Revue de presse 2013 (2) : Aquaculture, conchyliculture, pisciculture, algoculture,...



A partir du 8 juin 2013, la revue de presse se poursuit Ici

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Le 7 juin 2013

Journées de la mer, ce week-end

Source : Sud Ouest

Chaque année le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie organise, début juin (1), une manifestation mettant la mer à l’honneur.

En 2013, le thème « Pêche responsable et cultures marines » a été choisi. Pour cette manifestation nationale, l’association Pêche, carrelets et moulinets a déposé une proposition d’animation basée sur le milieu marin, espace que se partagent les loisirs et les métiers de la mer. Après l’étude du dossier, cette animation a été labellisée et figure parmi les animations nationales.

Pour une sensibilisation au développement durable en toute harmonie de ces activités, l’association Pêche, carrelets et moulinets présentera les réglementations de la pêche maritime de loisir à pied, du bord ou en bateau, à partir de documents transmis par la direction départementale des territoires et de la mer, et une exposition sur les différents types de pêche au carrelet.

Les métiers de la mer seront représentés par le Comité régional de la conchyliculture et le Lycée de la mer du littoral de Bourcefranc-le-Chapus, avec une présentation de l’établissement et des formations qui y sont enseignées.

(1) Demain samedi 8 et dimanche 9 juin, de 14 heures à 18 h 30, à la Cité de l’huître. Entrée gratuite.

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Les offices et prestataires touristiques du bassin d’Arcachon ont été invités à une journée afin de découvrir sur le terrain les sorties pescatourisme, pêche, ostréiculture.

Le Bassin, c’est aussi un « territoire de vie », des métiers à vivre, comme ici l’ostréiculture et à partager avec les touristes, l’été.

Philippe Pérusat, maire d’Andernos-les-Bains et président de la commission tourisme au sein du Syndicat intercommunal du bassin d’Arcachon est venu hier à la rencontre des représentants des offices de tourisme du Bassin et des prestataires touristiques. Curieux de connaître les ressentis des professionnels après leur virée matinale sur les eaux du Bassin. Une rencontre conviviale organisée au Noroît sur le boulevard de la Plage, à l’initiative du Siba et de sa directrice tourisme Isabelle Galinier.

Tout un groupe, ravi, venait en effet de tester « in situ » les prestations offertes par Pescatourisme du Fonds européen de la pêche (axe 4) coprésidé par Jean-Michel Labrousse (pêche) et Olivier Laban (ostréiculture).
« Ce n’est pas une balade… »

Pescatourisme ? Pour le quatrième été consécutif, les ostréiculteurs et les pêcheurs du bassin d’Arcachon vont proposer d’amener des touristes sur leur bateau au cours d’une marée, pour leur faire découvrir leur vie et surtout leur travail. Le pescatourisme, mis en œuvre par les trois intercommunalités du bassin d’Arcachon et du Val de l’Eyre, réunit une quinzaine d’ostréiculteurs et une dizaine de pêcheurs.

« Il s’agissait de permettre à tous ceux susceptibles de proposer ces sorties de bien connaître le produit, explique Isabelle Galinier. Car il faut savoir pour mieux conseiller ! Une sortie pescatourisme sur le Bassin n’est pas une balade comme une autre. Il faut pouvoir dire aux gens intéressés ce qu’il en est. On fait ceci ou cela, il faut des bottes, etc... C’est un moment de partage. Ma vie, c’est la vôtre ! Cela permet aussi de montrer aux visiteurs que le Bassin, ce n’est pas qu’un lieu touristique. C’est un territoire de vie, des pêcheurs, des ostréiculteurs ».

Resserrer les liens

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“Arrêté” par le préfet puis un vote des élus du Syndicat mixte du bassin de Thau (SMBT), le Schéma de cohérence territoriale, ou Scot, est soumis depuis lundi à enquête publique. Jusqu’au 5 juillet, les habitants peuvent le consulter et émettre des avis qui précèderont celui d’une commission d’enquêteurs. Un document d'urbanisme à la philosophie unanimement saluée dont certains points divisent pourtant les élus qui l'ont élaboré, dont le président de Thau Agglo, Pierre Bouldoire, et celui du Syndicat mixte, François Commeinhes...

"C’est un excellent document dans l’élaboration duquel nous sommes entrés avec beaucoup d’espoir." Mais qui ne fait pas l’unanimité, s’empresse d’ajouter Pierre Bouldoire, président de Thau Agglo, maire de Frontignan et membre du comité syndical du SMBT. "Le Département a donné un avis négatif, les conchyliculteurs sont hésitants..." Même si, sur la philosophie générale, le patron de Thau Agglo assure qu’"on ne peut être contre le Scot". Et garantit que "si des choses sont revues, nous reverrons notre position."

Pierre Bouldoire et les communes qui le suivent (*) estiment en tout cas que les points de désaccord ne tiennent pas du détail. Ils déplorent par exemple que dans "un document local, des partenaires extérieurs, Région et Etat, ont été mieux entendus que nous". Concrétisation avec l’hinterland : "C’est contraire au développement durable. Pourquoi l’envisager si loin du port (à Poussan, Ndlr) alors que des zones existent ?", adossées au port. Du reste, le président de Thau Agglo rappelle que "le port de Sète a traité jusqu’à 8 millions de tonnes avec moins de stockage qu’aujourd’hui".

Mêmes réserves sur le développement économique en général, Pierre Bouldoire regrettant que ce document "gèle 85 % du territoire du point de vue foncier".

Évoquant la “rupture d’urbanisation” dont l’Etat a imposé le maintien à Balaruc-les-Bains (au bois de Saint-Gobain), ce dernier estime qu’"en entérinant cette zone verte, on entérine la pollution qui....

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Compréhension des mortalités d’huîtres en méditerranée et soutien à la mise en place d’une ostréiculture méditerranéenne pérenne.

Source : www.3s-en-lr.com

UMR 5119 Ecosym, équipe RIME

Bio-ressources marines Biodiversité/Ecosystèmes

1 Avez-vous une idée d'activité(s) nouvelle(s) pour votre domaine/secteur, basée sur la recherche & l'innovation grâce à laquelle le Languedoc-Roussillon pourrait devenir un des leaders européens à 5 – 7 ans ?

Depuis 2008, la production ostréicole régionale qui représente 10% de la production nationale, est sévèrement touchée par des épisodes de mortalités. Les pertes financières pour les entreprises de la région LR sont estimées à 10 M€/an.

Ces mortalités d’huîtres sont multifactorielles, dépendant de stress environnementaux, de pathogènes (virus et bactéries), des pratiques culturales et du statut génétique et physiologique des animaux. Les huîtres cultivées en région LR sont issues de naissains provenant de la façade atlantique probablement peu adaptés aux conditions locales d’élevage. Le poids des facteurs impliqués dans les mortalités avec leurs spécificités régionales doit être analysé afin de mieux les prévoir et de disposer d’outils pour les réduire.

En s’appuyant sur les acteurs de la recherche publique et privée en région réunissant des experts de l’analyse des génomes à l’écologie des systèmes, nous proposons une action de recherche intégrée sur les mortalités d’huîtres pour aider la filière ostréicole régionale et nous positionner comme leader européen dans ce domaine. Notre action sera centrée sur la définition de mesures prophylactiques efficaces, et l’aide à la production par le réseau professionnel local d’une huître adaptée au milieu méditerranéen.

La région pourra donc avoir un rôle de leader dans la mise en place de solutions innovantes face aux mortalités d’huîtres et transférables à d’autres sites.

2 Expliquez quelles seraient les innovations (ou type d'innovations) attendues et à quelle échéance?

1 – Aide à la mise en œuvre de mesures prophylactiques permettant de limiter l’impact des stress environnementaux sur les mortalités (3 à 5 ans):
(i) Caractérisation des facteurs associés aux épisodes de mortalités d’huitre en LR.
(ii) Détermination de leur poids respectifs dans le déclenchement des mortalités pour l’adaptation des pratiques culturales.
(iii) Développement d’indicateurs de stress chez l’huître pour la surveillance in situ.

2 – Soutien à la production d’une huître résistante et adaptée à l’environnement méditerranéen (5 à 7 ans):
(i) Caractérisation de marqueurs d'une meilleure capacité de survie des huitres en milieu méditerranéen.
(ii) Génération d’une souche d’huître locale adaptée à l’environnement méditerranéen par des plans de sélection accélérés grâce à l’utilisation d’outils de transcriptomique et génomique.
(iii) Utilisation en écloserie d'une microflore probiotique favorable à la survie des huîtres et utilisable en prophylaxie.

3 En quoi votre proposition présente t'elle une dimension collective ?

Les objectifs de la proposition sont ambitieux et ne peuvent être atteints que par la collaboration et contribution des acteurs institutionnels et professionnels du développement de la filière conchylicole en LR, d’acteurs de la recherche publique et privée.

Ces travaux s'inscrivent dans le cadre du réseau MerLR qui fédère les laboratoires impliqués dans le domaine des ressources et écosystèmes marins du Languedoc-Roussillon. Ils viennent également en soutien aux projets de développement d’une conchyliculture régionale portés par les structures professionnelles.

Partenaires :
- CRCM (comité régional conchylicole de Méditerranée)
- CEPRALMAR (Centre d'Etudes et de PRomotion des Activités Lagunaires et MARitimes)
- Réseau Mer LR
- UMR Ecosym (Equipes: RIME, ETDA, DROP, PE)
- Laboratoire 2EI (laboratoire Ecologie te Evolution des Interactions, UMR 5244 CNRS/UPVD) Perpignan.
- IFREMER LER/LR (Laboratoire Environnement Ressource / Languedoc-Roussillon)-Sète
- IFREMER LALR (Laboratoire d’Aquaculture en Languedoc Roussillon) et Plateforme expérimentale de Palavas les flots
- La plateforme Technoviv (UPVD et financée par la région LR)
- Société SkuldTech (Biopole Euromédecine II, Montpellier)

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Il déniche des marins en manque de navigation

Grâce à son site internet Vogavecmoi, Antoine Penot relie les skippeurs à la recherche de matelots

Source : Sud Ouest
Le sort d’un propriétaire de voilier n’est pas toujours enviable. Une fois passée la première année de curiosité des copains, une fois que les enfants ont fait leurs deux régates estivales à bord du bateau de papa, et une fois que l’épouse de Monsieur a décidé de poser sac à terre parce que faire chauffer la bouilloire à la gîte n’est pas sa tasse de thé, une grande solitude s’empare du marin en mal d’équipiers.

Et c’est là qu’intervient Antoine Penot, le créateur du site Vogavecmoi. Une adresse Internet (vogavecmoi. com) où les équipiers en quête d’un embarquement et les skippeurs à la recherche de matelots se rencontrent. Le siège social de l’entreprise est basé à La Rochelle.

Antoine Penot, navigateur occasionnel formé aux actes notariés, voulait s’orienter vers une profession qui corresponde à sa passion pour la voile. « J’habitais alors Toulouse et, en dehors des deux stages de voile que j’effectuais chaque année, j’étais un peu seul dans ma passion. C’est comme cela que j’ai eu l’idée du site. »

Des « CV » de marins

Vogavecmoi. com naissait il y a trois ans à La Rochelle, après un tour de France des ports de plaisance en 21 jours et 270 escales pour promouvoir l’idée.

Deux axes ont guidé la démarche. « Créer un site de référence où tout le monde se retrouve et travailler sur son identité. » Ainsi, chacun dépose son « CV » de marin, expérimenté ou pas, indique sa demande d’embarquement, ses attentes, fournit des photos. Le skipper peut préciser s’il attend une participation aux frais, le type de sortie qu’il propose, son expérience, etc.

« Dans 95 % des cas, le skipper n’attend pas de l’équipier sa fonction utilitaire seulement. Il recherche des personnes avec lesquelles il veut passer un bon moment. » Le client type, c’est un propriétaire de 55 ans et plus qui a du temps pour naviguer. Et un équipier de 18-35 ans qui n’a pas le bateau mais veut sortir en mer et apprendre ou découvrir. 5 150 annonces ont été enregistrées depuis le lancement du projet en 2010 et, désormais, Antoine Penot les enrichit d’un blog et poste des informations pratiques sur la plaisance.

28 000 visites

Le succès est au rendez-vous. Le site a enregistré 13 500 inscriptions depuis sa création, et son entrée dans le club des sites payants cet hiver (39 € par an ou 30 € pour un semestre) n’a pas fait fléchir le rythme de 600 adhésions mensuelles. « Début mai, un reportage de France 2 nous a ramené ces 600 inscriptions, mais en… deux jours. »...

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Le 6 mai 2013

Les Français préfèrent les produits aquatiques frais

Et tout particulièrement saumon et cabillaud qui représentent plus du tiers des achats en frais des ménages français...

Conseil « mer et aquaculture » de FranceAgriMer du 22 mai 2013

Source : FranceAgriMer

Le Conseil spécialisé de FranceAgriMer pour les produits de la mer, de l’aquaculture et de la pêche professionnelle en eau douce s'est réuni le 22 mai 2013, à Montreuil-sous-Bois, sous la présidence d’Hervé Jeantet. À l’occasion de cette séance, FranceAgriMer a présenté un point sur la situation des marchés à l’international et sur le marché français pour les premiers mois de l’année 2013. Le Conseil, informé de l’évolution de la négociation de la réforme de la politique commune de la pêche (PCP), en a tiré les enseignements pour les mesures à prendre par la filière française. Également à l’ordre du jour de ce Conseil, les actions de promotion et de communication pour les produits de la pêche et de l’aquaculture en 2013.

Marchés internationaux : l’offre n’est pas toujours corrélée à la demande

Sur le marché international des produits aquatiques, deux faits marquants sont à noter depuis le début de l’année 2013 : d’une part, la nouvelle envolée du cours du saumon (avec une demande toujours soutenue mais des disponibilités limitées en Norvège et au Chili), d’autre part, la forte hausse des échanges de cabillaud. Pour les crevettes d’élevage, la demande sur le marché européen est forte, tandis que les disponibilités en provenance d’Asie déclinent, renchérissant fortement les cours.

Le marché français : des apports en léger recul, des ventes qui se dégradent en valeur

Au cours des douze derniers mois (cumul annuel mobile à fin avril 2013), les volumes mis en vente en halles à marée ont reculé de 1 %, notamment en raison de la diminution des apports de coquillages et crustacés. Le prix moyen à la première vente a baissé de 5%, ce qui, couplé à la baisse des débarquements, a entraîné une dégradation de 6 % de la valeur des ventes.

Une demande peu dynamique sur le marché intérieur et des volumes importés en repli

Sur douze mois (cumul à fin mars 2013), les importations de produits aquatiques (hors farine, graisse et thon) reculent de 4% en volume. Le prix moyen étant en hausse de 1 %, la valeur des importations diminue de 3%.

À noter, la progression de 4 % des volumes de saumon importés, tirés par l’accroissement des filets réfrigérés (+ 53% sur douze mois), même s’ils restent minoritaires par rapport aux poissons entiers.

Sur douze mois, le prix moyen du saumon a connu une évolution heurtée : une première phase de poursuite de la baisse des prix à l’import, suivie d’une forte hausse en raison d’une baisse brutale de la production sur le premier trimestre 2013 : + 27% pour le saumon entier réfrigéré, + 22% en filet (par rapport à la même période de 2012).

Les exportations de produits aquatiques (hors farine, graisse et thon) augmentent de 2 % en volume, pour un prix moyen en baisse de 3 % et, de ce fait, la valeur des exportations recule de 1 %. Les volumes exportés de la majorité des produits vers les pays clients historiques de la France (Espagne, Italie) sont toujours en repli, en raison du contexte économique difficile.

Hausse des achats des Français en produits aquatiques frais

À fin mars 2013, les achats de poisson frais par les ménages poursuivent leur progression (+ 1 % en volume par rapport aux douze mois précédents), à la faveur d’un repli du prix moyen.

Ces évolutions s’expliquent principalement par l’augmentation du volume des achats de saumon frais (+ 17 %), qui représentent un quart du volume des achats de poisson frais et du volume de ceux de cabillaud (+ 13 %), grâce à un prix en repli de 4 % pour les deux. Sur le premier trimestre 2013, la croissance des achats de cabillaud (due à l’augmentation des captures en Europe du nord) est si importante que sa part volume dépasse désormais celle du saumon dans les achats de poisson frais par les Français (respectivement 21 % et 19,8 % en mars 2013).

Les coquillages frais enregistrent également une hausse du volume des achats (moule + 10 %, coquille Saint-Jacques entière + 10 %, noix + 17 %), alors que les crustacés frais subissent une baisse des achats, surtout marquée pour la langoustine (- 16 %), en raison du manque de disponibilité.

La consommation des produits traiteurs est en recul sur douze mois (- 2 % en moyenne). Les achats de saumon fumé et de crevettes et gambas cuites progressent grâce à une baisse de leur prix. La consommation des produits surgelés et des conserves est en baisse (poissons surgelés - 7 %, conserves de poissons - 5 %).


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Le 5 mai 2013

Notre planète est bleue, cultivons là… la région Languedoc-Roussillon au cœur du développement aquacole.

Béatrice Chatain - Ifremer

Source : 3S-en-LR

1 Avez-vous une idée d'activité(s) nouvelle(s) pour votre domaine/secteur, basée sur la recherche & l'innovation grâce à laquelle le Languedoc-Roussillon pourrait devenir un des leaders européens à 5 – 7 ans ?

Contexte global : la « Croissance Bleue » définie par le parlement européen (COM 2012-494) pour développer le potentiel inexploité des océans, mers et côtes de l'Europe, identifie 5 domaines dont l’aquaculture, où un effort de l’UE stimulera croissance à long terme et emplois dans l'économie bleue, conformément aux objectifs de sa stratégie 2020.

Contexte LR : 2nd pôle mondial de recherche en agronomie qui abrite sur son territoire, les acteurs pionniers du développement aquacole français et européen : (i) la recherche (Ifremer, INRA, Cirad, IRD), la formation supérieure (CNAM-INTECHMER, CREUFOP, Université de Montpellier 2), (iii) le privé (SCEA Les Poissons du Soleil, bureaux d’études IDEE, SIAM, AquaRhéak, producteur de micro-algues GREENSEA, Mycrophyte et l'aquarium Mare Nostrum,…).

L’idée : valoriser ces atouts et favoriser la propagation des connaissances et la diversification technologique, en positionnant la région LR comme un des territoires majeurs d’innovation en aquaculture en regroupant ses forces scientifiques, d’enseignement et d’application industrielle : mise en synergie/réseau des hommes (centre d’excellence recherche et formation) et des outils (plateformes expérimentales de recherche). Cette action s'inscrit dans le cadre du réseau MerLR qui fédère l'ensemble des laboratoires et équipes travaillant dans le domaine du littoral, de la mer et de leurs ressources à l'échelle du Languedoc-Roussillon.

2 Expliquez quelles seraient les innovations (ou type d'innovations) attendues et à quelle échéance ?

3 En quoi votre proposition présente t'elle une dimension collective ?

4 Quelles sont les compétences (scientifiques, technologiques, marketing, commerciales, logistiques...) nécessaires pour développer votre proposition ?

5 Quels seraient les outils opérationnels nécessaires ?

6 Pouvez vous chiffrer le coût global estimé pour ces outils ?

7 Justifiez en quoi votre proposition nécessiterait des financements publics et précisez éventuellement en quelle proportion ?

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Le 4 juin 2013

Les farines animales sont de retour, pour les poissons d'élevage

Du porc ou de la volaille, voilà ce que pourront offrir à leurs poissons les éleveurs dans les fermes aquacoles. La commission européenne autorise le retour de ces farines animales à partir du 1er juin Ces farines étaient interdites depuis 2001 et les professionnels n'en veulent pas.

Source : France 3 Poitou-Charentes par Nicole Brémaud

Reportage d'Olivier Riou et Patrick Mesner, intervenants : Thomas Lescuyer, Technicien, Jean-Sébastien Bruant, Directeur de la Ferme du Douhet



La décision fait polémique :

Dans cette ferme aquacole du Douhet dans l'ile d'Oléron, la première écloserie de poisson marin de France, on se refuse de nourrir les poissons avec les farines. Ce professionnel, comme nombre de ces confrères, s’est engagé dans une charte de qualité et la décision de l'Europe surprend et scandalise.

Selon le Monde les professionnels de l'aquaculture ne veulent pourtant pas de cet étiquetage-là, comme ils l'ont indiqué au ministre de la pêche, Frédéric Cuvillier. Le Comité interprofessionnel des produits de l'aquaculture (CIPA) préfère miser sur sa propre charte de qualité, intitulée "Aquaculture de nos régions", qui, dit-il, exclura toute forme de PAT tant que celles-ci déplairont aux consommateurs.

L’utilisation des farines animales pour les ruminants est interdite depuis 1997, en raison des risques de contamination par l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ou « maladie de la vache folle ». L’interdiction avait été étendue en 2001 aux aliments pour tous les animaux de consommation.

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Les farines animales font leur grand retour dans l'alimentation des poissons

Source : TF1 par Anne-Claire HUET



Les farines animales avaient été interdites après le scandale de la vache folle dans l'Union Européenne. Bruxelles considère qu'il n'y a plus de risque sanitaire et les autorise à nouveau dans l'alimentation des poissons d'élevage.

Attention ! Dès samedi, les poissons d'élevage ont pu changer d'alimentation et être nourris... avec des farines animales. Interdites depuis 2001 dans l'Union Européenne, celles-ci font leur grand retour. Mais au passage, elles changent de nom pour ne pas réveiller les mauvais souvenirs liés au scandale de la vache folle. Désormais, il faut parler de protéines animales transformées, protéines composées de sous-produits de volailles et de porcs propres à la consommation humaine (alors que les anciennes farines animales étaient composées de sous-produits d'animaux impropres à la consommation).

Pour comprendre le changement, un petit retour en arrière s'impose. A la fin des années 1990, l'Union Européenne interdit les farines animales pour les ruminants (vaches, moutons...) en raison des risques de contamination par l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), plus communément appelée "maladie de la vache folle". En 2001, cette interdiction s'étend à tous les animaux de consommation : poissons, porcs et volailles inclus. Résultat, le nombre de cas d'ESB dans l'UE passe de 2.167 en 2001 à seulement 45 en 2009, selon l'Organisation mondiale de la santé.

Une décision "conforme aux avis scientifiques récents"....

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Nicolas Dupont-Aignan a livré du poisson au ministère de l'Agriculture, pour protester contre la réintroduction des farines animales dans la nourriture des poissons d'élevage.

Depuis samedi, l'Europe autorise l'alimentation par les farines animales dans les élevages de poissons, nourriture prohibée depuis la crise de la vache folle.Nicolas Dupont-Aignan est allé livré du poisson au ministère de l'Agriculture en signe de protestation.

Le président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan, a symboliquement livré du poisson au ministère de l'Agriculture vendredi pour protester contre la réintroduction des farines animales dans l'élevage des poissons à compter de samedi dans l'Union européenne. Ce mode d'alimentation était prohibé depuis la crise de la "vache folle" mais la Commission européenne a autorisé son retour en février, une décision qui a fait polémique. "Le gouvernement s'est couché complètement. C'est une démission totale des autorités publiques. On sait que c'est dangereux et on cède. Cela montre bien qu'on ne maîtrise plus rien", a protesté M. Dupont-Aignan, président de DLR et député non-inscrit.

La France non, les autres oui

"Nous avons remis du poisson frais à l'accueil du ministère, comme ça M. (Stéphane) Le Foll pourra en manger une dernière fois", a ajouté le parlementaire. Dix jours après la décision de la Commission européenne cet hiver, François Hollande avait affirmé, depuis le Salon de l'Agriculture, que la France ne réintroduirait pas les farines animales dans l'élevage des poissons. Mais pour Nicolas Dupont-Aignan, "c'est autorisé, de fait, pour les produits importés. Cela créé une nouvelle concurrence déloyale pour nos éleveurs".

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Pour tous les amateurs de crustacés, l'arrivée d'une nouvelle table toute consacrée aux fruits de mer est une joyeuse nouvelle.

Voilà cinq mois que la petite Cave à huîtres a vu le jour sur le quai Vendeuvre, coincée entre le Bistrot basque et le bar-brasserie le Balto. Elle affiche régulièrement complet : on ne compte pas plus de quatorze places à l'intérieur, et moins d'une dizaine à l'extérieur.

L'huître chaude au camembert

Au menu, pas de fioritures : l'huître d'Asnelles est reine, en directe provenance de la ferme ostréicole La Calvadosienne, propriétaire du restaurant. Une formule particulièrement avantageuse y est proposée le midi à 9,90€ : le choix entre 12 huîtres n°3 ou n°4, 9 huîtres chaudes, assiette de saumon ou assiette de foie gras, avec un verre de vin blanc et un café gourmand. A la carte, on peut déguster entre 6 et... 60 huîtres !

L'originalité réside dans les huîtres chaudes, qui peuvent être farcies au camembert, au roquefort, aux champignons ou à la persillade. Les plus gourmands pourront opter pour une assiette plus complète de fruits de mer (15,90€) ou même un plateau (25,90€). Si l'on met de côté la grande promiscuité des convives, qui peut être gênante pour certains, et l'attente parfois longue, tout concourt à faire de l'endroit le petit troquet de bord de mer qui manquait tant à Caen.

Pratique. La Cave à huîtres, au 24 bis quai Vendeuvre. Tél. 02 31 75 58 65.La Cave à huîtres ouvre tous les jours sauf le lundi. Elle est aussi ouverte le dimanche, mais seulement le midi.

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par Christophe NOISETTE , juin 2013

Le feuilleton scientifique et juridique du saumon transgénique (GM) « AquAdvantage » n’en finit pas. Une nouvelle étude confirme que ce saumon génétiquement modifié, s’il venait à quitter ses bassins d’élevage, pourrait devenir un danger pour les populations de saumons sauvages.

Krista Oke, chercheuse à l’Université Mémorial, à Terre Neuve, a publié une étude dans Proceeedings of Royal Society [1], qui montre que la truite brune (Salmo trutta), si elle s’hybride avec un saumon GM d’AquaBounty, engendre des hybrides qui, à 43%, ont hérité du transgène qui code pour l’hormone de croissance. De plus, ces descendants grossissent encore plus vite que les saumons GM de la première génération. Dans des conditions d’élevage, les hybrides transgéniques (quels que soient les parents) prennent, en moyenne, 2,1% de leur poids quotidiennement, contre 1,9% pour les saumons transgéniques, et entre 1,5 et 1,7% pour les poissons sauvages (truite, saumon ou hybride). Deuxième observation : ces hybrides transgéniques, du fait d’une croissance extrêmement rapide, sont aussi très voraces. En milieu semi-naturel – à savoir une reconstitution en laboratoire de cours d’eau rendus aussi naturels que possible, et donc où l’alimentation est en quantité relativement limitée - ces hybrides sont donc des concurrents redoutables : leur présence diminue de 82% la croissance des saumons transgéniques et de 54% celle des saumons sauvages.

Les auteurs ont pris soin de souligner que « le niveau naturel d’hybridation [entre le saumon et la truite] excède rarement 1%  » et qu’ainsi il faut se garder de transposer ces résultats à un milieu totalement naturel.

Le patron d’AquaBounty a aussitôt réagi à cette étude pour en minimiser la portée. Pour lui, les saumons GM qu’ils produiront seront tous stériles et les hypothèses de cette étude ne se retrouvent pas en conditions naturelles. Mais la stérilité annoncée est-elle crédible ? Les moustiques transgéniques supposés « stériles », mis au point par Oxitec, se sont en fait avérés « un peu » fertiles, suffisamment pour transmettre leurs génomes modifiés à des populations sauvages [2]. La nature ne se maîtrise pas si facilement que cela, et ce projet démiurgique n’est qu’un fantasme de plus d’une humanité qui n’accepte pas la finitude du monde.

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Le 3 juin 2013

Marine Harvest lance Olav's et ferme ses usines bretonnes

C'est la crise économique...

Marine Harvest ferme ses usines bretonnes...  Et lance le saumon fumé Olav's sur le marché français...

Marine Harvest : 450 emplois pourraient être supprimés.

Source : Ouest France

L'avenir de l'usine de Poullaouen reste sombre. La communauté de communes du Poher s'engage « pour accompagner le maintien et le développement de l'entreprise sur le territoire » alors que Le Télégramme annonce que 450 emplois pourraient disparaître.

Marine Harvest Kristen, qui transforme saumons et truites sur trois sites finistériens (Poullaouen, Landivisiau et Châteaulin), traverse une période agitée. Maiko Van der Meer, le PDG de l'entreprise dont le siège est situé à Bruges (Belgique), ne l'a pas caché lors d'un comité d'entreprise en avril dernier (Ouest-France du 23 avril). « Nous subissons une importante perte financière au premier trimestre 2013. La tendance ne s'inversera pas avant la fin de l'année. » En cause, la flambée des prix des matières premières. Du coup, la direction n'exclut aucune piste : plan social, chômage technique, fermeture du site de Poullaouen (200 salariés) et, même, carrément, de l'entreprise.

Selon Le Télégramme, Marine Harvest pourrait d'ailleurs annoncer la fermeture des usines de Poullaouen (29) et Châteaugiron (35) dès ce mercredi. Deux sites qui emploient pas moins de 450 personnes.

Un scénario qui a fait réagir Poher communauté. Le président Christian Troadec et le vice-président chargé du développement économique, Xavier Berthou, ont rencontré Christian Pasquier, le directeur général de Marine Harvest Landivisiau-Poullaouen : « Les élus de Poher communauté sont très soucieux d'accompagner le tissu économique local dans son développement et sa diversification. Le maintien de l'activité économique et de l'emploi est un enjeu primordial pour la collectivité », insiste Christian Troadec dans un courrier daté du 2 avril dernier.

Une nouvelle usine...

Pour en savoir plus sur la stratégie du groupe norvégien Marine Harvest (CA de plus de 2 milliards d'euros) : Bretagne : Dégraissage dans le saumon fumé

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Le 1 juin 2013

Pêche de loisir. Lacs d'altitude tributaires de l'alevinage à partir de pisciculture

Les lacs de montagne sont ouverts à la pêche depuis ce samedi 1er juin. Les lacs d'altitude resteront ouverts à la Pêche jusqu'en Octobre.

La pêche est ouverte dans les lacs de montagne de Savoie, mais elle reste très règlementée



Source : France 3 Alpes (Au lac de Chevril, les gardes-pêche aussi étaient de sortie)

Les lacs de montagne sont ouverts à la pêche depuis ce samedi 1er juin. Contrairement à la pêche en plaine, les lacs d'altitude sont interdits à cette pratique la moitié de l'année et, le reste du temps, les gardes pêche sont à pied d'oeuvre pour contrôler les prises.

Reportage. Lac de Chevril, en Savoie, à 1800 m d'altitude. Le jour d'ouverture de la pêche a toujours un petit parfum particulier pour les amateurs, mais ce samedi aux premières heures, il fallait aussi compter sur les gardes pêches, eux aussi de sortie pour s'assurer que les règles soient respectées.

Permis en bonne et due forme, quantité de poisson dans le panier, matériel utilisé, contenu du sac, tout est vérifié. Les règles sont strictes, un quota est fixé pour chaque pêcheur, pour permettre à tous d'en profiter. Ici, la truite et l'omble ne sont pas présents naturellement mais introduits chaque année à l'automne. Les réserves sont donc limitées.

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Toujours pas de parade face à ces virus qui font des ravages dans l'étang.

Depuis quelques jours, herpès et vibrio virus affectent les tables conchylicoles de l'étang de Thau.

Des mortalités sont depuis quelques jours constatées dans les tables ostréicoles de l'étang de Thau, comme c’est régulièrement le cas, à l’automne et au printemps, ces dernières années.

Herpès et vibrio virus ont donc été une nouvelle fois au rendez-vous dès que la température des eaux de la lagune a dépassé les 16° C. Et, cette année encore, il est difficile d’établir une “grille” précise de ce qui succombe et de ce qui passe entre les mailles du filet. Encore moins pour quelles raisons...

"Tout dépend des lots, constate Philippe Ortin, le président du Comité régional conchylicole. On a déploré des mortalités sur des grosses huîtres comme sur des petites, sur des huîtres issues d’écloseries comme sur des cordes d’huîtres issues du captage naturel. Et on a appris qu’à Marennes, ça meurt aussi…"

La science appelée au secours

Pas de règle donc, qui puisse permettre de trouver une parade. Même si producteurs et scientifiques y travaillent. Car si l’idée du remède miracle (celui qui devait sauver l’étang moyennant une habile disposition de cordes de moules dans les parcs) est abandonnée, 55 familles d’huîtres issues d’une sélection orientée ont été préalablement implantées dans l’étang, "histoire de voir lesquelles résistent". L’université Montpellier 2 a également procédé à l’immersion de coquillages après traçage génétique.

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À la Une du "marin" cette semaine : les pêcheurs à pied restent des parents pauvres


Source : Le Marin

Longtemps sans statut professionnel, les pêcheurs à pied sont aujourd’hui officiellement membres à part entière du monde de la pêche. Mais peu reconnus cependant. Ce sont pourtant les premières sentinelles de l’état sanitaire du bord de mer. "le marin" de cette semaine fait le portrait de ce métier aux multiples facettes.

"le marin" revient aussi, bien sûr, sur l'accord des pays européens sur la politique commune de la pêche. C’est, comme toujours en matière de politique commune de la pêche, au milieu de la nuit (du 29 au 30 mai) qu’un accord politique a été trouvé pour réformer le règlement de base de la PCP. La fin des rejets est programmée, le RMD est en route, et la gestion des quotas pourra être revue par les États membres.

"le marin" évoque à nouveau la SNCM. Nouveau coup de théâtre : après l’hypothèse d’un retour à un plan de développement ambitieux, ce seraient finalement les options au rabais qui reprendraient le dessus pour la SNCM.

Autre dossier d'actualité, le Costa Concordia. À un mois du début de son procès, le rapport de l’administration italienne liste la série des mauvaises décisions du commandant du navire, Francesco Schettino. Également au sommaire: le devenir du port du Verdon à Bordeaux ; la libéralisation des ports européens ; une OP pour les pêcheurs de civelle et notre dossier consacré au grand port maritime de Nantes - Saint-Nazaire.

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Le 31 mai 2013

Pas de soleil... Pas de plancton... Des moules toujours vides !!!

Le taux d'ensoleillement au plus bas ce printemps

Source : Le Monde.fr par Audrey Garric

Ce n'est plus seulement le sujet de conversation du moment, mais désormais une réalité scientifique. Dans son bilan du printemps 2013, Météo France confirme des conditions météorologiques des plus dégradées pour les mois de mars, avril et mai, tant en ce qui concerne les températures que les précipitations et le taux d'ensoleillement. De quoi alimenter de plus belle l'agacement des Français.

Principale manifestation de ce mauvais temps : l'ensoleillement du printemps a été déficitaire sur toute la France, en particulier dans le quart nord-est. "Sur ces régions, des records de faible ensoleillement des deux dernières décennies devraient être battus", écrit Météo France.

Parmi les pires records : la station météorologique située entre Mulhouse (Haut-Rhin) et Bâle (Suisse) a enregistré 292 heures d'ensoleillement sur la saison contre 495 heures en temps normal, soit un déficit de 59 %. Les habitants ont subi 26 jours sans aucun soleil pour seulement 5 maigres journées ensoleillées (c'est-à-dire avec une fraction d'ensoleillement supérieure à 80 %). Les autres villes qui ont le moins pu profiter des rayonnements du soleil sont Langres en Haute-Marne (23 jours sans soleil, 60 % de déficit), ainsi que Dijon (Côte-d'Or) et Chambéry (Savoie, 20 jours).

Déficit de plus de 2°C en moyenne en mai

"Après un mois de mars froid notamment sur le nord et un mois d'avril proche des normales, le froid a fait son retour en mai", poursuit Météo France. De fait, sur l'ensemble de la saison, les températures sont inférieures de 1,3 °C par rapport aux normales (la moyenne de référence entre 1981 et 2010). Le mois de mai s'avère, anormalement, le plus catastrophique, avec un déficit de plus de 2 °C en moyenne – à l'exception du littoral méditerranéen. Les régions les plus touchées : le Sud-Ouest et le Nord-Est. La ville de Charleville-Mézières (Ardennes) a notamment enregistré la température la plus basse pour mars, avec - 13,8 °C le 13 du mois, un record depuis 1990. Au total, selon Météo France, il faut remonter à 1987 pour retrouver un printemps aussi frais.

Autre invitée non attendue de ce mois de mai, la pluie...

Comment expliquer une telle météo d'exception, alors que la température mondiale reste plutôt élevée ? "La situation actuelle est le résultat d'un 'régime de dorsale', dans lequel l'anticyclone des Açores est installé au milieu du bassin Atlantique. Ce qui permet à de l'air polaire de descendre sur l'Europe de l'Ouest", expliquait au Monde, vendredi, le climatologue Christophe Cassou, chercheur au Centre européen de recherche et de formation avancées en calcul scientifique (Cerfacs). Une situation qui explique un printemps estival, dans le même temps, en Europe du Nord et de l'Est, où la Russie et la Géorgie ont flirté avec les 30 °C.

Au-delà du moral des Français, le mauvais temps affecte l'économie. Alors que les productions de fruits et légumes accusent un retard de plusieurs semaines, la collecte de lait recule, et tourisme et cafetiers boivent la tasse, en espérant un été plus clément.

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Tourisme, agriculture : le mauvais temps fauche l'économie


La France traverse le printemps le plus froid depuis 1987 et de nombreux pans de l'économie en paient le prix.

    Les fruits et légumes accusent un retard de maturation

En première ligne, les productions de fruits et légumes accusent un retard de plusieurs semaines en raison du mauvais temps et pour certaines, la saison est déjà compromise par endroits. "Ce n'est pas encore la catastrophe, mais il y a de quoi s'inquiéter au regard des prévisions météo pour les semaines à venir", résume Emmanuel Demange, directeur de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF).

Pour le melon par exemple, les plantations ont eu lieu en temps voulu, mais le "cycle végétatif est retardé dans tous les bassins de production", prévient Bernard Miozzo, responsable de l'interprofessionnelle. Un décalage de récolte amènerait la grande distribution à s'approvisionner chez les voisins (Maroc, Espagne) à prix cassés.

Dans l'Hérault ou le Gard, la récolte de cerises a commencé avec quinze jours de retard, indique un producteur. Et les "très grosses pluies en fin semaine dernière retardent la mise en place des cultures comme les tomates, les semis de maïs et de tournesol", ajoute André Bernard, président de la fédération des syndicats agricoles du Vaucluse.

Les professionnels redoutent en outre l'apparition de maladies dans la région. C'est déjà le cas de vignobles dans le Var, attaqués par les champignons. Plus au nord, ce sont les cultures sous serre qui sont gravement pénalisées par le manque de lumière et de chaleur : producteur de concombres près d'Orléans, Jean-Pierre La Noué estime à "environ 30 %" le déficit de sa production et à au moins autant celui des consommateurs sur les produits de saison...

En Alsace, la production d'asperges est réduite de moitié cette année, explique Franck Sander, secrétaire général de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) du Bas-Rhin. Entre la pluie et le froid, les tiges ne pointent pas et la saison a démarré avec trois semaines de retard cette année.

Les dégâts liés aux inondations et aux intempéries représentent des enjeux financiers "considérables" pour les agriculteurs, a estimé jeudi 30 mai le vice-président de la FNSEA, Joël Limouzin. "Trois semaines après le démarrage des inondations, on voit que les dégâts sur les cultures empirent et les enjeux financiers vont être considérables car, avec la perte de fourrage, l'élevage est aussi concerné", a-t-il déclaré.

Dominique Michaud, président de la Coopérative d'utilisation de matériel agricole (CUMA) Robe des champs, qui regroupe dix-sept producteurs de pommes de terre primeurs, a estimé leurs pertes à "6 000 tonnes sur 8 000". "On risque de perdre des marchés avec les grandes surfaces, c'est lourd de conséquences", a encore déploré M. Michaud.

    Les vaches perturbées par la météo

La collecte de lait a reculé de 4 % en mars par rapport à mars 2012 et est attendue en repli de 6 % en avril, a indiqué mercredi Agreste, le service statistique du ministère de l'agriculture. "A cette période de l'année où habituellement la collecte atteint son pic de production, elle est fortement perturbée par les conditions climatiques très défavorables", explique-t-il.

Impossible de mettre les animaux en pâturage dans des champs détrempés. Les vaches restent à l'étable et produisent moins. Pour les agriculteurs, c'est la double peine, puisqu'ils doivent repasser en rations hivernales et puiser dans leurs réserves de fourrage pour nourrir leurs bêtes.

Au final, sur la campagne 2012-2013 achevée en mars, la collecte est en baisse de 2,3 %, la France n'atteignant pas son quota de production avec un déficit de collecte de la matière grasse de 1,5 million de tonnes, soit une sous-réalisation estimée à 5,7 % par rapport au quota fixé.

Dans l'Hexagone, par effet de ricochet, la production des principaux produits laitiers s'affiche aussi en repli sur le premier trimestre 2013 et les industriels puisent dans les stocks pour faire face à la demande.

    Le BTP pas à l'abri du mauvais temps

    Surconsommation d'électricité dans les foyers et les entreprises

    Le tourisme en mauvaise posture

    Les cafetiers boivent la tasse

    Mais des stations de ski en profitent

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La neige, si rare sur la côte, recouvre les quais du port de Sète. Le visage fermé, quelques pêcheurs assistent à la destruction d'un chalutier sorti d'usine il y a huit ans à peine. Un spectacle désolant, mais de plus en plus fréquent ; sur les cinq dernières années, la moitié de la flotte de pêche sétoise est partie à la casse. L'Union européenne, qui incitait les pêcheurs à investir dans des chalutiers plus performants il y a dix ans, offre aujourd'hui des primes à la démolition de ces mêmes navires. C'est que les merlus, anchois et sardines qui faisaient la fortune des pêcheurs sétois ont déserté les côtes méditerranéennes, victimes de la surpêche et de la pollution. Une pénurie à laquelle s'ajoutent la hausse des prix du carburant et les fluctuations absurdes des cours du poisson.

D'Aigues-Mortes à Cerbère, à la frontière espagnole, c'est tout le littoral languedocien qu'il faut réinventer. Car si la pêche périclite, le tourisme ne va pas mieux. Sur les quelque 180 kilomètres de côtes que compte la région, les stations balnéaires se suivent et se ressemblent. La « nouvelle Floride » est sortie de terre dans les années 1960 sous l'impulsion du général de Gaulle, pour désengorger la Côte d'Azur et concurrencer la Costa Brava espagnole. Accueillant des estivants aux revenus modestes venus profiter de la grande bleue, les résidences pullulent à La Grande -Motte, Palavas-les-Flots ou Port-Leucate. Les appartements y sont modestes : studios et deux-pièces constituent 70 % de l'offre locative de la côte.

Parfaitement adaptées au tourisme de masse d'après-guerre, ces installations ont désormais fait leur temps. Au-delà des problèmes environnementaux et des coûts occasionnés par la nécessaire rénovation de ces équipements usés, l'offre ne correspond plus aux exigences des touristes. Alors les stations balnéaires de la région tentent de proposer une offre plus haut de gamme, de réveiller une vie locale tout au long de l'année, et orientent les vacanciers vers un arrière-pays riche de sublimes paysages, de vestiges romains et autres châteaux cathares. Le joli portrait d'une région en mouvement, entre mer et lagunes.

Mathieu Cantorné

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Le 30 mai 2013

Huîtres : début des mortalités à Thau

Source : Le Marin

Les premières mortalités sont apparues sur l'étang de Thau avec un peu de retard par rapport aux années précédentes (DR).

Les petites huîtres meurent en masse dès que la température de l’eau se réchauffe depuis 2008. L’année 2013 ne fera pas exception à la règle : les premières mortalités ont été rapportées dans l’étang de Thau à partir du 20 mai. Cette année, le printemps a été froid avec quelques hausses brusques mais très ponctuelles de la température.

L’apparition des mortalités devrait, du coup, être plus tardive. L’hypothèse s’est déjà vérifiée en Méditerranée puisque le phénomène démarre en général au début ou au milieu du mois de mai. Une étude statistique menée à l’Ifremer tend à montrer que plus le premier pic a lieu tôt, plus le taux de mortalités au sortir de l’été est élevé. Si la logique est respectée, le phénomène 2013 pourrait être un peu moins intense que ceux des années passées.

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Maryline Houssin, chercheuse au laboratoire Franck Duncombe de Saint-Contest, était "l’invitée de la rédaction", l’émission du mercredi midi sur Tendance Ouest (100.2 FM).

Quand parlez-vous de surmortalité ?
"On parle de surmortalité dès lors que plus de 30% des naissains d’huîtres meurent. Sur certaines périodes de l’année, on a atteint 80 à 90% de mortalité en 2008 et 2009. L’an passé,  elle représentait autour de 60%. La Basse-Normandie se situe dans la moyenne nationale".

Quelle est la situation actuelle dans le Calvados ?
"Il existe deux sites de production sur nos côtes,  à Meuvaines, près d’Asnelles, et à Isigny, dans la Baie des Veys. On en dénombre aussi dans la Manche, autour de Saint-Vaast-la-Hougue, fermaville, et bien sûr, dans les secteurs de Blainville, Gouville, Pirou, Portbail ou Barneville. Nous ne constatons pas encore de surmortalité en Normandie cette année".

Quelles sont les périodes à risque ?
"La surmortalité se manifeste souvent sur la période estivale. On la constate dès la fin du mois de mai et début juin, et surtout en juillet et en août. Dans le milieu naturel, les bébés-huîtres sont fécondés en été. Mais s’ils sont produits en écloserie, il peut y avoir un apport constant. Depuis deux ans, nous constatons que le taux de surmortalité est en baisse".

Comment l’expliquer ?

Sur quoi vos recherches portent-elles ?

Quels sont vos premières conclusions ?

Cette surmortalité est-elle inquiétante pour le consommateur ?

Une vie, 4 dates
1998. Arrivée au laboratoire Franck Duncombe
2003. Docteur au laboratoire en virologie, notamment des coquillages
2006. Chef de service en recherche et développement (micro-biologie)
2008. Se penche sur la surmortalité des huîtres

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Le 29 mai 2013

Basse-Normandie : le développement de l'aquaculture à l’étude

Réunissant 80 professionnels et acteurs économiques, le conseil régional organisait ce mercredi 29 mai une journée de réflexion sur le développement de  l'aquaculture, l'une des principales ressources de la Basse-Normandie.

Pour Daniel Lefèvre, président du comité régional des pêches, l'aquaculture est sans doute une alternative valable pour la sauvegarde de la ressource vivante en milieu marin, mais pas la seule...



Source : France 3 Basse-Normandie  par Catherine Berra

Journée de réflexion sur le développement de l'aquaculture, ce mercredi 29 mai, au conseil régional de Basse-Normandie © France 3 Basse-Normandie
La demande mondiale des produits issus de l’aquaculture augmente. La consommation européenne et française également. Et pourtant, la production aquacole française baisse.

Un paradoxe qui ressemble à une opportunité à saisir pour notre région, d'autant qu'elle dispose déjà de sérieux atouts en la matière : des industries présentes sur la majorité des activités, une offre de formation complète du Bac Pro au master et des centres de recherche en pointe.

La production mondiale aquacole a augmenté de 35 % depuis 2006. Pendant ce temps, la production en France a diminué de 16 % alors que la consommation, elle, augmentait. Du coup, le taux d’importation est passé de 60 % à 80 % en 10 ans.

Au total, l’aquaculture représente 11 400 emplois en France dans 3 500 entreprises.

En basse-Normandie, elle est largement dominée par la conchyliculture qui représentent 3 000 emplois et compte deux écloseries dont la principale est la SATMAR.

Au-delà, elle réunit principalement une ferme aquacole "Saumon de France" dans la rade de Cherbourg, une écloserie SALMO spécialisée entre autres dans les alvins de saumons à Gonneville, une ferme aquacole écologique à Gefosse-sur-Mer et de nombreux élevages piscilicoles. Avec Filpromer, Nutrifish, Dielen, Manche Marée, Lequertier, Granvil’mer et Marée du Cotentin, sur les activités de transformation, la filière aquacole bas-normande est complète.

Parallèlement, plusieurs formations sont proposées dans la région : du Bac Pro au lycée Maritime et Aquacole de Cherbourg au Brevet Professionnel au CFPPA de Coutances, jusqu’au BTS, Licence et Master à Intechmer en passant par la formation d’ingénieur agro alimentaire de l’ESIX.

Si on ajoute des centres et laboratoires de recherche déjà en lien avec les industriels et les formations, tous les éléments nécessaires au développement d’une véritable filière aquacole sont réunis en Basse-Normandie.

C’est pourquoi la Région a réuni les différents acteurs concernés pour évoquer les actions à mettre en œuvre pour favoriser son développement.E

Elle propose de travailler avec l’ensemble de ses partenaires institutionnels, professionnels et scientifiques, à l’émergence d'un Centre Régional de l’Aquaculture.

Il s’agirait en fait d’un institut sans mur à l’instar du Centre de Référence sur l’Huître, qui réunirait les acteurs industriels et de la recherche en Basse-Normandie (Université de Caen – Basse-Normandie, Intechmer, le SMEL, Ifremer, les laboratoires départementaux…). et aurait vocation à assurer une meilleure diffusion des connaissances, à accompagner l’innovation scientifique, technologique et également la création ou le développement d’entreprises dans ce domaine.

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Informer : les assises de la pêche le 5 juin à Paris

Source : Ouest France

Les Assises de la filière pêche et produits de la mer centrent leurs débats sur la gestion et de la valorisation des ressources halieutiques.

Face à la crise, à la concurrence internationale et aux contraintes réglementaires et environnementales qui pèsent chaque année davantage sur leur activité, les professionnels de la pêche et des produits de la mer se regroupent. Le marin et PdM ont souhaité accompagner ce mouvement en offrant à l’ensemble des acteurs (pêcheurs, mareyeurs, transformateurs et distributeurs) un espace d’information et d’échanges sur la situation de la filière et ses perspectives.

Plusieurs centaines de représentants de tous les secteurs de l’économie de la pêche et des produits de la mer sont attendus pour participer aux conférences et débats animés par les journalistes du Marin et de PdM. Des conférenciers nationaux et internationaux de haut niveau : responsables politiques, élus, directeurs de grands organismes publics, dirigeants d’entreprises et de syndicats professionnels, d’associations, experts participeront aux tables rondes.

Lieu : Eurosites George V, 28, avenue George V, Paris 8e. Contacts inscriptions : Hélène Vandewalle. Tel : 02 99 29 69 71. E-mail : h.vandewalle@infomer.fr ou Jean-Ronan Le Pen. E-mail : jr.lepen@infomer.fr
Programme

9 h - 9 h 20 Ouverture : Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports, à la Mer et à la Pêche.

9 h 20 - 10 h : Gestion durable des stocks : où en sommes-nous au niveau mondial ? Surpêche : quelle réalité ? Mark Dickey-Collas, Professional Officer for Ecosystem Integrated Advice ; Kollavik Jensen, department programme coordinator, FAO
10 h - 11 h RMD (Rendement Maximal Durable), la solution ? Cécile Bigot, directrice, Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture ; Javier Garat, président, Europêche ; Isabelle Thomas, députée européenne.

11 h 30 - 13 h "Zéro rejet" : comment fait-on ? Maurice Benoish, président, Port de Lorient-Keroman ; Marie-Joëlle Rochet, copilote de l’action "Obsmer", Ifremer ; Benoît Guerin, Secrétaire général, CCR Sud ; Emmanuelle Sauvion, Déléguée générale, France Filière Pêche

14 h 30 - 16 h Sortir du saumon-cabillaud : comment valoriser les espèces peu commercialisées ? Béatrice Dary, présidente, Halieutis. Olivier Dupuy, directeur général, Les Pêcheries de la Côtinière. Pierrick Lec’hvien, responsable des produits de la mer Système U. Pascal Jeanson, directeur marchés alimentaires, Sodexo. Jean-François Hug, président directeur général, Chancerelle. Marion Fischer, France Filière Pêche

16 h - 17 h Du zéro rejet au rejet valorisé : peut-on considérer le rejet comme une ressource ? Jean-Pascal Berge, directeur du Laboratoire Science et Technologie de la Biomasse Marine, Ifremer, Philippe Costenoble, directeur général, Copalis, Jean-Baptiste Delpierre, président, Pôle Aquimer.

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Comme leurs pairs, Joëlle et Benjamins Paletta attendent le beau temps.

Pour les professionnels du port du Chichoulet à Vendres la saison est catastrophique, mais ils gardent le moral pour résister.

Une Tramontane glaciale soufflant en rafales, de gros nuages gris dans le ciel… Brrr ! Hier, au port du Chichoulet, à Vendres, entre deux rares rayons du soleil, c’est l’hiver à rallonge de ces dernières semaines qui jouait les gros bras.

Et justement, ce temps qui ne donne vraiment pas envie de mettre le nez dehors, les conchyliculteurs commencent à en avoir assez. Avec le froid de canard ambiant, les clients se font rares. L’embellie tant attendue, après un hiver maussade, ne pointe toujours pas le bout de son nez. Et du côté des professionnels, on fait grise mine.

"Comme chaque année, avec les fêtes, décembre a été un bon mois pour nous, relève Joëlle. À cette époque, les gens ont tendance à ne pas se priver. Mais ensuite, le premier trimestre a été très difficile."

"Le début de saison est catastrophique"

Benjamin Paletta Le printemps n’a pas arrangé les choses, comme l’explique Benjamin, son frère : "L’hiver est toujours rude, souligne-t-il. Mais cette fois, le début de saison est carrément catastrophique !"

En terme de chiffre d’affaires, chez les Paletta, on parle d’environ 20 % de baisse, par rapport aux années précédentes. Et la crise qui touche les ménages s’ajoute à la météo pourrie de ces dernières semaines.

"Lors du week-end de Pentecôte, c’est un peu reparti avec le beau temps, reconnaît Joëlle Paletta. Mais cela n’a pas duré. Les gens font aussi des achats plus ciblés qu’auparavant. Ils se rabattent plus sur les moules. Le classique, c’est moules, bulots et crevettes."

Les prix ont grimpé en flèche....

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Le 28 mai 2013

La pétition des pêcheurs bigoudens marche très très fort !!!

Près de 900 signatures en 6 jours !!!

Cliquer Ici pour demander l'Arrêt immédiat des clapages en mer ! En finir avec le déversement des boues du port de plaisance de Loctudy sur les terriers des langoustines !

Ostréiculteurs et mytiliculteurs qu'attendez-vous ?

Pourquoi pas des pétitions pour aider la profession à réaliser ses projets conchylicoles (Filières moules/huîtres, moule de bouchot,...)

Les opposants au développement des élevages d'huîtres et de moules le font bien... Et ça marche ! De nombreux projets sont actuellement bloqués par les touristes et autres retraités : Filières de la Maleconche à Oléron, Filières à moules de Saint Coulomb/Cancale, Bouchot en Morbihan, Zone ostréicole à Paimpol,...)

Des pétitions afin de défendre tous ces projets de développement face au lobby touristique/plaisance et autres activités concurrentes... Les conchyliculteurs disposent d'un capital de sympathie avec la vente directe et la proximité des consommateurs qu'il va falloir valoriser... Signature de soutien...

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Le 27 mai 2013

La passion, dopamine de l'ostréiculteur, pour surmonter les difficultés...

Morbihan. Jacques Carrer de retour dans les parcs de Mané Hellec

Source : Ouest France  par Charles Josse

Jacques Carrer, 46, revient à l'ostréiculture.

Sous ses yeux, à Mané Hellec : deux hectares de parcs que l'eau montante de la ria vient recouvrir deux fois par jour. C'est là que poussent les huîtres de Jacques Carrer. Paisiblement. Élevées dans des poches, en plastique dur et ajouré de petits carrés, qu'il faut retourner - « 400 sacs en 3 heures » - et « dédoubler » dès que les coquillages ont grossi. Il faut leur redonner de l'espace pour poursuivre une croissance régulière. Et atteindre 3 ans, l'âge de leur commercialisation.

« Ici, chez moi ! »

Jacques Carrer, 46 ans, aime sa rivière. Dont il scrute la géographie par la baie vitrée de sa maison, posée en surplomb de la grève. C'est un retour au métier pour l'ostréiculteur, après deux ans de remise en cause. « J'ai dû me séparer de mon premier atelier et de mes concessions », dit-il sans s'étendre davantage sur cet épisode douloureux. Aujourd'hui il arpente ses nouveaux parcs le sourire aux lèvres, léger et enthousiaste. « C'est chez moi ici. La rivière, c'est mon terrain de jeu. »

Les collègues sont contents de revoir leur camarade de Sainte-Hélène. Certains l'ont accompagné dans les moments les plus durs. Et voilà Jacques Carrer de nouveau de plain-pied dans le métier, jusqu'à reprendre du service au sein du syndicat de la ria, dont il a été président il y a une poignée d'années. « Nous sommes soudés », résume l'ostréiculteur.

La passion, avant tout...

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Spécialisé dans la culture des naissains, le Vendéen d'origine voue une véritable passion à son métier. Il s'est installé depuis un an sur l'estuaire du Jaudy, à Trédarzec.

« J'ai effectué mon premier stage dans l'ostréiculture à 14 ans », sourit Jean Friconneau. L'an dernier, ce jeune homme affable de 29 ans a repris l'affaire de Denis Guillou, au moulin du Carpon, à Trédarzec. Jean est spécialisé dans la culture des naissains, il achète les « bébés huîtres » dans des écloseries. « Avant de les revendre, je les fais grossir sur des filières suspendues et émergées. »

L'ostréiculteur joint le geste à la parole et prend en main un lot de lanternes, des petits sacs ronds attachés verticalement entre eux. On sent que l'homme aime son métier. « D'abord, je les place là-dedans puis, quand les huîtres sont plus grosses, je les transvase dans des poches rigides avec un maillage plus gros, explique-t-il. La culture des naissains débute en septembre pour se terminer en mai. »

En 1999, Jean Friconneau suit une formation aquacole à Fouesnant, dans le Finistère, avant de passer un bac pro cultures marines au lycée maritime d'Étel. Durant ses études, Jean pense déjà à s'installer comme ostréiculteur. « J'ai eu plusieurs opportunités, notamment à Saint-Philibert, dans le Morbihan. J'étais en pourparlers avec un patron, mais j'ai bien fait d'attendre car la hausse de la mortalité est arrivée un an plus tard. »

« Je suis venu pour travailler chez France Turbo »....

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Les deux tiers des naissains français d'écloserie grandissent dans les Pays de la Loire. Boostées par la demande grossie par la surmortalité des huîtres, les nurseries poussent en Vendée.

D'imposantes digues et, à l'arrière, tout un réseau hydraulique complexe, composé de canaux, rigoles et bassins de rétention desservant vingt-deux nurseries. C'est là, entre Bouin et Beauvoir-sur-Mer (Vendée), au polder du Dain, sur une terre gagnée sur la mer, qu'est installée la nursery SCEO Aquanurs.

« Nous avons sous nos pieds le pétrole de la Vendée, se réjouit Philippe Glize, expert en cultures marines au Syndicat mixte pour le développement de l'aquaculture et de la pêche des Pays de Loire (Smidap). Une eau fossile salée, riche en nutriments, facilement accessible par forage, qui permet de faire une culture de phytoplancton à un coût très faible. » Le phytoplancton est cultivé dans de vastes bassins bétonnés et c'est grâce à cet aliment que les très jeunes huîtres grandissent.

Trois cents entreprises dans la région

Quand elles quittent à deux mois l'écloserie voisine (pour ainsi dire la maternité) et arrivent à la nursery, ces petites huîtres creuses Crassostrea gigas ne font pas plus de deux à trois millimètres de long. « L'eau ensemencée dans les bassins, chargée de phytoplancton, circule dans ces couloirs, montre Alain Bluteau, le responsable du site. Et traverse les tamis qui renferment le naissain. »

Dans chacun des 600 tamis (appelés « tubes »), de 20 000 à 30 000 naissains se délectent des cellules d'algues microscopiques. « Chaque cycle - il y en a trois à quatre par an - permet d'élever quinze millions de naissains grossis jusqu'à six millimètres, qui sont ensuite vendus aux ostréiculteurs », souligne M. Bluteau, un ancien professeur d'ostréiculture à Challans.

Le naissain quitte la nursery, un milieu bactériologiquement protégé et affronte alors, à moins d'un an, une période périlleuse : la mer et son cycle de marées. « Nous le savons : c'est l'herpès virus qui est responsable de la surmortalité, précise M. Glize. Mais nous ne savons toujours pas dire pourquoi tout se passe avant un an. »...

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Paimpol. Boulgueff. Les travaux de la future zone ostréicole arrêtés (Le Télégramme)

Dans un jugement en référé rendu mardi, le tribunal administratif de Rennes a ordonné la suspension des travaux de la zone, à Plouézec. Un mauvais recours pour de mauvaises raisons, estiment les élus qui vont de leur côté porter un recours auprès du conseil d'État.

Hostiles au projet d'une zone ostréicole à Boulgueff, deux associations, la Fédération des associations de défense de l'environnement (Fapel), représentée par Muriel Fiannacca, et Message d'Islande, par Jean-Claude Jestin, ainsi qu'un riverain, Jean-Claude Le Manchec, ont déposé un recours auprès du tribunal administratif de Rennes. Lequel les a suivis en ordonnant la suspension des travaux, en attendant le jugement sur le fond. Pour Maurice Goarin, président de la communauté de communes Paimpol-Goëlo (CCPG), « c'est un arrêt technique réclamé par les écologistes alors que Boulgueff est une réponse écologique à l'activité des ostréiculteurs ». Pour rappel, ce projet, dans les cartons depuis 1988, envisagé un temps à Kerpalud, puis à Pors Lazo, puis à Plouézec mais plus bas sur la côte, a finalement été arrêté à Boulgueff. Après moult années d'études et de concertation, plusieurs enquêtes publiques, dont la dernière en date, en février 2012, avait vu 122 personnes s'exprimer et un avis favorable de l'enquêteur.

« Trop près d'un côté trop loin de l'autre »

« Boulgueff est le résultat d'un compromis construit, un site éloigné des espaces sensibles et remarquables », signale Jean-Yves de Chaisemartin, vice-président des affaires économiques à la communauté de communes et maire de Paimpol. Lequel pointe, a contrario, que le seul argument retenu par le juge, à Rennes, est celui de la Loi littoral L1464, qui prévoit que « les installations doivent se faire en continuité de l'urbanisation existante ». « Trop près d'un côté, trop loin de l'autre, il faut choisir, ironise Maurice Goarin. Ainsi, au tribunal, Muriel Fiannacca a même déclaré que c'était un très bon projet mais... qu'il ne fallait pas le faire là », rapporte-t-il. Pour les élus, les riverains les plus proches, même s'ils n'apprécient pas la proximité des futures installations, ont compris le bien fondé du projet, instrument de développement économique avec 3 M€ d'investissements et 60 emplois, relocalisés ou créés à cet endroit. Jean-Claude Le Manchec, qui fut porte-voix d'un collectif de riverains et dont la maison est éloignée de quelque 260 m du futur site, finalement le plus inquiet et pour l'agriculture et pour l'environnement, n'a pas souhaité s'exprimer hier. « L'arrêt des travaux, c'est encore du temps perdu, résume Jean-Yves de Chaisemartin. Ça pose des questions de fond sur la capacité de quelques personnes à entraver l'intérêt collectif, la difficulté de développer l'emploi. L'ostréiculture est l'un des métiers les plus importants du territoire, après la pêche et l'agriculture ». « Nous sommes dans le premier bassin de production d'huîtres de Bretagne Nord et le seul à ne pas être équipés de bâtiments... », renchérit Jean-Etienne Bréant, directeur général adjoint à la communauté de communes.

Un projet raisonnable

« On n'est pas en train de perturber l'équilibre du secteur. Il s'agit de 1.450 m² sur 3 ha, à savoir douze exploitations, douze petits bâtiments pour douze engagements volontaires des ostréiculteurs, c'est un projet raisonnable », poursuivent les élus. Qui sont déterminés à en démontrer les bienfaits et la légalité. Pour se faire, ils vont porter un recours auprès du conseil d'État pour permettre une reprise rapide des travaux. « Nous sommes confiants, nous avons quinze jours pour préparer la défense. On argumentera sur la nécessité d'aller vite ». Marie-Hélène Clam

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Avec une baisse des volumes de crédits, une chute de - 7 % du produit net bancaire par rapport à 2011, et un résultat brut de - 18 %, l'année 2012 ne laisse pas de bons souvenirs, au crédit maritime Bretagne-Normandie. Patrick Dufour, directeur général de la banque coopérative, s'est toutefois montré volontariste jeudi soir, à Morlaix, face aux sociétaires réunis en assemblée générale.

« On fait le gros dos en attendant la reprise. Aujourd'hui, les taux d'intérêt n'ont jamais été aussi bas : c'est un élément très important qui peut favoriser la reprise des investissements et de la consommation », a-t-il résumé. Le Crédit maritime affiche en 2012 un produit net bancaire de 40 millions d'euros.

Le Crédit maritime Bretagne-Normandie compte 52 000 sociétaires, qui représentent les deux tiers des clients. 53 agences sont réparties sur cinq départements (Finistère, Côtes-d'Armor, Ille-et-Vilaine, Manche et Calvados) et font travailler environ 300 collaborateurs.

Cette banque coopérative, qui fait figure de « PME » face à des concurrents tels que le Crédit Agricole ou le Crédit mutuel, a été créée en 1906 pour financer les pêcheurs. Si ses activités se sont élargies aujourd'hui à l'ensemble de l'économie, elle garde toutefois une spécificité : être exclusivement implantée sur le littoral français.

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Géraldine et Fabrice Vigier, ostréiculteurs à Gujan-Mestras avec leur cabane le Routioutiou sur le port de Larros où ils font déguster leurs huîtres et proposent aux touristes de découvrir les parcs à huîtres, ont remporté ce samedi soir le prix du jury des jeunes talents du bassin d'Arcachon, organisé par Rémi Castillo au casino de Gujan-Mestras.

Auparavant, les prix du jury ont été remis à trois lauréats.

Franck Labeyrie, viticutlteur dans l'Entre deux Mers qui immerge son vin (château du Coureau) dans les eaux du Bassin, a reçu le prix dans la catégorie oenotourisme/pescatourisme.

Antony Prunet, talentueux pâtissier chez Guignard, au MOulleau à Arcachon, a remporté le prix dans la catégorie gastronomie/restauration/produits du terroir.

Grégory Debord, qui construit des pinasses dans son chantier naval de Meyran, est lauréat dans la catégorie artisanat/culture/loisirs.

"Tout ce qui se fait à Gujan-Mestras la première fois est promis à de grandes choses" a prédit Grégory Debord. L'épopée es Jeunes Talents devrait se renouveler sur le Bassin.

La sénatrice maire de Gujan-Mestras, Marie-Hélène des Esgaulx, le maire de La Teste de Buch et président de la Cobas, Jean-Jacques Eroles, et le conseiller général de la Teste de Buch, Jacques Chauvet, assistaient à cette remise de prix de la première édition des Talents du bassin d'Arcachon.

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25 mai 2013

Pétition : Stop au clapage des boues de Loctudy

Arrêt immédiat des clapages en mer !

Pétition du Comité Départemental des Pêches Maritimes et des Elevages Marins du Finistère
    
Nous, marins pêcheurs de langoustines du Finistère, associés avec le Comité Départemental des Pêches du Finistère et du Comité Régional des Pêches de Bretagne, demandons l’arrêt immédiat des clapages en mer !

Nous rappelons aux instances que cette zone (au sud du port du Guilvinec, 29) a toujours été notre lieu de travail. Nous constatons, depuis le début des travaux, que les promesses d’une vase, homogène, fine, dispersée et surtout sans déchets ne sont pas respectées.

Nous ne voulons pas uniquement servir de faire-valoir à la communication d’une politique territoriale souhaitant se tourner vers la mer.

Nous exigeons donc le respect des marins, de notre métier et des territoires maritime !

Pétition adressée à :
  • Conseil Général 29
  • Préfecture du Finistère
Cliquer Ici pour demander l'Arrêt immédiat des clapages en mer !


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Clapage au Sud... Extraction au Nord... Mer bretonne en chantier !
 
Non à l'extraction massive de sable en Baie de Lannion !

Source : Blog d'Alain Cadec (Député européen)

La baie de Lannion est un site remarquable avec un écosystème vulnérable dont les dunes sous-marines de sable coquiller constituent le véritable "poumon".

Aussi, je soutiens pleinement le collectif "Le peuple des dunes en danger en Trégor" dans son combat contre le projet d'extraction de sable en baie de Lannion. Ce projet démesuré concerne en effet un espace maritime situé entre deux zones classées Natura 2000. Il consisterait à prélever 8 millions de mètres cube de sable coquillier... Rien de moins !

Il aurait pour conséquence la disparition pure et simple, au terme de l'exploitation, de  ce "banc de sable" indispensable à la reproduction de nombreuses espèces: lançon, lieu, bar etc... Ce projet aurait ainsi un impact négatif direct sur toutes les activités dans la baie de Lannion comme la  pêche, le tourisme, la conchyliculture...

L'effondrement de cette dune sous-marine de 10 000 ans aurait donc des effets dévastateurs sur ce bout de littoral préservé, qui regorge encore de ressources naturelles très riches. L'intérêt économique de cette opération ne  peut pas justifier  une telle destruction.

Le peuple des dunes a déposé une pétition au Parlement européen que je soutiens. J'ai adressé en ce sens un courrier à la commission des pétitions.  Je serais très attentif à l'évolution de ce dossier: le poumon de la Baie de Lannion ne doit pas disparaître.

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Le 24 mai 2013

Projets d’élevage de moules sur filière : de nouvelles étapes de concertation

Source : Ouest France

Depuis décembre 2011, les deux projets initiaux d’élevage sur 85 et 200 ha se sont heurtés à une forte opposition.

La sous-préfecture accueillera ce vendredi matin la deuxième rencontre du comité de suivi sur l’expérimentation d’un élevage de moules à Saint-Coulomb (la première s’était tenue le 13 mars).

Cette réunion intervient alors que la commission départementale des sites et paysages a rendu le mois dernier un avis consultatif défavorable : 12 contre, 3 abstentions, et 3 contre.

La réunion du 24 mai à la sous-préfecture portera notamment sur les objections soulevées et sur les aménagements demandés par les membres de la commission.

Aucun vote n’est prévu, ni aucune date sur l’éventuelle mise en place de quatre lignes expérimentales de moules sur filières subflottantes.

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Le comité de défense de la baie de Kervoyal ne veut pas baisser les bras face au projet de création d'un élevage de moules de bouchots au large de Damgan. Ses porte-parole l'on redit, hier, en annonçant une manifestation le 26 juillet. Cette action fait suite à la pétition lancée l'année dernière (4.000 signatures recueillies) et qui avait été déposée le 19 octobre à la préfecture. Ce projet soulève une vive opposition à Damgan. Il porte sur la création d'un parc de 13.500 pieux sur quatorze hectares sur le plateau des Mâts à près de quatre kilomètres de la côte. Les mytiliculteurs de Pénestin et du Tour-du-Parc, associés dans cette opération, ont défendu leur dossier, au début octobre, à Férel où le comité d'estuaire de la baie de la vilaine avait organisé une réunion spécifique sur le sujet sous la présidence de Guy Rival, maire de Billiers.

« Que des points négatifs »

La manifestation du 26 juillet est prévue à 16 h. Ce jour a été choisi en fonction des grandes marées pour mobiliser le plus de monde, a indiqué le comité de la défense qui veut montrer par là que « l'action se poursuit ». Le maire, Alain Daniel y participera. Bernard Tobie, mytiliculteur à Pénestin, avait indiqué lors de ce comité d'estuaire de Férel que les risques d'envasement à cet endroit sont minimes. Ce que conteste le comité de défense qui « rappelle que l'implantation de nouvelles concessions avait été dénoncée dès 1905 par la municipalité de Pénestin et des communes riveraines ; qu'en 1948 et 1950 la municipalité de Damgan et celles du canton étaient contre de nouvelles implantations et la création du barrage d'Arzal, car les élus savaient, qu'à plus ou moins long terme, la Baie de Kervoyal serait envasée »...

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Enquête publique en été ?

« Le dossier suit son cours », souligne pour sa part Bernard Tobie, qui préside le GIE porteur du projet des Mâts. La procédure administrative sera lancée fin juin par la DDTM (*), indique-t-il. La présentation de l'étude de modélisation de la sédimentation et de la courantologie réalisée devrait être présentée parallèlement courant juillet au comité d'estuaire. Bernard Tobie espère que l'enquête publique pourra avoir lieu en été, à un moment où il y a le plus de monde. « Je suis pour que cette enquête se fasse dans la plus grande transparence, sur des documents qui tiennent la route », dit-il.

(*) Direction départementale des territoires et de la mer.

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Grandes marées : le gisement de moules de Sainte Honorine-des-Pertes attire les convoitises

Il est ouvert aux pêcheurs professionnels, ce que les habitants de la commune ne supportent pas. Le sujet est particulièrement sensible en période de grandes marées, comme le montre le reportage ci-dessous :



Source : France 3 Basse-Normandie par Catherine Berra

Les habitants de la commune craignent que le gisement ne soit complètement pillé en un rien de temps, comme ça a déjà été le cas récemment à Merville-Franceville. La commune soutient les habitants et a produit un arrêté municipal interdisant les tracteurs sur l'estran, mais ça ne suffit pas.

Un collectif d’une trentaine de personnes s’est créé spontanément et s’élève ainsi contre les pêcheurs de moules professionnels.

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A quelques heures des grandes marées du mois de mai, les habitants de Sainte-Honorine des Pertes s'inquiètent pour les gisements de moules de la commune.

La venue de pêcheurs professionnels à pied exploitant le banc de moules échauffe les esprits. Cette pêche est autorisée par un arrêté préfectoral, mais les habitants craignent de voir disparaître une ressource importante pour l'attrait touristique et la vie économique de Sainte-Honorine.

Une pétition de 278 signatures

A l'approche des grandes marées l'inquiétude monte. Réunis à la mairie lundi 20 mai, 30 opposants ont présenté les 278 signatures d'une pétition demandant l'interdiction de la pêche professionnelle à pied. Les signatures ont été  transmises dès le lendemain au sous-préfet de Bayeux.

La pétition s'insurge contre la non prise en compte de l'avis négatif du conseil municipal lors de la demande d'autorisation. Elle relève le non respect par les pêcheurs de l'arrêté municipal interdisant l'accès de la plage à leurs tracteurs. Les opposants pourraient être tentés par des actions sur le terrain. Entre les habitants attachés à leurs moules et les pêcheurs sûrs de leur droit, le dialogue semble bloqué.

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Terre-Neuve. Saumons plus gros ... Saumon suspects !..

Des résidents ont trouvé des saumons beaucoup plus gros que la normale dans la rivière Garnish, à Terre-Neuve (Canada), ce qui fait craindre le pire à une association de conservation.

Geoff Perry, coordonnateur régional de l'aquaculture au ministère des Pêches et des Océans du Canada, précise que la rivière Garnish est reconnue pour ses petits spécimens d'environ 3 livres. Il est maintenant question de saumons de 8 à 12 livres. Selon M. Perry, ils sont semblables à ceux qu'on retrouve au supermarché.

Ces saumons se sont échappés d'installations d'aquaculture dans la baie de Fortune, ce qui inquiète Don Hutchens, du Conseil de protection des salmonidés de Terre-Neuve-et-Labrador. Il croit que ces poissons sont infectés et qu'ils peuvent propager des maladies aux saumons sauvages de l'Atlantique. M. Hutchens craint aussi un possible métissage des deux espèces.

La situation est peu probable, selon Cyr Couturier, directeur de l'Association de l'industrie de l'aquaculture de Terre-Neuve-et-Labrador. « Le saumon d'élevage et le saumon sauvage ne s'accouplent pas tellement en nature parce que le saumon d'élevage est une espèce domestiquée et ils ne sont vraiment pas adaptés au milieu naturel », dit-il.

Le poisson d'élevage est plus gros, mais immature, ce qui diminue ses chances de survie. « Je pense qu'ils vont être mangés par d'autres poissons ou qu'ils vont juste mourir parce qu'ils ne sont pas capables de s'alimenter eux autres même. Alors, on n'a pas beaucoup de crainte », explique M. Couturier.

Une enquête est en cours pour comprendre comment ces saumons ont pu s'échapper. Don Hutchens ajoute que des populations de saumon au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse ont été décimées, et qu'elles étaient pêchées près de sites aquacoles. Il craint que la même chose se produise à Terre-Neuve.

Geoff Perry ne partage pas cette opinion. Il dit voir une baisse du saumon sauvage de l'Atlantique, mais pas dans les zones où il y a de l'aquaculture.

Source : La présence de saumons d'élevage dans la nature à Terre-Neuve soulève des questions (Radio Canada)


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Le groupe Mousquetaires utilise des producteurs sous sa marque à la place de sous-traitants et souhaite s'affirmer dans le marché de l'agroalimentaire.

Fraîchement débarqués au port de Lorient, les poissons arrivent chaque matin dès 4 heures à l'usine Capitaine Houat de Lanester. Entièrement reconstruit après un incendie, le site appartenant aux Mousquetaires (Intermarché, Netto) a été inauguré jeudi. Lieu noir, merlan, cabillaud et crevettes y débarquent en cageot d'un demi-mètre cube avant d'être pesés, mesurés, triés à la loupe et préparés ou cuisinés dans les 24 heures. Ils sont ensuite vendus sous le label «Sélection des Mousquetaires». 60% du poisson vendu sous marque de distributeur (MDD) chez Intermarché et Netto provient de la pêche maison. Avec leurs 18 navires et 220 marins, les Mousquetaires disposent de la première flotte de pêche en France. Elle leur permet de détenir 19% du marché du poisson dans l'Hexagone. «Nul autre distributeur ne peut revendiquer une telle implication dans la filière mer», assure Jean-Pierre Meunier, président de la Société civile des Mousquetaires. Le groupement possède une maîtrise totale de la chaîne, de l'approvisionnement à la transformation, assurée dans les trois sites Capitaine Houat.

Celui de Lanester a étendu son savoir-faire au surgelé et aux produits élaborés. Ce qui permet aux Mousquetaires d'élargir en rayon leur assortiment de marques propres, l'un de leurs axes stratégiques. Les MDD génèrent 36% du chiffre d'affaires du groupement.
Production intensive et ajustement des coûts

La maîtrise de cette filière remonte à la fin des années 1980, avec la création de Capitaine Houat, qui produit 40.000 tonnes pour un chiffre d'affaires de 228millions d'euros. Leitmotiv: «assurer l'indépendance de l'approvisionnement, limité en fonction des espèces de poisson», explique Philippe Manzoni, patron d'Intermarché.

Avec leurs 60 usines, les Mousquetaires font figure d'ovni dans le paysage français de la distribution mondiale. «Cet outil nous permet de préserver notre capacité d'appro­visionnement face aux multina­tio­nales», souligne Jean-Pierre Meunier. Le pôle industriel (9400 salariés) a réalisé l'an passé 3,5milliards d'euros de chiffre d'affaires (+8% sur un an), sur les 39,1milliards affichés par le groupement. Déjà 11e acteur de l'agroalimentaire en France, les Mousquetaires veulent se hisser dans le top 5 d'ici à 2015.

Quand Leclerc, Carrefour ou Auchan sous-traitent leurs MDD auprès d'une multitude de fournisseurs, les Mousquetaires s'appuient sur des fabricants entièrement dédiés à leurs marques. Parmi elles, on trouve Pâturages (produits laitiers), Monique Ranou (charcuterie), Jean Rozé (bœuf, porc) et Aix (eau). «Avec une production intensive et la possibilité d'ajuster nos coûts de production, nous pouvons offrir les prix les plus bas, parce qu'il n'y a pas d'intervenant extérieur, assure Philippe Manzoni. Cela nous permet d'être beaucoup plus réactifs.»

À l'heure où l'antagonisme entre fournisseurs et distributeurs n'a jamais été aussi fort, les Mousquetaires y voient un atout dans les négociations commerciales. «Ce système nous permet de parfaitement connaître la chaîne de constitution des prix, y compris en période de tensions tarifaires liées aux matières premières», ajoute le dirigeant. L'enseigne n'exclut pas de défricher de nouveaux secteurs dans l'alimentaire.

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Manuel Fernandez de Sousa, ancien président de la société de pêche espagnole Pescanova, a été inculpé jeudi de falsification de données et de délit d'initié.

Le groupe, très connu en Espagne et l'un des premiers fabricants mondiaux de bâtonnets de poisson pané, s'est déclaré en faillite en avril, en raison d'une dette d'au moins 1,5 milliard d'euros.

Manuel Fernandez de Sousa, évincé en avril de la présidence qu'il occupait depuis plus de trente ans, a cédé la moitié de sa participation de 14,4% dans Pescanova entre décembre et février, juste avant de commencer à préparer la procédure de dépôt de bilan.

L'action Pescanova a oscillé entre 13,45 et 17,99 euros pendant la période concernée, ce qui signifie que, en vendant 7% de l'entreprise, son président a été en mesure de lever au moins 27 millions d'euros, selon des calculs faits par Reuters.

"J'ai tout sacrifié pour Pescanova", a déclaré jeudi à la radio Manuel Fernandez de Sousa, avant son inculpation. "Si je n'avais pas cru en cette entreprise, je n'aurais pas gardé mes actions et je n'aurais pas fourni dix millions d'euros de liquidités. (Tracy Rucinski; Benoît Van Overstraeten et Julien Dury pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

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Plus de 20% des enfants ne savent pas avec quoi est fait le poisson pané

Source : Slate
L’Asef (Association Santé Environnement France) vient de rendre publique une étude sur l’alimentation des enfants, menée auprès de 910 écoliers ayant entre 8 ans et 12 ans, au premier trimestre 2013.

Il s’agissait notamment de reconnaître 9 fruits et légumes différents. Pour la poire, la carotte et la pastèque, aucun souci. Par contre, 87% des enfants n’ont pas su identifier une betterave. 30% des écoliers n'ont pas reconnu des poireaux. Même proportion pour les figues et les courgettes...

Dans le même esprit, le questionnaire interrogeait les enfants sur les ingrédients composant certains aliments transformés. Ça se complique encore: près de 40% ne savaient pas de quoi étaient faits les chips, le jambon et les nuggets. Un quart des écoliers n’ont pas su dire non plus que les frites étaient faites avec des pommes de terre.

Pour les steaks hachés, la moitié ont obtenu une mauvaise réponse. 20% ne savent pas que le poisson pané est fabriqué avec du poisson. Et enfin, plus de 60% n’avaient aucune idée de la composition d’une pâte.

Cela rappelle cette vidéo de Jamie Oliver (pour la promo de sa «food revolution») dans une classe de petits Anglais, qui confondent patates et tomates, et ne savent pas qu’on fabrique le ketchup avec ces dernières...
Les médecins de l'Asef entendent utiliser ces résultats pour mener des actions de sensibilisation. Car un enfant qui sait que le poisson n'est pas rectangulaire aura peut-être plus tendance à l'acheter frais, plus tard, plutôt que déjà pané et surgelé?

L’enquête s’est aussi penchée sur les habitudes alimentaires générales des enfants. Des résultats pas très rassurants non plus, puisque près d’un enfant sur quatre boit du sirop, du jus de fruit ou du soda à table. Et 10% des écoliers interrogés rajoutent systématiquement de la mayo ou du ketchup dans leur assiette.
À lire aussi sur Slate.fr

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Une circulaire de la ministre de l'Ecologie du 30 avril 2013 précise les modalités de prise en compte des activités de pêche maritime professionnelle dans le cadre de l'élaboration ou de la révision des documents d'objectifs (Docob) des sites Natura 2000 où s'exercent ces activités. "Assurer l'équité de traitement des professionnels de la pêche maritime entre les différents sites Natura 2000" et "favoriser la cohérence et la priorisation des propositions de mesures de gestion d'un site à l'autre" sont les objectifs visés.

Pour assurer la prise en compte de ces activités dans les Docob, la structure porteuse du site Natura 2000, en partenariat avec les professionnels de la pêche concernés et avec l'appui des services déconcentrés doivent établir une "analyse de risques de dégradation des habitats et des espèces d'intérêt communautaire par les engins de pêche maritime professionnelle", explique la circulaire. Des propositions de mesures de gestion, prises en fonction des objectifs de conservation du site et "définies sur la base des résultats de l'analyse de risque réalisée sur chaque site et d'une priorisation des risques", doivent accompagner cette analyse.

Une harmonisation des résultats de l'analyse de risques et des propositions de mesures de gestion "à l'échelle de la façade sous le pilotage de la direction interrégionale de la mer (Dirm) en lien avec la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal)" vise à assurer l'objectif de cohérence entre les sites, précise le texte.

Enfin, les résultats de ces travaux peuvent être intégrés dans le projet de Docob "après une présentation et une discussion au sein du comité de pilotage du site Natura 2000 permettant de recueillir les observations de ces membres". Un accord du préfet compétent en matière de pêche maritime sur les propositions de mesures de gestion est nécessaire avant l'approbation du projet par le préfet compétent pour la gestion du site Natura 2000.

Chacune des étapes de ce dispositif sont détaillées dans la circulaire qui comporte en annexe la méthode de l'analyse des risques et un recueil d'informations nécessaires à son application.

Graziella Dode

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LE WWF, une multinationale verte de notables

Source : Agriculture et Environnement

Invité à participer au Grenelle de l’environnement, le WWF jouit d’une notoriété indiscutable. Un regard sur ses origines laisse cependant planer de sérieux doutes quant à ses motivations.

De toutes les associations qui seront présentes au Grenelle de l’environnement, le WWF est incontestablement considéré comme étant la plus respectable. Ses dirigeants - souvent des personnalités du monde des affaires ou de la haute société aristocratique - ainsi que ses partenariats avec des entreprises telles que Coca-Cola, Wall-Mart, Toyota, Canon, IBM, Carrefour ou Gaz de France, lui ont conféré une notoriété sans précédent, alors que ses campagnes historiques visant à « sauver les animaux sauvages » suscitent encore aujourd’hui un vaste élan de sympathie. S’y greffe désormais son combat contre le « réchauffement climatique global », thème totalement consensuel qui renforce le postulat selon lequel le péché de l’homme moderne serait de détruire la Terre. N’est-ce pas d’ailleurs le constat que dressait déjà le célèbre biologiste britannique et premier directeur général de l’Unesco Sir Julian Huxley, qui déclarait dès 1931 dans What dare I think : « La plupart des changements dans le passé ont été lents, tandis que depuis l’arrivée de l’homme et plus spécialement de l’homme civilisé, la vitesse de ces changements s’est considérablement accrue. [...] L’équilibre originel de la nature est perdu, détruit par la seule présence de l’homme » ? Quarante ans plus tard, cette vision du monde déborde largement des sphères pensantes de certains notables britanniques, au point où elle est même devenue hégémonique au sein du grand public. L’association à l’effigie du panda ayant joué un rôle essentiel dans cette évolution, il n’est pas inutile de s’attarder sur quelques-unes des personnalités qui en sont à l’origine.

Le conte de fées du WWF

Suite sur Agriculture et Environnement

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Président de l'association des fabricants d'aliments du bétail (15 adhérents, 43 usines, 8.500 salariés), Hervé Vasseur dénonce des prix de matières premières trop élevés depuis deux ans.

En 2012, les prix des matières premières ont continué d'augmenter ?
+ 8 % sur le blé, + 33 % sur le colza, + 38 % sur le soja. Les hausses sont fortes. Depuis deux ans, on repasse à des niveaux de prix qui sont extrêmement élevés. En 2012, nous avons incorporé 4,5 MT de céréales dans nos aliments en Bretagne. Le blé est constamment entre 240 et 250 € la tonne, et le soja est toujours entre 400 et 500 € la tonne. Presque le double de ce qu'on a connu il y a une dizaine d'années.

Comment faire pour que ces hausses ne soient pas trop impactées sur les éleveurs ?
D'abord s'affranchir des importations de soja, en générant de plus en plus de produits de substitution (tourteau, colza, drèches de blé ou de maïs). L'an passé, nous avons importé 570.000 tonnes de soja en moins. Autre levier d'action, nous avons recruté et développé des compétences pour connaître les meilleurs moments d'achats. Enfin, nous essayons de limiter les ingrédients. Toute cette expertise nous a permis, en 2012, d'économiser 100 M€ pour la filière porcine. Mais ce n'est pas suffisant, il faudrait un aliment 30 à 40 € par tonne moins cher aujourd'hui. Les éleveurs disent que l'aliment est trop cher, mais c'est surtout la viande qui n'est pas assez chère. Il faut réussir à mieux répercuter la hausse des coûts de production.

Vous êtes toujours remontés contre l'Ecotaxe ?
Cette écotaxe et l'arrêté 44 tonnes pour l'aliment du bétail, c'est une catastrophe en termes économiques. Nous comprenons la finalité de « moins de camions pour plus de trains et de voies maritimes », mais nous, dans notre métier, il n'y a aucune possibilité de livrer des éleveurs en train ou en péniche. Cela va représenter près de 20 M€ de surcoût.

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L’exploitation de l’algue Laminaria hyperborea, engagée à petite échelle depuis 1995, pourra se développer. C’est la conclusion d’une étude menée pour le parc naturel marin d’Iroise, et présentée le 15 mai au conseil de gestion. Une étude dont l’enjeu dépasse le cadre du parc.

La production d’hyperborea, de 15 000 tonnes en 2012, est largement inférieure aux 30 000 tonnes que pourraient traiter les usines Cargill et Danesco. Mais on s’interrogeait sur l’impact du « peigne », l'engin utilisé par les sept goémoniers autorisés à extraire cette algue brune sur les fonds de la mer d’Iroise. Et sur la ressource de cette espèce, à la croissance beaucoup plus lente que la Laminaria digitata (5 à 7 ans au lieu d’un an).

Engagée en mars 2011 par le parc marin, l’étude a été réalisée avec l’aide de l’Ifremer, de la station biologique de Roscoff, du Muséum d’histoire naturelle et des structures professionnelles. Elle a porté sur le plateau des Las, dans l’archipel de Molène, avant et après le passage des peignes.

Conclusion : la bonne sélectivité du peigne autorise une recolonisation du site en quelques années et a assez peu d’impact sur les espèces associées. Une exploitation durable est donc possible dans l’archipel de Molène, sous réserve de ne pas prélever plus que 20 % de la biomasse et d’assurer un suivi de l’exploitation.

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Les eaux du Lac d'Hossegor et du port de Capbreton sont désormais interdites à la baignade par arrêtés municipaux, après l'accident d'un camion-citerne transportant un liquide polluant qui s'est déversé sur la chaussée et qui pourrait avoir pollué l'environnement aux alentours.

L'accident du poid-lourd s'est produit samedi dernier sur l' A63 au niveau de Saint-Geours-de Maremne. il transportait une huile pour moteur de véhicule, un produit irritant pour l'homme et nocif pour le milieu aquatique.

Par mesure de précautions avant les résultats définitifs des analyses, les maires des communes de Soorts, Hossegor et Capbreton ont interdits par arrêté municipal, les baignades, les activités nautiques et la pêche.

Pour Capbreton, il est interdit de se baigner, de pêcher et de surfer sur les plages et dans le port de Capbreton à partir d'aujourd'hui et jusqu'à vendredi matin 9h. Pour le lac d'Hossegor, connu pour sa production d'huîtres, le ramassage des coquillages est interdit jusqu'à nouvel ordre.

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La qualité des eaux de baignade progresse en Europe, estime l'AEE, en même temps que la réglementation se durcit. En France, si 90% des sites répondent aux normes, plus de 300 zones de baignade ne sont pas surveillées de manière satisfaisante.

Selon l'Agence européenne de l'environnement (AEE), la qualité des eaux de baignade progresse en Europe, malgré l'application de normes de contrôle et d'évaluation microbiologique plus strictes. Le rapport 2013, publié le 21 mai et portant sur l'été 2012, compte 2% de sites supplémentaires respectant les normes minimales de qualité de l'eau sur les 22.000 sites surveillés de l'UE27, la Croatie et la Suisse. Au total, 94% des sites de baignades sont jugés conformes aux normes minimales établies par la directive de 2006, contre 70% au début des années 1990. 78% des sites affichent même une qualité "excellente".

"Il reste néanmoins beaucoup à faire pour garantir que la totalité de nos eaux soit adaptées à la baignade ou soient potable, et que nos systèmes aquatiques sont sains", note Janez Potočnok, commissaire européen à l'environnement.

La France est dans la moyenne

Les meilleurs élèves sont Chypre et le Luxembourg : "Tous leurs sites de baignades répertoriés présentent une excellent qualité de l'eau", souligne l'AEE.

Suivent Malte (97% des sites de baignades affichent une excellent qualité des eaux), la Croatie (95%), la Grèce (93%), l'Allemagne (88%), le Portugal (87%), l'Italie (85%), la Finlande (83%) et l'Espagne (83%).

En France, sur 3.322 zones de baignade, 915 sont jugées conformes (27,5%) et1.979 sont jugées d'excellente qualité (59,6%), soit près de 90%. 74 sites sont néanmoins jugés non conformes et sept ont du être fermés. Enfin, 347 sites affichent un échantillonnage insuffisant.

En revanche, la Belgique, les Pays-Bas et le Royaume-Uni affichent les taux les plus élevés de sites de baignade non conformes, respectivement 12%, 7% et 6%. "Certaines de ces plages ont dues être fermées lors de la saison 2012", indique l'AEE. Malgré tout, 2012 a été marquée par "une baisse significative du nombre de sites de baignade fermés ou interdits à la baignade", par rapport à 2011.

2012 : changement de règles

En 2012, en application de la directive de 2006, le contrôle des sites de baignade a évolué. "Les pays ont identifié les eaux de baignade nationales, défini la durée de la saison balnéaire, et établi un calendrier de contrôle pour chaque site avant le début de la saison balnéaire. Ils ont veillé à ce que l'analyse de la qualité des eaux de baignade soit effectuée conformément aux méthodes de référence décrites dans la directive". L'AEE estime que les prélèvements dans la plupart des sites sont conformes aux normes de fréquences établies (avant la saison balnéaire, puis tous les mois). "Lorsque ces exigences n'ont pas été respectées, l'eau de baignade a été classifiée comme « ayant fait l'objet de prélèvements insuffisants »".

Pour l'évaluation, cette directive impose désormais de reprendre les données de concentrations d'entérocoques intestinaux et d'Escherichia coli des quatre dernières années. Dix neuf pays ont appliqué ces nouvelles dispositions, dix (dont la France) ont appliqué des règles de transition "qui ne satisfont pas encore l'ensemble des exigences de la nouvelle directive qui utilise les résultats de 2012". Les Etats membres doivent mettre en oeuvre ces nouvelles normes avant décembre 2014.

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Le 23 mai 2013

Saumon. Les grandes manoeuvres de Marine Harvest


Marine Harvest est contrôlé par le magnat John Fredriksen, 87e fortune mondiale selon Forbes. Armateur de supertankers, ce norvégien a pris la nationalité chypriote pour des raisons fiscales.

Le géant norvégien de l'élevage de poisson Marine Harvest a jeté son dévolu sur son rival et compatriote Cermaq dont il a réussi mardi à faire capoter un projet d'acquisition du producteur péruvien de farine et d'huile de poisson Copeinca.

Lors de l'assemblée générale des actionnaires, Cermaq a échoué à recueillir la majorité des deux-tiers requise pour approuver une augmentation de capital destinée à financer le rachat de Copeinca pour environ 3,5 milliards de couronnes (près de 470 millions d'euros).

La fronde a été menée par Marine Harvest, leader mondial du saumon d'élevage et en possession de 5,4% de Cermaq, qui a réussi à mobiliser 37,52% de non contre l'avis du principal actionnaire (avec 43,5%), l'Etat norvégien, qui soutenait la transaction.

En torpillant l'opération qui n'avait, selon lui, pas de sens industriel ni financier, Marine Harvest lève un obstacle vers le rachat de son compatriote qu'il s'était dit prêt à acquérir pour environ 9,7 milliards de couronnes à condition qu'il renonce à Copeinca.

Mardi matin, il a indiqué qu'il pourrait relever son offre pour convaincre Cermaq et le gouvernement qui l'ont jusqu'à présent jugée insuffisante.

"Marine Harvest confirme qu'il serait prêt à améliorer le montant et la composition (entre actions et numéraire, ndlr) de son offre pour trouver une solution acceptable pour toutes les parties", a-t-il annoncé avant l'AG de Cermaq.

Ce dernier a de son côté estimé que la balle était désormais dans le camp de son rival.

"Le conseil d'administration attend que Marine Harvest présente une offre sur les actions de la société", a annoncé Cermaq dans un communiqué après le vote négatif de l'AG.

"Marine Harvest a indiqué qu'une telle offre se ferait à un niveau plus élevé que ce qui a été à présent proposé. Le conseil d'administration de Cermaq examinera de près une éventuelle offre relevée qui reflèterait les valeurs intrinsèques du groupe", a-t-il ajouté.

A la Bourse d'Oslo, l'action Cermaq s'adjugeait 6,60% mardi après-midi, à 113 couronnes, soit sensiblement plus que les 105 couronnes promises jusqu'à présent par Marine Harvest.

La perspective d'un mariage entre les deux groupes est toutefois compliquée par les relations compliquées entre le gouvernement de centre-gauche et Marine Harvest, contrôlé par le magnat John Fredriksen, 87e fortune mondiale selon Forbes, qui a pris la nationalité chypriote pour des raisons fiscales.

Avant son AG, Cermaq avait aussi évoqué la possibilité de racheter Copeinca --également convoité par le chinois China Fishery Group-- en se passant d'une augmentation de capital mais une telle possibilité n'a pas été évoquée mardi. D'après AFP : Grandes manoeuvres dans la pisciculture en Norvège

Pour en savoir plus, aller sur le site péruvien de Fish Peru : Que cache l’OPA de Marine Harvest ? 

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Ostréiculture : les Bas-Normands investissent en Poitou-Charentes

Des ostréiculteurs de Charente-Maritime ont vendu à prix d'or des parcelles, notamment à des Bas-Normands, qui permettent à leurs propriétaires de fabriquer de grandes quantités de naissains d'huîtres. Conséquence : d'ici 2 à 3 ans, les huîtres devraient être très nombreuses sur le marché.

Explications Marie-Pierre Gressant



Source : France 3 Basse-Normandie par Aurélie Misery

En Charente-Maritime, des Normands, des Bretons ou même des Portugais ont acheté -très cher- des parcs de captage, c'est à dire des "collecteurs" qui sont constitués par des matériaux de toutes sortes et sur lesquels les larves des huîtres s'accrochent. Avec un pari à la clef : multiplier les naissains à partir desquels des millions d'huîtres pourront grandir, se développer et être mises un jour sur le marché.

Conséquence : le marché des coquillages pourrait exploser avec une offre sans précédent.

L'achat de ces "couveuses" s'explique par la crise de la surmortalité des naissains

Le phénomène de surmortalité des naissains d'huîtres a débuté en 2008. Dès les premières années, les ostréiculteurs ont enregistré 60 % de pertes en milieu naturel et 80 % dans les écloseries. Le coupable est un virus du nom de OsHV1. Il frappe essentiellement l'huître juvénile.

La surmortalité des naissains a eu des conséquences économiques importantes avec pour la filière ostréicole avec de nombreux dépôts de bilan.

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Le 22 mai 2013

Les élections municipales seront déterminantes quant à l'avenir des activités halieutiques ...

Alors que les pêcheurs bigoudens se battent depuis des mois contre le clapage, des élus se positionnent contre le développement de la conchyliculture dans les pertuis charentais...

Deux articles du Littoral de Marennes avec les opposants aux filières à huîtres au large de l'Île d'Oléron et Jean-François Fountaine, candidat à la mairie de La Rochelle...


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Partager la mer : pêche, aquaculture et autres usages

Colloque Aglia 2013

14 juin 2013

Nantes

Hôtel de la Région Pays de Loire

L'association du grand littoral atlantique a le plaisir de vous convier à son colloque sur le thème : "Partager la mer: pêche, aquaculture et autres usages"

Vous pouvez vous inscrire dès maintenant (avant le 3 juin 2013)

par mail à : alice.aglia@wanadoo.fr ou par fax au 05.46.88.45.78


Le programme de cette journée est disponible Ici

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AQUA. Solde acuicola - Pesquero 2012




Situation du marché du saumon au Chili et dans le monde...

Autres productions aquacoles au Chili : Moules, Ormeaux, algues,...

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Le 16 mai 2013

L'Europe pousse le bouchot

Bruxelles vient d'accorder l'appelation « Spécialité traditionnelle garantie » aux moules de bouchot. Un atout pour la production picarde déjà réputée.

La moule de bouchot picarde représente 3 % de la production nationale.

Source : Courrier Picard

On était tellement habitué aux contraintes de l'Europe. Là, elle nous apporte un plus ». Charles Derosière, le doyen des mytiliculteurs de la baie de Somme, s'en réjouit : Bruxelles a décerné la semaine dernière l'appellation « Spécialité traditionnelle garantie » (STG) aux moules de bouchot. Une première pour un produit français. Et surtout une vraie reconnaissance pour un mode d'élevage sur pieux plutôt typique, présent notamment depuis 1982 dans la région.

De la côte atlantique au nord de la France, la production française atteint les 45 000 tonnes par an. Dont 2.000 à 3.000 sur la côte picarde, par le biais de 14 mytiliculteurs regroupés entre Le Crotoy et Quend. Réputée, la moule picarde assure 72 emplois directs et 300 indirects, dans les restaurants et poissonneries du secteur, sachant qu'elle trouve 80 % de son débouché en circuit court.

Charnue, dépourvue de sable et de crabe, la moule de bouchot, « supérieure en terme gustatif », a déjà été copiée voire fraudée par le passé. Du coup, « avec la "STG", on disposera d'un outil pour protéger sa dénomination et son mode de production », résume Jean-Marc Jacquette, du Comité régional conchylicole, chargé de défendre les intérêts du mollusque, du Mont-Saint-Michel jusqu'à la frontière belge. Une nécessité.

Eau de mer purifiée

Au Crotoy, un centre conchylicole moderne permet déjà depuis 2010 aux « cultivateurs de la mer » de livrer un produit passé au préalable par une eau de mer purifiée. « Il nous met à l'abri des aléas sur la qualité de l'eau, pour ce produit on ne peut plus naturel », apprécie Charles Derosière.

Pour autant, le centre ne règle pas tout. Les mytiliculteurs picards luttent actuellement contre un parasite, le polydora, vecteur de....

L'atonie du commerce liée à la crise pèse aussi. Comme un prix de vente trop bas (2 € à 2,20€le kg en direct), dû en partie, admet le professionnel, à un manque d'entente entre producteurs.

(....)

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L'huître normande bientôt à Hong-Kong

Source : Ouest France

Les ostréiculteurs normands sont incités à conquérir des parts de marché dans des pays à fort pouvoir d'achat.

« En Russie, les huîtres se vendent jusqu'à cinq euros l'unité », confie Stéphanie Léo, responsable d'études chez Ubifrance, agence pour le développement des entreprises à l'international.

Les ostréiculteurs normands qu'ils soient de Blainville-Gouville, Saint-Vaast-la-Hougue, Meuvaines ou de la baie des Veys, sont aujourd'hui incités à exporter dans des pays à fort pouvoir d'achat, comme la Russie, Hong-Kong et Singapour. « L'étude que nous lançons, permettra d'identifier les circuits de distribution, de trouver les restaurants et les bars branchés. »

Dans ces trois pays, les huîtres ne se consomment pas à la maison. « Les locaux ne savent pas les ouvrir. À Hong-Kong, les huîtres sont dégustées dans des bars spécialisés et vendues 3 ou 4 euros l'unité. »

Une « marque » normande plus forte

En France, 30 000 des 100 000 tonnes produites sont exportées. Mais l'huître normande n'est pas connue, le plus souvent affinée dans les bassins de Charente-Maritime ou vendues en gros. « Il faut que les Normands se réapproprient la partie expédition», explique Jean-Marc Jacquette, du comité régional conchylicole. Ça nécessite la mise en place de logistique et d'une « marque » forte. Première étape : il y aura bientôt une indication géographique protégée (IGP) pour l'huître de Normandie....

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Le Crédit maritime s'ouvre de plus en plus à des secteurs comme le nautisme ou l'hôtellerie de plein air.

Le Crédit maritime veut de plus en plus s’affirmer comme la banque du littoral. Présidée par le Malouin Luc Blin, la société centrale, qui tenait son assemblée générale dans une péniche sur la Seine, le mercredi 15 mai, n’abandonne pas pour autant sa mission initiale de banque de la pêche et des cultures marines.

Mais les crédits à ces secteurs ne représentent plus que 10 à 18 % du total selon les caisses. D’où l’ouverture de plus en plus grande à des secteurs comme le nautisme ou les campings. La Banque bleue a d’ailleurs reconduit une convention avec la Fédération française de l’hôtellerie de plein air, qu’elle a été la première à démarcher il y a plus de 20 ans.

À l’occasion de cette réunion, la structure, qui chapeaute six caisses régionales, adossée au groupe BPCE (Banques populaires et Caisses d’épargne) a changé de dénomination et de structure juridique....

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La découverte du marais salé et de l’ostréiculture, organisée du 15 avril au 15 septembre, est proposée par l’office du tourisme d’Arvert selon deux formules.

La première concerne la visite des marais, pendant une heure et quinze minutes, afin de découvrir les chenaux, ruissons et fossés qui alimentent les claires destinées à l’affinage des huîtres ou au grossissement des crevettes impériales.

La deuxième est un accueil à la cabane d’un ostréiculteur, pendant une heure et quinze minutes, pour connaître le métier sous toutes ses formes, dépendant du rythme des saisons et des marées, la méthode d’élevages des huîtres Marennes-Oléron, suivi d’une dégustation.

Pratique : sur réservation auprès de l’office de tourisme d’Arvert au 05 46 36 97 78. Visites les mardis et jeudis après-midi. Tarifs : visite des marais : adultes 4,50 € ; enfants moins de 16 ans 2,50 €. Visite de la cabane (dégustation incluse) adultes 8 euros ; enfants moins de 16 ans 5 euros ; les deux visites couplées : adultes 11 euros ; enfants moins de 16 ans 6 euros. omt-arvert@orange.fr
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La PCC développée sur les bénitiers en Polynésie française : Sur le site de la CPS, un article relate le contexte de la filière et la mission conjointe CPS-DRM réalisée à Tatakoto et Reao en novembre-décembre 2012 pour la pose et le suivi de l’activité de collectage de bénitiers. Cliquer Ici pour en savoir plus...

Un nouveau document « Opportunités pour le développement de l’aquaculture marine dans les îles du Pacifique » : Ce document réalisé par Hambrey Consulting avec Nautilus Consultants pour la CPS est d’abord basé sur le cas de 5 pays : Papouasie Nouvelle Guinée, îles Cook, Fiji, îles Salomon et République des îles Marshall. Ce document de plus de 120 pages donne une idée réaliste du contexte aquacole (perliculture comprise) dans les îles du Pacifique ; il décrit les clefs de la réussite du développement de ce secteur. Si vous avez peu de temps, lisez le résumé page vii à xii, basé sur 7 idées fortes (conclusions générales, faible performance du développement de l’aquaculture marine dans le Pacifique, la nature de l’aquaculture marine, l’approche « projet de développement », les contraintes pratiques, les opportunités, faciliter le développement d’une aquaculture marine durable) déclinées en 42 recommandations. Il est téléchargeable Ici depuis fin 2012.

Un résumé de 2 pages est aussi disponible. Il indique 3 messages clefs :
Il faut arrêter de garder l’idée que l’aquaculture marine apporte toujours un bon développement et qu’elle doit être promue à tous prix ; car c’est une activité demandeuse, à haut risque et devant être comparée à d’autres alternatives ;
Avant le lancement de toute entreprise d’aquaculture marine, il y a nécessité d’étudier sérieusement le marché du produit et les coûts de production attendus
La reconnaissance du rôle du secteur privé et la construction de projets avec celui-ci améliorent grandement les chances de succès du secteur
Ce résumé est téléchargeable ici depuis fin 2012.

La sériole australienne retrouve de fortes performances : 1 kg en 5 mois sur un cycle de grossissement de 15 à 18 mois, le kingfish australien performe cette année comme espéré. La qualité et la santé des poissons sont très bonnes, tandis que les améliorations fiables et reproductibles de survie des juvéniles issus d’écloserie permettent de diminuer les coûts de production. Cliquer Ici pour en savoir plus.

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Le 15 mai 2013

L'huître normande sort de sa coquille en Belgique

Lobster Fish, une société d'importation, invite ses clients à découvrir la production bas-normande.
 
Source : Ouest France

Nils Van Wassenhove, Eric Malbrecq et Pascal Wullaert représentent la société Lobster Fish. Une entreprise belge d'importation de coquillages et crustacés. Vingt-cinq sortes d'huîtres sont à leur catalogue. Lundi, ils ont fait le déplacement depuis Bruxelles avec quelques clients dans le but de leur faire découvrir les produits normands. Des poissonniers, écailleurs et restaurateurs. Dix-huit personnes en tout.

Patrick Liron, ostréiculteur à Blainville-sur-Mer, les recevait à Cabanor. « L'idée est d'accueillir les gens ici, de passer un moment convivial et de leur expliquer ce que l'on fait, comment on travaille, explique-t-il. C'est un échange, un partage à des fins commerciales, pour pouvoir mieux vendre les huîtres de Normandie. » La région en produit 20 000 tonnes chaque année. « On en exporte depuis environ six mois, mais par les temps qui courent, on essaie d'augmenter », confie l'ostréiculteur.
Fortement iodée

Après cinq heures de routes, une dégustation attendait les professionnels du coquillage. Patrick Liron leur a préparé quatre variétés d'huîtres. Celles de Saint-Vaast, Isigny, Utah-Beach et Blainville. « Avant de leur faire découvrir les parcs à marée basse », dévoile l'ostréiculteur.

« Celles d'Utah-Beach sont très bonnes, fortement iodées », reconnaît Nils Van Wassenhove. Un avis qui diverge pour Abbou Mounir, un écailler à Knokke. « C'est vrai qu'elle est très bonne. Je ne la trouve pas trop salée. » Tout est question de goût !

« Je ne cuisine pas les huîtres, je les sers comme cela, nature », assure Ollivier Chanteux, restaurateur à....

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Premier profil chimique des cinq micro-algues les plus consommées au monde

Photographie : Chlorella vulgaris y H. pluvialis / harmonicarts.ca

Source : BE Espagne

Les ingénieurs de l'Université de Huelva viennent d'obtenir le profil de la composition chimique des cinq espèces de micro-algues qui sont les plus consommées dans le monde. L'étude, dans laquelle des chercheurs portugais ont également participé, pourra servir de guide à l'industrie alimentaire et pharmaceutique pour améliorer la conception de ses produits et la finesse de ses compositions.

Les micro-algues se trouvent dans l'eau, le sol et la majeure partie des environnements terrestres incluant les plus extrêmes, ce qui engendre une large distribution et une grande quantité dans la biosphère. Ces êtres vivants utilisent l'énergie solaire pour transformer, par exemple, les eaux résiduelles en CO2 et biomasse riche en lipides, sucres, protéines ou hydrates de carbone. C'est donc potentiellement une source extraordinaire de composés naturels.

L'industrie pharmaceutique et agro-alimentaire, utilisent de ce fait un nombre important de ce type de micro espèces pour la composition et la conception de leurs produits. L'une d'entre elles est la Spirulina (ou Arthrospira) maxima, une cyanobactérie utilisée comme supplément alimentaire. De même Chlorella vulgaris (verte et orange) ou H. pluviales sont des algues ayant la capacité intéressante d'accumuler de fortes concentrations de caroténoïdes. Diacronema Vlkianum et I. galbana sont, quant à elles, marines et utilisées plutôt dans l'industrie alimentaire. Avoisinant des productions annuelles de 3000 tonnes pour les plus courtisées, leurs volumes d'utilisation en font des spécimens de choix pour les chercheurs espagnols, auteurs de cette étude qui ont décidé de donner toutes les précisions concernant ce top cinq.

L'objectif de l'étude, publiée dans la revue Algal Research, est transmettre une information biochimique rigoureuse afin d'aider l'industrie à choisir les micro-algues qui s'adaptent le mieux aux applications voulues. Pour chacune d'entre elles ; le profil biochimique est dépendant de facteurs comme la température du milieu ou la salinité ; Des informations telles que la richesse en protéines ou la teneur en acides gras polyinsaturés sont ainsi visible dans ce guide. Ces cinq micro-algues sont donc décrites avec précision dans ce premier profil chimique jamais élaboré.
Pour en savoir plus, contacts :
           
Referencia bibliográfica: Ana Paula Batista, Luisa Gouveia, Narcisa M. Bandarra, José M. Franco, Anabela Raymundo. "Comparision of microalgal biomass profiles as novel functional ingredient for food products". Algal Research 2 [2] 164-173, marzo de 2013

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Le 14 mai 2013

Algérie. Les barrages au service de la Pisciculture en eau douce et de la Pêche continentale...

Lancement de la campagne d’ensemencement d’alevins

Source : Horizons  : Les barrages au service de l'aquaculture par Wassila Ould Hamouda le 12 mai 2013

Il est question de tirer profit du fort potentiel que recèle l’Algérie en matière de barrages pour développer la pêche continentale.

La campagne nationale d’introduction d’alevins dans les barrages, les retenues collinaires et les bassins d’irrigation pour l’année 2013 a été entamée officiellement le 11 mai 2012. Douze wilayas sont concernées par cette opération. Cette campagne a été lancée depuis la wilaya de Sétif par le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi, en présence du ministre des Ressources en eau, Hocine Necib.

Objectif : développer l’aquaculture et créer de nouveau postes d’emploi. Il est ainsi question de tirer profit du fort potentiel que recèle l’Algérie en matière de barrages pour développer la pêche continentale. Ce que confirme M. Necib à l’ouverture d’une journée nationale dédiée à cette campagne, organisée au centre national de la formation professionnelle à Aïn Tabinet (Sétif).

Ainsi, le ministre a fait savoir que d’ici à la fin 2014, les barrages, dont le nombre atteindra 84 avec une capacité globale de 9 milliards m3 et les retenues collinaires d’une capacité de 50 millions m3, seront affectés au secteur de la pêche dans la perspective de développer la production aquacole. Dans ce même cadre, il est prévu l’aménagement d’étangs au niveau des écloseries ainsi que l’entrée en activité de quatre centres de pêche, ce qui permettra, selon M. Ferroukhi, d’offrir aux filières de la pêche continentale et l’aquaculture d’eau douce d’énormes possibilités.

De nouvelles espèces « à forte valeur marchande » seront intégrées dans le cadre de cette opération. Il s’agit, entre autres, du black-bass, du sandre, du mulet et de la carpe commune. Et pour mieux encadrer la pêche continentale, les deux ministères ont élaboré un décret exécutif qui fixe les conditions et les modalités de son exercice. Il vise aussi à encourager l’investissement. C’est dans ce cadre qu’une convention de coopération a été signée, hier, entre la Direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Sétif et l’Agence de wilaya pour le soutien à l’emploi des jeunes. Tout en appelant à la création d’une association nationale de la pêche continentale, M. Ferroukhi a annoncé le lancement, au courant de cette année, d’une étude d’évaluation au niveau des retenus collinaires pour connaître leurs capacités réelles en termes de charge en vue d’optimiser la production. Le ministre a insisté également sur l’évaluation périodique au niveau des barrages concernés par cette opération d’introduction de poissons.

Côté chiffres, le ministre de la Pêche a fait savoir que le volume de la production de la pêche continentale est estimé à plus de 2.000 tonnes par an réalisées par une moyenne de 50 pêcheurs. Les deux ministres ont, par la suite, visité la station d’écloserie mobile d’Ouricia. Inaugurée en 2010, cette structure a produit, en 2012, 4,2 millions de larves et a desservi 13 barrages. L’objectif fixé est d’arriver à produire 15 millions d’alevins de poissons d’eau douce.

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Le 13 mai 2013

La FAO ouvre un nouveau site d'information sur l'aquaculture


Le Système d’information sur les ressources alimentaires et nutritionnelles en aquaculture a pour ambition de mettre à disposition de ses utilisateurs des informations en la matière et des orientations permettant d’utiliser les données relatives aux stratégies alimentaires.

Les différents secteurs aquacoles nationaux doivent être informés au sujet :
  • des ressources en aliments et en engrais agricoles disponibles au niveau national;
  • de l’utilisation de ces ressources (quand, où et comment);
  • de la composition et du coût de ces ressources (à la source et en prenant en compte leur transport)
  • de la situation de l’industrie de l’alimentation animale et de la réglementation en vigueur; et
  • de la meilleure manière d’obtenir et d’utiliser les ressources alimentaires disponibles (bouses de vache, fientes de volaille, son de riz ou farines de poisson importées) selon leurs stratégies d’alimentation.
Cette approche est essentielle si les pays entendent optimiser l’utilisation de leurs ressources en aliments et en engrais disponibles localement, en vue de réduire leur dépendance aux importations (d’ingrédients alimentaires, d’engrais et de composés d’aliments aquacoles déjà prêts), de faire baisser les coûts des intrants nutritionnels et de baser leurs stratégies et leurs politiques alimentaires sur l’utilisation de sources et de circuits durables en matière d’ingrédients alimentaires et d’alimentation.

Le Système d’information sur les ressources alimentaires et nutritionnelles en aquaculture fournira des renseignements sur:
1. Les ressources en aliments et en engrais aquacoles: leur origine, leur localisation, leur disponibilité (saisonnière et régionale) et leur utilisation (par les êtres humains, pour les animaux domestiques ou pour les espèces aquatiques);
2. Le profil nutritionnel des ingrédients entrant dans la composition des aliments (acides aminés, acides gras, sels minéraux), et sur la toxicité et les facteurs antinutritionnels inhibant leur utilisation;
3. Les espèces aquacoles, notamment sur leurs besoins nutritionnels et les pratiques d’élevage.

Cliquer Ici pour accéder au site de la FAO

Remarque : L'ouverture de ce site consacré essentiellement à l'alimentation aquacole (principalement piscicole) montre l'importance des stratégies nutritionnelles en aquaculture avec le poids grandissant des fournisseurs d'aliments aquacoles

Les principaux groupes de l'alimentation animale s'intéressent au développement de l'aquaculture


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Après avoir fondé l'association Plancton et innovations en 2010, Pierre Mollo annonce la création d'un fonds de dotation Plancton du monde. Ce fonds d'intérêt général vise à porter et soutenir des projets concrets locaux, nationaux ou internationaux en faveur de la sensibilisation du public aux intérêts du plancton pour l'Homme et la planète, de la valorisation des recherches scientifiques, de l'innovation, du partage d'expériences et de la coopération autour du plancton. Contacts : 06.37.27.33.53 ou pierre.mollo@plancton-et-innovations.org ; web : www.plancton-du-monde.org

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La spiruline peut se consommer fraîche, durant vingt-quatre heures après la récolte, Jean-Michel et Nathalie de Poix la commercialisent séchée.

Elle est apparue voici 3,5 milliards d’années, apprécie les eaux chaudes, saumâtres et peu profondes de la ceinture tropicale, se développe dans les marais à flamants roses. La spiruline ne mesure que 1/100 mm et ce petit filament primitif - enroulé sur lui-même - affiche une croissance de 20 % de son volume par jour.

Cette microalgue, ou « algue bleue », cumule les qualités : plus de 50 % de protéines et la quasi-totalité des acides aminés, 15 milligrammes par kilo de fer, des vitamines A, B et K, du calcium, du magnésium et du potassium, des antioxydants, des pigments. Faible en graisses, elle est facile à digérer et non acide.

Aquaculteurs installés à Consac depuis 1989, Nathalie et Jean-Michel de Poix produisent, dans leur entreprise Carpien EARL, des poissons d’ornement, quelque 50 000 carpes koï et carassins multicolores. Depuis trois ans, ils ont ajouté la spiruline de Haute-Saintonge à leur exploitation. Ils font partie, à Jonzac, des 46 exposants du salon bio-nature Atlantica (1).

Dans très peu d’eau

« Nous connaissions tous les deux cette algue, Nathalie avec ses études d’ingénieur agricole, et moi en tant que technicien en aquaculture ; on en trouve dans certains aliments pour poissons d’ornement, les pigments ravivent la couleur », explique Jean-Michel de Poix. Ils ont suivi une formation spécifique à la spiruline dans le Var, à Hyères-les-Palmiers, dans un centre de formation professionnelle pour adultes.

Une première serre avec deux bassins de 80 et 100 mètres carrés est née en 2011, une deuxième avec deux bassins de 300 mètres carrés en 2012. La souche de la spiruline se développe dans très peu d’eau, 20 centimètres, à une température allant de 20° à 37°. Dans les serres, la chaleur est naturelle, et les récoltes débutent dès que l’eau atteint 20°. L’eau est agitée dans la journée afin d’obtenir un milieu homogène.

La nuit, les pompes sont arrêtées, une pellicule - comme de la peau sur le lait - se forme à la surface des bassins et les récoltes se font le matin.

Elle sèche sans modification

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Les Paniers de la mer ne cessent d'innover en matière d'insertion et d'aide alimentaire. La fédération porte, cette fois, un projet de culture de spiruline, une micro-algue riche en protéines. Le spécialiste du plancton Pierre Mollo, fait partie des partenaires.

« On ne sera pas dans l'alicament ou le complément alimentaire mais bien dans l'aliment. On trouvera la spiruline dans les assiettes, comme le haricot vert ou la salicorne », certifient Hélène Rochet et Pierre Mollo. La première dirige la Fédération nationale Le Panier de la mer, implantée à Plonéour-Lanvern. Ses cinq associations d'insertion (180 personnes formées et accompagnées par an, dont 20 dans le Finistère) ont transformé 380 t de poissons en 2012. « Nous en sommes presque à 200 t de produits finis distribués (50 t dans le département) à une cinquantaine de réseaux associatifs de l'aide alimentaire », résume-t-elle. Le second, biologiste, est un intarissable promoteur des vertus du plancton dans l'alimentation et pour la santé humaines. En même temps qu'un lanceur d'alerte sur la nécessité de le préserver pour l'équilibre des écosystèmes de la planète. Il coanime le site plancton-du-monde.org et pilote l'association Plancton et Innovations, qui favorise le développement de fermes aquacoles.

70 % de protéines

Leurs savoir-faire ne pouvaient que se croiser. « On est en train de lancer une étude de faisabilité pour mettre au point une unité de culture de spiruline en support insertion, dont la production serait dédiée à l'aide alimentaire. La direction générale de la cohésion sociale nous encourage à y aller », émet Hélène Rochet. « La spiruline produit 70 % de protéines. On y trouve également tous les oligo-éléments, des sels minéraux, les oméga 3, les vitamines E, B et K, du fer, du magnésium, du calcium, du phosphate, des acides gras essentiels... », souligne Pierre Mollo. La spiruline fait partie des trois variétés de micro-algues autorisées dans l'alimentation. Ils ambitionnent d'ouvrir un site expérimental dès la fin de l'année. « Un modèle pour d'autres structures qui souhaiteraient diversifier leurs activités autour de l'aquaculture et de l'alimentation », selon Hélène Rochet. « On aimerait bien avoir deux sites à terme. La commune de Riantec (Morbihan) met à notre disposition un terrain sur lequel il y a de l'eau de source, très favorable pour faire de la spiruline. Et puis il y aura un ancrage en Cornouaille, avec plusieurs sites possibles », décrit Pierre Mollo.

Trois publics visés

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C'est pour l'édition 2013 De ferme en ferme, ce week-end, que Charlie Montardon, président du Civam 65, a invité Fabienne Vrech à faire découvrir une culture innovante, celle de la spiruline.

Fabienne est la seule à produire l'algue dans les Hautes-Pyrénées. Elle explique ce qu'est «son trésor».

Une petite plante vert-bleu qui apparaît comme un véritable trésor. Fabienne a vécu six ans en Afrique et a vu des peuples souffrant de malnutrition. Une lecture scientifique sur la plante la décide à entreprendre la production à Gayan et pour ce faire elle suit une formation à Hyères.
L'or vert

Fabienne fait examiner la plante au microscope qui forme une petite spirale comme les pâtes torsadées, d'où son nom spiruline. Elle a besoin de lumière et de chaleur.

Lorsqu'on entre dans la serre de culture, la chaleur monte à la gorge et aux yeux, les 30 ou 35° nécessaires surprennent. Elle est à surveiller car à 40°, elle meurt. Sa culture se fait dans des bassins d'eau chaude, avec des pompes qui agitent l'eau. La plante se reproduit par scission. Elle se double toutes les 8 heures dans les pays chauds, ici il lui faut 2 à 3 jours. Elle contient 60 à 70 % de protéines.
Récolte et préparation

Elle est contrôlée chimiquement. Fabienne possède 3 bassins, 240 m2 environ pour une production de 150 kg de spiruline, variété éthiopienne....

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Une souche de Vibrio parahaemolyticus est à l’origine de la forte surmortalité observée depuis 2 ans dans les élevages de crevettes en Asie du sud-est, a annoncé, vendredi 3 mai, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Ce syndrome, appelé EMS/AHPNS (pour syndrome de mortalité précoce de la crevette/syndrome de nécrose hépatopancréatique aiguë), a atteint en 2011 une ampleur inquiétante, avec des pertes allant jusqu’à 80% dans les élevages crevetticoles des provinces chinoises du Hainan, du Guangdong, du Fujian et du Guangxi. Egalement touchés, la Maladie, la Thaïlande et le Vietnam.

Inconnue jusqu’en 2009, la maladie se caractérise par une léthargie, une croissance lente et des troubles de développement du système digestif, tels qu’estomac et intestin moyen vides, ou encore hépatopancréas (organe tenant lieu de foie) pâle et atrophié. Le tout résultant, en 30 jours, en une forte mortalité dans le bassin infesté. Après pas mal d’interrogations, une équipe de l’université d’Arizona vient de découvrir le coupable, en l’occurrence Vibrio parahaemolyticus.

Si la bactérie est avant tout connue pour causer des intoxications alimentaires liées aux huîtres ou aux crevettes, cette souche-ci ne pose a priori aucun risque pour l’humain : elle n’est porteuse d’aucun des deux gènes conférant une virulence vis-à-vis de l’homme. Pour la FAO, «la maladie semble se répandre à proximité des élevages déjà infectés ou lors du transport de crevettes malades, généralement des juvéniles utilisés pour l’élevage».

Principales espèces touchées, la crevette géante tigrée (Penaeus monodon) et la crevette à pattes blanches (Penaeus vannamei) ne sont pas élevées qu’en Asie: l’Amérique latine et plusieurs pays d’Afrique (Madagascar, Egypte, Mozambique, Tanzanie) en produisent également. Si ces derniers pays, pour l’instant épargnés, ne sont pas à l’abri, le froid tuerait la bactérie, ce qui réduit les risques de contagion à échelle mondiale. «L’essentiel des échanges internationaux de crevettes concerne des produits congelés, qui présenteraient donc un risque de transmission faible, voire nul», rassure la FAO.

Reste désormais à définir comment lutter au mieux contre cette bactérie, la FAO indiquant «amorcer un effort régional concerté de lutte contre la maladie» avec ses partenaires, tels que l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), le Réseau des centres d’aquaculture d’Asie et du Pacifique (NACA) ou encore le géant taïwanais de l’agroalimentaire, Uni-President. Dans l’immédiat, l’organisme onusien appelle les éleveurs à assurer au mieux la sécurité sanitaire de leurs bassins, et à mener une «surveillance étroite» des crevettes juvéniles.

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Le 11 mai 2013

Semaine du Golfe. Pause huîtres en rivière de Crac'h !

Source : Le Télégramme

C'est une première appelée à devenir un classique. Au large de Fort Espagnol, en pleine rivière de Crac'h, une flottille a fait un stop-huîtres, hier. Deux autres y auront droit aujourd'hui.

Crac'h aura pris le temps. Douze ans et sept éditions avant d'entrer dans la grande famille de la Semaine du Golfe. Mais depuis hier, tous les marins de la flottille nº7 bis (Petite plaisance classique balade) sont prêts à jurer que ça valait le coup d'attendre. Au grand rassemblement du soir, sur le port de Saint-Goustan, à Auray, le récit du moment qu'ils ont vécu sur les coups de 15 h a fait des jaloux parmi les marins des autres flottilles.

« Ce sont de bons marins »

Lancés dans une chasse au trésor, avec son lot de points de passage et d'énigmes à résoudre, les marins de la 7 bis avaient déjeuné à la pointe du Blair, à l'entrée de la rivière de Crac'h. L'étape suivante, sur la route de Saint-Goustan : deux barges ostréicoles mouillées au large de la petite pointe de Fort Espagnol. Et à bord... mamamia ! Un copieux arrêt buffet composé de 300 kg d'huîtres et la quantité nécessaire d'accompagnements obligatoires, pain beurré (ici on ne précise pas salé), quarts de citrons et gobelets de blanc. Et nul besoin de bourse délier : tout était offert (*) ! Reste que pour avoir le droit de déguster les creuses de la rivière, il fallait réussir une épreuve des plus sportives. « On s'est dit qu'ils n'accosteraient pas tellement il y avait du vent, racontent de concert Benoit Madec et Jean Le Meitour, les deux ostréiculteurs qui ont prêté leur barge pour l'opération. Mais ils ont vite trouvé la technique. Ils passent vent arrière devant nous, ils font demi-tour dans l'anse et ils reviennent au près, vent arrière avec le courant. Ce sont de bons marins pour accoster comme ça ».

« Heureusement qu'on avait prévu large ! »

En une grosse demi-heure, le ponton flottant formé par les deux barges est cerné par une quarantaine de bateaux où on se passe joyeusement les assiettes de creuses et les gobelets de blanc. Esprit Semaine du Golfe garanti ! - « Alors, ça vous plaît ? » lance un des organisateurs de la halte-buffet à un marin. - « Ben, on ne sait pas si ça nous plaît, on n'a pas encore eu d'huîtres ! ». À la grande surprise des organisateurs, tous les bateaux s'arrêtent malgré le vent. « On est un peu débordé, avoue Serge Magniez, le président de l'Amicale maritime de Fort Espagnol. Heureusement qu'on avait prévu large ! ». « Ouais, mais demain (aujourd'hui) c'est une plus grosse flottille », annonce Jean Le Meitour. Il va peut-être falloir prévoir du réassort pour nourrir les flottilles 3 et 3 bis tout à l'heure !

* Par la commune de Crac'h, le Comité régional de la conchyliculture de Bretagne Sud et l'Amicale maritime de Fort Espagnol.

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Le célèbre mollusque est désormais protégé par un label européen. Une bonne nouvelle pour les producteurs français.

La culture des moules de bouchot, savoir-faire typiquement français, a été reconnue Spécialité traditionnelle garantie (STG) par l’Union européenne. Une première en France.

Les moules de bouchot tiennent leur nom des bouchots, les pieux sur lesquels elles sont produites. Se plaignant de certains exportateurs étrangers qui utilisent l’appellation bouchot alors que leurs moules sont pêchées en mer, les producteurs français réclamaient une reconnaissance. En 2011, les moules produites dans la baie du Mont Saint-Michel avaient obtenu l’Appellation d’origine protégée (AOP). Désormais, c’est l’ensemble de la filière des moules de bouchots qui aura droit à une garantie d’authenticité.

La reconnaissance STG a été publiée, mardi, au Journal Officiel de l’Union européenne. Il s’agit de l’un des trois statuts dont dispose l’Europe pour promouvoir les produits alimentaires, avec l’Appellation d’origine protégée (AOP) et l’Indication géographique protégée (IGP). La STG « va permettre de définir une norme de calibrage, de type d’élevage, une norme qui est applicable et contrôlable », explique Stéphan Alleaume, président de l’organisation des producteurs conchyliculteurs de Bretagne.

Fer de lance de la mytiliculture française, la moule de bouchot est principalement produite sur les littoraux de la Manche et de l’Atlantique. « C’est un élevage spécifiquement français », relève Stéphan Alleaume. Selon l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao), elles se caractérisent notamment par leur chair de couleur crème à jaune orangée, exempte de tout crabe ou grain de sable. En 2011, 41 000 tonnes ont été produites en France, d’après le Comité national de la conchyliculture (CNC)

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La chaîne Sushi daily a ouvert deux kiosques dans les magasins de la Beaujoire à Nantes et de Saint-Herblain.

La mode des sushis, recettes japonaises à base de poissons, gagne le coeur des grandes surfaces. Après l'enseigne Leclerc et les Sushi gourmet, place à Sushi daily chez Carrefour. Mi-avril, le concept créé par la Coréenne Kelly Roi et le Français Jérôme Castaing, a ouvert un kiosque dans les rayons de la grande surface à La Beaujoire et à Saint-Herblain.

« Les poissons arrivent entiers le matin et une équipe de six à dix personnes prépare tous les plats devant le public, explique le directeur marketing Eric Fleurance. Autant un gage de fraîcheur qu'une manière de transmettre l'art de confectionner ces plats japonais. » Qui plaît indéniablement quand on voit l'intérêt des clients qui s'attardent devant le kiosque. Tout ce qui n'est pas vendu dans la journée, est retiré de la vente le soir même.

Depuis sa création en avril 2010, l'entreprise a déployé son concept à travers l'Europe. La France compte 80 kiosques dont 15 dans l'Ouest entre Brest, Rennes, Caen et Nantes....

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Le 10 mai 2013


Charente-Maritime : après la crise, les ostréiculteurs craignent la surprodution


Source : Sud Ouest par Philippe Baroux

Pour compenser les pertes de cheptel de ces cinq dernières années, les producteurs ont augmenté leurs capacités de captage. Aujourd’hui, ils craignent la surproduction.

Dans les allées du salon ostréicole, le week-end dernier, les professionnels ont évoqué le spectre d’un retour quasi certain à une phase de surproduction d’huîtres.

La crise des surmortalités de jeunes huîtres a eu des conséquences inattendues. Il y avait le prévisible : le manque d’huîtres a induit une hausse du cours du produit, dont les producteurs ont su tirer profit.

Ainsi, de plus en plus de voix reconnaissant que les résultats nets n’ont jamais été aussi bons. Même si cela n’est pas politiquement correct. Et même s’il faut entendre la modulation de certains ostréiculteurs tels que l’Oléronnais Philippe Morandeau qui observe « une disparité de plus en plus grande entre les entreprises ».

C’est mécanique. Quand une entreprise dépense moins d’énergie à produire moins, et lorsque son produit est mieux rémunéré, la performance est au bout de l’effort. De fait, « des entreprises se portent très bien », poursuit le producteur qui module: « d’autres sont sur le fil. Parce qu’avec ces mortalités, une part de chance joue. Il suffit d’enregistrer 20% de pertes de produit en moins que son concurrent, et cela permet de creuser l’écart... »

Des collecteurs en plus

Une situation qui aurait nourri son propre paradoxe. Pour pallier le manque de naissain, les écloseries (une quinzaine en France) ont mi les bouchées doubles. De même, les ostréiculteurs ont chargé les parcs de captage en collecteurs, au-delà des normes admises, pour capter davantage d’huîtres naturelles. Et aujourd’hui, « même si nous sommes à peu près sûrs que nous allons subir de nouvelles pertes importantes de jeunes huîtres, il en restera encore beaucoup sur le marché », estime Laurent Chiron.

Beaucoup trop ? Le producteur de L’Éguille-sur-Seudre « voit se profiler le tunnel d’une surproduction » et sa conséquence redoutée: l’effondrement du cours de l’huître. Voici donc ce qui était imprévisible au début de la crise des surmortalités. Un autre producteur, à Dolus-d’Oléron (il veut conserver l’anonymat) partage ce point de vue.

Le cours fait le yo-yo

Un outil de régulation ?

Pénurie de solutions

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Le pays des huîtres en pleine mutation

Des ostréiculteurs de Charente-Maritime ont vendu à prix d'or des parcelles qui permettent à leurs propriétaires de fabriquer de grandes quantités de naissains d'huîtres. Depuis, certains redoutent une prolifération de coquillages dans les années à venir.

Les parcs de naissains d'huîtres achetés à prix d'or en Charente Maritime



A La Tremblade, le reportage d'Olivier Riou et Patrick Mesner.

Source : France 3 Poitou-Charentes par Bernard Dussol

Pourrait-on passer d'un produit rare à un produit surabondant ?

C'est la crainte de certains producteurs d'huîtres de Charente-Maritime qui s'alarment du nombre de parcs de captages qui ont été récemment achetés -très cher- par des normands, des bretons ou même des Portugais. Avec un pari à la clef : multiplier les naissains à partir desquels des millions d'huîtres pourront grandir, se développer et être mises un jour sur le marché.

Après plusieurs années qui ont frappé la production d'huîtres avec une mortalité sans précédent des naissains, la tendance pourrait bien s'inverser et le marché des coquillages exploser avec une offre sans précédent.

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Des Charentais-Maritimes conduisent une expérience sur la résistance de l’huître, dans le lac d’Hossegor.

L’huître creuse réunit le lac d’Hossegor et la Charente-Maritime. Par le biais du programme de recherche national collectif pour une huître résistante, le Score. Le cahier des charges cible la production d’une huître capable de se reproduire en milieu naturel, et qui possède les caractères génétiques lui permettant de passer outre les causes virales et bactériennes qui sont à l’origine de la crise de surmortalité des juvéniles, qui sévit depuis cinq ans.

Le programme Score est porté par le Comité national de la conchyliculture, en partenariat avec l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) et les Comités régionaux conchylicoles. En l’occurrence, les Comités régionaux d’Aquitaine et de Poitou-Charentes.

400 millions de larves

À la liaison entre Hossegor et la Charente-Maritime se mêle le Centre régional d’expérimentation et d’application aquacole (Creaa), du Château-d’Oléron (17). Il pilote la partie du programme de recherche qui a débuté avec l’immersion, l’année dernière dans le lac, de 400 millions de larves d’huître. « Elles sont tracées d’un point de vue génétique. La première chose à voir, c’est si nous les retrouvons parmi les huîtres captées naturellement à Hossegor l’année dernière », précise le directeur du Creaa, Philippe Blachier.

Hybridation et résistance....

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Le 7 mai 2013

"Moules de bouchot" comme une spécialité traditionnelle

Source : AFP via Marine et Océans

L'UE reconnait les "moules de bouchot" comme une spécialité traditionnelle

La Commission européenne a reconnu lundi les "moules de bouchot" comme "une spécialité traditionnelle garantie", répondant ainsi favorablement à une requête des producteurs français de ces coquillages élevés sur pieux.

"La Commission a approuvé la demande d'enregistrement dans la liste des spécialités traditionnelles garanties (STG) pour la France des moules de bouchot", qui "se distinguent notamment par leur production sur pieux verticaux se découvrant totalement ou non à marée basse", a-t-elle annoncé dans un communiqué.

Son obtention devrait permettre aux producteurs de se protéger des fraudes puisque "les consommateurs seront sûrs de déguster de vraies moules de bouchot", ont-ils expliqué sur le site internet professionnel moulesdebouchot.fr.

La culture de ces moules se pratique sur une grande partie du littoral de l'Atlantique et de la Manche, sur des alignements de pieux en bois appelés les bouchots. Les deux zones de production les plus réputées sont celle de la baie du Mont Saint-Michel et celle de la baie de l'Aiguillon, en Vendée et Charente-Maritime.

En obtenant la STG, les moules de bouchot rejoignent "la liste de plus de 1.100 produits déjà protégés en vertu de la législation sur la protection des indications géographiques, des appellations d'origine et des spécialités traditionnelles", selon l'UE.

La STG est un des trois statuts dont dispose l'UE pour promouvoir les produits alimentaires, avec l'appellation d'origine protégée (AOP) et l'indication géographique protégée (IGP).

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Le colloque sur les normes sanitaires a évoqué la question de la purification.

De vraies incertitudes, peu de visibilité sur les nouvelles normes à respecter et la crainte du déclassement. C’est ce qui ressortait, hier, du colloque animé par notre confrère Philippe Baroux, sur le thème « L’évolution des normes sanitaires : quel impact pour la conchyliculture en Charente-Maritime ? », dans le cadre du 41e Salon ostréicole de La Tremblade.

Les quatre intervenants - dont deux mytiliculteurs, Benoît Durivaud et Francis Baudet - ont débattu de l’éventualité d’un déclassement de catégorie A à la catégorie B des zones de productions des moules et des huîtres, pour cause de resserrement des normes européennes sur les analyses bactériologiques.
Purification de la production

En effet, jusqu’en 2007, l’Union européenne tolérait un taux de contamination de 10 % dans les zones de production pour les maintenir en classement A. Or, depuis 2012, cette tolérance n’existe plus et désormais, 100 % des analyses bactériologiques doivent se situer sous le seuil de 230 unités de coliformes fécaux pour 100 g de chair. Ce qui implique que les producteurs doivent s’équiper pour procéder à la purification de leur production avant sa mise sur le marché.

Or, comme l’a souligné Benoît Durivaud, président du syndicat des mytiliculteurs du Pertuis Breton et producteur à Esnandes, cet équipement, lourd, coûte cher. Selon lui, ce durcissement de la réglementation fragilise les producteurs et risque de faire naître, chez le consommateur, une inquiétude qui n’a pas lieu d’être.

Malgré de très bons résultats lors de leurs autocontrôles - moins de 1 % de la production non conforme sur vingt ans, a rappelé Laurent Champeau, directeur du CRC Poitou-Charentes - les mytiliculteurs du département verront sans doute entre 20 % et 80 % de leurs zones de production déclassées, selon la norme appliquée (européenne ou internationale).

Le colloque aura permis de partager un constat : il est temps d’agir sur les causes de dégradation du milieu plutôt que sur ses effets.

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Arcachon : une femme à l’Ifremer

Source : Sud Ouest

Hélène Jeanneret, qui vient de succéder à Roger Kantin comme responsable de la station d’Arcachon, porte une attention toute particulière à la conchyliculture ; elle est spécialisée en écologie marine.

Une boîte de soupe de la Belle Îloise sur son bureau, recyclée en boîte à crayons, signe sympathique et presque humoristique du parcours professionnel d’Hélène Jeanneret, 56 ans, nouvelle responsable de la station Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) d’Arcachon, dirigée pour la première fois par une femme.

Elle est arrivée sur le Bassin il y a moins d’un mois, pour succéder à Roger Kantin, discrètement parti à la retraite. Ingénieur agronome de formation, spécialisée en écologie marine, Hélène Jeanneret a travaillé dans la conchyliculture en Méditerranée avant de rejoindre l’Ifremer. D’abord comme responsable du laboratoire environnement en ressources à Port-en-Bessin, dans le Calvados, puis durant quatorze ans au centre Ifremer de Nantes (dont dépend la station d’Arcachon), où elle s’est notamment occupée de la mise en place des réseaux de surveillance pour la Directive cadre sur l’eau en milieu littoral.

« Sud Ouest ». Pourquoi avoir choisi de venir à Arcachon ?

Hélène Jeanneret. J’avais déjà travaillé avec une de mes collègues sur les herbiers de zostères que l’on trouve notamment, mais pas seulement, dans le bassin d’Arcachon. Je trouvais intéressant, après la Normandie et les Pays de la Loire, de découvrir un autre secteur conchylicole. C’est aussi par curiosité et envie.

Quelles sont vos nouvelles responsabilités ?

Quelle est la spécificité de la station d’Arcachon ?

Une de nos missions est la surveillance et l’observation du milieu littoral. On met en œuvre les réseaux de surveillance nationale au plan local, sur la microbiologie, le phytoplancton, les contaminations chimiques. Et maintenant, avec la Directive-cadre sur l’eau et la surveillance des habitats, la flore et la faune marines.

Nous entrons dans une période critique pour la contamination des huîtres par l’algue dinophysis.

Toutes les semaines, nous prélevons un échantillon d’eau et de coquillages que nous analysons pour la recherche principale de dinophysis et la présence éventuelle de toxine...

La station Ifremer d’Arcachon s’occupe-t-elle plus des huîtres que du poisson dans le Bassin ?

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Dix candidats ont participé, samedi matin, en public et en plein air, plage d’Eyrac, au concours du meilleur écailler de la région, organisé par le comité régional conchylicole, présidé par Olivier Laban.

Olivier Thiebeaud, 43 ans, écailler-poissonnier au Bouchon du Ferret, au Cap-Ferret, a remporté les suffrages du jury composé d’une douzaine de personnes très éclectiques, dont Patrick Malvaës, patron de La Guérinière à Gujan-Mestras, Pierre Mirgalet, le pâtissier-chocolatier de Gujan-Mestras, meilleur ouvrier de France, Yvette Maupilé, adjointe au commerce d’Arcachon et conseillère générale, Jean-Michel Labrousse, président du comité départemental des pêches ou encore Yves Herszfeld, directeur de la criée d’Arcachon, et même Christian Berrou, directeur de la criée du Guilvinec en Bretagne.

Septembre à Marseille...

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Les Américains seront-ils les premiers à manger un animal génétiquement modifié ? La question se pose alors que se sont achevées, vendredi 26 avril, les consultations publiques menées par la Food and Drug Administration (FDA), l'agence de sécurité sanitaire, concernant l'autorisation pour la consommation humaine d'un saumon transgénique, l'AquAdvantage. Tim Schwab, chercheur à l'ONG américaine Food & Water Watch, explique et justifie l'inquiétude de la population au sujet des animaux génétiquement modifiés (AGM).

Quelles sont les caractéristiques de ce saumon que les consommateurs surnomment le "Frankenfish" ?

Tim Schwab : Ce poisson, produit par la firme américaine AquaBounty Technologies, s'est vu insérer deux gènes pour accélérer sa croissance : le premier provient du saumon royal de l'océan Pacifique et le second – qui doit faire grandir le poisson même lors de la saison froide, quand sa croissance se met d'ordinaire en pause –...
 
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La manifestation Cabanes en fête, cette fête de l’huître qui se tient en plein hiver, sera reconduite cette année au mois de décembre. Les organisateurs ont même déjà tenu une première réunion de préparation.

C’est là que quelques décisions ont été prises en attendant le prochain rendez-vous du comité de pilotage qui aura lieu au tout début du mois de juillet. Joël Clavé, adjoint au maire en charge de la manifestation, confirme la date de ce qui sera la cinquième édition : « La journée du 7 décembre 2013 nous paraît être la meilleure solution, dit-il. Nous restons fidèles au premier samedi du mois de décembre. C’est plus proche de Noël et l’alternative du dimanche 1er décembre est évoquée mais rapidement écartée. En effet, certains ostréiculteurs ont des marchés à assurer le dimanche matin. »
20 000 participants

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Ré Nature Environnement dénonce le chantier de déroctage au Grand Port. La direction du port répond.

« Nous ne pouvons pas laisser empoisonner les pertuis comme ça ! Nous mobilisons la presse, les acteurs de la conchyliculture et de la pêche, et nous organiserons une action dans la semaine. » Dominique Chevillon répercute la colère qui s’est emparée de l’association Ré Nature Environnement qu’il préside, au sujet de l’opération de déroctage qui est en cours au Grand Port maritime de La Rochelle.

Dans les grandes lignes, rappelons qu’une drague hollandaise de forte capacité creuse depuis la fin avril le fond pour améliorer les accès nautiques du Grand Port. Atteindre la cote moyenne de -10 mètres (à la basse mer des plus grands coefficients de marée) est l’objectif, -14,5 mètres au pied du quai de l’anse Saint-Marc. Les 500 000 mètres cubes de sédiments extraits sont rejetés au nord du Grand Port, site de La Repentie, dans un vaste casier. Lequel est comblé progressivement pour créer des surfaces de terre-pleins supplémentaires.

La vie étouffée

(...)

« Cette pellicule de vase va étouffer tous les organismes vivants sur les fonds, s’insurge-t-il. Le fonctionnement normal des vasières sera arrêté alors que, rappelons-le, elles produisent l’essentiel de la nourriture des animaux filtreurs qui sont commercialisés dans notre région, huîtres, moules, coquilles saint-jacques. » Ré Nature Environnement cherche à mobiliser les professionnels de la conchyliculture et de la pêche sur le sujet. Et agite aussi le dossier de l’usine Holcim contre lequel l’association s’est montrée très critique jusqu’alors : « Les fonds sont creusés afin que de plus gros bateaux puissent aborder et décharger le clinker qui sera broyé par Holcim. »

Le directeur des infrastructrures du Grand Port, Philippe Guillard, rejette l’argument. « Nous ne déroctons pas seulement devant l’anse Saint-Marc. Mais aussi, les accès à Lombard et au môle d’escale. Les principaux trafics qui bénéficieront de cet approfondissement sont les engrais, les céréales et la pâte à papier. Pas ceux d’Holcim qui sont prévus avec des navires de moindre dimension que ceux de pâtes à papier. »

Une étude pour rassurer....

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Le Guide touristique 2013 du bassin d’Arcachon, réalisé par le Siba (Syndicat intercommunal du bassin d’Arcachon) a été publié et diffusé au début de l’année. Les 140 000 exemplaires sont disponibles en quatre langues (français, anglais, allemand et espagnol). Mais trois autres guides viennent compléter la gamme proposée aux touristes.

(...)
»

Pescatourisme

Enfin, la quatrième et dernière brochure est consacrée au pescatourisme (30 000 exemplaires) avec les sorties à la marée, sur une plate ostréicole ou un bateau de pêcheur. « L’an dernier, 400 personnes ont été transportées. » Ces visites-découvertes des métiers et des activités des ostréiculteurs et des pêcheurs sur le Bassin sont une des actions du Fonds européen pour la pêche.

L’ensemble de ces guides sont disponibles dans les offices de tourisme et, d’une manière générale, les lieux de séjour comme les hôtels, les résidences de tourisme et les campings.

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L’assemblée générale de la Navicule bleue s’est dernièrement déroulée sous la présidence d’Yvan Baud, entouré de Thierry Leques, directeur ESMS et des membres du conseil d’administration.

Le président a rappelé que la Navicule bleue a été créée le 23 avril 2003 et fête donc cette année son 10e anniversaire. En évolution constante, les 82 travailleurs et les 30 administratifs sont en permanence sur le site, soudés par ce lien, presque familial, entre maux et chaleur humaine, permettant aux personnes présentant un handicap de vivre pleinement en société. Yvan Baud se dit satisfait du résultat obtenu grâce au dynamisme des encadrants et techniciens, qu’ils soient hommes ou femmes.

Thierry Leques a également souligné que le but de l’association est de créer une économie durable en milieu ordinaire. Les 15 chantiers d’insertion, soutenus par le Conseil général, la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales, la Caisse d’épargne, la municipalité d’Arvert, les ostréiculteurs demandent beaucoup d’énergie. Le conseil de la vie sociale (CVS), représentatif des travailleurs, et l’Institution de représentation de personnel (IRP), représentative des salariés, dirigés par Jean-Michel Précart, permettent un travail en parfaite complémentarité. L’Atelier des gens de mer, entreprise adaptée sur le port de la Cotinière, l’atelier d’insertion (Aci) « Terre-mer chantiers » sur le pays Marennes-Oléron mis en place, le projet 2013 est de créer l’Arca-Baie sur le bassin d’Arcachon.

Delphine Becam, chef d’équipe de l’Esat (Établissement et service d’aide par le travail), a présenté l’ampleur de sa mission auprès des 82 travailleurs présentant pour 50 % des troubles psychiques et pour 50 % des troubles intellectuels, sur les 10 ateliers du territoire Royan Presqu’île d’Arvert et Marennes-Oléron, sans oublier l’activité économique engendrée par la création d’ateliers espaces verts, d’ateliers de collecte des plastiques issus de la pêche recyclés en granulats et les prestations extérieures assurées par le restaurant.

William Delerme, responsable du foyer d’hébergement et du pôle social (SAVS) rappelle que tous les travailleurs ont été installés dans la Maison du marais (24 places). En découle un meilleur accompagnement à la vie sociale.

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Fish as feed inputs for aquaculture

Fish as feed inputs for aquaculture - Practices, sustainability and implications

FAO 2009 

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This technical paper provides a comprehensive review of the use of wild fish as feed inputs for aquaculture covering existing practices and their sustainability as well as implications of various feed-fish fisheries scenarios. 

It comprises four regional reviews (Africa and the Near East, Asia and the Pacific, Europe, and Latin America and North America) and three case studies from Latin America (Chile, Peru and the study on the use of the Argentine anchoita in Argentina, Uruguay and Brazil). 

The four regional reviews specifically address the sustainable use of finite wild fish resources and the role that feed-fish fisheries may play for food security and poverty alleviation in these four regions and elsewhere. With additional information from case studies in China and Vietnam, a global synthesis provides a perspective on the status and trends in the use of fish as feed and the issues and challenges confronting feed-fish fisheries. Based on the information presented in the global synthesis, regional reviews and three case studies, and through the fresh analysis of information presented elsewhere, an exploratory paper examines the use of wild fish as aquaculture feed from the perspective of poverty alleviation and food security.

Voir aussi la documentation dans l'article :  Aliment aquacole, le "carburant" du pisciculteur

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Le 6 mai  2013

Mortalité élevée des crevettes en Asie : le coupable démasqué
           
En Asie, un million de personnes vivent de la crevetticulture

Photo : © FAO/Hoang Dinh Nam

L'identification de la bactérie responsable constitue une première étape cruciale pour combattre efficacement la maladie

Source et pour plus d'informations : FAO

Les chercheurs de l'Université de l'Arizona ont accompli un progrès majeur en identifiant l'agent responsable de la maladie mystérieuse qui décime la crevetticulture asiatique.

Cette maladie, connue sous le nom de syndrome de mortalité précoce de la crevette (EMS) ou syndrome de nécrose hépatopancréatique aiguë (AHPNS) a provoqué depuis deux ans des morts massives dans les élevages de crevette de plusieurs pays d'Asie où un million de personnes vivent de la crevetticulture.

En 2011, l'Asie a produit 3 millions de tonnes de crevettes, pour une valeur de 13,3 milliards de dollars.

Les bassins infectés connaissent des niveaux de mortalité très élevés au début du cycle de croissance - allant dans certains cas jusqu'à 100%. Jusqu'à présent, la cause de la maladie échappait totalement aux scientifiques, aux autorités vétérinaires et aux aquaculteurs, rendant la prévention et les traitements difficiles. Mais le coupable a été démasqué: il s'agit d'une souche bactérienne fréquente dans les eaux côtières saumâtres sur toute la planète, Vibrio parahaemolyticus.


Une équipe de chercheurs de l'Université de l'Arizona est parvenue à isoler la souche et à s'en servir pour inoculer la maladie à des crevettes saines, méthode scientifique dite du postulat de Koch. «Nous avons réussi à isoler une culture pure de la souche V. parahaemolyticus et à reproduire l'EMS/AHPNS en laboratoire», explique le professeur Donald V. Lightner du Laboratoire de pathologie aquacole de l'Université de l'Arizona. «La forte virulence de cet agent pour les crevettes s'explique peut-être par un phage qui s'attaque à cette souche particulière de V. parahaemolyticus», précise-t-il.

Les efforts réalisés pour étudier l'EMS, identifier sa pathologie et y faire face ont été soutenus par un ensemble de partenaires comprenant l'Université de l'Arizona; le Département des pêches et de l'aquaculture, le Centre de gestion des crises - santé animale et le Programme de coopération technique de la FAO; l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE); la Banque mondiale; le Réseau des centres d'aquaculture d'Asie et du Pacifique (NACA); l'Alliance mondiale pour l'aquaculture (GAA); le ministère de l'Agriculture et du Développement rural du Viet Nam; CP Foods; Minh Phu Seafood Corporation; Grobest Inc., enfin, le groupe agroalimentaire Uni-President.

Cette découverte de l'Université de l'Arizona est une première étape décisive pour combattre l'EMS.

Le syndrome EMS/AHPNS est apparu en 2009. En 2010, l'épizootie est devenue grave. En Chine en 2011, les élevages de crevette de Hainan, du Guangdong, du Fujian et du Guangxi enregistraient des pertes de près de 80 pour cent. En Thaïlande, la production de crevette devrait chuter de 30 pour cent en 2013 par rapport à l'année dernière sous l'effet de la maladie. Dans certains élevages crevetticoles à l'est du pays, la production a reculé de 60 pour cent.

La FAO a d'abord envoyé une mission d'étude au Viet Nam, en 2011, via le CMC-AH. Celle-ci a mis en évidence un agent infectieux et depuis 2012 déploie un projet d'assistance technique d'urgence dans le pays.

Pas de risque pour la santé humaine

Quelques rares souches de V. parahaemolyticus provoquent des problèmes gastriques chez l'homme - causés par la consommation de crevettes ou d'huîtres crues ou peu cuites -, mais seules les souches porteuses de deux gènes spécifiques peuvent entraîner une maladie humaine.

Or seulement 1 à 2 pour cent des souches sauvages de V. parahaemolyticus dans le monde contiennent ces deux gènes; la souche identifiée par M. Lightner et son équipe comme étant responsable de l'EMS n'en fait pas partie.

«La souche de V. parahaemolyticus que nous avons isolée s'avère ne pas être porteuse des gènes qui rendent la bactérie virulente pour les humains», explique M. Lightner.

«Aucune maladie humaine n'a été constatée en association avec l'EMS et ces nouveaux éléments tendent à confirmer que les crevettes infectées par l'EMS ne sont pas dangereuses pour la santé humaine», confirme Iddya Karunasagar, spécialiste de la sécurité des aliments d'origine marine à la FAO.

Seules les crevettes sont vulnérables

L'EMS touche deux espèces de crevette d'élevage très communes: la crevette géante tigrée Penaeus monodon et la crevette à pattes blanches Penaeus vannamei. Parmi les signes cliniques de la maladie figurent léthargie, croissance lente, estomac et intestin moyen vides, hépatopancréas (organe digestif servant de foie) pâle et atrophié et, souvent, des stries noires. La mortalité massive débute dans les 30 jours après l'infestation du bassin. Jusqu'à présent, les pays officiellement concernés par l'EMS sont la Chine, la Malaisie, la Thaïlande et le Vietnam.

Mais toutes les régions pratiquant l'élevage de P. monodon et P. vannamei peuvent être touchées. C'est le cas de l'essentiel de l'Asie et d'une grande partie de l'Amérique latine, où l'élevage de crevette est également important, mais aussi de certains pays d'Afrique (Madagascar, Égypte, Mozambique et Tanzanie). La maladie semble se répandre à proximité des élevages déjà infectés ou lors du transport de crevettes malades, généralement des juvéniles utilisés pour l'alevinage.

L'équipe de M. Lightner n'a pas pu reproduire l'EMS à partir d'échantillons de crevettes congelées puis décongelées, ce qui suggère que le froid tue la bactérie. Or, l'essentiel des échanges internationaux de crevettes concerne des produits congelés, qui présenteraient donc un risque de transmission faible, voire nul.

Traiter l'EMS

À présent que l'agent responsable de l'EMS est connu, de plus amples recherches doivent être menées d'urgence pour mieux comprendre la diffusion de la maladie d'un élevage à l'autre et définir les mesures qui s'imposent.

Parallèlement, la FAO et ses partenaires amorcent un effort régional concerté de lutte contre la maladie.

Pour les crevetticulteurs, la prévention des problèmes liés à l'EMS sera facilitée si elle s'appuie sur les bonnes pratiques existantes en matière d'aquaculture et de biosécurité.Les recommandations sont les suivantes :
  • Les crevettes post-larves servant à l'alevinage doivent être achetées auprès de vendeurs jouissant d'une bonne réputation et faire l'objet d'une certification par les autorités de santé animale avant leur introduction dans l'exploitation aquacole, puis subir une période de quarantaine avant l'alevinage.
  • Il convient d'utiliser une alimentation de qualité et d'éviter aux crevettes les stress environnementaux, pour préserver leur bonne santé.
  • La sécurité sanitaire des bassins doit être maintenue avec soin et les juvéniles doivent faire l'objet d'une surveillance étroite. Toute maladie doit immédiatement être signalée aux autorités compétentes.
  • Le suivi régulier des bassins aquacoles doit faire partie des mesures de routine de surveillance de la santé des animaux aquatiques à l'échelle de l'exploitation, puisqu'il est avéré que cette pratique rompt le cycle de vie des pathogènes.
Hors de l'exploitation, le transport de crevettes vivantes ou congelées doit également respecter les bonnes pratiques établies.

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Le 5 mai 2013

La complainte de l’ostréiculture


Marennes-Oléron. Estuaire de la Seudre avec Oléron sur la gauche

Source : Sud Ouest

Le 41e salon ostréicole constitue une chambre d’écho des conchyliculteurs. Leur président dénonçait hier la pesanteur des procédures administratives.

Les ostréiculteurs ont jusqu’à demain soir pour découvrir le matériel.

Il y avait le soleil qui, pour une manifestation en plein air, est le plus sûr allié. Il y avait la note légère du traditionnel ruban tricolore, et de la fillette enjouée porteuse des ciseaux. Il y avait même dans cette atmosphère printanière du 41e salon ostréicole trembladais, des stands flambants neufs, substitués aux archaïques abris de bois de la première heure. Mais le cœur n’y était pourtant pas. Parce que l’ostréiculture, qui est empêtrée depuis cinq ans dans l’ornière des surmortalités d’huîtres juvéniles, reste un grand malade.

Certes, ce printemps n’a pas assez réchauffé l’eau pour faire craindre le déclenchement des premières vagues de mortalité d’huîtres. Mais cela ne saurait tarder. Aussi, le spectre de pourcentages de pertes de production colossales continue de faire froid dans le dos. Certes, la mort annoncée des entreprises, conséquence associée à cette crise, n’a pas eu lieu.

Le président du Comité régional conchylicole (CRC) Poitou-Charentes, Gérald Viaud, se risquant même à déclarer : « Nous sommes en train d’inverser la vapeur », comprendre par là que la baisse de la démographie professionnelle serait enrayée. À voir quel sera le résultat du recensement national conchylicole en cours.

Un torpillage en règle

Alors oui, si l’inauguration du salon apportait hier quelques motifs pour chasser la sinistrose, ils sont aussi maigres qu’une huître boudeuse. « Tout ne va pas pour le mieux dans le milieu », résume Yves Papin, le coordinateur de la manifestation. Gérald Viaud lève un coin du voile. Le président du CRC s’éloigne des mouvements d’humeur auxquels il nous a habitués, pour tendre vers un message de fond plus lisible : l’administration « torpille » le développement conchylicole. Il faut oser le déclarer, quand on sait que l’État n’a cessé d’épauler les conchyliculteurs ces dernières années, en subventionnant les pertes de cheptel.

Gérald Viaud tape cependant dans le mille, lorsqu’il souligne ce paradoxe : « L’Europe décide de relancer l’aquaculture » (NDLR. référence à la publication le 29 avril par la commission des orientations stratégiques pour une aquaculture durable), et en même temps, la bureaucratie submerge les conchyliculteurs de règlements que leur bon sens refoule...
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La Commission européenne a publié lundi 29 avril des « orientations stratégiques pour développer l’aquaculture durable en Europe ». Mais elle s’en tient à des mesures timides et facultatives. Pour ceux qui espéraient une harmonisation des règles entre États membres, ou des critères d’exigence sur les produits d’import qui concurrencent l’aquaculture européenne, il faudra repasser.

La Commission sert l’habituel discours sur le potentiel de croissance de ce secteur, toujours en prise au fardeau législatif et aux conflits d’usage pour s’installer ou se développer. Avec une ambition très relative, elle « appelle à renforcer la coopération » entre pays européens et se propose de coordonner les activités et échanges de bonnes pratiques. Les objectifs sont louables : raccourcir les délais d’autorisation à la création de nouvelles exploitations aquacoles (3 ans actuellement environ), faciliter l’accès aux sites par une approche territoriale, valoriser la qualité des produits élevés en Europe… Mais les moyens n’y sont pas, pour un secteur qui stagne depuis 10 ans tandis qu’au niveau mondial il connaît une croissance très rapide.


Bientôt, certains parcs pourraient être équipés de caméras de surveillance...

Non, nous ne sommes pas en période de fêtes de fin d'année...Et pourtant, les vols dans les parcs à huîtres se multiplient. Plusieurs tables conchylicoles, notamment à Bouzigues et Loupian ont été pillées.

Et c’est reparti. Les vols de coquillages et, en particulier, d’huîtres et de moules ne sont pas l’apanage de la période précédant les fêtes de fin d’année. En effet, depuis quelques semaines, le plus souvent de nuit ou le week-end, les vols de coquillages se multiplient dans l’étang de Thau. Et particulièrement à Bouzigues et au port de Loupian, où dix à quinze pochons (sacs d’huîtres juvéniles) disparaissent en moyenne par semaine sur trois exploitations.

Plusieurs plaintes déposées

Plusieurs plaintes ont été déposées à la gendarmerie de Mèze, dont deux de la part d’un producteur de Bouzigues, délesté le week-end dernier de 40 cordes de moules, et de trente autres le week-end précédent : "Comme par hasard, il y a eu une forte demande de moules de Thau, après les problèmes liés aux moules d’Espagne. Il faudrait renforcer les rondes, les contrôles". "C’est assez pénible, soupire Philippe Ortin, président du comité régional conchylicole (CRC). Nous avons demandé à rencontrer le patron de la gendarmerie maritime pour voir ce qu’il y a moyen de faire. Nous avons passé un accord avec la commune de Mèze pour mettre en place des caméras de vidéosurveillance et nous sommes en négociations avec la commune de Marseillan à ce sujet".

"Tout le monde se soupçonne"

(...)

Vers des caméras de vidéosurveillance sur l'étang

Marc Chastel en est persuadé : "Ceux qui font ça ne peuvent qu’être des professionnels. C’est dur de savoir qu’il peut s’agir de quelqu’un qu’on connaît. Les vols ont toujours existé, mais là, ça devient insupportable. L’ambiance n’est pas bonne, tout le monde se soupçonne".Aussi a-t-il décidé, "sans attendre la profession", de mettre lui-même en place son dispositif préventif : "Je n’ai pas le choix. Je vais investir dans un système vidéosurveillance, directement sur mes parcs, avec alimentation par panneaux photovoltaïques. Ça va me coûter cher, mais je ne veux pas continuer à me laisser faire sans réagir".

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Douze candidats participent, ce matin à Arcachon, à la sélection régionale du meilleur écailler.

Ce samedi matin, de 9 h 30 à 11 h 30 sur la jetée d’Eyrac à Arcachon, douze écaillers vont ouvrir 100 huîtres chacun.

Ils participent à la sélection régionale, organisée par le comité régional conchylicole, pour le championnat de France des écaillers qui se tiendra en septembre prochain à Marseille. L’an dernier, Mickaël Lenoir, de la poissonnerie Lucine au Cap-Ferret, avait remporté le titre de champion de France des écaillers.

Les douze candidats sont Frédéric Marty (poissonnerie Marty), Damien Bergey d’Arcachon, Fabrice Vigier (Le Routioutiou à Gujan-Mestras), Kévin Jerruz Perez de l’Oyster bar à Arcachon, Alain Argelier de l’Ecailler, Lionel Godart des Pavois, Nicolas Comter de Chez Pierre, Pascal Sablun de la pêcherie Chez Laurette, Mickaël Mussard de Chez Yvette, Olivier Thiebaud du Bouchon du Ferret, Mathieu Metifet et Lionel Seguy des huîtres Boulan....

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Pierrick Massiot, président du Conseil régional, était ce matin à Sarzeau où il a visité deux exploitations ostréicoles et une nursery  d'huîtres, à la pointe du Ruaud et à Benance, en compagnie d'Hervé Jénot, président du Comité régional de la conchyliculture de Bretagne Sud.

Cliquer ici pour accéder à la vidéo du Télégramme

Une occasion d'échanger avec les professionnels sur les difficultés de leur métier, notamment les mortalités, la formation, les conflits d'usage, les réglementations urbanistiques, la qualité des eaux. La Région a accordé entre 2010 et 2012 une somme de 2 millions d'euros à l'ostréiculture pour faire face à la crise.

A Benance, Marie-Gabrielle Capodano, qui a ouvert l'an passé une nursery,  a expliqué à Pierrick Massiot, la manière dont on élève les bébés huîtres.

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RISCO : comprendre, pour agir, la mortalité des huîtres et du naissain

Pôle Mer Bretagne. Thème 4 : Ressources biologiques marines - Pêche Aquaculture

Source : Pôle Mer Bretagne

Des mortalités d’huîtres creuses Crassostrea gigas sont régulièrement constatées depuis plusieurs années sur le littoral français, et particulièrement en période estivale. Plus récemment, le naissain a été touché dans des proportions alarmantes.

La baie de Quiberon, qui compte 81 entreprises ostréicoles, est particulièrement concernée. Elevées au sol et en eau profonde, les huîtres, en contact avec les sédiments, y sont baignées par des eaux souvent turbides, notamment en période de houle importante. Les professionnels suspectent une influence du sédiment dans l’écosystème parmi les causes des mortalités. Ce site est d’autant plus important qu’une partie de sa production alimente d’autres bassins ostréicoles. Sa fragilisation aurait donc des répercussions sur toute la filière.

Le projet RISCO vise à connaître scientifiquement les conditions dans lesquelles vivent les huîtres sur ce secteur, notamment l’éventuelle toxicité des sédiments et la capacité du milieu à fournir l’alimentation nécessaire à leur développement, à comprendre les raisons de leur mortalité, pour donner aux professionnels les moyens d’être pleinement en prise sur leur activité.

L’étude RISCO associera des approches scientifiques, environnementales et économiques. Elle assurera une approche globale intégrant les travaux de recherche - étude des sédiments, analyses biologiques et physiologiques, biomasse et pratiques culturales - dans la conception d’outils de modélisation et de gestion des risques de production pour la profession et les professionnels.

Le projet, porté par la Section régionale conchylicole de Bretagne Sud et le laboratoire Ifremer de la Trinité-sur-Mer, s’inscrit dans une perspective de développement durable de la conchyliculture et de l’activité en zones côtières.

*Les 81 entreprises ostréicoles de la Baie de Quiberon produisent annuellement près de 15 000 T, soit 15% environ de la production nationale. En Bretagne Sud, ce secteur représente 487 entreprises, soit 2600 personnes, dont 86% sont des emplois permanents.

Les partenaires de Risco :

Les entreprises :
  • Comité Régional Conchylicole de Bretagne Sud, porteur du projet, Auray
  • AGC du Morbihan, CER – Nautil, Vannes
Les centres de recherche :
  • Ifremer, Laboratoire Environnement Ressource, La Trinité sur Mer
  • Université de Bretagne Sud, Laboratoire en sciences et technologies de l'information, de la communication et de la connaissance, Vannes
  • Université de Nantes/ LEMNA EA 2164, Pôle Mer et Littoral (PML)

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Ressources biologiques marines - pêche et aquaculture         

Pôle Mer Bretagne

Pour la pêche et l’aquaculture, il s’agit d’évoluer vers une activité raisonnée liée à une meilleure connaissance des ressources biologiques.

Pour en savoir plus : Pôle Mer Bretagne

Liste des projets labellisés en aquaculture

    ORMEAUX : développer l’élevage d’un mollusque précieux et rare

    AMPHORE : le rôle des aires marines protégées dans la gestion des ressources halieutiques

    RISCO : comprendre, pour agir, la mortalité des huîtres et du naissain

    VEGEAQUA : des poissons d'aquaculture végétariens ?

    CARPP : cultiver l'algue rouge en maîtrisant sa reproduction

    PISCENLIT : pour des activités piscicoles et aquacoles intensives et durables

    SUDALAB : maîtriser la qualité sanitaire de l'algue alimentaire en Bretagne

    PERLE : pour une réintroduction durable de l'huitre plate

    PREDADOR : préserver les élevages conchylicoles des attaques de dorades

    SISQUONOR : outil d'aide à la décision pour une gestion durable de l'activité conchylicole

   SC2E : élever des crevettes tropicales en Bretagne et plus largement dans les pays au climat tempéré, dans le respect de la qualité et de l’environnement

Voir tous les projets pêche et aquaculture labellisés : Pôle Mer Bretagne

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L’écho des cabanes

Newsletter du Comité Régional de la conchyliculture Poitou-Charentes

Avril 2013

Cliquer Ici pour télécharger l'écho des cabanes - avril 2013

«Toujours dans le souci d’améliorer la communication entre les professionnels et le CRC, nous vous adressons désormais une lettre mensuelle via internet. Celle-ci sera également disponible en version papier au comptoir du CRC et consultable sur le site www.src-poitoucharentes.com. Cette nouvelle formule reprendra les sujets les plus importants du mois écoulé, ainsi que les sujets d’actualité.
En espérant répondre à une demande de plusieurs d’entre nous.
Je vous souhaite bonne lecture à tous.»

Gérald VIAUD.
Président

Dans ce numéro

Cellule d’accompagnement sanitaire
SMS Mortalité
HCM : nouveaux outils
Surveillance SAFER
Actu plan de communication HCM
Projet CONCHYSES
Planning 2013 des formations continues
Valorisation des déchets plastiques
Réflexions sur le réaménagement de la Pointe de la Fumée
Travaux de réfection de la digue du Boutillon
Gestion de l’eau
Programme du 41e salon national ostréicole de la Tremblade
Moules de Bouchots STG
Identité maritime du territoire
Calendrier des réunions d’Avril


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François Patsouris explique l’ostréiculture aux élèves parisiens.

Catherine Margaté, maire de Malakoff et conseillère générale des Hauts-de-Seine, était, mardi 23 avril, de passage à La Tremblade où elle accompagnait un groupe d’élèves qui visitait un établissement ostréicole. Pour la circonstance, cette élue communiste était guidée par Gérard Godillot, lui-même élu communiste trembladais.

Bastion du Parti communiste français depuis 1925, la ville de Malakoff avait acheté en 1954 un champ d’asperges à Ronce-les-Bains, bientôt transformé en village de vacances destiné à accueillir les enfants de leurs administrés. Les élèves peuvent ainsi bénéficier de séjours à la mer.

Lors de leur séjour à La Tremblade, ils ont rendu visite aux établissements Bertin, guidés par François Patsouris, adjoint au maire, ancien professionnel et responsable de structures ostréicoles, qui a expliqué aux jeunes élèves les petits secrets de l’huître. Et ce jour-là, ils ont découvert cette belle aventure ostréicole avec le soleil pour témoin.

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Le poisson est traité au sel de Guérande.

Avec Angelina son épouse, Dominique Libra a d'abord ouvert un point-poisson le vendredi, au 9, rue Emile-Zola, à la demande de la municipalité de Mardeuil.

« La population apprécie, visiblement, elle est ravie de trouver du frais à proximité. » Mais le saumon, c'est quand même leur spécialité. « Nous sommes livrés le mercredi et le vendredi, environ 20 kg par semaine, le saumon est salé et fumé le même jour, tranché le lendemain, suivant la demande de nos clients, des particuliers ou des grandes tables de la région », indique Dominique Libra.

Le saumon provient de la société Loch Duart basée en Ecosse, qui élève du Label Rouge dans des Loch à l'écart de toute pollution, ce qui lui a valu de nombreuses distinctions pour la qualité de ses élevages.
A réception, les filets de saumon sont d'abord « dégraissés », c'est-à-dire débarrassés des parties qui en altèrent l'aspect. Ils sont ensuite recouverts de sel de Guérande pendant quatre heures, puis fumés pour séchage au bois de hêtre avec adjonction d'herbes aromatiques, pendant quatre heures également.

C'est ensuite un travail à façon pour un conditionnement sous vide « à la carte », en filets entiers, en demi-filets, en cubes, en lamelles, selon les desiderata du client, tout en gardant disponible l'option frais ou fumé.

Dominique Libra n'en reste pas là. Depuis une quinzaine de jours, il teste une appellation « bio ». A suivre… Il sera d'ailleurs présent au 3e marché artisanal qui se déroulera à Mardeuil le dimanche 12 mai.

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Le 4 mai 2013

La Semaine du Golfe : La 7ème édition

6 au 12 mai 2013

Une belle semaine de voile pour tous les équipages !

En 2013 le fameux Week End de l’Ascension commencera le mardi 7 mai au soir ! A suivre le mercredi 8 mai, jour anniversaire de l’armistice de 45, puis le traditionnel jeudi. C’est donc une pleine et entière semaine qui s’offre à tous les amoureux de la mer, des bateaux et du Golfe du Morbihan !

Les programmes nautiques et festifs se mettront en place sur les mêmes schémas qui ont fait le succès des éditions précédentes avec les inévitables ajustements qui font que la manifestation évolue, s’adapte et se renouvelle. Nos efforts porteront donc sur l’organisation des flottilles, les sélections de bateaux admis à participer et la sécurité en mer.

Comme à chaque fois le respect de l’environnement naturel du Golfe, de sa faune et de sa flore, sera au cœur de tous les dispositifs. Enfin, reste l’essentiel, la beauté du Golfe, l’incessant rythme alterné de ses courants de marées et le plaisir de la voile quand les équipages s’en reviennent bord à bord vers leur escale du jour.

Vous êtes les bienvenus !

Plus d'informations : Semaine du Golfe ou OT de Vannes

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Le 3 mai 2013

Le 41eme salon ostréicole de La Tremblade ouvre demain

Source : Sud Ouest

Le matériel conchylicole sera présenté samedi et jusqu'à lundi, place Faure-marchand, sur fond de révision des zones sanitaires de production

Le salon est le grand rendez-vous annuel du secteur ostréicole

Le 41e salon du matériel conchylicole de La Tremblade ouvre ses portes demain samedi, à 9h30, place Faure-Marchand. Alors que les précédentes éditions bruissaient des premières mortalités de jeunes huîtres en début de saison printanière, cette fois, c'est un tout autre sujet que cette épizootie qui mobilise la réflexion et l'inquiétude des professionnels. Il s'agit du projet de l'administration de revoir le classement sanitaire des zones de production en Charente-Maritime. Avec, à la clé, l'obligation pour les producteurs d'huîtres et de moules, d'immerger leurs coquillages dans des bassins de purification avant leur mise en marché. Ce n'est pas la qualité des eaux littorales qui est en cause, mais le resserrement des normes sanitaires européennes.

Jusqu'alors, une zone restait classée A (sans besoin de purification ) quand bien même 10% des analyses bactériologiques révélaient des seuils de contamination faibles aux escherichia coli (coliformes fécaux)  compris entre 230 et 1000 unités pour 100 g de chair et liquide intervalvaire. Cette tolérance des 10% saute aujourd'hui. A quelle échéance précise interviendra la révision ? L'administration ne le dit pas encore, mais les professionnels l'attendent pour la rentrée de septembre.

Colloque Sud Ouest, dimanche

« L’évolution des normes sanitaires : quel impact pour la conchyliculture en Charente-Maritime ? » est le thème que la rédaction de « Sud Ouest » et le Comité foires et salons de La Tremblade proposent, pour rebondir au risque de déclassement en B des zones de production de coquillages dans le département....

Désormais, une seule analyse négative, suffirait à provoquer le déclassement en B (obligation de purifier). Un débat qui pose en parallèle la dimension des investissements que les conchyliculteurs vont devoir engager pour s'équiper en moyens de purification.

Colloque "Sud Ouest" : L’impact des normes sanitaires

Le sujet sera débattu au colloque que la rédaction de "Sud Ouest" animera dimanche, à 10h30, dans l'enceinte du salon .

L’impact des normes sanitaires

« L’évolution des normes sanitaires : quel impact pour la conchyliculture en Charente-Maritime ? » est le thème que la rédaction de « Sud Ouest » et le Comité foires et salons de La Tremblade proposent, pour rebondir au risque de déclassement en B des zones de productions de coquillages dans le département. Pour débattre du sujet, ce dimanche, à partir de 10 h 30, dans l’enceinte du salon, place Faure Marchand, à La Tremblade, plusieurs invités. Les mytiliculteurs Benoît Durivaud (Esnandes) et Francis Bodet (Hiers-Brouage), le directeur du Comité régional conchylicole Poitou-Charentes, Laurent Champeau, et le chercheur de l’Ifremer Jean-Côme Piquet. Seront développés, entre autres, la question de la qualité de l’eau, la notion de purification des coquillages, les investissements que la purification impose aux producteurs de moules et d’huîtres, le rôle des claires dans la purification, l’explication de la situation aux consommateurs.:

 Autres conférences et visite de l'Ifremer

A l’occasion du salon du matériel conchylicole, cultures marines et pêche de La Tremblade, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) ouvre les portes des laboratoires de recherche de sa station de Mus-de-Loup, à Ronce-les-Bains, dimanche 5 mai, de 9 heures à midi et de 14 heures à 17 heures. Une animation est aussi prévue sur le stand de l’institut, au salon. Samedi, toutes les heures à partir de 14 h 30 y seront détaillées les activités des laboratoires trembladais. C’est aussi à l’initiative de l’Ifremer que seront présentées photographies et documents relatant l’épopée des plans de relance ostréicoles des années 70 avec le concours des producteurs et chercheurs japonnais.

Enfin, deux conférences seront proposées lundi, l’une sur la biodiversité des huîtres ; la seconde sur le projet bivalife, programme européen sur les organismes infectieux qui implique les professionnels des cultures marines. (Source : Sud Ouest) 

Les étatsuniens ont trouvé la solution aux problèmes sanitaires...

Voyez comme ces huîtres sont appétissantes sans microbes !!! 

La pasteurisation électronique… de l’huître !

Source : gizmodo le 2 mai 2013 à 13:30

Vous souvenez-vous de ce Noël rendu épique à cause d’une huître pas franchement fraîche ? Tout ceci ne sera bientôt plus qu’histoire ancienne et ce, grâce à la pasteurisation électronique du mollusque.

Les huîtres dérangent, soit on les aime, soit on les déteste. Qu’importe, elles sont hélas aussi aphrodisiaques qu’insalubres et ne vous réserveront pas toujours de bonnes surprises.

Pour n’en citer que quelques uns, certains des agents pathogènes courants trouvés dans les huîtres sont l’hépatite A ou les norovirus, plus fréquemment elles causent de charmantes intoxications alimentaires et délicieux soucis d’estomac.

Les huîtres sont généralement nettoyées par chauffage, gel, ou en leur appliquant une pression élevée, mais ce n’est pas toujours efficace… C’est là que la pasteurisation électronique entre en jeu. Lorsqu’elles sont traitées avec une dose de 5 kilograys de faisceaux d’électrons, le risque d’hépatite A est réduit de 91% et d’un quart pour les norovirus !

Fervents défenseurs des bivalves, les chercheurs de Texas A & M University ont donc appliqué cette technologie pour tuer les agents pathogènes, technique approuvée par la FDA, mais pas encore utilisée à des fins commerciales.

Aux vues de son efficacité, nous pourrons bientôt compter sur des huîtres saines la prochaine fois que nous rechercherons un remède miracle à la gueule de bois.

Un résumé dans sciencedaily :  Electron-Beam Pasteurization of Raw Oysters May Reduce Viral Food Poisoning

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Les charentais maitrisent la solution naturelle...


Les ostréiculteurs charentais-maritimes veulent voir reconnu le rôle des claires d’affinage dans le processus d’élimination des bactéries. L’administration renâcle.

3 500 hectares de claires. Les ostréiculteurs ont démontré qu’elles participaient à la purification des huîtres ; l’administration ne le reconnaît pas encore.

Les claires jouent-elles un rôle sanitaire dans la purification des coquillages ? Ces 3 000 hectares dédiés à l’affinage des huîtres peuvent-ils aussi participer à leur décontamination, dans le cas où elles présenteraient des taux de bactéries supérieurs à ceux fixés par la réglementation européenne pour leur mise en marché ?

Ces interrogations font écho au débat qui s’engage sur le classement de salubrité des zones de production de coquillages, dont nous nous faisons l’écho depuis le début de cette semaine.

Comment l’interprofession conchylicole se positionne-t-elle dans le débat sur le déclassement sanitaire des zones de production conchylicoles ? Le président du Comité régional conchylicole Poitou-Charentes, Gérald Viaud, en convient, il ne fait « pas de propagande volontaire » pour inciter les conchyliculteurs à s’équiper en matériel individuel de purification. L’explication est double.

D’une part, du côté des ostréiculteurs, même quand les établissements ne sont pas agréés par l’administration pour la purification, la pratique est telle que, de fait, la production est purifiée. Selon Gérald Viaud, le simple fait d’immerger les huîtres dans des dégorgeoirs, après récolte sur l’estran, la traçabilité du produit, les auto-contrôles que l’ostréiculteur se voit imposer par la marque collective Marennes-Oléron (5 000 analyses par an réalisées par le laboratoire d’analyses départemental, soit 100 000 en vingt ans) offrent de sérieuses garanties sanitaires sur le produit.

D’autre part, Gérald Viaud porte le débat sur un plan plus général, pour justifier pourquoi il ne bat pas le tambour pour que ses collègues s’équipent en purificateurs. « Ce que je redoute, c’est que si nos décideurs voient que nous sommes tous équipés de dispositifs de purification, le débat de fond sur la qualité de l’eau soit occulté. Qu’ils ne soient plus, par exemple, engagés dans la définition des schémas d’aménagement et de gestion de l’eau (Sage). Or, le véritable enjeu est celui-là. Il y a déjà beaucoup de dérogations à l’objectif d’une eau de qualité en 2015… pourquoi ne pas, tant qu’on y est, se donner 2050 comme objectif ?

Dans cette affaire, nous aurons beau avoir les établissements les mieux équipés en dispositif de purification, si l’eau de mer, et l’eau issue des bassins versants ne sont pas de bonne qualité, à quoi bon ? »

L’administration exprime des réticences sur cette approche de la « purification naturelle ». La profession ostréicole entend démontrer le bienfait de ces marais pour purifier une huître et les débarrasser en quelques heures des eschichia coli qu’elles auraient en trop.

Aussi, le Comité régional conchylicole Poitou-Charentes s’est-il engagé pour atteindre son objectif dans un partenariat avec le Centre régional d’expérimentation et d’application aquacole (Creaa) du Château-d’Oléron. Il s’agit d’apporter une démonstration scientifique.

Une purification rapide

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Quatre tonnes étudiées

Du coup, il s’est agi de renouveller l’expérience. Mais cette fois, les huîtres ont été contaminées, à un taux de coliformes fécaux très important, jusqu’à 70 000 unités pour 100 grammes de chair et liquide intervalvaire (la norme pour le classement en A d’une zone de production est 230 unités).

Quatre tonnes d’huîtres ont ainsi été étudiées, dans les claires expérimentales du Creaa. Les lots ont été suivis vingt-huit jours. Ce qui a été observé, c’est que vingt-quatre heures après l’immersion des huîtres, le taux de coliformes était descendu de 70 000 à entre 500 et 1 000. Quarante-huit heures après leur immersion, il n’y avait plus rien. Selon les données qu’ils fournissent, la conclusion s’impose aux responsables professionnels comme une évidence : « la claire agit comme un purificateur ». Ce qui, au plan du zonage sanitaire justifierait, du point de vue des ostréiculteurs, le classement des claires en A.

Du côté de l’administration, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.

Il ne suffirait pas d’immerger dans une claire une huître provenant d’un parc en mer classé B, pour considérer qu’il y a eu purification. Le débat n’est donc pas clos.

Le salon de La Tremblade, grand-messe de la conchyliculture, se tiendra du 4 au 6 mai. Dans l’actualité de la filière cette année, l’évolution du classement des zones de production de coquillages et son double enjeu : technique et sanitaire.

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Parler d’un coquillage pouvant être consommé renvoie à la qualité du milieu dans lequel il se développe et, principalement, à la qualité de l’eau. L’Ifremer surveille cette qualité pour le compte de l’administration. Son réseau de contrôle microbiologique nommé REMI s’articule autour d’une cinquantaine de points de prélèvements répartis sur la façade littorale charentaise. Chaque mois, des coquillages y sont prélevés et analysés. La concentration en escherichia coli est notamment recherchée. Quand il regarde l’évolution de la qualité de ce milieu marin à l’échelle d’une décennie, Jean-Come Piquet, du laboratoire environnement ressource des pertuis charentais, à Ronce-les-Bains, tire une analyse plutôt positive. « La tendance sur cette période au plan bactériologique est la stabilité, voire l’amélioration. À l’exception de la partie Seudre amont (entre le pont de l’Éguille-sur-Seudre et Étaules) qui se dégrade. C’est là, probablement un effet de la gestion quantitative de l’eau douce. L’hypothèse est émise que, lorsque le fleuve ne coule plus l’été, la dilution des bactéries est moindre et le niveau de contamination augmente. À l’inverse de la Seudre amont, il y a le cas du pertuis Breton où, sur la décennie, l’amélioration est la plus flagrante du département. Là, on regarde aussi du côté du fleuve : la Sèvre niortaise. Son débit a tendance à diminuer l’été ces dernières années », ce qui réduirait d’autant le lessivage du bassin versant et l’arrivée en mer de contaminants.

« Les conchyliculteurs savent très bien comment fonctionne un coquillage, et il faut louer leur travail, commente Jean Prou, autre chercheur de ce laboratoire trembladais. Il n’y finalement que très, très peu d’accidents, au regard du risque que l’on prend, dans l’absolu, à manger un animal vivant qui fonctionne comme une éponge dans le milieu où il vit. Historiquement, les conchyliculteurs ont pris conscience que la qualité de leur produit passe par la qualité de l’eau et, ainsi, la réglementation n’est qu’un support de leur activité. »

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Le sanglier est montré du doigt

Entre parcs ostréicoles et plages de sable fin, 2,5 millions ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau de pluie rejetée en mer. Sans précédent.

L’approche est exemplaire. Rive gauche de la Seudre, la commune de La Tremblade est la première à avoir défini un plan d’action pour réduire l’impact urbain sur le milieu marin. Avant d’être rejetées à la mer, les eaux pluviales sont épurées.

Une manière d’éliminer les bactéries qui ternissent les analyses sanitaires, et ainsi, de soutenir les deux poumons de la commune. Ici sont en effet installés une centaine d’établissements ostréicoles qui expédient 10.000 tonnes d’huîtres affinées par an. Ici aussi s’étirent 15 kilomètres de plages de sable fin grâce auxquels, l’été, la commune multiplie par six sa population (30 000 personnes). L’huître comme le baigneur réclament une eau de qualité.

Les sangliers présents en très forte densité dans le massif forestier de la Coubre raffolent du bain de vase, à marée basse, sur le rivage de Ronce-les-Bains. Ces cochons sauvages seraient-ils une des causes de la dégradation de la qualité sanitaire des eaux trembladaises ? « Nous nous penchons sérieusement sur le sujet, note le premier adjoint au maire François Patsouris, qui relève que près de 800 têtes ont été tuées cette année et que l’autorisation d’abattage porte sur 500 sangliers supplémentaires. Nous cherchons à savoir si leurs excréments ne sont pas à l’origine des quelques dépassements de seuils sanitaires que nous avons pu enregistrer », notamment depuis l’amélioration de notre réseau pluvial.

De trop gros risques

« Depuis quelques années, la situation sanitaire se détériorait, nous avions de mauvais résultats d’analyses », résume en guise d’état des lieux François Patsouris. Pour avoir été ostréiculteur et président de l’interprofession conchylicole Poitou-Charentes, le premier adjoint au maire de la commune aura, c’est indéniable, joué un rôle moteur dans cette politique volontariste....

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Fortement subventionné

Sur les 2,4 millions engagés dans ces opérations (hors acquisitions foncières), la commune n’a recouru à l’emprunt et puisé dans ses fonds propres qu’à hauteur de 941 000 euros. Le plus gros de l’investissement a été couvert par la Région Poitou-Charentes, le Département de la Charente-Maritime, la Communauté d’agglomération Royan-Atlantique et l’Agence de l’eau Adour-Garonne, laquelle a engagé 343 600 €....

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Pour une analyse lucide de la réintroduction des farines animales

Le travail d'expertise de la proposition de résolution initiale ayant été remarquablement conduit par la commission européenne, votre rapporteur a décidé de soumettre à la commission des affaires économiques une approche complémentaire à celle de l'excellent rapport de Mme Catherine Morin-Desailly.

Le problème posé se caractérise par sa dimension transversale : à la fois juridique, technique, scientifique, agricole, mais aussi médiatique et sociétal. Il a paru utile et souhaitable d'y apporter un éclairage conforme aux traditions de notre commission, c'est-à-dire en insistant sur l'angle pragmatique et réaliste.

Au moment où les appels à une meilleure information des citoyens et les dénonciations médiatiques du « retour des farines animales » se multiplient, il convient de réintroduire dans le débat des éléments objectifs, en particulier sur l'essentiel, c'est-à-dire la nature des protéines animales, la technique d'alimentation animale et la mondialisation des échanges de produits ou de matières premières agricoles.

Votre rapporteur souligne que combattre les mystifications alimentaires correspond aussi à une exigence sociale : en effet, la liberté de choix des ménages ayant peu de ressources est avant tout contrainte par leur pouvoir d'achat. Dans ce contexte, la mise en doute infondée de la qualité et de la sécurité des produits qui leur sont proposés à un prix abordable suscite l'anxiété des plus modestes.

A. Mise en perspective de l’interdiction des farines animales

Les constatations de l'Académie d'Agriculture de France3(*) permettent de mieux situer dans son contexte historique, géographique et scientifique l'interdiction des farines animales qui est intervenue en décembre 2000 pour toutes les espèces d'élevage de l'Union Européenne.

1. Une parenthèse dans l'histoire agricole

Dès 1830, Anselme PAYEN, chimiste agricole français dans un ouvrage couronné par la Société Royale d'Agriculture4(*) a présenté un plaidoyer pour « l'animalisation de la nourriture des animaux » en soulignant son intérêt économique : « En provoquant l'emploi des matières premières délaissées on peut accroître la richesse nationale ». Cette idée a été prolongée, de 1880 à 1910, par l'essor en Allemagne des sciences de la Nutrition qui préconisent l'utilisation des FFV pour l'alimentation raisonnée des animaux en fonction de leurs besoins. A partir de 1945, l'expansion de l'industrie des aliments pour animaux repose sur les mêmes concepts; et intègre systématique des farines animales.

L'Académie d'Agriculture de France résume l'évolution jusqu'à nos jours par un raccourci saisissant : « 180 ans d'utilisation des « farines animales » dans toutes les espèces et dix ans de végétarisme imposé y compris aux omnivores, avec, comme conséquences une dépendance aux importations de soja parfois transgénique et un renforcement de la spéculation sur les cours des matières premières alimentaires. »

Elle ajoute, rejoignant ainsi les observations formulées au cours de l'examen en commission des affaires économiques de la présente proposition de résolution, que parmi les bénéficiaires des co-produits de l'élevage on peut citer :

- l'industrie cimentière qui tire avantage à la fois de subventions pour la destruction des poudres C1 et C2 et d'un combustible gratuit à fort pouvoir calorique ;

- ainsi que la filière des co-produits animaux, les graisses de catégorie C3 étant utilisées dans les lactoremplaceurs et en oléochimie.

2. Une singularité européenne.

De manière générale, l'interdiction de l'utilisation de certaines substances dans l'Union européenne (produits phyto-pharmaceutiques ou médicaments vétérinaires, par exemple), même scientifiquement fondée, ne fait pas toujours partie des exigences de production pour les produits importés. Il en va de même aujourd'hui pour l'utilisation des PAT dans l'alimentation des animaux d'élevage, en particulier des porcs, volailles et poissons, interdite pour les producteurs européens, mais autorisée dans l'ensemble des pays tiers.

Le Conseil national de l'alimentation5(*) rappelle qu'en conséquence, les consommateurs peuvent trouver, sur un même étal, de la viande ou du poisson d'origine Union européenne nourris sans addition de PAT et a fortiori de farines, et des produits comparables, originaires de pays tiers, pour lesquels ces interdictions ne s'appliquent pas. Dans la mesure où il n'existe pas de réglementation obligeant à délivrer une information spécifique sur l'utilisation de ces matières premières, les consommateurs ignorent ces différences....

Proposition de résolution

Le Sénat,

Déplore le règlement (UE) n° 56/2013 de la Commission du 16 janvier 2013 visant à autoriser l'utilisation dès juin 2013 de protéines animales transformées pour l'alimentation des poissons d'élevage et salue l'opposition de la France lors du vote en comité de réglementation de cette décision ;

Demande que des études soient menées au plan national et européen en vue :

- d'évaluer les pratiques effectives de la filière de production des protéines et graisses animales dans l'ensemble des pays européens ;

- d'évaluer les impacts économiques et environnementaux de l'utilisation des protéines animales pour les poissons d'élevage au regard de l'utilisation d'autres sources de protéines notamment végétales ;

Au vu des résultats de ces études et en tant que de besoin, invite le Gouvernement à demander le réexamen, par la Commission européenne, de l'autorisation des protéines animales transformées ;

Invite le Gouvernement à créer un label « 100 % végétal et poisson » et à promouvoir ce label au niveau européen ;

Demande aux autorités européennes de ne prendre aucune nouvelle décision d'autorisation d'utilisation de protéines animales transformées dans l'alimentation des animaux d'élevage.

Source : Cliquer Ici pour accéder Proposition de résolution tendant à la création d'un droit européen pour le consommateur à la maîtrise et à la parfaite connaissance de son alimentation / Rapport n° 534 (2012-2013) de M. Jean-Jacques LASSERRE, fait au nom de la commission des affaires économiques, déposé le 23 avril 2013

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Le 2 mai 2013

La meilleure façon de cultiver des moules

La mytiliculture, c’est-à-dire l‘élevage de moules, est l’une des principales activités liées aux coquillages et aux fruits de mer avec une production totale d’environ 500 000 tonnes par an et un potentiel encore plus élevé. Pour produire davantage et de manière durable, l’un des premiers producteurs en Suède a décidé de participer à un projet européen en testant les bonnes pratiques et les nouvelles technologies pour tirer le meilleur parti de ses moules.



Source : Euronews

“ Sur les 4 à 5 tonnes que nous avons récoltées aujourd’hui, je pense qu’environ 30 % seront perdus “ estime Anders Granhed, mytiliculteur à Scanfjord. Grâce à cette expérience, nous avons réduit le gaspillage de 5 à 10 % environ.”

Les scientifiques du projet de recherche européen ont examiné chaque étape de la culture des moules avec les producteurs, de la récolte jusqu‘à la consommation. Ils ont identifié les phases les plus critiques et ont cherché à savoir comment limiter ces énormes gaspillages.

Ces efforts ont porté leurs fruits.

“L’un des principaux problèmes est l‘énorme quantité de gaspillage, 20 à 30 % de la production de moules est en en fait perdue dans les différentes étapes de la production, rappelle Grethe Adoff, biologiste, coordinatrice du projet “Moules vivantes” (Mussels Alive). L’objectif était de réduire le gaspillage de 35 %. Nous n’avons certes pas atteint ce résultat, mais nous avons vraiment constaté une augmentation de la production.”

Le coeur du projet repose sur un système de recirculation de l’eau pour stocker les moules et les conserver vivantes sur un laps de temps. Cela permet aux cultivateurs d’une part d‘être moins dépendants des changements du temps, qui peut les empêcher de récolter, et d’autre part d‘économiser de l‘énergie et de l’eau.

“ Dans un système de recirculation, on n’a besoin que de très peu d’eau nouvelle, explique Mads Dorenfeldt, biologiste à l’Institut national de Technologie en Norvège. Dans ce système, par exemple, nous pompons environ 12 000 litres d’eau par heure pour la recirculation. Mais nous n’ajoutons que 15 litres par heure.”

Dans un système normal d‘écoulement, un producteur a besoin d’environ 20 litres par heure et par kilo de moules, ce qui implique des coûts plus élevés pour refroidir l’eau. Un autre élément, variable dans la nature, est maintenu constant ici : la qualité de l’eau. C’est la fonction du “récupérateur de protéines”.

“ Cela enlève toutes les particules organiques fines qui s‘échappent des moules, poursuit Mads Dorenfeldt. Il y a une pompe en bas de ce cylindre qui crée des millions et des millions de micro bulles et toutes les protéines dans l’eau adhèrent aux bulles et s’agglomèrent ici pour former cette mousse. Celle-ci est alors expurgée du système, ce qui nettoie l’eau.”

Pendant tout ce processus graduel, les moules sont exposées à un important impact mécanique qui peut affecter leur vie à la fin. C’est ainsi qu’ont été identifiées les étapes les plus critiques du processus :

“ Nous avons fabriqué cette fausse moule au milieu de vraies moules, et nous avons installé un capteur à l’intérieur pour mesurer l’impact mécanique pendant tout le processus jusqu‘à l’inspection “ explique Gyda Christophersen, elle aussi biologiste à l’Institut national de Technologie en Norvège.

Grâce aux mesures de la moule électronique, le cultivateur a pu ajuster la vitesse de rotation et la quantité d’eau circulant dans l’appareil. La chaîne de production de moules est maintenant moins irrégulière.

Les scientifiques l’ont prouvé : plus le processus se fait en douceur, moins il y a de manipulations, meilleure sera la qualité des moules.

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Les mytiliculteurs sont exposés au déclassement sanitaire des zones de production. Leur président, Benoît Durivaud, leur recommande de préférer la purification collective.
Benoît Durivaud : « Les nouvelles normes sanitaires européennes vont impliquer une modification profonde des modes de distribution des moules. »

La mytiliculture en Charente-Maritime, c’est une production de 10 000 tonnes de moules sur filières et bouchots, ce sont 135 concessionnaires identifiés dans les deux pertuis d’Antioche et Breton, dont 120 Charentais-Maritime. 47 d’entre eux adhèrent au Syndicat des mytiliculteurs du pertuis breton que préside Benoît Durivaud. Ils représentent près de 80 % de la production de moules du département.

En quoi l’évolution prévisible du classement sanitaire des zones de production concerne-t-elle au premier chef ces producteurs ? Les explications de Benoît Durivaud, qui est par ailleurs vice-président du Comité régional conchylicole de Poitou-Charentes.

Benoît Durivaud. Parce que ces normes vont impliquer à très court terme une mutation profonde des modes de distribution de notre produit. Il va s’agir de passer par un purificateur, avant la mise en marché des moules. C’est-à-dire que les producteurs qui ne pourront investir dans cet outil devront recourir à un prestataire qui en dispose d’un. Mais encore faudra-t-il le trouver. Il recevra le volume de moules à purifier, mais avec le risque pour le producteur, de perdre la main sur le commerce, dans le contact direct avec le client.

Et pour ceux qui sont prêts à investir dans l’outil de purification, quel sera l’impact ?

Il faut d’abord comprendre qu’en baie de l’Aiguillon, les concessions ne sont accessibles que par la mer. Nous avons donc dû investir dans des bateaux-ateliers. Ce qui signifie que nous pêchons nos moules et les conditionnons à bord. Arrivées sur le quai, elles sont prêtes à expédier. Certains d’entre nous n’ont donc pas d’installations à terre. Ainsi, il n’y a qu’un établissement d’expédition en dur à Charron, moins de huit à Esnandes, une demi-douzaine à Marsilly, un à L’Houmeau, quatre à La Rochelle, rien à Fouras, et peut-être quelques bassins aux Boucholeurs. Avec le déclassement sanitaire en B qui nous guette, nous devrons purifier à terre. Rien qu’en matériel (les bacs isothermes, le réseau hydraulique, les pompes, écumeurs, aérateurs, réserve d’eau maçonnée), on parle d’un investissement de l’ordre de 100 000 euros pour purifier l’équivalent de sept tonnes de moules.

Mais, il y a un plus gros écueil encore : l’accès au foncier. Dans ces secteurs, soit il n’y a pas de surface disponible, soit le prix du mètre carré est prohibitif.

Dans ce contexte, quelle est la préconisation du président de syndicat professionnel ?

Éviter le vent de panique et la course effrénée à l’investissement. Ne pas succomber au charme des sirènes des marchands de matériels de purification. Nous devons d’abord voir avec les pouvoirs publics ce que seront les scénarios d’évolution des différentes zones de production. Et mon rôle, c’est aussi d’orienter les producteurs qui ne peuvent investir dans des solutions individuelles, vers les projets collectifs qui sont en cours de montage. Il y a celui du syndicat mixte de Chef-de-Baie, au port de pêche de La Rochelle, et celui de Charron que porte la Communauté de communes du pays marandais.

Je dois aussi alerter mes collègues que cette évolution des normes aura un impact sur la rentabilité de leurs entreprises. Que la solution soit individuelle ou collective, les investissements ne pourront pas être répercutés sur le prix de la moule. Parce que le marché national est tenu par la grande distribution. Les Hollandais ont une moule purifiée qui est déjà bien placée en prix.

Les Bretons, les Normands intègrent aussi déjà la part de purification dans leur prix, à l’inverse de producteurs charentais, ils ont des établissements à terre et n’ont pas à engager d’investissements supplémentaires. Une Charron s’achète 1,60 € le kilo au producteur, une moule du Mont Saint-Michel autour de 2 €. La marge de manœuvre sur le prix, pour nous Charentais, est donc étroite.

Que dites-vous au consommateur ? Doit-il s’inquiéter de ce déclassement ?

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Recueilli par Philippe Baroux

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Les Français ont un taux d’imprégnation parmi les plus élevés, pour certains pesticides, comparé aux Américains ou aux Allemands. C’est ce que révèle une étude de l'institut national de veille sanitaire, qui porte sur trois familles de pesticides et certains PCB. Si l’alimentation est la première cause d’exposition, c’est surtout sur les usages domestiques que l’inVS met en garde. L’étude met en lumière que l’interdiction ou la restriction, au fil des années, de certains produits jugés trop toxiques, reste la seule voie pour diminuer l’exposition des individus et des écosystèmes.

La première place européenne de la France comme utilisatrice de pesticides se lit dans le corps des Français. L'institut national de veille sanitaire (inVS) a publié, lundi 29 avril, le second tome de son rapport consacré à l’«exposition de la population française aux substances chimiques de l’environnement», qui porte sur les pesticides et les PCB-NDL. Ce travail, qui s’inscrit dans le cadre du volet environnemental de l’étude nationale nutrition santé (ENNS), a été réalisé grâce à des analyses de sang, d’urine et de cheveux prélevées sur un échantillon représentatif de la population française en 2006-2007. Il reflète son imprégnation et son exposition chronique à des substances chimiques qui ont été ou sont toujours utilisées par le monde agricole et par les particuliers.

Les pyréthrinoïdes arrivent en tête des pesticides les plus utilisés et les plus fréquemment retrouvés tant dans les organismes que dans les logements. Les professionnels comme les particuliers en font un grand usage . Résultat: «Les concentrations urinaires de tous les métabolites [produits de dégradation mesures des pyréthrinoïdes étaient plus élevées que celles observées en Allemagne, au Canada et aux Etats-Unis», écrit l’inVS. La consommation de fruits et légumes est la source principale d’exposition, mais aussi l’ingestion de poussières contaminées pour les enfants et l’inhalation de l’air intérieur lors d’utilisation d’aérosols. Peu toxiques, les pyréthrinoïdes ont, en revanche, des effets perturbateurs sur le système endocrinien.

Les pesticides organophosphorés sont efficaces pour les insectes et les acariens. Leur usage s’est beaucoup réduit et a été très restreint au fil du temps. «Globalement, les concentrations urinaires de ces (…) métabolites (…) étaient en 2007 inférieures à celles de la population allemande (en 1998) mais supérieures à celles des Américains ou des Canadiens et similaires à celles de la population israélienne (pour les métabolites diméthylés)», écrit l’inVS. Tout en notant que des facteurs tels que l'âge et la corpulence semblent «influencer de façon importante les biomarqueurs urinaires», la proximité avec des vignes, ainsi que l’alimentation et l’usage d’insecticides dans le logement sont des facteurs importants d’exposition. Les animaux d’élevage sont également susceptibles d’être exposés, ces pesticides étant souvent utilisés pour désinfecter les bâtiments agricoles.

Viande et produits de la mer (qui ont une forte tendance à la bioaccumulation) sont deux voies d’exposition fortes. Un avis récent de l’Anses avait attiré l’attention sur les niveaux d’exposition élevés à deux pesticides de cette même famille -pyrimiphos-méthyl et chlorpyriphos-méthyl- détectés dans respectivement 20% et 13% des échantillons de céréales en France en 2010. «Ces deux insecticides (autorisés pour le stockage des grains de céréales récoltés), très fréquemment détectés, pourraient également être associés aux niveaux d’imprégnation en métabolites diméthylés d’organophosphorés mis en évidence. Cette hypothèse est d’autant plus réaliste compte tenu de la forte consommation de produits céréaliers en France», écrit l’inVS. L’intoxication chronique à ces substances peut conduire à des atteintes neurologiques et à une polyneutopathie. «Des effets sur la reproduction (toxicité testiculaire, malformations squelettiques dans la descendance d’animaux exposés) ont également été suggérés dans les études animales. Chez la femme enceinte, l’exposition aux organophosphorés ou à leurs métabolites a été associée à des perturbations ultérieures du développement de l’enfant», écrit l’inVS.

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Les trois principaux insecticides néonicotinoïdes accusés d'être à l'origine de la surmortalité des abeilles vont être bannis en Europe.

La nouvelle va réjouir les apiculteurs. La Commission européenne s'apprête à interdire pour deux ans l'usage des trois principaux insecticides néonicotinoïdes. Ils sont accusés d'être une des causes principales de la disparition des colonies d'abeilles. Quinze pays, dont la France, l'Espagne et l'Allemagne, se sont prononcés, hier, pour cette interdiction proposée par la Commission européenne. Le résultat de ce vote ne suffisant pas à assurer une majorité qualifiée, c'est donc la Commission de Bruxelles qui va « dans les prochaines semaines » confirmer cette décision.

L'usage de la clothianidine, du thiamethoxame et de l'imidaclopride va donc va être interdit sur la plupart des cultures à l'exception des céréales d'hiver (blé notamment) et des productions non attractives pour les abeilles comme la betterave à sucre par exemple. Les principales cultures touchées par cette décision seront le maïs, le colza, le tournesol et le coton.

Les deux fabricants de ces produits, l'allemand Bayer et le Suisse Syngenta, ont quand même obtenu un léger report de la mise en application de cette mesure qui devait, dans un premier temps, entrer en vigueur dès le 1er juillet et ne pourra finalement débuter que le 1er décembre. Les agriculteurs ayant déjà commencé à acheter leurs semences, Bruxelles ne souhaite pas avoir à les rembourser.
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Antonin GARNIER

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À l'occasion de la Semaine du golfe, l'association des Plus belles baies du monde lance un intéressant petit ouvrage (*) qui fait le point sur le golfe du Morbihan et la baie de Quiberon.

« On a la chance de vivre dans une des plus belles baies du monde et on ne le dit pas assez ». Hervé Laigo, André Mallol, Michel Met et Francis Salaün sont parmi les membres fondateurs de ce réseau des plus beaux sites littoraux sur la planète. Ils ont travaillé d'arrache-pied pendant six mois pour sortir un tableau en 56 pages sur le golfe du Morbihan et la baie de Quiberon.

Siège mondial à Vannes

Ces deux baies ont été rassemblées en une seule identité géographique et sont l'âme d'un réseau international qui réunit 35 baies prestigieuses de tous les continents : Tadoussac au Québec, Le Cap en Afrique du Sud, Halong au Vietnam, San Francisco, Bodrum en Turquie, Diego Suarez à Madagascar... Toutes diverses sur le plan environnemental et humain. En France, la baie de Somme, la baie du Mont-Saint-Michel, La Baule, Porto Girolata, en font aussi partie, avec la Guadeloupe et La Martinique. C'est de Vannes qu'est parti le mouvement, en 1997. L'office de tourisme de la ville en est, d'ailleurs, le siège mondial. « On aimerait bien ouvrir une maison des baies », indique Francis Salaün. Jugé inadapté, le mot « club » a été abandonné. « On est sous statut ONG et on parle tout simplement des Plus belles baies du monde. Pour y adhérer, il faut remplir quatre critères définis par l'Unesco, dont témoigner d'une vie très ancienne comme celle des bâtisseurs des mégalithes », dit Hervé Laigo. L'association a voulu profiter de la Semaine du golfe pour montrer, à travers cet opuscule édité à 3.000 exemplaires (4 €), le caractère « exceptionnel » du golfe et de la baie de Quiberon, « dont on n'a pas toujours conscience ». « Ce n'est pas une plaquette touristique », souligne Michel Met.

Une économie diversifiée

Ces 56 pages sont une synthèse sur la géologie, les mégalithes, la plaisance, la pêche, le projet de parc naturel régional du Golfe et la démographie. Une large part est consacrée à l'économie. « On a la chance d'avoir une économie diversifiée, née de cette situation privilégiée », souligne André Mallol qui a rédigé cette partie. « Grâce aux possibilités offertes par le télétravail, on vient s'installer chez nous », précise Marie-André Gouzerh, adjointe à La Trinité. D'où les deux maîtres mots des Plus belles baies du monde : « Protéger et valoriser ».

* Disponible à partir de la semaine prochaine dans les librairies et sur le stand des Plus belles baies, au port de Vannes, lors de la Semaine du golfe, du 6 au 12 mai.

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Élevage de poissons. Cermaq rejette une offre de Marine Harvest

Source : Les Echos

OSLO, 2 mai (Reuters) - Cermaq, le numéro deux norvégien de l'élevage de poissons, a rejeté l'offre de rachat de 1,7 milliard de dollars (1,3 milliard d'euros) émanant Marine Harvest, le numéro un mondial du secteur, estimant que les conditions de la proposition de son concurrent local n'étaient pas acceptables.

A la suite de ce refus, l'action Cermaq bondissait vers 8h25 GMT de 19,19% à 102,5 couronnes norvégiennes, un niveau juste en-deçà de l'offre conditionnelle de 105 euros de Marine Harvest, qui représente une prime de 22% par rapport au dernier cours de clôture.

De son côté, le titre Marine Harvest avançait de 3,58% à 6,215 couronnes alors que la Bourse d'Oslo perdait 0,77%.

Cermaq a dit qu'il maintenait son offre de 732 millions de dollars sur la firme péruvienne Copeinca, alors que Marine Harvest exige justement que le groupe renonce à cette acquisition.

Les entreprise d'élevage de saumon ont profité d'une forte hausse des prix cette année, sous l'effet conjugué d'une demande soutenue émanant d'Amérique du Nord et d'une augmentation limitée de l'offre, principalement à cause d'une baisse des stocks au Chili, touchés par des maladies.

"Le conseil d'administration a estimé à l'unanimité que les conditions de l'offre de Marine Harvest sous-évaluaient le groupe (..)", a souligné Cermaq dans un communiqué. (Balazs Koranyi, Constance De Cambiaire pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

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Le 1 mai 2013

Marine Harvest vise toujours plus gros : 4 milliards d’euros !

Le "grand loup" a toujours plus d'appétit !...

Le norvégien Marine Harvest, leader mondial dans l’élevage de saumon avait repris en décembre 2012 le polonais Morpol, numéro 1 européen de la transformation des salmonidés. MH souhaite maintenant englober Cermaq, société détenue par l’Etat norvégien (43,5%), numéro 2 ou 3 dans la salmoniculture et leader mondial dans l’alimentation piscicole (Ewos)...

L'offre d'achat de Marine Harvest pour prendre le contrôle de son principal concurrent : 1,22 milliard d'euros !

Dans le giron de John Fredriksen, magnat du transport maritime (armateur de tankers)(*), Marine Harvest se hisserait au 3e rang mondial des sociétés de produits de la mer avec un chiffre d’affaires de plus de 4 milliards d’euros. Derrière les 2 titans japonais, Mahura et Nissiu, mais devant Nichirei (Japon) et Thai Union Frozen Products (Thaïlande).

Toutefois, l’offre d’achat de Marine Harvest est subordonnée au retrait de Cermaq dans l’acquisition du minotier péruvien Copeinca. « À notre avis, aucune autre fusion industrielle que Cermaq et Marine Harvest ne pourrait placer ces deux entreprises et l'industrie maritime norvégienne dans une position de leadership mondiale », a déclaré Ole-Eirik Lerøy, président de Marine Harvest. « Nous voulons construire une société intégrée de fourniture de protéines en mettant l'accent sur la nutrition piscicole, l'aquaculture et la transformation à forte valeur ajoutée ; ce qui rompt avec la production traditionnelle de matières premières des entreprises norvégiennes. »


(*) John Fredriksen, l’une des fortunes les plus grandes au monde, est appelé le « Big Wolf » en Norvège. Il se dit "vert", "durable" et "transparent". Lire : Les liaisons dangereuses du WWF...

Pendant ce temps, MH se déleste en Bretagne : Dégraissage dans le saumon fumé ?

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Le 29 avril 2013

La commission européenne nous dévoile sa stratégie pour l’aquaculture

Cette stratégie concerne tous les volets de l'aquaculture (coquillage, poisson, crustacé, algue,...)

Télécharger ici le document « Orientations stratégiques pour le développement durable de l’aquaculture dans l’Union européenne » publié ce jour

Communiqué de presse de la Commission : La Commission appelle à renforcer la coopération pour développer l’aquaculture durable en Europe 

Bruxelles veut développer l’aquaculture comme alternative à la surpêche

Source : AFP

La Commission européenne a présenté lundi une batterie de mesures visant à encourager le développement de l’aquaculture, présentée comme une alternative à la surpêche face à l’importante demande des consommateurs.

En Europe, l’élevage piscicole stagne depuis une dizaine d’années, à la différence d’autres régions du monde comme l’Asie.

Pourtant, « le secteur aquacole de l’UE possède un potentiel de croissance important et peut contribuer à épargner des ressources marines surexploitées », a indiqué la Commission dans un communiqué.

« Le secteur de l’aquaculture peut contribuer à combler l’écart entre une consommation toujours plus importante de produits de la mer et la raréfaction des ressources halieutiques », tout en stimulant « la croissance et l’emploi », a-t-elle précisé.

Pour donner un nouvel élan à l’aquaculture, Bruxelles a proposé des mesures facultatives comme la simplification administrative, un accès à l’eau et à l’espace facilité pour les aquaculteurs et un meilleur étiquetage afin d’ »améliorer la perception de ces produits par les consommateurs ».

« Aujourd’hui, l’obtention d’une autorisation pour une nouvelle exploitation peut prendre jusqu’à trois ans, ce qui dissuade bien évidemment les investisseurs », a indiqué la commissaire européenne à la Pêche, Maria Damanaki. Lors d’une conférence de presse, elle a cité en exemple le Danemark, où « un guichet unique pour l’obtention des licences a permis d’augmenter fortement la production nationale ».

En 2010, la valeur de la production aquacole de l’UE s’est élevée 3,1 milliards d’euros, pour une production de 1,26 million de tonnes, ce qui représente environ 2% de la production aquacole mondiale.

Environ 10% des produits de la mer consommés dans l’UE proviennent de l’aquaculture et 25% des pêcheries européennes, tandis que 65% sont importés de pays tiers.

Une augmentation d’1% de la consommation actuelle de l’UE produit en interne permettrait la création de 3.000 à 4.000 emplois à temps plein, a estimé la Commission.

Les écologistes contestent toutefois les bienfaits de l’aquaculture, qui selon eux crée plus de problèmes qu’il n’en résout pour la biodiversité et l’environnement.

« Nous pouvons développer l’aquaculture en respectant l’environnement. (…) Les règles en matière d’environnement sont les plus strictes au monde », a assuré Mme Damanaki.

A partir du 1er juin, les poissons d’élevage pourront à nouveau être nourris avec des farines de porc et de volaille. Mais Mme Damanaki a souligné que l’UE souhaitait « promouvoir la recherche pour trouver d’autres moyens de les nourrir, par exemple à partir d’algues ».
Avec l’Afp

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La Tremblade. Salon conchylicole du 4 au 6 mai 2013

Le traditionnel Salon du matériel conchylicole de La Tremblade, en Charente-Maritime, se tiendra du 4 au 6 mai prochain, dans la commune de la rive gauche de la Seudre.

À cette occasion, « Sud Ouest » animera dimanche 5 mai, à 10 h 30, le colloque du salon dont le thème est : « Évolution des normes sanitaires : quel impact pour la conchyliculture en Charente-Maritime ? ».

Des représentants de l’interprofession conchylicole, des mytiliculteurs et un scientifique de l’Ifremer participeront à cet échange.

Source : Sud-Ouest

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Les normes sanitaires de mise en vente des coquillages vont se resserrer. Avec une rigidité excessive, selon les producteurs charentais .

La révision du classement de salubrité des zones de production de coquillages en Charente-Maritime ? Sujet sensible s’il en est. La question peut sembler ardue. Elle a pourtant un impact direct sur votre coup de fourchette.

Pour en simplifier la portée, disons qu’elle se situe à la croisée d’enjeux essentiels que sont la protection de la santé du consommateur d’une part, et les intérêts économiques de la filière conchylicole d’autre part. Les huîtres et les moules produites sont de qualité excellente. Il n’y a pas à en douter. À l’opposé, les professionnels redoutent que le déclassement de zones de production dans une catégorie sanitaire inférieure, soit perçu comme « un mauvais signal envoyé aux consommateurs », s’inquiète le directeur du Comité régional conchylicole Poitou- Charentes, Laurent Champeau. C’est la fin d’une tolérance réglementaire française sur pression de l’Union européenne qui conduit à cet état de fait.

La norme sans tolérance

Expliquons. Une fois par mois, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) analyse la charge bactériologique des mollusques. Une cinquantaine de points de contrôles, disséminés dans une vingtaine de zones d’élevage du département, du Fier d’Ars à l’estuaire de la Gironde. Parmi les éléments ciblés, il y a l’escherichia coli (ou coliformes fécaux). Cette bactérie sert d’indicateur de la contamination fécale et donc de la présence d’organismes pathogènes. Cerner sa concentration, c’est garantir la qualité des coquillages avec, comme garde-fous parallèles, les autocontrôles auxquels s’astreignent les professionnels eux-mêmes.

Que dit la norme aujourd’hui ? Si 100 % des analyses officielles du réseau de surveillance de l’Ifremer révèlent moins de 230 coliformes pour 100 g de chair et liquide intervalvaire, la zone est alors classée A. C’est l’idéal : cela signifie expédition directe des coquillages depuis les concessions. Or, jusqu’en 2007, l’Union européenne avait accepté une tolérance pour ce classement en A, même en cas de dépassement du seuil de 230 unités, mais à condition qu’il n’excède pas 1 000 unités et 10 % des analyses. De 2007 à 2012, la France a continué d’appliquer cette tolérance. Cela ne fit pas de vague, jusqu’à ce que les services français se fassent taper sur les doigts par l’autorité de Bruxelles. Et l’on en arrive à la transition redoutée : une seule analyse à plus de 230 coliformes fécaux, et la zone hier en A, sera déclassée demain en B. L’expéditeur devra alors purifier son produit avant la mise en marché. C’est-à-dire le purger dans un bassin à terre. « Du point de vue de la sécurité sanitaire, cela ne change rien pour le consommateur », rassure le président des producteurs de moules du pertuis Breton, Benoît Durivaud. Le produit mis en marché est sain. Qu’il vienne d’un secteur A sans exigence de purification, ou d’une zone B avec purification.

De lourds investissements

(...)

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C'est dans des fermes d'aquaculture comme celle-ci, dans la baie de Fundy, que le pesticide cyperméthrine a été utilisé.

Charles Côté

Une filiale du plus grand éleveur de saumon au Canada a plaidé coupable hier à des accusations d'avoir usé illégalement de pesticides dans la baie de Fundy.

L'entreprise Kelly Cove a été condamnée à payer 100 000$ d'amende et devra verser 400 000$ à différents fonds environnementaux, en vertu d'une entente avec la poursuite entérinée par la Cour provinciale du Nouveau-Brunswick.

Kelly Cove est une des filiales du géant Cooke Aquaculture, qui détient 80% du marché dans l'est du Canada et vend chaque année 50 000 tonnes de saumon, sous les marques True North et Heritage Salmon.

La condamnation en vertu de la Loi sur les pêches survient après une enquête d'Environnement Canada, déclenchée après la mort de centaines de homards dans le voisinage de fermes d'élevage de saumon en 2009.

Dans l'énoncé conjoint des faits signé par la poursuite et Kelly Cove, il est reconnu que l'entreprise a acheté «72 contenants de 8 pintes de cyperméthrine», un pesticide dont l'usage est interdit en mer au Canada, mais permis aux États-Unis. Ce pesticide a été utilisé dans 15 fermes d'élevage différentes dans la baie de Fundy.

L'entreprise luttait contre une infestation de poux de mer, un parasite du saumon.

«La cyperméthrine est un pesticide agricole dont l'utilisation n'est pas autorisée dans les milieux marins en raison de sa toxicité prouvée pour les crustacés, notamment le homard et la crevette, note Environnement Canada dans un communiqué. Cooke a utilisé le pesticide... en sachant que cette utilisation était illégale.»

Curieusement, en dépit de ce qui est mentionné dans l'énoncé conjoint et de sa reconnaissance de culpabilité, Cooke Aquaculture continue de clamer son innocence.

«Nous avons pris la décision difficile de ne pas contester ces accusations même si nous remettons en doute les allégations», affirme dans un communiqué émis le jour même de la condamnation Glenn Cooke, président et chef de la direction de Cooke Aquaculture.

Ce dernier ainsi que son frère Matt et leur père Gifford étaient également accusés personnellement dans cette affaire, mais cette poursuite est finalement retirée.

«Un grand jour»

«C'est un grand jour aujourd'hui, affirme Matthew Abbott, de l'organisme Fundy Baykeeper. Ça fait plusieurs années qu'on le dit et on voit que c'est vrai qu'il y a un problème avec l'usage des pesticides, mais on ne savait pas qu'il était si étendu. On voit qu'ils reconnaissent l'avoir utilisé dans 15 endroits différents.»

«Les pratiques d'aquaculture n'ont pas vraiment changé ces trois dernières années et l'industrie continue de vouloir utiliser des pesticides, ajoute M. Abbott. Même leur utilisation légale est inquiétante.»

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Technicien Supérieur de la Mer - Génie Biologique, Halieutique et Aquaculture

Formation de l'Intechmer à Cherbourg

Compétences visées

Former des techniciens supérieurs rapidement opérationnels dans les domaines de l'exploitation des ressources biologiques de l'océan :

    Ressources halieutiques (pêche),
    Aquaculture marine (animale et végétale),
    Aquariologie,
  Transformation et valorisation des produits de la mer (biotechnologies, génie des procédés et génie agroalimentaire marin).

vers des métiers tels que :
    Enquêteur / Observateur des pêches, Cadre technique auprès des équipes de recherche en Gestion des stocks halieutiques,
    Aquaculteur, Technicien en entreprise aquacole (écloserie, grossissement, reproduction, production de microalgues, surveillance sanitaire),
    Aquariologiste, animateur scientifique,
    Qualiticien, Technicien auprès d'équipe R&D en biotechnologie,
    Technico-commercial pour des sociétés fournissant du matériel ou des aliments pour l'aquaculture.

Niveau d'entrée :
    Bacs scientifiques ou technologiques (STL, STAV, STAE). Les candidats titulaires d'un bac technologique devront la plupart du temps suivre une remise à niveau scientifique en universités, Cned ou Centres régionaux associés du Cnam, avant de présenter leur candidature.
         La sélection se fait sur dossier de candidature, un entretien oral complémentaire peut être demandé par la commission pédagogique.
    Le dossier de candidature : quelque soit la modalité de candidature (Portail APB, ou dossier téléchargeable) (voir détails PDF à télécharger), doit être envoyé pour la mi-avril. Il se compose de 3 types de documents : 1 – les études et diplômes (bulletins trimestriels de 1e et de terminale, relevé des notes du bac, des études supérieures éventuellement), 2- une lettre manuscrite de candidature, 3- un projet professionnel (document rédigé et bien présenté dans lequel vous nous expliquez pourquoi vous souhaitez entreprendre ces études, en l’illustrant d’expériences personnelles : lectures, hobbies, rencontres, visites , stages, jobs d’été, etc. en lien avec la formation).
    Le TSM-GBHA est ouvert à toute nationalité sous réserve d'une bonne aptitude du français et de l'anglais, utilisées dans la formation.
    Les promotions comportent 16 à 18 étudiants.

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1ères Assises Nationales des Sardine, Pêche, Heol, Abeille et autres monnaies locales

Du 18 au 20 mai 2013

1ères Assises Nationales Des Monnaies Locales complémentaires en France

à Villeneuve sur Lot (47) au lycée l’Oustal

La Monnaie Locale Complémentaire l’Abeille en Lot et Garonne et le Réseau National des Monnaies Locales Complémentaires organisent les 1ères Assises Nationales des Monnaies Locales Complémentaires en France, du 18 au 20 mai 2013 à Villeneuve sur Lot (47).

47 monnaies locales sont invitées à ces 1ères Assises.

3 jours ouverts au public, entrée libre et gratuite, avec la présence des Monnaies Locales complémentaire de France, des représentants d’une monnaie Locale d’Allemagne, d’un réseau portugais et de la Belgique ...

La Sardine (de Quimper), monnaie locale pour consommer mieux

L'idée va sûrement en séduire plus d'un. Avec ses coupons dessinés par Anne, une artiste, l'association « la Sardynamique locale » a développé l'utilisation de ce moyen de paiement sur Quimper pour redynamiser le tissu local économique. Au travers de cette démarche militante, les membres veulent donner « un sens à nos échanges. On n'achète pas forcément bio, mais plutôt raisonné », explique Pierre, à l'initiative, parmi d'autres, de cette monnaie locale.

Un euro est égal à une sardine. Elle se présente sous la forme d'un coupon de change de 1, 2, 5, 10 et 20 € qui sont achetés dans des bureaux de change. En moyenne les utilisateurs retirent 40 à 50 €. Les entreprises peuvent également échanger entre elles et, si elles le souhaitent, offrir une réduction aux consommateurs. Pour en profiter, il faut adhérer à l'association. Pour le moment, 20 prestataires et près d'une soixantaine de personnes, de Concarneau à Quimper, continuent d'en profiter. Source : Ouest France

Programme des 1ères Assises Nationales Des Monnaies Locales complémentaires
  • 3 conférences animées par Patrick Viveret, Jean-Michel Servet et Philippe Derruder
  • 7 ateliers permanents portant sur les valeurs des MLC, leur impact sur le developpement local des villes et villages, la création d’une MLC, la préparation d’une rencontre ministérielle pour la reconnaissance des MLC...
  • 1 Table ronde publique avec des élus, les médias locaux et nationaux, les citoyens et les représentants des MLC
  • Un artiste
  • Exposition / vente des entreprises Abeille
Pour plus d'informations : MLC (Monnaies Locales Complémentaires)

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L’aquaculture : une opportunité d’emploi pour les jeunes

L’aquaculture désigne toutes les activités de production animale ou végétale en milieu aquatique comme la mer, les lacs, les rivières et les bassins artificiels.

Lorsqu’en juin 2010, Hosne Ara, 20 ans (photo ci-contre), a été visiter une usine de crevettes tout près de chez elle à Barunga, au Bangladesh, elle a posé beaucoup de questions. Elle raconte : « je me suis rendue  aperçu que l’élevage de crevettes ne respectait aucune règle. Les techniciens n’avaient pas été formés et semblaient inexpérimentés. J’ai défié le propriétaire en lui assurant que je pouvais résoudre les problèmes qui existaient dans son usine, j’ai dû me montrer convaincante car j’ai été embauchée sur le champ ».

Hosne est la première femme à avoir été employée par cette usine de crevettes, en grande partie grâce à des compétences piscicoles qu’elle avait acquises en aidant sa famille à entretenir leur élevage de poissons en bassin.

Après la classe de Seconde (10th grade), elle a validé une formation en élevage de poissons (pisciculture) grâce au projet Pilote pour l'emploi des jeunes du Bangladesh (BYEP), un projet soutenu par le Département national de la pêche en partenariat avec les Organisations non-gouvernementales (ONG) locales.

Un secteur très tendance chez les jeunes, surtout en Asie

Au cours des 30 dernières années, le secteur de l’aquaculture a connu un essor sans précédent, particulièrement en Asie qui assure aujourd’hui 89 % de la production aquacole mondiale.

Les jeunes des régions pauvres trouvent du travail dans des exploitations aquacoles qui produisent du poisson, des coquillages, des crustacés ou des algues.

De nombreux gouvernements, ONG et entreprises contribuent au développement de ce secteur en investissant dans des formations et des projets portés par des jeunes. Randall Brummett, expert en aquaculture à la Banque mondiale, explique : « on voit de plus en plus de jeunes travailler à des postes de gestion dans l’industrie aquacole, c’est un secteur très attractif pour ceux qui ont un minimum d’expérience ».

Une industrie en pleine croissance

Au sein de l’industrie agro-alimentaire, l’aquaculture fait partie des secteurs qui connaissent la croissance la plus forte et la plus rapide. Un rapport de la Banque mondiale (PDF en anglais) montre que la croissance annuelle de l’aquaculture s’élève à 8 % et représente environ 10 % des exportations agricoles mondiales.

L’aquaculture serait la principale source de revenu de plus de 200 personnes dans les pays en développement et elle pourrait jouer un rôle clé dans l’alimentation des générations futures. Selon les experts, les carences en protéines ont des effets dévastateurs sur la santé des enfants dans les pays pauvres, or le poisson contient davantage de protéines que le bœuf ou le poulet. Sans compter que, contrairement à l’élevage d’animaux à viande (vache, porc, mouton, volaille, etc.), la pisciculture ne nécessite pas d’utiliser de l’eau potable, une ressource qui demeure rare dans de nombreux pays.

En Afrique, ce secteur n'est pas aussi développé qu'en Asie. Mais le potentiel est énorme d'après les experts du NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique) et du SPADA (Programme spécial de la FAO pour le développement de l’aquaculture en Afrique) qui cherchent à développer au mieux ce potentiel et ces ressources. En plus d'offrir un nouveau champ d'opportunités économiques, il s'agit d'un enjeu alimentaire majeur pour le continent car le poisson est la principale source de protéine animale pour les populations africaines.

L’aquaculture pose néanmoins un certain nombre de problèmes. L’industrie est relativement jeune et « immature ». Elle s’est en effet développée avec peu de moyens et sans réelle réflexion sur le long terme. L’élevage intensif a causé des ravages dans les écosystèmes aquatiques, répandu des maladies et provoqué de fortes pollutions.

C’est pour cette raison que l’aquaculture, ses enjeux et son impact sur les océans, font aujourd’hui l’objet d’un partenariat mondial – créé à l’initiative de la Banque mondiale – qui réunit des organisations internationales et des gouvernements : le Partenariat mondial pour les océans ».

Formation professionnelle pour les jeunes

M. Brummett explique que plusieurs gouvernements investissent actuellement dans des programmes de formation professionnelle afin que les nouvelles générations de travailleurs contribuent à la mise en œuvre d’une aquaculture responsable, en leur transmettant des compétences adaptées à ce secteur en plein essor.

Le gouvernement de Nouvelle-Zélande a créé un fonds pour l’éducation qui fournit des aides financières aux jeunes maoris. Le gouvernement a aussi élaboré un partenariat de formation avec le Conseil de l'industrie de fruits de mer (SeaFIC). Les Maoris ont réussi à tirer parti de cette aide et ont développé de nouvelles activités aquacoles.

Le Canada investit beaucoup dans l’aquaculture, notamment via les milieux universitaires qui jouent un rôle essentiel dans la science et l'innovation en matière d'aquaculture.

L’élevage de tilapia au Rwanda

Au Rwanda, Mike Remplait, 26 ans, jeune pisciculteur bénévole pour l’ONG Peace Corps, raconte : « Augmenter le rendement des élevages de poissons est devenu une préoccupation majeure pour le développement au Rwanda. Les jeunes qui travaillent dans ce secteur d’activités peuvent observer les effets positifs de l’aquaculture sur leur communauté ».

Un projet d’élevage de tilapias a permis à des jeunes de s’approprier les techniques piscicoles pendant 7 mois. Comme un tilapia est mature au bout de 6 à 8 mois, les jeunes ont ainsi pu suivre le déroulement du processus et récolter les résultats de leur travail.

D’après Mike, « les jeunes sont convaincus que l’aquaculture peut générer des revenus et que cela les aidera à améliorer leurs conditions de vie ». Et vous ? Êtes-vous attirés par les métiers de l'aquaculture ? Pensez-vous que ce secteur puisse générer des emplois dans votre région du monde ?

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La fête locale de Fontaine- sur-Somme se déroulera dimanche 5 mai et lundi 6 mai. Contrairement aux années précédentes, il n'y aura pas d'ouverture dès le samedi soir, au grand désarroi du comité d'animation, de la population et des forains.

À la suite des désaccords entre le comité, le maire, Gérard Leroy et son épouse (Courrier picard du 15 avril), l'édile a refusé l'installation et l'ouverture pour la soirée du repas moules-frites, ainsi que sa buvette.

La polémique continue donc, au détriment de la vie locale, et des habitants de Fontaine. Reste à savoir quel sera l'avenir des prochaines manifestations communales, comme le rallye équestre et la fête de Vieulaines, le 15 août. Affaire à suivre.

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e-réputation. L’image de Findus relookée par Reputation Squad

Gérer son image sur le Net est devenu indispensable pour beaucoup de particuliers et d’entreprises... Internet a fait voler en éclats les frontières...

Sa réputation, c’est-à-dire l’image que les autres ont de vous à partir d’un simple clic, est entre les mains des algorithmes de Google. Ils font remonter sur les premières pages de ce moteur de recherche des liens sur lesquels votre nom ou votre image apparaît, selon une logique que personne ou presque ne connaît.

Une formule magique informatique, en somme, qui est devenue un enjeu de société et un business florissant.

Dans l’affaire de la viande de cheval, par exemple, Findus a confié à la société Reputation Squad la gestion de son image sur le Net. « Concernant Findus, notre mission a été principalement centrée sur de la veille et le relais de la vérité des faits auprès des parties prenantes (journalistes, consommateurs et autorités) », explique à « Sud Ouest » Albéric Guigou, cofondateur de Reputation Squad.

Cette société pratique des tarifs qui vont de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros, selon le type d’intervention. Cela consiste en fait, le plus souvent, à faire remonter des informations positives dans les pages des moteurs de recherche et à renvoyer aux tréfonds les négatives. Les internautes vont très rarement au-delà de la troisième page. Reputation Squad a vu son chiffre d’affaires doubler tous les deux ans.

Comme la plupart des Français n’ont pas les moyens de se payer de tels services, un meilleur encadrement juridique est réclamé par nombre de particuliers. « Je crois qu’il s’agit surtout d’un problème d’éducation, de compréhension de l’outil, ajoute Christophe Alcantara. La plupart des gens, même les décideurs et les politiques, ne réalisent pas l’impact de ce qu’ils publient sur Internet et les réseaux sociaux. Nous avons changé de paradigme. Alors que la mémoire humaine s’altère, celle du Web est infaillible. Il faut arrêter d’y aller avec une certaine naïveté. Nous sommes dans un monde de flux d’informations, et donc d’instantanéité, qui alimentent des stocks. La bonne attitude est de comprendre ces logiques et de se les approprier. »



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Conférence « La seconde vie des huîtres »

Dans le cadre du mois de l'environnement qui se déroule sur l'île de Ré en avril 2013, l'Adepir, à l'Ancre Maritaise, vous convie à assister à une conférence donnée par la société Ovive sur le thème du recyclage des coquilles d'huîtres :

Vendredi 26 avril 2013 à 18 H 30

Entrée libre

L'Ancre Maritaise - 63, Cours des Jarrières - La Noue

17740 Sainte Marie de Ré

05 46 55 41 38

Exposition du 15 au 30 avril 2013






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Beauvoir-sur-Mer. La rando Gois et huîtres

Deux parcours au programme : 25 ou 17 km.

Dimanche 5 mai 2013

La rando Gois et huîtres, c’est ce dimanche

Source : Ouest-France.

Organisée par l’association Gois et marais, en partenariat avec la SNSM de Fromentine, cette randonnée regroupe, chaque année, près de 1 000 marcheurs séduits par cette promenade à travers marais, forêts et digues. Les bénéfices sont reversés sur le plan local aux associations de santé : cancer, dons d’organes, etc.

Deux parcours

Deux parcours sont proposés : 17 km et 25 km à allure libre avec départ à la ferme du Passage, près du Gois, côté continent. Le circuit de 25 km voit son départ donné à 7 h 45 précises, compte tenu de l’horaire de la marée et celui de 17 km à 8 h 30.

Participation : 7,50 € avec chèques à l’ordre de Gois et marais action solidarité.

Aucune inscription ne sera prise sur place. Contacter au préalable : Murielle Briand au 02 51 68 45 15, André Picard au 06 15 55 04 95, Philippe Brossard au 02 51 68 66 39. Ou par mail : apicard@orange.fr ou brossardp@orange.fr.

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Le 27 avril 2013

La Tremblade. Salon conchylicole du 4 au 6 mai 2013

Le traditionnel Salon du matériel conchylicole de La Tremblade, en Charente-Maritime, se tiendra du 4 au 6 mai prochain, dans la commune de la rive gauche de la Seudre.

À cette occasion, « Sud Ouest » animera dimanche 5 mai, à 10 h 30, le colloque du salon dont le thème est : « Évolution des normes sanitaires : quel impact pour la conchyliculture en Charente-Maritime ? ».

Des représentants de l’interprofession conchylicole, des mytiliculteurs et un scientifique de l’Ifremer participeront à cet échange.

Source : Sud-Ouest

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37 députés ont déposé un projet de loi à l'Assemblée Nationale. Ils réclament un taux de TVA à 2,1 % pour les produits agricoles non transformés destinés à l'alimentation humaine.

Sont concernés par cette proposition un grand nombre de produits du frais non laitier : les fruits et légumes, la viande et le poisson. Dans le secteur laitier, les produits laitiers non sucrés et les œufs sont sur la liste de ces députés.

Une baisse déjà prévue

Ce projet intervient alors que le gouvernement, au mois de novembre 2012, a redessiné les périmètres des différents taux de TVA. Cette mesure, qui doit entrer en vigueur au 1er janvier 2014, doit abaisser le taux de TVA des produits alimentaires dits de première nécessité à 5 %, contre 5.5% actuellement.

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Le rendez-vous des gourmets comme des amateurs de musique et de poésie ont tous rendez-vous samedi et dimanche à Loguivy- de-la-Mer.

L'idée de la Fête de la coquille est née en 1993, au moment où la profession vivait une crise. La belle de la baie avait alors besoin d'un sérieux coup de projecteur. Et c'est Erquy qui a commencé les réjouissances, vite rejointe par Saint-Quay-Portrieux et Loguivy-de-la-Mer, en alternance. Ce week-end, c'est le petit port de Ploubazlanec qui accueillera la fête, et ce, pour la 18e fois.

Une économie de proximité

Dans le quartier maritime, la coquille fait vivre 72 bateaux, soit 150 marins ; cette année, leur quota de prise était de 3.500 tonnes. La pêche s'est arrêtée la semaine dernière. Sur la fête, il est prévu d'en vendre quinze tonnes par sacs de 2,5 kg à 10 €. 30.000 visiteurs sont attendus sur deux jours. Six tonnes de pommes de terre primeurs seront également proposées à la vente pour la première fois, dans le cadre d'un partenariat terre mer. Les ostréiculteurs seront eux aussi présents. Tout un symbole pour le président Yannick Hémeury, à la tête de l'Association de la promotion de la coquille. « Nous représentons des emplois primaires, non délocalisables et malgré des flux tendus souvent sur nos prix, nous tenons le coup. Nous avons cela en commun. C'est important de s'associer. Et sur cette fête, nous favorisons l'économie locale à 100 % avec des restaurateurs associés mais aussi des boulangers et même le sponsor qui nous fournit les coupe-vent. Toutes les associations qui nous apportent 120 bénévoles seront récompensées. Cette fête, c'est environ 350.000 € de retombées pour l'économie de proximité

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La Bretagne au Seafood, grand rendez-vous des produits de la mer à Bruxelles

1600 exposants, 70 pays, une concurrence féroce. Le European Seafood à Bruxelles est depuis 20 ans LE salon mondial du négoce des produits de la mer. Une délégation d'entreprises bretonnes était naturellement présente pour faire valoir notre savoir-faire.



Source : France 3 Bretagne par Catherine Jauneau

Dans les travées de Seafood, on trouve des professionnels de l'agro-alimentaire, et surtout des acheteurs de la grande distribution. L'enjeu du pavillon France est donc de taille, sur un marché où l'innovation est synonyme de survie. Au consommateur, il lui faut un poisson "sans odeur, ni écaille, ni peau gluante, ni arrête" explique Dominique Defrance, d'Agrimer, la fédération qui gère le pavillon. Il faut toucher les jeunes, voire les très jeunes avec des produits "fun", du packaging coloré. Un produit de la mer qui se grignote.

La délégation bretonne a des atouts à faire valoir. Exemple avec des algues déconditionnées, ou le "berlingot de mer", le nom plus "marketing" de la crépidule.

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« Globe Export », entreprise de Rosporden dans le Finistère, pionnière de la valorisation des algues bretonnes dans l’alimentaire, a remporté deux prix élite dans le cadre du Seafood de Bruxelles.

Le premier récompense la « meilleure gamme de produits », le second,  « le grand prix de la restauration » pour ses algues fraîches conservées dans de l’eau de mer. Une agréable surprise pour l’entreprise.

Une autre société française s’est distinguée. Médithau Marée et ses huîtres Seven, installée à Marseillan sur l’étang de Thau, a reçu elle aussi une double distinction:  le prix de l’emballage et celui de la nutrition santé. L’an prochain, Seafood Expo Global et Seafood Processing Global auront lieu du 6 au 8 mai.

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Le palmarès des produits d’Élite du salon Seafood de Bruxelles a été rendu public le mardi 23 avril. Parmi les 42 finalistes, deux Français font des doublés.

Christine Le Tennier, de Globe Export, pionnière de la valorisation des algues bretonnes dans l’alimentaire reçoit le prix de la meilleure gamme de produit et surtout le très attendu grand prix de la restauration pour ses algues fraîches conservées dans de l’eau de mer. Globe Export est une PME basée à Rosporden, dans le Finistère.

"Recevoir un prix de l’innovation pour un des plus vieux produits du monde, reste une surprise. Mais il serait temps que la Bretagne se réveille et s’aperçoive qu’elle est assise sur un tas d’or. Arrêtons de dire que les algues polluent, utilisons-les", défend la lauréate.

Médithau Marée avec les huîtres Seven reçoit le prix de l’emballage et celui de la nutrition santé. Si la boîte verticale en bois, signée Blanchet, aux couleurs roses, porteuse d’un QR code pour fournir aux clients toutes les informations nécessaires à la consommation des huîtres, avait toutes ses chances dans la catégorie emballage, le prix de la nutrition santé était moins attendu pour l'entreprise basée à Marseillan dans l'Hérault.

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Consultation sur la compétitivité de la filière Bio

Source: INRA via Bio-marché 

Dans le cadre d'une étude sur le développement de l'agriculture durable en France, commanditée par le Centre d'Analyse Stratégique (CAS) dépendant du 1er Ministre, l'INRA lance une consultation publique sur le thème de la "Compétitivité de l'agriculture biologique".

Agriculteurs, acteurs de la filière agricole, agro-alimentaire ou de la distribution, consommateurs ou citoyens ont jusqu'au 10 mai 2013 pour répondre à l'enquête. L’objectif de cette enquête est en particulier d’évaluer les possibles freins à la compétitivité des filières de l’agriculture biologique et de définir des leviers pour améliorer cette compétitivité.

L'INRA entend par "compétitivité d’une filière" sa capacité à augmenter ses parts de marché par rapport à ses concurrents. L'enquête a lieu dans le cadre d'un projet commandité par le Centre d’Analyse Stratégique, qui vise en particulier à identifier les avantages de différents modes d’agriculture en vue du développement d’une agriculture plus durable en France.

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Philippe Martin, député du Gers en charge d'une mission ministérielle sur les réserves d'eau pour l'irrigation était en Charente ce jeudi. Le seul syndicat agricole qui critique les gros projets de réserves d'eau n'était pas invité à le rencontrer....

Le seul syndicat agricole qui tient un discours critique sur la création de grandes réserves d'eau bâchées comme solution miracle aux problèmes de sécheresse n'a pas été invité à venir rencontrer, ce jeudi en Charente, le député du Gers Philippe Martin, chargé par le gouvernement d'une mission ministérielle sur les réserves d'eau pour l'irrigation.

La Confédération paysanne de la Charente n'a pas trouvé cela amusant du tout. Dans un communiqué, elle "déplore avec force d'être écartée d'une consultation sur l'eau et les bassines [les réserves d'eau]".

"Sans doute que la DRAFF, qui était chargée des invitations, n'a souhaité convier que les représentants qui ne remettent pas en cause le choix très critiqué de pouvoir régler les problèmes d'eau par la création de réserves bâchées. Cette solution aux coûts financiers exorbitants vise à conforter l'agriculture productiviste plutôt que d'emmener notre agriculture vers une voie plus durable et en phase avec les attentes de la société ", écrit la Confédération paysanne.

"La Conf"  n'est pas anti-irrigation. Mais elle considère que l'irrigation ne peut exister qu'avec "une réelle répartition de l'eau, des assolements et des projets [de bassines] plus modestes."

L'irrigation est un sujet "chaud" en Charente, département où des kilomètres de rivières sont à sec l'été.

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Palourdes du Bassin à déguster

Source : Sud Ouest

Neuf poissonneries et vingt-six restaurants du bassin d’Arcachon mettent en valeur, tout au long du week-end, les palourdes pêchées dans le Bassin....

Plus de 70 professionnels ont pêché 694 tonnes de moules et 613 tonnes de palourdes en 2011 : « Ils constituent les premiers tonnages du Bassin » rappelle Jean-Michel Labrousse, le président des pêcheurs.

Christian Bourdin, le poissonnier de Chez Laurette, présent au marché d’Arcachon et au marché de La Teste-de-Buch, a acheté 30 kilos de palourdes pêchées dans le bassin d’Arcachon et a baissé le prix de vente de 19,90 à 12,50 € le kilo.

C’est sa manière de participer tout ce week-end à la promotion des produits du Bassin, initiée par le Comité départemental des pêches maritimes et des élevages marins de Gironde : « Dès qu’on me l’a proposé, j’ai tout de suite accepté. C’est un produit d’ici ».

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Autorisation des farines animales en aquaculture

Source : Sénat

Question écrite n° 05109 de Mme Danielle Michel (Landes - SOC)
publiée dans le JO Sénat du 07/03/2013 - page 736

Mme Danielle Michel appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt sur les annonces de la Commission européenne relatives à l'utilisation, à partir de juin 2013, des farines animales, dénommées protéines animales transformées, dans l'alimentation des poissons d'élevage et des autres animaux de l'aquaculture. Elle fait également référence à la possible utilisation de protéines animales transformées de porc et de volaille, à l'horizon 2014, dans l'alimentation des volailles et des porcs. Utilisation assujettie d'une interdiction de cannibalisme au sein d'une même espèce. Rappelant le traumatisme et les conséquences de l'épidémie de l'encéphalopathie spongiforme bovine, elle souhaite connaître la position du Gouvernement quant à ces nouvelles autorisations.

Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt publiée dans le JO Sénat du 25/04/2013 - page 1330

Le règlement (UE) n° 56/2013 de la Commission du 16 janvier 2013 concerne l'autorisation d'utiliser des protéines animales transformées (PAT) de porcs ou de volailles à destination uniquement de l'alimentation des animaux aquatiques. Les PAT dont il est question, sont des protéines provenant de carcasses de non-ruminants (porcs ou volailles) issues d'animaux ayant fait l'objet, a minima, d'une inspection ante mortem favorable à l'abattoir. Par ailleurs, ces mêmes protéines animales transformées ont subi une méthode de transformation normalisée d'hygiénisation, combinant des paramètres de température, pression, durée, et granulométrie, garantissant l'absence d'agents pathogènes. La France est aujourd'hui un gros producteur de poissons d'eau douce et marins qui sont destinés à la fois à la consommation mais également au repeuplement des rivières et à la pêche de loisir. Toutefois, la production nationale ne représente que 6 % de la consommation apparente de produits aquatiques d'élevage en France. La France a voté contre ce projet de texte uniquement pour des raisons de difficulté d'acceptabilité sociétale et non pour des raisons techniques ou sanitaires. Ce texte étant applicable dans tous ses éléments dans tous les États membres de l'Union européenne, la France ne prendra pas de mesures qui seraient contraires aux dispositions européennes. Les professionnels ne sont pas contraints à l'utilisation de ces protéines animales et les filières françaises se sont d'ores et déjà organisées pour ne pas utiliser ces protéines d'origine terrestre notamment dans le cadre du label « aquaculture de nos régions » qui représente 75 % de la production aquacole française sur des produits destinés à la consommation. Les travaux futurs concernent la possibilité de nourrir des volailles avec des PAT de porcs et de nourrir des porcs avec des PAT de volailles. Les travaux européens débuteront lorsque les méthodes analytiques permettant de s'assurer de l'absence de PAT interdites dans l'alimentation des animaux seront validées. Les autorités françaises continueront à s'opposer à la réintroduction de ces protéines animales transformées dans les autres filières.

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Renouvellement des exploitations agricoles et installations de jeunes agriculteurs

Source : Sénat

Question écrite n° 05392 de M. Claude Bérit-Débat (Dordogne - SOC)
publiée dans le JO Sénat du 21/03/2013 - page 908

M. Claude Bérit-Débat attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt sur l'enjeu que constituent le renouvellement des exploitations agricoles et, par conséquent, la question de l'installation des jeunes agriculteurs. En effet, la présence d'un maillage satisfaisant d'exploitations agricoles sur l'ensemble du territoire préserve non seulement le foncier agricole mais aussi un aménagement du territoire prenant en compte la ruralité. Il est aussi un gage de maintien de l'emploi et d'un tissu économique plus riche en milieu rural.

Or, nous le savons, le nombre des exploitations agricoles ne cesse de baisser depuis plusieurs décennies, au profit des très grandes exploitations et au détriment de la diversité des cultures et des petites structures agricoles dont l'activité combinée est la « polyculture élevage », ou encore « l'élevage bovin lait ».

Le Gouvernement tente aujourd'hui d'inverser cette tendance. Une première étape vers cet objectif a été réalisée avec l'augmentation, pour 2013, du nombre des bénéficiaires aux aides à l'installation. L'installation des jeunes agriculteurs fera partie également de la prochaine loi d'avenir de l'agriculture.

Il lui demande, en conséquence, quel est son sentiment général sur la question de l'installation des jeunes en agriculture et quelles sont les pistes qu'il souhaite mettre en avant pour faciliter le renouvellement des exploitations agricoles.

Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt publiée dans le JO Sénat du 25/04/2013 - page 1332

Entre 1997 et 2010, le nombre d'installations a diminué de 38 %, passant de 21 500 à 13 200 installations par an. Après une chute vers un premier palier de 2001 à 2008, avec environ 16 000 installations par an, un nouveau palier a été atteint en 2009 avec un peu plus de 13 000 installations par an. Toutefois, le taux de renouvellement des exploitations (rapport entre le nombre d'installations aidées et le nombre de départs de chefs d'exploitation) est passé de 40 % en 2006 à 60 % en 2010. Les taux de survie à cinq ans sont très élevés, avec ou sans les aides de l'État (respectivement de 95 % et 85 %). Ces taux de survie sont largement supérieurs à ceux des autres secteurs économiques. Face à ce constat démographique, la politique d'installation est une priorité essentielle de l'action du Gouvernement en faveur de l'agriculture, comme l'a rappelé le président de la République lors de son discours au salon international de l'élevage à Rennes, le 13 septembre 2012. A cette occasion, il a notamment confié au ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt la préparation d'une politique de l'installation renforcée et rénovée.  

Le ministre en charge de l'agriculture a mis en place les assises de l'installation, dont le premier comité de pilotage (COPIL) s'est tenu le 15 novembre 2012, avec la participation de tous les acteurs intéressés. Elles ont comme objectif de redéfinir la politique de l'installation, en optimisant les dispositifs d'aide existants, en améliorant le parcours proposé à ceux qui souhaitent s'installer, en rénovant la gouvernance et en faisant le lien avec la question de l'accès au foncier pour les nouveaux agriculteurs. L'aboutissement de cette démarche donnera lieu à une synthèse nationale préparée au sein du COPIL national. Remise au début de l'été 2013, elle permettra de nourrir la préparation de la loi d'avenir sur l'agriculture et celle de la prochaine programmation du développement rural. Par ailleurs et malgré un contexte budgétaire tendu, les moyens financiers dévolus à la politique d'installation ont été préservés et calibrés pour soutenir 6 000 projets en 2013. Ainsi, la dotation jeunes agriculteurs (DJA) bénéficie dans la loi de finances pour 2013 de 51 millions d'euros, auxquels s'ajoutent le cofinancement à hauteur de 50 % par le fonds européen agricole pour le développement rural, de sorte que 6 000 DJA pourront être financées, contre un peu plus de 5 000 en 2012. Il en est de même pour la ligne liée à la bonification des prêts, dotée de 52 millions d'euros auxquels s'ajoutent 15 millions d'euros de financement européen.

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CCP 2013. Les Circuits Courts de Proximité


Les Circuits Courts de Proximité - Renouer les liens entre territoires et consommation alimentaire

4 & 5 juin 2013

AgroParistech, Paris - 5e

Le colloque SFER-CCP, organisé par l’UMR SADAPT, le Laboratoire d’Etudes Rurales, AgroCampusOuest et la SFER, offre l’occasion de faire un bilan étendu des recherches conduites au cours des dernières années sur les CCP, en sciences sociales et biotechniques. Il fera une large place aux travaux de recherche et aux retours d’expériences de l’ensemble des pays francophones, Afrique subsaharienne, Belgique, Maghreb, Québec, Suisse ou d’autres régions du monde. Il permettra par ailleurs de faire le bilan sur la question des avantages et inconvénients éventuels de la proximité dans l’organisation des filières agricoles, qu’il s’agisse de questions de distance ou de proximités plus cognitives et institutionnelles.

Présentation

Les circuits courts alimentaires font l’objet d’un intérêt croissant de la part des acteurs de la sphère agricole et fréquemment même au-delà. De nombreux agriculteurs en recherche de systèmes agricoles durables et en rupture par rapport au modèle qualifié de « productiviste », d’autres simplement poussés par une recherche de meilleure valeur ajoutée en faisant évoluer les modes de commercialisation de leurs produits, développent des modes de relation plus variés et plus directs avec les consommateurs. Les grandes organisations agricoles, longtemps frileuses par rapport à des modes de commercialisation qu’elles jugeaient marginaux, voire obsolètes, investissent aujourd’hui ce champ en proposant du conseil et de la promotion collective. Des collectivités territoriales, relativement désarmées devant la crise sectorielle, voient dans ces modes de distribution un moyen de soutenir une agriculture locale multifonctionnelle. Et les pouvoirs publics, aux prises avec le recul de l’agriculture en tant que vecteur de développement économique, commencent à défendre l’idée que ces systèmes offrent des perspectives à des exploitations et des territoires mal armés pour s’inscrire dans une compétition mondiale. En écho, les consommateurs, toujours plus nombreux à souhaiter un regard direct sur les processus de production de leur alimentation, se tournent vers des solutions qui font la part belle à la proximité géographique des marchands comme des exploitations agricoles.

Diverses recherches ont été produites ces dernières années à propos des Circuits Courts de Proximité. Ces formes de distribution sont étudiées comme alternatives aux modèles de production et de consommation de produits standards insérés dans des filières agro-industrielles et soutenus par les politiques agricoles. L’accent est mis sur la qualité des produits, sur les avantages environnementaux d’une agriculture de proximité, sur l’aspect solidaire de la démarche, sur la recherche d’un commerce équitable par un rapprochement entre consommateurs et producteurs, sur les formes de médiation marchande, sur la gouvernance de diverses initiatives collectives,…. De nouveaux concepts tentent d’éclairer la variété des initiatives dans ce domaine : Civic Agriculture, Agriculture participative, alternative food networks. Parallèlement, de nouveaux champs d’investigation s’ouvrent, concernant les bénéfices possibles d’un raccourcissement des circuits de commercialisation en termes de santé et de nutrition, d’éducation au goût, et de préservation de l’environnement. Certains avantages supposés font débat, tels les effets réels de la réduction des kilomètres alimentaires sur la consommation énergétique.

Pour plus d'informations et programme, cliquer CCP 2013

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Le 26 avril 2013

Saumon. Marine Harvest liquide ses sites de transformation en Bretagne ?

Marine Harvest "transformateur de saumon" perd de l'argent en Bretagne à cause de la flambée du prix du saumon d'élevage. Mais, Marine Harvest "éleveur de saumon" en gagne beaucoup en Norvège, Ecosse et Irlande... (En 2012, MH a produit près de 400 000 tonnes de saumon)

Depuis l'acquisition de Morpol, le plus grand fumeur au monde, Marine Harvest liquide ses sites de transformation les moins rentables ?


La flambée des prix des matières premières inquiète la filière saumon. Chez Marine Harvest des pertes sont annoncées.

La dernière réunion du comité d'entreprise de Marine Harvest Kristen, qui transforme saumons et truites sur trois sites finistériens (Landivisiau, Poullaouen et Châteaulin), n'a pas rassuré. Son responsable, le Hollandais Maiko Van der Meer, a annoncé aux élus du CE une importante perte financière au premier trimestre 2013, et confirmé que la tendance ne s'inversera pas avant la fin de l'année. Selon les représentants syndicaux, le patron de Marine Harvest a même qualifié la situation de « catastrophique. »

« Le prix des matières premières est élevé et va le rester. Les hausses que nous avons appliquées ces derniers temps sont insuffisantes. Il va falloir faire plus. » Du coup, la direction, n'exclut aucune piste : plan social, chômage technique, fermeture de site et même, scénario du pire, fermeture de l'entreprise. On n'en est pas là.

Site vieillissant

Il reste que le site le plus menacé est sans doute celui de Poullaouen. Interrogé à ce sujet par les élus du CE, Maiko Van der Meer a répondu qu'il partageait leur « inquiétude » et ajouté qu'en ce qui concerne Landivisiau, il n'y avait pas « d'évolution possible. »

Marine Harvest Kristen emploie, à Poullaouen, 180 personnes en contrat à durée indéterminée et 105 intérimaires. Dans les années 70-80, la pisciculture de Conval qu'avait créée Pierre Chevance comptait jusqu'à 1 000 salariés en pleine saison. « Le site est vieillissant. Il n'est pas une priorité dans le programme d'investissement de l'entreprise », constate Michel Crespin, délégué CGT de l'usine centre-finistérienne. « Oui, nous sommes inquiets. Nous serons vigilants. Le début d'année 2014 sera décisif. Bien sûr, nous espérons que ça tiendra. »

Pour plus de détails, lire : Bretagne. Dégraissage dans le saumon fumé ?

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On ne peut qu'être médusé....

Génétique : naissance de moutons transgéniques phosphorescents

Des chercheurs ont introduit dans l'ADN de moutons le gène d'une méduse...

Le but de ces expériences : fabriquer des médicaments à partir du lait de ces moutons génétiquement modifiés.


Un groupe de scientifiques uruguayens, en partenariat avec l'Institut Pasteur de Montevideo, a annoncé mercredi la naissance de moutons génétiquement modifiés phosphorescents, premiers du genre en Amérique latine.

Les précédents dans la région sont une vache transgénique produisant des protéines humaines dans son lait, créée en Argentine en 2011, et des chèvres génétiquement modifiées au Brésil, qui produisent également des protéines à usage humain.

Les moutons uruguayens sont nés en octobre 2012 à l'IRAUy, où ils se sont développés normalement, sans présenter de différences avec leurs homologues non-transgéniques, a indiqué Alejo Menchaca, président de l'Institut.

Leur seule spécificité visible est d'être phosphorescents lorsqu'ils sont placés sous une lumière ultra-violette, en raison de l'introduction dans leur ADN du gène d'une méduse.

L'opération n'a pas de but en soi, si ce n'est de vérifier l'efficacité de la méthode d'introduction d'un gène étranger dans l'ADN de ces animaux.

"C'est une technique très efficace, car tous ceux qui sont nés sont positifs. Maintenant, nous pouvons travailler avec un autre gène, qui sera d'un plus grand intérêt, pour produire une protéine spécifique", a poursuivi M. Menchaca.

Les recherches étudient par exemple la possibilité de prendre un gène responsable de la production d'une protéine manquante dans certaines pathologies humaines (comme l'insuline dans le cas des diabétiques), de l'incorporer dans le génome d'une brebis, qui à sa naissance le produira dans son lait. Il serait ensuite possible d'isoler cette protéine pour fabriquer des médicaments plus facilement qu'avec les méthodes actuelles, d'après les chercheurs.

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Success Stories in Asian Aquaculture

Les "success stories" de l'aquaculture asiatique : Panga, Tilapia, Rizipisciculture, Crevetticulture à petite échelle...

Source : Naca

Published: 28/1/2010

Publisher: Springer et téléchargeable ici gratuitement

NACA is pleased to announce the release of a new flagship publication, Success Stories in Asian Aquaculture. The stories in this book reflect the unique nature of Asian aquaculture, providing first-time insight into how and why it has become so successful. Overall, the book demonstrates how the resiliency, adaptability, and innovation of small-scale aquaculture farmers have been crucial to this success. It also places aquaculture development in Asia into a wider global context, and describes its relationship to natural systems, social conditions, and economics. The book is unique in its in-depth presentation of primary research on Asian aquaculture, and in demonstrating how aquaculture can have a lasting positive impact on livelihoods, food security, and sustainable development.

Contents
  • Aquaculture Successes in Asia: Contributing to Sustained Development and Poverty Alleviation / Sena S. De Silva and F. Brian Davy
  • Recent Developments in Rice-fish Culture in China: A Holistic Approach for Livelihood Improvement in Rural Areas / Miao Weimin
  • Shrimp Farmers in India: Empowering Small-Scale Farmers through a Cluster-Based Approach / N.R. Umesh, A.B. Chandra Mohan, G. Ravibabu, P.A. Padiyar, M.J. Phillips, C.V. Mohan, and B. Vishnu Bhat
  • Backyard Hatcheries and Small Scale Shrimp and Prawn Farming in Thailand / Hassanai Kongkeo and F. Brian Davy
  • Cage Fish Culture: An Alternative Livelihood Option for Communities Displaced by Reservoir Impoundment in Kulekhani, Nepal / Tek B. Gurung, Raja M. Mulmi, K.C. Kalyan, G. Wagle, Gagan B. Pradhan, K. Upadhayaya, and Ash K. Rai
  • Enhancing Rural Farmer Income through Fish Production: Secondary Use of Water Resources in Sri Lanka and Elsewhere / Upali S. Amarasinghe and Thuy T.T. Nguyen
  • Striped Catfish Aquaculture in Vietnam: A Decade of Unprecedented Development / Nguyen Thanh Phuong and Dang Thi Hoang Oanh
  • The Genetic Improvement of Farmed Tilapias Project: Impact and Lessons Learned / Belen O. Acosta and Modadugu V. Gupta
  • The Role of Exotics in Chinese Inland Aquaculture / Jiashou Liu and Zhongjie Li
  • Synthesis and Lessons Learned / Sena S. De Silva, F. Brian Davy, and Michael J. Phillips

This book will appeal to a wide range of readers. The introduction and conclusion give an excellent general overview of Asian aquaculture, and the individual case studies provide a wealth of new information for specialist readers. Researchers, development workers, and decision-makers, in particular, will be interested in how the Asian experience might be used to strengthen aquaculture development more generally and in other parts of the developing tropics of Latin America and Africa.

Success stories in Asian Aquaculture is edited by by Sena S. De Silva, Director General of the Network of Aquaculture Centres in Asia-Pacific, and F. Brian Davy, Senior Fellow at the International Institute for Sustainable Development in Canada. You can order hard copies of the book online from the Springer website.

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Le 25 avril 2013

Un repeuplement du lac ?


Source : Sud Ouest

Une réunion de présentation du programme de sélection génétique de l’huître se tenait à Capbreton.

Alors qu’il a publiquement annoncé sa démission du poste de président du Comité national de la conchyliculture pour le mois de juin prochain, et après 15 années d’exercice, Goulven Brest était néanmoins présent à une réunion de présentation du programme Score, jeudi dernier, salle Océane du casino de Capbreton. L’homme était entouré d’ostréiculteurs du lac marin d’Hossegor et d’élus. Évidemment, l’ambiance était quelque peu plombée par la surmortalité des jeunes huîtres, phénomène répandu au-delà des frontières landaises, mais aussi par la récente interdiction de vendre celles du lac d’Hossegor en raison d’une pollution aux origines non encore officiellement établies, mais qui impliquerait une (ou plusieurs) stations d’épuration en amont. L’enquête est toujours en cours.

Bilan avant l’automne

Bref, face à une situation fragile, le Comité national de la conchyliculture s’est tourné vers la sélection génétique et, plus précisément vers le projet Score, soit une sélection collective de l’huître creuse « Crassostrea gigas » à des fins de captage orienté. C’est ainsi qu’à l’aide du CREAA, Centre régional d’expérimentation et d’application aquacole, en août dernier, pas moins de 400 millions de larves d’huîtres ont été immergées dans le lac marin, des spécimens plus résistants qui, tous l’espèrent, se sont fixés et se sont développés.

« Les conditions du lac marin sont idéales », expliquait il y a un an, Jérôme Labeguerie, ostréiculteur et représentant de la profession sur le secteur. L’isolement du lac par rapport à l’océan, et la température et la salinité de l’eau ont aussi contribué au choix du lieu.

Un premier bilan de cette immersion sera réalisé avant l’automne prochain. « Nous espérons que ces larves se sont fixées et qu’elles se reproduiront aussi avec les larves naturelles », a déclaré un porte-parole du projet pendant la réunion. Si les analyses sont concluantes, un nouveau lâcher de larves pourrait avoir lieu en 2014.

« Raté »

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En possession d'une lettre de l'Agence nationale de sécurité sanitaire adressée à la Direction Générale de l'Alimentation, Génération Futures a constaté que certains pesticides ou usages autorisés devraient être interdits. Précisions de François Veillerette, porte-parole de l'association.

Entretien avec François Veillerette, Porte-parole de Générations Futures
  
Actu-environnement : Comment avez-vous obtenu cette lettre ?

François Veillerette : Ce document nous est arrivé de manière non sollicitée. Dans ce dernier, daté du 27 août 2012, Marc Mortureux, le directeur de l'Anses, rappelle à la direction générale de l'alimentation (DGAL) certaines anomalies concernant un grand nombre d'Autorisations de mise sur le marché (AMM) de pesticides.

AE : Quelles sont les irrégularités que vous avez pu relever grâce à ce courrier ?

FV: Nous nous sommes intéressés à deux grandes catégories mentionnées dans ce courrier. Tout d'abord, les molécules dont l'homologation réglementaire est réexaminée : nous avons pu vérifier au cas par cas, l'état des avis de l'Anses et si de nouvelles autorisations de mise sur le marché avaient été prises.

En croisant les données, nous avons remarqué que la DGAL n'avait pas pris en compte des avis défavorables ou favorables sous conditions de l'Anses.

Des pesticides, ou usages de pesticides, restent autorisés alors qu'ils devraient, selon l'Anses, être interdits !

La seconde catégorie sont les produits comportant une mention "non autorisée dans le jardin" : les mises en conformités n'ont pas été faites. Sur ce point, toutefois, nous n'avons pas les moyens de vérifier si les mentions ont réellement été examinées. Nous attendons des réponses du ministère.

AE : Quelles sont les types de molécules concernées ?

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La Russie va investir plus d’un milliard d'euros pour développer son aquaculture 


Source : 20 Minutes

La Russie va investir 42 milliards de roubles (environ 1 milliard €uros) pour doubler la capacité de production en aquaculture d’ici 2020.

Un projet de loi devrait être voté au mois de mai pour permettre le soutien au développement des petites et moyennes entreprises du secteur sous forme de prêts et de subventions et encourager les partenariats entre producteurs et instituts de recherche.

La production aquacole représentait 134.000 tonnes en 2011 et devrait atteindre près de 200.000 tonnes cette année 2013 et 420.000 tonnes en 2020. Elle ne représentera encore que 6% du volume pêché cette même année par les 2.000 navires de pêche russes, volume qui atteindrait de 7.000.000 tonnes.

Source: www.allaboutfeed.net

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Une nouvelle plateforme en ligne permet depuis mercredi de consulter des données sur la production de poissons dans l'Union européenne, afin d'accroître la transparence des marchés de la pêche et de l'aquaculture, a annoncé la Commission européenne, à l'initiative du projet.

Cours de la morue dans différents pays européens, prix de gros de la truite, principaux fournisseurs de crevettes tropicales: l'"Observatoire européen des marchés des produits de la pêche et de l'aquaculture" (EUMOFA) fournit des informations sur la production, les prix tout au long la chaîne d'approvisionnement, les importations, les exportations et les tendances de consommation.

"Cet outil moderne nous permet de renforcer la position des opérateurs économiques en mettant à leur disposition en temps réel des informations fiables concernant le marché", a précisé la commissaire européenne en charge de la pêche, la Grecque Maria Damanaki, dans un communiqué.

L'objectif est de "faciliter la planification structurelle et la prise de décision", tout en contribuant à "la transparence et à la stabilité du marché", a précisé la Commission.

Cette plateforme gratuite est actualisée quotidiennement, à partir des données collectées auprès des Etats membres et des institutions européennes. Elle est disponible en français, anglais, allemand et espagnol.

L'Observatoire est accessible à Eumofa

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Le 24 avril 2013 

Ostréiculture. La mortalité frappe toujours

Source : Le Télégramme  par Gabriel Simon le 24 avril 2013

Le président du conseil régional, Pierrick Massiot, a fait une plongée chez les ostréiculteurs morbihannais. Il a visité, à Sarzeau, deux exploitations et une nursery pour « voir comment les ostréiculteurs relèvent la tête ».

« On a perdu en tonnage mais comme les prix ont augmenté, on s'en sort malgré tout ». Des propos plutôt rassurants entendus, hier matin, chez Patrice Guillemette. Cet ostréiculteur âgé de 47 ans tient une exploitation importante, à la pointe du Ruault, à Sarzeau. Il produit plus de 400 tonnes sur ses 13 hectares de parcs dans le golfe et ses sept autres à Paimpol (22). Il a neuf salariés dont trois à temps partiel dans les Côtes-d'Armor. C'était la première étape de la visite ostréicole de Pierrick Massiot, le président du conseil régional. La Région a donné, entre 2010 et 2012, deux millions d'aides dans le cadre d'un dispositif d'urgence créé pour faire face à la surmortalité des jeunes huîtres. 278 exploitations ont reçu un soutien à la gestion et à la reconstitution de cheptel. La Région participe aussi au programme Score pour la mise au point de souches résistantes.

Impossible d'agrandir

Mais la crise est toujours là, avec un impact plus fort en Bretagne-Sud. Hervé Jénot, le président de la Section régionale de la conchyliculture (SRC), a expliqué que les mortalités peuvent toucher jusqu'à 80 % de la production de jeunes huîtres, en frappant de manière différente selon les secteurs. D'où l'intérêt d'aller élever des juvéniles en Bretagne-Nord où la mortalité frappe aussi mais moins fortement. Chez Pierrick Le Thiec, c'est un autre type de difficultés qui a été soulevé. Ce jeune ostréiculteur de 33 ans est installé depuis une quinzaine d'années à la pointe de Bénance. Ses parents lui ont donné l'envie de faire ce métier, mais, étant ouvriers ostréiculteurs, ils n'ont pas pu lui transmettre d'exploitation. Le seul chantier qu'il a pu trouver est aujourd'hui trop petit. L'agrandir ? Impossible : il est situé sur le domaine public maritime. Pierrick Le Thiec a acheté un terrain non loin, il y a dix ans. « Mais il est situé en zone NDS (*). La mairie ne veut pas le faire passer en zone ostréicole dans la révision du PLU », regrette-t-il.

Naissains par millions

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* Zones protégées au titre des espaces sensibles et inconstructibles.

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Hausse du niveau des mers : comprendre et anticiper, une publication RAC-France
Parmi les impacts du changement climatique, les scientifiques constatent la hausse du niveau des mers et océans.

Le Réseau Action Climat France (RAC-France) publie une plaquette grand public pour expliquer ce phénomène.

16 pages largement illustrées qui présentent les causes – dilatation thermique et fonte des glaciers – ainsi que les actions correctives possibles qui passent par la réduction des émissions de GES.

Le document est téléchargeable sur le site du RAC-France.



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L'annuaire de la filière française des Energies Marines Renouvelables est disponible

L'annuaire de la filière française des énergies marines renouvelables (EMR) recense près de 130 entreprises, PME, ETI et grands groupes, disposant de compétences et d'expertise dans les différentes filières des énergies marines renouvelables.

Avec ses 11 millions de km² et des milliers de kilomètres de côtes réparties sur quatre façades maritimes – Mer du Nord, Manche, Atlantique et Méditerranée – et en Outre-Mer, la France dispose, selon le SER, d'un atout majeur pour développer les énergies marines renouvelables.

Hydrolien (énergie des courants), houlomoteur (énergie de la houle et des vagues), éolien en mer (posé ou flottant), et ETM (énergie thermique des mers) sont les technologies actuellement disponibles sur le marché.

L'annuaire est téléchargeable sur le site du SER.

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Lobby agrolimentaire: pourquoi ils tiennent le manche

Source : Charlie Hebdo

Fabrice Nicolino

Pas la peine de rêver: ils tiennent tous les leviers. L’industrie de la bouffe a installé ses hommes dans les ministères, le syndicat agricole (FNSEA), les coopératives, partout. Il n’y a qu’une voie ouverte: la révolte.

Mais pourquoi? Oui, pourquoi ne peut-on rien faire contre l’industrie de l’alimentation? Pourquoi finit-elle toujours par gagner? Pourquoi le sel et le sucre dans les plats? Pourquoi l’huile de palme? Pourquoi le suremballage et les minidoses qui coûtent dix fois plus cher, pourquoi les colorants, les additifs, la pub mensongère, et, surtout, pourquoi notre impuissance complète à obtenir la moindre amélioration?

Parce que. Parce qu’il n’existe pas en France de puissance industrielle supérieure à celle du lobby agroalimentaire. Communiqué du ministère de l’Agriculture, le 26 février 2013: «Avec près de 13.500 entreprises et plus de 400.000 salariés, les industries agroalimentaires restent le premier employeur en France.»

Mieux, c’est-à-dire pire pour nous: ces boîtes ne sont pas, pour l’essentiel, délocalisables. Elles assurent du taf en France, mais la moindre embrouille de concurrence peut jeter de nouveaux chômeurs sur le pavé, sans compter les tombereaux de purin dans les préfectures. Il ne faut donc pas bouger. Il faut juste applaudir. Commentaire de l’Association nationale des industries alimentaires (ANIA), cœur du lobby, à propos du bilan 2001 du secteur: «L’industrie agroalimentaire [...] résiste à la désindustrialisation du territoire. De fait, depuis 1998, les effectifs de l’agroalimentaire sont restés stables, contrairement à l’ensemble de l’industrie, qui a connu un recul de plus de 16%.»

La bouffe, une histoire d'amour

Ajoutons pour avoir bien mal un autre commentaire de cette même ANIA, le 22 mai 2012: «Nous nous félicitons que, pour la première fois, l’intitulé de notre ministère de tutelle intègre explicitement l’agroalimentaire.» Quatre jours plus tôt, le socialo Stéphane Le Foll est en effet devenu ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. On n’avait encore jamais vu en France un ministre de l’Agroalimentaire, et ce n’est pas tout. Le 21 juin 2012, Le Foll est rejoint par un ministre délégué à l’Agroalimentaire, Guillaume Garot. L’industrie mouille sa vaste culotte.

Pourquoi tant d’amour? On ne peut qu’effleurer une histoire incestueuse, qui a toutes les apparences d’une vaste structure paratotalitaire. Tout commence à la sortie de la guerre, après 1945. Il s’agit de bouffer, d’oublier les tickets de rationnement, les rutabagas, l’ersatz de café. Avec les meilleures intentions du monde, une génération de jeunes souvent issus de la Résistance prend le manche. Michel Debatisse, qui deviendra le ponte de la FNSEA et finira ministre giscardien, a 16 ans en 1945. À la tête du Centre national des jeunes agriculteurs (CNJA), il entend dynamiter les vieilles structures paysannes en profitant du plan Marshall, qui déverse en Europe une aide massive. En 1946, des agronomes enthousiastes, de gauche en général — un Raymond Février, un Jacques Poly —, créent l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), qui a exactement les mêmes objectifs.

Du côté des industriels sortis des catacombes de la guerre, c’est une divine surprise: on ne parle plus que des nouveaux produits made in America que sont les pesticides, les engrais, les tracteurs. Fernand Willaume est le personnage clé de l’explosion de l’agriculture industrielle qui, de 1945 à 1960, va installer à tous les postes des copains et des obligés....

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Une grande famille

Un immense jeu de chaises musicales n’a fait que déplacer des pions sur l’éternel même damier. Tirons un ou deux fils actuels. Qui est le président en titre de la FAO, l’agence de l’ONU pour l’agriculture et l’alimentation, cœur nucléaire de l’agriculture industrielle ? Luc Guyau, ancien éleveur industriel de Vendée, mais surtout ancien président de la FNSEA, bien entendu membre éminent de l’UMP. À l’automne 2009, Sarkozy, alors président, pousse sa candidature, et emporte le morceau.

Qui est aujourd’hui président de la FNSEA? Xavier Beulin, gros céréalier de la Beauce, mais aussi patron d’une holding invraisemblable appelée Sofiproteol, bras «financier et industriel de la filière française des huiles et protéines végétales». Chiffre d’affaires de ce monstre méconnu : 7,3 milliards d’euros en 2012. Sofiproteol, c’est l’industrie des biocarburants, qui transforme des plantes alimentaires en carburant automobile.....

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Article extrait de notre hors-série Bon appétit ! Le pire de la malbouffe est à venir

En 1948, Charles Trénet chantait «Qu’y a-t-il à l’intérieur d’une noix?». Aujourd’hui, il aurait de quoi écrire un album entier. Et ça ressemblerait moins à de la poésie qu’à une formule chimique et mathématique.

C’est ce que vous propose de découvrir ce hors-série, qui explore le monde merveilleux de la bouffe industrielle, de ses lobbies, de ses barons et de leurs magouilles financières, de ses adjuvants aux noms savants et incompréhensibles — c’est préférable —, de ses effets comiques sur notre santé et de son riant avenir qui se fout bien du nôtre. Mais, comme il faut tout de même espoir garder, il y est également question des solutions, car il y en a, pour s’affranchir du gavage aux pesticides et aux édulcorants de synthèse. Car, désormais, il ne s’agit plus de manger pour vivre, mais de rester vivant en mangeant.

Commander le Hors-série sur la boutique de Charlie






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Le salon Seafood se tient du 23 au 25 avril de Bruxelles. L'occasion de découvrir ce qui attend les consommateurs en matière d'innovation culinaire.

Algues fraîches dans leur jus, gaufres au saumon et autres gâteaux de calmars panés, le 21e European Seafood, salon du négoce mondial des produits de la mer et de l'aquaculture a ouvert ses portes mardi à jeudi à Bruxelles.

FranceAgriMer, établissement national des produits de l'agriculture et de la mer, fédère le Pavillon France composé d'une cinquantaine d'entreprises - mareyeurs, transformateurs, conchyliculteurs, ostréiculteurs, aquaculteurs, groupements qualité, centres techniques et de recherche ou associations interprofessionnelles.
Entre gastronomie et innovation

Six de ces entreprises hexagonales sont en lice pour décrocher le Seafood Prix d'Élite 2013, destiné à récompenser "les produits les plus innovants en restauration hors domicile" précise FranceAgriMer, tout en tenant compte des atouts nutritionnels, de l'aspect pratique et du conditionnement du produit. L'intérêt du Seafood est aussi de présenter des produits de la mer finis, aboutis, consommables tels quels, qui nécessitent au plus un passage au micro-ondes.

Du poisson qui n'en est plus

On est loin de la gastronomie, c'est certain. Le public visé ? "Les jeunes, voire les très jeunes consommateurs qui restent un public encore à conquérir", explique Dominique Defrance, délégué filière pêche et aquaculture à FranceAgriMer.

Les jeunes consommateurs cherchent des produits "sans odeur, ni écaille, ni peau gluante, ni arrête, ce poisson idéalisé qui n'a même plus la forme d'un poisson", poursuit M. Defrance. Bref, le poisson "avec les yeux dans les coins" comme disait Coluche a encore de beaux jours devant lui...

Innover mais à quel prix ?

Ainsi on peut goûter aux  "Tartinables de poisson au Boursin" proposées par le Finistérien Guyader. Une nouveauté "qui correspond à l'évolution des goûts des consommateurs", explique Virginie Le Port, du service marketing de la société bretonne. 

L'an dernier, Kaviari avait obtenu le premier prix pour une petite boîte de caviar design et colorée avec cuillère intégrée. En 2011, c'était le gâteau de poisson de pangasius, crevettes et champignons, encerclé d'asperges, de Vinh Hoan Corporation. La tendance lourde de ces dernières années se confirme : « On veut du pratique, toujours plus de plats préparés et du prêt à consommer », notent les organisateurs.

Cette année, les entreprises françaises représentent le tiers de la trentaine de sélectionnés pour le prix. Pour répondre à la demande, imagination et inventivité sont de rigueur : algues fraîches à l'eau de mer, tournedos de truite au foie gras, saumon prêt à pocher ou pommes de terre farcies aux fruits de mer sont présentées jusqu'à jeudi à Bruxelles.
En chiffres

70 pays, 1 600 exposants et 26 000 visiteurs sont attendus au Seafood....

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Du saumon frais longue conservation !


Global Fresh Foods facilite l'accès des producteurs de saumon aux marchés européens et asiatiques

GFF étend son offre au-delà des filets de saumon pour englober les saumons éviscérés avec et sans tête

Global Fresh Foods, société qui prolonge naturellement la durée de conservation des aliments frais, a annoncé avoir testé avec succès sa technologie sur du saumon H&G (éviscéré sans tête) et HOG (éviscéré avec tête). Les essais sur 30 jours récemment réalisés ont montré que les découpes de saumon H&G et HOG peuvent être acheminées par mer sous atmosphère contrôlée grâce à une technologie mise au point par Global Fresh Foods et présentent à leur arrivée sur le marché de destination la même fraîcheur que les saumons transportés par avion, offrant ainsi une alternative intéressante au transport de poissons surgelés.

Essentiellement utilisée jusqu'à présent pour acheminer des filets de saumon entre le Chili et les États-Unis, la technologie à niveau réduit d'oxygène de Global Fresh Foods est désormais accessible aux producteurs de saumon du monde entier qui auront ainsi la possibilité d'être présents sur de nouveaux marchés et de gagner des clients en Asie et en Europe privilégiant les découpes H&G et HOG.

« Grâce au système d'atmosphère contrôlée de Global Fresh Foods qui leur permet d'être présents sur tous les marchés et sous toutes formes de découpes, les Chiliens et autres producteurs de saumon sont maintenant en mesure de faire face à la concurrence internationale. Ils ne sont plus limités à la vente sur le marché américain qui est fortement axé sur les filets », a indiqué Mark Barnekow, directeur général de Global Fresh Foods. « Nous avons compris que les découpes H&G et HOG constituent une grande partie du marché mondial. Les producteurs peuvent désormais expédier des morceaux frais plutôt que surgelés, optimisant ainsi la qualité du poisson et son prix sur le marché. »

À propos de Global Fresh Foods

Société implantée à San Francisco en Californie et possédant des bureaux à Talcahuano au Chili, Global Fresh Foods fournit une technologie qui prolonge naturellement la durée de conservation et a révolutionné les chaînes d'approvisionnement en protéines fraîches. Le système SAF-D® de la société repose sur des techniques de gestion de l'oxygène brevetées pour créer et maintenir un environnement sous atmosphère contrôlée entièrement naturel qui prolonge la durée de conservation des denrées protéinées périssables. Cette technologie innovante permet aux fournisseurs de produits protéinés frais d'opter pour un acheminement par la mer plutôt que par des moyens aériens plus onéreux et de fournir néanmoins des produits frais de grande qualité à leur clientèle. Pour plus d'informations, veuillez consulter le site : Global Fresh Foods

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Un prêt à taux zéro pour les conchyliculteurs de Thau 

Source : Le Marin

Depuis le mercredi 10 avril, les conchyliculteurs du bassin de Thau bénéficient d’un prêt à taux zéro. Les deux agglos qui bordent la lagune – l’agglo de Thau et la Communauté de Communes du Nord du Bassin de Thau (CCNBT) – ont lancé conjointement ce dispositif, en partenariat avec Initiatives Thau, la plate-forme d’initiatives locales chargée de sa mise en œuvre.

« Le prêt à taux zéro témoigne de notre volonté de fédérer les énergies du secteur public et du secteur privé pour faire face à la crise », a déclaré Pierre Bouldoire, le président de Thau agglo. Les professionnels de la conchyliculture et de la petite pêche vont désormais pouvoir bénéficier de ce prêt remboursable sur 5 ans, et qui peut aller jusqu’à 20 000 euros.

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Les ostréiculteurs des Maritimes sont inquiets pour leurs huîtres : le parasite MSX menace leur élevage. D'où vient ce parasite et quels dommages peut-il faire aux huîtres de la côte-est canadienne?

Invité : Fabrice Pernet, chercheur et spécialiste des bivalves. Il est le coordonnateur du projet Gigassat au centre Ifremer à Brest en France, mais il a aussi travaillé pendant trois ans au développement de l'aquaculture au Nouveau-Brunswick.


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Le service chilien de la pêche et de l’aquaculture (Sernapesca) a déclaré l’état d’urgence sanitaire dans la région d’Aysen, au sud-est de l’île de Chiloe, en raison de la recrudescence de l’anémie infectieuse du saumon (ISA).

Ce virus qui affecte les saumons avait causé de lourdes pertes entre 2007 et 2010. Afin d’éviter la propagation du virus dans la zone Aysen, l’une des plus productive pour l’industrie du saumon, les autorités multiplient les contrôles sanitaires. Pour l’instant, Agrosuper et Multiexport sont les deux seules entreprises affectées.

Il s’agit du premier cas détecté depuis les 17 derniers mois. L’éradication de ce virus étant quasiment impossible, la filière aquacole doit apprendre à cohabiter avec cette menace en réalisant en permanence les auto-contrôles sanitaires.

Selon Salmonchile, l’association qui regroupe 80 % des salmoniculteurs chiliens, " la situation actuelle n’est en rien comparable à la crise sanitaire des années passées. Avec les nouvelles lois sanitaires, l’industrie chilienne s’est donnée les moyens de contrôler la présence du virus et de coordonner les bonnes pratiques."

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Référence dans les emballages bois pour les produits de la mer, l’entreprise Blanchet à Avranches a vu son stock partir en fumée le samedi 19 avril. Un gros coup dur pour cette entreprise familiale. L’incendie accidentel, déclenché par des enfants jouant avec des briquets, a détruit 6 mois de production, du matériel, et près de 6 000 m2 de hangars. Le préjudice est en cours d’évaluation.

Les pompiers ont pu protéger l’outil de production, ce qui va permettre aux 45 salariés de redémarrer « dès cette semaine, espère Florence Blanchet, qui dirige l’entreprise familiale. C’est un cataclysme, mais j’ai l’ensemble du personnel à mes côtés, on va se serrer les coudes et tout mettre en œuvre pour fonctionner. On avait un peu de stock en Charente-Maritime qu’on remonte et on se fait fort de relivrer nos clients dès la fin de cette semaine ou la semaine prochaine. Mais on a aussi besoin de leur solidarité et fidélité. On a d’ailleurs eu beaucoup de messages de soutien des clients et partenaires. »

La mairie d’Avranches et la Chambre de commerce ont trouvé de nouveaux bâtiments de stockage. L’équipe commerciale s’est rendue au Seafood à Bruxelles et l’entreprise sera bien présente au salon ostréicole de La Tremblade. Blanchet s’est mainte fois illustrée par ses innovations dans le conditionnement bois des produits de la mer.

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Cinq nouveaux projets vont bénéficier du fonds européen

Le 10e comité de programmation du groupe FEP Axe 4 du Pays bassin d’Arcachon, Val de l’Eyre, coprésidé par Olivier Laban et Jean-Michel Labrousse, a retenu cinq nouveaux projets.

L’organisation de quatre week-ends événements pour renforcer les liens entre les pêcheurs, les poissonniers et les restaurateurs, du Pays bassin d’Arcachon Val de l’Eyre. Cette opération, organisée par le CDPMEM33, vise à faire découvrir ou redécouvrir des produits de la pêche locale telles les moules et les palourdes (lire « Sud Ouest » du mercredi 10 avril).

Le développement du pescatourisme : plan d’actions de promotion et de communication 2013. Depuis quatre ans, le CRCAA, le CDPMEM 33, avec le soutien Siba et du Pays bassin d’Arcachon Val de l’Eyre, développent des sorties à la marée pour permettre aux touristes d’observer le travail des pêcheurs et des ostréiculteurs. Au-delà des revenus complémentaires générés, il s’agit de valoriser l’image de la profession et sensibiliser les touristes au respect de l’environnement. En 2012, plus de 400 passagers ont été embarqués. Le Siba accompagnera les professionnels pour la promotion de cette activité en 2013.
Valoriser l’identité maritime

L’élaboration d’un grand événement pour valoriser l’identité maritime du territoire. Il s’agit de construire collectivement un événement intercommunal identidaire pour juin 2014, organisé sous la forme d’une grande Journée portes ouvertes des ports et villages, ponctuée de rencontres insolites et de partage avec ceux qui font le Bassin ! Le Siba sera le coordinateur du projet qui réunira les élus, les professionnels du tourisme et de la mer. Le lancement d’une campagne de valorisation de la production de naissain et du savoir-faire des ostréiculteurs. Il s’agit d’une coopération entre les deux principaux bassins naisseurs ostréicoles français, portée par les comités régionaux de la conchyliculture Arcachon Aquitaine et Poitou-Charentes. Enfin, l’animation 2013 du programme FEP Axe 4 porté par la Cobas pour le Pays Barval qui permettra d’accompagner les nouveaux porteurs de projet.

Depuis le lancement du programme en février 2010, le groupe FEP Axe 4 bassin d’Arcachon-Val de l’Eyre a programmé 446 000 euros de FEP (75 %) et 116 000 euros de fonds État (69 %) pour soutenir 38 projets d’un montant global de plus de 1 million d’euros. Il reste 150 000 euros de FEP et 50 000 euros de fonds État à programmer en 2013.

La prochaine réunion du comité de programmation des aides du FEP Axe 4 est prévue le lundi 17 juin.

Les associations, entreprises ou structures ayant un projet en lien avec le monde de la mer (milieu, métiers, produits…) peuvent solliciter le groupe FEP Axe 4 et son animatrice, Aurélie Lecanu, 05 57 73 08 49 ou fepbassindarcachon@valdeleyre.fr

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Le Comité régional conchylicole organise, le 4 mai, la sélection pour le championnat de France des écaillers. Les candidatures sont attendues jusqu’au 30 avril 2013

Le bassin d’Arcachon s’enorgueillit depuis l’an dernier d’avoir son premier champion de France des écaillers.

Mickaël Lenoir, employé à la poissonnerie Lucine au Cap-Ferret, a brillamment remporté le titre à l’automne à Paris.

Cette année, s’il le souhaite, il pourra remettre son titre en jeu. Pour cela, il lui faudra aussi passer par l’épreuve de sélection régionale qu’organise - pour la première fois, également - le comité régional conchylicole.

Cette épreuve se déroulera le samedi 4 mai, de 9 h 30 à 11 h 30, devant la jetée d’Eyrac, et en public, à l’occasion de la Plage aux écrivains dont le « village » sera installé tout à côté, sous une tente, sur la plage.
Professionnel ou amateur

Un appel à candidature est lancé auprès des professionnels (poissonniers, restaurateurs, ostréiculteurs) mais aussi des amateurs et des particuliers qui peuvent s’inscrire jusqu’au 30 avril auprès du Comité régional (1).

Le CRC espère avoir au moins une douzaine de candidats. Ces derniers seront notés sur deux épreuves : l’ouverture de 50 huîtres creuses et 50 huîtres plates en un minimum de temps, et la présentation du plateau.

Les cinq membres du jury, représentant les ostréiculteurs, les restaurateurs, les poissonniers et les consommateurs, rendra son verdict dans la foulée et le champion régional sera sélectionné pour participer au championnat national, en septembre prochain à Marseille, où il affrontera les autres sélectionnés régionaux.

« La profession voit un vrai intérêt dans ce concours d’écailler », assure le président du CRC Olivier Laban : « Après trois ans d’élevage, l’huître est souvent sabotée car mal ouverte. Ceux qui font l’effort de bien l’ouvrir font un vrai travail. » Les ostréiculteurs du bassin d’Arcachon réfléchissent d’ailleurs à une formation d’écailler, dans le cadre du CAP poissonnier dispensé par Bassin Formation à La Teste-de-Buch.
Bien ouvrir une huître

Comment ouvre-t-on une huître ? « Chacun sa technique » répond Olivier Laban, lui-même champion d’Aquitaine à la Foire-expo de Bordeaux et 3e au Salon du couteau, juste devant une femme.

« J’aime bien les ouvrir, je m’entraîne, ça fait partie de la profession » ajoute-t-il, avant de confier : « On ouvre une huître par le côté. Ce qui est important, c’est qu’elle soit dépourvue de coquille à l’intérieur et que le manteau soit respecté. »

Olivier Laban utilise un couteau à huîtres, appelé lancette dans le commerce. Mais pas n’importe lequel : « Un couteau avec une lame courte, fine et pointue. » Un gant ? ....

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Aujourd’hui, il n’existe pas un secteur d’activité où il n’y a pas de Marocain. L'article publié par El Pais le 10 avril dernier, le prouve. Il fait le portrait de Nabil Rezzouki, dont la spécialité est l’ouverture d’huîtres. Il est d’ailleurs devenu fin mars dernier, le champion d’Espagne.

5 minutes et 14 secondes. C’est le temps qu’il a fallu à Nabil Rezzouki pour ouvrir 36 huitres, le 27 mars dernier lors du championnat d’Espagne d’ouvreurs d’huitres à Madrid, rapporte El Pais. Un record qui lui a valu de devenir champion d’ouverture d’huîtres d’Espagne et aussi le nom de « super Nabil ». Ce n’est pas nouveau pour le Casablancais de 33 ans. Il avait déjà remporté ce prix en 2010. Cependant, la vitesse d’ouverture des huîtres n’est pas ce qui lui a permis de remporter ce prix, mais aussi la manière dont il les a ouvertes. Notre Marocain l’a fait parfaitement, sans abimer le crustacé avec la lame de son couteau et sans laisser aucun morceau de coquilles à l’intérieur.

Nabil travaille dans les huîtres

Les huitres ne sont pas seulement un passe temps pour Nabil Rezzouki, c’est aussi son travail. Depuis 2009, il est responsable du pôle huitre et champagne de la célèbre société française, Sorlut, spécialisé dans l’exportation d’huîtres, basée également à Madrid. L’entreprise fournit d’ailleurs au quotidien le grand marché de San Miguel à Madrid réputé pour ses produits frais et de qualité.

En plus d’avoir remporté un trophée en forme de couteau ouvreur d’huîtres, Nabil Rezzouki a également empoché un chèque de 1500 euros remis par un jury composé de journalistes gastronomiques et de chefs cuisiniers. Il participera également en octobre prochain aux championnats mondiaux d’ouverture d’huîtres qui auront lieu en Irlande.

Envie de revenir au pays

Nabil Rezzouki a également un rêve qu’il confie au Pais. Rentrer au Maroc afin de contribuer au développement de la filière huître rappelant que le Maroc a plusieurs parcs d’élevage d’huîtres. « Néanmoins, pour le moment les Marocains préfèrent plus la viande aux huîtres », déplore-t-il. Il ajoute qu’en Espagne, les huîtres ont plus d’engouement auprès des consommateurs. 


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23 avril 2013

"Seafood", le salon des produits de la mer, s'ouvre ce mardi à Bruxelles

Source : Le Marin
A partir de ce mardi 23 avril et pendant trois jours, 25 000 personnes venues du monde entier afflueront vers Bruxelles et l’European Seafood Exposition, le salon mondial des produits de la mer.

Le 23 au soir, les vainqueurs des "Prix d’Élite" seront connus. Qui recevra l’un de ces trophées qui récompensent les produits transformés les plus innovants ? En lice, vingt-cinq entreprises européennes dont sept françaises : Britexa, Guyader, Globe Export, Meralliance, Pickenpack, Médithau Marée, Norway Seafood.

Au-delà des récompenses, le salon de Bruxelles est l’endroit pour présenter plus ou moins discrètement ses nouveautés produits, afficher sa stratégie, ses engagements dans le développement durable. L’entrée de Marine Harvest sur le marché du frais emballé avec la marque Olav’s, l’arrivée de Copalis et sa filiale Seanov, les présentations des filières certifiées ASC sont des moments attendus.

Au-delà des négociations diverses et variées, la question des contrôles pour prévenir les fraudes comme la pêche illégale devrait être aux cœurs de moult conversations au même titre que la fin des rejets, la réforme de la politique commune des pêches, la guerre du maquereau…

Tenez-vous au courant des nouveautés du Seafood dans le "Daily", le quotidien du salon édité par PdM et Seafoodsource.com

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Propositions des jeunes agriculteurs

Question écrite n° 04677 de M. Michel Doublet (Charente-Maritime - UMP) publiée dans le JO Sénat du 14/02/2013 - page 476

M. Michel Doublet attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt sur les propositions des jeunes agriculteurs visant à améliorer le renouvellement des générations en agriculture. Ils proposent ainsi, la mise en place d'un dispositif permettant une meilleure interaction entre les différents outils existants, comme le répertoire départ installation (RDI) et la déclaration d'intention de cessation d'activité agricole (DICAA), afin que le cédant soit dans une démarche active de transmission. De même, ils proposent une aide au « repérage » des cédants et des successeurs en impliquant les filières. Les jeunes agriculteurs évoquent également des dispositions incitatives, à l'instar de la préretraite pour les agriculteurs cédants à un jeune, système qui a démontré son efficacité. En conséquence, il lui demande quelles réponses il entend apporter à ces propositions.

Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt
publiée dans le JO Sénat du 18/04/2013 - page 1254

Le soutien à l'installation de jeunes agriculteurs permet d'assurer le renouvellement des générations, enjeu majeur pour le maintien d'une agriculture performante et durable, créatrice d'emplois et de valeur ajoutée dans les territoires. Ce soutien est une priorité essentielle de la politique agricole nationale mise en œuvre par le Gouvernement, comme l'a rappelé le président de la République lors de son discours au salon international de l'élevage à Rennes le 13 septembre 2012. Il a notamment demandé au ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt de préparer une politique de l'installation renforcée et rénovée. Le ministre en charge de l'agriculture a annoncé la tenue d'assises de l'installation avec la participation de tous les acteurs intéressés. Elles ont comme objectif d'améliorer la politique d'installation en optimisant les dispositifs d'aide existant, en améliorant le parcours proposé à ceux qui souhaitent s'installer, en rénovant la gouvernance et en faisant le lien avec la question de l'accès au foncier pour les nouveaux agriculteurs. Les assises se déroulent en trois temps : la première étape de diagnostic conduite par un comité de pilotage national (COPIL), dont le syndicat « jeunes agriculteurs » est membre, s'est déroulée de novembre 2012 à février 2013 ; une deuxième phase de consultations régionales prévue de mars à mai 2013, est en cours ; l'aboutissement de la démarche se traduira par une synthèse nationale validée au sein du COPIL national le 11 juillet 2013. Elle permettra notamment de nourrir la préparation de la loi d'avenir sur l'agriculture ainsi que celle de prochaines périodes de programme du fonds européen agricole pour le développement rural. La large concertation engagée, à la fois nationale et régionale, associe l'ensemble des partenaires locaux concernés par la démarche de rénovation de la politique de l'installation. Elle offre donc au syndicat des jeunes agriculteurs, comme aux autres acteurs, l'occasion de faire valoir leurs propositions, notamment celles relatives aux répertoires départementaux à l'installation et à la déclaration d'intention de cessation d'activité agricole pour faciliter la transmission. Les conclusions des travaux nourriront l'objectif de faciliter l'installation en repérant mieux les cédants et en favorisant la mise en relation entre cédant et futur installé.

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Impossibilité de scinder les propriétés rurales dans le cadre de cessations d'activités agricoles

Question écrite n° 04591 de M. Michel Le Scouarnec (Morbihan - CRC) publiée dans le JO Sénat du 14/02/2013 - page 475

M. Michel Le Scouarnec attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt sur l'impossibilité de scinder les propriétés rurales dans le cadre de cessations d'activités agricoles. En effet, certaines propriétés rurales mutent vers des occupations de loisirs improductifs comme par exemple les chevaux, les parcs d'agrément paysagers, sans qu'il soit possible juridiquement de séparer les corps de ferme et les parcelles agricoles cultivables attenantes. Le phénomène est d'autant plus important sur les communes situées en périphérie d'agglomération dont le foncier est l'enjeu de surenchères sur le prix d'acquisition. Aujourd'hui la spéculation sur les terres, notamment en zone littorale, et l'espoir de voir ces terres devenir constructibles sont plus forts que l'intérêt général qui serait de mettre ces terres à la disposition d'agriculteurs. Dans ce contexte, les exploitants agricoles ne peuvent se porter acquéreurs pour consolider leur outil de production. Ce vide juridique pénalise la capacité d'intervention des différents opérateurs fonciers mobilisables aux côtés des agriculteurs, tels que les sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural. Il existe déjà différents dispositifs de lutte contre la désertification du foncier agricole introduits notamment par les Grenelle 1 et 2 de l'environnement, mais on peut noter à ce jour leur manque d'efficacité et de pertinence. La préservation du foncier agricole est nécessaire au développement de notre économie. Elle est aussi indispensable si l'on veut que l'agriculture continue à nourrir nos concitoyens et à développer un savoir-faire reconnu de tous, sans parler du maintien des actifs agricoles sur notre territoire. C'est pourquoi il lui demande les mesures que le Gouvernement compte adopter pour lutter plus efficacement contre la consommation des terres agricoles.

Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt
publiée dans le JO Sénat du 18/04/2013 - page 1253

Aucune disposition expresse ne vient interdire la réorientation de bâtiments agricoles au bénéfice de non-agriculteurs lors de la cession des terres de l'exploitation dont ils étaient jusque là partie intégrante, sous réserve des dispositions du plan local d'urbanisme (PLU) éventuel. En effet, dans les zones agricoles définies dans le PLU, seuls les bâtiments agricoles qui, en raison de leur intérêt architectural ou patrimonial, sont désignés par le règlement du PLU, peuvent faire l'objet d'un changement de destination, dès lors que ce changement de destination ne compromet pas l'exploitation agricole. Cette restriction constitue un moyen de lutte contre la scission des exploitations qui renchérirait le prix des bâtiments et rendrait plus difficile leur acquisition par d'autres agriculteurs. Sous réserve du respect des dispositions d'urbanisme locales, aux termes de l'article L. 141-3 du code rural et de la pêche maritime (CRPM), les sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural (SAFER) peuvent notamment procéder à des réorientations de bâtiments ou parcelles, vers des usages non agricoles lors de la cession des biens qu'elles ont acquis à l'amiable. La seule limite à ces réorientations de bâtiments jusque là agricoles demeure pour les biens acquis par préemption. Les objectifs assignés à ce droit de préemption par l'article L. 143-2 du CRPM n'autorisent pas les cessions de ces biens à des non-agriculteurs. L'attribution de ces biens ne peut se faire que par examen en comité technique des candidatures concurrentes recueillies dans le cadre des publicités réglementaires. Si une ou plusieurs candidatures d'exploitants pour les terres avec bâtiments se sont manifestées, elles seront dès lors logiquement prioritaires sur des candidatures conduisant à déstructurer l'exploitation et à dissocier les bâtiments vers d'autres fins. L'objectif de freiner l'artificialisation nette des espaces agricoles, naturels et forestiers a été réaffirmé lors de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre 2012, et mentionné dans la feuille de route pour la transition écologique. Des dispositions seront incluses dans le projet de loi relative à l'urbanisme et au logement préparé par la ministre de l'égalité des territoires et du logement pour renforcer les mesures existantes du code de l'urbanisme issues de la loi dite Grenelle 2. Ce projet sera également l'occasion de définir le cadre juridique d'une ville plus dense, moins consommatrice d'espaces et d'énergie. Une mission préparatoire à l'élaboration du projet de loi d'avenir pour l'agriculture et visant à identifier les leviers de toute nature permettant le développement d'autres modèles agricoles, a été confiée au Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux. Dans ce cadre, cinq groupes de travail thématiques ont été constitués dont un porte spécifiquement sur les statuts, le foncier et l'installation. Le projet de loi d'avenir se saisira de cette problématique foncière et complétera si besoin les dispositions de la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche de juillet 2010 relatives aux commissions départementales de la consommation d'espaces agricoles et de l'observatoire de la consommation des espaces agricoles. Les assises de l'installation, dont la deuxième phase au niveau régional est en cours, sont une occasion complémentaire de recueillir des propositions visant à mieux préserver les espaces agricoles de l'artificialisation. Une réflexion dans le cadre de la préparation de la loi d'avenir porte également sur le rôle et les compétences des SAFER. La concertation avec les acteurs du milieu agricole sur les orientations de ce projet de loi débutera prochainement dans le cadre d'un Conseil supérieur d'orientation.

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Les pêcheurs veulent animer le site Natura 2000 de Rochebonne

Source : Le Marin

Le plateau de Rochebonne se trouve à 35 milles des côtes charentaises et vendéennes.

Le Comité national des pêches maritimes (CNPM) a rappelé officiellement, le jeudi 18 avril, qu’il était candidat pour le rôle d’animateur du site Natura 2000 en mer du plateau de Rochebonne.

Avec celui du plateau du Four, au large du Croisic, et celui des Roches de Penmarc’h-Glénan, ce site en mer est un de ceux dont les documents d’objectifs (Docob) ont été élaborés sous la responsabilité d’organisations professionnelles des pêches.

Après deux années de travail, le Docob a été approuvé par un arrêté du préfet maritime de l’Atlantique du 19 décembre 2012.

Mais le choix de l’animateur traîne, car du côté du ministère de l’Écologie, certains préféreraient la confier à l’agence des aires marines protégées. « Cela, sous prétexte d’un coût inférieur, ce qui est faux, précise le CNPM. D’autant qu’on propose de mutualiser le travail avec le plateau du Four. »

Le plateau de Rochebonne est au large de l'île de Ré, à environ 35 milles des côtes les plus proches. Des récifs situés entre 3 et 5 mètres de fond et leurs tombants confèrent à ce site sa principale originalité. Le site s’étend sur 9 715 hectares (97 km²), intègrant la partie nord du plateau.

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Jean-René est l’un des deux salariés de la pisciculture. Il l’entretient tous les jours.

En bout de parcours, les stocks de poissons sont pesés

C’est le nombre de pêcheurs qui adhèrent à la Fédération de Lot-et-Garonne pour la pêche et la protection du milieu aquatique. 43 associations sur le département y sont affiliées. Ce qui en fait l’une des plus importantes associations de Lot-et-Garonne.

22 C’est le nombre d’étangs, soit 16 hectares d’eau, qui sont en fonctionnement à la pisciculture de Bruch. Ils sont entretenus au quotidien. L’hiver, mis à part les étangs de stockage, ils sont vidés et recouverts de chaux, pour désinfecter les fonds. Début mars, ils sont à nouveau remplis et accueillent les poissons qui ont passé l’hivernage. Ces reproducteurs engendreront le stock de la saison.

400 C’est le quota annuel, approximatif, de cormorans qui peuvent être tirés sur la pisciculture. Pour les pêcheurs, ce sont les principaux prédateurs des poissons. Les fils tirés en travers des plans d’eau et les canons effaroucheurs ne suffisent plus à les éloigner : ils ont adapté leur vol.

6 Tonnes de black-bass, gardons et tanches sortent de la pisciculture de Bruch, dans les bonnes années. 1,5 tonne est conservée à la pisciculture pour la reproduction de l’année suivante. Les 4,5 tonnes restantes sont redistribuées aux associations de pêche du département, qui les déversent en milieu naturel et tentent de les pêcher.

Malgré la neige, les bénévoles des associations de pêche du Lot-et-Garonne ne s’étaient pas découragés. Une vingtaine d’entre eux se sont retrouvés à la pisciculture de Bruch, propriété de la Fédération départementale de pêche et de protection du milieu aquatique de Lot-et-Garonne. La journée de « mise en charge » dans le jargon piscicole, avait été prévue de longue date et maintenue malgré le manteau blanc qui, ce matin-là de mars, recouvrait tout le département.

C’était le jour J. Celui où, après avoir passé l’hiver dans des eaux de stockage, les black-bass, tanches et gardons sont récupérés et reversés dans les étangs où ils se reproduiront et grandiront, avant de rejoindre les rivières et lacs du département.

C’est le moment que tous les bénévoles attendent, impatients de savoir si les géniteurs des futures prises ont bien résisté à la froide saison. « Nous savons que nous avons mis environ 600 kilos de poisson. Si on en récupère que 200, c’est qu’il y a un problème », explique Cédric Butin, animateur à la fédération départementale de pêche.

Sous la halle où s’effectue le tri des poissons, sur un grand tableau noir, le comptage est inscrit à la craie. Les pêcheurs y jettent un œil, entre deux « arrivages ». Depuis 8 heures le matin, ils n’ont pas molli. « On travaille avec du vivant », rappelle Cédric Butin. « Il faut aller très vite, au niveau de la pêche et du tri. Il faut le sortir de l’étang et le trier rapidement. »
Gestes en silence

Les pêcheurs ont le coup de main. Et chacun leur poste. À la pêcherie, il faut des pros.

C’est le boulot de Jean-René, l’autre salarié employé sur la pisciculture. En continu, il enlève tous les végétaux et autres matières indésirables qui bouchent les grilles, pour laisser passer les poissons. Ceux-ci sont récupérés au fur et à mesure par deux autres pêcheurs. Il faut se coordonner pour ne pas se gêner....

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Le Maroc dispose des atouts pour le développement d'une aquaculture durable et performante, a affirmé, mercredi à Rabat, l'expert international en la matière, Juan Manuel Fernandez Aldana.

Intervenant à l'occasion d'un séminaire organisé conjointement par l'Agence nationale pour le développement de l'aquaculture (ANDA) et le centre technologique de l'aquaculture de l'Andalousie (CTAQUA), l'expert espagnol a précisé que le Maroc a les potentialités naturelles qui permettent l'installation de différents sites dédiés à cette activité tout au long du littoral, jouit de l'appui institutionnel, grâce à l'ANDA et au plan Halieutis, et peut acquérir la technologie nécessaire au développement de ce secteur à travers des partenariats avec le CTAQUA, leader européen en la matière.

"L'objectif de ce séminaire, qui s'inscrit dans le cadre d'un partenariat entre l'ANDA et le CTAQUA, est de tirer profit de l'expérience andalouse dans le domaine de l'aquaculture, notamment en matière de transfert du savoir-faire. Nos confrères andalous sont très en avant en matière d'innovation et des nouvelles technologies et nous comptons capitaliser sur leur expérience pour développer ce secteur au Maroc" a déclaré à la MAP la directrice de l'ANDA, Majida Maârouf.

"L'objectif de cette collaboration consiste fondamentalement à faire en sorte que le développement de l'aquaculture au Maroc et en Espagne ne soit pas une source de compétitivité mais plutôt de synergie qui va contribuer au développement et de cette activité dans chacun de nos pays" a précisé, de son côté, le directeur du CTAQUA, Juan Manuel Garcia de Lamos, ajoutant que de grands efforts sont déployés pour que l'aquaculture hispano-marocaine devienne une référence mondiale du développement durable.

"Les caractéristiques environnementales du Maroc et de l'Andalousie sont favorables au développement de ce secteur. La pisciculture, la conchyliculture et l'alguiculture sont les activités les plus propices à l'essor de ce secteur stratégique dans les deux pays", a dit M. De Lamos.

Dans des suggestions opérationnelles, l'expert espagnol a recommandé une concentration de production dans quatre espèces dans un premier temps, à savoir la corbine, les macroalgues, les huitres et la tilapia, du fait que leur production est à la fois rapide, rentable et ne nécessite pas une technologie compliquée.

Le Maroc ambitionne dans le cadre du plan Halieutis d'atteindre un tonnage conséquent en 2020, chiffré à 200 mille tonnes. La production annuelle actuelle ne dépasse guère les 300 tonnes.

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Le 22 avril 2013

Pré-étude de faisabilité d’une micronurserie d’huîtres creuses (Crassostrea gigas)

Source : Cepralmar

L’ostréiculture du Languedoc-Roussillon est dépendante de la côte atlantique pour son approvisionnement en naissains. Le développement  de  micro-nurseries d’huîtres creuses locales est une étape pour :
- assurer l’indépendance d’approvisionnement en naissains  des ostréiculteurs régionaux ;
- limiter les transferts inter-bassins ;
- obtenir un naissain plus adapté aux conditions environnementales méditerranéennes.

En 2012, le Cépralmar a testé en partenariat avec l’Ifremer (Palavas) le développement de  postlarves d’huîtres en flux ouvert vertical à partir d’une production phytoplantonique de masse en Lagunage à Haut Rendement Algal (LHRA). Ces cultures phytoplanctoniques étaient ensemencées à partir d’un inoculum provenant du milieu naturel (étang du Prévost).

Les postlarves nourries à partir de ces microalgues naturelles en période estivale n’ont pas connu de croissance significative. A cette période de l’année (dans les conditions de l’étude) les espèces microalgales présentes dans le milieu  naturel ne permettaient pas le développement postlarvaire de C. gigas.

Cette étude de préfaisabilité, révèle l’importance de l’alimentation pour  le  développement des huîtres creuses  en nurserie. La  maitrise  de  la  production  de phytoplancton en termes de qualité et de quantité est incontournable. Les résultats de ces travaux sont disponibles dans le rapport téléchargeable ci-dessous.

Cliquer Ici pour télécharger le document

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Ce mardi (23 avril), la Coopérative maritime installée au Rosmeur, qui a défrayé la chronique, va connaître un nouvel épisode. Dans le cadre de sa mise en liquidation, tout son stock va être mis en vente à partir de 11 h, sur place (terre-plein du port du Rosmeur). Les commissaires-priseurs parlent d'un "important stock" : vêtements, combinaisons de plongée, électronique, articles de pêche, ouvrages nautiques, matériel de pêche professionnelle, etc. L'exposition sera ouverte ce lundi, de 14 h à 16 h, et ce mardi, de 9 h 30 à 10 h 30.

La vente débutera à 11 h. Inscriptions préalables pour accéder et enchérir et dépôt d'un chèque de consignation lors des expositions légales et au plus tard une heure avant la vente.

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Boulogne-sur-Mer : les pensionnés de la marine marchande et de la pêche entre inquiétudes et espoirs

La conséquence de tout cela étant selon lui « la disparition, à plus ou moins longue échéance, du plus vieux service de sécurité sociale de France, l’ENIM, créé par Colbert en 1670 »

Source : La Voix Du Nord

Daniel Véron a présidé, salle Carpentier, au Portel, l’assemblée générale de l’Association des pensionnés de la marine marchande et de la pêche, en présence de nombreux élus et de François Nadaud, administrateur des Affaires maritimes. Frédéric Cuvillier, ministre, est intervenu en fin de réunion.

Parmi les points importants rappelés par le président, il faut noter une baisse du nombre d’adhérents due aux décès (38 en 2012) et au non-engouement des jeunes retraités « qui ont une méconnaissance totale du travail effectué par nos associations : défendre nos retraites et notre régime particulier ».

La Communauté européenne a été également évoquée, avec la diminution des marins navigants. « Nous assistons peu à peu à la disparition des marins Français, on préfère l’élevage, c’est plus simple, pas de gestion des stocks. »

Idem pour le commerce : « Les marins étrangers sont maintenant autorisés sous pavillon Français (RIF). »

Risque de disparition de la sécurité sociale du secteur

La conséquence tout cela étant selon lui « la disparition, à plus ou moins longue échéance, du plus vieux service de sécurité sociale de France, l’ENIM, créé par Colbert en 1670 ».

Le président est également revenu sur « la délocalisation de L’ENIM à La Rochelle (Charente maritime) et sur le probable rattachement de la MCAF (Allocations familiales maritimes) à la CAF ».

Jacques Shirmann, président fédéral, a rappelé les sujets et préoccupations évoqués lors du congrès de Boulogne-sur-mer, en septembre : le maintien du régime des retraites et de l’établissement (ENIM), évoquant la « convention d’objectifs et de gestion », entre l’ENIM et l’État, puis la suite donnée au décret concernant les marins ayant servis à terre, dans une unité de combat en AFN, (double de leur temps de présence), l’attachement aux institutions SSM, CMAF et AGISM (maison des gens de mer).

Tous ces sujets ont été adressés au ministre Frédéric Cuvillier, arrivé un peu en retard.

Intervention de Frédéric Cuvillier...

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Pierre Surault présente, pour la première fois à Arvert, ses photographies la presqu’île, à l’office de tourisme, jusqu’au vendredi 24 mai.

Sociologue en économie, cet universitaire s’est adonné à sa passion, la photographie, il y a maintenant une douzaine d’années.

Originaire de Poitiers, Pierre Surault réside régulièrement à Avallon, depuis 1978, conquis par la lumière, les marais, les oiseaux… de la presqu’île d’Arvert et, au travers de cette exposition, il entend transmettre ses émotions aux visiteurs.

Le regard tendre et admiratif de l’artiste sur le pays des huîtres se traduit par la réalisation de véritables chefs-d’œuvre donnant dans le reflet, les détails, les gros plans, du lever du jour au coucher du soleil…

Entrée libre, du lundi au vendredi, de 10 heures à 12 heures et de 13 h 30 à 17 heures (sauf les jours fériés).

(1) Renseignements auprès de l’office de tourisme, au 05 46 36 97 78, et sur omt-arvert@orange.fr.

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Le Banc d'Arguin, une réserve difficile à protéger


 Le banc d'Arguin, à l'entrée du bassin d'Arcachon

Source : 20 minutes 

Entre l'afflux des plaisanciers qui viennent bronzer sur les bancs de sable et les ostréiculteurs qui ne cessent d'agrandir leurs parcs à huîtres, il est difficile de protéger le Banc d'Arguin...

C’est par bateau qu’on accède au Banc d’Arguin, composé de grandes bandes sableuses qui se révèlent plus ou moins selon les marées. Le site, entre la pointe du Cap Ferret et la dune du Pyla, accueille l’une des plus grandes colonies européennes de Sternes caugek, d’un aspect assez proche des mouettes. Dimitri Delorme a la lourde tâche d’être garde animateur sur la réserve nationale du Banc d’Arguin classée depuis 1972. A l’époque, une cohabitation avec l’activité de plaisance est prévue. Or, les immatriculations de bateaux ont doublé en 30 ans et le garde se retrouve parfois au mois d’août avec 1200 embarcations qui cernent le Banc d’Arguin. « On se croirait à Lacanau beach », lance-t-il. Les oiseaux, qui nidifient à même le sable peuvent être gênés par cette forte fréquentation. Autre inquiétude : une centaine d’ ostréiculteurs occupent aujourd’hui environ soixante hectares au lieu des quatre autorisés dans le dernier décret remontant à 1986. « C’est une activité tolérée mais on voudrait qu’elle soit délimitée et accompagnée d’une charte de bonne conduite », précise-t-il, relevant, par exemple l’apparition de vase en quantité.
Elsa Provenzano

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Objet du texte
La présente proposition de loi a été déposée au Sénat par Bruno Retailleau (ratt. UMP - Vendée) et plusieurs de ses collègues.

Elle a pour objet d'insérer dans le code civil un nouvel article donnant un fondement juridique renforcé au préjudice écologique (« tout fait quelconque de l'homme qui cause un dommage à l'environnement ») et à son indemnisation, prioritairement en nature.

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Les huîtres récoltées avant le 15 avril peuvent être commercialisées.

La préfecture de l'Aude vient de communiquer ce matin l'interdiction de la pêche et commercialisation des huîtres de l'étang de Leucate.

Les derniers contrôles effectués par l‘Institut français de recherche pour l’exploration de la mer (IFREMER), dans le cadre du réseau de surveillance phytoplanctonique REPHY, ont mis en évidence dans l’étang de Leucate, la présence de biotoxines produites par des algues microscopiques, à une concentration dépassant faiblement les critères sanitaires européens.

En conséquence, le Préfet de l’Aude, a pris à titre de précaution, par arrêté daté du 17 avril 2013 et en lien avec les conchyliculteurs de Leucate, des mesures d’interdiction de pêche et de commercialisation des huîtres en provenance de la zone 11-14 « Etang de Leucate – Parc ostréicoles ».

La présence d’algues microscopiques dans le milieu est un phénomène naturel mais leur prolifération, associée à l’accumulation de bio toxines dans les coquillages, reste rare et liée à la conjonction de plusieurs phénomènes : apports nutritionnels dans l’étang suite à d’importantes précipitations, températures douces, faible renouvellement de l’eau de l’Etang avec la mer…

En cas de consommation de coquillages contaminés, les risques pour la santé sont d'ordre gastro-intestinaux (diarrhée, vomissement, nausées, douleurs abdominales) ; la cuisson n’élimine pas la toxine.

Les huîtres récoltées dans l’étang avant le 15 avril 2013 peuvent être commercialisées.

Les autres produits de la mer de l’étang de Leucate (poissons) ainsi que les huîtres, moules et palourdes, en provenance d’autres zones de production, ne sont pas touchés par ces mesures de restriction. Ils sont commercialisés dans les mas, qui restent ouverts, par les professionnels de Leucate, qui veillent à assurer la traçabilité des coquillages proposés à la vente et à préciser leur origine.

Ces mesures sont applicables jusqu’à l’obtention de deux résultats favorables consécutifs.

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La FAO insiste: pas d’économie verte sans économie bleue

Source : FAO           

Les efforts entrepris pour lutter contre la faim et les conséquences du changement climatique dans les îles du Pacifique dépendront de la réussite du développement durable, y compris de l'utilisation rationnelle des océans et des pêcheries, a indiqué aujourd'hui le Directeur général de la FAO, M. José Graziano da Silva, aux ministres de la région.

«Il ne peut véritablement y avoir d'économie verte sans 'économie bleue', qui fasse du développement durable des océans et des ressources de la pêche une priorité», a estimé M. Graziano da Silva.

«L'importance de la pêche et de l'aquaculture n'est pas à négliger. Ces activités assurent à plus de 3 milliards de personnes environ 15 pour cent de leur apport moyen en protéines animales. Elles représentent aussi plus de 200 millions d'emplois de par le monde.

«Pour autant, ces services vitaux ne doivent pas compromettre le rôle essentiel des océans dans la régulation du climat. Ceux-ci absorbent en effet plus de 25 pour cent du dioxyde de carbone relâché dans l'atmosphère par les activités humaines.»

À l'occasion de la 10ème Rencontre des ministres de l'Agriculture des États du Pacifique Sud-Ouest membres de la FAO, qui se déroulait dans la capitale samoane, M. Graziano da Silva a affirmé que résoudre le problème du changement climatique est devenu «une question de survie, comme vaincre faim».

Le Pacifique Sud-Ouest s'étend sur près de 15 pour cent du globe et comprend environ deux mille îles et atolls, particulièrement vulnérables aux tempêtes et aux inondations, aux pénuries d'eau et aux stress s'exerçant sur les pêcheries et les systèmes forestiers.

Le Directeur général de la FAO a souligné que les problèmes particulièrement urgents liés au changement climatique auxquels sont confrontés les petits États insulaires en développement (PEID) et les zones côtières de faible altitude du Pacifique et du monde entier constituent une priorité de l'Organisation.

La FAO soutient les pays insulaires du Pacifique de multiples façons, et notamment en s'employant à élargir et intensifier la mise en œuvre de normes internationales comme le Code de conduite pour une pêche responsable et ses outils connexes. L'Organisation collabore avec les pouvoirs publics et des partenaires à l'échelle nationale, régionale et internationale sur des thèmes comme la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, la gestion des pêcheries thonières et celle des zones situées au-delà des juridictions nationales.

Alimenter en idées

M. Graziano da Silva a observé que la communauté internationale a progressé dans sa lutte contre la faim, mais qu'il reste fort à faire pour améliorer la sécurité alimentaire et la qualité de la nutrition, ainsi que pour atteindre l'Objectif du Millénaire pour le développement qui consiste à réduire de moitié le nombre de personnes souffrant de la faim, par rapport aux niveaux de 1990.

M. Graziano da Silva a également rappelé que les trois quarts des décès d'adultes dans le Pacifique s'expliquent par des maladies liées à la nutrition et au mode de vie. Et de souligner qu'il importe de s'attaquer aux questions nutritionnelles par des stratégies de nutrition intégrée, la diversification des régimes alimentaires et le recours aux cultures traditionnelles locales produites par les petits exploitants.

«Chaque région compte une série de végétaux qui ne font pas partie des produits de base alors qu'ils servaient auparavant à l'alimentation, a-t-il expliqué, citant l'exemple du pandanus dans le Pacifique. Les recherches montrent que le pandanus présente une forte teneur en caroténoïdes, ce qui a protégé de nombreuses générations du manque de vitamine A.»

Coopération régionale et mondiale...

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Aquaculture durable en Ecosse

Kopéprod a réalisé 5 films pour la formation supérieure sur l'Aquaculture durable en Ecosse.

Elevage de moules sur filière




Elevage d’huîtres


Cliquer Ici pour visionner tous les reportages de Kopéprod sur l'Aquaculture en Ecosse

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Conférence « Du plancton à l’assiette »

Lorient

Vendredi 26 avril 2013 à 16h

Salle Verrière, port de pêche de Keroman, Lorient

Conférence. Pierre Mollo, enseignant-chercheur, spécialiste du plancton, créateur de l’Observatoire du plancton de Port-Louis fera partager sa passion pour l’infiniment petit, passion qui l’amène aux quatre coins du monde. 

Conférence suivie d’une dégustation de préparations à base de plancton. Vendredi 26 avril, à 16h, salle Verrière, port de pêche de Keroman, Lorient. Tarif 6€, réduit 4.50€. 

Contact : tél. 02 97 82 21 40, obsplancton@wanadoo.fr, www.observatoire-plancton.fr.


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Evolution du prix moyen de l'huître


Source : Insee

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Le 20 avril 2013

"L'agroalimentaire, une filière prioritaire pour l'export" 

Savoir répondre aux exigences sanitaires et phytosanitaires à l’exportation vers les pays tiers

Séminaires de formation

Source : FranceAgriMer

Les exigences sanitaires et phytosanitaires des pays-tiers sont souvent perçues par les entreprises comme un frein aux exportations.

Afin d'apporter aux opérateurs et aux services officiels sanitaires les connaissances et les outils pour s'approprier les exigences des pays et y répondre au mieux, des séminaires de formation sont programmées en 2013.

Le planning prévisionnel est le suivant :

- 16 mai à Lyon
- 11 juin à Paris
- 15 octobre à Toulouse
- 19 novembre à Rennes.

L’inscription au séminaire "L'agroalimentaire, une filière prioritaire pour l'export" se fait en ligne à l'adresse suivante www.ensv.fr/seminaire-export

Cliquer Ici pour télécharger le contenu de la formation

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Le 19 avril 2013

Marennes-Oléron. Bellevue touché de plein fouet par la mortalité des palourdes


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Sur la place Saint-Léger, la mareyeuse est une poétesse Tous les dimanches matin, la place de Bessines est occupée par un petit marché, où l'on peut trouver des fruits, des légumes, des 'ufs, des poulets cuits ou des huîtres. Mais aussi des...

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La sélection régionale pour le championnat de France des écaillers aura lieu le samedi 4 mai à Arcachon

Le comité régional conchylicole Arcachon Aquitaine, présidé par Olivier Laban, organise la présélection régionale pour le championnat de France 2013 des écaillers, le samedi 4 mai à Arcachon, à l'occasion de la Plage aux écrivains.

Un appel à candidature est lancée auprès des écaillers professionnels (poissonniers, ostréiculteurs, restaurateurs) ou amateurs. Ils doivent se faire connaître auprès du CRCAA (srcarcachon@yahoo.fr ou par courrier, CRCC, BP 53, 33 470 Gujan-Mestras) avant le 30 avril.

Les candidats devront ouvrir 50 huîtres creuses et 50 huîtres plates en un minimum de temps. Il seront également jugés sur la présentation du plateau d'huîtres.

Les huîtres ouvertes lors de cette épreuve seront ensuite dégustées à l'occasion du buffet offert au public de la plage aux écrivains, à 12 heures, sur le front de mer d'Arcachon....

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L’éolien en mer au large du Croisic, la sécurité en mer, les usages de loisirs, tout cela sera en débat demain soir…

Demain vendredi 19 avril, au Croisic, les habitants et les acteurs locaux sont invités par la Commission Particulière du Débat Public (CPDP) à débattre du projet avec le maître d’ouvrage et à approfondir la question des usages de loisirs et de la sécurité en mer, grâce aux interventions des représentants de la Préfecture maritime de l’Atlantique et d’associations concernées par le sujet.

Quels seraient les impacts du parc éolien sur les différents usages de loisirs de la mer ? Quelles seraient les conséquences du parc sur la sécurité en mer et son organisation ? Ces deux questions seront traitées par le maître d’ouvrage, Eolien Maritime France, accompagné de représentants de la Préfecture maritime de l’Atlantique, de l’association Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) et de deux associations d’usagers.

Réunion publique ce vendredi de 19 h 30 à 22 h 30, à la salle des fêtes 33, rue Pont de Chat, Le Croisic. Plus d’infos : http://www.debatpublic-eolienmer-saint-nazaire.org
 
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Le 18 avril 2013

« La gestion et l’usage de l’eau en agriculture »

Conseil Économique, Social et Environnemental

Présentation du projet d’avis 

23 avril 2013

Palais d’Iéna

La relation eau/agriculture revêt aujourd’hui une acuité majeure pour garantir la durabilité d’un secteur d’activité essentiel pour notre pays et ses territoires.

Dans son projet d’avis « La gestion et l’usage de l’eau en agriculture » qui sera soumis au vote le 23 avril, la section de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation du Conseil Economique Social et Environnemental propose des solutions pour relever les défis auxquels doit faire face notre agriculture : assurer une meilleure autonomie alimentaire ; concilier les différents usages, notamment sanitaires, de la ressource ; parvenir à une bonne qualité des eaux souterraines et de surface ; préserver les milieux naturels ; s’adapter au changement climatique.

Un point presse de présentation de ce projet d’avis aura lieu le 23 avril à 12h au CESE, en présence de Joseph Giroud, président de la section de l’agriculture, de la pêche et de  l’alimentation, et de Florence Denier-Pasquier, rapporteur du projet d’avis.

Par ailleurs, l’assemblée plénière sera retransmise en direct sur la page d’accueil du site internet du CESE, www.lecese.fr

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Exploitation et conservation des écosystèmes aquatiques : une question d'échelles ?

11e Forum de l'AFH - 2013

"Exploitation et conservation des écosystèmes aquatiques : une question d'échelles ?"

Association Française d'Halieutique (AFH)

19 juin au 21 juin 2013

Pessac (Bordeaux).

Ce colloque, organisé par l'Association Française d'Halieutique (AFH), couvre les champs de l'écologie halieutique, de la biologie marine, de la conservation des écosystèmes aquatiques, de l'économie des ressources naturelles (...). Il est une occasion de dialogue interdisciplinaire et une excellente opportunité de s'informer sur les programmes de recherche en cours.

Le lundi 17 et le mardi 18 juin, il sera précédé par des ateliers thématiques dont vous trouverez la description dans le programme.

Pour vous inscrire, le  bulletin d'inscription doit nous être retourné, avec votre règlement ou un bon de commande administratif, avant le 31 mai 2013.

Toutes les informations sont disponibles sur le site de l'AFH 

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Journée technique sur le thème de la qualité des eaux littorales

Agence de l’Eau Adour-Garonne

20 juin 2013

Biganos / Gironde

L’agence de l’eau Adour-Garonne organise une journée technique sur le thème de la qualité des eaux littorales le 20 juin 2013 à partir de 9h30 à Biganos (33).

Cliquer Ici pour télécharger le programme

Programme provisoire de la journée technique "littoral"

Le suivi de la qualité des eaux littorales au prisme de leurs enjeux

9h30-12h30 : Les différentes facettes de la qualité des eaux (présentations et débats)

1/ L’enjeu sanitaire
 L’adaptation nécessaire du suivi bactériologique aux spécificités des loisirs nautiques (SURFRIDER)
 Les différents réseaux liés à la conchyliculture (IFREMER)

2/ L’enjeu environnemental
 Comment suivre la qualité piscicole des estuaires: exemple de l’indicateur ELPHY? (IRSTEA)
 Le suivi des algues vertes sur l’île d’Oléron (CdC de l’île d’Oléron/association IODDE)
 REPAR : un réseau «phytosanitaire» pour le bassin d’Arcachon (SIBA)

3/ L’enjeu de solidarité «amont-aval»
 Le réseau MAGEST: un suivi en continu pour l’amont de l’estuaire de la Gironde (Consortium MAGEST)

12h30-14h : Buffet pris sur place
14h-16h30 : Visite de terrain

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Le 17 avril 2013

Algolesko : Une étude environnementale

Source : Le Télégramme

La société Algolesko souhaite produire l'algue Saccharina Latissima, une laminaire pour l'alimentation et la cosmétologie, au large de Loctudy, Treffiagat et Plobannalec-Lesconil sur quelque 200hectares. Dans le cadre de son programme de gestion intégrée des zones côtières, volet productions marines, le Sioca a commandé au Centre d'étude et de valorisation des algues une étude environnementale et d'interactions avec les autres usagers. Coût de cette étude : 4.968 €. Les résultats seront publiés en juin.


Algoculture : 200 hectares en projet à Lesconil (Le Progrès)

Trois entrepreneurs veulent cultiver 5 000 tonnes d'algue brune par an. Ce serait la première concession de cette taille en France. Ce projet est présenté par Adèle Morlet.

« Si le projet aboutit à Lesconil, nous envisageons de demander une concession de 300 hectares à Moëlan-sur-mer », annonce Jacques Prat.

Depuis quelques années, Jacques Prat cultive des algues sur une petite concession au large de Lesconil. Désormais, il aimerait passer à la vitesse supérieure, avec 200 hectares de culture consacrée à saccharina latissima, une algue brune.

Ce projet appelé Algolesko, il le porte avec deux associés : Jo Thaëron ostréiculteur de Riec-sur-Belon et Philippe Legorjus, responsable d’un groupe nantais spécialisé dans les énergies renouvelables. Les trois hommes sont persuadés que la Bretagne a une carte à jouer en matière d’algoculture : « Les industries des secteurs alimentaires, cosmétiques et des carraghénanes (épaississants) importent leurs algues du Chili, d’Indonésie, du Canada… La culture d’algues en France est pratiquement inexistante, du moins à une échelle importante », assure Jacques Prat.

Saccharina latissima se prête, d‘après l’ostréiculteur de Lesconil, à tous les usages. Il ne s’inquiète donc pas des débouchés. Ni de la culture. « Le procédé est au point, assure-t-il. Au mois de septembre, récolte les spores qui se fixent sur des cordes. On les garde trois semaines – un mois en nurserie. Ensuite, on les immerge en mer, à 5 m maximum. » Au bout d’un mois, les plantules mesurent 3 mm. En mai-juin, elles atteignent 1,5 m à 2 m. Elles peuvent alors être récoltées.

20 emplois à la clé

Idéalement, Algolesko espère immerger les premières plantules en septembre prochain. Mais d’ici là, il faudra lever quelques obstacles. À commencer par l’opposition des pêcheurs, encore formulée lors de la réunion organisée vendredi 15 février. « Nous ne sommes pas opposés. Nous voulons seulement être associés à tous les projets maritimes. La pression augmente dans la bande côtière. Les zones de pêche se restreignent »,déplore Solenne Le Guennec, du Comité des pêches du Finistère.

Jacques Prat et ses associés attendent que les pêcheurs leur fassent des propositions de zones. « Ils disent qu’ils pêchent sur tout le secteur. Il y a forcément des zones où la pêche est moins forte. Il faut qu’ils lâchent du lest », juge Jacques Prat....




Pour plus d'informations : Supplément PdM Avril-Mai 2013

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Le poisson au tout-végétal

Source : Sud Ouest

La nutrition durable des poissons d’élevage et l’avenir de la filière étaient au cœur des Journées de Saint-Pée-sur-Nivelle (64).

Le lycée agricole Saint-Christophe, à Saint-Pée-sur-Nivelle (64), accueillait lundi et mardi les Journées nutrition des poissons, placées sous l’égide du groupement d’intérêt scientifique Piscicultures demain. Elles rassemblaient les grandes familles de la filière nationale : pisciculteurs, fabricants d’aliments, chercheurs. Le choix du lieu était motivé par la présence, localement, d’un centre de recherche aquacole de l’Inra.

La nutrition des poissons d’élevage n’avait guère passionné les foules jusqu’à ce qu’éclate le scandale des lasagnes de bœuf à la viande de cheval. Il a eu pour effet de faire remonter à la surface, en janvier dernier, l’autorisation donnée par la Commission européenne d’utiliser les farines animales en aquaculture. Prise six mois plus tôt, cette décision, valable à compter du 1er juin, était jusqu’alors passée presque inaperçue.
Verrou sociétal

Pour autant, ce n’est pas la possibilité de recourir aux « protéines animales transformées (PAT) », ainsi qu’on les désigne (1), qui a motivé la tenue de ces Journées. « Elles étaient prévues bien avant », indique Françoise Médale, de l’Inra, qui les a organisées. De toute manière, précise le Landais Marc Lamothe, pisciculteur à Laluque (40) et président du Comité interprofessionnel des produits de l’aquaculture, « le cahier des charges de la filière française exclut les PAT ». De son côté, le gouvernement a déploré la décision de Bruxelles et a encouragé la création d’un label précisant l’absence de farines animales.

Pour leur part, les fabricants d’aliments ont pris acte d’un « verrou sociétal » infranchissable actuellement, tout en le regrettant. « Les PAT étaient utilisées partout dans le monde avant d’être autorisées en Europe. Elles sont excellentes sur le plan nutritionnel et ne posent pas de problèmes sanitaires. Les Espagnols, les Italiens, les Danois, n’auront pas les mêmes préventions que nous », affirme Alex Obach, du groupe Skretting.

Toutefois, « la question ne se pose pas en termes de PAT ou non », explique Marc Vandeputte, coordinateur de la recherche aquacole à l’Inra, « mais en termes d’alimentation durable des poissons d’élevage ». Explications : « Le système ancien, qui était fondé sur une nourriture à base de farine et d’huile de poisson, a atteint ses limites. La ressource minotière (2) ne permet plus de faire face aux besoins, dans un contexte où la consommation des produits de la pisciculture croît de 8 % par an à l’échelle mondiale. »
Développer des solutions

Il s’agit donc de développer des solutions de remplacement, et, en ce sens, le végétal est un bon candidat. « On a beaucoup progressé au cours de ces quinze dernières années », souligne Marc Vandeputte, qui rappelle que le végétal compte aujourd’hui pour plus de 90 % de l’alimentation du poisson. Mais, il concède que « les derniers pourcentages restent difficiles à gagner », pour lui assurer notamment les qualités nutrionnelles et sensorielles optimales. Ces Journées nutrition étaient donc l’occasion de faire le point sur l’avancée des recherches et sur les autres pistes explorées : des recherches sur les insectes, qui peuvent aussi se révéler de bons clients.

Si la question de l’alimentation est centrale, celle de l’avenir de l’aquaculture française l’est tout autant. Selon Marc Lamothe, garantir au consommateur que la filière n’a pas recours aux PAT permet de valoriser ses produits à court terme. Mais, il pense que « pour appuyer cette garantie, la filière a besoin d’un soutien fort à long terme ».

Soutenir l’aquaculture...
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Le service national de la pêche et de l’aquaculture (SERNAPESCA) déclare l’état d’urgence sanitaire dans la région d’Aysen (au sud du Chili) en raison de la recrudescence du virus ISA (Isavirus). Ce virus affecte les saumons et peut causer de lourdes pertes pour les exploitations infectées. Les entreprises Agrosuper et Multiexport sont pour l’instant les deux seules entreprises ayant été affectées. 2éme producteur mondial de saumon, le Chili a déjà par le passé connu une telle situation. Afin d’éviter une propagation du virus, les autorités ont décidé de multiplier les contrôles sanitaires effectués dans les différentes exploitations et d’établir une zone de haute vigilance dans la région concernée.
Il s’agit du premier cas détecté depuis les 17 derniers mois. Néanmoins l’éradication de ce virus étant quasiment impossible, la filière aquacole doit apprendre à cohabiter avec cette menace en multipliant les contrôles sanitaires tout au long de l’année.

Les entreprises spécialisées dans les services de décontamination de l’eau et dans la gestion des déchets alimentaires sont attendues.

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La Communauté urbaine de Dunkerque a débloqué une enveloppe de 456000 euros pour tenter l'expérimentation. Des pêcheurs dunkerquois se lanceront dans le test, puisque l'eau de la mer du Nord a été déclarée de grande qualité par l'Ifremer, car éloignée des virus qui touchent actuellement les huîtres françaises.
Les pêcheurs avaient lancé la filière des moules en 2003. L'année dernière, 650 tonnes de moules avaient été levées et principalement commercialisées par la coopérative maritime de Dunkerque. Le même succès est espéré !

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Les Paniers de la mer ne cessent d'innover en matière d'insertion et d'aide alimentaire. La fédération porte, cette fois, un projet de culture de spiruline, une micro-algue riche en protéines. Le spécialiste du plancton Pierre Mollo, fait partie des partenaires.

« On ne sera pas dans l'alicament ou le complément alimentaire mais bien dans l'aliment. On trouvera la spiruline dans les assiettes, comme le haricot vert ou la salicorne », certifient Hélène Rochet et Pierre Mollo. La première dirige la Fédération nationale Le Panier de la mer, implantée à Plonéour-Lanvern. Ses cinq associations d'insertion (180 personnes formées et accompagnées par an, dont 20 dans le Finistère) ont transformé 380 t de poissons en 2012. « Nous en sommes presque à 200 t de produits finis distribués (50 t dans le département) à une cinquantaine de réseaux associatifs de l'aide alimentaire », résume-t-elle. Le second, biologiste, est un intarissable promoteur des vertus du plancton dans l'alimentation et pour la santé humaines. En même temps qu'un lanceur d'alerte sur la nécessité de le préserver pour l'équilibre des écosystèmes de la planète. Il coanime le site plancton-du-monde.org et pilote l'association Plancton et Innovations, qui favorise le développement de fermes aquacoles.

70 % de protéines

Leurs savoir-faire ne pouvaient que se croiser. « On est en train de lancer une étude de faisabilité pour mettre au point une unité de culture de spiruline en support insertion, dont la production serait dédiée à l'aide alimentaire. La direction générale de la cohésion sociale nous encourage à y aller », émet Hélène Rochet. « La spiruline produit 70 % de protéines. On y trouve également tous les oligo-éléments, des sels minéraux, les oméga 3, les vitamines E, B et K, du fer, du magnésium, du calcium, du phosphate, des acides gras essentiels... », souligne Pierre Mollo. La spiruline fait partie des trois variétés de micro-algues autorisées dans l'alimentation. Ils ambitionnent d'ouvrir un site expérimental dès la fin de l'année. « Un modèle pour d'autres structures qui souhaiteraient diversifier leurs activités autour de l'aquaculture et de l'alimentation », selon Hélène Rochet. « On aimerait bien avoir deux sites à terme. La commune de Riantec (Morbihan) met à notre disposition un terrain sur lequel il y a de l'eau de source, très favorable pour faire de la spiruline. Et puis il y aura un ancrage en Cornouaille, avec plusieurs sites possibles », décrit Pierre Mollo.

Trois publics visés


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16 avril 2013

En faillite, Pescanova pourrait monnayer ses élevages aquacoles partout dans le monde !

Personne ne sait exactement la dette du galicien Pescanova... Ce qui est sûr, c’est que les encours de la plus grande entreprise de pêche et d’aquaculture de l’Union Européenne sont colossaux... Entre 1,5 et 2,5 milliards d’euros !

L’entreprise a déclaré des dettes d’1,5 milliard d’euros et plusieurs de ses navires et usines ont été hypothéqués pour une valeur globale de 100 millions d’euros. Cependant, le niveau réel de la dette reste inconnu, puisque les auditeurs ont constaté des écarts dans les informations fournies.

Un conseiller bancaire espagnol a déclaré : « Tout cela était totalement inattendu. Comme de nombreuses autres entreprises espagnoles, Pescanova avait des problèmes d’endettement, mais elle était toujours considérée comme une entreprise solide. Il aurait dû être possible d’éviter cette situation ». L’année dernière, l’entreprise a été évaluée à 500 millions d’euros. Au jour d’aujourd’hui, la valeur de Pescanova a chuté de 60 %. Pescanova compte environ 10 500 employés avec une présence dans plus de 20 pays – notamment la Namibie, l’Afrique du Sud, le Mozambique et l’Angola (ndlr ainsi que Chili, Argentine, Equateur, France - Krustanor à Lorient). Elle compte plus de 100 navires et près de 50 installations d’aquaculture dans ses actifs.

Le journal El Mundo affirme que les Espagnols pourraient venir au secours de Pescanova. Un observateur chilien a déclaré qu’ « ils ont une autre carte à jouer : vendre les quotas de pêche qu’ils ont reçu du Chili au titre du système local de QIT [quotas individuels transférables] ».

Le directeur de l’organisation environnementale chilienne, Ecoceanos, a déclaré que « la situation de Pescanova est la preuve la plus évidente de la politique transnationale de la pêche et de l’aquaculture, qui privatise les bénéfices et socialise les pertes, transférant les coûts sur les États, l’environnement, les travailleurs et les consommateurs ».



Namibie / Afrique du Sud / Argentine

Merlu du Cap. Cœurs de filets de merlu blanc 400G
Les Coeurs de filets de Merlu blanc Pescanova sont taillés main au coeur même du filet. Ils sont présentés sans peau et sans arête et sont emballés individuellement pour plus de praticité au quotidien.
Cette partie du Merlu est très pauvre en matière grasse, et s’adapte à tous les modes de cuisson.
Sa chair tendre et savoureuse est idéale pour la réalisation de nombreuses recettes, des plus simples aux plus élaborées.

Noix de Saint-Jacques 250G
Notre nouveauté : de délicieuses Noix de Saint Jacques (Zygochlamys patagonica) pêchées en océan Atlantique Sud Ouest, en provenance d’Argentine et présentées dans un emballage sous vide pour une meilleure visibilité et une protection optimale contre le givre.
Leur calibre en font des Noix de St Jacques faciles à cuisiner et propres à toutes les préparations culinaires. Elles sont idéales pour vos recettes d’entrées ou de plats principaux, pour des occasions particulières ou pour des recettes plus simples pour se faire plaisir au quotidien !

Guatemala / Equateur

Queues de crevettes cuites 200G
Nos queues de crevettes Pescanova ont une particularité : elles sont cuites sous vide dans leur jus pour conserver leur saveur intacte et leur texture juteuse. Les Crevettes Tropicales proviennent de nos propres élevages en Amérique Centrale. Elles sont récoltées, cuites et surgelées le même jour.
Elles sont idéales pour toutes vos préparations de plats (pâtes, risottos, salades…) ou en snacking.

Crevettes tropicales cuites 500G
Ces Crevettes tropicales proviennent en direct des fermes d’Aquaculture de Pescanova au Guatemala.
Déjà cuites, elles sont prêtes à consommer, après leur décongélation.
Leur calibre généreux les rend faciles à associer à tous vos plats !



  
Chili

Pavés de saumon Atlantique 300G
Les pavés de Saumon atlantique Pescanova proviennent de nos propres fermes d’aquaculture situées dans les fjords naturels de la Patagonie Chilienne.
Ils sont taillés dans des saumons d’environ 4 kg à la chair rose, tendre et fondante, et sont vendus avec peau pour une cuisson plus facile et savoureuse.
Très riches en acides gras, nos pavés de Saumon sont emballés sous vide pour conserver intactes leurs qualités nutritionnelles et gustatives.

Médaillons de saumon Atlantique 400G
Les Saumons Pescanova proviennent de nos fermes d’aquaculture situées dans les fjords naturels de la Patagonie Chilienne.
Les médaillons de Saumon atlantique Pescanova sont constitués de 100% de chair de filets de Saumon et sont proposés sans arête.
Leur présentation les rend très simples d’utilisation et est idéale pour les salades, les quiches, les hamburgers ou encore crus pour les tartares.


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Le 15 avril 2013

« Journées Nutrition des poissons »

INRA de St-Pée-sur-Nivelle / Pyrénées Atlantique

15 et 16 avril 2013

L’INRA de St-Pée-sur-Nivelle (UR NuMeA (Nutrition, Métabolisme, Aquaculture)) en collaboration avec les membres du GIS « Piscicultures Demain », a le plaisir de vous informer de la tenue des « Journées Nutrition des poissons » qui se dérouleront les 15 avril après-midi et 16 avril 2013 à Saint Pée-sur-Nivelle.

L’objectif de ces journées est de faire le point sur les questions actuelles concernant les aliments piscicoles, les bases fondamentales de la nutrition des poissons et les dernières avancées de la recherche, en favorisant les échanges entre les participants. Elles vous permettront également de découvrir les installations expérimentales et les bâtiments rénovés de l’INRA de St Pée.

Ces journées sont destinées aux professionnels et partenaires de la filière piscicole. Différents intervenants : INRA, fabricants d’aliments, producteurs (FFA/CIPA)… animeront ces journées.

Inscriptions avant le 1e avril 2013 : Nombre de places est limité !!!

Pour plus de renseignements et inscription : gispiscicultures@itavi.asso.fr - www.itavi.asso.fr

Aurélien TOCQUEVILLE / Matthieu GAUME (ITAVI Service Technique Aquaculture / Secrétariat Général du GIS « Piscicultures Demain) – Tel : 09.51.36.10.60 - Fax : 09 56 36 10 60
Gestion des inscriptions : Valérie FLEURY- Tel : 01.42.94.12 08 - Fax : 01.45.22.01.77 – fleury@itavi.asso.fr

Source : INRA

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Nourrir les poissons d’élevage avec des aliments qui préservent les ressources naturelles

Source : Akiolis

Les PAT (Protéines animales transformées) produites par Soleval sont issus de ressources renouvelables. Elles répondent aux enjeux économiques, alimentaires et écologiques des fabricants d’aliments et des aquaculteurs.

Réduire l’impact environnemental de l’aquaculture

L'aquaculture fournit plus de la moitié des volumes de poissons consommés dans le monde. En développement très rapide, ce système de production connaît des besoins croissants en aliments. Or, pour nourrir les poissons d'élevage, l'utilisation de la chair et de l'huile de poissons sauvages, pêchés en pleine mer, est malheureusement encore très répandue.

Une alternative durable : les aliments issus de coproduits

Une solution existe pour préserver les ressources marines et nourrir correctement les bars, truites, crevettes ou saumons produits en aquaculture : ce sont les aliments issus de coproduits d'animaux terrestres. Dotés de qualités nutritionnelles équivalentes à celles des farines de poissons sauvages, ils peuvent efficacement s'y substituer, et à moindre coût.

Leur avantage économique (compétitivité prix) se double d'un avantage écologique, dans un système de production plus respectueux de l'environnement qui permet de répondre aux besoins alimentaires d'une population en croissance.


Soleval : des ingrédients de qualité pour l’aquaculture

Akiolis, avec sa marque Soleval, propose plusieurs gammes d'ingrédients issus d'animaux terrestres répondant aux exigences spécifiques des fabricants d'aliments pour poissons d'élevage :

* Qualité de l'offre : les ingrédients de Soleval sont exclusivement fabriqués selon les standards européens, à partir de matières de catégorie 3, collectées auprès de partenaires agréés des industries des viandes. Les graisses animales apportent une source d'énergie précieuse : les protéines, des acides aminés indispensables, du calcium et du phosphore.

* Sécurité sanitaire et traçabilité : tous les produits répondent, selon les standards européens, aux plus hautes exigences de sécurité sanitaire et de traçabilité.

Innovation et service : une philosophie

Nos équipes commerciales sont garantes de la qualité des services. En partenariat avec le centre R&D de Tessenderlo Group, elles sont à l'écoute des clients pour développer avec eux des produits répondant à leurs besoins et contraintes propres d'utilisation. L'objectif est de faire naître des axes d'innovation, sources d'avantages compétitifs réels dans les domaines de la qualité produits, mais également de la production et de la logistique.

Au quotidien, elles offrent en cas de besoin un support sur les questions complexes de règlementation.
Enfin, pour toutes les questions relatives aux approvisionnements et à la logistique, le Customer Service est là pour répondre aux attentes des clients en termes de délais, de qualité et de volumes. Sur demande, il s'occupe également du transport des marchandises, quel que soit le mode, routier, maritime ou multimodal.

Protéines hydrolysées et graisses animales mono-espèce

Des paramètres de process soigneusement pilotés, alliés aux technologies de traitement les plus récentes et aux meilleures méthodes de suivi de production, permettent à Soleval d'assurer de manière constante l'exceptionnelle valeur nutritionnelle, les qualités gustatives et la haute digestibilité de ses produits.
  • Protéines hydrolysées de plume et protéines de sang de non ruminants. Elles apportent les acides aminés nécessaires à la bonne alimentation des poissons, ainsi que du calcium et du phosphore.
  • Graisses animales mono-espèces / volaille et porc. Les acides gras essentiels qu'elles contiennent sont une excellente source d'énergie et augmentent l'appétence des aliments. Leurs qualités organoleptiques sont préservées grâce à l'ajout d'antioxydants à différents stades du process.
  • Protéines animales mono-espèce / volaille et porc. Autorisées par la réglementation au 1er juin 2013, elles sont une source de protéines et d'énergie substiuables aux farines de poisson.
Akiolis c'est quoi ?

Concentrations et dimension nationale

C'est au cœur des années 1960 qu'Akiolis trouve ses origines. Depuis plus d'un demi siècle, notre entreprise accroît son expertise en s'adaptant continuellement aux évolutions de ses marchés. Croissance externe, innovations et nouvelles filières de valorisation ont fait passer une PME familiale d'équarrissage du statut d'acteur local à celui d'acteur majeur en Europe dans la valorisation des coproduits et résidus organiques issus des filières agroalimentaires.

50 ans de croissance et de développement

Son expansion, Akiolis l'a d'abord construite avec et pour ses clients et partenaires historiques, les éleveurs et les industries des viandes. Au fil des décénies, l'entreprise familiale des origines, les Etablissements Caillaud, a connu un développement qui rappelle les belles "success stories" économiques. Cette transformation s'est opérée au rythme des mutations du secteur de l'alimentation et des filières viande confrontés à une demande sociétale toujours plus forte de qualité, de sécurité sanitaire et de traçabilité.

L'équarrisseur normand de la région de Mortagne-au-Perche s'est ainsi transformé en un groupe à vocation nationale. Tout s'est accélérée en 1986, date à laquelle les Etablissements Caillaud ont rejoint Tessenderlo Group.

Comme pour de nombreux secteurs, les années 1980 à 2010 ont été marquées pour les sociétés d'équarrissage et de valorisation des coproduits par des mouvements de concentration. Les Etablissements Caillaud ont grandi en absorbant plusieurs PME régionales  : Progilor-Bouvart, Point, France Gras, Etablissements Charvet, Fersobio et Solagra.

Plusieurs raisons à ces concentrations :
  • Le renforcement des contraintes réglementaires suite aux crises sanitaires nécessite des investissements logistiques et industriels toujours plus importants, que des acteurs isolés ne peuvent plus engager.
  • La recherche d'un effet de masse devient indispensable dans une industrie essentiellement constituée de frais fixes.
  • Une couverture nationale s'impose pour répondre aux exigences de service et de qualité des clients et les accompagner dans leur développement en France et à l'international.
De Caillaud à Akiolis

Par rachats successifs, le Groupe Caillaud prend ainsi de l'ampleur ampleur. La dernière décennie voit se transformer une "fédération" d'une dizaine de sociétés régionales en une structure nationale capable de relever des défis internationaux.

Le tournant s'opère en 2008, avec la naissance d'Akiolis, de Soleval et d'Atemax. De nouveaux noms… mais plus encore : une nouvelle organisation juridique accompagne les évolutions structurelles du métier. Les activités du groupe sont alors réparties en trois pôles, correspondant chacun à des catégories de matières et de débouchés, afin de garantir les meilleures conditions de sécurité sanitaire et de traçabilité.

Création d’Akiolis : une ambition stratégique

création d'Akiolis en 2008

Akiolis et ses pôles d'activités constituent la base d'un plan stratégique développé pour :
  • Répondre aux attentes des clients nationaux (éleveurs, industriels…) en matière de service.
  • Fournir des produits finis de qualité aux clients mondiaux (petfood, aquaculture, bioénergie…).
  • Consolider les positions nationales et favoriser le développement international.
Cette réorganisation de fond a été mise en place pour adapter le groupe aux évolutions de ses marchés, mieux répondre aux besoins de ses clients et gagner en efficacité et en dynamisme.

Pour plus d'informations : Akiolis

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Le 12 avril 2013

Canada Atlantique. Un parasite menace les huîtres de l'Île-du-Prince-Édouard

Source : Radio Canada

À l'Île-du-Prince-Édouard, les quelque mille aquaculteurs et pêcheurs d'huîtres sont inquiets. Ils redoutent l'arrivée d'une bactérie MSX, qui a fait des ravages plus au sud.

Pour prévenir la propagation, l'Association des aquaculteurs demande au gouvernement d'interdire l'importation de mollusques vivants. En effet, certains ostréiculteurs de l'Île importent des huîtres vivantes pour les remettre à l'eau, afin qu'elles poursuivent leur croissance.

Le parasite menace une industrie de 6,5 millions de dollars dans la province.

Cliquer Ici pour voir le reportage de Frédérique Charest.

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Un recensement conchylicole débute

Source : Sud Ouest par Philippe Baroux

Combien d’entreprises conchylicoles ont disparu au cours des douze dernières années ?

En 2001, près de 3 800 entreprises conchylicoles des bassins de production français commercialisaient 187 400 tonnes de coquillages, dont 109 000 tonnes d’huîtres et 73 200 tonnes de moules. Ces professionnels exploitaient 20 000 hectares répartis sur le littoral métropolitain. En approchant la loupe sur les données livrées par ce premier recensement conchylicole, on découvrait 1 184 entreprises en Charente-Maritime, le premier bassin français produisant 33 700 tonnes d’huîtres creuses. En Aquitaine, il y avait 366 établissements, qui totalisaient une production de 7 700 tonnes.

Depuis cette date, les services de l’État n’avaient procédé à aucune réactualisation des données. Et la vague de surmortalité des jeunes huîtres creuses aura sûrement, depuis 2007, rayé de la carte un certain nombre d’entreprises conchylicoles.

Aussi, le ministère chargé du Transport, de la Mer et de la Pêche lance-t-il, ce mois d’avril, le deuxième recensement conchylicole. Durant un trimestre sera conduite cette enquête statistique de référence sur la filière conchylicole. Il s’agira de contribuer à mieux la connaître, pour la situer dans le contexte européen et international. Mais, aussi, de mesurer l’évolution de ce secteur par rapport au premier recensement, et son adaptation, notamment face à la crise des surmortalités. Ces éléments collectés constituent également un outil d’aide à la décision, qui doit contribuer à la définition et à l’évaluation des politiques publiques en faveur de la conchyliculture.

Résultats fin 2013

Il s’agira d’affiner les données disponibles, qui révèlent déjà un affaissement de la production d’huîtres à 80 600 tonnes, pour une valeur de 347 millions d’euros.

Au plan national, une centaine d’enquêteurs sont ainsi diligentés par les Directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt.

Les premiers résultats seront disponibles dès la fin de cette année. Ils pourront être utilisés par les conchyliculteurs eux-mêmes, par leurs organisations professionnelles, les chercheurs et les pouvoirs publics. Leur exhaustivité sera une base chiffrée de référence pour l’ensemble de la filière.

Le recours contre l’extension du port rochelais est rejeté

La rochelle (17) Le tribunal administratif de Poitiers a rendu son délibéré hier. Il a rejeté le recours déposé par les associations Nature Environnement 17 et Robin des Bois, contre l’extension du port de plaisance des Minimes, à La Rochelle. Il s’agit de porter de 3 600 à 4 600 places sa capacité d’accueil. Les travaux commencés à l’automne 2011 peuvent donc se poursuivre, même s’ils sont en partie interrompus depuis un mois par l’effondrement de l’une des deux nouvelles digues. Un autre recours sur le dossier, déposé par Nature Environnement, sera plaidé le 6 mai au titre du Code des ports maritimes.

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Une nouvelle campagne de recensement conchylicole


et Lancement de la campagne du recensement conchylicole 2013

Le Ministère délégué chargé des transports, de la mer et de la pêche, avec l’appui du Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, organise le deuxième recensement de la conchyliculture. Dès avril 2013, une campagne nationale de collecte d’information sera menée sur la conchyliculture. Elle offrira une photographie précise, détaillée et comparative du secteur de la conchyliculture française.

La conchyliculture est l’élevage des mollusques conchifères, c’est-à-dire des coquillages en général. La France est le principal producteur d’huîtres de l’Union Européenne et reste en première place en valeur pour l’ensemble de l’aquaculture.

Les modalités du recensement 2013

    De quoi s’agit-il ?

Il s’agit de l’enquête statistique de référence sur le monde conchylicole :

*près de 4 200 entreprises conchylicoles seront recensées sur l’ensemble du littoral métropolitain ;
*le recensement sera réalisé entre avril et juin 2013 ;
*une centaine d’enquêteurs seront recrutés et formés par les Directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt pour effectuer ce recensement.

    Qui est concerné ?

Toutes les entreprises conchylicoles sont concernées, quelle que soit leur taille. Elles représentent un élément important dans le tissu socio-économique local, et constituent des acteurs majeurs dans l’entretien du littoral. Le recensement concernera tous les coquillages élevés en France, à tous les stades d’élevage.

    Quels sont les objectifs ?

*Améliorer la connaissance de la conchyliculture française, contribuer à lui donner une meilleure visibilité, et la situer dans le contexte européen et international ;
* Mesurer l’évolution de ce secteur par rapport au premier recensement de 2002, et son adaptation, notamment face à la crise des surmortalités qu’il traverse depuis 5 ans
* Apprécier la production par bassin conchylicole et préciser les données territoriales : le recensement permettra d’évaluer la contribution de chaque bassin conchylicole et de chaque département à la production nationale
* Constituer un outil d’aide à la décision qui contribuera à la définition et à l’évaluation des politiques publiques en faveur de la conchyliculture.

Disponibles dès la fin de l’année 2013, les premiers résultats pourront être utilisés à la fois par les conchyliculteurs eux-mêmes, par les organisations professionnelles, les chercheurs, et les pouvoirs publics. Leur exhaustivité en fera une base chiffrée de référence pour l’ensemble de la filière.

Acquérir une meilleure connaissance de la filière conchylicole

Le recensement conchylicole permet d’identifier toutes les entreprises de production d’huîtres, creuses ou plates, les variétés de moules, les coques, palourdes, clams et autres coquillages. Estimer la production et recueillir des données structurelles et techniques sur les entreprises conchylicoles donne une connaissance affinée de cette filière. La contribution de chaque bassin et de chaque département à la production nationale sera ainsi évaluée.

Ces recherches permettent aussi de lui donner une plus grande visibilité et un positionnement plus précis au niveau européen et international. Le recensement donne également des indications essentielles sur l’évolution de ce secteur, par rapport au premier recensement effectué en 2002, notamment en ce qui concerne son adaptation à la crise des surmortalités qu’elle traverse depuis 5 ans.

Ainsi, il constitue un outil d’aide à la décision qui contribue à la définition et à l’évaluation des politiques publiques en faveur de la conchyliculture.

Le saviez-vous ?

Les métiers d’élevage de ces coquillages portent des dénominations précises. L’on parle de :

* Conchyliculteur pour l’éleveur de coquillages en général
* D’ostréiculteur pour celui des huîtres
* De mytiliculteur pour celui des moules
* De vénériculteur pour l’éleveur de palourdes
* De cérastoculteur pour celui des coques.

Les techniques d’élevage varient selon les régions, les traditions, le type de coquillage et le profil de l’estran c’est-à-dire la portion de côte découverte par les marées. La conchyliculture est le seul élevage entièrement naturel. Toutes les phases d’élevage s’effectuent en milieu ouvert, à l’exception du stade larvaire en écloserie. Aucun produit chimique ni médicament n’est utilisé. La filière dépend donc de la bonne qualité de son environnement. Elle est très sensible aux variations de la qualité de l’eau du littoral et participe également à son équilibre.

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Le 11 avril 2013

Intoxications dans l'Hérault : alerte toxique sur les moules d’Espagne

Chargement de moule Mytilus galloprovincialis à Arousa (Galice) (Image wikipedia L.Miguel Bugallo Sánchez )

Source : Midi Libre

Depuis le 2 avril, deux bassins de Galice sont contaminés par une algue toxique.

Dimanche au déjeuner, ils avaient commandé des moules d'Espagne et tous deux ont été malades : diarrhées, vomissements... les symptômes classiques mais aigus d’une intoxication alimentaire. Plusieurs cas d'intoxication ont été recensés dans l'Hérault.

Cette restauratrice du Vigan qui s’était approvisionnée dans un supermarché voisin a d’abord été alertée lundi par les appels de deux clients. Dimanche au déjeuner, ils avaient commandé des moules et tous deux ont été malades : diarrhées, vomissements... les symptômes classiques mais aigus d’une intoxication alimentaire.

"Contamination potentielle en toxine amnésiante"

"J’ai alors téléphoné à tous ceux à qui j’ai servi des moules ce week-end. La plupart - entre dix et quinze - m’ont avoué qu’ils avaient été malades." La restauratrice s’est donc rendue hier au supermarché : l’Intermarché d’Avèze : "Ils m’ont dit qu’il y avait un problème sur les moules d’Espagne et m’ont donné une affiche d’information aux consommateurs." L’affiche, la restauratrice nous l’a envoyée. Elle évoque le retrait des coquillages espagnols "achetés entre le 3 et le 8 avril" en raison d’une "contamination potentielle en toxine ASP (toxine amnésiante)" et invite les personnes présentant des troubles digestifs à consulter un médecin.

 Le risque zéro n’existant pas

Intermarché s’approvisionne, via sa plateforme Scamer, auprès de quatre importateurs, tous situés dans l’Hérault. L’un d’eux confirme l’existence du problème : "Nous avons reçu un message sanitaire mercredi vers 18 h. Scamer, qui a fait les vérifications de traçabilité, nous a dit que nous n’étions pas concernés par des retraits. En ce qui nous concerne, avec nos propres autocontrôles, nous allons au-delà de ce qu’exigent les services sanitaires. Le risque zéro n’existant pas, nous avons arrêté toute importation d’Espagne dès que nous avons appris la contamination d’un grand nombre de bassins de production."

Les lots suspects ont été récoltés le 28 mars

Caroline Medous, directrice départementale pour l’Hérault de la protection des populations (DDPP), confirme que son département est bien à l’origine de la remontée des informations vers les autorités sanitaires nationales mais un cinquième importateur basé en Gironde fait également l’objet d’une enquête de traçabilité sur ses coquillages.

Les lots suspects ont été récoltés le 28 mars dans l’une des deux grandes rias de Galice qui produit les deux tiers des moules espagnoles. Selon Caroline Medous, le 2 avril, elles ont été déclarées contaminées par une efflorescence importante de dinophysis, une micro-algue qui contient la toxine diarrhéique DSP. Elles sont fermées depuis.

A l’Espagne de fournir la liste de l’ensemble des lots exportés...

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Le magasin Intermarché de La Voulte-sur-Rhône lance une campagne de rappel de barquette de moules à la suite de plusieurs signalements d’intoxications alimentaires

Deux familles se sont plaintes de violentes diarrhées et douleurs abdominales à la suite de la consommation des fruits de mer issus d'une barquette commercialisée dans ce supermarché. Les services vétérinaires n’ont pas pu procéder à des tests car tous les lots avaient été vendus. Depuis lundi 8 avril, le supermarché reprend les barquettes suspectes, il s'agit de celles achetées entre le 3 et le 8 avril. Les clients sont  remboursés.

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Faut-il s'inquiéter devant les chiffres de la mortalité des huîtres en France ? Avec le printemps qui revient et l'eau qui se réchauffe peu à peu, c'est une nouvelle hécatombe qui se prépare. Ifremer mène l'enquête.

L'huître creuse est malade, ce n'est pas un fait nouveau. Depuis 2008, les ostréiculteurs sont fragilisés par des taux de mortalité record avec plus de 63 % de perte. Ce qui est plus inquiétant, c'est que ce ne sont plus uniquement les jeunes qui sont touchées, mais aussi les huîtres marchandes.

Un virus et une bactérie

« Depuis 2008, nous avions des pertes chez les huîtres de moins d'un an. Cela arrive avec le printemps, quand la température de l'eau atteint les 16 degrés. C'est à partir de là que nous observons le plus de mortalité », indique Fabrice Pernet, chercheur à l'Ifremer. L'explication viendrait d'un herpès-virus OsHV-1 que les huîtres contracteraient. Bien qu'il soit connu depuis les années 90, les chercheurs n'arrivent toujours pas à savoir d'où il vient. Il aurait déjà été décelé en Irlande, au Royaume-Uni et en Nouvelle-Zélande. Une deuxième cause de mortalité a été décelée, il s'agit de la bactérie appelée Vibrio aestuarianus. « Depuis 2011, il est à noter que des mortalités massives ont aussi été observées chez des adultes, dans des proportions non négligeables. Le problème est d'autant plus grave que les huîtres adultes sont celles qui sont susceptibles de se retrouver dans nos assiettes. Là encore, il existe peu de moyens de lutter contre cette infection », poursuit Fabrice Pernet.

Dans le Finistère comme ailleurs

L'huître en voie de disparition ?

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C’est une grande première, initiée par le comité départemental des pêches maritimes (CDPM) présidé par Jean-Michel Labrousse dans le cadre de l’axe 7 du FEP (Fonds européen pour la pêche). La réunion du comité, en date du 21 mars dernier a acté cette décision d’organiser quatre week-ends événementiels pour renforcer les liens entre les pêcheurs, les poissonniers et les restaurateurs, du Pays Bassin d’Arcachon Val de l’Eyre. Il s’agit de faire découvrir ou redécouvrir des produits de la pêche locale telles les moules et les palourdes.

Rappelons que cet axe 4 a pour but d’améliorer la compétitivité des secteurs de la pêche et de l’aquaculture et de conforter leur durabilité sur les plans environnementaux, social et économique. Aussi d’inviter professionnels, élus et usagers, acteurs publics et privés, à élaborer une stratégie de développement.
Reconquérir le marché local

Lundi, les partenaires se sont réunis autour des organisateurs, soit Jean-Michel Labrousse, président du CDPM, aux côtés de Céline Laffitte et Alice Kahayati. Représentants des Affaires maritimes, Conseil général, services vétérinaires, institut des milieux aquatiques, poissonniers, restaurateurs etc. afin de mettre au point la stratégie.

Le constat ? Celui d’une déficience de mise en valeur de la pêche intra bassin, soit les moules et les palourdes, lesquelles sont exportées, en majorité, vers l’extérieur - dont l’Espagne -. Les premières représentent pourtant (chiffres 2011), 694 tonnes, les secondes 613 tonnes. « Nous devons recréer des liens entre les pêcheurs, restaurateurs et poissonniers, explique-t-on. Initier de nouveaux circuits de commercialisation, reconquérir le marché local. »

D’où cette idée de promotion des moules et des palourdes, auprès des poissonneries et restaurants et donc, par ricochet, auprès des consommateurs.

Les 26 et 27 avril

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Suivront trois autres week-ends de promotion, moules et palourdes, les 18 et 19 mai, les 15 et 16 juin, puis les 22 et 23 septembre.

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Brigitte Allain veut enquêter sur les pratiques de l'industrie agroalimentaire

Source : Sud Ouest

Brigitte Allain veut faire la transparence sur les pratiques quotidiennes de l'industrie agroalimentaire

La députée écologiste du Bergeracois Brigitte Allain vient de demander la création d'une commission d’enquête sur "l’impact sanitaire et environnemental des fraudes, dysfonctionnements et excès de la filière agroalimentaire". Au nom du groupe Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à l'Assemblée nationale, l'élue cherche à faire la transparence sur "les pratiques quotidiennes de l’industrie alimentaire, qui constitueront les scandales de demain" et obtenir une étude approfondie des risques sanitaires et environnementaux.

On ne sait pas encore si cette commission d'enquête existera. Pour le moment, le groupe écologiste a effectué un dépôt de résolution, pour que la commission des affaires économiques de l'Assemblée se saisisse de cette demande et envisage la création de cette commission. 

Dans le viseur des verts, les antibiotiques, OGM et farines animales qui nourrissent les animaux, les pesticides dans les légumes, les "perturbateurs endocriniens" dans les boîtes de conserve ou encore les nitrates dans l'eau...

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Des entreprises comme Delpeyrat sont derrière les marques de la grande distribution. Mais ne livrent pas toujours le même produit.

Le récent scandale de la viande de cheval a mis en évidence que les étiquettes ne disent pas tout de la provenance et de la nature d'un produit.

Elles permettent cependant de savoir où il a été emballé grâce à un code dont le préfixe EMB (ou FR) est suivi de cinq chiffres. Les deux premiers correspondent au département, les trois derniers au code Insee de la commune (liste des codes sur fr.openfoodfacts.org).

C'est ce que l'on apprend dans les allées du MDD Expo qui s'est achevé mercredi à Paris, un salon exclusivement consacré aux marques de distributeur (MDD).

Les fournisseurs de la grande distribution sont des grands groupes comme Bonduelle et Lactalis, mais aussi des marques comme Labeyrie ou Delpeyrat et des PME. Le stand de Delpeyrat, spécialisé dans les produits du Sud-Ouest, présentait ainsi les jambons vendus à Casino, Carrefour, Cora, Monoprix et Système U.....

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La généralisation de l'expérience liée à "l'aquaculture intégrée aux activités agricoles" est un moyen permettant le développement  des ressources halieutiques, a considéré, lundi à Biskra, le directeur de la  Chambre inter-wilayas de la pêche et de l'aquaculture de Ouargla. Cette expérience consiste à élever des alevins dans des bassins destinés  à l'irrigation agricole, a expliqué M. Faouzi Hebita, en marge d'une journée  de vulgarisation sur l'aquaculture, organisée à la maison de la culture Ahmed-  Redha Houhou, dans la capitale des Ziban.  Cette expérience, une fois généralisée, permettra de réaliser des revenus  supplémentaires pour les agriculteurs, tout en soutenant la production agricole,  a expliqué le même responsable, estimant que cette activité "ne comporte  aucun risque de pollution des bassins" dont les eaux sont purifiées grâce  aux poissons qui se nourrissent d'organismes vivant dans l'eau.   La Chambre inter-wilayas de la pêche et de l'aquaculture a tracé un  programme axé sur la mise en  œuvre d'une campagne d'information de proximité  en milieu agricole, ciblant en particulier les jeunes intéressés par ce segment,  afin de les amener à adhérer à cette formule, la Chambre étant disposée à les  accompagner dans leurs projets, notamment dans la wilaya de Biskra, a ajouté  M. Hebita.  Cette Journée de vulgarisation, qui a également donné lieu à une exposition  sur l'aquaculture et son rôle dans le développement économique, a été organisée  par la station de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Biskra,  en coordination avec la Chambre inter-wilayas (Biskra et Ouargla).
Djamel.B

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Michel Canévet intéressé par l'aquaculture  

Source : Bigouden TV

Si l'actuel Maire de Plonéour venait à ne pas se représenter aux prochaines élections de mars 2014, il pourrait créer une entreprise dans le domaine de l'aquaculture. Un rêve qu'il poursuit depuis très longtemps. En effet, de formation commerciale, Michel Canévet indique que c'est le hasard de la vie qui l'a mené à faire carière en politique.

Agé de 32 ans, il est élu Maire de Plonéour Lanvern en 1992 après la démission d'Armand Pavec pour raisons de santé. Michel Canévet était alors son adjoint à la jeunesse. Depuis 92, l'emblématique Maire de Plonéour a été réélu en 1995, 2001, 2008.

Aujourd'hui, Michel Canévet indique gagner 1000 euros en tant que Maire de Ploneour, 1200 euros en tant que Président de la Communauté de communes du haut pays bigouden et 2000 euros en tant que Conseiller général pour le canton de Plogastel St Germain.

Le Maire de Plonéour devrait annoncer sa candidature fin d'année 2013 ou début d'année 2014... pour un 5ème mandat consécutif... à moins qu'il ne tourne la page de la politique pour se lancer dans l'aquaculture...

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Offre d'emploi : Ecloserie / Nurserie : recherche salarié

Durée : CDI

Profil :

    Bonnes connaissances du domaine professionnel
    Savoir prendre des responsabilités
    Maintenance des équipements

Niveau de formation :

    Bac professionnel Cultures Marines ou Productions Aquacoles

Source : MFR Challans

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C'est depuis 2005 que le lycée Louis-Pasteur entretient une relation régulière avec l'université indienne de Pantnagar qui se traduit par des échanges réguliers d'étudiants pour des stages d'une durée d'un à trois mois. Comme le précise Jean-Christophe Ygrié, animateur national du réseau Inde et professeur d'anglais à La Canourgue : "Les jeunes du lycée aquacole découvrent en Inde une aquaculture qui se développe essentiellement pour produire une grande quantité de poissons avec l'objectif de nourrir une population de plus en plus nombreuse. Quand ils viennent ici, les Indiens, futurs ingénieurs, découvrent nos techniques de production et s'initient aux pratiques aquacoles, alors qu'en Inde ils reçoivent surtout un enseignement théorique. Chaque année, nous préparons nos élèves à ces séjours et lorsqu'ils reviennent, c'est à leur tour de prendre en charge les jeunes visiteurs pour leur faire découvrir notre pays." Chaque année, quatre à six jeunes Français partent en Asie, découvrent le pays et prennent conscience de l'importance que peut avoir leur métier dans le développement d'un pays émergent. De nombreux autres pays sont partenaires du Legtpa qui accueille aussi des Ukrainiens, des Finlandais et des Slovaques.

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Vietnam - Indonésie : lancement du projet BioAsia: Ethnobotany for sustainable therapy in aquaculture and food safety

Source : CIRAD

Le 25 Mars 2013 à Hanoi a eu lieu la première réunion de démarrage officiel du projet ESTAFS sur “Ethnobotanique pour une aquaculture durable et sécurité des aliments »...

L’aquaculture, dont 90% de la production mondiale provient de l’Asie, fournit la moitié du poisson consommé dans le monde. Le Vietnam est un des principaux leaders dans ce secteur (6 milliards USD en 2011, 2.375.000 T/an de poisson chat, 425.000 T/an de crevettes, 5 millions de travailleurs).

L’usage intensif des antibiotiques dans les élevages animaux en général et leur accumulation dans l’environnement conduit à la sélection de souches bactériennes résistantes. La dissémination et le transfert des gènes de résistance le long de la chaine alimentaire à des bactéries pathogènes constituent un risque majeur pour la santé humaine.  Pour réduire cette pression de sélection due aux antibiotiques, le projet ESTAFS a pour objectif d’évaluer l’efficacité des plantes comme alternative aux produits chimiques antimicrobiens utilisés en aquaculture dans deux pays importants en termes de production aquacole, le Vietnam et l’Indonésie. Par ailleurs, la phytothérapie en pisciculture est une pratique courante dans ces pays qui sont dotés d’une riche biodiversité et d’un savoir faire ancestral en la matière. Néanmoins, ces usages empiriques et traditionnels sont encore largement méconnus.

Les activités de recherche de ESTAFS seront développées autour de 4 axes portant sur (1) Approche ethnobotanique de l’utilisation des plantes en aquaculture, (2) Activités antibactériennes et effet sur la résistance aux antibiotiques, (3) Propriétés immunostimulantes des plantes et (4)Toxicologie et efficacité in vivo sur des espèces majeures de l’aquaculture asiatique.

Le projet ESTAFS réunit des partenaires de France (IRD-UMR 226 et CIRAD-UMR Qualisud), du Vietnam (HUST-Hanoi University of Science and Technology et HUA-Hanoi University ofAgriculture) et de l’Indonésie (Balitbang KP-CARD Centre Aquaculture Recherche et Développent et IPB-Institut of Agriculture of Bogor). Ce projet financé parle MAE dans le cadre du programme Bioasia est coordonné par l’IRD (UMR 226).

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L'Ifremer Manche/Mer du Nord en grève à l'appel de la CFDT

Source : La Voix du Nord / AFP

Les salariés du centre de recherche de l'Ifremer Manche/Mer du Nord étaient appelés à la grève jeudi par la CFDT pour protester contre des dysfonctionnements dans la comptabilité, a indiqué le syndicat.

Les employés "ne réaliseront pas de prélèvements aujourd'hui" dans le cadre de la veille sanitaire sur les zones de pêche et de ramassage de coquillages, a expliqué à l'AFP Franck Jacqueline, délégué CFDT du site de 74 salariés.

L'objectif est de protester contre la suppression d'un poste de comptable, qui empêche notamment le remboursement des frais de mission des salariés selon la CFDT.

"300 ordres de mission sont actuellement bloqués et seulement 45 fournisseurs sur 400 ont été payés", affirme M. Jacqueline.

"Nous avons l'impression que nous sommes plus mal traités que les autres centres de l'Ifremer, a souligné M. Jacqueline.

Le centre Manche/Mer du Nord est basé à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) et comporte une station détachée à Port-en-Bessin (Calvados).

L'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) emploie 1.500 personnes dans cinq centres, en métropole et dans les DOM-TOM.

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Après la démission du médecin sétois des marins, nombre d’entre eux risquent de devoir se rendre à Marseille. Vent de colère d'un côté, tempête de l'autre...

Ils sont chaque année environ 3 000 gens de mer, de Sète à Port-Vendres en passant par Port-la-Nouvelle, à devoir s’acquitter de leur visite médicale pour pouvoir embarquer et travailler en mer ou sur l’étang.

Un médecin remplaçant prévu en août prochain

Ils sont ostréiculteurs, pêcheurs sur les chaluts ou thoniers, mais ils peuvent aussi être actifs au lamanage, au remorquage, etc. et même faire partie des élèves du lycée de la mer. Marins de pêche donc, mais aussi de plaisance ou de commerce, ils ont en commun le même “médecin des gens de mer”. Qu’ils étaient jusque-là habitués à aller voir à Sète. Sauf que ce médecin, en l’occurrence le Docteur De Fleurian a démissionné. Même si elle effectue encore des vacations avant la fin effective de son contrat.Avec le jeu des congés de l’infirmière notamment, le médecin remplaçant n’est prévu qu’en août. En attendant, pour les marins direction Marseille. Entre autres pour les saisonniers, les plus pressés.

"Insupportable" pour la CGT marins

Une situation qui inquiète en premier lieu le syndicat CGT de marins actifs de Sète et sa région. Le secrétaire général Yannick Boyer craint en effet que "malgré quelques vacations ce mois-ci, de nombreux marins doivent passer leur visite médicale à Marseille, se rajoutant ainsi aux marins des Bouches-du-Rhône. Ce qui a pour effet immédiat un rallongement des délais pour les rendez-vous des visites annuelles et complique les visites de reprise après les arrêts de travail ou maladie." Une situation que le syndicat va jusqu’à qualifier d’"insupportable".

Problématique de la distance

Ils sont 400 marins par an à ne pas honorer leur visite médicale...

Vent de patience...

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Opération séduction mardi, au marché de Rungis, pour les produits régionaux. Les entreprises labellisées Sud de France étaient venues à la conquête du marché de gros.

Karine a la verve du pays de Thau. Sur des charbons ardents malgré l’heure matinale. 4 h 30 hier. L’immense halle à marée de Rungis brille comme un sou neuf sous les néons. Il s’échange ici chaque année 65 000 tonnes de produits de la mer : bars de ligne de l’île d’Yeu, lottes de la grande pêche venues des ports bretons, homards vivants fraîchement débarqués à Roissy des vols d’outre-Atlantique.

Le sud à la conquête de Rungis

Karine Caussel, petite ostréicultrice de Mèze, ne se laisse guère impressionner par le gigantisme du lieu. Elle a une idée en tête et ne la laissera pas tomber : ne manquer aucun des trois grossistes qui à, eux seuls, assurent 65 % du marché des poissons et des coquillages. Elle laissera, entre les mains de chacun son quatre-pages-papier-glacé qui vante les mérites salés de la lagune de Thau. "Et vous voyez là, Monsieur, on a mis l’hippocampe, témoin de la qualité des eaux de notre étang", lance Karine au vendeur du géant Demarne, estomaqué par le culot de l’ostréicultrice.

Christian Cabrol, c’est chez Le Delas qu’il fait l’article. Le Delas, c’est sans doute la plus grande épicerie fine de France avec ses 53 M€ de chiffre d’affaires annuel et ses 10 000 produits “secs” sélectionnés à la loupe aux quatre coins de la planète. Serrano de la Sierra Nevada et jambons noirs de Bayonne sont alignés ici comme à la parade.

(...)

"Nous voulons ouvrir Rungis aux identités régionales"

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Un banal prélèvement en octobre 2012 de l’Association ACRO a révélé une concentration de tritium anormalement élevée dans l’eau de mer de la baie d’Ecalgrain. Tout ça à quelques pas seulement de l’usine AREVA de la Hague (Manche)…

©CC0Qu’est-ce que le tritium ? Rare à l’état naturel, le tritium est une forme radioactive de l’hydrogène. Souvent utilisé dans la fabrication des bombes atomiques, les réacteurs nucléaires en rejettent également une grande quantité directement dans l’environnement (air et eau). Inhalé dans l’organisme en grande quantité, le tritium peut pénétrer dans l’ADN des cellules et provoquer certains cancers.

Pourquoi des prélèvements ont-ils été faits ? L’association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (ACRO) a procédé le 17 octobre dernier, comme tous les mois, à un simple contrôle de l’eau de mer dans la baie d’Ecalgrain, à deux pas seulement de l’usine Areva de la Hague.

Quels sont les résultats ? L’inspection  a révélé une concentration de 110 becquerels par litre d’eau. « En dix ans de surveillance mensuelle au cap de la Hague, de 1998 à 2007, l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire n’a jamais mesuré de concentration supérieur à 33,3 Bq/L », précise l’ACRO dans un de ses communiqués.

Qu’elle est la responsabilité d’AREVA ?

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Il y a quelques années, afin de faire face aux difficultés rencontrées par la filière pêche, quelques pêcheurs dunkerquois se sont lancés dans la production de moules. Bien leur en a pris, aujourd'hui, la moule dunkerquoise est en effet reconnue comme un produit de grande qualité.

En juillet, ils franchiront un nouveau palier en expérimentant un élevage d'huîtres. En proie à de graves problèmes de mortalité des jeunes huîtres depuis quelques années (60 à 80 %), la filière conchylicole est en quête de solutions. L'une d'elles a consisté à étudier la possibilité d'externaliser l'élevage. L'étude des eaux au large de Dunkerque a démontré que le projet n'avait rien de farfelu. À Dunkerque, les caractéristiques du site et notamment sa capacité trophique (présence de nourriture pour les coquillages) et les techniques employées (élevage en pleine mer avec des coquillages toujours immergés donc en possibilité de se nourrir) laissent entrevoir une croissance des coquillages supérieure à d'autres sites. L'élevage pourra prendre deux formes. Le prégrossissement consistera à accueillir les naissains durant une année jusqu'à ce que leurs défenses immunitaires leur permettent de résister aux bactéries. « Une fois que leur niveau d'évolution est satisfaisant, nous les renvoyons dans les parcs où elles poursuivent leur développement. » La seconde forme d'élevage pourrait consister à garder certains de ces naissains au-delà de cette année de « renforcement » afin de poursuivre leur évolution jusqu'à leur terme.

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Imaginé et conçu par le bureau d'études Seaways, ancré au coeur du port morbihannais, l'engin aux allures de frégate furtive effectue des mesures océanographiques et bathymétriques (1). Au doigt et à l'oeil.

Il surfe à la surface des eaux du port. Ici, à la Trinité, refuge de voiliers innovants et autres catamarans géants, ça ne surprendrait pas le marin. Sauf que l'engin qui se balade d'un point à un autre du goulet trinitain n'a rien d'un bateau classique.

OEuvre du bureau d'études océanographiques Seaways, ancré à la Trinité depuis 2004, le Seawave est un authentique drone des mers. À l'eau depuis peu, l'engin de surface aux allures de frégate furtive en a déjà surpris plus d'un. À commencer par les navigateurs du tout dernier Spi Ouest-France Intermarché, qui l'ont croisé entre deux régates.

Condensé de technologies

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Le 10 avril 2013

Blue economy in freshwater aquaculture

10 April

Workshop: Blue economy in freshwater aquaculture
Wednesday 10 April 2013, 15.00–17.00

European Parliament, Brussels, Room JAN 6Q1

 Erik Bánki, MEP, EPP Group

Source :  cfp-reformwatch.eu












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Dunkerque : Après les moules, bientôt la culture des huîtres

Source : Delta FM
Une expérimentation d'élevage d'huîtres va être lancée à Dunkerque. Elle est portée par les mêmes pêcheurs qui se sont lancés dans la production de moules dunkerquoise. L'idée est de récupérer des huîtres de 6 mois d'âge, les faire grandir pendant un an avant de les distribuer à des entreprises ostréicoles dans tout le pays. Quel est l'intérêt ? Figurez-vous que la qualité de l'eau de la mer du Nord immuniserait ces huîtres de microbes en tout genre. La CUD a hier validé une participation financière à ce projet de 115 000 euros, qui a aussi une aide de l'Europe et du Conseil régional. Enfin, pour la petite histoire, sachez qu'au 19ème siècle, il y avait déjà une activité de conchyliculture à Dunkerque avec des parcages d'huîtres sur le port, quai de la Cunette et quai des Anglais.

Ecoutez : Jo Dairin, vice-président de la CUD en charge des dossiers économiques, nous éclaire sur ce projet : F. Biard - Delta FM

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Après les moules, les huîtres! Dans quelques semaines, deux pêcheurs dunkerquois, Bernard Tabeling et Aymar Tared, vont donner une nouvelle impulsion à leur activité en se lançant dans la production d’huîtres.

Il y a quelques années, face aux difficultés rencontrées par la filière pêche, ils avaient fait le pari (avec quelques autres) de lancer à Dunkerque la production de moules. Aujourd’hui, la moule dunkerquoise s’est bâti une solide réputation. « C’était risqué, reconnaît Bernard Tabeling. Ce n’était pas évident et d’ailleurs, plusieurs ont abandonné. Nous avons pu perdurer car parallèlement, nous avons gardé notre unité de pêche. Si, lors des trois premières années nous n’avions pas eu cette bouée de secours… Nous avons dû nous financer et adapter cette activité (qui nous était inconnue) à la spécificité de notre site. La houle, les fonds, les courants, tout cela était différent des régions de production habituelles. »

Bonne qualité des eaux

Maintenant que cette première expérience a été couronnée de succès, les aventuriers pêcheurs vont se lancer un nouveau défi : la production d’huîtres. En proie à de graves problèmes de mortalité des jeunes huîtres depuis quelques années (60 à 80 %), la filière conchylicole est en quête de solutions. L’une d’elles a consisté à étudier la possibilité d’externaliser l’élevage. L’étude des eaux au large de Dunkerque a démontré que le projet n’avait rien de farfelu. « D’ailleurs, précise Bernard Tabeling, nous avons visité un élevage situé à proximité de Ramsgate, en Angleterre, où il n’y a que 20 % de mortalité. »

Cette survie des bébés huîtres semble s’expliquer par une meilleure qualité des eaux, moins polluées par les engrais, pesticides et autres agents pathogènes que l’on peut trouver en bordure des côtes de l’ouest. À Dunkerque, les caractéristiques du site et notamment sa capacité trophique (présence de nourriture pour les coquillages) et les techniques employées (élevage en pleine mer avec des coquillages toujours immergés, donc en possibilité de se nourrir) laissent entrevoir une croissance des huîtres supérieure à d’autres sites. Un élément confirmé par la qualité des moules élevées sur le site.

L’élevage pourra prendre deux formes. Le prégrossissement consistera à accueillir les naissains durant une année, jusqu’à ce que leurs défenses immunitaires leur permettent de résister aux bactéries. « En gros, nous recevons ces embryons d’huîtres de la taille d’un pou et nous les fixons sur nos filières. C’est une première, un procédé expérimental. Une fois que leur niveau d’évolution est satisfaisant, nous les renvoyons dans les parcs où elles poursuivent leur développement. Au lieu d’acheter dix fois la quantité de naissains pour faire face à la perte, les éleveurs pourraient réaliser de sacrées économies. »

La seconde forme d’élevage pourrait consister à garder certains de ces naissains au-delà de cette année de renforcement afin de poursuivre leur évolution jusqu’à leur terme. « Pour cela nous avons fabriqué des cages spéciales dans lesquelles les huîtres pourraient aller au terme de leur croissance. Qui pourrait s’avérer plus rapide que dans les parcs. Nous avons rencontré une productrice dans le Calvados qui fait de l’huître immergée, qui arrive à maturité au bout de deux ans au lieu de trois ans et demi. »

Autre avantage de cette diversification, suivie de près aussi bien par le Comité régional de conchyliculture que par le centre de recherche de l’huître de Caen : elle pourrait permettre aux chefs d’entreprise de pérenniser des emplois, les périodes de production des moules et des huîtres n’étant pas les mêmes. « Pour les moules, c’est le printemps et l’automne alors que les huîtres, c’est en période hivernale. Si l’activité marche, nous pourrons employer des CDI et non plus des CDD qu’il faut à chaque fois former… »

Pleins d’espoir, les patrons pêcheurs pourront compter cette fois sur diverses aides. Les élus de la communauté urbaine en ont voté le principe jeudi lors du conseil communautaire. Le coût global de l’expérimentation a été estimé à 465 000 €. La CUD prendra 25 % à sa charge, le reste étant apporté par le conseil régional (25 %) et l’Europe (50 %)

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« Il ne s'agit pas d'une grève, tous les agents seront présents, prévient Franck Jacqueline, délégué CFDT. Mais à compter de ce vendredi, une majorité de salariés d'Ifremer à Port-en-Bessin n'assurera plus certaines missions. » Une décision prise à la suite d'un conflit avec la direction qui porte sur le non-remboursement des frais de missions depuis quatre mois « et 400 factures de fournisseurs impayées ».

En conséquence, les salariés ont décidé de ne plus assurer de prélèvements sur les parcs à huîtres ou en mer, « sur une zone allant du Tréport au Mont Saint-Michel ». Un blocage destiné à attirer l'attention de la direction. « Une décision embêtante pour les producteurs d'huîtres, de moules, les pêcheurs et les consommateurs », admet Franck Jacqueline.

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Le 9 avril 2013

Incendie sur un chaland ostréicole en Charente-Maritime

Le « Cythère 1 » a pris feu au large de Nieul-sur-Mer. (photo Préfecture maritime)

Source : Le Marin

Le lundi 8 avril, un chaland ostréicole en aluminium, le Cythère 1, a pris feu avec trois personnes à bord, heureusement sans faire de victime. Il se trouvait alors à moins de 400 mètres de la pointe de Digolet, au large de Nieul-sur-Mer (Charente-Maritime).

Alerté par des témoins vers 10 h, le Cross Étel a dérouté l’hélicoptère Dauphin et une vedette de la SNSM. Les trois marins ont évacué leur navire sur leur annexe. Le plongeur de la Marine nationale, hélitreuillé vers 10 h 30 sur l’annexe, a constaté leur bonne santé. Entre-temps, un zodiac des pompiers de La Rochelle a remorqué le chaland vers des eaux plus profondes pour que l’équipe « feu navire » à bord de la vedette de la SNSM maîtrise le feu. Vers midi, la vedette de la SNSM a pu remorquer le chaland vers La Rochelle.

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« Journées Nutrition des poissons »

INRA de St-Pée-sur-Nivelle / Pyrénées Atlantique

15 et 16 avril 2013

L’INRA de St-Pée-sur-Nivelle (UR NuMeA (Nutrition, Métabolisme, Aquaculture)) en collaboration avec les membres du GIS « Piscicultures Demain », a le plaisir de vous informer de la tenue des « Journées Nutrition des poissons » qui se dérouleront les 15 avril après-midi et 16 avril 2013 à Saint Pée-sur-Nivelle.

L’objectif de ces journées est de faire le point sur les questions actuelles concernant les aliments piscicoles, les bases fondamentales de la nutrition des poissons et les dernières avancées de la recherche, en favorisant les échanges entre les participants. Elles vous permettront également de découvrir les installations expérimentales et les bâtiments rénovés de l’INRA de St Pée.

Ces journées sont destinées aux professionnels et partenaires de la filière piscicole. Différents intervenants : INRA, fabricants d’aliments, producteurs (FFA/CIPA)… animeront ces journées.

Inscriptions avant le 1e avril 2013 : Nombre de places est limité !!!

Pour plus de renseignements et inscription : gispiscicultures@itavi.asso.fr - www.itavi.asso.fr

Aurélien TOCQUEVILLE / Matthieu GAUME (ITAVI Service Technique Aquaculture / Secrétariat Général du GIS « Piscicultures Demain) – Tel : 09.51.36.10.60 - Fax : 09 56 36 10 60
Gestion des inscriptions : Valérie FLEURY- Tel : 01.42.94.12 08 - Fax : 01.45.22.01.77 – fleury@itavi.asso.fr

Source : INRA

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Le 8 avril 2013

Tourisme. 500 animations pour « cultiver » la mer

Source : Le Télégramme

« La mer se savoure, la mer nous cultive ». Tel est le programme de nombreuses animations lancées d'avril à octobre sur tout le littoral morbihannais.

Accéder Ici au programme des animations

Victor Hugo a écrit sur les « travailleurs de la mer », le comité départemental du tourisme va montrer dans le Morbihan comment on cultive la mer. C'est la quatrième édition d'une série d'animations qui se déroulent sur le littoral et dans les îles sur toutes les activités touchant au milieu marin. Et cette année, il y en aura pas moins de 500, associant de nombreux professionnels, offices de tourisme, scientifiques et associations.

De la rade de Lorient à la Vilaine

Ce festival se déroulera du printemps à l'automne, de la rade de Lorient à l'estuaire de la Vilaine. Il aura pour fil rouge toutes ces ressources naturelles qui finissent d'une manière ou d'une autre dans l'assiette. « La mer fait partie du patrimoine du Morbihan et le conseil général, qui a lancé un cluster dans ce domaine, y est particulièrement attentif », souligne Pierrik Nevannen, vice-président du conseil général et président du comité départemental du tourisme. C'est pour cela que la présentation en a été faite à Saint-Armel, chez un ostréiculteur installé sur les anciens marais salants de Lasné, Christophe Le Gal et dont les partenaires de l'opération ont savouré les huîtres, hier après-midi, après une randonnée depuis le parking de l'île Tascon.

« Petits trésors »


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Hier, l'opération Golfe propre a permis de ramasser 300 kg de déchets le long de la rivière d'Auray.

Sur la terre et sur l'eau, une trentaine de personnes ont participé à l'opération Golfe propre, hier après-midi. Parmi eux, des adhérents du club du canoë-kayak d'Auray, des jeunes mobilisés par le Point information jeunesse ou de simples citoyens concernés par l'opération. Tous ensemble, ils ont nettoyé les bords de la rivière d'Auray, jusqu'à la pointe du Blaire et les 7 îles. Au total, dix sacs poubelles d'un poids total de 300 kilogrammes ont été collectés. On y trouvait beaucoup de bouteilles en verre, des lanières de toiles cirées, des sacs plastiques, des cartouches de fusil de chasse, des poches d'huîtres... vides, des pneus de voitures et même un pneu de camion.

Pollution « stable »

« Nous avons ramassé autant de déchets que l'année dernière en dépit d'une mobilisation de volontaires moins importante. L'état de la rivière reste stable », estimait Jean-Yves Galerne, président du CKC Auray (canoë-kayak-club). Après l'effort, le réconfort... À l'issue de l'opération, qui se tenait dans le cadre de la semaine du développement durable, les participants ont pris une collation offerte par le club.

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Vendredi soir, vers 19 h 30, un ostréiculteur exploitant au Castel, passant devant le chantier de Guy Le Gal, a remarqué que la porte de l'établissement ostréicole avait été fracturée. Il a aussitôt prévenu le propriétaire, qui avait quitté depuis peu son lieu de travail. Des bidons contenant du carburant ont disparu mais les huîtres préparées pour les marchés du week-end n'avaient apparemment pas été touchées. Le propriétaire a déposé plainte à la gendarmerie de Sarzeau, qui a ouvert une enquête.

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L’alevibox est sorti de l’eau avec sa précieuse population d’alevins pour être évaluée.

Cet appareil révolutionnaire présenté à Lasseube par les responsables de l’Aappma des Baïses (« SO » du 7 janvier), par Michel Salenave le concepteur (médaille d’argent au Lépine à Paris), Michel Lamarque l’animateur, l’heure était au bilan et au comptage, jeudi 4 avril, dans deux dérivations de la Baïse.

Impatients, les deux chevilles ouvrières de la cause piscicole, l’étaient. Dans cette cage en plastique irriguée, 7 000 œufs furent déposés à la fin du mois de février. Trois jours plus tard, naissaient des larves qui ont vécu quatre à cinq semaines grâce à leur poche vitaline (réserve), pour donner naissance, fin mars-début avril, à une myriade d’alevins prêts à se faire la belle à la première occasion.

L’heure était au nettoyage de l’alevibox et à l’estimation des occupants. Ce sont des milliers d’alevins qui ont été transférés dans un seau par épuisette interposée, puis remis à l’aide d’un entonnoir dans leur lieu de naissance.

Taux de réussite à 90 %...

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L'huître face au climat : histoire des tribulations d'un mollusque

Conférence grand public de l'Ifremer

Le 10 avril 2013

L’huître creuse est l’un des mollusques marins les plus répandus au monde et occupe une place économique importante dans l’aquaculture française. Issue d’un mode de culture respectueux de l’environnement, cette espèce structure nos paysages côtiers et constitue un véritable patrimoine culturel, véhiculant une image culinaire à la fois traditionnelle, festive et saine. Mais, avant toute chose, l’huître creuse joue un rôle clé dans l’écologie de nombreux écosystèmes côtiers qu’elle domine par sa présence, tout comme les coraux dans les écosystèmes récifaux.

Salle de conférences Lucien Laubier - Centre Ifremer Bretagne - Technopôle Brest Iroise, route de Sainte Anne - Plouzané  à 15h30

Entrée libre et gratuite

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Une équipe de scientifiques italiens, dirigée par Alina Polonia de l'Institut des sciences marines du Conseil national des recherches (Ismar-Cnr), a identifié au large des côtes siciliennes, les traces d'un important tsunami, qui a eu lieu en Méditerranée il y a environ 1600 ans. L'étude, publiée dans la revue du groupe Nature, Scientific Reports, s'est intéressée à une zone sédimentaire marine composée de dépôts grossiers charriés par les courants de densité et atteignant jusqu'à 25 mètres d'épaisseur.

"Le dépôt est connu sous le nom de "mégaturbidité Augias" et occupe une grande partie de la Méditerranée orientale", explique Alina Polonia. "Plusieurs hypothèses ont été émises pour comprendre son origine; parmi celles-ci, la plus probable serait l'explosion du volcan Thera à Santorin vers 1627-1600 avant notre ère, et qui a mis un terme à la civilisation minoenne. D'après les études de notre équipe, cet énorme dépôt sédimentaire serait en fait la conséquence d'un tsunami généré par un puissant tremblement de terre en Crète d'une magnitude comprise entre 8 et 8,5 sur l'échelle de Richter".

Les chercheurs sont arrivés à ces conclusions en analysant de nombreuses données géophysiques et géologiques, "telles que des images acoustiques à haute résolution du dépôt sédimentaire et des carottes sédimentaires extraites à près de 4000 mètres de profondeur". Cette découverte a été possible grâce à la grande précision avec laquelle l'âge des dépôts et leur provenance ont été déterminés. "L'effet conjugué d'un tremblement de terre et d'une vague de tsunami peut en effet charrier une grande quantité de sédiments, provenant de toutes les zones côtières touchées, et déposée par la suite à l'endroit le plus profond du bassin".

Cette théorie est confirmée par le témoignage du romain Ammiano Marcellino (330-397 av. J.-C.) selon lequel des vagues immenses ont pénétré les terres faisant des milliers de victimes près de la ville d'Alexandrie, à 700 km de l'épicentre. Les chercheurs ont également découvert des traces d'événements similaires ayant eu lieu auparavant, ce qui suppose que le tremblement de terre de l'an 365 av. J.-C. n'ait pas été l'unique en méditerranée. "Les analyses radiométriques nous permettent de déterminer une période d'occurrence de 15.000 ans", assure Alina Polonia.

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Pourquoi à Kervignac...

Le groupe Guyader, finistérien d'origine, possède plusieurs sites de production un peu partout en Bretagne. Son implantation à Kervignac est due à « l'opportunité », résume le directeur Raphaël Crozier. Des bâtiments existaient déjà, ils étaient libres. Le bouche à oreille professionnel a bien fonctionné. La mairie aussi. Et voilà le groupe installé dans la zone d'activité de Kermassonnette.
Deux en une

Il y a d'abord eu Euroslice, en 2003. Spécialité : le tranchage de terrine. Puis Eurocake a été créée en 2005. Spécialité : la fabrication de cakes salés (thon, saumon, saint-jacques, etc.). Les deux activités ont fusionné en avril 2012, sous la bannière traiteur et traiteur de la mer. Le site emploie 24 salariés, et deux à trois fois plus à la période de Noël. Chiffre d'affaires, en progression de « 25 % à 35 % » depuis deux ans : 3,8 millions d'euros (soit environ 5 % de l'ensemble du groupe Guyader).
2 800 pièces à l'heure

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Un décroché avec cale à bateaux réservée aux professionnels rappellera l’estey entre les deux îlots.

Les travaux du port de Piraillan se poursuivent à un rythme soutenu et une bonne nouvelle vient de tomber : les architectes des Bâtiments de France ont donné leur aval pour la restructuration et la réunion des deux îlots centraux du port de Piraillan, auxquels on ne devait pas, à l’origine, toucher.

Michel Sammarcelli se félicite de cette décision : « Les îlots ne feront donc plus qu’un et deviendront une zone de travail pour les ostréiculteurs. Afin de leur faciliter l’accès à cette zone, une cale à bateaux va être aménagée. La fin des travaux est estimée à la première quinzaine de juin. »

Marine Duprat, collaboratrice au cabinet du maire, revient sur l’esthétique du site : « Un décroché au centre de la zone sur les deux côtés rappellera la disposition primitive du lieu, la présence des deux îles. Une cale à bateaux, une rampe centrale permettra aux ostréiculteurs d’accéder à leur emplacement. Les quais seront en bois dans un souci environnemental. Tout sera entrepris pour faire du port de Piraillan un abri côtier réservé aux professionnels de la mer et leur faciliter le travail ! »
En circuit fermé ?

Alain Miguez, ostréiculteur, installé depuis 1964 sur le port de Piraillan, fait le lien entre les uns et les autres sur ce chantier d’envergure....

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Le crabe de mangrove, filière d'avenir ?

Source: Malango

Une rencontre régionale a été organisée pour évoquer le potentiel de la filière aquacole du crabe de mangrove, co-organisée par l’ARDA et le programme SmartFish de la COI à Maurice, le 3 avril 2013.

Le crabe de mangrove, un capital qui s’ignore

Près de 25 participants venus de Madagascar, du Mozambique, de Maurice et de la Réunion, se sont réunis la semaine dernière pour discuter du potentiel de l’aquaculture du crabe de mangrove, ou crabe de palétuvier, dans le sud-ouest de l’océan Indien. Cette rencontre regroupait des opérateurs privés, des responsables de centres techniques et des représentants des administrations concernées, en collaboration avec le programme SmartFish de la Commission de l’océan Indien.

Initialement prévu comme un atelier de restitution d’un projet mené par l’ARDA au Mozambique d’octobre 2010 à décembre 2012, financé par le Fonds européen de développement régional (FEDER), les organisateurs ont souhaité lui donner une dimension régionale.

Aux intervenants réunionnais et mozambicains sont donc venus s’ajouter des participants en provenance de Madagascar et de Maurice, deux pays de la région ayant manifesté un intérêt pour cette filière. Selon Yann Yvergniaux, socio-économiste du projet SmartFish, «cette rencontre était l’occasion idéale pour échanger sur des initiatives aquacoles similaires, proches géographiquement, mais se trouvant à des stades différents : un proje t en train de se clôturer, un second bientôt opérationnel et un troisième au stade des premières discussions».

Cet atelier fut donc l’occasion à la fois de tirer des leçons de l’expérience réunionnaise au Mozambique, de passer en revue les tentatives passées, et souvent avortées, dans la région et de donner la parole à ceux qui souhaitent aujourd’hui se lancer dans cette aventure. C’est notamment le cas d’un projet original à Maurice, impliquant un partenariat public-privé entre un investisseur et le centre de recherche d’Albion du Ministère de la Pêche. Du côté malgache, certains opérateurs souhaitent également ajouter de la valeur aux crabes collectés en se lançant dans des initiatives pilotes de grossissement.

La région du Sud-ouest de l’océan Indien étant relativement chanceuse par rapport au reste de la planète du point de vue de l’état des stocks de Scylla serrata, elle renferme aujourd’hui un formidable potentiel. Outre les aspects purement aquacoles, les enjeux liés à la durabilité de l’exploitation du crabe de mangrove ont donc également été abordés en se basant sur les travaux de l’ARDA en matière de suivi halieutique du stock sauvage au Mozambique et sur l’étude de filière menée par SmartFish à Madagascar, et ayant récemment abouti à une série d’activités du projet dédiées à la réduction des pertes post-capture.

Parmi les recommandations de l’atelier, on notera avant tout la nécessité d’un suivi halieutique approprié et d' «itinéraires techniques» aquacoles pilotes adaptés. Selon Pierre Bosc, directeur de l’ARDA «cette filière bénéficierait grandement d’une approche régionale, à commencer par la standardisation des méthodes d’évaluation des stocks et la réplication de bonnes pratiques au sein des projets de grossissement».

Madagascar, avec ses 325.000 ha de mangroves, représente 20% des mangroves africaines et possède la plus importante surface de ces forêts dans l’océan Indien occidental . Le crabe Scylla serrata, une des espèce s de crabes les plus commercialisées au monde, y est exploité à seulement un tiers de son potentiel, estimé à 7.500 tonnes par an. Cependant, les zones plus facilement accessibles montrent déjà les premiers signes d’une surexploitation , ce qui nécessite à la fois un encadrement plus strict de la pêcherie et une meilleure valorisation des captures réalisées.

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Hélène Lassau, présidente de l'Association des amis de l'église Notre-Dame.

L'histoire

Granville au XIe siècle était une petite bourgade de pêcheurs. En 1113, des marins de Granville remontaient dans leur filet de pêche une statue en bois de la sainte Vierge. Ils pêchaient en dessous du rocher qui s'avance vers l'ouest, appelé Cap Lihou. Ils y virent comme un signe de la part de Marie.

Ils édifièrent alors un petit sanctuaire pour l'abriter. On vint prier et chanter Marie des alentours, mais la chapelle devint bientôt trop petite et les pêcheurs durent l'agrandir.


En 1440, les premières pierres d'une église en granit sont posées, elle est édifiée et agrandie au cours des siècles suivant jusqu'au milieu du XVIIIe....

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Le 5 avril 2013

Saumon. Le norvégien Cermaq prend le contrôle du minotier Copeinca au Pérou

Cermaq prend le contrôle de Copeinca en mettant sur la table 824 millions de dollars...

Le groupe norvégien Cermaq poursuit son intégration. Avec Mainstream parmi les 3 plus gros éleveurs de saumon dans le monde (environ 100.000 tonnes/an). Avec Ewos parmi les plus grands de l’alimentation aquacole (plus d'un million de tonnes de granulés/an). Et maintenant avec Copeinca parmi les plus importantes pêcheries minotières de la planète..

La boucle est bouclée : Cermaq contrôle l’ensemble des maillons de la production de saumon d’élevage à partir de l’anchois de Pérou...

Le bras de fer pour le contrôle de l’une des plus grosses pêcheries minotières dans le monde a tourné à l’avantage du norvégien Cermaq, multinationale du « Saumon » créée à l’initiative de l’Etat de Norvège à la fin des années 1990 et dont le gouvernement est toujours un actionnaire actif et déterminant quand l’expansion de l’industrie halieutique Viking dans le monde est en jeu....

Pourtant, le norvégien avait un poids lourd en face de lui : le groupe chinois China Fishery (de la nébuleuse Pacific Andes) installé depuis quelques années au pays des Incas...

En achetant 50,7% du capital de Copeinca pour une valeur de 824 millions de dollars, le groupe Cermaq conforte les intérêts norvégiens au Pérou. Déjà présent dans les pêcheries minotières d’Amérique du Sud, le groupe norvégien Austevoll est aussi un grand de la salmoniculture avec sa filiale Leroy, bien implantée en France....

Copeinca est une entreprise de pêche cotée à la Bourse d'Oslo, détenue majoritairement jusqu’alors par la famille péruvienne Dyer Coriat. Cette société se place au second rang des plus grands détenteurs de quota d'anchois péruvien avec 10,7% de la quote-part de la zone nord et centrale du Pérou. En 2012, Copeinca a déclaré des revenus totaux de 314 millions USD et un bénéfice d'exploitation de 75 millions de dollars. La société qui emploie 1466 personnes, arme actuellement 28 bateaux de pêche et possède 5 usines au Pérou. Elle a commercialisé 178753 tonnes de farine de poisson (*) et 41932 tonnes d’huile de poisson l'année dernière.

« Cette transaction, une fois achevée, permettra de renforcer la position de Cermaq sur le marché mondial des protéines marines qui sont essentielles pour l'industrie du saumon », explique Jon Hindar, Pdg de Cermaq.

« Copeinca et Ewos partagent une importante base de connaissances qui vont bénéficier à nos clients. A prévoir des synergies importantes et la création de valeur supplémentaire pour nos actionnaires », déclare M. Hindar.

« Je suis ravi d'accueillir Cermaq comme actionnaire important de Copeinca.... Le poisson du Pérou et l'industrie de l'huile de poisson bénéficieront de l'arrivée de Cermaq dont les valeurs correspondent à celles de Copeinca, à savoir responsabilité sociale, durabilité et R & D. Nous sommes impatients de collaborer plus étroitement avec l'équipe Cermaq », explique Samuel Dyer Coriat, président du conseil d'administration de Copeinca.


(*) l'équivalent de 700 000 tonnes de captures

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Les ostréiculteurs travaillent avec le laboratoire d'analyses Frank-Duncombe, à Caen, pour déterminer l'origine de ce fléau.

Comment s'est déclarée la crise de la surmortalité des naissains d'huîtres ?

« Le phénomène a débuté en 2008, rappelle Marc Vivier, président du Syndicat des conchyliculteurs de la Côte de Nacre. Dès les premières années, nous avons enregistré 60 % de pertes en milieu naturel et 80 % dans les écloseries. » Tous les bassins ostréicoles de France sont touchés. Identifié, le coupable porte le nom de OsHV1. Ce virus frappe essentiellement l'huître juvénile. Mais en 2012, la profession affronte un nouveau fléau : une bactérie tueuse affecte l'huître marchande.

Quelles conséquences pour la filière ostréicole ?

Au niveau du Calvados, une dizaine de dépôts de bilans, depuis l'an dernier, ont été déclarés. S'ajoute le gel de tous les projets. « Notre syndicat a demandé le blocage des concessions, reprend Marc Vivier. 1 ha d'huîtres correspond à un emploi. »

Pourquoi faire appel au laboratoire départemental Frank-Duncombe ?....

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Offre d’emploi « chargé(e) de mission »

Le Comité Régional de la Conchyliculture (CRC) des Pays de la Loire recrute un(e) chargé(e) de mission dans le cadre de son programme de recensement des claires ostréicoles et marais salés en Pays de la Loire, en remplacement d’un congé maternité.

Description de l’employeur :

Le CRC des Pays de la Loire est l’un des 7 Comités Régionaux de la Conchyliculture en France Métropolitaine. Son territoire d’action s’étend du sud de l’estuaire de la Loire jusqu’au sud du département de la Vendée.
Les missions du CRC sont multiples mais l’objectif est avant tout de représenter les intérêts des professionnels :
- Veiller aux bonnes conditions d’exploitation dans les bassins conchylicoles (aide au balisage, à l’entretien des zones conchylicoles, veiller aux bonnes pratiques culturales, contribuer à une bonne cohabitation avec d’autres acteurs du territoire, participer à la protection et l’amélioration de la qualité des eaux, …),
- Améliorer la formation professionnelle et l’emploi,
- Représenter les professionnels lors de réunions au sein des différentes instances locales, régionales, nationales,
- Informer les professionnels des mesures prises lors des différentes réunions et en assurer l’exécution,
- …

Contexte :

La personne recrutée interviendra dans le cadre du programme « Recensement des claires ostréicoles et marais salés dans la région des Pays de la Loire ».
Les claires et marais salés sont des zones de production et d’affinage présentes dans certaines zones conchylicoles françaises de Charente-Maritime et des Pays de la Loire.
Le territoire du CRC des Pays de la Loire compte de nombreuses claires dont le potentiel n’est pas (ou peu) connu à ce jour. Le recensement individuel des claires et marais de la région permettrait :
- d’identifier les potentialités techniques et économiques de ces zones et de dynamiser leur usage (affinage, prégrossissement, confinement en période de mortalité),
- de valoriser le territoire et les produits qui en sont issus,
- de mettre en avant les particularités locales (marais profonds, de grande taille…) qui différencient les marais locaux des claires de Marennes-Oléron.
Le projet est porté conjointement par le CRC et l’Organisation des Producteurs conchylicoles des Pays de la Loire (OP) et est organisé en 2 volets :

A. Etat des lieux et cartographie, pour une meilleure connaissance du territoire, des claires et de leurs utilisations,

B. Etude de la production et des usages, pour une meilleure valorisation ostréicole des claires et pour envisager le développement de nouveaux produits aquacoles (stockage de coquillages, crevettes impériales, poissons, algues…).

Cette deuxième phase a pour principal objectif d’analyser les forces, faiblesses, opportunités et menaces de l’utilisation des claires à des fins d’affinage ostréicoles ou à d’autres fins de productions aquacoles en général.
Elle veillera plus particulièrement à identifier les besoins et attentes des professionnels vis-à-vis de l’utilisation des claires en Pays de la Loire.

Missions :

Les missions principales de la personne recrutée seront les suivantes :
- Assurer l’enquête de terrain, en recueillant les informations nécessaires à l’étude, via un questionnaire (déjà rédigé), en recueillant les données géographiques et photographiques, directement auprès des professionnels ;
- Suivi de la base de données et mise en place du SIG ;
- Participer à l’analyse des résultats de l’enquête pour mettre en évidence les forces, faiblesses, opportunités et menaces de l’exploitation de ces zones de production en Pays de la Loire ;

Profil recherché :

 Formation Bac + 3 à Bac + 5
 Candidat accoutumé au monde maritime
 Maîtrise des outils SIG (MapInfo)
 Bonnes qualités relationnelles
 Goût pour le travail de terrain

Nombreux déplacements à prévoir en Loire-Atlantique et en Vendée. Permis B et véhicule personnel indispensables.

Conditions d’embauche :
Locaux basés à Bouin, en Vendée (45 min de Nantes / 50 min de La Roche-sur-Yon / 40 min de St-Nazaire)
Contrat : CDD de 5 mois.
Rémunération : 1 700 € brut/mois. Remboursement des frais de déplacement.
Poste à pourvoir immédiatement.

Candidature (CV + lettre de motivation) à adresser à M. Jacques SOURBIER, Président du CRC Pays de la Loire : crc.paysdelaloire@orange.fr.


Les candidats retenus seront reçus en entretien le 16 avril au matin.

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Le 4 avril 2013


Le préfet vient de lancer deux missions d'enquête pour obtenir la reconnaissance de calamités agricoles. Agriculture et ostréiculture sont concernées.

L'historique épisode neigeux de mi-mars dans le Calvados a provoqué de nombreux dégâts sur les cultures, des bâtiments agricoles et ostréicoles, et des pertes de cheptel et de production.

Pour identifier et mesurer les dégâts subis, le préfet vient de mandater deux missions d'enquête dans le cadre d'une procédure de calamités agricoles.

Elles se dérouleront d'ici le 15 avril. La première étudiera la situation des pépiniéristes, des maraîchers éleveurs. La seconde se concentrera sur l'ostréiculture. Leur mission : établir un rapport remis au préfet et présenté au comité départemental d'expertise. Ce dernier sera chargé de proposer les types et zones de production à retenir pour la reconnaissance de calamités agricoles.

Certains dommages sont indemnisables par le fonds national de gestion des risques en agriculture : chenillettes, volières, petits tunnels maraîchers (hauteur inférieure à 80 cm), parcs ostréicoles.

En revanche, les biens assurables ne peuvent être indemnisés par l'État...

Les exploitants qui ont subi des dégâts sont invités à se faire connaître auprès de la Direction départementale des Territoires et de la Mer (DDTM). Par courriel : ddtm-calam@calvados.gouv.fr. Par courrier : DDTM - service agricole, unité aides conjoncturelles, 10, boulevard Général-Vanier, CS 75 224, 14052 Caen Cedex 4. Par téléphone : 02 31 43 15 58.

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Le 3 avril 2013

Ouverture des assises de la mer et du littoral ce mardi 2 avril à Caen

Lancées au plan national par le ministre délégué chargé des transports, de la mer et de la pêche, Frédéric Cuvillier, ces assises ont pour objectif rien de moins que d'élaborer la future stratégie nationale pour l'ensemble du secteur maritime.



Explications : Laurent Marvyle et Gildas Marie

Source : France 3 Basse Normandie par Catherine Berra

Une démarche de concertation qui doit contribuer à l’élaboration de la politique maritime intégrée que le ministre des Transports, de la Mer et de la Pêche entend porter.

Pour la façade maritime Manche Est-mer du Nord un premier séminaire s'est déroulé ce mardi au Musée des Beaux-Arts de Caen afin d’ouvrir le débat avec l’ensemble des acteurs de la filière.

10 thèmes d’études ont été fixés par le ministre :

    la compétitivité portuaire, complémentarité des infrastructures et transport maritime
    la protection et la valorisation de l’environnement marin
    la promotion de la plaisance et des loisirs nautiques
    les risques littoraux et la gestion du trait de côte
    la pêche maritime;
    l’aquaculture ;
    l’emploi maritime et les besoins de formation
    la construction et la déconstruction navale
    la recherche maritime et la valorisation de la mer et des ses ressources
    la protection sociale des gens de mer et la sécurité maritime

Les Assises constituent la phase de concertation du processus, par façades maritimes.

Cette consultation des territoires sera restituée devant le Conseil national de la mer et des littoraux en juillet 2013. Outre les remontées du terrain, les Assises prendront également en compte les travaux de la mission parlementaire sur la compétitivité de la flotte de commerce ainsi qu’un processus de clarification des administrations concernées par la mer et le littoral.

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A Paimpol, les ostréiculteurs découvrent les dégâts de la dernière tempête

Ce sont les premières grandes marées depuis le coup de vent du 11 mars dernier, et les parcs à huîtres sont à découvert. Avec cette marée basse, les ostréiculteurs de la zone de Port-Lazo ont découvert des dégâts considérables.

Source : France 3 Bretagne par Stéphane Grammont

"Hier on a découvert un désastre, des poches d'huîtres qui sont parties, des tas retournés" témoigne Annick Leblond. Son mari a le plus vite possible fait le trajet depuis la Normandie, où ils résident, afin de constater les dégâts tant que les coefficients de marée le permettent.

C'est la première fois qu'ils subissent de tels dégâts dans cette anse protégée habituellement par des petits îlots, avec un préjudice qu'Annick Leblond non-négligeable:  "On avait pour 60 000 euros en petites huîtres, qui devraient être grandes dans trois ans, cela fait quelques tonnes d'invendus". Annick Leblond et son mari espèrent tout de même pouvoir en récupérer une partie. En attendant, "avec 60% de mortalité des petites huîtres en plus", elle se dit découragée, et pense même avec son mari à arrêter l'exploitation.

Pour les assurances, c'est un peu la course contre la montre. Selon Annick Leblond, Il faut que les affaires maritimes puissent faire une expertise avant samedi, la fin des grandes marées.

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Le Printemps de Seudre aura lieu le samedi 6 avril 2013. Cette journée, organisée par l’association l’Huître pédagogique, a pour objectif de mieux faire connaître le milieu côtier. Une sensibilisation pour aider à le respecter et transmettre les savoir-faire.

Découvertes ciblées, démonstrations pratiques et débats sont au programme pour situer la vie et les enjeux du marais : enjeux biologiques, économiques et culturels. Comme d’habitude, cette rencontre active et conviviale est ouverte à tout public (petits et grands peuvent y participer et se servir avec les outils sur le terrain). Prévoir des bottes pour un parcours botanique, des démonstrations sur l’entretien du marais et le travail des huîtres. Le tout sera accompagné, en deuxième partie, d’un dialogue avec illustrations sur les activités, les mutations et les perspectives de gestion de ces espaces d’un littoral à la fois productif et fragile.
Démonstrations et débats

La Journée du Printemps de Seudre se déroulera en deux temps. Le matin, de 9 h 45 à 12 h 30 : visite commentée sur l’origine et l’évolution du milieu, la maîtrise des eaux, la découverte des plantes salées, puis démonstrations sur l’entretien des claires avec explications sur les différentes phases du travail ostréicole. Autour des saveurs, un déjeuner est prévu à la salle des fêtes, chacun apportant son panier (les fruits de mer seront offerts). L’après-midi, de 14 h 30 à 17 heures : illustrations, débats, échanges sur les enjeux du marais et l’action des différents organismes concernés par sa gestion commune.

Pratique : rendez-vous à 9 h 45 au port de Mornac, puis cheminement sur le marais et démonstrations ; ensuite repas et débats à la salle des fêtes de Mornac. Participation : 3 euros par personne, gratuit pour les enfants de moins de 10 ans

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Aquaculture : Permira achète le norvégien Pharmaq (Daily bourse)

Permira est un fonds d'investissement qui est propriétaire entre autres d’Iglo (poisson pané)

Le fonds européen Permira a conclu un accord pour l'acquisition du fabricant norvégien de vaccins et soins pour poissons d'élevage Pharmaq, pour une somme d'"environ 250 millions d'euros", a annoncé samedi le fonds.

La transaction devrait aboutir fin mai, précise Permira dans un communiqué.

Créé en 1985, Pharmaq développe, produit et commercialise des vaccins et agents thérapeutiques pour l'aquaculture, précise le communiqué.

La société norvégienne est "leader sur le marché des vaccins" pour poissons, qui comptent pour 70% de son chiffre d'affaire, précise Permira. Ses principaux marchés sont la Norvège, le Chili et le Royaume Uni, tandis que la part des pays méditerranéens, de l'Amérique latine et de l'Asie augmente dans ses ventes.

Ses principaux clients sont les élevages de saumons mais "la production des autres espèces devenant de plus en plus industrielle, l'usage de vaccins devrait croître, en remplacement des antibiotiques", précise le communiqué.

Permira investit dans l'industrie, les services financiers, la santé, les nouvelles technologies, médias et télécommunications et les produits de consommation.

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Des cages contenant des coquilles d'huîtres, doivent permettre aux larves de grandir à l'abris des prédateurs.

Ce système expérimental a déjà été mis en place dans cinq ports du Languedoc. Le port du Brusc, à Six-Fours, est le seul pour la région Paca. ll a été choisi pour son orientations et son profil hydrographique.

"Les ports n'offrent pas aux larves les aspérités et la cavités qui existent dans la nature", explique un responsable de la société Ecocéan, qui procède à l'expérimentation. Conséquence : une surmortalité importante dûe aux  prédateurs naturels (loups, daurades).

L'expérimentation doit se dérouler jusqu'à  fin 2014. Elle est financée par l'agence de l'eau, en partenariat avec Ports-Toulon-Provence.

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Au Seafood de Bruxelles, du 23 au 25 avril 2013, l’Espace France jette l’ancre dans le hall 7

Source : FranceAgriMer

À l’occasion de la 21e édition de l’European Seafood Exposition, FranceAgriMer accompagne les entreprises françaises en organisant leur présence sur l’Espace France, au Parc des expositions de Bruxelles.

Cette opération vise à promouvoir les entreprises françaises innovantes, qui souhaitent développer leurs marchés à l’international et à appuyer les entreprises innovantes qui souhaitent développer leurs marchés.

Situé à l'entrée du hall 7, l’espace France réunira, sur environ 1 000 m2 (îlots 1501-1601-1701-1801), 47 entreprises et structures de la filière pêche et aquaculture : mareyeurs, transformateurs, conchyliculteurs et ostréiculteurs, aquaculteurs, groupements qualité, centres techniques et de recherche, associations interprofessionnelles. Ces entreprises présenteront aux visiteurs venus du monde entier la diversité, la qualité et l'innovation de leurs produits.

Les démarches et signes de qualité développés par ces entreprises seront également valorisés sur l’espace France.

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Quel rapport entre les oeufs en chocolat et les oeufs de raies ? Aucun, sinon qu'une animation organisée ce week-end de Pâques permettra d'en savoir plus sur les oeufs de raies que la mer dépose sur les plages...

La protection de l'environnement sera aussi sur les plages : dimanche 31 mars, l'Aquarium de Vannes et Arzon Animation lancent une chasse aux oeufs de raies. Le rendez-vous est donné partir de 14 h sur la plage du Fogeo à Arzon (près de la Société nationale de sauvetage en mer). « Ces oeufs se trouvent, sauf exception, sur les plages côté Atlantique, c'est pourquoi il n'y en a pas dans le golfe », informe Frédéric Paul, directeur de l'Aquarium. Julie Naudeau, la biologiste de l'établissement, expliquera comment trouver les capsules et expliquera leurs différences selon les espèces (d'une à trois sur les plages du Morbihan).

Fragile laisse de mer

Ces oeufs se prennent souvent dans les amas de végétaux marins qui sont déposés par les marées. C'est ce qu'on appelle la laisse de mer qu'il est important de protéger, même si elle est parfois malodorante. De multiples invertébrés y trouvent de quoi se nourrir et eux-mêmes servent de garde-manger aux oiseaux. À travers cette chasse, c'est une sensibilisation à un écosystème fragile qui est recherchée. « La mairie d'Arzon, engagée dans les démarches environnementales, ne pouvait que répondre favorablement à cette opération », souligne Mélanie Rey, d'Arzon Animation.

Impliquer le public

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Détermination des espèces de poisson

Source : Eurofins

Les analyses ADN sont un outil puissant pour contrôler l'authenticité d'un produit d'origine animale
Les différentes espèces de poissons ne sont pas commercialisées aux même prix et certaines peuvent atteindre une valeur marchande élevée. Des substitutions de produits, intentionnelles ou non, avec des composants de moins bonnes qualités sont fréquemment constatées, pouvant entrainer une dégradation de l'image de marque du producteur et une perte de confiance de la part du consommateur.

Eurofins est un des laboratoires les plus reconnus au niveau mondial pour les tests de spéciation par ADN. Ces analyses permettent la détermination des espèces pour les produits à base de poisson : poissons frais ou surgelés, conserves, de poissons ainsi que les produits contenant du poisson, tels que pizzas ou plats préparés, même sans connaissance préalable de l'espèce.

Principe de l'analyse
L'ADN est présent dans tous les organismes vivants. Il comprend des identifiants uniques qui, tel un code-barres, peuvent être utilisés pour différencier les espèces. Si du matériel biologique est présent dans un produit, une analyse de l'ADN peut être pratiquée. C'est généralement le cas pour les produits alimentaires, même transformés.

Par l'utilisation de la méthode PCR (Réaction en Chaîne par Polymérase), de faibles quantités d'ADN peuvent être amplifiées pour ensuite être analysées grâce à des techniques appropriées.

Espèces pouvant être détectées
Les analyses proposées par Eurofins couvrent la quasi-totalité des espèces de poisson connues. Les banques de données comprennent les références d'un très grand nombre d'espèces, dont tous les poissons, crustacés et fruits de mer couramment consommés.  Elles permettent ainsi une identification très fiable de l'espèce contenue dans les produits soumis pour analyse.

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Politique technologique : Avec l'Atlantic Action Plan, l'Irlande au diapason de la stratégie européenne sur la recherche marine

Source : BE Irlande

Les objectifs principaux de la stratégie européenne pour le bassin atlantique, tels qu'affichés, sont l'emploi et la croissance. Les industries identifiées comme présentant le meilleur potentiel de développement de ce point de vue sont l'aquaculture, les énergies marines et le tourisme côtier. La préservation de l'environnement, les liens recherche/industrie et la gestion de l'information et de la connaissance ont été parmi les sujets les plus abordés lors de l'Atlantic Forum Workshop à Cork. L'Irlande se présente comme un acteur clé de cette stratégie, en avance par rapport aux pays voisins, et dont la direction prise au niveau national pour ce qui concerne la recherche marine fait écho aux grandes orientations de la proposition de la Commission pour le bassin atlantique.

Les 4 et 5 mars se réunissaient à Cork les acteurs de l'économie maritime des Etats membres ayant un lien direct avec le bassin atlantique : Espagne, Irlande, France, Portugal, Pays-Bas, Royaume-Uni. Le document qui a servi de base aux discussions est "A Draft Marine Research Plan for the Atlantic Sea Basin" rédigé par le Marine Institute et le Marine Board-ESF. Etaient présents des chercheurs, des directeurs de laboratoires ou d'instituts de recherche, des industriels, des start-up, des investisseurs, des représentants de la Commission européenne et le ministre irlandais de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires Maritimes, Simon Coveney. La première journée a porté sur la croissance bleue, la réduction de l'empreinte carbone de l'Europe, l'exploitation durable des ressources du plancher océanique, la mise en place de la gestion en écosystème et enfin les besoins pour répondre aux menaces et aux urgences en mer.

De ces discussions, il ressort que :
- La stratégie proposée dans le document est bien reçue par l'ensemble des acteurs.
- Les actions mises en place par les gouvernements nationaux vont dans le bon sens, la stratégie pour le bassin atlantique se propose simplement de créer des synergies entre les Etats membres.
- Une dizaine d'intervenants reconnait l'intérêt et encourage la création de pôles de compétitivité, pour rapprocher les chercheurs et les industriels.
- Une étape de transfert de technologie pourrait être intégrée à tous les projets européens.
- Douze intervenants ont noté la grande quantité de données accumulée et cumulables sur le milieu marin et souhaitent que l'analyse de ces données et les technologies informatiques associées (développement d'algorithmes de traitement, de logiciels, capacité de stockage des machines) fassent l'objet d'un soutien accru des Etats et de la Commission. Ils ont pointé du doigt la difficulté de donner du sens et de valoriser l'information recueillie.
- Ces deux derniers points peuvent aussi être vus comme une reconnaissance de l'importance de la production d'information, de sa diffusion et de sa distribution la plus large. C'est pourquoi tous ont aussi plaidé pour la mise en place de bases de données communes et partagées à l'image de ce que le Geological Survey of Ireland, parmi d'autres, a mis en place pour ses cartographies des fonds marins irlandais.
- Près de dix intervenants ont soulevé le problème du manque de mesures pour la préservation et la compréhension des écosystèmes marins dans la stratégie discutée.
- Enfin, deux intervenants ont rappelé qu'investir dans les sciences et la technologie ne devait pas être nécessairement un gage de réussite et qu'il fallait prendre des risques pour susciter des innovations de rupture et non plus des innovations incrémentales. La pensée créative doit faire partie des recherches pour inventer des scénarios décrivant une ère sans énergies fossiles. Ils ont plaidé pour que cette réflexion commence le plus tôt possible, introduisant la nécessité d'une vision à long terme dans la discussion.
- Enfin, les synergies possibles entre les Etats membres doivent être encouragées. Cela signifie mettre en commun une partie de la flotte océanographique de chacun, construire des bases de données communes en ligne, partager des laboratoires, en somme, mutualiser ce qui peut l'être pour répartir les coûts liés à ces infrastructures.

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Le 2 Avril 2013

La tension monte entre céréaliers et ostréiculteurs à La Tremblade (17)

Des marais remplis d'eau, des évacuations en mer et des parcs ostréicoles dont l'eau est en train de s'adoucir. C'est mauvais pour l'affinage des huîtres et du côté de La Tremblade on pointe du doigt les céréaliers.

La Tremblade : l'eau des claires s'adoucit à cause des agriculteurs



Reportage d'Olivier Riou et Patrick Mesner.

Source : France 3 Poitou-Charentes par Bernard Dussol

Après la pluviométrie exceptionnelle de ces dernières semaines, les agriculteurs de Charente-Maritime dont les champs se trouvent dans les marais ont dû se résoudre à vider l'eau qui imprégnait leur territoire. Cette pratique inquiète pourtant nombre d'ostréiculteurs qui redoutent l'adoucissement de l'eau, là où sont déposées les claires qui autorisent l'affinage de leurs huîtres.

L'affinage en claire donne aux huîtres Marennes Oléron un goût très particulier, à nul autre pareil. C'est la spécificité du Bassin Marennes Oléron. Une claire est un bassin creusé dans l'argile, proche de l'océan. Les claires sont de dimensions très variables selon les exploitations et elles sont alimentées en eau par un réseau de chenaux et de ruisseaux eux mêmes alimentés par les marées. Si l'eau des claires devient trop douce, c'est donc tout un éco-système qui est en danger.

Pointés du doigt, les céréaliers, dont les cultures sont très gourmandes en eau et dont le nombre ne cesse d'augmenter en Charente-Maritime.

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Le 1 avril 2013

Les richesses du Pays de Lorient

Agriculture, pêche, conchyliculture

Ty Télé : canal 33 de la TNT

Documentaire de 26 minutes

Lundi 1er avril à 19h et 22h10

Agriculture, pêche, conchyliculture : le Pays de Lorient peut s'enorgueillir de compter sur son territoire une diversité d'activités que l'on trouve rarement dans d'autres régions. À travers ce film qui mêle reportages, interviews et duplex, vous découvrirez les richesses du Pays de Lorient, entre rade, mer et vallées.

Voir le tableau des rediffusions

Agriculture, pêche et conchyliculture sont trois filières primaires essentielles en Pays de Lorient. Pour les valoriser, l'agglomération a réalisé un film, « Les richesses du Pays de Lorient », qui donne la parole aux professionnels.

Il a suffi d'une rencontre. C'était au salon « Entre Terre et Mer », il y a deux ans, pour que ce projet soit lancé. Après plusieurs discussions, l'idée d'un film est née, avec la volonté d'une co-écriture entre les trois acteurs (agriculture, pêche et conchyliculture). Réalisé, par la société Lyo Production, ce documentaire de 26 minutes met l'accent sur l'importance socio-économique et l'intérêt des différents métiers de ces filières si importantes pour le bassin lorientais. « Ce film m'intéresse car il va permettre de faire connaître nos métiers si durs et qui sont pourtant une véritable passion. Les regards des gens vont changer et évoluer », s'enthousiasme Hervé Jenot, président du Comité régional de la conchyliculture de Bretagne-Sud. « Nous nous réjouissons de cette initiative car il faut savoir montrer et développer nos richesses pour la connaissance du grand public et de façon pédagogique », enchaîne le président de Lorient Agglomération, Norbert Métairie.

18.000 € de budget

Le film s'est inspiré de l'émission « C'est pas sorcier » diffusé depuis 1994 sur France 3. Deux journalistes, Romain Lejeune et Alham Noussair, alternent séances en plateau et reportages sur le terrain et offrent à ce documentaire un ton pédagogique, dynamique et moderne.

Cinq jours de tournages

Le court-métrage mêle reportages et interviews, en laissant les professionnels montrer leur métier, leurs produits, les contraintes économiques auxquels ils sont soumis et les efforts entrepris pour la protection de l'environnement. « On parle beaucoup de l'environnement dans le sujet, et c'est important. Il démontre également l'ampleur du travail qu'il reste à accomplir », commente Jean-Marc Le Clanche, membre de la Chambre d'Agriculture. Accessible au grand public, « Les Richesses du Pays de Lorient » servira particulièrement de support aux actions pédagogiques proposées à l'ensemble des collèges et lycées du territoire lorientais. « Les richesses du Pays de Lorient » Diffusion sur Ty Télé demain à 19 h et 22 h 10, mardi à 14 h 10, mercredi à 9 h 15, 12 h 30 et 15 h 05.


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Le 30 avril 2013 

Ingénieur d’appui au développement de la pêche côtière H/F

Iles Wallis et Futuna (Pacifique Sud)

Date de dépôt : 26/03/2013

L'entreprise : Pour une chambre consulaire.

Le poste à pourvoir : Soutenir le développement, la structuration et la diversification de la filière de pêche artisanale.

Le profil recherché : Ingénieur halieute avec 1ère expérience ou licence professionnelle de valorisation et commercialisation des produits de la mer ou diplôme de chef de projet aquacole ou halieutique.

Conditions proposées : CDD d'un an renouvelable 1 fois. Salaire : 2362 € / mois

Pour répondre à l’offre cliquer : Apecita

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Retour des farines animales : Les sénateurs soutiennent les pisciculteurs français

Le 28 mars 2013, le Sénat a enregistré suite à la proposition de résolution européenne de M. François Zocchetto et les membres du groupe UDI-UC, une « Proposition de résolution tendant à la création d'un droit européen pour le consommateur à la maîtrise et à la parfaite connaissance de son alimentation »

Cette proposition fait suite à deux affaires distinctes. La première est la découverte d'une tromperie - d'une fraude - d'un industriel de l'agroalimentaire sur des mélanges de viande dans la confection de plats cuisinés. La seconde est une décision de la Commission européenne autorisant l'utilisation de protéines animales transformées pour l'alimentation du poisson d'élevage. Ces deux affaires ont été popularisées dans les médias sous les expressions du « scandale de la viande de cheval » et du « retour des farines animales », évoquant ainsi l'épisode tragique de « la crise de la vache folle » de la fin du siècle dernier. Les deux affaires, jointes pour l'occasion, présentent des caractéristiques très différentes, posent des problèmes distincts et doivent être présentées séparément, même si elles posent toutes les deux le problème fondamental de la maîtrise du consommateur sur son alimentation.

« Retour des farines animales »

La position des sénateurs sur Proposition de M. François Zocchetto :
  • Regrette la décision de la Commission européenne du 18 juillet 2012 d'autoriser l'utilisation dès juin 2013 de protéines animales transformées pour l'alimentation des poissons d'élevage et salue l'opposition de la France lors du vote de cette décision ;
  • Demande qu'un moratoire soit décrété sur l'application de cette décision, afin que la France porte, au niveau européen, un nouveau débat sur l'opportunité d'une telle autorisation ;
  • Demande aux autorités européennes de ne prendre aucune nouvelle décision d'autorisation de protéines animales transformées.


L'utilisation des protéines animales transformées dans l’alimentation des poissons d’élevage
Vers l’interdiction
Etat de la réglementation
Les fondements du revirement de la commission
La décision de la Commission
La spécificité française
Quelles solutions restrictives ?


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Les Assises de la mer et du littoral

Source : Ministère du développement durable

Les Assises de la mer et du littoral se déroulent de janvier à juin 2013. Cet événement s’inscrit dans une démarche de concertation autour de dix grands thèmes comme la protection de l’environnement marin, les risques littoraux, la pêche maritime, l’aquaculture ou encore la recherche maritime… Son objectif : élaborer la future stratégie nationale de la mer et du littoral que le Gouvernement adoptera par décret en 2014.


Les Assises rassemblent les acteurs de la mer et du littoral réunis au sein des conseils maritimes de façade (en métropole) et au sein des conseils maritimes ultramarins dans chaque bassin, ainsi que dans les territoires français du Pacifique. Le fruit des échanges dans chaque façade maritime de métropole et dans chaque bassin ultramarin, ainsi que dans les territoires français du Pacifique, sera restitué au Conseil national de la mer et des littoraux en juillet 2013.

Les travaux des assises contribueront ainsi à l’élaboration de la politique maritime intégrée. Les assises prendront également en compte les travaux suivants :
  • la clarification, dans le cadre de la réforme de l’État pour la modernisation de l’action publique, de l’organisation administrative chargée de mettre en oeuvre les politiques publiques intéressant la mer et le littoral ;
  • le lancement d’une mission parlementaire spécifique sur la compétitivité de la flotte de commerce, dans le cadre des différents registres de notre pavillon.


Les 10 thèmes des Assises :
  • Compétitivité portuaire, complémentarité des infrastructures et transport maritime
  • Protection et valorisation de l’environnement marin
  • Promotion de la plaisance et des loisirs nautiques
  • Risques littoraux et gestion du trait de côte
  • Pêche maritime
  • Aquaculture
  • Emploi maritime et besoins de formation
  • Construction et déconstruction navale
  • Recherche maritime et valorisation de la mer et de ses ressources
  • Protection sociale des gens de mer et sécurité maritime
Fiche : La pêche maritime

La France est la seconde puissance européenne en termes de production halieutique dans les eaux communautaires (hors collectivités d’outre-mer et TAAF) et la troisième flotte de pêche communautaire en termes de capacité. Ses flottes de pêche hauturières sont présentes sur l’ensemble des océans et évoluent dans des conditions climatiques et océanographiques les plus diverses allant des eaux tropicales chaudes ou tempérées aux eaux glaciales arctiques ou antarctiques.... Cliquer Ici

Fiche : Aquaculture

L’aquaculture marine française comprend trois secteurs d'activité :
- la conchyliculture (163.000 tonnes de coquillages commercialisés en 2010),
- la pisciculture (près de 6.000 tonnes de poissons commercialisés en 2010, ainsi que 70 millions d'alevins et 200 millions d'œufs embryonnés ou de larves dont 66% sont expédiés pour être mis en élevage dans d'autres pays de l'Union européenne ou des pays tiers),
- l'algoculture, secteur de production encore très marginal (50 tonnes produites en 2010).

Télécharger la fiche Aquaculture

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Le 29 Mars 2013

Le bassin Marennes-Oléron se paye des pubs tv pour attirer les touristes

Le bassin Marennes-Oléron vient de lancer sa première campagne de pub sur une grande chaine d'info afin d'attirer les touristes sur son bord de mer.




Pendant trois semaines, on ne parlera pas d'huîtres en évoquant le bassin Marennes-Oléron mais  juste de ses plus beaux coins, de soleil et de mer.
Derrière cette campagne de pub tv,  l'enjeu est de taille, le tourisme affiche là-bas, un chiffre d'affaire de 300 millions d'euros avec plus de 2 millions de visiteurs chaque année.

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Mise à disposition du public du projet de schéma régional de développement de l’aquaculture marine (SRDAM) du Nord – Pas-de-Calais du 20 décembre jusqu’au 30 janvier 2013

Source :  Dirm.memn

L’aquaculture marine dans ses différentes composantes (pisciculture marine, conchyliculture – mytiliculture et ostréiculture) fait partie intégrante du paysage littoral français. Dans un contexte de diminution de la ressource halieutique, elle constitue un enjeu des politiques publiques nationales et européennes en raison de son potentiel de création d’emplois (« croissance bleue ») et de sa capacité à assurer la sécurité alimentaire des consommateurs.

Or, la concurrence croissante des différents usages pour l’accès au littoral constitue aujourd’hui un frein à son développement et nécessite une politique concertée de planification des différentes activités sur cet espace réduit et convoité.

C’est dans cette perspective que la loi n° 2010-874 du 27 juillet 2010 de modernisation de l’agriculture et de la pêche prévoit l’élaboration, par le préfet de région, d’un schéma régional de développement de l’aquaculture marine, document d’orientation qui vise à recenser de façon exhaustive les sites d’aquaculture marine existants et ceux qui apparaissent propices à son développement.


En Nord – Pas-de-Calais, l’aquaculture marine possède des atouts réels :
- Une filière mytilicole avec une production annuelle de 2 600 tonnes et un chiffre d’affaire de 7,1 millions d’euros, qui regroupe des modes de culture traditionnels sur estran et, depuis 2006, en mer, au large de Zuydcoote ;
- Une activité piscicole, avec l’entreprise Aquanord, implantée à Gravelines (101 emplois), qui produit annuellement 1 500 tonnes de bar, 1 000 tonnes de daurade ainsi que plusieurs millions de tonnes d’alevins ;
- Un pôle de compétitivité « Aquimer », qui constitue un acteur majeur du développement de l’aquaculture avec notamment la plate-forme d’innovation "Nouvelles Vagues", outil technologique qui permettra de répondre aux besoins en R&D des entreprises.

L’élaboration de ce schéma, valable pour une durée de 5 ans, a été confiée par le préfet de région au sous-préfet de Boulogne-sur-Mer, qui y associe professionnels de ce secteur, administrations, organismes scientifiques mais également les collectivités territoriales et les représentants des autres usagers du littoral.

(....)

Le projet de schéma régional de développement de l’aquaculture marine sera ensuite soumis à l’avis du conseil maritime de façade Manche Est – mer du Nord.

Le projet de SRDAM pourra être modifié au vu des observations formulées pendant la phase de mise à disposition et de l’avis du conseil maritime de façade. Il sera ensuite approuvé par le préfet de région.

Téléchargement du projet de schéma régional de développement de l’aquaculture marine : notice introductive, répertoire des sites existants, répertoire des sites potentiels et commentaires (fichier .zip - taille 203 mo) : Ici

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Les "Assises de la mer et du littoral" sur la façade maritime Manche Est-mer du Nord

Source : Dirm. Memn

Le ministre délégué chargé des transports, de la mer et de la pêche a confié aux préfets coordonnateurs de chaque façade maritime, l’organisation des "Assises de la mer et du littoral". Elles ont pour objectif de permettre aux territoires maritimes et littoraux de contribuer à l’élaboration de "l’ambition française pour la politique maritime intégrée", contribution fondamentale à la stratégie nationale pour la mer et le littoral.

L’organisation de ces assises s’appuie sur les travaux des conseils maritimes de façade. S’agissant de la façade maritime Manche Est-mer du Nord, les assises seront officiellement lancées lors du conseil maritime de façade du 19 mars.

D’ores et déjà, deux séminaires seront organisés, le 2 avril à Caen et le 4 avril à Boulogne-sur-Mer, afin d’ouvrir le débat avec l’ensemble des acteurs de la façade sur les 10 thèmes d’études fixés par le ministre :
- la compétitivité portuaire, complémentarité des infrastructures et transport maritime ;
- la protection et la valorisation de l’environnement marin ;
- la promotion de la plaisance et des loisirs nautiques ;
- les risques littoraux et la gestion du trait de côte ;
- la pêche maritime ;
- l’aquaculture ;
- l’emploi maritime et les besoins de formation ;
- la construction et la déconstruction navale ;
- la recherche maritime et la valorisation de la mer et des ses ressources ;
- la protection sociale des gens de mer et la sécurité maritime.

Pour chacun des thèmes, les directions d’administration centrale ont établi une fiche de synthèse et de problématique qui servira à orienter les débats.
L’ensemble des acteurs de la mer et du littoral pourra s’exprimer et produire des commentaires, des analyses, des notes d’enjeux qui seront intégrés dans les rapports de synthèse qui seront examinés lors de la séance du conseil maritime de façade Manche Est-mer du Nord du 14 juin prochain.

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Le maire de La Rochelle, Maxime Bono, préside le Conseil national de la mer et des littoraux.

Le maire de La Rochelle, Maxime Bono, préside depuis le 18 janvier dernier le Conseil national de la mer et des littoraux. Installée par Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports et à la Mer, cette instance est composée à parité, d’une part de membres du Parlement et de représentants des collectivités territoriales des façades maritimes et, d’autre part, de représentants des établissements publics intéressés, des milieux socioprofessionnels et de la société civile représentatifs des activités et des usages du littoral. Ce conseil fait partie des mesures prioritaires pour améliorer la gouvernance environnementale de la France. Qu’est-ce que cela recouvre ?

« Sud Ouest ». Quelle est la fonction du Conseil national de la mer ? Maxime Bono. Le conseil va rendre des avis consultatifs sur les textes législatifs et réglementaires qui ont trait aux activités maritimes et littorales. Cela va de la loi Duflot sur l’urbanisme et le logement au projet de loi-cadre sur la biodiversité. Le but, c’est de bâtir un consensus sur des sujets complexes. Le conseil est ainsi chargé d’éclairer les acteurs de la stratégie nationale de la mer, sur les thèmes de la protection des milieux, des ressources et du patrimoine, la prévention des risques et la gestion du trait de côte, le développement des connaissances, l’éducation et la formation, le développement durable des activités maritimes et littorales, la politique internationale et la gouvernance.

C’est essentiel. Cette stratégie nationale établira la position que la France défendra dans le cadre de la directive européenne cadre sur la stratégie du milieu marin, à l’horizon 2015.

Le consensus n’est-il pas une illusion ?

La France est un peuple de terriens qui dispose d’un fabuleux potentiel maritime. Peu de Français en connaissent l’importance économique. Un des rôles du conseil est de porter cette idée que la mer est une source de grande richesse, mais d’une grande fragilité.

Plutôt que de s’opposer frontalement aux positions européennes, il s’agit d’adopter une posture différente et de dire à l’Union européenne ce que nous sommes prêts à accepter, sur la base d’un consensus, et d’aller le défendre à Bruxelles. Il n’est pas sûr que l’on arrivera à mettre d’accord la petite et la grande pêche, l’aquaculture et les associations environnementales, mais nous voulons, sur chaque thème maritime, rechercher les points de convergence.

Comment faire quand s’opposent différents usages de la mer ?

Il n’existe pas encore de politique maritime intégrée. Ce qu’illustre par exemple la Charente-Maritime. Le Grand Port maritime se préoccupe de son trafic, les plaisanciers se demandent comment ils vont pouvoir naviguer, les conchyliculteurs veulent préserver leurs concessions, etc. Il faut prendre conscience aujourd’hui que le maritime et le littoral sont un tout. Et je crois que c’est à partir de la recherche et de l’accroissement de la connaissance que l’on y parviendra. Le Conseil national, les Assises de la mer qui démarrent créent les conditions favorables. C’est essentiel si nous ne voulons pas, demain, subir la directive européenne.

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Calvados. Les huîtres de Marc Vivier à Asnelles livrées à cheval


Patricia Coille, 55 ans, ancienne correspondante à Ouest-France, a monté son projet de livraison de produits locaux « L'équinette », à cheval depuis janvier.

Bravant le froid glacial mardi, elle vient au Centre Juno Beach livrer ses produits commandés, grâce à un partenariat créé avec Nathalie Worthington, directrice du centre. « La route par ce temps est plus difficile car mon cheval est plus craintif lorsqu'il a beaucoup de vent, il perçoit plus d'odeurs et cela lui fait peur », explique Patricia.

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Son site Internet permet de commander des produits alimentaires qu'elle se procure dans un rayon de 30 km maximum. « Il est important de savoir conserver nos producteurs locaux, de savoir que leurs produits frais ou cueillis de la veille, ne sont pas plus chers qu'en moyenne surface. C'est de la vente directe du producteur au consommateur ».

Pour le moment, elle livre à Ver le vendredi et Courseulles, Graye et Sainte-Croix-sur-Mer le mardi. Elle propose aussi des balades en calèche, pour découvrir la campagne, les plages du Débarquement ou d'autres sites locaux.

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Politique Commune de la Pêche et Aquaculture : Les écologistes réclament la mise en place d’un plan de protéines végétales

Source : ecolodepute-e-s.fr

L’Assemblée nationale vient d’adopter, contre l’avis des écologistes, une résolution sur la réforme de la pêche bien en deçà des avancées importantes obtenues par les eurodéputés en juin.

Jean-Louis Roumégas, Danielle Auroi et Brigitte Allain, député-e-s écologistes, considèrent que ce texte repousse une nouvelle fois la mise en place d’une politique de la pêche durable. En  effet, le principe de rendement maximum durable (RMD) est repoussé de 2015 à 2020 et la France ne s’impose plus d’échéance pour atteindre l'objectif d'élimination des rejets de poissons, qui constituent aujourd’hui 30% de prises ! Les écologistes ont porté dans le débat une vision à long terme, européenne et solidaire.

Alors que l'état des stocks de poissons est dramatique (en Europe, 88 % des stocks de poissons sont exploités au maximum ou surexploités) et que les scandales alimentaires se succèdent, les députés écologistes demandent :

- le respect de l’objectif de Rendement Maximum Durable  d’ici 2015 ;
- l’interdiction totale des rejets d’ici 2017 ;
- un moratoire sur le recours aux farines animales dans l'alimentation des poissons au niveau européen ;
- la mise en place d'un plan national de développement des protéines végétales sans OGM ;
- un plan de développement de l'aquaculture privilégiant les espèces herbivores sur les espèces carnivores.

L’Europe ne couvre que 22% de ses besoins en protéines végétales, substitut aux protéines animales (et aux farines animales) économiquement et environnementalement profitable. Il serait techniquement possible de réduire les importations de soja d’Amérique de 41% grâce à une augmentation de la production de légumineuses à hauteur de 7% dans les terres arables. L’Europe doit de toute urgence se saisir de cette opportunité.

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Chargé(e) d’études pêche et milieux aquatiques

Source : Planetemploi

29 mars 2013

La Fédération de Pêche du Calvados recrute un(e) Chargé(e) d’études pêche et milieux aquatiques

Contexte de l’offre d’emploi

Suite à la Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques (LEMA) du 30 décembre 2006, le rôle des Fédérations Départementales pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique s’est considérablement renforcé sur la thématique de la restauration des milieux aquatiques.

La Fédération du Calvados profite d’un contexte où une réelle dynamique s’est mise en place entre les partenaires techniques et financiers afin de tenter d’atteindre l’objectif de bon état écologique fixé par la Directive Cadre sur l’Eau pour bon nombre des cours d’eau du département.

Devenue un acteur reconnu de par ses compétences et sa motivation, elle est régulièrement sollicitée pour prendre la maîtrise d’ouvrage de projets liés notamment à la restauration de la continuité écologique sans pouvoir toujours répondre favorablement.
Très impliquée en faveur des milieux aquatiques, elle n’en oublie pas l’autre mission phare qu’est la promotion du loisir pêche. Elle est consciente que le développement de l’halieutisme passe par une collaboration étroite entre la Fédération et les gestionnaires de parcours de pêche que sont les Associations Agréées pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique (AAPPMA).

C’est pourquoi, après la rédaction de son PDPG et son PDPL, la Fédération souhaite se lancer dans l’élaboration des Plans de Gestion Piscicole (PGP) pour les 34 AAPPMAs présentes sur le département. Au travers de ces documents, elle ambitionne de leur proposer une gestion cohérente et adaptée aux caractéristiques des milieux aquatiques et aux attentes des pêcheurs. Les premières discussions ont mis en exergue une forte attente des AAPPMAS quant aux PGP.

Pour mener à bien ces projets, la Fédération a décidé de recruter un(e) chargé(e) d’études répondant au profil défini ci-après.

Missions

Sous l’autorité du Président et du directeur technique de la FCPPMA, le ou la chargé(e) d’études devra :
- Elaborer les PGP (Diagnostic, propositions d’action, rédaction du document et présentation auprès des AAPPMAs),
- Accompagner techniquement et administrativement les AAPPMAs dans la mise en œuvre des PGP,
- Initier et/ou conduire des projets concernant notamment la restauration de la continuité écologique (dossier technique, recherche de subventions, dossier loi sur l’eau, suivi des travaux et note de synthèse),
- Rédiger des avis sur des dossiers loi sur l’eau,
- Participer aux autres missions techniques de la fédération (pêches électriques, recensement frayères,…),
- Apporter sa contribution aux actions de communication (salons, site internet,…),
- Représenter, à la demande de son président, la fédération auprès de différentes instances (collectivités, associations,…).

Profil

- BAC+3 à BAC+5 dans le domaine de la gestion et la protection des milieux aquatiques,
- Très bonne connaissance sur le fonctionnement des cours d’eau, les méthodes de restauration et la réglementation qui s’applique,
- Très bonne connaissance de la pêche et du milieu associatif (Fédération, AAPPMAs),
- Forte capacité de synthèse et de rédaction,
- Capacité relationnelle et esprit d’équipe,
- Autonomie et sens de l’organisation,
- Maîtrise de l’outil SIG MapInfo,
- Permis B nécessaire,
- Une expérience sur des postes similaires serait un atout vivement apprécié.
Conditions d’embauche

- CDD de 6 mois (35 h) avec possibilité de reconduction pendant deux années supplémentaires
- Salaire mensuel de 2000 € brut
- Le poste est basé à Caen (Calvados) mais comprend des déplacements sur le terrain
- Prise de poste souhaitée le 1 juillet 2013

Contact :
M. Gérard PAUL – Président
Tel : 02 31 44 63 00
Pour tous renseignements, veuillez contacter Yannick SALAVILLE, directeur technique au sein de la fédération, au 02 31 44 63 00

Procédure de recrutement

Date limite de dépôt des candidatures : 21/04/13
Référence de l’offre à rappeler : PLANETEMPLOI 200313-2

Les candidatures (CV et lettre de motivation) sont à adresser
- soit par courrier postal à l’attention de Monsieur le Président
Fédération du Calvados pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique
18, rue de la Girafe
14000 CAEN
- soit par courrier électronique à l’aide de ce formulaire : Planetemploi
 
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La moule se fait la guerre... Non, mais les restaurateurs, oui. Et tant mieux pour le consommateur, que nous sommes. En effet, sur le quai des pêcheurs ostendais, on peut trouver la portion de moules à... 10€. Qui dit mieux? Pour l'instant personne, mais comme l'UE veut permettre aux commerçants de pouvoir vendre à perte, tous les espoirs sont permis. Toujours est-il que trois établissements alignent des prix des plus intéressants.

Tout d'abord, il y eu La Moulinière (ne proposant que des moules!) qui proposa la casserole de moules à 14€. Chose assez exceptionnelle, puisqu'il faut compter la portion nature, au restaurant, entre 20 et 25€. Dès lors, les établissements avoisinants furent réduits à "faire quelque chose" pour éviter la... faillite. Non, pas tout à fait car les restaurants de la côte ne font certes pas fortune uniquement avec les moules. Mais, il fallait prendre les mollusques par les coquilles et bien se rendre à l'évidence: il faut baisser les prix, ou alors enlever les moules de la carte (un comble pour la côte).

Ce fut La Sirène qui décida de faire plonger les prix, et l'offre se limite à 10€ la casserole. Il fut amboité par le Maalboot. A noter que ces restaurateurs certifient qu'il s'agit d'une portion de 1.3kg... Alors c'est sans doute le moment de venir sur la Reine des Plages, en cette future période de vacances de Päques, et de se payer un bon repas pas cher.

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Les modifications attendues de la révision de l'arrêté du 22 juin 2007 interrogent sur les critères à prendre en compte pour effectuer la surveillance des stations d'épuration. Le futur arrêté pourrait entrer en vigueur le 1er juillet 2013.

Les choix de la France dans la surveillance de ses stations d'épuration l'exposeront-elle de nouveau aux foudres de la Commission européenne à l'avenir ? La question a, en tous cas, été posée lors de la journée d'échange du 21 mars du groupe de recherche Rhône-Alpes sur les infrastructures et l'eau (Graie).

Afin de traduire en droit français la directive "eaux résiduaires urbaines" (ERU), la France avait adopté la loi sur l'eau de 1992 et des textes d'application.

L'arrêté du 22 juin 2007 prévoyait notamment "une surveillance des systèmes de collecte et  des stations d'épuration (step) en vue d'en maintenir et d'en vérifier l'efficacité".

Dans la continuité des efforts de mise aux normes de ces step, le gouvernement travaille aujourd'hui à sa révision. La nouvelle version de l'arrêté pourrait entrer en vigueur le 1er juillet 2013.

Nouvelle définition du débit de référence

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Trans-partisan, le nouveau comité des élus pour les alternatives aux pesticides lance la bataille pour une loi agricole plus ambitieuse sur les enjeux de santé publique. Côté société civile, de nouvelles associations de médecins et d'agriculteurs sont de la partie.

Lancé en présence de parlementaires de gauche comme de droite, dont Chantal Jouanno et Sophie Primas pour l'UMP,  Brigitte Allain et Joël Labbé (écologistes) et Laurence Rossignol (PS, excusée), le nouveau comité a été créé à l'initiative des associations Agir pour l'environnement, Générations futures et l'Union des apiculteurs UNAF. Sa raison d'être est double : inciter les élus à s'engager plus sur des alternatives aux pesticides et pousser les recommandations de la récente mission d'étude sénatoriale « Pesticides : vers le risque zéro ». Car si cette mission a réussi le tour de force de rendre ses conclusions à l'unanimité, s'est réjoui le sénateur du Morbilhan Joël Labbé, il reste à traduire ses conclusions sur le terrain et dans la future loi agricole.

Mission sénatoriale : consensus sur 100 propositions

Active pendant sept mois en 2012, la mission d'étude (27 sénateurs) a travaillé sur les liens entre pesticides et santé publique, « en laissant de côté les a priori » d'après sa présidente, la sénatrice des Yvelines Sophie Primas. Après avoir réalisé 95 auditions, elle a accouché d'un rapport en octobre 2012, dans lequel figurent plus de 100 recommandations, couvrant tous les éléments de l'équation : pratiques agricoles, vente des pesticides, formation, évaluation des risques etc. Ces propositions s'appuient sur plusieurs constats et notamment ces deux-ci : « le risque de l'utilisation des pesticides a longtemps été sous-estimé et il l'est encore », et le processus d'autorisation de mise sur le marché est inadapté et doit donc être révisé, signale Sophie Primas.

Premier bilan d'Ecophyto

Des progrès et des changements salués par tous

De nouveaux représentants de la société civile

Trafic de pesticides

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La publication de l'avis de l'Efsa sur la définition d'un perturbateur endocrinien coïncide avec la parution d'une étude de Générations Futures pointant l'exposition quotidienne à faible dose de la population à ces substances via l'alimentation.

L'ONG environnementale Générations Futures a publié mercredi 20 mars le premier volet de son enquête visant à évaluer les sources d'exposition potentielles de la population aux pesticides perturbateurs endocriniens (PE) au quotidien. Dans cette enquête, l'ONG analyse l'exposition quotidienne des enfants à ces substances chimiques à faibles doses susceptibles d'interférer avec la régulation des hormones, et dénonce une contamination via les produits alimentaires à base de céréales. D'autres sources d'exposition à des insecticides ménagers employés comme biocides pour le jardin, la literie, les textiles ou à usage vétérinaire et antiparasitaire humain, ont aussi été identifiées par l'association.

Pour ce faire, Générations Futures a recherché les résidus de 24 substances appartenant à deux familles d'insecticides : les pyréthroïdes (fenothrine, permethrine, pyrethrine…) et les organophosphorés (fenitrothion, quinalphos, acéphate…), classées déjà dans la liste des substances à effet PE de l'Union européenne, selon l'association. Elle a également analysé les résidus du pipéronyl butoxide (PBO), utilisé en association avec les pyréthroïdes.

Des résidus de pesticides dans 75% des produits alimentaires testés

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L'UFC-Que Choisir a dévoilé des résultats encourageants pour sa première enquête nationale relative à l'impact de la réglementation sur la qualité nutritionnelle dans les cantines scolaires. L'étude menée dans 606 communes et établissements scolaires met en évidence de réels progrès dans les cantines du primaire, qui obtiennent une note moyenne de 15,2/20. En revanche, les repas servis dans le privé ou dans le secondaire laissent encore à désirer, avec des résultats moyens de 11,3/20 et 10,6/20, respectivement.

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Le groupe Carrefour a inauguré dans le XIIe arrondissement de Paris un premier magasin de 170 m² entièrement dédié aux produits biologiques. Baptisé « Carrefour Bio », ce concept test compte 2.000 références « à prix attractifs » en fruits et légumes, pains, produits frais et épicerie. Le magasin répond également aux engagements du distributeur en matière de développement durable et de respect de l'environnement.

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Le changement climatique s'accompagne d'une augmentation de la fréquence des événements météorologiques extrêmes. Les entreprises, particulièrement vulnérables à ces aléas, s'emploient à les anticiper pour minimiser leurs pertes financières.

Des tempêtes de plus en plus fréquentes, des périodes de sécheresse qui s’allongent, des pluies de plus en plus fortes… Au cours de la seconde moitié du 20ème siècle, le changement climatique a provoqué une augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements météorologiques extrêmes. Et cette dynamique se poursuit. Dans leur dernier rapport publié en 2007, le panel d’experts du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) considèrent comme très probable « une hausse de la fréquence des températures extrêmement élevées, des vagues de chaleur et des épisodes de fortes précipitations » pour les prochaines décennies.

Un budget assurance en hausse...

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Comment prévenir, sur le littoral, les risques liés à la montée des eaux ? Vaste question qui a fait l'objet, hier à Lorient, d'un colloque qui a montré la nécessité d'une meilleure gestion de ce qu'on appelle le trait de côte.

« La machine thermique est en route. Le réchauffement climatique va faire monter le niveau de la mer, au moins de 20 à 60 cm d'ici la fin du siècle », Thierry Eveno, de Météo France, ne s'embarrasse pas de conditionnel. Pour lui l'affaire est entendue. Conséquence, les risques d'un scénario à la Xynthia en Bretagne doivent être pris très au sérieux. « On n'a pas le droit de minimiser les risques », a averti, de son côté, Jean-François Savy, le préfet du Morbihan. Mais comment, face à la montée inéluctable des eaux, faire que la mer, un atout pour la Bretagne, ne devienne pas à terme un handicap ? C'est la question que se sont posés, hier, de nombreux élus réunis à Lorient pour une journée de réflexion sur la gestion du trait de côte, cet espace très convoité, point de rencontre entre le milieu terrestre et le milieu maritime, mais aussi très fragile et très exposé aux risques de submersion.

De quoi s'y perdre...

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Le 28 mars 2013

Gigassat. S’adapter, fuir ou mourir au changement climatique

La biosphère devra faire face à des changements majeurs dans les prochaines décennies. L’agriculture et plus largement, les territoires et l’ensemble des écosystèmes utilisés par les sociétés devront s’y adapter. Ces changements sont d’ordre environnemental  et d’ordre économique et social.

Analyser la filière ostréicole face au changement global

Coordonné par l’Ifremer (1), le projet Gigassat a pour objectif d’étudier les impacts socio-économiques et environnementaux du changement global sur l’industrie ostréicole.

Arrivé à l’Ifremer en 2008 comme chercheur à la station de Sète, Fabrice Pernet est aujourd’hui coordinateur du Projet Gigassat au Centre Ifremer Bretagne à Brest. Titulaire d’une thèse en écologie marine menée au Canada et d’un post-doctorat en nutrition des bivalves, il a travaillé 3 ans au développement de l’aquaculture au Nouveau-Brunswick.

Entretien avec Fabrice Pernet...

« Plusieurs projets sont menés à l’Ifremer pour examiner le rôle des paramètres environnementaux dans le phénomène des mortalités massives du naissain d’huîtres creuses. Les projets GIMEPEC (Génotoxicité, Immunotoxicité et Reprotoxicité des Pesticides chez Crassostrea gigas) et Traces (Travail de Recherche et d’Amélioration des Connaissances sur les Espèces Sensibles) étudient spécifiquement les effets possibles de pesticides. L’objectif principal du projet Gigassat est d’examiner le rôle joué par les paramètres environnementaux au sens large. Parmi ces paramètres : hydrodynamisme, température, phytoplancton mais aussi pratiques d’élevage et environnement socio-économique. »

D’une durée de 42 mois, Gigassat a débuté le 1er décembre 2012 ; ce projet réunit 10 partenaires et 6 collaborateurs issus d’institutions de recherche publique et d’entreprises privées autour de la problématique des impacts socio-économiques et environnementaux du changement global sur l’industrie ostréicole.

Le réchauffement climatique impacte l’ostréiculture...

« Depuis les années 1970, les changements climatiques globaux ont amplifié les phénomènes de maladies épidémiques, de mortalités massives de coquillages, d’efflorescences d’algues toxiques et d’autres types de proliférations. La conchyliculture, et particulièrement l’ostréiculture, est particulièrement vulnérable face à une augmentation de la fréquence des maladies causées par le réchauffement climatique. En France, dans un contexte où l’ostréiculture, première industrie aquacole du pays, doit faire face depuis 2008 à des mortalités importantes d’huîtres creuses Crassostrea gigas liées à la présence dans l’environnement d’agents infectieux (génotype microvar de l’herpès virus OsHV-1 et de vibrions), l’enjeu est de taille. Face à ce problème concernant l’ensemble des acteurs de la filière ostréicole (éleveurs, producteurs, associations et autorités publiques), Gigassat est un programme de recherche intégrée et participative structuré en 4 axes. Le début des expérimentations est prévu pour mars 2013. »

Les 4 axes du projet Gigassat sont :
  • Observer les changements environnementaux et socio-économiques des 10-20 dernières années dans les écosystèmes ostréicoles, au regard des épisodes récents de mortalités;
  • Analyser, par des expériences de laboratoire et de terrain, les effets des paramètres environnementaux sur la propagation des maladies et des mortalités;
  • Modéliser et prédire la transmission des maladies et la propagation des mortalités, évaluer les mesures de contrôle des épidémies, et finalement proposer des solutions pour améliorer l’état économique et écologique d’une industrie ostréicole vulnérable au changement global;
  • Communiquer les résultats aux ostréiculteurs, associations et acteurs institutionnels de la filière.
Expériences de terrain...

« Ces expériences consistent à déployer des huîtres diploïdes saines issues de géniteurs sauvages sur 50 à 100 sites dans un secteur d’élevage donné. Cela permettra d’obtenir une représentation spatiale et temporelle des mortalités d’huîtres. La dynamique des mortalités sera mise en relation avec les pratiques d’élevage, et les paramètres environnementaux évalués à l’aide de la télédétection par satellite et de la modélisation. Ces suivis auront lieu dans le Mor Braz, au large du Morbihan, en 2013 ; la zone de Bourgneuf et la baie des Veys en 2014. En lien avec les expériences en milieu contrôlé, ces suivis nous permettront d’estimer le rôle joué par chaque paramètre environnemental dans la dispersion de la maladie et des mortalités. »

Comprendre le fonctionnement des écosystèmes cultivés pour développer des stratégies d’adaptation durables....

« Le troisième axe vise à modéliser la dispersion des agents infectieux et des mortalités d’huîtres. Nous pourrons ainsi tester l’effet de différentes mesures de maîtrise des maladies : réduction, ou au contraire, amplification, du nombre de concessions, de la densité d’huîtres en élevage... Nous sommes pour l’instant dans l’inconnu concernant les effets potentiels de telles mesures et nous espérons disposer au moins d’ordre de grandeur. Si on diminue les densités d’huîtres d’un facteur x, quel gain aurons-nous en terme de survie ? Et si gain il y a, est-ce rentable économiquement ? »

S’agit-il effectivement de proposer des solutions à la filière ? « Nous proposons des outils pouvant permettre à la filière de gérer la crise. Le 4ème axe consiste d’ailleurs à analyser la faisabilité et l’acceptabilité des mesures de maîtrise des maladies proposées. Plus largement, nous pensons que le projet Gigassat trouvera un écho dans un contexte de changement climatique, où il devient de plus en plus important de mieux comprendre le fonctionnement de nos écosystèmes cultivés pour développer des stratégies d’adaptation durables. »

(1) Gigassat est un projet financé par l’ANR Agrobiosphère. Il réunit 60 personnes (35 chercheurs) et 10 partenaires.

D’après l’entretien de Fabrice Pernet dans Les Nouvelles de l’Ifremer d’avril 2013

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Le 27 mars 2013

Aquaculture en Méditerranée




Source : Cerimes

Description

En Méditerranée, l’avenir réserve une place prépondérante à une aquaculture moderne basée sur l’optimisation des rendements de l’aquaculture traditionnelle. Cette optimisation passe par celle de la chaîne alimentaire et l’enrichissement en sels minéraux du milieu marin naturel pauvre en phytoplancton (milieu oligotrophe) et permet d’utiliser des zones spécifiques du littoral (lagunes, anciens marais salants) en vue de l’élevage de différentes espèces de poissons (loup, dorade...). La condition sine qua non d’une réussite de l’aquaculture en Méditerranée est la protection de ces sites.

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Café-Sciences : "Les huîtres : un indicateur de qualité(s)"

Source : u-bordeaux1

Conférence, Culture
Le 27/03/2013

En partenariat avec le LabEx COTE - Évolution, adaptation et gouvernance des écosystèmes continentaux et côtiers.

L’huître, vous la connaissez bien, les journaux en parlent beaucoup, surtout quand il s’agit d’interdire sa consommation. Elle remplie nos assiettes aux moments des fêtes. Mais ce n’est pas uniquement pour ses valeurs gustatives que les chercheurs l’apprécient. En effet, l’huître peut nous renseigner sur la qualité de son environnement.

Gabrielle Lesur-Irichabau (docteur en économie, GREThA, Université Montesquieu Bordeaux IV) et Valérie David (maître de conf. à l’Université Bordeaux 1, EPOC) vous expliqueront à travers l’exemple de l’huître, que chacun perçoit la qualité en fonction de son rapport au milieu.

Débat animé par Elsa Dorey, journaliste scientifique.

Entrée libre.

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Le 26 mars 2013

Crime environnemental ?

Au Chili, les plages de la province de Concepcion sont devenues roses à cause d’un nombre important de crustacés échoués.

Des dizaines de milliers de crevettes...

Ainsi que crabes, moules et mollusques différents se sont échouées sur les plages de la province chilienne de Concepcion....

Pour une raison qui reste inconnue pour l’instant. La police n'exclut pas une piste criminelle.





Des centaines de milliers de crevettes mortes se sont échouées sur une plage de Coronel au Chili mercredi 20 mars, couvrant la plage d'une marée rouge, rapporte le HuffPost UK.

Cette plage se situe à 530 km au sud de la capitale Santiago, d'après Reuters (voir la vidéo ci-dessus). Plusieurs experts suspectent un "crime environnemental". Des pêcheurs locaux ont accusé deux centrales thermoélectriques d'avoir contaminé les eaux en rejetant des déchets dans l'océan, entraînant la mort de ces crevettes, selon AP.

"J'ai 69 ans et j'ai commencé à pêcher quand j'en avais 9, mais en tant que pêcheur, je n'ai jamais vu un désastre de cette ampleur", a déclaré Gregorio Ortega à la radio locale Bio Bio.

"Nous allons collecter autant de preuves que possible pour déterminer si nous avons affaire à un crime environnemental", a lancé Ana Maria Aldana, procureur chilienne spécialisée dans les crimes environnementaux, à l'antenne de la télévision d'Etat.



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Le 25 mars 2013


Depuis sa création, l'entreprise, d'une quarantaine de salariés, connaît une croissance rapide. Elle exporte jusqu'en Asie et dans les Émirats.

Une croissance rapide

Mytilimer est née du regroupement de neuf mytiliculteurs du Vivier-sur-Mer. La société a été créée, en 2003, par Charles Beaulieu qui en est toujours l'actionnaire principal, en charge du développement. En dix ans, la société, qui s'est installée entre-temps à Cancale, est devenue le leader national de la commercialisation des moules de bouchots.

Des rachats

L'entreprise a avalé Tradocéan, en 2008 et s'est installée dans ses locaux, zone du Vauhariot. Puis, elle a repris Autremer à Saint-Brieuc, deux ans plus tard. Elle a aussi englouti la société Bouchot des 2 caps sur la côte d'Opale, l'an dernier ainsi qu'Edulis distribution, à la Rochelle. Un bel appétit.

Du bio

Mytilimer commercialise 10 000 tonnes de moules par an, venant du Vivier-sur-Mer mais aussi de Saint-Brieuc, de Chausey ou bien d'Irlande. « Cela représente 15 à 20 millions de portions, calcule Nicolas Desormeaux, le directeur commercial. Un Français sur trois peut être amené, dans l'année, à manger nos produits. 90 % de notre production est vendue aux grandes surfaces. » Les moules de Mytilimer sont présentes dans toutes les enseignes, y compris sous des marques distributeur.

Vente et production

La société, spécialisée au départ dans l'achat et le négoce, s'est lancée dans la production il y a deux ans. Elle a créé 60 hectares de filières au large de la Turballe (Loire-Atlantique) et racheté des concessions de moules de bouchots dans le nord du pays. « Nous sommes désormais présents sur tous les bassins de production en France. »

Jusqu'à Dubaï

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Produire mieux

L'export n'est pas, dans l'immédiat, la priorité. « Nous souhaitons privilégier le marché régional et développer les ventes aux grossistes », poursuit Christophe Lebihan. Et répondre aux attentes des clients qui veulent acheter sain et malin. « Nous allons sécuriser nos approvisionnements. Chercher à produire mieux avec des taux d'ensemencement raisonnés dans les parcs. » Mytilimer travaille de plus en plus en bio et a l'intention de se diversifier dans l'ostréiculture.

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Grande première dans l'Aude : jeudi, 1 225 kg d'huîtres spéciales de Leucate ont quitté le Mas de l'ostréiculteur Christophe Guinot, direction la Chine et le Japon. Jeudi, au Mas 'Chez cul d'oursin' de Christophe Guinot, l'effervescence était palpable. Ce petit-fils d'ostréiculteur d'Arcachon a suivi les traces de son père, un des premiers installés sur le bassin de Leucate en 1969, et de son fils Yohann. Depuis deux jours, toute l'équipe travaillait d'arrache-pied pour pouvoir livrer, en temps et en heure, les 1 225 kg d'huîtres spéciales de qualité optimale, issues de ces meilleurs parcs, qui vont être exportées dans deux pays lointains ! Une sacrée commande. Des huîtres de Leucate qui s'exportent en Chine et au Japon, c'est plutôt paradoxal quand on sait que la Chine représente presque 80 % de la production mondiale d'huîtres et que le Japon fait partie des autres producteurs principaux avec la Corée du Sud, les USA et la France.

Pourquoi ces deux pays importent des huîtres françaises ? Tout simplement parce qu'elles sont liées, tout comme l'est un bon vin, à une image de luxe, de savoir-faire et d'un certain "art de vivre"… Mais ces acheteurs étrangers savent parfaitement ce qu'ils veulent, soit la meilleure qualité possible afin de livrer aux fins gourmets ce que l'océan a de meilleur ! Tout est parti d'une sorte de défi lancé par Emilie Moreno, une de leurs employés dont le frère est parti en Chine travailler dans la restauration. Défi proposé à Christophe Guinot et à son fils Yohann d'envoyer des huîtres en Chine ! Il n'en fallait pas plus pour que l'idée fasse son chemin et que le rêve devienne réalité. C'est en discutant avec Etienne Besson, courtier et producteur d'huîtres sur l'Ile Callot dans les Côtes-d'Armor et à Chaillevette en Charente-Maritime, que Christophe Guinot a appris qu'il connaissait un ostréiculteur qui cherchait des huîtres de haute qualité pour l'exportation. Le tout était de savoir si ses meilleures huîtres pouvaient répondre à un cahier des charges très strict.

Car les huîtres exportées doivent répondre à des exigences ultimes pour garantir la meilleure qualité possible et intégrer une gamme de produits nobles : calibre, indice de chair, qualité de coquille et de nacre, tout devait être optimisé ! Pour Christophe Guinot, en perpétuelle recherche pour sublimer la prodigieuse palette de saveurs libérées par une huître, "c'est une expérience qui motive et qui valorise la qualité du soin et du travail apporté à ses huîtres tout au long de l'année" par sa dynamique équipe. Même s'il reconnaît que la nature les a beaucoup aidés ! Pour lui, "cela démontre qu'il ne faut pas avoir de complexes, qu'on doit prendre conscience du fort potentiel et qu'on ne doit pas se cantonner au minimum… Le tout, c'est de se donner la peine d'avoir une bonne équipe, d'avoir le courage et l'envie, mais aussi d'avoir l'esprit ouvert pour essayer de faire connaître notre savoir-faire !"....

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Le 22 mars 2013

Aquaculture en milieux confinés : Le cas de l’Étang de Thau

Calcul du confinement paralique par simulation numérique dans l’Étang de Thau (Languedoc-Roussillon). Crédit image : Jean-Philippe Bernard (Inria).

Les environnements littoraux sont des lieux d’interface entre les continents et les océans, entre vie terrestre et vie marine, entre eau douce et eau salée, etc. Leur importance n’est pas seulement liée aux activités humaines et à l’économie (pêche, aquaculture, transport maritime, tourisme). Ils furent et sont encore aussi le lieu de l’apparition et du développement de nouvelles formes de vie. Leur étude revêt donc un intérêt particulier.

Les comprendre est un jeu complexe, car ils sont le théâtre de l’imbrication de phénomènes se produisant à des échelles de temps et d’espace d’une grande variété. Les mathématiques ont donc leur rôle à jouer…

Le confinement paralique est un indicateur de la répartition des espèces dans les lagunes et baies fermées non soumises à la marée. Il a été inventé par des naturalistes dans les années 80 et a été très utilisé depuis pour notamment décrire et classifier les lagunes méditerranéennes. On dit qu’un domaine littoral est confiné s’il est pauvre en nutriments. Cette définition est fiable : en effet, les espèces présentes dans les lagunes recherchent naturellement de la nourriture et leur répartition est donc directement liée à la concentration des nutriments à l’intérieur de celles-ci.

Récemment, une définition mathématique du confinement paralique a été donnée. Elle le relie à un phénomène fluide : l’existence d’un courant allant de la mer vers le fond de la lagune. Cette définition, utilisée dans un modèle sophistiqué à base d’équations aux dérivées partielles, a amené le développement d’une méthode pour calculer le confinement paralique par simulation numérique. Cette méthode a, entre autres, permis de calculer le confinement paralique dans l’Étang de Thau, près de la ville de Sète. De plus, en l’utilisant au sein d’un modèle incorporant la marée, cette définition a permis de démontrer que le confinement paralique est également un bon indicateur de la répartition des espèces dans les lagunes soumises à la marée.

Les perspectives ouvertes par ces travaux sont grandes : le confinement paralique pourra être connu dans toute partie de lagune où cela sera nécessaire, en minimisant les prélèvements. Lors de la conception d’un ouvrage au sein d’un environnement côtier, la modification de la répartition des espèces qu’il induira pourra être estimée. Les aquaculteurs seront ainsi aidés dans leur choix des emplacements des élevages de coquillages.

Brève rédigée par Emmanuel Frénod (Université de Bretagne Sud)

La qualité de l'eau cesse de se dégrader en Bretagne. Elle commence même à s'améliorer. Mais la bataille n'est pas finie. Et il faudra surveiller de près les plages cet été. Les marées vertes seront-elles massivement de retour après une année pluvieuse ?

En moins de vingt ans, les teneurs moyennes en nitrate ont baissé de 15 mg/l (de 50 à 35) ainsi que les pics maxi ; idem pour les pesticides, selon la Direction régionale de l'Environnement (Dreal) qui note que la qualité des eaux bretonnes s'améliore d'année en année. « Il n'y a pas beaucoup de régions en France qui peuvent faire état d'une telle situation », affirme Pierre Aurousseau, président du comité scientifique de l'environnement en Bretagne, chargé du suivi du plan algues vertes.

Une lente amélioration

n Ceci étant dit, la situation n'a rien d'idyllique et est très contrastée. Certains bassins (à l'ouest) connaissent une nette amélioration. Alors qu'à l'est, la tendance est à la stagnation. De plus, les améliorations les plus visibles se manifestent essentiellement dans les bassins les plus dégradés sur la côte nord du Finistère et des Côtes-d'Armor, où l'on part de loin : c'est le cas pour l'Horn et le Gillec, le Douron, l'Ic, le Gouet, l'Urne ou le Gouessant. Bassins où les pics restent élevés (autour des 80 mg/l contre 100 mg/l à la fin des années 90). Il faut également souligner que la tendance à l'amélioration, forte jusqu'en 2000, s'est sensiblement ralentie. D'autre part, si les teneurs moyennes en phosphore diminuent, de gros problèmes d'eutrophisation (*) demeurent à l'est. Quant aux concentrations maximales de pesticides, si elles baissent également, la forte présence de glyphosate (désherbant) est toujours problématique. De même, le diuron et l'atrazine, substances interdites depuis 2008 et 2003, sont toujours retrouvées dans les eaux.

Engagements individuels

Bref, selon certains experts, malgré les contraintes réglementaires, les engagements contractuels, les changements de pratiques agricoles et les aides financières, le dispositif montre ses limites. Et ce, d'autant plus que, pour éradiquer ou limiter les marées vertes, il faudrait, dans certains bassins, descendre sous les 10 mg/l. À la Dreal, on se montre confiant quant à la réussite du Plan algues vertes. « Si tout est mis en place, on devrait atteindre les objectifs », confie-t-on, en misant sur les engagements individuels souscrits par les agriculteurs dans les huit bassins concernés. « Arriver à réduire de 30 % les flux d'azote, ce serait un succès », estime Thierry Burlot, vice-président du conseil régional chargé de l'environnement. Mais Pierre Aurousseau considère que ce ne sera pas suffisant (lire ci-dessous).

Changer de « modèle » ?

Faudrait-il, alors changer le « modèle agricole productiviste breton » comme le réclame l'association Eau et Rivières, qui met en parallèle les centaines de millions d'euros engagés depuis plus de 20 ans dans la reconquête de la qualité de l'eau et les résultats « mitigés » d'un système qui « encourage les pollueurs-payés ». « Difficile, compte tenu de la vocation exportatrice de l'agriculture et de l'agroalimentaire breton », répond Thierry Burlot. Le débat reste ouvert. En attendant, cet été, les regards des uns et des autres seront tournés vers les plages pour guetter l'indicateur « algues vertes » : après deux années sèches et une année pluvieuse, toutes les conditions sont, en effet, réunies pour un retour massif des marées vertes. En tel cas, comment faire admettre aux Bretons que la qualité s'améliore et justifier ainsi les efforts entrepris ?

* Modification et dégradation d'un milieu aquatique, lié en général à un apport excessif de substances nutritives comme l'azote provenant, surtout des nitrates agricoles et des eaux usées.
Hervé Queillé

« Le Plan algues vertes ne suffira pas »


Bon état écologique. Encore du chemin


La Région Bretagne veut gérer l'eau


Eau du robinet. Conforme à la réglementation


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Depuis 2008, les jeunes huîtres creuses sont décimées par un virus. La profession songe à se diversifier, notamment dans la production d'algues.

Deuxième volet d'une série de six consacrée à l'économie de Cancale.

Une activité ancestrale

« Au 18 e siècle, on pêchait déjà des huîtres plates sauvages dans la baie, explique Stéphan Alleaume, président des conchyliculteurs bretons et cogérant des Parcs Saint-Kerber, à Cancale. Les plus grosses huîtres étaient vendues, les plus petites disposées sur des étalages, ancêtres des parcs.

Puis, en 1858, un commissaire de la Marine réussit pour la première fois, à capter de jeunes larves d'huîtres, les naissains. L'ostréiculture était née.

Plates et creuses

Jusqu'en 1956, seule la culture des huîtres plates ou belons, est autorisée. Puis, en 1959, un arrêté autorise la culture des huîtres portugaises. La variété disparaîtra totalement « avec la maladie des branchies au début des années 70 », comme le rappelle Joseph Pichot dans un ouvrage consacré à l'ostréiculture à Cancale. Elles sont remplacées par les Crassostrea Gigas, des huîtres japonaises, appelées creuses ou claires.

Un virus dévastateur

Depuis 2008, les naissains de creuses sont frappés par une surmortalité inquiétante, due à un virus. Ce dernier n'est pas nocif pour le consommateur. L'ensemble du littoral français est touché.

« Cela nous montre la fragilité de l'espèce japonaise, celle que nous élevons », s'inquiète Stéphan Alleaume.

Conséquence : la production a baissé de 40 % depuis le début de la contamination. Sur les trois ans du cycle d'élevage, les pertes totales avoisinent les 80 %.

Quelles solutions ?

Des recherches ont été faites pour sélectionner des familles d'huîtres résistantes au virus, « mais cela n'a pas donné de résultat probant », poursuit Stéphan Alleaume. Y a-t-il une surexploitation de la baie du Mont-Saint-Michel ? « Non, nous ne sommes pas autorisés à étendre les parcs. »

Récemment, les professionnels sont allés chercher des naissains au Japon, « mais l'État ne nous a pas autorisés à poursuivre l'expérience. » Pour l'instant, « nous n'avons aucune solution en vue. »

Semer plus

Dans l'immédiat pour maintenir le niveau de production, les professionnels sont contraints de semer plus de naissains. Ce qui représente un surcoût pour les exploitants, « malgré les aides publiques. »

Contrecoup pour le client, le prix des huîtres a augmenté ces dernières années. Du côté de l'emploi, « les entreprises emploient moins d'intérimaires et de saisonniers. Elles ont aussi réduit leurs investissements. »

Une piste pour le futur

L'avenir n'est pas serein pour l'ostréiculture. D'autant que des coquillages adultes sont désormais touchés par le virus. Parmi les pistes de diversification envisagées, « nous allons essayer de cultiver des algues alimentaires. » Contre vents et marées, « nous restons optimistes », conclut Stéphan Alleaume.

Demain, gros plan sur l'hôtellerie et la restauration.

Isabelle LÊ.

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Laurent Fabier part à la retraite. Il a passé plus de deux décennies à gérer la comptabilité des conchyliculteurs.

Discret, assis dans un coin de la salle polyvalente de Marennes, un vieux monsieur de 92 ans écrase une larme. Jean Fabier est très ému. Laurent, son fils, vient de lui rendre hommage devant plusieurs dizaines de personnes. C’était mardi en fin de journée, et Laurent qui, selon la formule consacrée, fait valoir ses droits à la retraite, avait convoqué l’amitié, et invité ceux qui, amis, et adhérents du Centre de gestion océan où il travaillait, ont balisé son environnement professionnel.

Et parmi tous ces invités, de nombreux conchyliculteurs. Logique, le CGO est un cabinet d’expertise comptable parmi les plus actifs dans l’économie des cultures marines.

Laurent Fabier l’a intégré le 1er septembre 1990. Profil singulier que recrutait alors le conseil d’administration (présidé aujourd’hui par le Trembladais Yves Papin), puisque c’est de la filière bancaire qu’arrivait ce candidat. Mais avec pour bagage utile d’avoir traité lorsqu’il était à l’agence trembladaise du Crédit agricole, les prêts aux professionnels, donc aux… ostréiculteurs. Au CGO, Laurent Fabier commencera sa carrière en tant que conseiller dans la gestion.

Le bureau marennais du CGO comptait alors six personnes. Elles sont 18 aujourd’hui. Laurent Fabier leur a rendu un bel hommage mardi. Parmi elles, Mikaël Parenteau, un membre de l’équipe qui reprend le flambeau de la responsabilité de cette antenne.

En 1990, le fichier dénombrait 250 adhérents ; ils sont 430 aujourd’hui, et le cabinet établit 9 000 feuilles de paie par an.

Un lien indissociable avec la conchyliculture qu’ont souligné les grandes dates que Laurent Fabier a voulu rappeler aux esprits, lors de son discours. Entre crêtes et creux de vagues, l’activité du centre, donc, a collé à l’actualité des entreprises conchylicoles.

Cela commença pour l’expert par quelques sueurs froides, dès son arrivée, quand il fut convoqué par la police judiciaire qui enquêtait sur des soupçons d’entente sur les prix. Puis il y eut le frisson de l’hiver 1992....

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Annoncées lors des Assises du marin et des Échos en novembre ainsi qu’à l’installation du Conseil de la mer, les Assises de la mer et du littoral, lancées par Frédéric Cuvillier, prennent leur rythme de croisière. Elles doivent contribuer « à l’élaboration de la politique maritime intégrée » que le ministre des Transports, de la Mer et de la Pêche entend porter.

Cette politique sera formalisée dans la « stratégie nationale de la mer et du littoral » que le gouvernement adoptera par décret en 2014, afin de s’inscrire « dans une perspective de développement durable et de croissance bleue ».

Les Assises constituent la phase de concertation du processus, par façades maritimes. Cette consultation des territoires sera restituée devant le Conseil national de la mer et des littoraux en juillet 2013. Outre les remontées du terrain, les Assises prendront également en compte les travaux de la mission parlementaire sur la compétitivité de la flotte de commerce ainsi qu’un processus de clarification des administrations concernées par la mer et le littoral. À titre d’exemple, des débats ont lieu à Caen le 2 avril et à Boulogne le 4 avril sur certains de ces thèmes.

On ne sait pas encore comment ce processus s’articulera avec le débat maritime parlementaire annuel prévu par le Livre bleu.

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Pour faire face à l’application probable des nouvelles normes européennes concernant la qualité des eaux des zones conchylicoles du bassin picto-charentais, les élus charronnais ont décidé de prendre les devants.

En effet, l’abaissement des seuils tolérés des bactéries coliformes fécaux dans les zones conchylicoles devrait contraindre la plupart des professionnels du secteur à faire subir à leurs coquillages une période de trempage allant de vingt-quatre à soixante-douze heures dans des bassins de purification.

La majorité des 50 unités navigantes, comprises dans un secteur allant de l’Aiguillon à La Rochelle en passant par Charron, conditionne à bord les moules récoltées en vue d’une expédition dès l’accostage réalisé. Seuls trois établissements à La Rochelle, deux à Marsilly et une unité pilote à Chef-de-Baie, permettent aujourd’hui une mise en bassin à des fins de purification.



Une zone de stockage

Le projet des élus charronnais se veut complémentaire et non concurrent de celui déjà en place à La Rochelle. Profitant de la zone de Marina, à quelques centaines de mètres du port du Pavé, la Communauté de communes (CdC) du Pays marandais et la municipalité souhaiteraient mettre en place des bassins de purification et une zone technique de stockage.

Patrick Blanchard, son président, souhaiterait, une fois le projet mis en place, que les mytiliculteurs se mutualisent en un groupement d’intérêts économique (GIE) afin de pouvoir simplifier les échanges.

En parallèle de ces bassins, Jérémy Boisseau, le maire, lui, souhaite voir se développer une zone de stockage des pieux nécessaires à la culture des moules de bouchot et un hangar permettant la mise à l’abri du matériel utilisé par les conchyliculteurs. Afin que le projet puisse voir le jour, une convention avec l’État, propriétaire maintenant de ces terrains classés en zone de solidarité, devrait être ratifiée sous la forme d’une autorisation d’occupation temporaire, dont la durée est généralement de trente ans.

Pour Benoît Durivaud, président du Syndicat mytilicole du Pertuis Breton, le projet charronnais, associé à celui en place à Chef-de-Baie, pourrait rapidement devenir la bouée de sauvetage des mytiliculteurs en cas d’application inopinée de ces nouveaux seuils. Bien que les parties techniques du dossier soient déjà en partie appréhendées et, malgré qu’une réflexion sur la pertinence ou non du déclassement des zones d’activités en mer, au regard des textes, est en cours, reste au final le coût du produit dans le panier du consommateur…

Face à la grande distribution, raflant 70 % du marché, cela risque bien une nouvelle fois d’être le pot de terre contre le pot de fer. Mais Benoît Durivaud, malgré ce surcoût, dit prendre le problème à cœur afin que ni le consommateur ni le mytiliculteur nen soient pas les dindons de la farce !

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Les nouvelles normes européennes risquent de les contraindre à lancer des investissements lourds à supporter.

Les professionnels s’interrogent sur leur avenir.

Rachel Hurtaud-Raymond et Yannick Marionneau, tous deux à la tête d’une entreprise mytilicole familiale, se montrent perplexes quant aux conséquences du changement probable de l’application prochaine des normes européennes sur les seuils de coliformes fécaux dans les eaux de la baie de l’Aiguillon.

L’ensemble de la profession se bat depuis bien longtemps maintenant pour avoir une excellente qualité des eaux dans le pertuis, où environs 470 km linéaires de bouchots sont aujourd’hui implantés. Cependant, elle reconnaît tout de même une certaine dégradation de celle-ci, lors du lessivage des sols provoqué par des pluviométries abondantes, notamment en périodes automnales ou hivernales.

La qualité passant donc de A pour la période allant de mai à octobre à B pour le reste de l’année. Afin de répondre à la demande de certaines grandes enseignes de la distribution, les deux producteurs-expéditeurs esnandais ont installé, au sein de leur établissement, depuis cinq ans, des bassins de purification naturelle. L’eau de mer nécessaire à ce procédé, arrivée par gravité sur un hectare de bassins de claires, décante ainsi de façon naturelle. Cette eau est ensuite utilisée dans les bassins de purification, où les moules séjourneront alors entre douze et vingt-quatre heures.

Cependant, cette classification B risque prochainement d’être maintenue tout au long de l’année, au regard des seuils imposés par la loi européenne. Le monde mytilicole risque de payer très cher ce déclassement. De nombreux artisans ne possédant pas de structure à terre pour purifier le produit de leur récolte risquent de jeter l’ancre.

Quand au petit nombre de producteurs-expéditeurs déjà équipés de telles installations, l’augmentation de la capacité de traitement nécessaire aux 10 000 tonnes de moules pêchées à l’année dans la baie risque d’avoir des conséquences financières très lourdes à supporter.
Bassins de purification

Bien que possédant déjà leurs propres bassins de purification, Rachel Hurtaud-Raymond et Yannick Marionneau ne cachent pas être très attentifs au projet de la zone technique mytilicole charronnaise porté par les élus locaux et la Communauté de communes (CdC) du pays marandais. Leur décision dépendra essentiellement du coût de l’opération et de la vitesse d’avancée des travaux concernant la digue de protection de la Prée-de-Sion, unique rempart actuellement entre la mer et leurs installations.

Voulant garder l’authenticité de leur production, ces professionnels, ont besoin d’être rassurés, notamment quant à leur avenir et celui de leurs enfants travaillant, pour la plupart, dans l’entreprise.

Deux questions néanmoins se posent, face à ces normes et contraintes qu’ils ont de plus en plus de mal à supporter : imposera-t-on aux touristes pêcheurs à pieds, dans les mois à venir, de purifier le produit de leur pêche avant de le consommer ? Quid de l’avenir des pavillons bleus attestant de la parfaite qualité des eaux de baignade ?

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La direction du port de pêche bâtit ses projets pour 2013. En tête de liste, épauler l’armement coopératif et soutenir les mytiliculteurs.

Des projets pour l’année 2013 ? L’encan en regorge....

Purification des coquillages

(...)

Le second projet du syndicat mixte pour cette année prend appui sur la grande salle de tri, outil depuis toujours surdimensionné au regard des apports. Pour rationaliser son utilisation, tout en collant aux besoins émergents de la filière, le syndicat mixte investit dans la purification des coquillages, et grignote ainsi des mètres carrés dans le vaste hall. Cette unité expérimentale de purification est destinée aux producteurs de moules. Passons sur les arcanes de normes complexes pour dire simplement que, dans un avenir proche, l’évolution de la réglementation sanitaire européenne devrait contraindre ces mytiliculteurs à immerger leurs moules dans ces purificateurs, avant de les vendre.

24 heures d’oxygénation

Tous les établissements mytilicoles ne pourront supporter l’effort financier qu’appelle la mise en place de telles installations. Tous n’ont pas non plus les surfaces disponibles pour s’équiper. D’où l’idée du syndicat mixte de mettre à disposition un bassin collectif. D’une capacité de 4,5 tonnes par 24 heures en phase expérimentale (dès le printemps prochain), il serait porté à 20-25 tonnes/24 heures, si la phase de test s’avère concluante, et que la demande des producteurs se confirme. C’est un investissement de l’ordre de 400 000 à 500 000 euros qui ne sera pas développé « sans réflexion avec les mytiliculteurs », assure Pascal Bouillaud.

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Une étude révèle que les maladies frappant l'élevage de poissons pourraient fragiliser la sécurité alimentaire et nuire aux économies de plusieurs pays tropicaux....

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Petit historique

Ce sont les Japonais qui ont tenté les premiers d’élever la gambas, qu’ils apprécient tant.

En France, dans les années 80, six producteurs se sont installés sur le territoire du Médoc pour produire de la crevette impériale, autrement connue sous le nom de gambas. Cet élevage, basé sur la productivité naturelle du milieu, se déroule du mois de juin au mois de septembre et occupe plus de 100 ha de marais.

Aujourd’hui, la production de ce territoire est d’environ 10 tonnes de gambas par an. La commercialisation des crevettes, vivantes ou cuites, se fait sur les marchés (dans un rayon de 100 km) et en direct chez le producteur. Certains d’entre eux ont également aménagé des « guinguettes » pour permettre aux visiteurs de déguster les crevettes cuites sur place !

Ce sont les eaux de l’estuaire de la Gironde qui alimentent les marais et les bassins d’élevage : la qualité des eaux estuariennes est donc essentielle pour l’aquaculture de gambas des marais médocains.
La gambas

La gambas est une crevette de mer, originaire de l’Océan Indien et de l’Océan Pacifique. Elle est appréciée de longue date par les Japonais, ce qui lui vaut son nom latin « Penaeus japonicus ». On l’appelle également « crevette impériale », ou encore « crevette kuruma ».

Elle est tigrée, et sa queue porte de belles couleurs bleu-jaune.

La gambas est carnivore et nocturne. La journée, elle reste enfouie dans le sédiment au fond des bassins et elle sort se nourrir la nuit. Elle se nourrit de proies vivantes présentes naturellement dans l’eau des bassins : principalement le plancton, ainsi que les vers et larves présents sur les fonds.
Les exploitations aquacoles des marais médocains

Le cycle de production se déroule de mai à novembre. En effet, la gambas est originaire de régions bien plus chaudes et nos températures hivernales lui sont mortelles. C’est d’ailleurs un élément qui limite les risques de dissémination dans le milieu naturel de cette espèce introduite.
  • De mars à mai : préparation des bassins
Les bassins sont entièrement vidés durant 3 à 4 semaines : c’est l’assec. Cette étape permet de retirer les prédateurs (anguilles, gobies, crabes verts…) et de reminéraliser le sédiment épuisé par la précédente saison de production, pour assurer une meilleure productivité du bassin en proies naturelles pour les gambas.
  • De mai à juin : ensemencement des post-larves
La période d’ensemencement est fonction des conditions climatiques (salinité, température) et de l’approvisionnement. Le milieu est alors riche en proie vivante, et peut accueillir entre 1 et 6 gambas au mètre carré.
  • De juin à octobre : grossissement et pêche
  • Suivi du milieu : carottage, fertilisation et alimentation
Il est indispensable de suivre régulièrement la quantité de proies vivantes présentes dans les bassins et de maintenir au besoin la stabilité de leur population. Le suivi se fait par carottages tous les 10 à 15 jours. S’il est nécessaire d’enrichir le milieu, l’aquaculteur utilise un fertilisant sous forme de tourteaux (farines végétales contenant jusqu’à 60% de protéines). Enfin si cela ne suffit pas, on peut également apporter une alimentation en granulés destinée aux gambas, de nuit.

Des casiers et des filets permettent de poursuivre la lutte contre les prédateurs tout au long de la saison d’élevage. Les crabes capturés peuvent être redistribués aux gambas.
  • Suivi des animaux
Des gambas sont régulièrement prélevées pour suivre leur croissance et déterminer le début de la commercialisation, qui se fait environ à 10 grammes.
  • Technique de pêche
Les gambas sont capturées de nuit, à l’aide de filets non appâtés : les capéchades. La pêche de la nuit assure les ventes de la journée du lendemain, et garantit au client un produit d’une extrême fraîcheur.
  • De juin à novembre : commercialisation
La gambas est vendue vivante sans ajout d’aucun produit conservateur. Le stockage et le dégorgement ont lieu en viviers.

Chaque ferme aquacole possède sa propre filière de commercialisation, qui fait la plupart du temps appel à la vente directe sur les sites d’exploitation. Une partie de la production est commercialisée en demi-gros.

Comment déguster la gambas des marais médocains ?

C’est un mets de choix, travaillé par les plus grands restaurateurs. Mais pour le cuisiner simplement et profiter pleinement de ses saveurs, voici une recette toute simple : la gambas au naturel !

Vous trouverez bientôt ici la liste des producteurs qui vendent la gambas en direct.
Remerciements à l’association CURUMA pour son aide à la rédaction de cette rubrique.

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Presque tous les groupes politiques sont impliqués dans cette résolution. Quelques-uns crient au feu en oubliant qu’ils ont eux-mêmes actionné le brûlot. Que conclure de cet embrouillamini qui consiste à voter un jour pour le regretter le lendemain, à voter blanc ici et noir là, à feindre de s’offusquer quand ses amis politiques ont laissé passer le texte?

En janvier 2013, la Commission européenne a autorisé l’utilisation des farines animales dans l’alimentation des poissons d’élevage, anticipant, sans aucun doute, celle des porcs et des volailles. Cette utilisation était prohibée en Europe depuis 2001 et ce revirement suscite un tollé en France.

La Commission européenne, fonde sa décision sur deux séries d’arguments. Les premiers sont d’ordre technique et économique. La Commission considère que les risques sanitaires sont dépassés ou maîtrisés. En outre, alors que l’alimentation animale est très dépendante des importations, les farines constituées à partir de carcasses d’animaux, riches en protéines, pourraient être utiles, dès lors qu’elles sont sélectionnées –les protéines animales transformées (PAT)–, qu’elles sont contrôlées, et qu’elles ne servent, bien entendu, qu’aux animaux omnivores (et non aux ruminants végétariens transformés en bovins cannibales comme ce fut le cas lors de la crise de 1996!).

Les seconds arguments sont d’ordre politique. La Commission ne fait que se conformer au vote majoritaire d’un comité d’experts des Etats membres ainsi qu’à deux résolutions du Parlement européen (PE) qui s’est clairement prononcé sur ce sujet.

L’affaire remonte au printemps 2011 lorsque le PE s’intéresse au «déficit de l’Europe en protéines végétales».

Au sujet des farines, le rapporteur vert allemand Martin Häusling maintient le principe d’interdiction d’utilisation dans les fourrages, mais la position du PE évolue. Pour la Commission de l’environnement, «la transformation des protéines animales représente une source précieuse de protéines et contribue au rééquilibrage du déficit européen en protéines». De son côté, la Commission de l’agriculture ajoute ce paragraphe crucial:

«L’utilisation des PAT issues de résidus d’abattages pour produire des aliments pour animaux monogastriques (porcs et volailles) devrait être envisagée.»

La précision est noyée dans un ensemble de dispositions plus neutres sur un «plan protéines» et la résolution finale du PE est adoptée en séance plénière le 8 mars 2011.

Après avoir «envisagé» l’ouverture, le PE adopte le 6 juillet une seconde résolution plus explicite, portant sur le contrôle des aliments pour animaux.

Concernant «la révision de l’interdiction des farines animales (le PE est) favorable (...) à la proposition de la Commission visant à lever l’interdiction de nourrir les non ruminants avec des PAT».

Beaucoup d’eurodéputés français, conscients de la bévue de mars, s’opposent alors au texte, qui est finalement adopté par 485 voix contre 162.

Une opposition trop faible, trop tardive, et plutôt embarrassée car le premier texte a été approuvé explicitement (par un vote) ou tacitement (par abstention) par tous les eurodéputés français des deux commissions du PE.

L’avis de la Commission de l’environnement a été adopté par 39 voix pour, 11 abstentions, zéro contre. Parmi les présents au moment du vote, figurent les trois eurodéputées françaises: Sandrine Bélier (Verts)[1], Françoise Grossetête (PPE/UMP) et Corinne Lepage (ADLE). Le rapport de la Commission de l’agriculture a été adopté par 34 voix pour, 2 contre et 4 abstentions. Parmi les présents au moment du vote, figurent les quatre eurodéputés français: José Bové (Verts), Michel Dantin (PPE/UMP), Agnès Le Brun (PPE/UMP), et Stéphane Le Foll (PSE/PS).

Il n’est pas possible de savoir quel fut le vote individuel de chacun, mais il y a tout lieu de penser que les deux votes contre de la Commission vinrent d’autres élus et pour d’autres motifs (l’évocation des OGM?).

Lors du vote solennel en séance plénière, seul Jean-Luc Mélenchon (Gauche unitaire européenne), vota contre le texte, en évoquant son opposition au recours aux farines animales.

Bug politique....

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Revue de presse : Aquaculture, conchyliculture, pisciculture, algoculture....

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