Aquaculture : Les poissons piscicoles du futur ?

Sur les étals des poissonniers, les produits de l’aquaculture prennent de plus en plus de place. Globalement, ils ont dépassé poissons, crustacés et coquillages issus de la pêche. Malgré tout, le consommateur aura encore la possibilité de choisir entre un bar de ligne de la pointe de Bretagne et un bar élevé en Méditerranée, entre des bouquets (crevettes roses) ou même des langoustines capturés sur nos côtes et des crevettes élevées en Equateur.

Dans les années à venir, la suprématie des produits piscicoles et crevetticoles est inéluctable comme le sont actuellement les produits conchylicoles ; les huîtres et les moules sont majoritairement issues de fermes ostréicoles et mytilicoles.

Cependant entre une huître et un saumon, il y a une différence de taille. Alors que les huîtres et les moules prélèvent directement leur nourriture dans le milieu d’élevage, les poissons et les crevettes élevés en cages ou en bassins sont tributaires d’aliments exogènes, des aliments constitués en grande partie de farine et d’huile de poisson issues de la pêche minotière, jusqu’à 70% dans le cas du saumon d’élevage pour un coût de production de près de 50%. Actuellement, la pêche minotière fournit le « carburant » nécessaire aux élevages intensifs piscicoles et crevetticoles. Mais ce carburant n’est pas illimité… A trop pomper, les réserves d’anchois, sardine, sprat, pilchard et autre hareng risquent de se tarir. Déjà, les premières alertes : flambée des prix de la farine de poisson, effondrement des stocks de chinchard du Chili….

Les USA misent sur des aliments alternatifs : « l’aliment aquacole du futur »

Les USA ont choisi la piste des aliments alternatifs à la farine et à l’huile de poisson… et misent sur des aliments de substitution. Pour cela, l’administration étatsunienne (NOAA-USDA) vient de lancer une enquête publique afin de mieux cerner les besoins en matière de recherche. L’objectif est d’accélérer le développement d’ingrédients alimentaires alternatifs qui permettront de réduire la quantité de farine et d'huile de poisson dans les aliments aquacoles. Pour plus de précisions : NOAA, USDA Open 60-day Public Comment Period on New Alternative Aquaculture Feeds Report, The Future of Aquafeeds

Une autre voie aquacole ?

Vouloir à tout prix développer les élevages d’espèces carnivores (saumon, cabillaud, bar, dorade, turbot, truite, thon,…) ne mène-t-il pas à une impasse ? Ne serait-il pas plus judicieux de miser dès maintenant sur le développement d'espèces herbivores ou omnivores en recherchant les aliments les plus adéquats ?

Autres articles :

Pour aller plus loin…

Commentaire du CEDEPA

Bonjour,

Dans les prospectives aux USA, à part la valorisation pertinente des « déchets » du poisson (tête, viscères) , c’est le renforcement des protéines végétales et la consécration du poisson pétrole … scénario aux antipodes de ce qu’on évoque au Canada « retour aux méthodes ancestrales »

Plus le réservoir est grand, plus la ponction est importante en s’imaginant, par hypothèse, qu’elle ne se verra pas, que la ressource est gratuite, inépuisable: c’est le cas du pétrole, des minerais et a fortiori de l’immense océan qui n’appartient à personne.

L’hypothèse est fausse. Il est temps d’admettre que la ressource s’épuise.

Je ne partage pas cette suggestion de changer les espèces au motif que l’aliment serait incriminé. Et le consommateur non plus : à l’approche des fêtes, il ne va pas, acheter du tilapia mais préférer, à juste titre, truite et saumon fumés.

Développer les espèces herbivores : oui, la marge de progression est très importante ;

Remplacer les espèces carnivores : non, ce n’est pas nécessaire.

Une alternative existe.

Le CEDEPA suggère le changement d’aliment.

http://cedepa.wordpress.com/2010/12/08/les-poissons-du-futur/

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Intensification raisonnée et écologique pour une pisciculture durable (Cirad)

Unité mixte de recherche Intrepid : Cirad/Ifremer

Alors que la consommation de poissons ne cesse de croître, le développement d’une pisciculture durable est un défi alimentaire et écologique décisif.

  • Répondre aux défis alimentaires du futur en quantité et en qualité
  • Réduire les impacts négatifs des filières aquacoles sur l’environnement
  • Produire plus en s’appuyant sur les processus écologiques à l’œuvre dans les écosystèmes

Aquaculture de demain : quelles innovations ?

Un reportage sur les innovations en aquaculture. Respecter à la fois les ressources et l'environnement sont les deux défis de l'aquaculture de demain. Poissons végétariens, domestication, systèmes intégrés... découvrez les recherches que mènent le Cirad et ses partenaires pour relever ces défis.

Réalisation : Vincent Bonneaud, Caroline Dangléant © Cirad, 2012

L'unité mixte de recherche Intrepid réunit le Cirad et l'Ifremer. Elle rassemble 27 agents dont 18 permanents. Leurs travaux s’appuient sur quatre plateformes : deux plateformes d'élevage marines à Palavas-les-Flots et en Martinique, une plateforme d'élevage en eau douce et un laboratoire de génomique à Montpellier. 17 agents techniques, logistiques et administratifs assurent le bon fonctionnement de ces structures.

Une équipe pluridisciplinaire et complémentaire...

L'unité mobilise une forte diversité de compétences allant de la zootechnie et de l'agronomie, à la sociologie en passant par la biologie (physiologie, génétique, limnologie). Les milieux étudiés sont eux aussi très variés : eau douce et saumâtre tropicale, eau de mer tempérée et tropicale. De même que les systèmes d’élevages concernés : intensif, extensif et semi-intensif.

Pour répondre à 4 enjeux majeurs :

  • Une demande mondiale croissante en produits d’origine aquatique
  • La nécessité de limiter les conflits d’espace et d’usage
  • La nécessité de limiter l’impact de la pisciculture sur les populations sauvages et sur l’environnement
  • Une demande sociétale pour la qualité des produits et l’éthique de production

Pour plus d’informations : Intrepid

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Piscicultures : le poisson de demain

Piscicultures : le poisson de demain

Jérôme Lazard, René Lésel

Cahiers Agricultures - Vol. 18, N°2/3, mars-avril/mai-juin 2009

Éditeur John Libbey Eurotext, juillet 2009, 232 p.

Au cours des trente dernières années, la consommation de protéines animales, relativement stable dans les pays développés, a plus que doublé dans les pays en développement. Les produits aquatiques y ont apporté une contribution notable (doublement de la consommation au niveau mondial, de 6 à 14 kg/personne/an), comparable à celle des porcins.

Les prospectives à échéance 2020 montrent que produits de la pêche et produits d'aquaculture contribueront à égalité à l'alimentation mondiale. Dans l'avenir, la pisciculture se présente donc comme une option majeure pour les pays émergents et en développement. Réussir un tel projet nécessite de privilégier les axes de recherches tels que la nutrition et l'alimentation des poissons, la domestication de nouvelles espèces, l'optimisation des systèmes d'élevage, la co-construction d'innovations et la mise en place de démarches de développement durable.

Les enjeux

La pisciculture joue, et jouera encore plus dans l’avenir, un rôle essentiel dans l’alimentation du monde. Selon nombre de nutritionnistes, le poisson est un vecteur de l’ensemble des nutriments et sa consommation est de ce fait qualitativement un facteur d’équilibre nutritionnel incontournable. Par ailleurs, le calcul rapide du volume des besoins mondiaux fixés par cette exigence nutritionnelle comparé à nos capacités de production, montre que ces deux données sont du même ordre de grandeur. Toutefois, si tout est mis en œuvre au plan mondial pour assurer la ressource, sa couverture dépend de façon très rigide de la pisciculture.

Pour faire face à ces enjeux nutritionnels, la pisciculture ne peut pas ne pas être relativement intensive. Se pose alors la question de sa durabilité. Comment faire pour ne pas épuiser les ressources génétiques ? Comment faire pour ne pas créer de nuisances environnementales préjudiciables, à terme, à la production elle-même ? Comment répartir la richesse que pourrait créer la pisciculture de façon suffisamment harmonieuse pour favoriser l’entreprise sans provoquer de l’exclusion ?

Ce numéro des Cahiers Agricultures n’élude aucune de ces questions. Il a été réalisé à l’initiative de, et en collaboration étroite avec, Jérôme Lazard chercheur au Cirad et spécialiste international de la domestication et l’élevage d’espèces vivant en eaux chaudes.

Les éléments essentiels de ces problématiques sont rassemblés dans ce numéro thématique exceptionnel des Cahiers Agricultures qui regroupe 30 articles en un corpus unique de 232 pages. Source : CIRAD

Pour accéder à l’ensemble des articles, cliquer Piscicultures : le poisson de demain

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Le 7 juin 2011

Brésil : World Aquaculture 2011

World Aquaculture 2011

Natal - Brésil

6 au 10 juin 2011

L’aquaculture est en pleine expansion

Pour faire face à cette croissance exceptionnelle, éleveurs et fabricants d'aliments partagent tous un même objectif : maximiser la productivité des élevages.

Cependant, avec l'évolution constante de la réglementation, les nouvelles contraintes environnementales et la raréfaction de certaines ressources clefs (farine de poisson), il est de plus en plus difficile pour les acteurs de l'aquaculture d'allier productivité et développement durable.

Grâce à une gamme innovante d’hydrolysats fonctionnels, ACTIPAL, et fort de son concept « Natural Active NutrientsTM », Aquativ propose des solutions naturelles et performantes pour aider les fabricants d'aliments à relever ce défi. Source : Aquativ

Pour plus d’informations sur les conférences, cliquer WAS - World Aquaculture Society

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Y a-t-il un risque à réutiliser les farines animales dans l’alimentation des animaux de ferme ? (La Croix)

Le Conseil national de l’alimentation, instance consultative, envisage de réintroduire en France les farines animales, interdites depuis la crise de la vache folle. Dans un premier temps, l’autorisation serait délivrée pour l’aquaculture puis, après un bilan bénéfices-risques, étendue à l’alimentation des porcs et volailles.

Entretien avec Jeanne Brugère-Picoux, Professeur à l’École nationale et vétérinaire d’Alfort

« Le retour aux farines de viandes et d’os (FVO) me semble une bonne chose pour trois raisons. Tout d’abord, à la suite de l’élimination des bovins atteints d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), cette maladie est redevenue rare : désormais, à l’abattoir, grâce au dépistage systématique des bovins les plus âgés (âgés de plus de 48 mois), on ne détecte plus qu’un à deux animaux atteints chaque année. Leur abattage est aujourd’hui davantage sécurisé par des procédures de prévention : on retire systématiquement les produits potentiellement contaminants tels que la moelle épinière, les ganglions nerveux de l’intestin, la cervelle des bovins les plus âgés.

L’interdiction des farines coûte chère

Par ailleurs, la décision européenne de 1994 d’interdire les farines animales utilisées en complément (2 à 3 %) dans la ration alimentaire quotidienne coûte chère. Non seulement on doit, pour les remplacer, importer des protéines végétales (essentiellement du soja dont, probablement, du soja OGM), mais ce faisant, on « gaspille » des protéines animales que l’on fait brûler sans les utiliser. Parallèlement, on importe de la viande en provenance de pays – États-Unis et Argentine notamment – qui, eux, utilisent des farines. D’où des risques de distorsion dans la concurrence économique internationale.

Une interdiction maintenue pour les ruminants

Enfin, la Commission européenne souhaite n’autoriser les FVO que pour les poissons et les animaux de ferme omnivores (volailles, porcs) qui n’ont jamais été infectés par le prion (l’agent de l’ESB) par voie orale. En revanche, l’interdiction de FVO serait totalement maintenue pour les ruminants (bovins, ovins, caprins) censés se nourrir d’herbe….

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L'utilisation de poissons sauvages pour l'alimentation en aquaculture

Aquaculture Development : Use of wild fish as feed in aquaculture

FAO technical guidelines for responsible fisheries

L'utilisation de poissons sauvages pour l'alimentation en aquaculture

Le Département des pêches de la FAO et de l'aquaculture vient de publier de nouvelles directives techniques pour une pêche responsable sur le développement de l'aquaculture. Le document se concentre sur l'utilisation de poissons sauvages comme aliments pour l'aquaculture dans le but de contribuer au développement de l'aquaculture et l'utilisation durable des stocks de poissons de l'alimentation. Les directives couvrent un certain nombre de questions pertinentes à l'utilisation de poissons sauvages dans les aliments pour l'aquaculture, y compris les écosystèmes et les impacts environnementaux, les considérations éthiques sur l'utilisation responsable du poisson comme aliment, l'aquaculture et le développement technologique, et les statistiques et les besoins d'information pour la gestion du développement de l'aquaculture. Les questions spécifiques relatives à la gestion des ressources halieutiques qui peuvent être utilisés comme aliments sont également brièvement examiné.

Pour télécharger le document, cliquer FAO

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Février 2011 : Vers un saumon végétarien !

Des poissons végétariens sains pour l'organisme (Cordis)

La consommation de légumes pour les stocks de poissons serait-il un bon moyen d'assurer leur qualité et sécurité alimentaires? Une étude soutenue par l'UE confirme cette hypothèse. Des scientifiques du projet AQUAMAX («Sustainable aquafeeds to maximise the health benefits of farmed fish for consumers») sont parvenus à remplacer l'alimentation marine de saumons et truites de mer d'élevage par des légumes tout en préservant les bénéfices sanitaires de ces produits de consommation intacts. AQUAMAX a été soutenu à hauteur de 10,5 millions d'euros au titre du domaine thématique «Qualité et sécurité alimentaires» du sixième programme-cadre (6e PC).

Mené par l'institut national norvégien de nutrition et de recherche sur les produits de la mer (NIFES), AQUAMAX a étudié les bénéfices nutritionnels des poissons nourris à base d'une alimentation contenant des ingrédients à base de légumes au lieu des ingrédients marins traditionnels. Ils ont évalué si le saumon d'élevage pouvait toujours être considéré comme un aliment sain si 50% de son alimentation était à base d'aliments végétaux. L'étude offre de nouvelles informations sur ce dont les poissons d'élevage ont besoin en terme de nutrition et apporte un nouvel éclairage sur les raisons qui les rendent sûrs et sains à la consommation humaine.

Les partenaires du projet AQUAMAX expliquent que les ingrédients végétaux peuvent remplacer jusqu'à 70% de l'huile de poisson et 80% des protéines marines contenues dans l'alimentation traditionnelle destinée aux poissons sans qu'il n'y ait aucun impact négatif sur la santé des poissons. Le saumon semble même conserver sa valeur en tant que source d'acides gras sains pour l'homme.

«La substitution des ingrédients végétaux aux huiles de poisson et protéines marines implique de prendre de nombreux composants alimentaires en compte», explique le directeur du NIFES, Øyvind Lie, coordinateur du projet AQUAMAX.

Les partenaires expliquent que nourrir les poissons d'élevage avec des ingrédients végétaux peut être considéré comme un compromis. «Nous savons que nous perdons quelques oméga-3 marins contenus dans la graisse du poisson en altérant la composition de leur alimentation», explique le Dr Lie. «Pourtant, si on les compare aux sources végétales, ces mêmes ingrédients marins peuvent contenir plus de polluants tels que des dioxines, des BPC (biphényle polychloré) et des agents ignifuges bromés. Nous avons observé des taux plus faibles de dioxines dans les poissons nourris à base d'ingrédients végétaux», ajoute-t-il.

«Le risque d'ingérer des polluants doit être pesé contre les bénéfices sanitaires de consommer des fruits de mer riches en acide icosapentaénoïque (EPA) et en acide docosahexaénoïque (DHA), des acides gras marins faisant partie de la famille des oméga-3. Il s'agit d'un réel dilemme pour les femmes enceintes.»

Le consortium AQUAMAX s'est particulièrement concentré sur ce groupe à risque. D'après le Dr Lie, les femmes enceintes et les bébés qu'elles portent courent un risque plus grand d'être affectés par les polluants tels que les dioxines. «Mais, elles ont besoin de grandes quantités des nutriments présents dans le poisson. Les acides gras de la famille des oméga-3 sont très importants pour la mère et l'enfant.»

Dès la 21ème semaine de grossesse et jusqu'à terme, soixante-deux femmes enceintes ont consommé deux fois par semaine du saumon ayant été nourri avec des ingrédients à base de légumes élevé par les chercheurs. L'équipe a ensuite suivi les bébés jusqu'à six mois. Un groupe de contrôle composé de 62 femmes enceintes a consommé la même quantité de poisson comme elles l'auraient fait habituellement, constituant ainsi une faible part de leur alimentation générale.

«Les résultats étaient très encourageants», explique le Dr Lie. «Dans le groupe ayant consommé des filets de saumon du test, les taux d'oméga-3 étaient élevés pour les mères et leurs enfants. Même si les saumons avaient reçu moins d'oméga-3 via leur alimentation principalement basée sur des ingrédients à base de légumes, la chair du poisson constituait pourtant une excellente source d'acides gras», fait-il remarquer.

«Ce qui signifie qu'il est possible d'élever des saumons en les nourrissant d'ingrédients à base de légumes. Ainsi, notre dépendance face aux ressources marines est réduite tout en maintenant des taux suffisamment sains d'acides gras et en réduisant la consommation de polluants. Les connaissances de ce type sont importantes pour les autorités apportant des directives sur la consommation des produits de la mer.»

AQUAMAX a également évalué les réactions des consommateurs à l'idée de diversifier quelque peu l'alimentation des poissons d'élevage. Les résultats ont montré que les perceptions négatives sont plus nombreuses que les perceptions positives. Toutefois, les opinions des consommateurs varient d'un pays à l'autre, explique l'équipe, ajoutant que leurs résultats pourraient offrir à l'industrie les informations nécessaires pour mieux informer le public.

Le consortium AQUAMAX a rassemblé 33 partenaires de Belgique, de Chine, d'Allemagne, d'Estonie, de France, de Grèce, d'Espagne, d'Hongrie, d'Inde, d'Italie, de Norvège, de Suède et du Royaume-Uni.

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20 octobre 2011

Est-ce que l’aquaculture est prise au piège de la farine de poisson ?

Is the Aquaculture Industry Caught In a Fishmeal Trap?

Gunnar Nordahl / Rögnvaldur Hannesson

Norvegian school of economics and business administration

Bergen, printemps 2011

Est-ce que l’aquaculture est prise au piège de la farine de poisson ?

Une étude sur la farine de poisson et le lien avec soja dans l’alimentation piscicole. Les initiatives de recherche visant à réduire le niveau de farine de poisson dans les aliments pour poissons.

La crise de la faim dans le monde est de plus en plus grande et l’augmentation de la production aquacole pourrait être un moyen d'apaiser la situation. Toutefois, la production aquacole d’espèces carnivores est dépendante actuellement de la farine de poisson dont l’offre est limitée. Ce qui a conduit certains à croire que la croissance future du secteur de l'aquaculture serait freinée - prise dans le piège de farine de poisson. (…) Les programmes de recherche visant à réduire le taux d'inclusion de farine de poisson dans le régime alimentaire des aliments piscicoles ont déjà parcouru un long chemin, et il est probable que les aliments avec des quantités minimes de farine de poisson seront un jour possible. La croissance du secteur aquacole sera donc à court terme influencée par la disponibilité en farine de poisson, mais il est peu probable que le secteur soit enfermé dans le piège de la farine de poisson à long terme.

Pour télécharger le document, cliquer : farine de poisson

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Le 30 novembre 2011

Aliment aquacole. Olmix remporte le Prix d’Excellence de la PME en Chine

La Société française Olmix, spécialiste des solutions naturelles pour la nutrition et la santé animale et végétale, travaille dans la valorisation des algues pour l’alimentation aquacole. Cette valorisation des algues doit permettre de remplacer les protéines issues des produits de la pêche industrielle, nécessaires à la production de poissons d’élevage, par des protéines algales, pour alimenter le marché chinois, 1er consommateur de poissons d’aquaculture

Olmix vient de recevoir le Prix de la PME en Chine décerné par la CCI française en Chine. Ce prix récompense la stratégie et le succès commercial de la PME sur un marché à fort potentiel, qui représente 50% de la production mondiale de porcs, 67% de l'aquaculture et qui est le 2ème producteur de volailles au Monde.

Le Groupe Olmix est né en France, en 1995, de la volonté de trouver des alternatives naturelles aux additifs utilisés dans l’agriculture et il est, aujourd’hui, devenu l’un des grands spécialistes mondiaux de la chimie verte. Olmix est ainsi présent dans 60 pays à travers le monde, emploie 250 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de 53 millions d’euros, dont 80 % à l’exportation. L’entreprise cotée à la Bourse de Paris dispose de 15 filiales et 8 sites de production à travers le monde avec une forte présence en Asie.

Créée en 2007, la filiale commerciale Olmix Chine réalise aujourd'hui un chiffre d'affaires en croissance constante de 1,3 million d'Euros avec 12 collaborateurs. Olmix commercialise sur le marché chinois des alternatives naturelles aux antibiotiques issues des algues et destinées à l'élevage, en s'appuyant sur un réseau de 29 distributeurs agréés lui permettant de couvrir tout le territoire.

A partir des algues, matières premières naturelles, le département Recherche et Développement du groupe Olmix a mis au point une large gamme de solutions naturelles pouvant se substituer aux additifs de synthèse, notamment dans le monde agricole. Ainsi, Olmix propose avec sa gamme Eco-concept des alternatives naturelles aux antibiotiques et facteurs de croissance utilisés dans la nutrition animale. Son produit phare, le fameux MISTRAL destiné à l’hygiène naturelle des élevages, est issu des technologies de la cosmétique française.

En collaboration avec le Technopôle Brest Iroise et la Mairie de Quindao (Chine), OLMIX est également porteur d’un projet d’envergure de développement d’une filière algues sur le territoire chinois qui s’appuie sur le savoir faire de l’entreprise. Ce projet s’inscrit dans le cadre du plan d’ « Economie Bleue » lancé par la République Populaire de Chine en 2007 pour la valorisation des ressources maritimes. OLMIX confirme ainsi son rang et cette récompense nourrit de plus grandes ambitions pour le groupe tant les perspectives de développement sont importantes, notamment sur le marché Chinois qui dispose d’importantes ressources en algues et compte bien les valoriser en nutrition et santé. Cette valorisation des algues doit en particulier permettre de remplacer les protéines issues des produits de la pêche industrielle, nécessaires à la production de poissons d’élevage, par des protéines algales, pour alimenter le marché chinois, 1er consommateur de poissons d’aquaculture. Source : Olmix

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Olmix valorise les algues et pas que les vertes (Ouest France)

La société, basée à Bréhan (Morbihan), va lancer un programme, en lien avec Oséo, pour traiter des ulves fraîches qui seront utilisées dans la nutrition animale et végétale.

Olmix fabrique, depuis 1995, des additifs pour l'alimentation animale et l'hygiène des élevages, mais aussi la plasturgie, la cosmétique, le ciment, etc. Ceci à base d'argile de Montmorillon dans la Vienne, d'oligo-éléments et... d'algues. « Attention, des algues vertes, rouges, brunes », souligne Hervé Balusson, président-fondateur de l'entreprise.

La société a ainsi créé l'Amadéite, nouveau matériau breveté au niveau mondial. Quinze ans après son lancement, elle emploie « 250 personnes », réalise « 54 millions de chiffre d'affaires » et est implantée dans « soixante pays ».

À Plestin-les-Grèves

Olmix veut maintenant créer une filière à partir des algues vertes « fraîches, non pas fermentées », précise le PDG. Une nouvelle machine a été créée pour récolter ces algues à Plestin-les-Grèves (Côtes-d'Armor). Elle est constituée d'un plateau, d'un tapis roulant et d'un appareil à ensiler les endives ! Des essais avaient déjà été réalisés, à Plestin, en 2008. Mais les algues étaient mélangées à du sable, ce n'était pas concluant. Désormais, elles seront récoltées dans l'eau.

Débarrassées de l'eau de mer, les algues sont ensuite congelées, raffinées puis traitées en séparant les sucres, les jus et la matière verte. Parmi les débouchés : un produit appelé Ecofish, qui sera utilisé « dans la nutrition du poisson en aquaculture ». Il a déjà été « testé au Vietnam » et « des usines vont se monter en Corée, en Chine, au Canada », affirme M. Balusson.

Le projet va démarrer le 2 janvier. Il est soutenu par Oséo, la banque de l'innovation, dans son programme « Innovation stratégique industrielle ».....

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Des micro-algues au pétrole bleu (ParisTech Review)

Les micro-algues sont au centre d'une petite révolution technologique. Leur culture ouvre sur la production de biocarburants, en réinventant aussi bien les procédés industriels que les modèles économiques. Aux Etats-Unis et en Europe, différents projets passent aujourd'hui des expérimentations à l'exploitation.

La culture du phytoplancton et plus précisément des cyanobactéries en est à ses balbutiements, mais c’est l’un des domaines les plus prometteurs de la révolution des biotechnologies. Ces organismes microscopiques unicellulaires se développent selon un processus photosynthétique comparable à celui des plantes, qui en fait de minuscules usines biochimiques. Dans la nature, ils participent à la régulation du CO2. Le phytoplancton marin est responsable de plus de la moitié de la fixation totale du C02 sur notre planète, et les cyanobactéries, qui comptent parmi les formes vivantes plus anciennes, furent même à l’origine d’un phénomène connu sous le nom de grande oxydation, il y a environ 2,4 milliards d’années : une crise climatique inverse de celle qui nous menace aujourd’hui, avec un déséquilibrage de l’atmosphère au profit de l’oxygène.

Le rythme de développement des micro-algues est sensiblement supérieur à celui de la plupart des plantes terrestres. Certains de ces micro-organismes unicellulaires se divisent par mitose toutes les 24 heures. Autotrophes (capables de produire de la matière organique en procédant à la réduction de matière inorganique), ils se multiplient sans autre apport que de la lumière, de l´eau et du C02. Dans l’hypothèse d’une exploitation industrielle pour produire de la biomasse, leur rendement est donc bien supérieur à celui des végétaux terrestres.

Avant même d’entreprendre des opérations de génie génétique, la nature offre plus de 30 000 espèces répertoriées, dont certaines sont à la fois particulièrement riches en lipides et particulièrement rapides dans leur développement....

Les zones littorales humides du sud de la France présentent un environnement particulièrement favorable au développement de l’algoculture, avec une activité historique de production de sel en recherche de reconversion (Salins du Midi) qui offrent de vastes espaces inexploités, mais aussi un important bassin de production de CO2 industriel à proximité (Fos-sur-Mer). La présence naturelle d’une micro-algue (Dunaliella salina) permet d’exploiter ce CO2 tout en produisant de la biomasse. Après une étude approfondie dans un espace de 1000 à 1500 m2, il est prévu d’exploiter 20 000 hectares de salines.

Que faire de la biomasse ainsi produite ? Parmi les débouchés possibles figurent la vente à l’aquaculture (pour nourrir poissons et crustacés), mais aussi des produits de substitution aux huiles de poisson. Riches en lipides, les micro-algues peuvent aussi être utilisées pour produire des huiles végétales, qui pourront être transformées en esters méthylique d’huiles végétales, en langage courant des biodiesels. C’est sur ce créneau que s’est positionné Salinalgues, notamment parce que le site voisin de Fos-sur-Mer abrite d’importantes raffineries. Le bioraffinage, qui transforme la biomasse en éthanol, nécessite un traitement au CO2, et là encore la présence de CO2 industriel est une ressource.....

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Le 11 décembre 2011

Accord de partenariat entre le Groupe Adrien et la société Aquaculture Natural Solutions

Le Groupe ADRIEN vient de signer un accord de partenariat technique avec la société Aquaculture Natural Solutions, en vue de développer ses activités dans la valorisation des co-produits de l’industrie de la pêche, notamment destinés à l’alimentation des poissons d’aquaculture.

Le groupe ADRIEN, à travers sa filiale ARCOPA au Pérou, s’est engagé depuis plusieurs années dans une démarche de développement durable et de pêche responsable. Il a investi dès 2007, dans une usine de production de farines et d’huiles de poissons, stabilisés avec un antioxydant naturel et provenant de co-produits de son atelier de filetage de merlu et de son unité de surimi d’anchois. Il souhaite augmenter sa production et développer la valorisation des co-produits de la pêche du Pérou (1er pays producteur mondial de farines et d’huile de poisson), mais aussi provenant d’autres pays. ADRIEN a commercialisé en 2010 près de 4000 tonnes de farines et d’huiles de poisson. L’objectif sous 3 ans est de doubler ce volume.

Aquaculture Natural Solutions est une société d’étude et de conseil, créée par Dominique CORLAY, spécialiste connu dans ce secteur, auparavant responsable du secteur aliments pour l’aquaculture du groupe Le Gouessant. Il travaille depuis plus de 15 ans, pour le développement d’une aquaculture durable et de signes de qualité comme le bio ou le label rouge.

A.N.S appuiera le groupe ADRIEN dans : le sourcing, le développement de nouveaux produits, la valorisation nutritionnelle.

L’aquaculture poursuit sa progression au niveau mondial et a besoin de matières premières d’origine marine (farines et huiles) qui ont vu leur cours exploser depuis 2 ans. La forte pression sur les ressources sauvages représente un enjeu majeur médiatique et de durabilité de l’aquaculture, dont le développement passe notamment par une meilleure valorisation de tous les co-produits de l’industrie de la pêche.

Le groupe ADRIEN confirme ainsi sa stratégie d’investissement dans ce secteur par un positionnement spécifique sur les matières premières marines durables.

Le Groupe ADRIEN, entreprise familiale basée à Bouguenais (44), est spécialisé dans la pêche et la transformation de produits de la mer au Pérou (avec sa filiale Arcopa), dans l’aquaculture de turbot et naissains d’huîtres sur la côte Atlantique (France Turbot) et est également actif dans le négoce et la distribution régionale de produits surgelés (Atlagel). Son chiffre d’affaires devrait atteindre 60 millions d'euros en 2011, pour un volume de 14000 tonnes. Plus d’informations : www.adrien.fr

Source : Communiqué de presse du 28/11/2011

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Le 13 décembre 2011

De grandes économies pour le secteur de l'aquaculture (cordis.europa)

L'aquaculture est une alternative durable à la pêche des stocks sauvages, mais les installations des exploitations piscicoles sont souvent endommagées par la faune et la flore marine.

L'aquaculture est un procédé de culture et d'élevage de poissons et autres organismes aquatiques dans des conditions contrôlées telles que l'élevage classique, l'alimentation et la protection contre les prédateurs. La surpêche est responsable de la réduction dramatique des stocks de poissons sauvages à des niveaux extrêmement bas, aussi la politique commune de la pêche (PCP) a identifié l'aquaculture comme alternative viable et durable.

Cependant, la «salissure», à savoir la croissance de faune et flore marines sur des installations submergées telles que les filets et les cages à poissons, est un grand problème auquel fait face le secteur de l'aquaculture. La salissure peut entraîner l'obstruction d'un filet, ce qui résultera en une réduction des niveaux d'oxygène et une augmentation des niveaux d'ammoniac et aura un effet nuisible sur le développement et la santé des poissons. En outre, la salissure peut endommager l'équipement submergé.

Le traitement des salissures à l'heure actuelle est extrêmement coûteux. Le projet Netwash («In-situ net cleaning system in aquaculture»), financé au titre du sixième programme-cadre (6e PC) de l'UE, visait à développer un équipement de nettoyage des filets rentables et facile à utiliser pouvant s'adapter à tous les systèmes de cages utilisés dans le commerce.

Après plusieurs séries de conception et reconception, le système prototype final consistait en un véhicule à propulseur équipé d'une série de brosses pour nettoyer les filets et de dispositifs d'aspiration de l'eau pour collecter les organismes de salissures ainsi qu'une caméra et des illuminateurs pour inspecter les filets.

L'équipe du projet a promu la technologie dans le secteur de l'aquaculture et a étudié l'éventualité d'un dépôt de brevet et d'une commercialisation du dispositif, ainsi que son impact socioéconomique potentiel. On a assuré la promotion de cette innovation auprès du public dans le cadre d'activités de communication, notamment un site Internet.

Pays: NORGE

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Québec : Formation/Recherche dans le domaine de l'aliment piscicole

Stratégie pour améliorer les propriétés bénéfiques du poisson d'élevage pour la santé humaine: inclusion d'une nouvelle huile végétale dans le régime alimentaire de la truite

Type de programme

Maîtrise avec mémoire

Domaines de recherche

- Aliments et nutrition : Acides gras

- Aliments et nutrition : Alimentation et cholestérol

- Aliments et nutrition : Alimentation et santé cardiovasculaire

- Aliments et nutrition : Huiles marines

- Aliments et nutrition : Lipides

- Aliments et nutrition : Oméga-3

- Océans, ressources aquatiques et pêche : Alimentation des poissons

- Océans, ressources aquatiques et pêche : Aquaculture

- Océans, ressources aquatiques et pêche : Développement durable de l'aquaculture

- Océans, ressources aquatiques et pêche : Poissons d'eau douce

- Océans, ressources aquatiques et pêche : Truite

- Santé : maladies cardiovasculaires : Alimentation et santé cardiovasculaire

- Biologie : Biologie animale

- Biologie : Physiologie animale

Directeur de recherche

Grant Vandenberg

Yvan Chouinard

Milieu de recherche

Département des sciences animales

Notre programme de recherche vise plusieurs aspects liés à la disponibilité des nutriments, notamment sur le plan de leur digestibilité en fonction des ingrédients ainsi que sur les véritables besoins des salmonidés selon leur stade de développement. Il s'agit de trouver des alternatives à certains ingrédients (ex. huile de poisson, protéines animales) dans les régimes alimentaires pour poissons d'élevage et d'optimiser leurs conditions (ex. l'alimentation en phase, biotechnologies aquacoles) afin de réduire les coûts de production et les impacts de l'industrie sur l'environnement aquatique. Ces stratégies novatrices qui sont développées permettront à l'industrie d'accroître son expansion, notamment en région, dans le cadre d'un développement durable.

Description du projet

La production mondiale de poisson d'élevage a plus que doublé au cours des 15 dernières années accroissant la pression sur les poissons sauvages utilisés comme ingrédients (farine, huile) dans la fabrication des aliments aquacoles. Au cours des prochaines années, 97 % de l'offre mondiale d'huile de poisson sera utilisé dans les aliments aquacoles. L'ajout d'huiles végétales pour remplacer en partie ou en totalité l'HP dans les aliments de la truite n'affecte généralement pas le taux de croissance ni la conversion alimentaire. Par contre, les huiles de sources végétales ne contiennent pas d'acides gras polyinsaturés oméga-3 à longue chaîne (AGPI-LC n-3) qui a des propriétés bénéfiques pour la santé cardiaque chez l'humain. Des variétés de soya ayant des niveaux élevés en acide stéaridonique (ASD, 18:4 n-3) ont été produites récemment, ce qui pourraient aider l'industrie aquacole à répondre à cette problématique. L'hypothèse de recherche est que l'ajout d'huile de soya à teneur élevée en ASD ajoutée dans la moulée de la truite permet d'augmenter les niveaux d'AGPI-LC n-3 dans la chair du poisson. La consommation de ces poissons se traduit par des indicateurs positifs pour la santé cardiaque. Obj.: 1) Documenter les performances zootechniques de la truite arc-en-ciel nourrie avec des régimes alimentaires riches en huile de soya, riche en ASD et ayant différents niveaux de farine de poisson; 2) quantifier la bioconversion de l'ASD en AGPI-LC n-3 chez la TAC nourrie avec des régimes basés sur l'huile de soya riche en ASD.

L'étudiant choisi devra effectuer la formulation des six régimes alimentaires pour les poissons ainsi que la validation en triplicata de ces moulées chez la truite arc-en-ciel (Obj. 1-2); nourrissage des poissons; prises de mesures (survie, données de croissance, prise alimentaire) pour évaluer la réponse zootechnique aux différents régimes alimentaires offerts; prise d'échantillons sur les poissons (accumulation temporelle des acides gras spécifiques; biotransformation de ceux-ci; dans le foie: activité et expression des gènes codant pour des enzymes d'élongation et de désaturation); compilation et analyse des résultats obtenus; rédaction d'un mémoire, participation à la présentation (écrite, orale) de ses travaux aux différents partenaires et utilisateurs potentiels des résultats (dont le MAPAQ, Merinov, la SORDAC, le RAQ et l'AAC). L'étudiant sera dirigé par G. Vandenberg et co-dirigé par H. Jacques et Y. Chouinard. Pour les aspects génomiques, l'étudiant pourra compter sur le support du professeur C. Robert appuyé par la toute nouvelle infrastructure de recherche financée par la FCI-MDEIE. Les travaux expérimentaux avec la truite arc-en-ciel seront effectués au Laboratoire régional des sciences aquatiques de l'Université Laval (LARSA).

Exigences et conditions

- Détenir un diplôme de premier cycle en agronomie, biologie, biochimie, nutrition, sciences et technologie des aliments ou autre domaine connexe.

- Montrer de l'intérêt pour la nutrition animale, ainsi qu'une habileté dans le travail en laboratoire.

- Avoir de la facilité à travailler en équipe.

- Être minutieux, autonome et avoir des aptitudes pour le travail manuel.

- Avoir suivi la formation SIMDUT (un atout).

- Avoir de l'expérience pertinente en lien avec le projet (un atout).

- Être disponible dès mai 2012.

L'étudiant devra s'inscrire à l'un des programmes d'études de l'Université Laval suivants :

- Maîtrise en sciences animales - avec mémoire

Profil recherché

- Agronomie

- Nutrition

- Sciences et technologie des aliments

- Biochimie et microbiologie

- Biologie

Soutien financier disponible*

Le soutien financier varie en fonction du programme d'étude suivi.

Maîtrise en sciences animales - avec mémoire

* Présentation du soutien financier maximal disponible. Certaines conditions s'appliquent. Sujet à changement sans préavis. Pour plus d'information, renseignez-vous auprès des organismes responsables.

Documents exigés

- Curriculum Vitae

- Relevé de notes

- Lettre de motivation

Date limite pour postuler

4 avril 2012

Pour plus d'information

Grant Vandenberg

Professeur

Département des sciences animales

Téléphone : 418 656-2131 p.6541

Courriel : grant.vandenberg@fsaa.ulaval.ca

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Le 17 mars 2012

Impact de l’aquaculture sur les stocks halieutiques

Ian H. Pike, Stuart McDonnel Barlow

International fishmeal and fishoil organisation, 2 College Yard, St. Albans, Herts. AL3 4PA, Royaume-Uni

Les poissons marins d’élevage comme les salmonidés, les poissons plats et les gadidés sont carnivores. Les saumons, par exemple, se nourrissent de façon opportuniste, consommant des poissons de toutes tailles et également des crevettes et du krill (Jacobsen et Hansen, 2000). Beaucoup de poissons d’eau douce sont également carnivores. La farine et l’huile de poisson sont des matières premières qui, hormis leur teneur en eau, sont proches de l’aliment du poisson sauvage carnivore. Mais, si l’on considère l’expansion rapide de l’élevage des poissons carnivores, on peut se poser la question de savoir si l’on est en mesure de continuer à nourrir les poissons d’élevage avec de la farine et de l’huile de poisson produites à partir de poissons sauvages. Les questions traitées dans cette présentation sont les suivantes :

  • les espèces sauvages utilisées pour la production de farine et d’huile sont-elles aujourd’hui une ressource renouvelable ?
  • l’offre de farine et d’huile de poisson va-t-elle s’épuiser avec la croissance de l’aquaculture ?
  • quelles sont les possibilités de remplacement de la farine et de l’huile de poisson ?

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Le 19 mars 2012

Rencontre organisée par l’Inra en partenariat avec le CIPA, l’Itavi et le Sysaaf dans le cadre du Salon international de l’agriculture à Paris.

Longtemps les ressources naturelles en poisson ont été considérées comme inépuisables. Pourtant elles atteignent maintenant une limite et la pêche ne permet plus de couvrir l’accroissement de la demande mondiale. Aujourd’hui, la pisciculture produit déjà 50 % de la consommation mondiale de poisson mais la production française et européenne stagne.

Cette rencontre montre comment la mobilisation de la recherche publique et de la filière piscicole peut et doit fournir de nouveaux atouts pour le développement de la pisciculture française, en répondant en particulier aux trois enjeux majeurs suivants :

* Mesurer et améliorer la durabilité des élevages piscicoles

* Comment évaluer la durabilité économique, sociale et environnementale des élevages ?

* Quelles en sont les voies d’amélioration ?

* Maîtriser les quantités d’eau utilisées

* Comment mettre au point de nouveaux systèmes d’élevage économes en eau ?

* Quel est leur impact sur les performances et la qualité du poisson ?

* S’adapter à la raréfaction des matières premières

* Quelle quantité de poisson sauvage est utilisée pour produire les poissons d’élevage ?

* Comment remplacer les huiles et farines de poissons dans les aliments aquacoles ?

* Peut-on sélectionner des poissons pouvant valoriser d’autres ressources et notamment les ressources végétales ?

Résumés des interventions (document) et discussions sur plusieurs vidéos, cliquer Vers une pisciculture compétitive et durable

  1. Introduction : Jean-Louis Peyraud, chargé de mission auprès du directeur scientifique agriculture, Inra
  2. Le GIS Piscicultures demain, un outil de mobilisation de la recherche et de la profession : Marc Vandeputte, Coordination piscicole, Inra
  3. Évaluer et améliorer la durabilité de la filière piscicole française : programmes IDAqua et ProPre : Aurélien Tocqueville, Ingénieur, Service Technique Aquaculture, ITAVI
  4. Aller vers une pisciculture économe en eau : Mathieu Gaumé, Unité expérimentale PEIMA de Sizun, INRA
  5. Discussion : durabilité de la pisciculture - Animée par Jean-Louis Peyraud, chargé de mission auprès du directeur scientifique agriculture, Inra
  6. Réduire l’usage des matières premières marines pour l’élevage aquacole : Françoise Médale, Directrice de l’Unité NuMeA, Inra Bordeaux & Arnault Chaperon, administrateur du CIPA et président de la FEAP
  7. Adapter les poissons aux aliments végétaux : programme VEGEAQUA - Richard Le Boucher, Ingénieur en sélection aquacole, Sysaaf
  8. Discussion : combien de poisson sauvage pour produire du poisson d’élevage ? Animée par Arnault Chaperon, administrateur du CIPA et président de la FEAP
  9. Conclusion : Arnault Chaperon, administrateur du CIPA et président de la FEAP

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Intensification raisonnée et écologique de l’aquaculture tropicale (Cirad)

Dans un contexte de surexploitation des ressources sauvages, l’aquaculture a souvent été présentée comme une panacée capable de satisfaire la demande croissante en produits aquatiques. En effet, la production aquacole mondiale a été multipliée par plus de six depuis le milieu des années 1980 et c’est le secteur des productions animales qui a connu la plus forte croissance au cours des trois dernières décennies. Mais depuis quelques années, sa perception par le grand public s’est dégradée en raison, notamment, de l’impact environnemental de certaines pratiques comme l’emploi de farines de poissons, les rejets de matière organique (fèces et aliments non consommés), la destruction de mangroves, ...

Pourtant, l’essentiel de la production mondiale est toujours obtenu dans des systèmes semi-intensifs durables ayant même souvent un impact positif sur l’environnement en transformant certains sous-produits ou résidus polluants en protéines à haute valeur alimentaire. Quant aux autres modes de production, ils font l’objet de nombreuses recherches visant à identifier de nouvelles pratiques durables.

L’une des plus prometteuses est l’Aquaculture Multi-Trophique Intégrée (Integrated Multi-Trophic Aquaculture ou IMTA), qui tend à se développer depuis quelques années. Elle consiste à associer sur un même site des élevages polluants (comme la pisciculture) à des élevages ou cultures dépolluants (coquillages filtreurs, algues, concombres de mer, etc.).

De tels systèmes relèvent d’une démarche d’intensification écologique de l’aquaculture tropicale, étudiée dans le cadre de l’UMR Intrepid par le Cirad et l’Ifremer. Nous concevont et développont des travaux de recherche allant de la domestication de nouvelles espèces (comme des espèces herbivores) à l’étude des dynamiques d’adoption des innovations par les agriculteurs des pays tropicaux.

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Le 21 mars 2012

Des éleveurs de porcs et de vaches découvrent l'aquaculture (Le Gouessant)

Le 6 décembre dernier, une vingtaine d’éleveurs adhérents FDSEA*22 ont découvert l’usine Poisson du Gouesssant à Saint-Aaron (22).

Lors de la visite, Antoine Bureau, responsable de l'usine, a expliqué le process de fabrication aux visiteurs. Ils ont découvert la salle de broyage, s’intéressant à la taille de la mouture, aussi fine qu’en meunerie. Antoine a enchaîné sur la taille des granulés, leurs spécificités par espèce, leurs contraintes de fabrication. Il a mis en avant la technique d’extrusion qui permet d’avoir des granulés flottants, semi-flottants ou plongeants, ainsi que la longue formation et le haut niveau de savoir-faire du personnel. Il a poursuivi par le séchage des granulés, dans le sécheur muni de tapis à deux niveaux, à une température et pendant un temps très précis. Au synoptique, ils ont entrevu la complexité des formules, l’automatisation de l’usine et l’ensachage pour terminer par le magasin de stockage des produits sacs.

Travailler avec plusieurs petits clients plutôt qu’un seul gros

Sébastien Giraudeau, directeur de la FDSEA22, ex-salarié du Gouessant, a partagé ses connaissances sur l’export, particulièrement sur les sources d’approvisionnement en farines et huiles de poissons. Les visiteurs ont découvert que Le Gouessant s’approvisionnait principalement au Pérou, les prix et approvisionnements variant selon la gestion des stocks du gouvernement péruvien.

Les visiteurs se sont aussi intéressés aux médicamenteux. Antoine Bureau leur a précisé que «Le Gouessant a une ligne spécialement dédiée, mais que le tonnage s’amenuise d’années en années : de meilleures qualités sanitaires en pisciculture, le nouveau mode opératoire des vétérinaires privilégiant des produits de remplacement ou la vaccination en sont les principales raisons».

La visite de l’usine de Saint-Aaron s’est achevée autour d’un déjeuner à la cantine, avant d’enchaîner sur celle de la pisciculture de France Turbots à Trédarzec (22).

Une clientèle de luxe très exigeante

Les visiteurs, ont, par petits groupes, découvert la pisciculture. Ils ont pu se rendre compte de l’investissement nécessaire tant en bâtiment qu’en aliments pour produire un poisson de 3 kilos au bout de 3-4 ans. A l’expédition, le pisciculteur Pierre James a témoigné sur l’organisation et les contraintes imposées pour satisfaire des clients très exigeants (restauration de luxe) et lointains puisqu’il travaille aussi avec des clients de Russie, Dubaï ou encore d’Afrique du Sud. La visite s’est terminée par la découverte de la station de traitement de l’eau des différents bassins d’élevage.

«Tous les éleveurs ont été interloqués par la technologie employée tant en usine qu’en élevage. Ils ont découvert une autre production et cela leur a permis de relativiser leurs contraintes qui sont également fortes pour un pisciculteur, sinon plus...», soulignait Dominique Merrant à l’issue de la visite.

Dominique Merrant

*FDSEA : Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles

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Le 23 mars 2012

Satisfaire les besoins en aliments d’un secteur aquacole en pleine essor : Analyse

Au cours de la 6e session du sous-comité de l'aquaculture de la commission de la pêche (Cofi), la problématique "aliments aquacoles" tiendra probablement une place importante dans les discussions...

Plus de 30 millions de tonnes d'aliments piscicoles sont fabriqués chaque année dans le monde pour nourrir poissons et crustacés d'élevage !!! L'offre en farine et huile de poisson (ingrédients essentiels dans l'équilibre alimentaire des poissons carnivores) peut-elle suivre le rythme du développement aquacole ?

Résumé

Pour faire face à l’augmentation de sa population et maintenir au moins le niveau actuel de consommation par habitant, le monde devra produire 23 millions de tonnes d’aliments d’origine aquatique en plus d’ici 2030, qui devront venir de l’aquaculture. Si l’on veut satisfaire la demande future d’aliments d’origine aquacole, il faudra disposer d’aliments piscicoles en quantité et en qualité suffisantes. Les débats portant sur la disponibilité et l’utilisation d’aliments pour l’aquaculture se concentrent souvent sur la farine et l’huile de poisson (y compris les poissons de rebut), mais compte tenu des tendances passées et des prévisions pour l’avenir, il est fort probable que la durabilité de l’aquaculture soit davantage liée à l’approvisionnement soutenu en protéines, en huiles et en hydrates de carbone, d’origine animale ou végétale, venant de la terre ferme, comme source d’aliments. Mise à part la nécessité d’assurer un approvisionnement régulier en aliments des poissons pour répondre à la demande d’un secteur aquacole en expansion, il faudra accorder toute l’attention voulue à plusieurs autres questions et problèmes importants. Le présent document analyse les besoins en aliments de l’aquaculture et porte plusieurs questions et problèmes à l’attention du Sous-Comité de l’aquaculture, en lui demandant de fournir des orientations, des avis et des directives concernant les travaux futurs de la FAO sur l’approvisionnement en aliments de l’aquaculture.

Pour télécharger ce document, cliquer FAO

Pour accéder à tous les documents sur l'aquaculture, cliquer COFI

Voir aussi le document (en anglais) très détaillé ci-dessous....

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Demand and supply of feed ingredients for farmed fish and crustaceans

Demand and supply of feed ingredients for farmed fish and crustaceans: trends and prospects.

Tacon, A.G.J.; Hasan, M.R.; Metian, M.

FAO Fisheries and Aquaculture Technical Paper No. 564. FAO, 2011. 87 pp.

The rise into global prominence and rapid growth of finfish and crustacean aquaculture has been due, in part, to the availability and on-farm provision of feed inputs within the major producing countries. More than 46 percent of the total global aquaculture production in 2008 was dependent upon the supply of external feed inputs. For the aquaculture sector to maintain its current average growth rate of 8 to 10 percent per year to 2025, the supply of nutrient and feed inputs will have to grow at a similar rate.

This had been readily attainable when the industry was young. It may not be the case anymore as the sector has grown into a major consumer of and competitor for feed resources. This paper reviews the dietary feeding practices employed for the production of the major cultured fed species, the total global production and market availability of the major feed ingredient sources used and the major constraints to feed ingredient usage, and recommends approaches to feed ingredient selection and usage for the major species of cultivated fish and crustacean. Emphasis is placed on the need for major producing countries to maximize the use of locally available feed-grade ingredient sources, and, in particular, to select and use those nutritionally sound and safe feed ingredient sources whose production and growth can keep pace with the 8 to 10 percent annual average annual growth of the fed finfish and crustacean aquaculture sector.

Pour télécharger le document cliquer FAO

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AIRD - CIRAD : Programme Doctorants du Sud

Thèse proposée : Caractérisation et mode d'action des huiles essentielles antimicrobiennes vis-à-vis des bactéries pathogènes alimentaires : application à la réduction des bactéries résistantes aux antibiotiques en aquaculture…

Appel à projets 2012

Date de clôture : 18 juin 2012

Pour plus d'informations, cliquer Aird

Objectifs

« Doctorants du Sud » est un des programmes d’appui au renforcement et à la consolidation des potentiels de recherche dans les pays du Sud, mis en oeuvre par l’Agence inter-établissements de recherche pour le développement (AIRD) pour le compte du Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement).

A travers ce programme, l’AIRD entend contribuer à la formation diplômante de futurs chercheurs des pays du Sud et renforcer les partenariats de recherche entre les unités du Cirad et une ou plusieurs équipes du Sud.

Le public visé est celui des étudiants des pays du Sud qui souhaitent réaliser une thèse dans le cadre d’un partenariat entre une équipe de recherche du Cirad et une équipe de recherche du Sud leur garantissant un encadrement et un environnement de travail de qualité.

L’objectif du soutien est de renforcer les capacités de recherche des pays du Sud et par là même, accompagner les jeunes scientifiques dans l’acquisition des compétences leur permettant d’intégrer, au terme de leur thèse, le système d’enseignement supérieur et de recherche de leur pays.

Objet

15 doctorants du Sud seront financés à compter du 1er novembre 2012 et pour 3 ans maximum pour travailler sur l’un des sujets sélectionnés par le Cirad. Dans cette perspective, 24 sujets de thèse sont proposés.

Conditions d'éligibilité

Les candidat(e)s doivent être :

  • âgé(e)s de moins de 40 ans ;
  • ressortissant(e)s d’un pays des régions intertropicales ou méditerranéennes ;
  • titulaires d’un master-recherche, d’un DEA ou d’un diplôme équivalent dans les sciences relevant du domaine de l’agriculture au sens large (agriculture, alimentation, environnement, etc.) et présentant les conditions requises pour une inscription en formation doctorale.

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Le 1 juin 2012

Le Gouessant Aquaculture : petite activité et grande force de frappe (Revue alimentation animale)

D’abord connu comme fabricant d’aliment pour bétail, Le Gouessant compte aussi une activité aquaculture à la fois autonome et bénéficiant de la puissance du groupe d’un point de vue R&D et logistique. Établie à Saint-Aaron, dans les Côtes d’Armor, l’usine d’aquaculture du Gouessant produit 27 000 tonnes d’aliments, garantis sans OGM.

Le groupe Le Gouessant s’est diversifié dans l’aquaculture en 1988, date à laquelle il a racheté l’usine de Saint-Aaron. Il démarre à l’époque l’activité en collaboration avec l’Ucaab (ex Inzo°) et Maïsadour, et commercialise une gamme principale d’aliment sous la marque Torrent. Dès 1991, Le Gouessant monte sa propre ligne d’extrusion et commercialise ses produits sous la marque Le Gouessant Aquaculture. « Aujourd’hui cette activité n’en est en rien annexe mais s’inscrit pleinement dans la stratégie de la coopérative : être un spécialiste de la nutrition animale multi-espèces, souligne Samuel-Pierre Camus, le nouveau directeur de la branche aquaculture. (...) »

Lancée en 1988, l’activité aquaculture du Gouessant se concentre sur le site de Saint-Aaron, dans les Côtes d’Armor.

(...) Le Gouessant s’étant orienté vers la nutrition animale « bio » dès 1998, l’activité aquaculture jouit d’un approvisionnement facilité et d’une traçabilité assurée. « De plus nous triturons le soja bio sur place, en France », souligne Daniel Cornières. La filière biologique représente aujourd’hui 30 % des volumes de la production aquacole.

Programme de substitution

Le Gouessant Aquaculture affiche par ailleurs un engagement marqué pour le développement durable en s’orientant vers des cahiers des charges spécifiques (bio, Natureland, Friends of the Sea) ou en favorisant, dans la mesure du possible, les protéines et matières grasses d’origine végétale. « Nous travaillons sur des programmes de substitution depuis une dizaine d’années, signale Yann Marchand, spécialiste formulation et R&D aquaculture. Nous avons également participé aux essais terrains du programme européen Aquamax : les fortes substitutions que nous avons effectuées (passant de 20 % d’huile de poisson et 20 % de farines de poisson à 5 % dans les deux cas) ont donné de bons résultats, que ce soit au niveau des performances, inchangées, ou au niveau appétant. Les qualités diététiques du poisson n’ont pas été influencées non plus. » (...) « Les farines de poisson durables exigées au niveau européen nous incitent également à valoriser les coproduits de la pêche, en privilégiant les circuits de collecte plus courts », poursuit Yann Marchand, qui cite le travail de valorisation des entreprises comme Bioceval dans le Finistère (groupe Saria) ou Arcopa au Pérou (groupe Adrien). (...)

Deux étapes de broyage

Le dosage des micro-composants, qui descend à une précision inférieure au gramme, s’effectue à l’aide d’une benne mobile.

Les principales évolutions techniques depuis le lancement de l'activité ont porté sur l’augmentation du taux de matière grasse et la réduction de la taille des pellets, « les deux éléments clés de l’aquaculture ». L’usine peut fabriquer des aliments pouvant atteindre jusqu’à 250/300 microns, grâce notamment à son broyeur pulvérisateur qui permet la micronisation. « Le process comprend ainsi deux étapes de broyage pour les aliments alvins, précise Daniel Cornières. (...) » Le mélange se fait lui aussi en deux étapes, étant donné que la farine de poisson se broie difficilement seule. Après son passage dans l’extrudeur bi-vis, le produit subit le séchage, étape particulièrement importante dans l’aliment aquacole, car « l’incorporation d’eau et de vapeur peut aller jusqu’à 30 % et le taux d’humidité atteint les 24 % à la sortie de l’extrudeur. » Le produit est ensuite amené vers l’étape d’enrobage sous-vide, « qui permet de mettre un taux de matière grasse très important, jusqu’à 30 % ». (...)

27000 tonnes

L’usine totalise un tonnage de 27 000 tonnes (chiffres 2011) sur une production d’un million de tonnes pour l’ensemble du groupe Le Gouessant. L’activité aquaculture fonctionne grâce à une équipe d’une quarantaine de personnes : outre les 30 personnes impliquées en production, une dizaine de personnes s’activent en formulation, R&D, commandes, logistique, qualité et achat matières premières, « toutes au service d’une clientèle nationale et export qu’accompagnent au quotidien trois technico-commerciaux », souligne Samuel-Pierre Camus (...).

Annonçant un chiffre d’affaires avoisinant les 30 millions d’euros, Le Gouessant aquaculture enregistre un équilibre entre le marché domestique et l’export : « Notre présence en France est forte et le restera. Nous exportons par ailleurs vers plus de 35 pays : sur les îles britanniques, en Europe continentale, l’Europe de l'Est, autour de la Mer noire, du bassin méditerranéen, en Afrique australe et océan Indien. (...) » Sarah Le Blé

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Le 28 juillet 2012

L'industrie du Soja mise sur la pisciculture marine ?

Après avoir imposé son modèle intensif dans les élevages terrestre (sur la complémentarité "Tourteau de Soja - Ensilage de Maïs"), l'industrie agro-alimentaire étatsunienne pointerait maintenant la pisciculture marine...

2 juillet 2012

Usine d'aliment piscicole - Comment l'industrie du soja prend la mer

En 2010, le chef de la direction de l'Association américaine de soja a rapporté que l'organisation a suivi de près les progrès accomplis dans l'élaboration de la législation de la pisciculture en mer et s'est entretenu avec les fonctionnaires du Congrès à ce sujet.

En mars 2011, elle a approuvé un plan controversé qui permettrait la pisciculture dans le golfe du Mexique. En Septembre 2011, un communiqué de presse a été publié pour annoncer un projet nouveau de pisciculture marine qui "révolutionnerait l'aquaculture durable."...

Suite sur FWW

A télécharger le rapport complet de Food and Water Watch :Factory-Fed Fish - How the soy industry is expanding into the sea (Usine d'aliment piscicole - Comment l'industrie du soja prend la mer)
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Le 20 août 2012

DIANA participera au salon AQUA 2012 à Prague (CP Diana)

DIANA participera au salon AQUA 2012, organisé conjointement par l’EAS (European Aquaculture Society) et la WAS (World Aquaculture society), qui se déroulera du 1er au 5 septembre 2012 à Prague, en République Tchèque. Rendez-vous sur le stand #57 !

Véritable événement mondial, AQUA 2012 s'appuie sur les expertises d’acteurs internationaux de l’industrie de l’aquaculture situés en Europe, Afrique, Amérique du Nord et du Sud, au Moyen-Orient et en Asie Pacifique pour créer un des plus grands salons de l'aquaculture dans le monde. Cette édition 2012 présentera pour la première fois, l'une des plus grandes variétés de produits jamais rassemblés sur un salon Aqua.

A cette occasion, DIANA, représenté par son activité Aquativ, spécialiste des solutions nutritionnelles pour l’aquaculture, lancera et présentera à son tour, ses nouveaux produits développés en partenariats au cours de l’année 2012.

Par ailleurs, les équipes reviendront sur la concrétisation du projet AquaSea grâce à l’ouverture de 2 nouvelles usines cette année, au Costa Rica et en Equateur.

Le lundi 3 septembre, le Dr Vincent Fournier, Responsable Recherche et Développement de l’activité Aquativ, animera deux conférences au sein de la session « Fish Meal and Fish Oil Extension : Enabling Technologies »

Nous vous attendons nombreux sur le stand #57 !

DIANA est l’acteur mondial de référence des solutions fonctionnelles naturelles pour les industries agro-alimentaire, pet food, nutraceutique, aquaculture et cosmétique.

Fournisseur de solutions nutritionnelles pour l’aquaculture, Aquativ a développé une expertise unique dans le comportement alimentaire et les besoins nutritionnels des poissons et des crevettes. Ses hydrolysats fonctionnels permettent d'améliorer l’appétence et l’efficacité nutritionnelle des aliments, et donc de maximiser la productivité des élevages. Aquativ s’appuie sur un réseau commercial et industriel international. Cette implantation géographique unique permet d’offrir aux clients du monde entier des produits compétitifs et un support technique de proximité.

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Sénat : Farines animales

Question écrite n° 23835 de M. Roland Courteau (Aude - SOC) publiée dans le JO Sénat du 28/06/2012 - page 1395

M. Roland Courteau expose à M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt que la Commission européenne a lancé l'idée de lever l'interdiction d'utiliser des farines animales pour nourrir les animaux destinés à l'alimentation : porcs, poissons et volailles.

Or il lui indique, qu'en France, le Conseil national de l'alimentation (CNA) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) ont délivré deux avis opposés.

Ainsi, si l'ANSES s'y est montrée défavorable, par contre, le CNA s'est déclaré en faveur de la réautorisation partielle. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer quelle analyse il fait de l'avis du CNA dès lors qu'il n'existe, à ce jour, aucune garantie d'innocuité de ces farines animales, désormais appelées « protéines animales transformées », et quelle est la position de son ministère sur ce sujet.

Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt publiée dans le JO Sénat du 09/08/2012 - page 1829

Dans sa feuille de route adoptée le 16 juillet 2010, la Commission européenne a envisagé de lever l'interdiction totale d'usage des protéines animales transformées dans l'alimentation des animaux producteurs de denrées alimentaires. Les deux principes fondamentaux, celui du non-recyclage des protéines au sein de la même espèce, dit « principe non cannibalisme », et celui de l'interdiction de l'emploi de protéines provenant de mammifères dans l'alimentation des ruminants restent maintenus. Les protéines animales transformées, dont il est question dans la feuille de route, concernent des protéines issues de carcasses de non-ruminants, ayant fait l'objet, a minima, d'une inspection ante mortem favorable à l'abattoir, et pour lesquelles une méthode de transformation normalisée d'hygiénisation, combinant des paramètres de température, pression, durée et granulométrie, est appliquée. Les premiers projets de la Commission portaient sur la possibilité d'utiliser ces protéines animales transformées dans l'alimentation des animaux non ruminants, tels que les porcins, les volailles ou les poissons. Les avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail et du Conseil national de l'alimentation (CNA) portaient exclusivement sur ces projets. Ils soulignaient que les conditions permettant une utilisation sécurisée des protéines animales transformées devraient porter sur la spécialisation des filières par espèce, ainsi que la disponibilité de méthodes analytiques pour le contrôle de l'espèce d'origine des protéines animales transformées. Compte tenu des réserves exprimées par un certain nombre d'États membres ainsi que des difficultés de développement de méthode analytique, la Commission a récemment modifié le projet de texte et propose à présent un dispositif autorisant l'emploi de protéines animales transformées, issues de non ruminants et à destination des animaux aquatiques uniquement. Il n'en résulte pas moins que, compte tenu des difficultés d'acceptation sociétale sur ce sujet et de l'impact médiatique possible sur la filière aquacole, le ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt est opposé à ce projet et l'a exprimé au nom du gouvernement français auprès de la Commission européenne. Pour autant, le projet de texte devrait être prochainement soumis au vote par la Commission européenne à l'ensemble des États membres. La France réaffirmera à cette occasion son opposition ferme au projet de texte.

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Algues : La Révolution Bleue pour une chimie durable

Olmix Symposium

10 septembre 2012

Pontivy / Bretagne

Comment les Algues peuvent apporter des solutions aux problématiques mondiales de la Nutrition et de la Santé ?

Le groupe Olmix, pionnier dans l’utilisation des algues en alimentation animale depuis 1995, a le plaisir de vous inviter à assister au 1er Symposium Olmix dédié aux utilisations des algues dans les secteurs de la Nutrition et de la Santé.

L’utilisation des polysaccharides et oligo-éléments extraits des algues est devenu un métier pour Olmix dès les premières années du deuxième millénaire.

Tout a commencé quand l’équipe R&D d’Olmix a eu la conviction qu’il était possible d’augmenter le potentiel d’adsorption des argiles en y introduisant des polysaccharides extraits des algues. L’idée était d’augmenter l’espace interfoliaire naturel d’une argile montmorillonite grâce aux ulvanes, les polysaccharides des algues vertes. Un programme complet a alors été développé avec le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) et le CEVA (Centre d’Etude et de Valorisation des Algues) et a donné naissance à l’Amadéite®, matériau hybride révolutionnaire à base d’algue et d’argile breveté dans le monde entier. Le premier grand succès commercial d’un produit issu des algues dans l’alimentation des animaux était consacré: Le MTX+.

Ces succès encouragent OLMIX à investir plus encore dans la valorisation des algues pour les marchés de la Santé et de la Nutrition Animales et Végétales. Aujourd’hui, le nouveau programme de R&D «ULVANS», vise à fournir à ces marchés de nouvelles solutions incorporant plus de technologie, grâce à de nouvelles techniques d’hydrolyse enzymatique et de séparation appliquées depuis la récolte jusqu’au produit final.

Quelle est la clé d’Olmix pour innover autant avec les algues ? Olmix est basée au coeur de la Bretagne, région du monde concentrant à la fois la diversité de la ressource et la richesse des connaissances scientifiques s’y rapportant.

Pour partager avec ses partenaires la naissance de cette «Révolution Bleue des algues pour une chimie durable», OLMIX organise le 10 Septembre 2012, le 1er SYMPOSIUM SUR LES ALGUES dédié au «rôle des algues comme solutions aux défis mondiaux des questions d’alimentation et de la santé». Des conférenciers issus des institutions les plus en pointe sur ce sujet viendront partager avec nous les dernières connaissances sur la science des algues et plus encore...

Pour plus d'information sur le programme, cliquer Olmix

Objectif d'Olmix en aquaculture

Augmenter la production, remplacer les farines de poisson, répondre aux demande de produit de haute qualité (en accord avec les règles et spécifications), améliorer l'efficacité alimentaire, limiter les pathologies, maintenir la qualité de l'eau…voici les challenges auquels le secteur aquacole doit faire face aujourd'hui.

Olmix propose des solutions en ligne avec les besoins du marché grâce à une gamme complète ddiée à l'aquaculture.

Le remplacement des farines de poisson à par exemple provoqué l'apparition de nouvelle problématiques, auparavant inconnues : le magement du risque mycotoxines du à l'utilisation de matière premières végétales. MTX+ répond à cette nouvelle demande en fournissant une solution efficace pour controler ce risque. La nature innovante de nos produits se base à la fois sur les valeurs nutritives et fonctionnelles des algues.

Les solutions proposées par Olmix sont universelle et correspondent aux demandes des fabricants d'aliments et des éleveurs et sont le résultats d'un échange continu avec nos partenaires privilégiés.

Olmix groupe

Créé en 1995 par Hervé Balusson, le groupe Olmix est né au cœur de la Bretagne, à Bréhan (Morbihan), de la volonté de trouver des alternatives naturelles aux additifs utilisés dans l’agriculture et il est aujourd’hui devenu l’un des grands spécialistes mondiaux de la chimie verte.

Olmix est impliqué depuis plus de 15 ans dans la valorisation des algues et sa philosophie est basée plus que jamais sur la conviction que celles-ci représentent le nouvel « Or Vert ». Le logo d’Olmix est d’ailleurs constitué d’algues, plus qu’un symbole, pour une vie meilleure !

Le groupe Olmix offre des solutions naturelles « pour une vie meilleure » élaborées à base d’oligo-éléments, d’argile et d’algues (rouges, vertes et brunes) et propose une nouvelle vision de l’additif reposant sur une technologie révolutionnaire offrant de fortes perspectives de développements économiques respectueux de l’environnement.

Les produits du groupe sont principalement destinés aux marchés de la Nutrition/Santé Animale et Végétale mais également à l’industrie (cosmétique, matériaux, ciment…).

Structure commerciale

Sa structure commerciale s’appuie sur un réseau de treize filiales, dont cinq en Asie, une en Turquie, une en Afrique et une en Amérique du Sud, zones à fortes croissances. L’entreprise, cotée à la Bourse de Paris, dispose de 7 sites de production en Europe et ses innovations naturelles, en phase avec l’évolution des réglementations environnementales dans le monde, en ont fait une référence majeure dans le développement durable.

Olmix est ainsi présent dans 60 pays à travers le monde, emploie 250 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de 54,5 millions d’euros, dont 80 % à l’exportation.

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Le 26 février 2014

Nutrition animale : InVivo parie sur l'aquaculture

Un poisson sur deux consommés dans le monde est issu d'un élevage. Une manne pour l'industrie de l'alimentation animale.

Source : Les Echos par Marie-Josée Cougard 

« La plus grosse croissance de l'alimentation animale viendra du développement de l'aquaculture au cours des prochaines années », dit Hubert de Roquefeuil, directeur général adjoint d'InVivo NSA, la division nutrition et santé animale de la plus grosse union de coopératives en France. Désormais, l'élevage fournit en effet 50 % des poissons consommés dans le monde, selon la FAO, l'organisation des Nations unies pour l'agriculture et alimentation. Des chiffres de nature à stimuler quelques ambitions.

Déjà actif dans ce domaine, InVivo NSA y voit néanmoins un axe privilégié pour contribuer au doublement du chiffre d'affaires qu'il s'est fixé à l'horizon 2025. A cette échéance, il prévoit que son activité totalisera 3 milliards d'euros, contre 1,4 milliard sur l'exercice 2012-2013 clos le 30 juin. Une année difficile pour l'industrie mondiale en raison des crises sanitaires en Asie, de la flambée des matières premières auxquelles se sont ajoutées les difficultés de l'Europe et une croissance négative de l'agriculture au Brésil.

InVivo NSA pense s'appuyer particulièrement sur le développement des élevages de crevettes, de pangas (une espèce importante au Vietnam) et de tilapias, un poisson blanc, bon marché, élevé en Asie, dont les filets sont vendus dans le monde entier.

Parier sur l'innovation

Le groupe pense être en mesure de proposer des formules alimentaires plus concentrées, garantissant la même croissance au poisson tout en diminuant les rejets. « L'alimentation animale est pour nous un produit d'appel pour vendre nos services et nos conseils, source de forte valeur ajoutée », explique encore Hubert de Roquefeuil. Une évolution indispensable pour s'adapter aux marchés matures, où les ventes d'alimentation animale régressent. Tous ces projets passent par une forte capacité à l'innovation, l'autre pilier sur lequel InVivo NSA veut faire reposer son développement. « Nous voulons casser les freins à l'innovation en la plaçant dans les mains des acteurs de la création de valeur », dit encore Hubert de Roquefeuil. C'est dans ce but que le groupe prépare pour la fin 2015 la construction d'un « incubateur de l'innovation » à Saint-Nolff, dans le Morbihan. Confié à Jean-Pierre Maignan, l'édifice, à nul autre pareil, a l'ambition de « décloisonner » les échanges entre tous les occupants.

L'idée est d'y accueillir des starts-up, des chercheurs, des universitaires, des porteurs de nouvelles technologies et des spécialistes du marketing, afin de faire naître des solutions très innovantes. Et de déboucher sur de nouveaux partenariats. Si affinités.

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Pour Capital (M6), le Tilapia est un produit low cost !

Comprendre que le Tilapia est un poisson à prix faible du fait qu'il est omnivore contrairement au saumon, bar et autre dorade qui exigent une ration à base de farine et d'huile de poisson très coûteuse...

C'est plutôt M6 qui produit des émissions Low Cost, vu comment l'émission Capital aborde le sujet... Une vraie arnaque que ce reportage !

Nouveaux produits low cost : arnaques ou bonnes affaires ? 

Source : M6

Jusqu'où ira le low cost ? Aujourd'hui, il semble qu'aucun secteur de la consommation ne soit épargné par cette tendance qui vise à toujours écraser davantage les prix. Évidemment, cette offre de produits bon marché est la bienvenue alors que notre pouvoir d'achat ne cesse de baisser. Mais comment s'y prennent les industriels pour produire moins cher ? Quels sont les nouveaux pays transformés en usines à bas prix ? Et surtout faites-vous toujours une bonne affaire en achetant ces nouveaux produits à petit prix ? Du high tech à l'habillement en passant par l'alimentation, Capital vous révèle les secrets de quelques-uns de ces nouveaux produits low cost.

Les chaussures « premier prix » sont-elles dangereuses ?

Que valent les smartphones à moins de 200 euros ?

Le nouveau poisson miracle

http://www.reportagestv.com/2014/02/24/capital-le-nouveau-poisson-miracle/

Durée du reportage 24 minutes... Cliquer Ici pour le visualiser

Il a un drôle de nom mais son prix est presque imbattable : entre 6 et 8 euros le kilo au rayon surgelé des grandes surfaces. Ce poisson au goût neutre et quasiment sans arrêtes est adoré par les enfants. Mais d'où vient le tilapia ? Au départ, on le pêchait dans les fleuves d'Afrique mais aujourd'hui, il est élevé de manière industrielle en Chine. Herbivore, il a le gros avantage d'être nourri au maïs et au soja et non pas avec des farines de poissons comme le saumon. Cependant, pour en produire toujours plus, des éleveurs abusent des antibiotiques et des hormones. Parfois même, ils fertilisent les bassins avec des excréments de cochon ou de poulet. Alors avec le tilapia, le poisson reste-t-il toujours un bienfait pour la santé ?

Géraldine Doussier

Pièces auto: l'homme qui fait baisser la facture

Fan li doit se retourner dans sa tombe !

Il y a 2500 ans, le chinois Fan li décrivait dans un traité consacré à la pisciculture de son époque, la technique de l’agro-pisciculture. Cette méthode ancestrale associe un élevage terrestre (porc, volaille) avec son caca et un élevage de poisson dans des étangs d’eau douce...


2500 ans plus tard, cette technique traditionnelle serait suspecte !

Parfois même, ils fertilisent les bassins avec des excréments de cochon ou de poulet. Alors avec le tilapia, le poisson reste-t-il toujours un bienfait pour la santé ?

Intégration agriculture-aquaculture : Principes de base et exemples

FAO Document technique sur les pêches. No. 407. Rome FAO. 2003. 161p.

Institut International pour la reconstruction rurale
Worldfish Center
FAO
Rome, 2003

Résumé

Ce document est une version corrigée et légèrement révisée d'un dossier d'information technologique précédemment publié sur l'intégration agriculture-aquaculture (IAA ou agro-pisciculture). Il contient 38 chapitres en sept sections, exposant les points fondamentaux et les caractéristiques des systèmes IAA avec une utilisation généreuse de dessins et d'images.

Les quatre premiers articles présentent des considérations socioculturelles, économiques et environnementales relatives à l'introduction des techniques IAA. Cette section est suivie par une vue d'ensemble des systèmes agricoles intégrés, accompagnée par six exemples, allant des systèmes intégrés herbacées-poissons et digues-poissons pratiqués en République populaire de Chine aux méthodes de cycles courts en étangs saisonniers et fossés au Bangladesh, en passant par le système VAC du nord du Viet Nam. La section suivante contient quatre documents qui concernent les systèmes d'élevage animal-poisson avec intégration de poules, canards et porcs. Deux sections avec un total de 16 présentations abordent ensuite différents aspects des systèmes riz-poissons, commençant par huit exemples techniques de cinq pays, y compris les systèmes d'irrigation concernant les crevettes marines en régions côtières et les crevettes d'eau douce en régions continentales. Huit autres présentations donnent des recommandations sur le choix du site, la préparation de la rizière, l'empoissonnement, l'alimentation, la gestion du riz et les questions relatives à la gestion intégrée des déprédateurs dans les systèmes riz-poisson. Une autre section de quatre documents concerne les aspects relatifs à l'alimentation et la gestion des poissons en IAA, tels que l'utilisation dans les étangs du fumier animal, des eaux usées domestiques et du lisier de bio-gaz, ainsi que les sources végétales d'aliments pour poissons. La dernière section contient quatre articles sur la propagation et l'alevinage des poissons se concentrant sur la production de petits et grands alevins et sur les carpes. Y est incluse une description de la propagation de la carpe en champs de blé et de l'alevinage en rizière comme activités de saison morte, et de la production en rizière irriguée de grands alevins.


Le but de cette publication est de donner aux décisionnaires des organisations gouvernementales et non gouvernementales ainsi que d'autres organisations impliquées dans l'agriculture et le développement rural, une vue d'ensemble et une base pour comprendre les principes du système IAA et les aider ainsi à décider s'ils souhaitent s'engager dans de telles activités et les inclure dans leurs programmes. Pour ceux qui travaillent directement avec les agriculteurs, cette publication vise à fournir de bons exemples du système IAA, mais elle n'est pas conçue comme une compilation de procédures à suivre à la lettre. Elle devrait plutôt contribuer à convaincre les lecteurs/usagers que les agriculteurs peuvent effectivement améliorer leurs conditions de vie soit en introduisant des systèmes IAA, soit en les développant davantage et en améliorant les nombreuses possibilités d’IAA sur leurs fermes actuelles au sein de leurs communautés.

Cliquer Ici pour télécharger le document "Intégration agriculture-aquaculture : Principes de base et exemples"

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Commentaires

Anonyme a dit…
article très interessant
merci