Emploi / Formation. Clicandsea : Pourquoi les pêcheurs devraient-ils demander "pardon" ?


Emploi et formation dans la pêche et l'aquaculture

Clic & Sea : Pourquoi les pêcheurs devraient-ils demander "pardon" ?

Un article ambigu de ClicandSea : Les pêcheurs doivent-ils demander "pardon" ?

Le pêcheur serait-il réduit à :

* Un cueilleur-pilleur incapable de maîtriser ses pulsions prédatrices. Ce qui mène tout droit à la surpêche…

* Un irresponsable qui menace la vie marine dans son ensemble. Et donc la survie de près de 3 milliards de personnes sur la planète (qui dépendent quasi exclusivement de la mer pour survivre)….

* Un incapable. Contrairement au paysan qui achète, nourrit, fait se reproduire et entretient son cheptel, le pêcheur puise dans une ressource qui est « celle de tous » et que, jusqu’ici, il n’entretient que rarement de son plein grés. D’où des quotas de pêche « imposés ». D’où aussi la proposition récurrente de nombreux acteurs de la société civile ou politique de développer les « réserves marines » permettant aux stocks de souffler et de se reproduire, avant d’aller de nouveau alimenter les océans…

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Heureusement, il y aussi des pêcheurs responsables, de bons gestionnaires des ressources halieutiques sans passer par les règles imposées depuis Bruxelles comme la coquille saint-jacques, la praire de la baie de Granville,...

Coquille Saint-Jacques de Normandie - Label Rouge



Praire de la baie de Granville


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Cultures marines : Installation, reprise, création…

Les conditions nécessaires en matière de formation pour s'installer comme conchyliculteur, demander des concessions, demander des aides, des subventions, patronner son chaland…. (Tableau réalisé par le CFPPA de Bourcefranc)




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Des emplois dans la pêche contre la privatisation de la ressource en poisson !!!

Expert de l'emploi maritime en France depuis 2005, Clicandsea écoute attentivement Rupert Crilly, expert dans la surpêche. Avec d'autant plus d'attention que l'expert en surpêche mise sur la création de milliers d'emplois dans la pêche. A condition que les finances privées (les banques) investissent dans la reconstitution des stocks... 

En d'autres termes, des emplois contre la privatisation de la ressource en poisson !!!

Rupert Crilly : "Il est capital que les banques puissent avoir une idée du retour sur investissement d’un soutien de leur part à reconstitution des stocks.

Pour faire comprendre aux investisseurs l’intérêt d’y participer et faire avancer les négociations, nous avons calculé le retour sur investissement. Conclusion : l’investissement serait récupéré en 4,6 ans et commencerait dès lors à générer des bénéfices. Le retour sur investissement atteindra même 148 % d’ici 2023. Et en l’espace de 40 ans, le rendement sera de 14€ pour 1 € investi ! En revanche, les investisseurs vont demander des conditions plus strictes que les pouvoirs publics. Parmi ces conditions figure l’arrêt des rejets par l’industrie de la pêche. Notre prochaine étape va donc être de parler avec les banques et les pêcheurs pour trouver un consensus."

Pour nous, la financiarisation de la pêche avec la privatisation des stocks de poisson ne créera pas d'emplois.

Au contraire, le moratoire proposé par Rupert Crilly, économiste de la New economics foundation (NEF), détruira encore plus d'emplois notamment dans le secteur artisanal... La NEF propose un moratoire sur 49 espèces parmi les plus importantes d'un point de vue économique pour la survie des acteurs de la filière de la pêche, depuis le pêcheur-armateur et le mareyeur, jusqu'au poissonnier...

Sur les 54 principaux stocks de poissons de l'Atlantique nord-est étudiés, 49 espèces font l’objet de surpêche – sur plus de 150 que comptent les eaux européennes. Selon la NEF, un moratoire de la pêche permettrait de reconstituer rapidement la ressource : 10 espèces sur deux ans, 28 sur quatre ans, 44 sur six ans et la totalité sur neuf ans.


Qui peut survivre à un moratoire de la pêche aussi important ?

Pas les pêcheries côtières artisanales dans l’impossibilité de délocaliser leurs activités ancrées dans des communautés littorales ! Un moratoire de la pêche, c'est la mort du pêcheur-armateur !

Par contre, les conglomérats du secteur de la pêche, à la fois armateurs, négociants et transformateurs,... Ce moratoire va affaiblir les pêcheries artisanales ainsi que les acteurs traditionnels de la filière pêche (gestionnaires des ports, mareyeurs, poissonniers,...) au profit des sociétés transnationales qui approvisionneront les marchés européen et français à partir de produits importés. Ce moratoire va même « couler » les flottilles côtières qui auront perdu leur marché traditionnel et qui laisseront la place à de grands armements industriels...

Lire l'interview maritime : Rupert Crilly - Chercheur en économie environnementale 


"Reconstituer les stocks de poissons en Europe aurait d’énormes avantages économiques"

Une récente étude de la New Economis Foundation (NEF), qui analyse depuis plusieurs années la surpêche et ses conséquences, démontre qu'une restauration des stocks halieutiques de l'UE offrirait des avantages économiques considérables et permettrait la création d’emplois. A contrario, l’épuisement des stocks serait source de pertes d’emplois tout en grevant les finances publiques. Explications avec Rupert Crilly, principal auteur de l’étude.

Quelle a été la motivation d’une étude sur l’impact économique de la surpêche ?

Nous avions déjà travaillé sur l’impact de la surpêche sur l’emploi en montrant que la surpêche faisait perdre des centaines d’emplois. A sa parution, les médias nous ont beaucoup interrogé sur ce que pourrait coûter une reconstitution des stocks à moyen et long terme. Nous avons décidé d’y répondre concrètement afin que le public, les décideurs politiques et les banques puissent se positionner. La surpêche actuelle génère en effet de gros bénéfices pour les pêcheurs à court terme mais endommage les finances publiques, ce que le public doit savoir. Par ailleurs, il est capital que les banques puissent avoir une idée du retour sur investissement d’un soutien de leur part à reconstitution des stocks.

En quoi les banques sont-elles concernées par la reconstitution des stocks halieutiques ?

Il faut que le soutien à la reconstitution des stocks vienne davantage du privé que du public. Attirer des finances privées permettrait de mettre en place des conditions moins flexibles que les conditions actuelles et un plan de reconstitution des stocks sur environ 9 ans. Or, nous savons désormais qu’un investissement de 10,56 milliards d’euros, nécessaire pour y parvenir, génèrerait un bénéfice de 5,1 milliards d’euros d’ici 2023. Enfin, une fois que les stocks seraient reconstitués, la valeur totale des débarquements serait presque triplée, générant 16,85 milliards d’euros de revenus chaque année. Si on regarde les chiffres, c’est très attirant pour des investisseurs privés.

Comment êtes-vous parvenu à ces résultats ?

Nous avons étudié 54 des principaux stocks de poissons de l’Atlantique Nord. Et nous avons constaté que 49 d’entre eux sont surpêchés. Une conclusion obtenue en travaillant sur l’état des stocks en termes de « rendement maximal durable » (RMD). Si le tonnage des prises ne diminue pas d’année en année, la pêche est durable. Dans le cas inverse, elle ne l’est plus. Pour ces 49 stocks, nous avons donc comparé les coûts et les bénéfices de l’interruption de la pêche jusqu’à ce que les stocks halieutiques se soient reconstitués, en indemnisant le secteur de la pêche. Nous arrivons à la conclusion que l’investissement nécessaire permettrait donc de générer plus de 16 milliards de recettes par an soit 2,7 fois la valeur actuelle des débarquements.

Rapprocher les banques des pêcheurs, la démarche semble innovante...

Elle est très nouvelle dans le secteur de la pêche mais elle est déjà mise en œuvre dans le secteur de la reforestation, par exemple. Pour faire comprendre aux investisseurs l’intérêt d’y participer et faire avancer les négociations, nous avons calculé le retour sur investissement. Conclusion : l’investissement serait récupéré en 4,6 ans et commencerait dès lors à générer des bénéfices. Le retour sur investissement atteindra même 148 % d’ici 2023. Et en l’espace de 40 ans, le rendement sera de 14€ pour 1 € investi ! En revanche, les investisseurs vont demander des conditions plus strictes que les pouvoirs publics. Parmi ces conditions figure l’arrêt des rejets par l’industrie de la pêche. Notre prochaine étape va donc être de parler avec les banques et les pêcheurs pour trouver un consensus.

La reconstitution des stocks aurait-elle un impact sur l’emploi ?

Absolument. Ce serait même le premier impact positif. Toutefois, ces résultats supposent que la totalité de la flotte de pêche actuelle soit correctement indemnisée pendant la période de transition.

En revanche, il faut retenir que si nous cessions la pêche des 49 (sur plus de 150) stocks surpêchés au 1er janvier 2013, l’approvisionnement en poissons serait supérieur d’ici 4 ans. La plupart des stocks pourraient être reconstitués, y compris la morue islandaise, et tous les merlus, maquereaux et merlans.

Reconstituer les stocks est donc plus rentable pour tous qu’une exploitation massive à court terme ?

C’est indiscutable. Malgré les coûts environnementaux et économiques de la surpêche, la reconstitution des stocks de poissons et la mise à disposition du montant de l’investissement ont été peu débattues publiquement. Dans le cadre de la réforme en cours de la politique commune de la pêche et de son mécanisme financier, alors que peu de promesses sont faites en vue d’une véritable modification du statu quo, la perspective d’une nouvelle décennie de surpêche nous menace. Nous montrons pourtant que la reconstitution des stocks est abordable, rentable et nécessaire.

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Revue de presse et évènements autour de l'emploi et les formations halieutiques et maritimes....

Tout en bas de la page, des exemples de formation

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"La formation des marins... au gré des marées"

"La formation des marins... au gré des marées"

Colloque sur l'Histoire de l'enseignement maritime

Le Havre

Journées d'études les 28-29 octobre 2011

Histoire des sciences maritimes et de leur enseignement du XVe siècle au début du XXe

Dans le cadre d'une collaboration entre l'Ecole Nationale Supérieure Maritime, l'Institut Français de la Mer, l'Université du Havre et le Centre François Viète de l'Université de Nantes, cette journée d'études souhaite s'interroger sur l'enseignement des sciences maritimes dans une perspective diachronique, du XVe au XXe siècle.
Organisateurs : Christian Larrieu, Chantal Sayaret, Guy Boistel, et Pierre-Yves Larrieu, l’ Ecole Nationale Supérieure Maritime (centre du Havre), l’Institut Français de la Mer (comité estuaire de la Seine), l’Université du Havre, et le Centre François Viète (Université de Nantes).

Alors que le service public de l’enseignement maritime en France est actuellement en pleine mutation, avec en particulier la création récente de l’Ecole Nationale Supérieure Maritime, lointaine héritière des écoles d’hydrographie, il est intéressant de se remémorer les grandes étapes de sa lente construction et de mettre en évidence les choix structurants qui ont été réalisés au cours des siècles, en partageant ces connaissances historiques avec le public et les acteurs actuels du monde maritime et portuaire.

En écho au colloque (« Entre ciel et mer »), qui s’est tenu à Nantes en 2010, seront abordés :
  • les motifs qui ont décidés de la création de ces établissements,
  • les influences qu’ils ont subies,
  • les besoins auxquels ils ont répondu.
Cette histoire, dont l’abbé Albert Anthiaume publia de nombreux ouvrages, tel Evolution et Enseignement de la Science Nautique, En France et principalement chez les Normands (1920), permettra de jeter de nouveaux regards sur le développement actuel de la baie de Seine et de l’axe Seine.

Au cours de ces journées, le public sera initié à l’utilisation et à la comparaison de divers instruments nautiques (Quartier de Davis, Arbalète (bâton de Jacob), astrolabe, sextant, etc.).

Les anciens élèves de l’hydro du Havre sont invités à faire partager leurs témoignages (scolarité & itinéraire professionnel) et à apporter des livres, manuels, photos, cartes, instruments nautiques, affiches d’époque…, qui seront exposés.

Les actes seront publiés dans la Revue Maritime de l’Institut Français de la Mer.

A titre indicatif, quelques exemples de sujets de communication :
  • Les cartographes anciens,
  • L’astronomie et les observatoires au service des marins,
  • La formation scientifique des marins : marine militaire (collège royal), marine marchande (écoles d’hydrographie et de commerce, en particulier du Havre et de Dieppe), formation professionnelle maritime (pêche),
  • Besoins politiques, économiques et sociaux, et structures d'enseignement maritime,
  • Les navires écoles de la marine marchande

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C’est au milieu du XIXe siècle que Paul Bousquet, chapelier de son état, avait décidé de léguer sa fortune au département de l’Hérault à condition qu’y soit créée une école navale.

160 ans plus tard, le lycée de la Mer qui porte son nom à Sète forme toujours les futurs matelots et patrons de pêche, les mécaniciens de la marine marchande, les aquaculteurs et conchyliculteurs, les scaphandriers, les poissonniers-écaillers, etc.

Ce soir, autour de cet anniversaire, le maître des lieux Michel Tudesq réunit préfet, directeur inter-régional des affaires maritimes, conseiller régional, etc, pour que vogue encore longtemps ce vaisseau de la formation.

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Formation : Enseigner l'aquaculture biologique et les circuits courts


Enseigner l'aquaculture biologique et les circuits courts dans le cadre de la rénovation de la voie professionnelle

Formation de formateurs
du 10 octobre 2011 au 12 octobre 2011
AGROCAMPUS OUEST Centre de Rennes, Site de Beg-Meil

Objectifs : Maîtriser le cadre de la nouvelle organisation des formations professionnelles rénovées...

Responsable(s) : Florent Spinec
Public concerné : Enseignants et formateurs de l’enseignement aquacole technique
Pour plus d’informations, cliquer Ici

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Dans le secteur de la poissonnerie, il existe une forte demande d'apprentis.

Actuellement, cinq jeunes suivent cette nouvelle formation en alternance, ouverte au début du moispar le Centre de formation des apprentis. C'est la deuxième formation de ce type en France.

A Rungis et Lorient

Depuis le début du mois, le Centre de formation des apprentis (CFA) de Lorient a ouvert un nouveau bac professionnel poissonnier en trois ans, en partenariat avec la profession et la Chambre des métiers du Morbihan. Jusqu'à aujourd'hui, il n'existait qu'une formation de ce type à Rungis. Un projet a donc été mis en place pour 14 élèves désireux d'apprendre le métier de poissonnier, écailler, traiteur.

Cinq jeunes inscrits...

Formation en alternance....

Les apprentis répartissent leur temps entre la pratique auprès de leur employeur, artisan poissonnier ou surface de grande distribution (trois semaines en entreprise), et une semaine de cours par mois. Ils suivent un parcours général en français, mathématiques, langues ou histoire, ainsi qu'une formation dispensée par Philippe Le Guirinec, artisan poissonnier de Loudéac, qui a décidé de tenter l'expérience pour former ces jeunes, car l'offre ne répond pas à la demande.

Artisan cherche apprenti....

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Colloque Emploi-Formation filière Mer

Colloque Emploi-Formation filière Mer

Paris

29 septembre 2011

Le rendez-vous annuel des décideurs de l'emploi et de la formation maritime

Les Passerelles des Métiers de la Mer

Le Marin, leader de la presse maritime en France, organise en partenariat avec Agefos PME et la Région Bretagne, et en collaboration avec le Cluster Maritime Français et clicandsea.fr, le 29 septembre prochain à Paris, Port Debilly, le 1er Colloque Emploi-Formation filière Mer. Rendez-vous annuel des décideurs de l'emploi et de la formation maritime, cette première édition réunira plus de 150 participants avec un programme de conférences et de débats autour du thème : "les passerelles des métiers de la mer ou comment améliorer la mobilité dans la filière mer". Source : Cluster maritime

Pour consulter le programme et vous inscrire, cliquez ici.

Programme

La mobilité au sein de la filière mer : peut-on parler de carrière maritime ?

Présentation de l'Etude Emploi-Formation maritime AGEFOS PME
  • Laurent Barban, Délégué grands comptes et branches, AGEFOS PME
  • Jean-François Fountaine, Président, Fédération des Industries Nautiques
  • Anne-Sophie Ave, Déléguée générale, Armateurs de France
  • Lionel Honore, Professeur, Sciences Po Rennes
  • Sylvie Roux, Déléguée générale, Syndicat maritime des pêcheurs artisans
Métiers traditionnels et nouveaux métiers du maritime: Quels besoins ? Quelles passerelles ?
  • Alain Guillou, Directeur des ressources humaines, DCNS
  • Elodie Lombardo, Directrice carrières, CMA CGM
  • Jean-Mathieu Kolb, Directeur du développement, Compagnie du Vent
  • Eric Gosselin, Directeur, Coopératives Maritimes Etaploises
  • Joël Guesdon, Président, Observatoire Prospectif des Métiers et des Qualifications dans le secteur du Transport Maritime
  • Un DRH de Grand Port Maritime
Quelles solutions pour améliorer la mobilité au sein de la filière mer ?
  • Isabelle Thomas, Vice-présidente, Région Bretagne
La réforme de la formation initiale et l'évolution de la réglementation
  • Yann Becouarn, Sous-directeur des gens de mer et de l'enseignement maritime, Direction des Affaires Maritimes
La formation continue et l'accompagnement des actifs
  • Joël Ruiz, Directeur général, AGEFOS PME
Les synergies inter-sectorielles dans le maritime
  • Francis Vallat, Président, Cluster Maritime Français
Benchmarking Européen
  • Haitze Siemers, Head of Unit Maritime Policy, DG MARE
Témoin
  • Philippe Alfonso, Maritime Political Secretary, Fédération Européenne des Travailleurs des Transports
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Lorient : « Rencontres emploi du maritime Bretagne »


Filière navale. Un forum de recrutement à Lorient

Mardi 10 mai 2011

Lorient - France

Clic and Sea / Bretagne Pôle Naval /Inter Pôle

Pour la première fois, un salon de l'emploi dédié à la filière navale et maritime est organisé en Bretagne. Il aura lieu mardi prochain à Lorient. Une centaine de postes y seront proposés. Secteur économique clé pour la région, la filière navale et maritime n'avait pas, jusqu'à présent, de salon dédié à ses métiers sur le territoire breton. La première édition de «Rencontres emploi du maritime Bretagne» a pour vocation de mettre en relation candidats et entreprises et ainsi répondre à une hausse des projets de recrutement. Trois partenaires sont à l'origine de l'évènement : Inter Pôle, agence de métiers experte sur le marché de l'emploi de la filière navale industrie en Bretagne, Clic and Sea, site internet d'emploi spécialisé dans le naval et maritime, et Bretagne Pôle Naval, groupement des entreprises des filières navales et énergies marines renouvelables en Bretagne. Source : Le Télégramme
Préinscriptions : www.clicandsea.fr

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Le Salon du Recrutement des Métiers de la Mer

4ème édition du salon emploi Clic&sea de Paris


Jeudi 3 février 2011

Porte de Champerret 75017 Paris

Les Rencontres Emploi du Maritime

Construction navale, industrie offshore, nautisme, équipementier marine et transport maritime ..., Clicandsea est la référence du recrutement dans les métiers de la mer.

S’adressant à une même communauté professionnelle, nos salons emploi offrent un espace de rencontres privilégié et convivial aux candidats et aux recruteurs.

Vous cherchez un emploi ou une formation dans le maritime, retrouvez toutes les informations du forum de recrutement Clic&sea 2011 cliquer Ici

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25 octobre 2011 : Bac Pro aquaculture

À l'occasion du tri des poissons à la pisciculture de Bruch, un groupe de six étudiants du lycée de la mer de Gujan-Mestras était présents avec leur professeur Pascal Hausard. Traditionnellement, ce sont les bénévoles qui viennent donner un coup de main pour cette opération annuelle. Durant cette journée les jeunes se sont impliqués avec application dans les différentes phases de ce tri. Leur professeur explique la particularité de cette formation : « Ces étudiants sont en 1re bac pro, en production aquacole, c'est une formation spécialisée recevant des élèves arrivant parfois de loin, Agen, Toulouse ou encore Clermont-Ferrand ; pour cette raison, ils sont tous pensionnaires. C'est une formation qui offre des débouchés intéressants à condition d'accepter l'éloignement. »

À quels métiers peuvent-ils prétendre ?

Cette filière débouche sur des emplois tels qu'agent conchylicole ou piscicole, adjoints de chef d'exploitation, responsables techniques d'unité de production ou d'une exploitation aquacole de petite taille. Il leur est aussi possible de tenir un poste de technicien en entreprise piscicole, technicien spécialisé en aquaculture grâce à des compléments de formation.

Leur cursus scolaire, quel est-il ?

Un Bac Pro est de niveau IV, il se prépare après la 3e ou après un BEP, voire un CAP. Vous avez des installations piscicoles, pour des jeunes qui seraient intéressés, ils doivent s'adresser à des lycées qui ont cette formation, donc éloignés mais cela peut être intéressant s'ils sont motivés.

Le milieu influence l'orientation

Lionel, habitant Lège-Cap-Ferret considère son orientation : « En classe de 3e, beaucoup d'entre nous avaient une idée de leur futur métier ; chez nous, le tourisme et les services offrent des possibilités ; moi c'est la mer, le milieu aquatique où je me sens bien mais les huîtres ne m'intéressent pas, je préfère le milieu piscicole, l'an dernier, j'y ai fait un stage de 4 semaines ; nous y produisons des truites et élevons les saumons pour le caviar. » Avec son Bac Pro, Lionel pourra travailler en pisciculture, en étang, conchyliculture, élevage de crustacés, salmoniculture….

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Le 3 novembre 2011 : Pays de Lorient

Faire découvrir les métiers de la mer aux demandeurs d'emploi. C'est la mission que s'est fixée Pôle emploi en les mettant en présence des professionnels du port de pêche.

Le port de pêche de Lorient, c'est 400 emplois du côté des entreprises de marée et 700 du côté des marins embarqués. C'est le message que souhaite faire passer Pôle emploi, auprès des personnes sans travail. Il y a là un gisement d'emploi et des organismes prêts à former une main-d'oeuvre à ces métiers très spécifiques. À l'initiative de Pôle emploi et de la Mission locale, une rencontre s'est déroulée la semaine dernière sur le port de pêche, entre une cinquantaine de demandeurs d'emploi et les professionnels de la mer. «Nous souhaitions montrer la diversité des métiers et les conditions de travail dans le secteur», explique Jean-François Turpin, référant mer au Pôle emploi au Pays de Lorient.

«Sensibiliser à des métiers qui recrutent»

Présentation des activités de mareyage, du travail sous la criée, des poissonniers et du métier de matelot.... Tous les métiers du secteur ont été répertoriés et les formations initiales et par alternance évoquées. «Ils'agit pour nous de sensibiliser le jeune public à des métiers qui recrutent», explique Frédéric Brisolée de la mission locale. «La pyramide des âges dans les ateliers de marée est vieillissante. Ils ont besoin de renouveler la main-d'oeuvre. On est dans notre rôle d'insertion professionnelle et sociale des jeunes».

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L'École des pêches et de l'aquaculture veut se rapprocher des pêcheurs commerciaux de tout le Québec.

La direction de l'École nationale des pêches et de l'aquaculture du Québec entend se rapprocher de ses clientèles potentielles afin d'améliorer l'achalandage de cette institution basée à Grande-Rivière, en Gaspésie.
Fondée il y a plus de 60 ans, l'école a vu sa clientèle traditionnelle chuter au fil des ans. Depuis 12 ans, 176 étudiants y ont obtenu leur diplôme, 55 au collégial et 121 au secteur professionnel. C'est bien moins que la moitié de la capacité de l'institution.

Toutefois, l'École des pêches et de l'aquaculture du Québec (ÉPAQ) joint d'autres clientèles, notamment des pêcheurs, des aquiculteurs et des ouvriers d'usine qui suivent une formation continue entre leurs périodes de travail.

De plus, l'institution sert aussi au programme collégial d'accueil et d'intégration, c'est-à-dire aux collégiens de la MRC du Rocher-Percé qui n'ont pas encore fait un choix d'option mais qui s'avancent dans les matières obligatoires comme le français, les mathématiques, la philosophie et l'éducation physique. De 20 à 45 étudiants par année s'y inscrivent....

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Le 20e Forum des métiers de la mer


Le 20e Forum des métiers de la mer

Paris - Institut Océanographique

3 décembre 2011

L'Institut océanographique organise pour la 20e année consécutive son Forum des Métiers de la mer. Cette année encore, la manifestation rassemblera l'ensemble des professionnels de l'éducation et de la formation liés aux Métiers de la mer, ainsi qu'un panel représentatif multisectoriel de l'économie maritime. L'objectif de cette manifestation est double puisqu'il s'agit de répondre au plus près à la demande de chaque visiteur désirant s'orienter dans les métiers de la mer mais également d'offrir un panorama des débouchés potentiels de ce secteur très diversifié : pêche, aquaculture, navigation, économie maritime, Marine nationale, océanographie, protection du littoral, transformation des produits de la mer, ingénierie marine…

Collégiens, lycéens, étudiants pourront rencontrer des professionnels des différents secteurs, en entretien personnalisé.

Soutenue par nos partenaires, cette manifestation ne cesse de grandir et souhaite pour ses 20 ans, inviter de nouveaux organismes, à s'engager auprès de l'Institut océanographique pour apporter au-delà du rêve suscité par la passion de la mer, des projets concrets de formations pour des milliers de jeunes.

Conférences
11h00 : L’offre de formation du Cnam/Intechmer en sciences et techniques de la mer
Jean-Claude Guary - Intechmer
14h30 : Présentation des chiffres de l’économie maritime
Younnick Guillome - Clic & sea
15h15 : Les formations internationales en sciences marines
Yan Grasselli - SKEMA Business School
16h00 : Les formations de l’Institut supérieur de l’environnement
Michèle Tirard-Mulié - Institut supérieur de l’environnement
Pour plus d'informations, cliquer Ici

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Licence professionnelle spécialité Aquaculture et gestion durable de son environnement


Licence professionnelle mention Production animale spécialité Aquaculture et gestion durable de son environnement

Catalogue des formations de l'Université de La Rochelle

La Licence professionnelle spécialité Aquaculture et gestion durable de son environnement prépare aux métiers et techniques de l'aquaculture et de son environnement.

Un stage d'une durée de 4 mois est obligatoire.

La formation se déroule à Bourcefranc-le-Chapus

Compétences et aptitudes visées
  • Comprendre le fonctionnement technico-économique d'une entreprise aquacole
  • Maîtriser les principales étapes de la production
  • Analyser et comprendre les interactions avec l'environnement
  • Maîtriser la démarche qualité et l'application de la règlementation sanitaire
  • Mettre en place une procédure HACCP
  • Maîtriser les techniques des diagnostics environnementaux
  • Situer l'entreprise dans son environnement (étude de milieu, approche globale)
  • Liste à pucesParticiper aux différentes phases du SME (Système de Management en Environnement)
  • Maîtriser le fonctionnement global des écosystèmes marins en tenant compte de leurs composantes physiques et biologiques
  • Développer des aptitudes à la gestion d'une entreprise de production ou de transformation dans le secteur aquacole
  • Connaître les partenaires institutionnels et la réglementation liée à l'environnement
  • Développer des aptitudes à la gestion d'une entreprise de production ou de transformation dans le secteur aquacole
  • Communiquer dans une langue étrangère (anglais technique)

Pour plus d'informations, cliquer Université de La Rochelle

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Le 20 août 2012

Bertrand Perrin est océanographe à l'Université de Bretagne Sud (UBS), à Vannes. Il y a huit ans, ce chercheur du CNRS a créé la première filière sciences et plongée d'Europe. Pour faire de ses étudiants des scientifiques-plongeurs confirmés.

Bertrand Perrin, qui a effectué un recensement de la faune des eaux du golfe du Morbihan a les yeux qui s'illuminent quand il parle des espèces qu'il a répertoriées. En particulier les gorgones qui s'apparentent au corail, et les éponges marines qui l'ont toujours fasciné. «À lui seul, le golfe du Morbihan abrite une centaine d'espèces d'éponges. Soit environ 70 % de celles que l'on retrouve de la Norvège au Portugal. C'est pour cela que j'en ai fait mon terrain de jeu privilégié. On a cartographié tous les sites colonisés. Ici, on trouve des fesses d'éléphant, des mousses de carottes, des oranges de mer, des rameaux de chocolat ou encore des tubes de fer». Sobriquets qui en disent long sur la morphologie de ces animaux et qui sont bien plus faciles à mémoriser que les appellations scientifiques.

Ce tableau d'excellence est venu s'enrichir d'une nouvelle espèce d'un jaune bien prononcé découverte par Bertrand Perrin, et baptisée Celtodoryx Ciocaliptoïdes.

Un spécialiste du golfe du Morbihan

Le chercheur de l'UBS connaît les lignes de faille du Golfe comme sa poche pour y plonger très fréquemment. Titulaire d'un diplôme de scaphandrier, le niveau le plus élevé en plongée, il a ouvert la première section universitaire axée sur la science et la plongée. «Pendant très longtemps, les scientifiques ne voyaient pas l'intérêt de s'immerger. Ils confiaient les missions de collecte à des techniciens. De fait, ils ne pouvaient faire aucune constatation in situ. C'était complètement absurde. Car des éléments extrêmement importants leur échappaient».

Première promo en 2004

C'est en 2004 que la première promo universitaire s'est jetée à l'eau. À présent, chaque année, une trentaine d'étudiants suivent cette formation très poussée où l'on aborde concrètement les techniques de plongée, la préparation et le cadrage du périmètre à explorer ainsi que le ramassage et l'étude en laboratoire des matériaux. «Remplir un bocal au fond de l'eau n'est pas si évident. Il faut prendre en compte les problèmes de pression. Et tout un tas de paramètres techniques qui, s'ils ne sont pas respectés peuvent faire capoter une mission», poursuit Bertrand Perrin.

L'aspect "plongée" est géré par le club Scubaventure de Vannes qui, tout au long de l'année, suit les étudiants. «Dans les promos, on retrouve aussi des gens passionnés de plongée qui sont venus à la science. Cette confrontation des expériences est très intéressante».

Bertrand Perrin préfère de loin la pratique à la recherche fondamentale. Ses palmes et son détendeur lui ont permis de travailler, ces trois dernières années, en lien avec le Conseil général, sur une étude axée sur les indicateurs de qualité biologique des eaux des ports de plaisance. «Le principe est simple. Nous avons prélevé en profondeur des espèces marines qui concentrent bien les éléments polluants. Et nous les avons analysés. La qualité des eaux était satisfaisante, voire très satisfaisante. Surtout à La Trinité-sur-Mer, Locmiquélic et Etel. L'idéal, à présent, serait d'effectuer une manipulation par an dans ces ports pour suivre leur évolution. Et, le cas échéant, recadrer les choses. En introduisant, par exemple, des éponges qui peuvent emmagasiner de fortes quantités de polluants sans que cela les mette en péril. Les Japonais le font depuis longtemps pour assainir des zones où les taux de mercure sont trop importants».

Bertrand Perrin n'aime pas les clivages. Ainsi, de temps en temps, il prête main-forte aux archéologues qui travaillent sur les sites mégalithiques de la région. «Nous avons plongé sur les alignements engloutis de Gavrinis et de Carnac. Je pense qu'on les a sérieusement aidés à progresser.» Didier Déniel

Commentaires

comtosea a dit…
Cher Monsieur,

Nous avons bien reçu votre commentaire suite à notre éditorial sur la pêche en date du 10 octobre dernier.
Il est bien clair qu'un certain nombre de pêcheurs, dont vous êtes, travaillent à la préservation et au renouvellement des stocks des ressources exploitées. Il ne s'agit en aucun cas de les oublier. Raison pour laquelle, nous avons également publié dans les actualités du site, à la même date que cet éditorial, une information sur les artisans pêcheurs se mobilisant aujourd'hui pour aller défendre à Bruxelles les bases d'une pêche durable.
La pêche qui est évoquée ici, et dont les artisans pêcheurs font également les frais, est la pêche industrielle dans son fonctionnement actuel. Sur ce point, il s'agit simplement de constater les faits. Et de rappeler, en effet, quelques principes fondamentaux qui sont parfois oubliés.
A ce sujet et pour mémoire, nous nous permettons de vous indiquer également un article récent du Figaro intitulé "La France a déjà épuisé ses réserves de poissons" en date du 14 juin dernier.
Un éditorial a pour fonction de faire réagir sur un sujet donné, d'où parfois, un ton un peu provocateur. Il n'est pas un jugement de valeur mais a pour objectif de soulever des questions. Voire, de conduire à réfléchir.
Nous vous souhaitons une excellente continuation dans vos actions. Et nous restons à votre disposition pour de plus amples échanges.
Cordialement
Clic&Sea