-pisciculture, dans toutes ses productions aquacoles, représentent plus de 90% des quantités produites. Dans son ensemble, l'aquaculture est confrontée à des problèmes tout autres que de savoir comment convertir des espèces carnivores au végétarisme pour limiter la part des farines et huiles de poisson dans leur ration alimentaire.

        Dans son ensemble, le développement aquacole doit faire face à l'accaparement de l'espace côtier, et aquatique en général, aux pollutions, à la destruction des écosystèmes aquatiques, au changement climatique (hausse niveau mer, tempête, maladies,...)...

        Voir plus bas le Forum organisé le 28 octobre par le CESER Atlantique (Bretagne / Pays de Loire / Poitou-Charentes / Aquitaine) et intitulé « Populations et activités sur le littoral atlantique : Enjeux fonciers - Quelle gouvernance avec quels outils ? ».

        Le paradoxe de l'aquaculture

        Source : LE MONDE | 15.10.2013 à 17h57 | Par Jérôme Fenoglio

        Vous aimez le saumon ? Lui aussi apprécie le poisson. A l'état sauvage, il le consomme en quantité, frétillant dans les eaux vives. Dans les fermes d'aquaculture, il en mange aussi, sous forme de farines et d'huiles intégrées à son alimentation. Rien d'anormal à cela: le saumon est carnivore, comme le bar, la daurade ou les truites. Quand on élève ces animaux, autant leur donner la nourriture qu'ils préfèrent, qu'ils digèrent le mieux et qu'ils transforment le plus efficacement en chairs vouées à finir dans nos estomacs.


        Ce qui est plus étonnant, c'est que, depuis une vingtaine d'années, d'autres créatures aquatiques, qui n'y tenaient pas plus que ça, se sont mises aussi à manger du poisson. Ces bêtes, nous ne les reconnaîtrions sans doute pas sur une photographie. Soit parce que nous ne les fréquentons qu'en filets sous film plastique, sur les étals des supermarchés. C'est le cas du tilapia, originaire des eaux douces ou saumâtres d'Afrique, devenu le symbole de l'aquaculture mondialisée depuis qu'il est élevé dans toutes les zones chaudes de la planète. Soit parce qu'elles demeurent très éloignées de nos assiettes et, sans vouloir les vexer, de nos centres d'intérêt. Comme les carpes chinoises, élevées, depuis quatre mille ans, dans les étangs de l'empire du Milieu à la manière des cochons de nos campagnes. Rebuts de la production agricole, déjections des volailles et restes des repas: tout part à l'eau, là-bas, pour faire prospérer planctons et algues qui nourriront les poissons.

        Carpes chinoises et tilapias sont en effet principalement herbivores, sans pour autant se comporter en intégristes de cette pratique. Opportunistes, ils peuvent compléter leur régime avec insectes et autres invertébrés. Aussi, lorsque les éleveurs leur ont proposé de la farine de poisson afin d'accélérer leur croissance, ils n'ont pas rechigné. C'est là que tout s'est compliqué.

        Car des tilapias, et surtout des carpes, il s'en élève énormément. Beaucoup plus que des saumons et autres carnivores de nos contrées. La Chine n'est pas pour rien, de très loin, le premier pays d'élevage aquacole au monde. En centaines de milliers de tonnes cumulées, les petits 5% de farine de poisson incorporés dans les rations de ces espèces, qui pourraient s'en passer, pèsent autant que les proportions bien plus larges (de 30% à 50% selon les âges) servies au saumon.

        Ils accentuent encore ce défaut congénital de l'aquaculture, qui lui donne l'aspect d'une "révolution du néolithique" inachevée. Souvenirs du collège: le néolithique est la période de la préhistoire où les hommes, plus ou moins rapidement, cessèrent de dépendre de la chasse et de la cueillette pour leur alimentation, grâce à la naissance de l'agriculture et de l'élevage. Huit mille ans plus tard, l'essor des fermes à poissons aurait pu parachever cette évolution. Mais l'aquaculture est un élevage qui dépend encore trop d'une chasse, la pêche en l'occurrence. Une partie de sa nourriture est toujours prélevée dans la faune sauvage de nos océans. Et son succès a encore rendu plus urgent de desserrer ce lien.

        CONVERTIR LE SAUMON

        Pour la première fois de l'histoire, l'aquaculture déposera, en 2010, plus de poissons dans nos assiettes que ne l'a fait la pêche traditionnelle, menacée par la raréfaction de ses espèces de prédilection. Cette inversion des courbes devrait s'amplifier dans les années qui viennent. Et avec elle, les responsabilités des éleveurs et chercheurs qui doivent trouver comment alimenter les poissons qui nous nourrissent, sans vider davantage les océans.

        Répondre à cette demande revient à tenter de résoudre une équation dont les termes ne cessent de bouger : la psychologie des hommes et les comportements des poissons, les goûts des uns et des autres, les règles de santé publique, les modes nutritionnelles, la concurrence entre bouches à nourrir, la préservation de l'environnement et, bien évidemment, les rendements et les coûts des nouvelles pratiques à inventer. Dans ce jeu des échanges de régimes alimentaires, comme toujours, ce n'est pas l'homme qui devrait avoir à se résoudre aux plus grands sacrifices. Ni la carpe chinoise ni le tilapia d'ailleurs, qui peuvent toujours revenir à leurs goûts naturels. Le grand enjeu, c'est d'arriver à convaincre nos carnivores préférés, le saumon et ses congénères, de bien vouloir devenir végétariens...

        Suite dans LE MONDE

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        « Populations et activités sur le littoral atlantique : Enjeux fonciers - Quelle gouvernance avec quels outils ? »

        Forum

        Lundi 28 octobre 2013

        Les Sables d'Olonne / Vendée / Pays de Loire

        Les CESER de l’Atlantique (Bretagne / Pays de Loire / Poitou-Charentes / Aquitaine) organise un Forum le 28 octobre 2013 au Centre des Congrès des Sables d’Olonne pour restituer leur dernière étude interrégionale intitulée « Populations et activités sur le littoral atlantique : Enjeux fonciers - Quelle gouvernance avec quels outils ? ».

        Une table-ronde réunira notamment des élus issus des différents territoires de la façade atlantique, ainsi que des représentants des principaux acteurs de la gestion foncière.

        Enjeux fonciers sur le littoral atlantique : quelle gouvernance, avec quels outils ?

        Les enjeux fonciers sur le littoral sont multiples : préserver les espaces naturels et les espaces exploités par les activités primaires et maritimes, concilier développement économique et gestion économe de l’espace, permettre à toutes les catégories de populations de se loger, etc. C’est pourquoi les CESER de l’Atlantique ont souhaité produire un état des lieux partagé des enjeux fonciers auxquels est confronté le littoral de leurs 4 régions Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Aquitaine. Forts de ce diagnostic, ils ont adopté en juin dernier 21 propositions pour parvenir à une gestion plus raisonnée du foncier et l’inscrire dans la perspective d’un développement durable des territoires côtiers.

        Un forum de restitution de ces travaux et de débat est organisé le 28 octobre de 14h30 à 17h, au Centre des Congrès Les Atlantes des Sables d'Olonne.

        Centre des Congrès Les Atlantes - 1 Promenade du Maréchal Joffre, 85100 Les Sables-d’Olonne
         
        Programme, cliquer Ici

        Inscription avant le 23 octobre 2013, cliquer Ici

        L'étude « Populations et activités sur le littoral atlantique : Enjeux fonciers - Quelle gouvernance avec quels outils ? » est téléchargeable Ici sur le site du CESE des Pays-de-Loire

        Pour toutes informations : gaelle.frostin@ces-atlantique.fr

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        Le 15 octobre 2013

        Le phytoplancton va mal et tout le monde s’en fout. Tout le monde a tort‏

        "L’essentiel est invisible pour les yeux", disait Antoine de Saint Exupéry. Le plancton d’aujourd’hui est l’avenir des protéines de demain, il constitue notre capital Oxygène. Vital pour les populations actuelles et futures, ce "petit peuple de la mer" devrait être déclaré patrimoine de l’humanité.

        Source : Reporterre

        Le phytoplancton ? C’est tout petit et ca vit dans la mer. Oui, mais bien plus, comme l’explique Pierre Mollo, du Centre océanopolis de Brest, co-auteur du livre "Le manuel du plancton" (2013, éd. Charles Léopold Mayer).

        Reporterre - Dans votre livre, vous présentez l’étude du plancton comme un moyen de détecter les pollutions ou le changement climatique, pouvez-vous nous donner quelques exemples ?

        Pierre Mollo - Le phytoplancton est à la base des réseaux trophiques aquatiques car il réalise la photosynthèse : il transforme le dioxyde de carbone en oxygène. Plus de la moitié de l’oxygène que nous respirons grâce aux échanges gazeux entre les océans et l’atmosphère, nous le devons au phytoplancton. Il est aussi indispensable pour nourrir les organismes tels que le zooplancton, les larves de poissons, de crustacés, etc.

        Les pesticides utilisés en traitement des sols ou autre vont se retrouver dans les milieux aquatiques par ruissellement et lessivage des sols. Le phytoplancton, lorqu’il est en contact avec les pesticides, va en subir des dommages irréversibles. Sa diversité va se réduire, ce qui entraine un déséquilibre dans la pyramide de la chaine alimentaire. L’observation régulière du plancton dans son milieu donne des indications sur l’état de la qualité des eaux. Si le phytoplancton est touché et qu’il ne peut suffire à nourrir le zooplancton, tous les maillons suivants seront touchés.....

        Suite dans Reporterre 

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        Ostréiculture. Nouveau coup de massue


        La détresse de la profession ostréicole

        Un nouveau fléau frappe l'ostréiculture. Après la mortalité des huîtres juvéniles, ce sont maintenant les huîtres adultes (de trois ans et plus) qui sont touchées depuis un an par une bactérie. Certains professionnels disent qu'ils ne s'en relèveront pas.

        À lire dans l'édition du Phare de Ré du mercredi 9 octobre 2013

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        « Populations et activités sur le littoral atlantique : Enjeux fonciers - Quelle gouvernance avec quels outils ? »

        Forum

        Lundi 28 octobre 2013

        Les Sables d'Olonne / Vendée / Pays de Loire

        Les CESER de l’Atlantique (Bretagne / Pays de Loire / Poitou-Charentes / Aquitaine) organise un Forum le 28 octobre 2013 au Centre des Congrès des Sables d’Olonne pour restituer leur dernière étude interrégionale intitulée « Populations et activités sur le littoral atlantique : Enjeux fonciers - Quelle gouvernance avec quels outils ? ».

        Une table-ronde réunira notamment des élus issus des différents territoires de la façade atlantique, ainsi que des représentants des principaux acteurs de la gestion foncière.

        Enjeux fonciers sur le littoral atlantique : quelle gouvernance, avec quels outils ?

        Les enjeux fonciers sur le littoral sont multiples : préserver les espaces naturels et les espaces exploités par les activités primaires et maritimes, concilier développement économique et gestion économe de l’espace, permettre à toutes les catégories de populations de se loger, etc. C’est pourquoi les CESER de l’Atlantique ont souhaité produire un état des lieux partagé des enjeux fonciers auxquels est confronté le littoral de leurs 4 régions Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Aquitaine. Forts de ce diagnostic, ils ont adopté en juin dernier 21 propositions pour parvenir à une gestion plus raisonnée du foncier et l’inscrire dans la perspective d’un développement durable des territoires côtiers.

        Un forum de restitution de ces travaux et de débat est organisé le 28 octobre de 14h30 à 17h, au Centre des Congrès Les Atlantes des Sables d'Olonne.

        Centre des Congrès Les Atlantes - 1 Promenade du Maréchal Joffre, 85100 Les Sables-d’Olonne
         
        Programme, cliquer Ici

        Inscription avant le 23 octobre 2013, cliquer Ici

        L'étude « Populations et activités sur le littoral atlantique : Enjeux fonciers - Quelle gouvernance avec quels outils ? » est téléchargeable Ici sur le site du CESER des Pays-de-Loire

        Pour toutes informations : gaelle.frostin@ces-atlantique.fr

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        La prospection pétrolière affecte toute la chaîne trophique de l'océan

        L’Homme est de plus en plus présent sur les océans. Or, sonars et prospections pétrolières génèrent tant de bruit, que les cétacés s’en trouvent perturbés. Et ce n’est pas tout, à l’autre bout de la chaîne trophique, aussi petites soient-elles, les larves de mollusques subissent également d’importants dommages.

        Le pétoncle Placopecten magellanicus dispose de centaines d’yeux bleus autour de sa coquille. L’espèce est en danger, et son développement est menacé par le bruit anthropique. © Dan Blackwood, USGS, DP

        Source : Futura sciences  par Delphine Bossy, Futura-Sciences

        L’océan n’est pas tout à fait un havre de paix. Le milieu est bruyant, la faune baigne dans le vacarme des icebergs, de l’activité sismique sous-marine, des différents cris d'animaux, des vagues, du vent… Tous ces sons sont le signe d’un océan dynamique, et la faune s’en est accommodée au fil du temps. Mais depuis quelques décennies, le trafic maritime s’est intensifié, les sonars sont omniprésents et les forages du plancher océanique gagnent du terrain. Aujourd’hui, le bruit produit par les activités humaines l’emporte sur le brouhaha naturel.

        Les sonars affectent l’écholocalisation des cétacés, et provoquent régulièrement des échouages massifs. La prospection pétrolière s'ajoute à cette pollution sonore quand elle recourt à la « sismique », une méthode qui visualise les structures géologiques. Les navires utilisent des canons à air comprimé qui génèrent des ondes sismiques. Cette méthode est si intrusive que la présence d’observateurs à bord est obligatoire pour s’assurer qu’il n’y ait pas de mammifères marins aux alentours du navire.


        Pourtant, il n’y a pas que les cétacés qui sont mis à mal durant les prospections sismiques. Une équipe de recherche néo-zélandaise a montré que les ondes sismiques générées lors des explorations du plancher océanique provoquaient des déformations physiologiques dans les coquillages. L’équipe a mené une expérience en particulier sur les larves de pétoncles, et leurs résultats sont publiés dans les Scientific Reports. Elle révèle que les larves de ce bivalve exposées au bruit sismique subissent des retards de développement importants : selon leur expérience, 46 % d’entre elles présentaient des anomalies morphologiques.

        Même les sonars pourraient endommager le développement des larves

        Quelque 4.881 larves de pétoncles de Nouvelle-Zélande ont été réparties en quatre échantillons exposés au bruit, et quatre non-exposés. Les chercheurs ont soumis les quatre premiers à un enregistrement de sons sismiques provoqués par des canons à air comprimé, toutes les trois secondes. L’ensemble des échantillons a été analysé à 7 intervalles différents, entre 24 et 90 h après la fertilisation.

        L’étude suggère par ailleurs que compte tenu de l’important retard de développement des larves en réponse à la violence du bruit, il se pourrait que même des sons moins intrusifs, du type de ceux produits par les sous-marins classiques, soient aussi en mesure de les affecter. Natacha Aguilar de Soto, principale auteure de l’article, rapporte dans un communiqué de l’université de St Andrews (Écosse) que personne ne s’attendait à ce que les larves soient autant affectées.

        Actuellement, personne n’est en mesure d’expliquer les mécanismes cellulaires qui engendrent ces malformations mais clairement, le bruit perturbe les processus de développement naturels. Déjà, par le passé, les pêcheurs du monde entier se plaignaient des mauvaises récoltes de fruits de mer lorsqu’ils passaient après les navires de prospection pétrolière. Les résultats de l’équipe de Natacha Aguilar de Soto mettent en lumière que le bruit anthropique est probablement le facteur dominant expliquant les mauvaises pêches survenues après les exercices de prospection.

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        Le 14 octobre 2013

        Pour l’amour des huîtres


        Photo : François Pesant - Le Devoir La poissonnerie La Mer, à Montréal, offre pas moins de 35 variétés d’huîtres provenant de partout dans le monde.

        Source : Le Devoir | Philippe Mollé | Alimentation 

        Il est bien fini le temps où les mois contenant un « R » déterminaient la saison des huîtres. Certes, l’automne et l’hiver restent les deux périodes les plus propices à la consommation du...

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        Les festins d'huîtres maintenant possibles à l'année

        Le temps où les huîtres n'étaient sur le marché qu'en automne et en hiver est révolu. Bien que ces saisons soient les plus propices à la consommation de ce mollusque désormais bien installé au Québec, on peut maintenant en manger presque 12 mois par année. Philippe Mollé vient nous en parler. Découvrez aussi sa recette de la semaine : huîtres en coque, gratin de fromage bleu et perles de vinaigre

        Source : Radio Canada

        On trouve actuellement de 125 à 150 variétés d'huîtres dans le monde, regroupées principalement en deux espèces, soit l'huître plate et l'huître creuse. Les villes de Malpèque et de Caraquet ne sont plus les seules au Canada à faire l'élevage des huîtres. La région de Vancouver offre elle aussi un large éventail d'huîtres plates et creuses. À l'échelle mondiale, la Chine, le Japon et la Corée demeurent les plus grands éleveurs, suivis de la France. Les côtes américaines fournissent également de nombreuses espèces, que l'on retrouve désormais dans les poissonneries spécialisées du pays. Grâce à l'importation de toutes ces variétés, il est maintenant possible d'organiser des festins d'huîtres presque toute l'année!

        L'huître, un produit excellent pour la santé

        L'huître est un aliment à la fois nourrissant et faible en calories (seulement 8 à 10 calories en moyenne). Elle est une excellente source de vitamine B12, de cuivre, de zinc, de fer, ainsi que de plusieurs autres nutriments, tels les acides gras oméga-3, qui favorisent le système cardiovasculaire. Toutes ces propriétés font de ce mollusque un excellent produit pour la santé. 

        Référence mentionnée par Philippe Mollé : 

        Histoire de la cuisine, de Jean C. Baudet, aux Éditions Jourdan

        La recette de Philippe Mollé

        Huîtres en coque, gratin de fromage bleu et perles de vinaigre

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        Thau : le violent orage n'a pas affecté les huîtres


        Les conchyliculteurs n'ont pas eu à interrompre la commercialisation de leurs coquillages pour cause de "pollution".

        Source : Midi Libre

        Les taux de collibaciles relevés dans les coquillages sont restés étonnamment bas après l'épisode pluvieux. Les coquillages auraient été sauvés par une "renverse" météo dès 21 h, vendredi, cumulée à l'effet de marée...

        On s’attendait à une “fermeture” de l’étang dès lundi. A savoir une interdiction de commercialisation temporaire des coquillages, hormis bien sûr des stocks mis à l’abri avant l’épisode pluvieux hallucinant de vendredi dernier.

        Et bien il n’en a rien été. Mieux : les taux d’escherichia coli (ou collibaciles) relevés sur les 11 points de prélèvements de l’étang, samedi, n’excédaient pas 230 “e coli” pour 100 g de chair. Or, le seuil à partir duquel un étang classé en B doit fermer est fixé à... 4 600 (1 000 pour une lagune en A).

        Les eaux souillées sont restées en surface avant un effet "de chasse"

        Que s’est-il donc passé pour qu’après le lessivage conséquent aux trombes d’eau tombées sur le bassin de Thau, et l’inéluctable impact de la saturation du pluvial sur les réseaux d’assainissement, l’étang reste sain ? Au Syndicat mixte du bassin de Thau, où la surveillance des différents scénari d’apports de pollution fait l’objet de toutes les attentions, on avance plusieurs explications à cette bonne nouvelle. Et d’abord le caractère très singulier de l’événement météo de venbredi. "Les pluies ont été très intenses, concède Stéphane Roumeau, ingénieur au SMBT, mais elles n’ont pas eu le temps de se diluer dans la lagune du fait d’une renverse de vent intervenue 1 h 30 à peine après la fin de l’orage."

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        L'huître traditionnelle née en mer, Grand Cru classé depuis 1945

        Fine et goûteuse, L'Hermine 1875 est une huître bretonne qui prend toutes ses saveurs à Pénerf, entre terre et mer.

        Fruit d'une tradition familiale depuis 1945, elle est issue d'un captage en mer et elle a la particularité de grandir à même le sol.

        Cet environnement unique lui donne des qualités gustatives inédites. Naturelle, elle est généreuse, riche, aux arômes iodés et aux senteurs d'algues.

        Source : L'Hermine 1875 par Benoît Le Joubioux

        "J'ai la chance de perpétuer et pérenniser l'élevage de L'Hermine 1875 en garantissant une qualité constante au fil des saisons."

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        OBJET : Demande de mise en place d’un étiquetage pour les «huîtres nées en mer»

        Monsieur le Ministre,

        L’association Cohérence née en 1997 met en synergie une centaine d’associations de consommateurs, de protecteurs de la nature, de producteurs, d’acteurs de la santé avec comme objectifs communs la promotion de modes de production, d’échanges, de consommation plus équitables, plus respectueux des ressources naturelles et des milieux de vie, en pré servant la capacité des générations futures à répondre à leurs besoins.

        Dans ce cadre, Cohérence, en lien avec des ostréiculteurs, a élaboré un cahier des charges permettant de mettre en place des modes de production d’huîtres durables et respectueux des hommes et de l’environnement. Ce cahier, évolutif, permet de garantir aux consommateurs des produits sains, nés en mer, élevés en respectant des densités permettant un bon développement des animaux et ne générant pas de pollutions connexes (déchets, emballages....).

        Aujourd’hui il existe différentes appellations pour les huîtres :
        - « Huitres naturelles » : Huîtres diploïdes nées en mer ou issues de laboratoires.
        - « Huîtres des 4 saisons » : Huîtres Triploïdes issues d’un croisement réalisé en laboratoire.
        - « Huîtres Bio » : Selon la législation Européenne, sur laquelle le législateur Français ne s’est pas encore prononcé, mais qui cible des huîtres traçables, de père et mère connus soit, seule possibilité, issues de laboratoire.

        Le consommateur doit pouvoir être en mesure de faire un choix en connaissance de cause entre des huîtres issues d’écloseries ou laboratoires et des huîtres nées en mer, respectant un cycle naturel lié à la saisonnalité. C’est pourquoi, nous vous demandons, en lien avec l’association de producteurs « ostréiculteurs traditionnels », de bien vouloir mettre en place une réglementation, par arrêté ou décret, concernant l’étiquetage, « nées en mer » et « nées en écloseries » des animaux proposés aux consommateurs.

        Source : Civam

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        A la Bourriche d'Or Marennes-Oléron, le gagnant est limougeaud

        La cité de l'huître organisait ce samedi "La Bourriche d'Or". Le 3ème concours des écaillers Marennes-Oléron est une pré-selection régionale pour le championnat de France 2014.



        Source : France 3 Poitou-Charentes par Nicole Brémaud

        30 huîtres à ouvrir le plus rapidement possible c'est le défi auquel sont confrontés les jeunes candidats au concours. La rapidité n'est pas le seul critère pour être sélectionné, il faut ouvrir vite et bien, si l'huître est abimée, le concurrent est pénalisé. Présents à ce concours, des jeunes du lycée aquacole et des professionnels. Habitués à ouvrir entre 200 et 300 huîtres par jour, ils devront ouvrir 50 plates et 50 creuses. Le lauréat a ouvert un cent d'huîtres en moins de 9 minutes.

        Reportage d'Eric Vallet et Didier Gomez, intervenants: Mohamed Badene, CFA Rungis, Alain Merle, responsable du jury, Xavier Xaintray, écailler à La Rochelle.

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        Concours d'écaillers : le stress est sur le plateau

        Source : Sud Ouest par Philippe Baroux  

        Les meilleurs écaillers professionnels et étudiants s’affrontaient hier à la Cité de l’huître.

        Laurie Dumény, absorbée par la composition du plateau de fruits de mer.

        D’une main appliquée, Laurie dresse deux demi-tourteaux sur le lit de glace. La poigne toute aussi sûre, l’apprentie poissonnière vient d’ouvrir six huîtres plates, autant d’huîtres creuses. Les crevettes impériales du marais, les bulots et autres praires attendent leur tour pour être dressés sur le plateau de fruits de mer. Une-demi-heure après le coup d’envoi des épreuves et après l’arrêt du chronomètre, cette composition sera examinée par un jury expert, composé d’un critique gastronomique, d’un cuisinier, d’un ostréiculteur et de la représentante du concours national d’écaillers, Anne-Catherine Gillet.

        Laurie Dumeny est originaire de Chaillevette. Comme son patron poissonnier Morgan Viaud d’ailleurs, qui tient son étal sous les voûtes du marché central de Royan. Il est venu soutenir son apprentie qui est inscrite au CAP Poissonnier par alternance du lycée maritime de La Rochelle. Laurie a été aiguillée vers ce concours par l’un de ses professeurs, Matthieu Duportal.

        Sur lit de glace

        Son geste est sûr. Elle opte pour une composition simple et dépouillée sur lit de glace plutôt que de noyer le produit dans une marée de varech, ou de se lancer dans un concours de menuiserie à partir d’une cagette d’huîtres, comme si essaie un candidat un peu nerveux. On sent la concurrente à l’aise, mais un rien sous pression. Juste ce qu’il faut d’adrénaline. C’est qu’une partie de la famille est là, tout près, parmi le public relativement nombreux, venu supporter les douze élèves des établissements maritimes de La Rochelle, Bourcefranc, du CFA de La Rochelle et de celui de Rungis, tous engagés dans l’épreuve Bourriche d’or, réservée aux étudiants.

        Il y a aussi les supporteurs des douze écaillers professionnels qui disputent la présélection pour le championnat de France des écaillers.....

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        Pas de pêche aux oursins à cause du braconnage

        L'oursin est souvent victime du braconnage intensif notamment à Sainte-Anne
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        Source : Martinique 1ère  par Joseph Nodin

        Les responsables de la pêche se rendent à l'évidence, il n'y a toujours pas assez d'oursins pour en autoriser la pêche. Les professionnels sont en colère et en veulent aux braconniers qui pillent les zones les plus riches en oursins.

        La semaine dernière lors d'une dernière visite des sites, les membres du comité régional des pêches ont constaté que les oursins sont "bons pour la capture", à Cap chevalier (Sainte-Anne) et à Sainte-Luce, mais qu'en revanche, la quantité avait considérablement diminuée dans ces zones à cause du braconnage. Le reportage de Nathalie William et Marc Balssa.

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        Brest. Manifestation des salariés de l’agroalimentaire, ce lundi, à l’aéroport

        Source : Ouest-France

        Les syndicats CGT et FO agroalimentaire de chez Doux, de Gad et d’autres entreprises appellent à un rassemblement tôt, ce lundi matin, à l’aéroport de Brest (Finistère).

        « Tous les salaries sont concernés, soutient Nadine Hourmant. On est tous dans le même bateau. » La syndicaliste fustige le discours du gouvernement après la chute de Gad, vendredi. « 87 personnes sur les 1 000 personnes licenciées chez Doux ont trouvé un emploi. Que le gouvernement arrête de nous dire n’importe quoi. Nous voulons du travail. Ils ont trouvé de l’argent pour les banques quand il fallait ! Et ils n’en trouvent pas pour l’agroalimentaire ? Nous n’avons aucune envie d’aller à Pôle emploi. Même si nos emplois sont difficiles, nous y tenons. Le boulot des élus politiques est bien d’accompagner, que l’argent aille pour moderniser l’outil et former les salariés. Et que nous puissions contrôler le parcours de cet argent. »

        « Derrière Pôle emploi, le RSA »

        Nadine Hourmant ajoute : « Derrière Pôle emploi, c’est le RSA… Je sais la détresse. Que les gens soient conscients de ce qui se passe. Il faut privilégier l’être humain. Qu’on arrête de nous jeter comme des mouchoirs. Et la ministre Marylise Lebranchu qui réagit le dernier jour pour Gad ! On ne peut pas digérer cela. »

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        Nouvelle saignée dans l'agroalimentaire breton

        Source : Le Monde par Laurence Girard

        Un léger tremblement de terre a secoué la pointe bretonne, vendredi 11 octobre. Heureusement, sans gravité. Mais une autre secousse, plus forte celle-là, a de nouveau bousculé le tissu social breton. Avec pour épicentre le Finistère.

        Près d'un millier d'emplois vont être supprimés dans les abattoirs de porcs Gad. Le verdict, attendu, a été prononcé par le tribunal de commerce de Rennes, vendredi 11 octobre. En approuvant le plan de continuation de Gad, placé en redressement judiciaire, le tribunal a prononcé la fermeture de l'abattoir de Lampaul-Guimiliau, dans le Finistère, mais aussi du siège de Gad, également dans ce département, et d'un autre site à Saint-Nazaire. Seul l'abattoir situé à Josselin, dans le Morbihan, poursuivra son activité.

        Les salariés de Lampaul, qui attendaient que le couperet tombe en faisant blocus devant leur usine, depuis jeudi, ont été rejoints par les employés de l'usine voisine du charcutier Jean-Caby. Ces derniers ont appris, eux aussi vendredi, qu'ils allaient subir une restructuration. L'entreprise veut sous-traiter son activité de désossage, ce qui devrait conduire à une suppression de 80 postes sur un total de 500.

        Juin 2012, Début de la série noire

        La saignée se poursuit donc dans l'agroalimentaire breton. La liste des fermetures de sites ne cesse de s'allonger. La série noire a débuté en juin 2012, avec l'annonce de la faillite du volailler Doux. L'entreprise a, depuis, supprimé un millier d'emplois. En juin 2013, c'était au tour du leader mondial du saumon, la société norvégienne Marine Harvest, de dévoiler son projet de fermetures de deux sites. L'un à Poullaouen, près de Carhaix, dans le Finistère, l'autre à Châteaugiron, en Ille-et-Vilaine. Ils devraient fermer au printemps 2014. A la clé, plus de 400 emplois supprimés.

        La coopérative Cecab, connue pour sa marque de conserves d'aucy, premier actionnaire de Gad, a aussi prévu la fermeture début 2014 d'une usine de transformation de légumes de sa filiale Boutet-Nicolas, à Rosporden (Finistère). Elle emploie 140 salariés permanents et près de 200 saisonniers. "On peut estimer à 3 500 le nombre d'emplois directs menacés dans l'agroalimentaire breton", affirme Jean-Luc Feillant, chargé de l'agroalimentaire à la CFDT Bretagne.

        D'autres sociétés sont dans une situation financière délicate. A l'instar du concurrent de Doux sur le marché de la volaille exportée, Tilly-Sabco. Il emploie près de 400 personnes à Guerlesquin, dans le Finistère.

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        Peut-on parler de crise du "modèle breton" ? "L'agroalimentaire en Bretagne s'est développé dans les années 1960-1970, passant de l'artisanat à l'industrie. Maintenant, une page se tourne. Face à la mondialisation, des zones comme le Finistère ne sont pas prêtes", affirme Christian Troadec, maire de Carhaix. Il fustige la société Marine Harvest, qui "affiche des bénéfices et préfère investir en Pologne où les salaires sont moins chers". "Ils se conduisent comme des requins", ajoute-t-il.

        Sa commune a tout fait pour accueillir le chinois Synutra, qui a signé un accord d'approvisionnement en lait breton auprès de la coopérative Sodiaal et s'apprête à construire deux tours de séchage. M. Troadec milite pour un modèle plus souple et plus réactif avec de plus grands pouvoirs donnés aux régions. "Le vieux carcan de l'Etat français est dépassé", déclare-t-il.

        Des manifestations prévues....

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        Labeyrie. New article [B.M-D.]

        Labeyrie propose une nouvelle gamme Sélection de trois références de saumons fumés élevés dans les Highlands d’Ecosse. Les plateaux de 8 tranches déclinent ce saumon garanti jamais congelé en « finement glacé », tranché fin ou classique (PMC de 13,99 € les 220 à 270 g, avec intercalaires).

        Source : Linéaires 

        Après une saison festive plutôt réussie et des volumes en hausse de 14 % à 57 tonnes, les Tentations de Labeyrie sont reconduites pour une troisième année. De cinq recettes, elles passeront cependant à quatre : baies roses & fine champagne ainsi que 4 agrumes sont remplacées par une référence baies roses et pavot (prix marketing conseillé de 10,49 € les 6 tranches, 230 g).

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        L’inoxydable Robert Labeyrie

        L’homme de Saint-Geours-de-Maremne, très attaché à ses amis et au pays, a 90 printemps. Portrait.

        Robert Labeyrie doit sa fortune au foie gras et au saumon.

        Source : Sud Ouest

        D’autres, dans notre région, ont vendu leur entreprise à prix d’or et sont partis en Suisse pour échapper à l’impôt. Robert Labeyrie fut encouragé à les imiter. « Je préfère payer en France et rester avec mes copains, ma ferme, mes pins, mes œuvres d’art, mes poules et mes œufs », confie, serein, le Landais de Saint-Geours-de-Maremne qui possède un gros patrimoine immobilier à Bordeaux, à Biarritz, à Paris et en Tunisie. « L’argent ne représente rien, j’ai ce dont j’ai besoin », ajoute celui qui doit à son flair et à son travail la réussite de l’entreprise qu’il a cédée en 1990 et continue à porter son nom.

        Fils d’un ouvrier des chemins de fer, Robert Labeyrie, qui est né le 12 août 1923 à Saubusse, dans les Landes, a eu 90 ans cet été. Son anniversaire a donné lieu à une fête amicale avec les proches et les amis, loin des mondanités et des flatteries.

        Comment le jeune homme qui, en 1946, à 23 ans, montait à Bordeaux pour vendre les produits gastronomiques landais - les saumons, les aloses, les brochets, les tanches, les poulets jaunes, le foie gras - est-il devenu le numéro un du saumon fumé ? « J’avais de l’avance, j’ai fait ce que les autres ne faisaient pas », explique Robert Labeyrie, qui transgressa les pratiques et les habitudes, quitte à déplaire. Il fut le premier à exporter des foies gras crus à l’étranger (en Suisse), alors que l’Alsace était le marché obligé et qu’aller ailleurs équivalait à se faire fermer le robinet. « J’adorais le saumon fumé, qui coûtait une fortune dans les épiceries fines. Je voulais me lancer mais je ne savais pas fumer et personne ne voulait me montrer », raconte le citoyen de Saubusse. Le salut viendra de la Norvège, d’où un émissaire envoyé par ses soins reviendra au bout de six mois avec le savoir-faire indispensable.

        700 salariés, 14 magasins....

        L’art et l’immobilier....

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        Le 12 octobre 2013

        Pêche aux ormeaux : dans une ferme aquacole


         Présenté par Laurent Delahousse

        Cliquer : France 2 pour visualiser le reportage du JT 20 Heures le samedi 12 octobre 2013

        Sylvain Huchette de la société Haliotis présente son élevage d'ormeaux en mer comme à terre... Dans la région des Abers (Finistère)

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        Poissons-pilotes

        La truite est un loup pour la truite. Ça nous avait échappé, à nous, simples consommateurs de poisson du vendredi. La friture d’élevage servie dans nos assiettes est un carnivore qui se nourrit de ses congénères, sous forme de farines ou d’huiles. Une pitance qui représente jusqu’à 15 % de son alimentation. Mais cette denrée, puisée au fond de nos océans, est loin d’être inépuisable.
        « Il faut absolument s’en affranchir ! » Le doigt sur la corne de brume : Sandrine Skiba, directrice de l’Unité de recherche nutrition métabolisme et aquaculture (Numéa) de Saint-Pée-sur-Nivelle. « C’est un enjeu de taille, poursuit-elle. L’aquaculture est devenue une piste pour nourrir la planète. Mais, si ce mode d’élevage se développe partout dans le monde - notamment en Asie - la production d’huiles et de farines de poisson, elle, stagne depuis vingt ans. »

        Source : Sud Ouest

        Un Aquapôle flambant neuf

        Du coup, avant que les ouvriers de la pêche minotière reviennent les cales vides, les chercheurs de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique), basés en bord de Nivelle, planchent sur des solutions « alternatives et durables ». « Comme diversifier les sources en protéines, en se tournant vers des farines végétales - d’algues par exemple - ou des farines d’insectes », renseigne Sandrine Skiba, diététicienne pour truite arc-en-ciel.

        Cette recherche dans le domaine de la nutrition des poissons est un des hippocampes de bataille du nouvel Aquapôle qu’État et Région inaugureront aujourd’hui à Saint-Pée-sur-Nivelle. À défaut de nouveaux locaux, il s’agissait de rafraîchir le bâtiment existant de l’Inra - le site de recherche construit en 1977 a essuyé plus d’une crue - et de le doter d’une aile dédiée à la biologie moléculaire.

        L’Asie en prend de la graine....

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        Brest. Une vingtaine d’anti-OGM investissent Cargill

        Source : Ouest France

        Samedi après-midi, une vingtaine de militants anti-OGM ont investi le site de Cargill, au port de commerce. Ils appartenaient à un cortège d’environ 150 personnes, dont des Indignés et des Anonymous, participant à la journée de lutte contre Monsanto. Cette multinationale est spécialisée dans la production de céréales, notamment du maïs, génétiquement modifiées ou dans la fabrication de pesticides comme le Round up.

        Un peu avant, ils avaient tenté d’investir le Mc Donald’s de la rue Jean-Jaurès. Les grilles fermées les ont poussés à se rabattre vers Cargill. À Brest, Cargill transforme du colza, produit localement, et du soja. Les tourteaux ainsi fabriqués sont ensuite utilisés dans la nutrition animale.

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        La Semaine du goût. 56 chefs remettent le couvert

        du 12 au 20 octobre 2013

        À l'occasion de la Semaine du goût, l'association départementale Restaurateurs Pointe Bretagne présente, jusqu'au dimanche 20 octobre, la 19e opération « Nos restaurateurs ont du talent ». L'objectif de cette manifestation ? « Faire valoir la gastronomie locale et l'identité bretonne à travers toute la richesse de nos produits locaux et le savoir-faire de nos chefs », explique Georges Garkouchevsky, président de l'association. « Nous souhaitons également mettre en lumière les circuits courts et les professions de la restauration ».

        Source : Le Télégramme

        Une invitation au « bien-manger »

        56 chefs finistériens se prêtent ainsi au jeu de cette nouvelle édition, dont les produits phares seront le foie gras, du poisson issu de la pêche durable (sole, merlan, maquereau, etc.), les cucurbitacées, la reinette d'Armorique, et la Fleur de glace. Chaque établissement participant dévoilera, dès aujourd'hui, un menu gastronomique original, préparé en fonction de ces produits « haut de gamme ». Parmi les partenaires fournisseurs de l'opération, le groupe Le Saint, le foie gras Rougié, la société Kenty ou encore les centres d'approvisionnement Metro, qui ont collaboré, cette année, avec le programme international « Mr Goodfish », dont l'action est la sensibilisation à la pêche durable. « On part du principe qu'il est important de respecter l'équilibre de notre environnement tout en sachant exactement d'où viennent les aliments que nous consommons, souligne Georges Garkouchevsky. Après tout, c'est de là que naît le bien-manger ». Durant neuf jours, les portes de la gastronomie finistérienne sont ouvertes. Pratique 19e édition de « Nos restaurateurs ont du talent ».

        Le groupement des Restaurateurs Pointe Bretagne organise la 19ème édition de leur opération phare "Nos Restaurateurs ont du Talent" du 12 au 20 octobre prochain, dans le cadre de la Semaine du Goût.

        56 chefs finistériens vous proposent des menus d'exception autour du foie gras, un poisson issu de la pêche durable (sole, merlan, maquereau), les cucurbitacées, la Reinette d'Armorique et la Fleur de glace.

        Pour découvrir tous les menus proposés, cliquer Ici

        L'association remercie les partenaires qui l'ont aidé à mener à bien l'opération 2013 :

        Métro Brest et Métro Quimper et le programme Mr Goodfish, les établissements Le Saint de Bourg Blanc et le foie gras Rougié, le groupe Kenty et sa gamme Fleur de Glace, l'eau de source Plancoët (plate et fines bulles), France Bleu Breiz Izel et CCI 29, association des 3 chambres de commerce et d'industrie du Finistère, avec la collaboration de Finistère Tourisme.

        Un groupement de 49 professionnels de la restauration en Finistère !

        Le groupement des Restaurateurs Pointe Bretagne est une association de professionnels de la restauration du département du Finistère. Son objectif est de promouvoir et dynamiser le secteur de la restauration traditionnelle de qualité afin d’obtenir une reconnaissance de la profession. Pour ce faire les restaurateurs ont adhéré à une charte de qualité.

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        « Savoureux, frais et faciles à faire... les produits de la mer, ils ont tout pour plaire »

        FranceAgriMer lance une nouvelle campagne de promotion pour les produits de la mer : « Savoureux, frais et faciles à faire... les produits de la mer, ils ont tout pour plaire »

        En concertation avec les professionnels de la filière, FranceAgriMer, établissement national des produits de l’agriculture et de la mer, lance une nouvelle campagne générique, visant à promouvoir les produits de la mer.

        Cette campagne de promotion sera déclinée sur les ondes radio, dans la presse nationale (magazines féminins, culinaires, people) et dans la presse quotidienne régionale (PQR) sur deux périodes de communication (en octobre 2013, puis en janvier et février 2014) sous la signature « Savoureux, frais et faciles à faire... les produits de la mer, ils ont tout pour plaire ».

        Goût et simplicité culinaire mis en avant

        Cette campagne met en avant les dimensions culinaire et gustative des produits de la mer et la simplicité de leur préparation.

        Il s’agit de valoriser la variété des produits de la mer et la diversité de leurs modes de préparation, tout en faisant découvrir différentes façons de les cuisiner, faciles et tendances. Cette nouvelle campagne vise également à « rajeunir » la cible et à développer la consommation des familles avec enfants.

        Des médias variés pour toucher un large public

        Plus de 430 spots de vingt secondes seront diffusés sur France Inter, RTL, RTL 2, NRJ et Chérie FM, lors de deux vagues de communication : une première vague en octobre 2013 (sur trois week-ends les vendredis et samedis, à partir des 11 et 12 octobre 2013) ; une deuxième vague en janvier et février 2014 (sur quatre week-ends les vendredis et samedis).

        Ces spots radio seront complétés par une dizaine de parutions en presse quotidienne régionale, en octobre 2013, en demi-page quadri, sur des grands titres des régions du nord, de l’est et du centre-est, pour développer les intentions d’achats des consommateurs : Metz (Le Républicain Lorrain), Strasbourg (les Dernières Nouvelles d’Alsace), Dijon (Le Bien Public), Grenoble (Le Dauphiné libéré), Lyon (Le Progrès), Lille (La Voix du Nord) et Clermont- Ferrand (La Montagne).

        Des parutions sont également prévues en presse magazine en janvier et février 2014 (Cuisine Actuelle, Femme Actuelle, Voici, Télé 2 semaines) pour capitaliser sur l’image des produits de la mer.

        Au total, FranceAgriMer a mobilisé près de 800 0000 € – dont 160 000 € financés par l’Union européenne via le Fonds européen pour la pêche (FEP) – pour cette campagne en faveur des produits de la mer, mise en œuvre par les agences Gulfstream et Havas.

        Savoureux, frais et faciles à faire..., les produits de la mer, ils ont (vraiment) tout pour plaire.

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         Le 11 octobre 2013

        Les huîtres seront plus rares pour les fêtes


        En effet, les huîtres seront de plus en plus rares sur le marché français... D'autant plus que la source irlandaise risque de s'épuiser... Les chinois aiment beaucoup les huîtres d'un gros calibre issues des Lough (aber/ria) irlandais...  Des projets d'élevage d'huîtres pour l'Empire du milieu sont en cours...


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        Les ostréiculteurs normands contre le changement

        Les ostréiculteurs normands ne veulent pas baisser les densités d’élevage, ni d’un moratoire sur les triploïdes, selon le référendum organisé par leur comité régional.

        Source : Le Marin

        Le comité régional de la conchyliculture (CRC) de Normandie avait organisé un référendum sur ces questions auprès des 350 concessionnaires ostréicoles.

        81,6 % ont participé à cette consultation par écrit et le dépouillement a eu lieu le 1er octobre. À la question : « Souhaitez-vous baisser les densités d’élevage », le non a obtenu 68,7 % et à celle « Souhaitez-vous un moratoire pour l’utilisation des huîtres triploïdes », 54,86 %.

        « J’en conclus que la profession n’est prête à aucun changement et j’en prends acte », a commenté le président du CRC, Jo Costard.
         
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        Le 10 octobre 2013

        La Cabane à Huîtres Itinérante Marennes-Oléron débarque à Paris

        La cabane bleue des Marennes-Oléron

        La Cabane Huîtres Marennes-Oléron débarque à Paris deux jours, vendredi 11 octobre 2013 et samedi 12 octobre. Elle va se balader rive gauche et rive droite pour te régaler de ses 4 qualités d'huîtres affinées en claire et, en plus de te sustenter, tu pourras apprendre comme moi hier soir avec un producteur, à ouvrir des huîtres facilement.

        Source : Panier de saison

        A la rencontre de producteurs...

        Tu noteras que j'ai toujours dit que c'était hyper facile des huîtres, qu'il fallait juste le bon couteau et la bonne techeunik! Mais à ta video, il dit tout le monsieur, et en super clair en plus!

        Qu'est-ce qu'une huître Marenne Oléron?

        C'est une huître qui a reçu la certification Label Rouge, le premier produit de la mer qui le reçut d'ailleurs en 1989 pour la Fine de Claire puis qui en reçut une seconde en 1999 pour la Pousse en Claire.

        Qu'est-ce que des claires, que veut dire pousse et fine de claire?

        Les huîtres, après avoir été "récoltées" à l'état de petites larves (au passage, sache que c'est unique en France, à Oléron les huîtres se reproduisent naturellement) , on appelle cela le captage, sont fixées sur des supports et grandissent. Les naissains (huîtres de moins d'un an) passent jusqu'à 24 mois sur ces supports. Elles sont ensuite détroquées (séparées du support et d'entre elles car elles forment des essaims bien scotchés), triées et placées dans des parcs d'élevage en pleine mer. Seules les huîtres appelées Pousse en Claire ne sont pas élevées en pleine mer mais en claires.

        Les claires, ce sont d'anciens marais salants creusés dans l'argile par l'homme sur une profondeur de 60cm à 1m. Elles sont alimentées par de l'eau de mer mais se dessalent un peu avec les eaux de pluie. Ce qui donne des huîtres moins iodées qu'en pleine mer. Les claires nourrissent les huîtres plus généreusement car s'y développent les phytoplanctons grâce à la lumière et aux échanges thermiques dus à la faible profondeur. Comme il n'y a pas de stress pour l'huître ni de prédateurs, l'huître grossit vite et bien. Par exemple la Pousse en Claire double ou triple son poids en 4 mois, et sa chair devient plus ferme.

        La Fine de Claire, quant à elle, après avoir poussé en pleine mer, est affinée en claires, elle bénéficie aussi de cette "clairothérapie" mais garde le caractère plus iodé et plus sauvage de sa pousse en pleine mer.

        Une fois poussées ou affinées, les huîtres sont dégorgées dans une eau limpide pendant 24h, puis sont emballées et prêtes à être dégustées.

        Pourquoi certaines huîtres sont vertes ?

        Bon je choisis quoi comme huître, alors, c'est laquelle la meilleure ?

        Mais bon, il n'y a rien de mieux que d'aller goûter. Alors rends-toi vite sur le site Facebook Marennes Oléron Clairement Uniques et suis l'itinéraire de ces perles de la mer :

        Cabane itinérante Marennes-Oléron

        Vendredi 11 octobre : de Montparnasse à 11h30 - Place Raoul Dautry jusqu'à Palais Royal à 18h
        Samedi 12 octobre : de Madeleine à 11h30 jusqu'à St Germain à 18h

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        Quimper : Fête de la science. Pêche au plancton samedi

        Cap vers la nature et l'Agrocampus Ouest programment des ateliers de pêche et d'observation du plancton, samedi, à Fouesnant, à l'occasion de la Fête de la science 2013 (Le Télégramme du 4 octobre).

        Source : Le Télégramme

        Petits et grands sont ainsi invités à une pêche au plancton à la cale de Beg-Meil. Puis ils iront observer leurs captures au microscope dans les locaux de l'Agrocampus, avant de visiter l'écloserie du lieu. Ces ateliers-là se veulent à la fois ludiques et didactiques. « Le plancton est à la base de toutes les chaînes alimentaires des milieux aquatiques. Et le phytoplancton produit la moitié de l'oxygène sur Terre, est grand absorbeur de CO2. Or, il est fragile », rappelle Simone Grass, animatrice de Cap vers la nature. Samedi, elle évoquera aussi l'implication de l'association, auprès d'élèves des îles du Ponant, dans le projet « Phenomer », sorte d'observatoire citoyen du plancton porté par Ifremer. Elle présentera également son exposition « Tous ensemble changeons de climat », qui circule dans les lycées bretons. Celle-ci met en évidence les démarches citoyennes qui contribuent à réduire l'impact du changement climatique sur le plancton et les océans. Pratique Samedi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h, à Beg-Meil. Inscriptions au 07.50.95.09.74.

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        Mornac : Un rendez-vous de saison instructif

        Pédagogie sur le terrain, samedi matin.

        Source : Sud Ouest

        Les Rencontres d’Automne du pays de Seudre ont lieu ce samedi 12 octobre. Elles sont organisées par la dynamique association l’Huître Pédagogique qui tiendra également son assemblée générale. Cette journée, ouverte à tous, permettra de mieux connaître le milieu côtier, de réfléchir aux conditions de son devenir et faire apprécier les saveurs de ce terroir.

        Démonstrations et débats

        Le matin de 9 h 30 à midi, des démonstrations de travail traditionnel seront présentées dans la foulée d’un parcours pédestre évoquant la flore d’automne. À la mi-journée, un repas en commun tiré du panier est prévu à la salle des fêtes, les fruits de mer seront offerts par l’association.

        À partir de 14 h 30, toujours à la salle des fêtes, la présentation du milieu, cartes anciennes et actuelles à l’appui, sera suivie de débats illustrés. Quatre points seront particulièrement abordés : le rôle de l’eau douce, en présence d’un intervenant, spécialiste de la gestion des eaux, l’évolution quant à l’utilisation du marais, l’entretien tout spécialement des digues et enfin le point essentiel de la qualité du milieu à respecter.

        La vie associative

        À 17 h 30, l’assemblée générale fera le point sur la vie associative et ses activités, très fournies cette année. On reviendra sur les nombreuses animations sur le terrain, l’accueil des scolaires, les visites en partenariat avec le Train des Mouettes et le Phare, et une exposition, en août, qui a accueilli plus de 5 000 visiteurs au port de Mornac. Vers 19 heures, le pot de l’amitié conclura cette réunion.

        Rendez-vous vers 9 h 30, sur le port de Mornac. Contacts : l’Huître Pédagogique. Tél. 05 46 22 65 29 ou au 05 46 02 89 87. Courriel : pologi.roch@orange.fr ou yann.barrau@sfr.fr

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        Morlaix. Station biologique. À l'aquarium, ça bichonne

        On y trouve des crabes, des oursins, des algues, des roussettes... À la station biologique de Roscoff, l'aquarium est au début de la chaîne. Toutes les espèces y sont bichonnées. Avant d'être, ensuite, finement expertisées par les chercheurs.

        Source : Le Télégramme  par Ronan Tanguy

        Un vaste local avec vue sur mer. Un vivier où ingénieurs et techniciens sont aux petits soins avec la matière première. Qui va des macro-algues aux animaux. Bienvenue au Centre de ressources biologiques marines (CRBM), une des nombreuses composantes de la station biologique roscovite. Ici, les seiches cohabitent avec les oursins dans la trentaine d'aquariums, disposés ça et là. Pendant que les crabes et les roussettes vivotent dans leur « bocal ». Sereinement.

        « Ils n'y vont pas avec un haveneau et le sceau »

        « On est peu au coeur de la station », résume Xavier Bailly, ingénieur de recherches et coresponsable du centre. Le CRBM constitue le début de la chaîne. L'endroit qui abrite les différentes espèces, prélevées majoritairement sur l'estran et dans le chenal de l'île de Batz, à marée haute, par une équipe de plongeurs. « Attention, ils n'y vont pas avec un haveneau et un sceau. Il faut être méticuleux et savoir comment les pêcher », souligne notre guide-interlocuteur. Collecter, cultiver, observer : tel est le leitmotiv de l'équipe, en charge du vivier, qui analyse, notamment, les cycles de vie et de reproduction. « Notre challenge est de maintenir toutes ces espèces en bonne condition, une fois qu'elles ont été sorties de leur milieu naturel », glisse Xavier Bailly, que l'on sent passionné par sa mission.

        Atome par atome

        « Il faut de la qualité pour permettre aux chercheurs une description fine, poursuit l'ingénieur. Ils ne sont pas là pour dire combien il y a d'yeux et de bras mais pour établir les caractéristiques moléculaires, la fonction des protéines ». Ils peuvent être aidés en cela par Mirjam Czjzek, responsable de la cristallographie, une technique qui consiste à observer dans le détail, atome par atome, après avoir cristallisé les molécules. « C'est la seule plateforme de la région à pratiquer cette technique. On offre ainsi un outil aux chercheurs, qui leur permet de donner des réponses scientifiques », souligne-t-elle, en évoquant « les nombreuses voies métaboliques encore originales à découvrir dans les milieux marins, la multitude d'enzymes qui pourrait être utilisée dans les médicaments ».

        « On commence à comprendre... »

        Xavier Bailly ne dit pas le contraire. « Il a fallu 10.000 ans pour maîtriser l'agriculture. En aquaculture, on a que quelques dizaines d'années de recul », explique-t-il. « On essaye de raccourcir le temps. On découvre toujours des subtilités dans les espèces. On commence à comprendre de mieux en mieux comment elles interagissent entre elles, pourquoi il y en a moins qu'avant. Depuis cinq-six ans, on a pris conscience de l'importance de la ressource marine. Et, dit-il, on met tout en oeuvre pour la valoriser ».

        Biologie et mathématiques : une formation unique

        Portes ouvertes dimanche

        À l'occasion de la Fête de la science, des portes ouvertes auront lieu dimanche, de 14 h à 18 h, à la station biologique. Fondée en 1872, elle regroupe aujourd'hui 320 personnes. « Le public pourra ainsi découvrir la science en train de se faire, explorer la biodiversité entre tradition et ultramodernité », expliquent les chargés de communication du site. Des animations autour des algues et du plancton seront proposées, ainsi que la visite de l'aquarium. Mais, aussi, des manipulations avec certains chercheurs, ou encore un exposé sur l'histoire des bâtiments. À noter, aussi, un stand animé par les Petits débrouillards. Pratique Gratuit. Tél. 02.98.29.32.02.

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        Le 9 octobre 2013

        « Des Saumons et des Hommes 2 »

        Le colloque international « Des Saumons et des Hommes 2 » se tiendra du 10 au 12 octobre 2013 à Brioude en Auvergne.
        Ces deux jours seront consacrés aux débats en plénière et en ateliers. Le 13 octobre sera une journée de visites et d’accompagnements sur le terrain à la découverte du Haut Allier.

        Cliquer Ici pour télécharger le programme complet du colloque

        Cet évènement poursuivra un double objectif :
        • d’un côté établir un bilan des efforts engagés, du chemin parcouru et des obstacles rencontrés depuis 20 ans, évaluer l’efficacité des actions entreprises en France à l’étranger et faire le point les nouvelles connaissances scientifiques et sur la situation à l’internationale,
        • de l’autre côté proposer une stratégie d’avenir afin de sauver définitivement le saumon : faut il réorganiser les coopérations ? agir par de nouvelles approches ? réorienter les politiques de sauvegarde en faveur du saumon ?

        Les partenaires financiers sont : l’Europe (FEDER Loire), l’Agence de l’Eau Loire Bretagne, l’Etablissement Public Loire, le Conseil Régional d’Auvergne, le Conseil Général de Haute Loire.

        L’enjeu est de réunir l’ensemble des acteurs depuis les spécialistes jusqu’à la société civile concernés par le saumon, ce qui n’est pas arrivé depuis 20 ans !

        Pour en savoir plus sur cet événement, consultez le site SOS Loire Vivante

        Fédérer toutes les forces vives pour sauver durablement nos saumons de grande migration

        Les efforts considérables pour la restauration des rivières et des populations de salmonidés et les nombreuses avancées depuis 20 ans n’ont pas encore permis de gagner le combat pour la sauvegarde du dernier saumon de grande migration (Salmo Salar).

        Il est à nouveau nécessaire de mobiliser et de rassembler tous les acteurs concernés, comme en 1993 lorsque nous avons organisé, en partenariat avec le WWF France, un grand colloque qui a marqué les esprits et contribué à faire avancer les actions pour la protection du saumon. Ce nouveau colloque international, 20 ans après, intitulé provisoirement « des Saumons et des Hommes II : 20 ans après, bilans et nouvelles stratégies » a pour objet la sauvegarde définitive du « roi des poissons » sur la Loire et en Europe.

        Il est prévu à l’automne, du 10 au 12 octobre 2013 dans la ville de Brioude, capitale du Saumon et partenaire logistique de la manifestation. Deux jours de débats en plénière et en ateliers suivis le 13 octobre d’une journée de visites et d’accompagnements sur le terrain à la découverte du Haut Allier.

        Cet évènement poursuivra un double objectif :
        • d’un côté établir un bilan des efforts engagés, du chemin parcouru et des obstacles rencontrés depuis 20 ans, évaluer l’efficacité des actions entreprises en France à l’étranger et faire le point les nouvelles connaissances scientifiques et sur la situation à l’internationale,
        • de l’autre côté proposer une stratégie d’avenir afin de sauver définitivement le saumon : faut il réorganiser les coopérations ? agir par de nouvelles approches ? réorienter les politiques de sauvegarde en faveur du saumon ?

        L’organisation et le programme du colloque seront élaborés en étroite collaboration avec les partenaires et les scientifiques : l’ONEMA, la Fédération Nationale de Pêche, LOGRAMI, le Conservatoire National du Saumon Sauvages, le North Atlantic Salmon Found, l’AIDSA et le WWF France.

        Les partenaires financiers sont : l’Europe (FEDER Loire), l’Agence de l’Eau Loire Bretagne, l’Etablissement Public Loire, le Conseil Régional d’Auvergne, le Conseil Général de Haute Loire et EDF et l'AIDSA. L’enjeu est de réunir l’ensemble des acteurs depuis les spécialistes jusqu’à la société civile concernés par le saumon, ce qui n’est pas arrivé depuis 20 ans ! SOS Loire Vivante-ERN France souhaite donc créer une nouvelle prise de conscience sur les urgences pour la sauvegarde des salmonidés et ainsi contribuer aux orientations à venir de la politique de restauration du saumon pour que les populations puissent perdurer et se développer le plus naturellement possible.De nombreuses actions périphériques sont en cours d’élaboration en partenariat étroit avec la Mairie de Brioude et la Maison du Saumon, qui proposera à l’occasion de ce colloque de nouvelles animations autour du saumon et fêtera aussi ses 25 ans !

        Brioude : comment faire pour sauver le saumon ?
        Source : mon43

        La ville de Brioude accueille du 10 au 12 octobre le colloque international “Des saumons et des hommes 2”. Plus de 300 personnes sont attendues afin de faire le point sur les actions mises en place depuis 20 ans et celles à organiser pour sauver l'espèce.

        20 ans après la première édition du colloque international “Des saumons et des hommes”, l'association SOS Loire vivante remet le couvert cette année. La ville de Brioude accueillera l'événement du jeudi 10 au samedi 12  octobre. « Nous ferons le bilan des actions qui ont été mises en place depuis 20 ans et nous nous projetterons dans l'avenir », précise Roberto Epple, président de SOS Loire vivante. Ouvert au public, le colloque s'adresse à tous les acteurs concernés par le saumon en France : institutions, gestionnaires, pêcheurs, scientifiques, élus et grand public.

        « Presque pas d'espoir »

        Il y a 20 ans, « je n'avais pas d'espoir. Le saumon avait presque disparu », indique Roberto Epple. Le colloque avait alors été organisé pour « alerter ». Depuis, les populations ont augmenté : « Nous avons recensé, 1 500 individus sur tout le bassin Loire (c'est-à-dire de l'embouchure du fleuve à Saint-Nazaire jusqu'en Haute-Loire). C'est bien, mais ce n'est pas assez ». L'objectif du colloque de 1983 était de faire passer la population à 6000. « Désormais les scientifiques indiquent qu'avec 3000, l'espèce serait sauvée », précise Roberto Epple. Pour lui, c'est donc un demi-succès : « Nous avons évité l'extinction, mais les saumons sont toujours en soins intensifs ».

        Des difficultés en Haute-Loire

        Présent uniquement dans l'Allier, le saumon a connu quelques difficultés pour se frayer un chemin dans la rivière. Le barrage de Poutès à Monistrol-d'Allier a été, selon le président de SOS Loire Vivante, « décisif en ce qui concerne sa disparition. Mais tout s'arrange désormais. Dans deux ou trois ans, les saumons pourront remonter au-delà du barrage ».

        La pêche au saumon

        Autre difficulté qu'a connue l'espèce : la pêche au saumon en eau douce, qui a été interdite après le colloque de 1983. Elle pourrait être de nouveau autorisée dans quelques années… « Nous tenterons de répondre à cette question. Je pense que c'est encore trop tôt, mais il faudrait peut-être une nouvelle réglementation, et avoir une pêche raisonnée et contrôlée », précise le président de SOS Loire Vivante.

        Du saumon de Chanteuges en Allemagne

        Le conservatoire du saumon sauvage à Chanteuges, a joué un rôle déterminant dans la conservation de l'espèce dans les rivières de France, mais aussi ailleurs. « Ce sont les saumons de Chanteuges qui sont introduits dans le Rhin, en Allemagne », insiste Roberto Epple.

        Une nouvelle difficulté

        La plus grande menace actuelle pour l'espèce est le réchauffement climatique. « Les eaux se réchauffent et le saumon n'aime que les eaux fraîches. Nous avons découvert il y a peu des comportements inexistants auparavant. C'est-à-dire qu'ils commencent à remonter, mais l'eau étant trop chaude, ils ne finissent pas d'arriver à la frayère et font une “pause” au frais », explique Roberto Epple. De plus, il ajoute : « Il faudrait améliorer la qualité de l'eau, elle se dégrade encore, surtout dans le Haut-Allier ». Les problématiques autour du Roi des rivières sont encore bien présentes, et ce colloque a pour mission de trouver des solutions grâce à l'intervention de scientifiques, et en présence d'ERDF et de l'Établissement public de la Loire, « qui avaient exclu du colloque de 1983 ».

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        Pourquoi vend-on parfois à la douzaine ?

        Œufs, huîtres, bières, yaourts… de nombreux produits alimentaires sont vendus conditionnés par packs de douze, sans que l’on sache vraiment pourquoi.

        Source : Directmatin

        Il faut remonter au Moyen Age pour le comprendre. A cette époque, les commerçants utilisaient la base du chiffre 12 pour faire leur comptabilité. Douze comme le nombre de phalanges que l’on peut compter avec le pouce sur les quatre autres doigts de la main.

        Une technique pratique, si l’autre main est déjà occupée. Intéressant aussi car le chiffre 12 est facilement divisible. Si aujourd’hui la calculette a remplacé nos doigts, ce comptage à la douzaine et le conditionnement qui va avec sont restés une tradition.


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        Le 8 octobre 2013

        Mortalité des huîtres triploïdes : l'inquiétude des producteurs du Bassin d'Arcachon

        Une vague de mortalité a détruit entre 40 et 80 pourcent des stocks d'huîtres marchandes cet été. Le phénomène, causé par un virus, semblait avoir disparu fin août mais ces derniers jours les ostréiculteurs trouvent de nouveau des coquilles vides.

        Source : France Bleu © Radio France

        "Le travail en écloserie doit être mieux contrôlé" 

        Ecoutez Olivier Laban, président du comité régional de la conchyliculture

        Depuis quelques mois bon nombre d'huîtres sur la façade atlantique meurent sur leurs parcs. Le virus, de type vibrio, touche les huîtres marchandes, celles qui ont entre 2 et 3 ans et sont prêtes à la vente.

        Le Bassin d'Arcachon a été largement touché au mois de juillet avec près de 60 pourcent de pertes. Le phénomène est similaire en Charente-Maritime.

        C'est l'huître de type triploïde qui est la plus touchée. Conçue en écloserie cette variété inonde le marché depuis quelques années. Sa qualité : elle est très peu laiteuse même en plein été. Faut-il imposer un moratoire sur sa production ? Certains ostréiculteurs le demande.

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        Royan : le député-maire dans la peau d’un ostréiculteur

        Ce week-end, La Chaîne parlementaire a tourné l’émission « Je voudrais vous y voir » avec Didier Quentin, qui s’est mis dans la peau d’un professionnel de l’huître

        Le député très à l’aise pour vendre les huîtres sur le marché....

        Source : Sud Ouest

        « Qu’est-ce qu’ils ont encore été inventer ! » Samedi matin, cette cliente du marché central a été un rien surprise - c’est le moins que l’on puisse dire - de voir Didier Quentin vendre des huîtres ! Bottes, jean, chandail marin artistiquement troué aux coudes, il a fait l’article (« Allez madame, 14 à la douzaine ! ») au banc d’écailler de Gérald Viaud. Le député de la cinquième circonscription (qui comprend le Pays royannais, mais également les secteurs de Marennes et Oléron) ne s’est pas brusquement reconverti, mais participait au tournage d’une émission pour La Chaîne parlementaire (LCP).

        « J’aimerais vous y voir » - c’est le titre de l’émission - propose d’immerger un élu dans une activité pratiquée dans sa circonscription. Vingt-six minutes de quasi-télé-réalité au cours desquelles le parlementaire effectue « pour de vrai » le travail des professionnels. En trois ans, ce sont une trentaine de députés de tous bords qui ont accepté de se prêter au jeu, dans des activités les plus diverses, sous l’œil de la caméra.

        « Il n’a pas fait semblant… »

        « J’ai choisi l’ostréiculture parce que c’est une activité que je connais bien », explique Didier Quentin. Qu’il connaît bien, mais sans jamais avoir mis les pieds dans la vase pour retourner une poche d’huîtres, ni piloté un chaland sur la Seudre !

        Pour ce tournage qui a duré deux jours (samedi et dimanche), à Chaillevette, sur la Seudre et à Royan, le député est passé par toutes les étapes, depuis la préparation de l’huître dans les parcs jusqu’à sa commercialisation au marché, en passant par la case détroquage dans la cabane. Et tout cela sous les regards aussi vigilants que professionnels de Gérald Viaud et son fils Cédric.

        On s’en doute, Didier Quentin s’est plié de bonne grâce aux exigences de l’équipe de journalistes, n’épargnant ni sa sueur ni les bons mots dont il est friand. « Cela dit, il a réellement travaillé et n’a pas fait semblant », assure Aurélie Macedo, responsable du tournage.

        « Fichues poches de 30 kg ! »

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        Le 7 octobre 2013

        Algues. Le nouveau filon breton

        La filière algue vit un tournant en Bretagne. Des projets majeurs ouvrent les portes d'une nouvelle économie. Marché agroalimentaire breton, marché international... sont dans le viseur de ces pionniers de l'algue industrielle. Reportage en sud-Finistère sur le chantier d'Algolesko.

        Source et vidéo à voir : Le Télégramme

        En cette semaine de septembre ensoleillée, la grue de la barge Mytilus soulève d'imposants blocs de béton et les pose par 30 mètres de fond. 600 corps-morts constituant des lignes de cultures de 100 mètres vont ainsi former les 50 premiers hectares de la concession d'algues de la nouvelle société Algolesko. Ici, à trois minutes de canot pneumatique du port de Lesconil en Pays Bigouden, Jakez Prat et ses associés, Philippe Legorjus, président de la société Vuelto à Orvault (44), et Jo Thaëron, ostréiculteur bien connu de Riec-sur-Bélon (29), ont obtenu l'autorisation d'exploiter 200 hectares dans le cadre du plan régional Breizh'Alg. Leur produit ? La Saccharina Latissima, une algue alimentaire notamment prisée en Asie où elle est consommée en soupe ou utilisée en liant alimentaire, voire en cosmétique. « Cette année, on compte produire 500 tonnes. À l'écloserie, les algues sont prêtes à être ensemencées ici en mer », se réjouit Jakez Prat, qui assiste aux manoeuvres de la barge.

        7.000 t et des cargos chinois d'ici à trois ans

        D'ici à deux à trois ans, l'ambition d'Algolesko est de produire 5.000 à 7.000 tonnes d'algues. Le projet vise divers marchés dont l'international. Il prévoit ainsi l'acheminement en Chine de l'algue bretonne. Concrètement, un cargo chinois de 140 m viendrait charger la récolte bigoudène en mer ou au port de Loctudy où un pan de la base logistique d'Algolesko et son écloserie sont situées. De quoi modifier la vie de ce port de pêche bigouden dont l'avenir s'écrivait en pointillé ces derniers temps. « La Chine est confrontée à une baisse de sa production de 7 % alors que la demande de consommation monte de 5 % », explique Philippe Legorjus, l'ancien patron du GIGN reconverti dans l'énergie renouvelable à travers le monde. Côté international justement, le marché asiatique n'est pas le seul ciblé par Algolesko : des contacts sont également pris avec la Russie et les États-Unis, notamment en Californie. Outre l'international, les industries agroalimentaires (IAA) bretonnes sont également consultées sur le projet : « On s'est rapprochés d'IAA qui veulent notamment incorporer la Saccharina latissima dans leurs salades alimentaires », explique Jakez Prat. Algolesko pose là une première pierre de son projet global, qui prévoit aussi la création de 300 ha au large de Moëlan-sur-Mer et du Bélon, et une autre concession vers la Trinité-sur-Mer.

        Des emplois et un lien fort avec l'agriculture....

        >Une filière prometteuse
        > Ne pas rater la marée !

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        Le 4 octobre, Frédéric Cuvillier (Ministre de la pêche) était à Vigo en Espagne


        Des mytiliculteurs gallegos débarquent  des moules...

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        Responsabilité sociétale : une opportunité pour l’agriculture et l’agroalimentaire de l’Ouest

        Rennes

        10 Octobre 2013

        Coop de France Ouest, Afnor et Ligeriaa organisent le 10 octobre 2013 à la Maison de l'Agriculture de Rennes un colloque à destination des coopératives et entreprises agricoles et agroalimentaire de l’Ouest pour informer, sensibiliser, valoriser des retours d’expérience d’acteurs régionaux de la chaîne alimentaire qui font de leur démarche RSE un levier de développement économique.

        Les Salines de Guérande (44) présenteront comment ils ont engagé des démarches de reconquêtes des territoires et des consommateurs partant d’un enjeu de maintien des salines ; la coopérative Oceane (44) partagera son expérience RSE, avec un focus sur son engagement dans la démarche 3D; Triballat Noyal (35) évoquera sa stratégie RSE et son engagement dans la norme ISO 26000 ; Le Groupe UAPL (49) abordera les questions RH avec notamment ses actions sur la santé et sécurité au travail et les risques psycho-sociaux.

        Programme détaillé :

        Ouverture du colloque par Jean-Marie Gabillaud, président de Coop de France Ouest et Philippe Nogues, député du Morbihan et président du groupe RSE à l’Assemblée Nationale.

        Responsabilité sociétale : les enjeux spécifiques pour l’agroalimentaire, le cadre légal existant et les évolutions en cours de discussion au plan national, avec la création de la plate-forme RSE et la préparation d’une stratégie nationale.

        Témoignages : Comment construire et valoriser sa démarche RSE ?
        • Coopérative Les Salines de Guérande : « des enjeux environnementaux à la reconquête des territoires et des consommateurs » - R. Loison, directeur.
        • Oceane : l’énergie positive, être durable ou ne pas être ! » - P. Calais, Directeur.
        • Triballat Noyal : « évaluer sa maturité RSE, vecteur de développement et de valorisation de l’entreprise » - L. Le Peovost, Chargé de mission QSE.
        • Groupe UAPL « La RSE : au-delà d’une obligation règlementaire, un outil de performance sociale »

        Table Ronde : la RSE, enjeux, opportunités et perspectives pour les filières agricoles et agroalimentaires de l’Ouest
        • Des coopératives et IAA : Jean-Marie Gabillaud, président Coop de France Ouest
        • Des distributeur-acheteurs : Stéphanie Guitteny, responsable Dév. Durable Scaouest & Stéphan Arino, directeur qualité globale et DD E. Leclerc
        • Des consommateurs : Christian Saquet, conseiller national CLCV et président CLCV 22
        • Des collectivités : Michel Morin, vice-président chargé de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Conseil Régional Bretagne

        Pour plus d'informations et Inscription en ligne Afnor.

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        Repamo : bilan mortalité adulte

        Un rapide bilan de ces données Repamo pour l’aspect mortalité d’adultes. Sachant qu’il s’agit d’un échantillonnage sur déclarations et non sur l’ensemble de la population

        - 64% des cas déclarés de mortalités d’adultes proviennent d’huitres d’écloserie et 36% d’huitres d’origine naturelle.
        Si "écloserie" cache pudiquement 3n, on a là au niveau national un résultat démonstratif, encore faut il vérifier que écloserie = 3n

        - Le taux moyen de mortalité par lot de cas déclarés est par contre identique : 35,6% pour naturelles et 34,55% pour ecloserie.

        - Vibrio estuarianus est détecté dans tous les lots touchant les adultes, mais il peut y avoir une double infection avec l’Herpes dans 50% des cas, on reste donc bien sur des infections opportunistes affectant des individus plus ou moins fragiles, face à un bouillon de pathogènes plus ou moins abondant.

        Conclusion : On en déduit que dans les cas de mortalités déclarées, 2 huitres sur 3 sont d’origine écloserie et le taux de mortalité moyen du lot est de 35%

        Source : Ostrea Forum Constatations

        Cliquer Ici pour accéder au document de l'Ifremer - Repamo

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        Urbanisme : les dossiers noirs du bassin d'Arcachon

        À l’instar de la côte atlantique, le bassin d’Arcachon, site classé et fragile, subit l’expansion immobilière. Les tentations sont fortes

        Source : Sud Ouest

        Le bassin d’Arcachon est-il un cas d’école ? Oui, il catalyse des enjeux rencontrés sur l’ensemble du littoral atlantique. Celui-ci subit une pression démographique importante. De quoi exciter les appétits des investisseurs, auxquels les élus peinent à résister. Pouvoirs publics et collectivités sont face à une équation périlleuse. Faire en sorte que l’aubaine économique ne se transforme pas en désastre environnemental. Le Bassin justement vient de plancher sur un schéma de cohérence territoriale (Scot) : ce dernier prévoit que, d’ici à 2030, 70 000 nouvelles personnes se seront installées sur un territoire contraint qui compte déjà 130 000 habitants permanents et 400 000 en été. Des chiffres qui révèlent l’ampleur du défi.

        Le mot n’est pas de trop, il renvoie à la collection de décisions d’urbanisme annulées ces dernières années par le tribunal administratif !

        La station balnéaire d’Andernos-les-Bains est une illustration de ce phénomène. Il faut dire qu’à la place de la nature environnant son agglomération, dont une grande partie est classée, le maire Philippe Pérusat nourrit de grands projets. Un peu trop grands, vu les contraintes environnementales en vigueur dans sa commune, et bien loin des impératifs imposés par la loi littoral, a estimé le tribunal administratif de Bordeaux. Le document d’urbanisme a donc été retoqué en bloc. Fait rarissime, le préfet de Gironde s’est joint à la procédure initiée par des associations, faute d’avoir pu raisonner l’élu.

        250 villas et un golf

        Il y avait ainsi dans les cartons de la mairie d’Andernos la construction d’un « aérovillage », la création d’un golf, l’extension d’un port, la construction d’une maison de retraite, ainsi que de 250 villas d’habitation, ou encore des logements à vocation hôtelière. De quoi redessiner durablement la commune mais aussi l’équilibre de son environnement fragile.

        Ainsi, le tribunal a jugé par exemple que l’étude présentée par la mairie n’apporte pas la preuve que la préfecture a eu tort de classer en « zone de submersion marine à risque élevé » le terrain sur lequel Philippe Pérusat veut construire une maison de retraite. Ce qui, dans le langage châtié de la justice administrative, équivaut à « une erreur manifeste d’appréciation » du maire.

        De même, le tribunal a estimé qu’un parcours de golf, fût-il verdoyant, ne peut se substituer à un espace naturel (dont une grande partie en forêt) constituant une « coupure d’urbanisation ». Pas plus que les constructions aux alentours.

        Pour asseoir sa décision, le tribunal a, en outre, considéré que la projection des besoins en logements supplémentaires justifiant l’extension urbaine « n’était pas suffisamment étayée et probablement surestimée ». D’autant que le maire n’a présenté « aucune estimation des logements vacants déjà disponibles ».

        Sollicité à plusieurs reprises par la rédaction de « Sud Ouest », le cabinet du maire n’a pas donné suite, se bornant à indiquer qu’Andernos fait appel de la décision des juges. Preuve que la ville tient à ses projets.

        En tout cas, cet énième dossier conforte un peu plus le bassin d’Arcachon dans son statut de bon fournisseur d’affaires pour le tribunal administratif de Bordeaux !

        Un territoire à « 90 % classé »

        « Nous sommes une région attractive. Il faut bien sûr être vigilant. Mais nous avons aussi un empilement de règles. Parfois, même les promoteurs ont du mal à s’y retrouver. Le rôle du maire est de garantir un équilibre dans un territoire qui est à 90 % classé », plaide Jean-Jacques Eroles, le président de la Communauté urbaine du bassin d’Arcachon Sud et maire de La Teste-de-Buch.

        Pourtant, les annulations, soulignant des manquements aux règles environnementales ou urbanistiques, se multiplient : à l’instar d’Andernos, son voisin de Lège-Cap-Ferret a lui aussi été prié de revoir sa copie de plan local d’urbanisme (PLU). D’autres dossiers seront prochainement examinés. Cette rafale de contentieux illustre également en creux la pression immobilière qui sévit sur le Bassin. Un élan difficile à maîtriser, malgré les injonctions des pouvoirs publics ou même de la justice !

        Ainsi, au Cap-Ferret, pour avoir procédé à des travaux d’agrandissement sur des maisons en faisant fi de leur classement en zone rouge, plusieurs propriétaires de la presqu’île ont récemment été renvoyés devant le tribunal correctionnel.

        À La Teste-de-Buch, ce sont deux espaces forestiers sur lesquels couraient des projets de lotissements qui ont récemment été déclarés inconstructibles par le Conseil d’État, sans que cela n’apparaisse sur le PLU de la commune : « Au moment de l’élaboration du document, il y avait déjà deux décisions du tribunal administratif et de la cour d’appel qui indiquaient que ce n’était pas une bonne idée de bâtir ici. Mais ça n’a pas suffi à la municipalité pour classer les parcelles, il a fallu épuiser tous les degrés de la juridiction », regrette Jacques Storelli, avocat et président de l’Association de défense du Pyla (ADPPM). Au terme de ce bras de fer, lesdits terrains devraient être sanctuarisés dans le prochain document d’urbanisme.

        Plus étonnant encore, et toujours à La Teste-de-Buch, c’est l’autorisation d’ouverture d’un Leclerc de 6 000 mètres carrés qui vient d’être annulée par le Conseil d’État. Motif : l’absence de travaux de voirie pour fluidifier l’accès à l’hypermarché. Une décision qui n’empêche pas l’enseigne de poursuivre les travaux et de remplir les rayons, laissant entendre que l’ouverture se fera bien le 5 novembre, comme prévu ! « Ce n’est pas moi qui déciderai d’ouvrir ou pas, mais c’est difficile, je suis face à des investisseurs, ce sont des emplois, de l’humain… », plaide Jean-Jacques Eroles. Le maire compte budgéter 5,4 millions d’euros pour réaliser au plus vite le tunnel et la voirie exigés. Une question reste en suspens : l’hypermarché attendra-t-il jusque-là pour ouvrir ?

        « Même les décisions de justice ressemblent parfois à des coups d’épée dans l’eau. Comme dans beaucoup de sites à forts enjeux, tous ces dossiers d’urbanisme sont de véritables poudrières », sourit Me Jean-Pierre Hounieu, l’un des avocats tombeurs du PLU d’Andernos.

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        La vareuse sera verte !

        Les vareuses vertes de la cinquième édition de Cabanes en fête, huîtres et Entre-2-Mers sont maintenant disponibles et en promotion au prix de 30 euros (avec flocage personnalisé du prénom) au lieu de 39 euros jusqu’au 30 octobre. C’est donc le moment de l’acheter car pour être un vrai festayre le 7 décembre prochain jour de la manifestation il faudra la porter.

        Source : Sud Ouest

        Cabanes en fête est une manifestation insolite au cœur de l’hiver, qui célèbre le mariage des huîtres du bassin d’Arcachon et des vins de l’Entre-deux-Mers. Dans chacune des 45 cabanes du port ostréicole, les ostréiculteurs accueillent un viticulteur, un artiste et un grand chef cuisinier du Sud-Ouest. Pas moins de 45 combinaisons d’ambiances, de dégustations et de saveurs différentes en un même lieu sont proposées.

        Au programme : orchestres, déambulations et bandas, chants marins, expositions des peintres locaux, messe, défilé nautique de gréements traditionnels, tournois de pétanque, feu d’artifice…

        (1) Atelier des Cotonniers : 10, avenue des Frères-Montgolfier à la zone artisanale, tél. 05 57 18 29 56.

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        Patrick Danet prépare des plateaux-repas de gourmet pour les entreprises

        Patrick Danet est installé depuis deux ans à Mondeville, près de Caen. Le chef développe la production, la vente et la livraison de repas à destination d'une quarantaine d'entreprises de l'agglomération.

        Source : Ouest France

        Comme tout bon traiteur, l'entreprise Danet prépare cocktails, buffets et banquets. Depuis un an, elle fait porter ses efforts sur le développement des plateaux-repas. « La demande des entreprises est croissante », constate Patrick Danet, installé près de la route de Rouen depuis deux ans. Ce secteur représente près de 23 % du chiffre d'affaires de sa société. Un pourcentage « en hausse constante ».

        « Les entreprises commandent des plateaux quand elles reçoivent des clients, ou qu'elles organisent des réunions de travail. » En plus de l'aspect pratique de la livraison et du gain de temps de rester sur place, s'ajoute la confidentialité : « Dans un restaurant, il faut toujours faire attention à ce que l'on dit. Déjeuner dans l'entreprise est plus intime et confortable. » Danet traiteur compte une quarantaine de sociétés amatrices de plateaux-repas parmi ses clients (Hamelin, Citroën, Tokheim Sofitam, l'université de Caen...). « Ça peut aller d'une commande de deux plateaux à près de 300, comme pour les réunions d'athlétisme du Caen athletic-club. »

        Produits 100 % régionaux

        Repas livré ne veut pas dire au rabais. Patrick Danet prépare ses plateaux avec deux autres cuisiniers. « Nous misons sur la qualité des aliments. Tous les produits viennent de la région. » Dans son entreprise de 200 m², il prépare les repas chaque matin. « Ils sortent toujours frais. » Le chef cuisinier établit ses menus en fonction des produits de saison. Chaque trimestre, il transmet ses nouveaux menus à ses clients.

        « J'ai gardé l'esprit de cartes saisonnières que j'aimais préparer quand j'avais mon restaurant ». Patrick Danet était à la tête du restaurant Le Gastronome, dans le centre-ville de Caen, pendant près de 20 ans. Il fait partie de l'association des Toques normandes, qui promeut la cuisine de la région.

        « Nous préparons les menus d'automne. Je pense en concocter un sur les saveurs normandes, ça fonctionnait très bien dans mon resto avec les clients étrangers. » Les entreprises pourront aussi agrémenter leurs réunions de travail de coquilles Saint-Jacques, de gibier, de faisan, de canard sauvage...

        Danet traiteur propose trois formules : « saveurs du marché », « parfums de Normandie » et « menu du gastronome », allant de 11,20 € à 15,90 € (hors taxe). Chaque kit comporte entrée, plat, fromage, dessert, pain, couverts, verre et serviette. Depuis septembre, « nous misons aussi sur la qualité de l'emballage. Nos plateaux sont désormais fabriqués par une entreprise à Nantes. Ils sont 100 % alimentaires et biodégradables », se félicite Patrick Danet. Cette nouveauté qualitative a augmenté le prix des menus d'environ 20 %, mais « ces normes sont de plus en plus souvent demandées dans les appels d'offres. Nous essayons de tirer le meilleur rapport qualité prix. »

        Danet traiteur, 6, impasse des Chasseurs. Renseignements au 02 31 34 09 12 et sur le site internet www.danet-traiteur.com.

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        L'Algérie a du gaz et de pétrole mais pas d'aliment aquacole....

        Algérie - Le développement de l'aquaculture freiné par sa dépendance aux importations

        Les professionnels veulent une levée des obstacles au développement de l'aquaculture (DR)

        Source : maghrebemergent.com

        L’exploitation aquacole en Algérie rencontre de nombreux obstacles pour son développement. Le ministère de la Pêche a lancé une étude pour identifier les problèmes rencontrés par les investisseurs et sortir la filière aquacole de sa trop forte dépendance des importations.

        « L’importation des aliments pour poissons est en souffrance », a reconnu Chouaib Oqab, président de la Chambre Nationale de la Pêche et de l’Aquaculture, lors d’une rencontre nationale des associations professionnelles de la pêche et de l’aquaculture, organisée jeudi à Staouali. Les exploitants des bassins d’aquaculture sont dans l’obligation d’importer l’alimentation de leurs poissons d’élevage à cause du manque de production nationale dans ce domaine, a-t-il déploré.

        Les importations d'aliment de poissons destiné à l'aquaculture est également sujet à des blocages aux frontières et «  pourrissent au niveau des services des douanes ! » s’exclame M. Oqab. « Aujourd’hui, une étude est en cours pour faciliter la production de ces aliments en Algérie », conclut-il. En août dernier, des résultats « encourageants » de la production de spiruline avaient été enregistrés dans le Sud. Cette petite algue est considérée comme une matière première dans la production d’aliments pour l’aquaculture.

        Des « entraves » à l’élevage de la crevette

        Certaines fermes de crevette, elles, sont confrontées à des problèmes plus urgents. Jeudi, des élus locaux de Skikda ont dénoncé les "fréquentes coupures d’électricité", une "panne de la pompe", "l’insuffisance de l’eau potable nécessaire pour réguler le degré de salinité des bassins" et "le départ de nombre de cadres faute de réception des logements d’astreinte". Le responsable de la pêche et de l’aquaculture de la wilaya réfute ces accusations et souligne qu’une production de quatre tonnes de crevettes dites "japonaises" est attendue d’ici la fin de l’année, en comparaison avec les 500 kg produites l’année dernière.

        L’aquaculture se développe depuis quelques années en Algérie, mais souffre encore d’une inadaptation du système de formation aux besoins du secteur et d’une insuffisance des travaux de recherche en aquaculture, selon l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture.

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        Agro-alimentaire : une filière durable pour le saumon d'élevage
          
        Souvent mise en cause pour les pollutions et les risques sanitaires qu'elle génère, l'industrie du saumon d'élevage a lancé la Global Salmon Initiative. Le but : améliorer sa performance environnementale et sociale. L'initiative repose en grande partie sur la certification ASC. Elle bannit les saumons transgéniques et impose la transparence sur l'alimentation OGM.

        Source : Novethic

        « Il est absolument certain que notre industrie va continuer de croître, mais nous devons être sûrs que c'est fait d'une manière durable », explique Alfonso Marquez de la Plata, le directeur général d'AquaChile. Basé à Puerto Montt au Chili, AquaChile est l'un des principaux éleveurs de saumon en Amérique et l'une des 15 entreprises à avoir signé la Global Salmon Initiative (GSI), aux côtés des grands producteurs européens dont le norvégien Marine Harvest. Via cette initiative, annoncée le 14 août, ils s'engagent à respecter le cahier des charges de l'Aquaculture Stewardship Council (ASC), jeune « cousin » du MSC créé en 2010 et dont la déclinaison appliquée au saumon avait été finalisée en 2012.

        70% des fermes de saumon certifiées ASC

        Pour Jason Clay, directeur des Transformations Marchés au WWF (ONG à l'origine de MSC et d'ASC), la GSI va « radicalement changer l'aquaculture » de par son cahier des charges et en raison de la taille des 15 signataires. Ces derniers pesant 70% de la production mondiale de saumon d'élevage et s'engageant à être certifiés d'ici 2020, les « bonnes pratiques » du label ASC appliqué au saumon vont en effet se répandre beaucoup plus vite que son grand frère MSC, lequel ne couvre, 13 ans après son lancement, que 9% de la pêche industrielle... Mais ASC échappera-t-il aux critiques dont MSC a fait les frais ?

        Pour plusieurs ONG, dont l'association française Bloom, MSC est trop laxiste et cautionne une pêche non durable. Bien que MSC prévoie un mécanisme de recours pour les ONG en cas de désaccord avec la certification d'une pêcherie, ces plaintes ne sont presque jamais suivies d'effets : sur les 19 recours adressés au MSC depuis sa création, 18 ont été rejetés, soulignent les auteurs d'une étude publiée en 2013. « Les principes du MSC sont trop indulgents et permettent une interprétation trop généreuse par les auditeurs », concluaient ses auteurs (1).

        Dans le cas d'ASC, il est certainement trop tôt pour évaluer la rigueur du label en cas d'entorses à ses principes. Quant au cahier des charges, il est issu de plusieurs années de dialogue entre producteurs, ONG et scientifiques et il n'a pas fait l'objet de critiques retentissantes. Pour autant ASC n'est pas la solution miracle, puisque les 15 signataires de la GSI annoncent qu'ils vont s'attaquer en parallèle à deux de leurs talons d'Achille, l'alimentation des saumons, qui contribue à la surpêche, et la biosécurité (2).

        Face au pou de mer, les pesticides continuent

        Révélé en juin 2010 par France Télévision, le traitement du parasite pou de mer  par le pesticide diflubenzuron avait fait scandale, à cause de l'impact potentiel sur la santé et surtout sur les écosystèmes marins. Trois ans plus tard, l'industrie du saumon continue d'utiliser ces pesticides, faute de mieux. « Nous mettons la pression sur l'industrie pharmaceutique pour trouver des alternatives comme la vaccination », explique le directeur général d'AquaChile. Quant à l'ASC, elle n'interdit pas les pesticides, mais elle impose aux fermes une transparence sur les traitements et des réductions graduelles (moins 15% par an) à partir de certains seuils agrégés.

        L'alimentation des saumons puise dans les stocks de poisson sauvage

        L'autre grand enjeu est lié à la place du saumon dans la chaîne alimentaire. Bien que son élevage pèse en tonnage beaucoup moins que celui de la carpe et du tilapia, le saumon est le seul prédateur de la bande et un consommateur vorace de poisson sauvage. « L'industrie du saumon puise dangereusement sur les stocks d'anchois du Pérou et sur le krill de l'Antartique », explique François Chartier, chargé de campagne Océans à Greenpeace. Ces dernières années, certains éleveurs ont diminué cet usage en y substituant des protéines végétales. Mais, constate François Chartier, «c'est souvent du soja OGM, cause de déforestation et cela ne fait que déplacer les impacts ».

        Aujourd'hui, 17% des pêches de poisson serviraient à nourrir des poissons d'élevage, selon l'ASC. Face à cette situation, son directeur des Standards Bas Geerts explique que « les fermes doivent travailler activement pour réduire l'usage de poisson dans la nourriture » et il annonce  un cahier des charges spécifique à l'alimentation pour 2015. A partir de 2017, ASC prévoit aussi que 100% du poisson qui alimente les saumons devra être certifié MSC.

        Les 15 entreprises signatrices de la GSI s'engagent enfin, via ASC, à bannir le saumon transgénique (autorisé aux USA, mais pas en Europe) de leurs fermes et à une transparence sur les OGM : celles qui nourriront les saumons avec du soja transgénique auront l'obligation de le mentionner à leurs acheteurs.

        En juin dernier c'est une ferme norvégienne, Bremnes Seashore, qui est devenue la première au monde à se faire auditer ASC, au moment où éclatait la dernière controverse, à ce jour, sur le saumon, et liée cette fois à sa consommation chez les enfants et femmes enceintes. L'agence française ANSES recommande pour sa part de consommer du saumon (ou un autre poisson gras) à partir de 10 ans, et pas plus d'une fois par semaine.

        (1)   A review of formal objections to Marine Stewardship Council fisheries certifications, publié dans le journal Biological Conservation, mai 2013

        (2)   mesures de sécurité visant à protéger la santé humaine et l’environnement lors de l’utilisation d’organismes pathogènes et/ou d’organismes génétiquement modifiés.
        Thibault Lescuyer
        © 2013 Novethic - Tous droits réservés

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        Établissement national des produits agricoles et de la pêche maritime

        Source : Sénat

        Proposition de loi relative aux missions de l'Établissement national des produits agricoles et de la pêche maritime :

        Objet du texte
        La présente proposition de loi a été déposée au Sénat par Bernadette Bourzai (Soc. - Corrèze) et plusieurs de ses collègues.

        Elle a pour objet de confier deux missions à l'Établissement national des produits agricoles et de la pêche maritime (FranceAgriMer) :
        • la gestion du nouveau fonds structurel relatif à l'aide alimentaire aux plus démunis (article 1er) ;
        • la gestion administrative et financière des opérations nécessaires pour assurer la présence française à l'Exposition universelle de Milan en 2015, dont le thème est "Nourrir la planète. Énergie pour la vie" (article 2).

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         FEAMP. Audition sur la pêche à l'Assemblée nationale

        Source : Blog d'Alain Cadec, eurodéputé, rapporteur du Feamp

        "Le volet financier de la PCP dépendra de négociations difficiles entre États membres"

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        Sion-les-Mines : Les poissons de l'étang de la Hunaudière diagnostiqués

        Les pêcheurs et responsables du Scion de Sion ont suivi de près la pêche qui a révélé un étang bien poissonneux.

        Source : Ouest France

        Deux questions à...

        Barbara Gérard, chargée de mission à la Fédération de Loire-Atlantique pour la pêche et la protection du milieu aquatique.

        Pourquoi réaliser un diagnostic piscicole sur l'étang de la Hunaudière ?

        La Chère est un cours d'eau présentant des enjeux pour la conservation des espèces. Elle draine un réseau de 450 km de cours d'eau temporaires ou permanents, autant de lieux de vie pour les poissons.

        Son bassin se trouve à quelques encablures de la Vilaine et de l'Océan et représente par conséquent un des premiers secteurs à coloniser pour les anguilles, qui se reproduisent en mer et vivent en eau douce.

        Par ailleurs, les autres espèces natives sur le bassin y accomplissaient autrefois l'ensemble de leur cycle biologique sans trop de perturbation. Aujourd'hui force est de constater que les rivières du bassin ont subi d'importantes pressions (pollutions, aménagements, recours massif au drainage, etc.). Les remontées des migrateurs sont obstruées par des ouvrages qui ne sont plus guère actionnés bloquant le processus biologique de ces espèces, classées la plupart en danger ou quasi menacées.

        Le syndicat s'emploie à trouver une solution technique mais pour en évaluer l'efficacité, il est nécessaire de connaître la composition du peuplement.....

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        Le 4 octobre 2013

        Huîtres: les prix d'orientation fixés

        La profession conchylicole a fixé les prix d'orientation des huîtres et des moules

        Source : La Manche Libre

        Le secteur huîtres de l'OPCNMN (organisation des producteurs conchyliculteurs de Manche et mer du Nord) a établi  les prix d'orientation  à la production d'huîtres, en regard des stocks. N°1: 2,70 €/kilo; N°2, N°3 et N°4: 4,€ /kilo. Ce prix s'entend  en vrac HT, net départ établissement.

        Le coût d'emballage est de l'ordre de 1,70 €/kilo pour un conditionnement de 15 kilos. Les prix peuvent évoluer et pourront être réajustés en cours de saison.

        Pour les moules de bouchot le prix d'orientation est de 1,60€ pour 150 unités maximum au kilo. Ce prix s'entend HT départ de moules lavées net mareyeur, conditionnées en sacs de 15 kilos.

        Il est adaptable à la qualité des moules. Par 10 unités de moins au kilo le prix augmente de 10 centimes. 

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        Huîtres : une nouvelle bactérie tueuse dans les parcs

        Y aura-t-il des huîtres pour les réveillons ?  Il n'y a aucun risque pour les consommateurs, mais la gangrène qui a commencé ses ravages cet été ne paraît pas jugulée

        Source : Sud Ouest par Philippe Baroux

        Son nom : Vibrio estuarianus. C’est le nom du nouveau fléau ostréicole. Une bactérie que les scientifiques ont identifiée dans leurs éprouvettes dès 2002 et qu’ils retrouvent aujourd’hui dans 100 % des lots d’huîtres adultes japonaises qui arrivent mortes sur leurs paillasses.

        Alors que les ostréiculteurs ne sont toujours pas sortis de la crise des surmortalités du cheptel juvénile qui les accable depuis 2008, voici qu’aujourd’hui, leurs huîtres de taille marchande, celles qu’ils préparaient pour les ventes de cette fin d’année, des lots de 3 ans d’âge en général, bâillent au soleil. « Il suffit de les manipuler, de brasser les poches, le simple fait même de les ramener à la cabane, et elles crèvent », exprime cette ostréicultrice de La Tremblade, en Charente-Maritime.

        Mortalité d’huîtres juvéniles, mortalité d’huîtres adultes : aucune ne présente de risque pour le consommateur qui achète les produits survivants ; le danger est pour l’équilibre des entreprises conchylicoles, qui, dans le cas des huîtres adultes, vont se trouver amputées d’un chiffre d’affaires immédiat.

        La gangrène a commencé ses ravages au seuil de l’été, et elle ne paraît pas jugulée. Aucun des centres de production français - Marennes-Oléron et Arcachon n’échappent pas à la terrifiante logique - n’est en marge du phénomène qui frappe les parcs de finition, ceux où l’éleveur pose ses huîtres pour les engraisser avant la vente, de manière très hétérogène.

        En Charente-Maritime, la Direction des territoires et de la mer a tenté d’évaluer l’ampleur du phénomène. 142 concessions, du nord au sud du département, ont été visitées lors des dernières grandes marées, et jusqu’à la semaine passée, au fil de 22 sorties sur l’estran. Le bilan ?

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        Les huîtres adultes touchées par un taux de mortalité sans précédent

        Inquiétude chez les ostréiculteurs de Charente-Maritime qui constatent un taux énorme de mortalité dans les stocks d'huîtres marchandes. Les responsables de la filière assurent que pour autant les prix n'augmenteront pas à l'approche des fêtes de fin d'année. Vraiment ?

        Source : France 3 Poitou-Charentes  par Bernard Dussol

        Un nouveau coup dur pour la profession ? A l'évidence, selon Laurent Chiron, vice-président du Groupement Qualité de Marennes-Oléron. "La mortalité des huîtres marchandes est réelle, dit-il, mais ce n'est pas une surprise car ce phénomène avait démarré dès l'année dernière".

        Les ostréiculteurs de Marennes-Oléron sont violemment touchés par un taux de mortalité de leurs huîtres de trois ans qu'ils s'apprêtaient à commercialiser dans les semaines qui viennent. La responsable est une bactérie mortelle. Appelée Vibrio aestuarianus, elle entraîne des taux de mortalité allant de 15 % à 65 % dans certains parcs.

        L'inquiétude des ostréiculteurs est réelle. "Quand nous avons eu des problèmes de mortalité avec nos huîtres juvéniles, rappelle Laurent Chinon, la situation était moins grave car nous avions deux ou trois années pour nous retourner. Là, ce sont deux à trois ans de trésorerie qui s'envolent avant la fin de l'année 2013".

        C'est de bonne guerre, la filière ostréicole va donc se tourner vers les pouvoirs publics pour demander des mesures d'accompagnement et des crédits assouplis.........

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        COFI - Sous-Comité de l'aquaculture - Septième session

        Fédération de Russie

        St. Petersbourg,

        7 - 11 Octobre 2013

        Cofi. Sous-Comité de l'aquaculture

        Le Sous-Comité de l'aquaculture de la FAO : Établi par le Comité des pêches (COFI) à sa vingt-quatrième session en 2001

        Composition:
        Le Sous-Comité est ouvert à tous les États Membres de la FAO. Les États qui ne sont pas membres de l'Organisation, mais qui sont membres de l'Organisation des Nations Unies, de l'une quelconque de ses institutions spécialisées ou de l'Agence internationale de l'énergie atomique, peuvent être admis comme membres du Sous-Comité par le Conseil de l'Organisation.

        Première session:
        18-22 Avril 2002, Beijing, RP de Chine.


        Principales fonctions:
        Le mandat du Sous-Comité de l'aquaculture, basé sur les recommandations de la Consultation d'experts, sera le suivant:

        "Le Sous-Comité offrira une tribune pour des consultations et des discussions sur l'aquaculture et donnera des avis au COFI sur les questions techniques et de politique générale touchant l'aquaculture ainsi que sur les activités que devra mener l'Organisation dans le domaine de l'aquaculture. Il devra en particulier :
        • identifier et examiner les principales questions et tendances liées au développement de l'aquaculture à l'échelle mondiale;
        • dégager les questions et les tendances d'importance internationale appelant des mesures propres à accroître la contribution durable de l'aquaculture à la sécurité alimentaire, au développement économique et à la réduction de la pauvreté;
        • recommander des mesures internationales répondant aux besoins de développement de l'aquaculture et, à cette fin:
        1. conseiller des mécanismes pour préparer, faciliter et mettre en oeuvre les programmes d'action identifiés, et donner des avis concernant les contributions attendues des partenaires;
        2. donner des avis sur les rapports avec les autres groupes et organisations concernés afin de favoriser l'harmonisation et d’entériner s'il y a lieu les politiques et les mesures prises;
        3. donner des avis sur le renforcement de la collaboration internationale en vue d'aider les pays en développement à mettre en oeuvre le Code de conduite pour une pêche responsable..
        4. donner des conseils sur la préparation d'examens techniques et l'analyse des questions et des tendances d'importance internationale;
        5. traiter les questions touchant spécifiquement l'aquaculture que les Membres, le Comité des pêches ou le Directeur général de la FAO lui soumettront."
        Source : Fao / Sous-Comité de l'Aquaculture

        Cliquer Ici pour le Rapport de la sixième session du Sous-comité de l'aquaculture - Le Cap, Afrique du Sud, 26-30 mars 2012

        Cliquer Ici pour le Projet du cadre stratégique pour le renforcement du rôle du Sous-Comité de l'Aquaculture du Comité des Pêches (COFI) dans l'avancement du développement de l'aquaculture au futur

        Le rôle de l’aquaculture dans l’amélioration de la nutrition : Possibilité et défis

        Résumé

        Les consommateurs s'intéressent de plus en plus au poisson et aux autres produits animaux provenant de l'aquaculture et des pêches de capture du fait de leur valeur nutritionnelle et des bienfaits qu'ils ont sur la santé. Le poisson offre un ensemble complet de nutriments, à la composition unique, comprenant des acides gras, des acides aminés, des micronutriments (vitamines et minéraux) ainsi que de nombreux nutriments moins connus. D'aucuns estiment que le poisson d'élevage est moins sain que le poisson sauvage pêché, croyant que le poisson est élevé dans des eaux contaminées, qu'il est nourri avec des aliments de piètre qualité et bon marché et qu'il se voit administrer souvent des médicaments vétérinaires. Cependant, dans la majorité des cas, c'est tout l'inverse. Nombre des facteurs qui influent sur la qualité et la valeur nutritionnelle du poisson peuvent être surveillés et contrôlés dans le milieu d'élevage.

        Le poisson d'élevage contient de bons acides gras oméga-3 à longue chaîne EPA (acide eicosapentaénoïque) et DHA (acide docosahexaénoïque). Ces acides gras proviennent principalement de leur nourriture; les poissons nourris les tirent des huiles de poisson présentes dans leurs aliments et les filtreurs des algues naturelles dont ils se nourrissent. À l'heure actuelle, environ 75 pour cent de la production mondiale d'huile de poisson est consommée par le secteur de l'aquaculture, et ce pourcentage grimpe sans cesse. Il n'existe pour l'heure pas de meilleures sources d'EPA et de DHA pour nourrir le poisson d'élevage.

        Étant donné que l'EPA et le DHA se trouvent dans des algues naturellement présentes et dans certaines autres sources, et que les huiles de poisson tirées de ressources marines pourraient devenir une contrainte restrictive pour les aliments aquacoles dans les décennies à venir, il faudrait à l'avenir encourager la production de poisson d'élevage sans huile de poisson mais avec de l'EPA et du DHA tirés d'autres sources, et chercher d'autres sources de ces acides gras. De la même manière, pour la production en masse de poisson comme produit animal peu onéreux et sain, en particulier pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle mondiale, il convient d'accorder une attention toute particulière à la production de poissons situés plus bas dans la chaîne alimentaire, et plus spécialement des espèces non nourries d'eau douce... Cliquer Ici pour télécharger le document

        Document de travail

        Les délégués et observateurs sont priés d'apporter leur exemplaire personnel en séance et de ne pas demander de copies supplémentaires... Documents à télécharger Ici

        Exemple de documents :

        COFI:AQ/VII/2013/2 : Mise en œuvre par le Département des pêches et de l'aquaculture de la FAO des recommandations formulées par le Sous-Comité de l'aquaculture du Comité des pêches à des sessions antérieures
        COFI:AQ/VII/2013/3 : Rapports intérimaires sur la mise en œuvre du Code de conduite pour une pêche responsable (CCPR) dans ses dispositions intéressant l'aquaculture et la pêche fondée sur l'élevage (mis au point à l'aide du nouveau système d'établissement de rapports)
        COFI:AQ/VII/2013/4 : Projet de Cadre stratégique de renforcement du rôle du Sous-Comité de l'aquaculture dans la promotion du développement de l'aquaculture
        COFI:AQ/VII/2013/5 : Cadre d'évaluation de la conformité des systèmes publics et privés de certification aux directives techniques de la FAO relatives à la certification en aquaculture
        COFI:AQ/VII/2013/6: Utilisation de la planification spatiale aux fins de la croissance future de l'aquaculture
        COFI:AQ/VII/2013/7 : Rôle de l'aquaculture dans l'amélioration de la nutrition: perspectives et obstacles
        COFI:AQ/VII/2013/8: Rôle du Sous-Comité dans la promotion de la pêche responsable fondée sur l'élevage
        COFI:AQ/VII/2013/9 : Renforcement de la coopération internationale visant à intensifier le développement durable de l'aquaculture

        Texte de l’allocution d’ouverture
        COFI:AQ/VII/2013/Inf.4 : Déclaration relative aux compétences et droits de vote présentée par l’Union européenne (UE) et ses États membres
        COFI:AQ/VII/2013/Inf.5 : Rapport de la sixième session du Sous-Comité de l’aquaculture du Comité des pêches, Le Cap (Afrique du Sud), 26-30 mars 2012
        COFI:AQ/VII/2013/Inf.6 : Rapport de la treizième session du Sous-Comité du commerce de poisson du Comité des pêches, Hyderabad (Inde), 20-24 février 2012
        COFI:AQ/VII/2013/Inf.7 : Directives techniques relatives à la certification en aquaculture
                     
        Documents de référence de la Session           
        COFI:AQ/VII/2013/SBD.1 : Regional Statistical Analysis of Responses by FAO Members to the 2013 Questionnaire on the Code of Conduct for Responsible Fisheries Implementation in Aquaculture
        COFI:AQ/VII/2013/SBD.2 : Global Aquaculture Advancement Partnership (GAAP) Programme
        COFI:AQ/VII/2013/SBD.3 : CWP Handbook on Aquaculture Statistics

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        « Tuna Princess », le thon rouge japonais 100% élevage

        Toyo Reizo Co., filiale du groupe Mitsubishi Corp, a commercialisé pour la première fois du thon rouge 100% élevage, c'est-à-dire élevés à partir d’alevins produits en écloserie.... C’est l’Université de Kinki qui avait fourni les alevins de thon rouge. En 2002, Kinki University avait réussi –une première mondiale- la reproduction artificielle du thon rouge...

        Habituellement, le thon rouge est élevé à partir de juvéniles prélevés dans le milieu naturel... 2 à 3 ans d’élevage en cage pour « engraisser » des jeunes de 100 à 500 g jusqu’à 30 kg et plus.

        L'entreprise qui vend ce thon rouge d’élevage sous la marque « Tuna Princess »  mise sur 30 tonnes de thon cette année. Puis, 400 à 500 tonnes dès l’année prochaine... D’après Japan News : Trading houses driving force in tuna farming

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        Rabah Guechoud, champion de France des écaillers 2013

        Les douze meilleurs écaillers professionnels de France se sont affrontés à Marseille, le mercredi 25 septembre, pour le titre de Champion de France des écaillers 2013. Rabah Guechoud, 28 ans, écailler à la brasserie La Lorraine à Paris, a remporté le trophée.

        Source : Le Marin

        La manifestation, qui s’est déroulée pour la première fois hors de Paris, comprenait une épreuve de vitesse et une de présentation. « Nous voulions nous rapprocher du littoral et intégrer l’événement Septembre en mer », confie le Comité national de la conchyliculture (CNC).

        L'objectif : donner de la « visibilité » à cette profession. Bernard Gonthier, président de la fédération nationale des écaillers, estime à un millier leur nombre en France. Un nombre en baisse. Un championnat d’Europe, avec les champions nationaux, est organisé pour la première fois, fin novembre, à Paris. Le CNC travaille actuellement sur la mise en place de formations d’écaillers reconnues.

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        Des bactéries contre les marées noires

        Une équipe de recherche internationale a réalisé deux études sur des espèces de bactéries pouvant être utilisées pour lutter contre les déversements d'hydrocarbures. Côté allemand, les recherches ont été menées conjointement par le Centre Helmholtz pour la recherche en environnement (UFZ, Leipzig, Saxe) et le Centre Helmholtz pour la recherche sur les infections (HZI, Braunschweig, Basse-Saxe).

        Source : BE Allemagne

        Actuellement, la lutte contre les marées noires est surtout assurée par l'utilisation de dispersants chimiques. Par exemple en 2010, suite à l'accident de la plate-forme "Deepwater Horizon", environ 700.000 tonnes de pétrole brut se sont déversées dans le golfe du Mexique et 7 millions de litres de produits chimiques ont été pulvérisés pour disperser la nappe.

        Les bactéries dégradant les hydrocarbures ne sont pas une nouvelle invention, elles existent depuis des millions d'années. Elles sont omniprésentes dans l'eau de mer à l'échelle du globe, mais seulement en petites quantités et se nourrissent de traces d'hydrocarbures naturellement présentent dans l'environnement. Le nouveau défi pour ces bactéries consiste aujourd'hui en l'ensemble des pollutions ponctuelles d'origine anthropogénique qui nécessitent la dégradation d'énormes volumes de pétrole sur un site.........

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        Brioude : au colloque Des saumons et des hommes s'ajoutent des animations tout public


        À l'occasion du colloque Des saumons et des hommes qui réunira des scientifiques français, canadiens ou écossais à la Halle aux grains, la ville de Brioude organise diverses animations tout public afin d'associer la population à l'événement.

        Source : mon43

        Exposition, théâtre, projection d'un documentaire, visites dans les gorges du Haut-Allier… autant de propositions destinées à raffermir le lien entre un territoire (et ses habitants) et une espèce qui a contribué à sa renommée. La Maison du saumon et de la rivière profitera de la dynamique insufflée par le colloque pour fêter ses 25 ans lors d'une journée portes ouvertes, dimanche 13 octobre.

        Le programme : à partir du 10 octobre, la Maison du saumon et de la Rivière accueillera l'exposition Mémoires du saumon dans le Brivadois. Les toiles réalisées par les enfants lors d'ateliers dans les établissements scolaires et les accueils périscolaires seront exposées en divers points de la ville ; jeudi 10, à 20h30, au cinéma Le Paris, projection débat, « Le retour du saumon », film de Christian Bouchardy et Yves Boulade ; vendredi 11 à 20h45 à la Halle aux grains, conte humoristique, Un piano sur le fleuve, par la compagnie l'Échappée belle, écrit et interprété par Philippe Ouzounian : un pianiste remonte un fleuve, accompagné par des mariniers et des saumons. Une histoire entre rêve et réalité.

        Billetterie ouverte du 8 au 11 octobre, de 9h à 12h et de 13h à 17h30 et une ½ heure avant le spectacle, vendredi 11 (lire par ailleurs). Plein tarif, 10 € ; tarif réduit, 5 €. Samedi 12, dès 8h45, visite dans les gorges du Haut-Allier, à la découverte de la plus grande salmoniculture d'Europe située à Chanteuges et du barrage de Poutès, à Monistrol-d'Allier, prochainement abaissé pour permettre aux saumons d'accéder aux habitats favorables à sa reproduction. Inscription obligatoire auprès de SOS Loire vivante au 04 71 05 57 88. Dimanche 13, de 10h à 18h, journée portes ouvertes à la Maison du saumon et de la Rivière.

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        75% des produits bio consommés dans l'Hexagone sont désormais "made in France"

        Selon les derniers chiffres publiés par l'Agence Bio, les importations de produits issus de l'agriculture biologique sont en baisse en France. Elles sont passées de 38% en 2009 à 25% en 2012 et la baisse semble se poursuivre en 2013. Cela ne reflète pas une baisse de la consommation puisque le marché du bio devrait atteindre 4,5 milliards d'euros en 2013 en France contre 4,17 Mds€ en 2012.

        Source : Actu-Environnement

        La baisse des importations traduit surtout une production française en hausse surtout dans l'élevage et le vin bio. La barre des 25.000 producteurs bio a été franchie au 1er septembre dernier. Les surfaces ont quant à elle gagné 12% depuis le début de l'année 2013. En parallèle, les produits bio français gagnent l'international avec des ventes en hausse de 62% entre 2011 et 2012.

        L'Agence bio mise bien sûr sur le plan bio annoncé en mai dernier par le ministre de l'agriculture pour renforcer ces tendances.

        Florence Roussel

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        Cultimer va vendre des moules bio

        La société de producteurs Cultimer commercialise de manière confidentielle, depuis trois semaines, des moules de bouchot certifiées biologique, annonce Ouest-France (édition Normandie du 1er octobre). Leur commercialisation à grande échelle démarrera en 2014, à partir de moules cultivées à Chausey ou en Charente-Maritime.

        Source : Le Marin

        On trouve déjà sur le marché français des moules bio d’Irlande. Didier Bezançon, le directeur commercial de Cultimer, croit en ce « marché porteur ». Plusieurs critères conditionnent la labellisation comme la qualité de l’eau et la densité d’élevage, inscrite dans un cahier des charges sous contrôle de l’Inao (Institut national d’appellation d’origine). Cette moule bio devrait se vendre à 20 centimes de plus au kilo que ses voisines. Cultimer estime pouvoir vendre en bio 1 000 à 1 500 tonnes sur ses 7 500 tonnes annuelles.

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        Gagnez vos huitres de Bouzigues livrées chez vous !

        du 04 au 11 octobre 2013

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        L’impact minoré du changement climatique sur l’extinction des poissons d’eau douce

        Des chercheurs du laboratoire BOREA (CNRS / IRD / MNHN / UPMC)1, de l’Université Toulouse III - Paul Sabatier et de l’Université d’Utrecht (Pays-Bas) viennent de montrer que les extinctions actuelles des poissons d’eau douce dues aux pressions anthropiques seraient bien supérieures à celles générées par le changement climatique. Ces résultats, qui contrastent avec les précédentes estimations, sont publiés dans Journal of Applied Ecology.

        Les modèles utilisés jusqu’à présent prévoient que la réduction de l’habitat de certaines espèces provoquée par le changement climatique serait l’une des causes majeures de leur extinction. Mais ces modèles négligent le facteur temps et ne précisent pas la date de réalisation des prédictions, élément pourtant essentiel pour déterminer les causes d’extinction d’une espèce2.

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        Ces résultats montrent qu’à moyen terme, le changement climatique ne représenterait pas la principale menace sur la biodiversité des poissons. Les extinctions actuelles provoquées par la pollution, la dégradation de l’habitat, les introductions d’espèces ou encore la fragmentation liée aux barrages sont très largement supérieures à celles qui seraient dues au changement climatique. Les auteurs mettent en évidence la nécessité d’agir dès à présent pour préserver l’intégrité des cours d’eau. Ils incitent à concentrer les efforts de conservation sur les impacts actuels et directs des activités humaines, pour préserver plus efficacement les espèces de poissons d’eau douce.

        Cliquer Ici pour le communiqué intégral du Cnrs 

        Les poissons d’eau douce disparaissent moins à cause du climat que par la pollution et la transformation des rivières

        Source : Reporterre d'après Museum national d’Histoire naturelle

        A moyen terme, le changement climatique n’est pas la principale menace pour la biodiversité des poissons. Une étude scientifique montre que l’extinction des poissons d’eau douce est avant tout la conséquence des actions directes de l’homme (pollution, dégradation de l’habitat, fragmentation liée aux barrages), et qu’il faut agir dès maintenant si l’on veut préserver l’intégrité des cours d’eau.

        Des chercheurs de l’Université Toulouse III [1] et de l’Université d’Utrecht (Pays-Bas) viennent de montrer que les extinctions actuelles des poissons d’eau douce dues aux pressions anthropiques seraient bien supérieures à celles générées par le changement climatique. Ces résultats, qui contrastent avec les précédentes estimations, sont publiés dans le Journal of Applied Ecology [2].

        Les modèles utilisés jusqu’à présent prévoient que la réduction de l’habitat de certaines espèces provoquée par le changement climatique serait l’une des causes majeures de leur extinction. Mais ces modèles négligent le facteur temps et ne précisent pas la date de réalisation des prédictions, élément pourtant essentiel pour déterminer les causes d’extinction d’une espèce. Plusieurs décennies, voire plusieurs millénaires, peuvent en effet s’écouler avant l’extinction d’une espèce, celle-ci pouvant être due à d’autres facteurs que le changement climatique.

        En intégrant cette dimension temporelle dans leur étude, une équipe internationale de chercheurs, dirigée par Thierry Oberdorff [3], vient de montrer que les effets du changement climatique n’augmenteront les taux d’extinction naturelle chez les poissons d’eau douce que très marginalement, excepté dans les régions semi-arides et méditerranéennes, de l’ordre de 7 % en moyenne.
        Taux d’extinction 150 fois plus rapide que naturellement

        Les taux d’extinction provoqués par les activités humaines au cours des deux derniers siècles sont quant à eux beaucoup plus préoccupants : en moyenne 150 fois plus importants que les taux d’extinction naturelle et 130 fois plus importants que les taux d’extinction prédits en fonction du changement climatique....

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        Pêche abondante dans le Léman en 2012

        Les pêcheurs ont fait des prises pour un poids total de 1241 tonnes de poissons l'an dernier. La féra et la perche sont les plus souvent capturées.

        Source : 24 heures
        L’année 2012 constitue la deuxième la plus productive, après 2011, depuis 1980.

        Pas moins de 1241 tonnes de poisson ont été pêchées dans le lac Léman en 2012. Ce chiffre confirme les bons résultats enregistrés depuis 2009, indique vendredi la Commission internationale de la pêche dans le Léman. La féra et la perche restent les espèces les plus capturées.

        L’année 2012 constitue la deuxième la plus productive, après 2011, depuis l’entrée en vigueur des accords transfrontaliers sur la pêche en 1980. La pêche professionnelle - 138 personnes - a réalisé l’essentiel des captures avec 1168 tonnes. Le reste a été pris par 8254 pêcheurs de loisirs.

        La perche et le corégone, communément appelé féra, représentent à eux deux plus de 90% des captures. Les effectifs de féra (852 tonnes) constituent le plus gros tonnage enregistré pour cette espèce dans l’histoire de la pêche dans le Léman. Au vu de cette abondance, leur pêche a été prolongée de quinze jours cette année, jusqu’au 31 octobre.

        Les captures d’ombles chevaliers (13,5 tonnes) et de truites (10,5 tonnes) demeurent stables à un niveau bas depuis 2005, en dépit des efforts d’assainissement et de revitalisation des eaux. Les captures d’écrevisses américaines, une espèce invasive, atteignent plus de 7 tonnes. Les pêcheurs professionnels français et vaudois ont su exploiter et valoriser cette nouvelle ressource, note la commission.

        La commission a également fixé la date de l’ouverture de la pêche des salmonidés dans le Léman. Ombles, truites et féras pourront être capturés dès le 12 janvier 2014. (ats/Newsnet)

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        Le 3 octobre 2013

        28e Foire aux Huîtres de Dunkerque

        les 4, 5 et 6 octobre 2013

        La Foire aux Huîtres de Dunkerque est organisée par l'association « La Bouée Bleue »

        Des stands Restauration « Bouée Bleue »

        * Un Self Dégustation (les ostréiculteurs de Locoal Mendon ouvrent les huîtres devant vous)
        * Un stand "Crêpes Bretonnes"
        * Un stand "Huîtres Chaudes"
        * Un Bar
        * Un stand "Vente à emporter"

        Des stands commerciaux

        Des stands Associatifs

        Toutes les informations pratiques sur le Site de La Bouée Bleue 

        Préparation des huîtres de la Ria d'Etel : Jean-Noël Yvon

        Foire aux huîtres de Dunkerque: «Une véritable institution, au même titre que le carnaval»

        Beaucoup de Dunkerquois vous le diront : si Dunkerque en survêt sonne la rentrée sportive de la ville, la Foire aux huîtres, elle, est synonyme de reprise de sa saison festive ! Organisée par la Bouée bleue, la vingt-huitième édition, qui démarre ce vendredi, accueillera le public jusqu’à dimanche sous un chapiteau planté, comme chaque année, face à la chambre de commerce et d’industrie. Et qui dit Foire aux huîtres dit partenaires, à l’image des Corsaires, l’association philanthropique et carnavalesque dunkerquoise, qui prend une large part dans l’organisation d’un événement devenu incontournable dans l’agglomération.... Suite dans La Voix du Nord

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        11ème Festival des coquillages et des crustacés à Granville

        "Toute la mer sur un plateau"

        C’est le 5 et 6 octobre 2013 que se déroule le 11ème Festival des coquillages et des crustacés «Toute la mer sur un plateau».

        Dans la baie du Mont-Saint-Michel, le port de pêche de Granville - 1er port coquillier de France - mettra une nouvelle fois en vedette les produits de la mer. Depuis maintenant 11 ans, la mer donne le ton à ce grand rendez-vous annuel placé sous le signe de la pédagogie et de la gastronomie. Sur plus de 2 500 m2, les espaces sont organisés et identifiés pour garantir au public une visite qualitative.

        Les coquillages et les crustacés auront la part belle, frais ou transformés mais également mis en scène par les Chefs normands. Pas moins de 16 tonnes de produits de la mer, en direct du pêcheur ou du conchyliculteur : bulots, praires, coquilles Saint-Jacques, olivettes, amandes, huîtres, moules, homards et tourteaux. Au programme du week-end : vente et restauration sur place, animations variées pour petits et grands, démonstrations de cuisine et dégustations pour les 55 000 visiteurs qui se donnent rendez-vous, chaque année, sur le port de pêche granvillais.

        Ecoutez, Loïc Houssard, Président de la CCI sur Tendance Ouest
         
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        Les ostréiculteurs normands ne veulent pas changer de mode de production

        Face à la crise de mortalité des huîtres, les ostréiculteurs normands étaient invités à voter sur leurs méthodes d’élevage. Ils ont choisi le statu quo.

        Source : Ouest France

        Les résultats ont été dépouillés mardi au siège du comité régional, à Gouville-sur-Mer.

        La participation a été forte avec 81, 6 % de votants. La consultation concernait les 350 exploitants des concessions ostréicoles normandes.

        Les résultats sont sans équivoque en ce qui concerne la densité : 68,7 % des votants contre la baisse de la densité d’huîtres sur les parcs.

        Le vote a été plus mitigé en ce qui concerne l’utilisation des huîtres triploïdes. Néanmoins, 54, 86 % ont choisi de continuer à utliiser des triploïdes.

        Ces résultats seront présentés à la réunion du comité national de conchyliculture, le 14 octobre à Paris.

        La baisse de la densité et le fait de ne plus utiliser de triploïdes étaient les deux propositions phares, relevant uniquement des professionnels, pour tenter de résoudre cette mortalité, due à un virus.

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        Saint-Lô. Une trentaine de mytiliculteurs en colère à la Préfecture ...

        Ce mercredi, des producteurs de moules de la Manche ont dénoncé devant la Préfecture des fermetures administratives de pêche et de commercialisation.

        Source : Ouest France

        Depuis le 21 septembre, la production de moules de Bricqueville-sur-Mer et d’Hauteville subissait une fermeture administrative. En cause ? Les mauvais résultats d’analyses effectuées par l’Ifremer (Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer).

        Ce mercredi, Christophe Charbonnier, président des mytiliculteurs de Basse-Normandie, a été reçu en Préfecture. Lui et une trentaine de mytiliculteurs venus manifester cet après-midi dénoncent « des analyses faites pendant les grandes marées, le premier jour lors des lessivages des herbus. Cela ne représente pas la qualité du milieu. »

        Interdiction levée

        Récemment, la DDTM (Directions départementales des territoires et de la mer) a réalisé d’autres analyses. La Préfecture indique qu’elles « ont montré une chute du taux de contamination des coquillages filtreurs dans les secteurs. »

        À 18 h, Danièle Polvé-Montmasso, Préfète de la Manche, a levé l’interdiction « de la pêche, du ramassage, du transport, de la purification, de l’expédition, du stockage, de la distribution, de la commercialisation et de la mise à la consommation humaine des coquillages du groupe 3 en provenance de Hauteville-sur-Mer et de Bricqueville-sur-Mer. »

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        Projet d’arrêté relatif aux dates de pêche de l’anguille européenne (Anguilla anguilla) de moins de 12 centimètres

        Du 01/10/2013 au 22/10/2013


        L’article R. 436-65-3 du code de l’environnement prévoit que « la pêche de l’anguille de moins de 12 centimètres peut être autorisée aux pêcheurs professionnels dans les cours d’eau, leurs affluents et sous-affluents, et dans les canaux dont l’embouchure est située sur la mer du Nord, la Manche et la façade atlantique, ainsi que dans les lagunes et étangs salés qui disposent d’un accès à ces mers et océan, pendant une période de cinq mois consécutifs au plus, fixée par arrêté conjoint du ministre chargé de la pêche en eau douce et du ministre chargé de la pêche maritime ».

        Ce projet d’arrêté définit les dates applicables à compter de la saison de pêche 2013-2014.

        Vous trouverez ci-joint :

        Le projet d’arrêté (format doc - 44 ko)

        La note de présentation (format doc - 43 ko)

        La consultation du public a lieu du 30 septembre au 22 octobre 2013.

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        2 octobre 2013

        La Commission favorable à un quasi monopole norvégien sur le marché européen...

        ... du saumon et par extension du poisson...

        Pas d'objection à l'acquisition de Morpol par Marine Harvest... La Commission Européenne autorise la main-mise de Marine Harvest, N°1 du saumon d'élevage (1/4 de la production mondiale), sur Morpol, N°1 du Saumon fumé...

        La CE favorise ainsi la création d'un groupe halio-alimentaire norvégien parmi les 5 premiers dans le monde avec un CA de près de 3 milliards d'euros pour 10.000 emplois...

        Seule contrainte de la Commission... Que Marine Harvest cède les élevages de Morpol en Ecosse. Sinon la multinationale norvégienne contrôlerait plus de 50% de la production de saumon écossais !

        La Commission envoie un signal fort à Marine Harvest qui a maintenant les mains libres pour restructurer sa production industrielle en France avec la fermeture de deux usines en Bretagne...

        Lire : Marine Harvest Bretagne : Dégraissage dans le saumon fumé ?

        Communiqué de la Commission Européenne daté du 30 septembre 2013

        Concentrations : la Commission autorise l’acquisition du transformateur de saumon Morpol par le salmoniculteur Marine Harvest, sous réserve du respect de certaines conditions

        La Commission européenne a autorisé, en vertu du règlement de l'UE sur les concentrations, le projet d’acquisition de Morpol, premier transformateur de saumon de l’Espace économique européen (EEE), par Marine Harvest, principal salmoniculteur de l'EEE, tous deux norvégiens. Cette autorisation est subordonnée à la cession de l'essentiel des activités de salmoniculture de Morpol en Écosse. La Commission craignait que l’opération, telle qu’initialement notifiée, n'entrave de manière significative la concurrence sur le marché de l'élevage et de la transformation primaire du saumon écossais. Les engagements proposés par les entreprises parties à la concentration écartent ce risque.


        L’opération envisagée, telle qu'initialement notifiée, aurait réuni deux des principaux éleveurs et transformateurs primaires de saumon écossais. L’entité issue de la concentration aurait détenu des parts de marché importantes et ses concurrents n’auraient pas été en mesure d’exercer une pression suffisante à son égard. L'acquisition aurait probablement conduit à une hausse des prix, ce qui aurait pu, finalement, léser les consommateurs.


        L’enquête de la Commission a montré que de nombreux clients avaient une nette préférence pour le saumon élevé en Écosse par rapport au saumon d’élevage produit dans d’autres pays, en particulier en Norvège. La possibilité d'acheter du saumon d'autres origines n'aurait pas été suffisante pour permettre aux clients de déjouer une éventuelle hausse du prix du saumon écossais. De même, faute de capacités de réserve suffisantes, les autres fournisseurs écossais n’auraient pas été en mesure de compenser une telle hausse. Enfin, vu l'importance des obstacles réglementaires à surmonter, il est peu probable qu'un nouveau fournisseur entre sur le marché du saumon écossais dans un avenir prévisible. Les nouveaux arrivants éventuels seraient, en tout état de cause, trop peu nombreux pour que le problème de concurrence constaté puisse être résolu.

        Afin de répondre aux préoccupations de la Commission, Marine Harvest s’est engagée à céder l'essentiel des activités de salmoniculture de Morpol en Écosse, plus précisément dans les îles Shetland et Orcades. Ces cessions résolvent le problème de concurrence engendré par la concentration, car elles suppriment en grande partie le chevauchement entre les activités des parties sur le marché en cause.


        La Commission en a donc conclu que l'opération envisagée, telle que modifiée par les engagements, ne poserait pas de problème de concurrence. Cette décision est subordonnée au respect des engagements souscrits.

        La Commission a également constaté que l’opération ne poserait pas de problème de concurrence en ce qui concerne l’élevage, de même que la transformation primaire et secondaire du saumon norvégien.

        L’opération a été notifiée à la Commission le 9 août 2013.

        Informations sur les entreprises et les produits

        Marine Harvest est une entreprise norvégienne qui élève des saumons et des flétans blancs et propose un large éventail de produits de la mer à valeur ajoutée. Elle exerce des activités d'élevage et de transformation primaire de saumon en Norvège, au Chili, en Écosse, au Canada, en Irlande et dans les îles Féroé.

        Morpol est un producteur et transformateur norvégien de saumon. Il produit du saumon d’élevage et offre un large éventail de produits à valeur ajoutée à base de saumon. Il exerce des activités d'élevage et de transformation primaire de saumon en Norvège et en Écosse.

        Règles et procédures en matière de contrôle des concentrations

        La Commission a pour mission d'apprécier les fusions et les acquisitions entre entreprises dont le chiffre d'affaires dépasse certains seuils (voir l'article 1er du règlement sur les concentrations) et d'empêcher les concentrations qui entraveraient de manière significative l'exercice d'une concurrence effective dans l'EEE ou une partie substantielle de celui-ci.

        La grande majorité des concentrations notifiées ne posent pas de problème de concurrence et sont autorisées après un examen de routine. À compter de la date de notification d’une opération, la Commission dispose en général d’un délai maximal de 25 jours ouvrables pour décider d’autoriser cette opération (phase I) ou d’ouvrir une enquête approfondie (phase II).

        Pour de plus amples informations, veuillez consulter le registre public des affaires de concurrence sur le site web de la Commission consacré à la concurrence, sous le numéro M.6360.

        Contacts:

        Antoine Colombani (+32 22974513, Twitter: @ECspokesAntoine)

        Marisa Gonzalez Iglesias (+32 22951925)

        Source : Europa 

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        Quimper. Des engagements réclamés à Marine Harvest

        Source : Le Télégramme 30 septembre 2013

        "Un groupe qui a une très bonne rentabilité financière ne peut pas se permettre de fermer d'un trait de plume deux sites en Bretagne" a indiqué ce midi Guillaume Garot à Quimper à propos de Marine Harvest. En recevant ce matin, la direction du groupe et les syndicats séparément à la préfecture, le ministre délégué à l'agroalimentaire a évoqué un "discours clair, exigeant, ferme". Guillaume Garot a demandé au groupe des engagements sur le plan de sauvegarde de l'emploi concernant la fermeture du site industriel de saumon fumé de Poullaouen. Il a aussi annoncé la création d'un "fonds de revitalisation" abondé par le groupe et des "propositions sur l'avenir industriel du site".

        Les engagements de Marine Harvest Kristen

        Avec le ministre Guillaume Garot, le président du conseil général Pierre Maille, le président de Poher communauté Christian Troadec et le maire de Poullaouen, Didier Goubil, « nous avons entendu la direction de Marine Harvest Kristen en préfecture de Quimper », écrit le député de la circonscription Carhaix-Châteaulin, Richard Ferrand.

        « Nous avons rappelé les souffrances que représente pour les salariés et pour notre territoire la décision du groupe de fermer l'usine de Poullaouen » au printemps 2014 (187 salariés, plus les intérimaires).

        Richard Ferrand indique que, devant le ministre et l'ensemble des élus, « la direction s'est engagée » à pérenniser le site de Landivisiau, où des postes pourront être proposés aux salariés de Poullaouen, à mettre en place un accompagnement personnalisé pour chaque salarié licencié et un plan de revitalisation et de réindustrialisation du territoire. « Les services préfectoraux, les élus et les organisations syndicales seront vigilants sur la concrétisation et le respect des engagements pris. »

          
        Marine Harvest. La direction prend des engagements

        Source : Le Télégramme 1 octobre 2013 - Réagir à cet article

        Après la rencontre organisée hier à Quimper avec Guillaume Garot, ministre chargé de l'agroalimentaire, Richard Ferrand a fait le point sur le dossier Marine Harvest via un communiqué. Le député précise qu'avec Guillaume Garot mais aussi Pierre Maille, président du conseil général, Christian Troadec, président de Poher communauté, et Didier Goubil, maire de Poullaouen, « nous avons entendu la direction de Marine Harvest Kritsen » et « rappelé les souffrances que représente pour les salariés et pour notre territoire la décision du groupe de fermer l'usine de Poullaouen ». Richard Ferrand indique également qu'au cours de cette réunion la direction de Marine Harvest s'est engagée « à la pérennité du site de Landivisiau où des postes pourront être proposés aux salariés de Poullaouen », « à un accompagnement personnalisé de chaque salarié frappé par un licenciement » et « à un plan de revitalisation et de réindustrialisation de notre territoire ». Le député, qui se dit « personnellement mobilisé aux côtés des représentants du personnel pour maintenir l'effort auprès du groupe qui doit réparer tous les préjudices qu'il crée par la décision réaffirmée de son départ », affirme que « les services préfectoraux, les élus et les organisations syndicales seront vigilants sur la concrétisation et le respect des engagements pris ».

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        Bio : des producteurs de moules se jettent à l'eau dans la Manche

        Cultimer se lance dans la mytiliculture sur bouchot biologique, à Chausey. La commercialisation à grande échelle démarrera en 2014. Un marché porteur selon cette société de producteurs.

        « La certification bio dans l'aquaculture, en particulier dans la mytiliculture, est très récente » certifie l'Agence bio qui recensait, en 2011, seulement 18 exploitations de coquillages et crustacés (crevettes, huîtres, palourdes et moules) en France, dotées du précieux label. Depuis trois ans, on peut aussi trouver, dans les étals, des moules de corde bio importées d'Irlande.

        Source : Ouest France par Sarah Caillaud

        Désormais, on pourra compter sur des productions bio sur bouchots en Normandie. Basée à Dol-de-Bretagne, la société Cultimer, qui fédère 25 producteurs de Basse-Normandie, Bretagne et Charente-Maritime, commercialise, depuis trois semaines, ces coquillages élevés sur des pieux immergés dans l'archipel de Chausey, au large de Granville. « C'est un marché porteur. On trouve de plus en plus de produits biologiques, on voulait en faire partie », explique Didier Bezançon, le directeur commercial de Cultimer qui possède un autre site dédié au bio en Charente-Maritime.

        Qualité de l'eau et densité
        Les différences avec les moules traditionnelles, c'est avant tout une histoire de qualité de l'eau. Toutes les moules de bouchot ne peuvent pas prétendre à la labellisation. « À partir de prélèvements, l'Agence de l'eau détermine les sites éligibles », détaille Didier Bezançon. Deuxième étape : mettre en place un cahier des charges, sous le contrôle de l'INAO (Institut national d'appellation d'origine). « On agit par exemple sur les densités (30 % de moins que pour de la moule traditionnelle), sur le tri des déchets, le matériel utilisé, les modes de production... » Résultat : « Sur le fond, elle est toujours noire à l'extérieur, jaune à l'intérieur. Mais elle est plus charnue. »

        Un peu plus chères
        Avec une zone en Charente-Maritime et dans le Nord-Bretagne, l'archipel au large de Granville est une des zones de production de Cultimer éligibles, selon l'Agence de l'eau. « Nous avons aussi sélectionné nos deux sites en fonction de leurs capacités de production. »

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