Parlement Européen : Quel modèle d’aquaculture pour l’Europe ?

La conchyliculture française a été touchée de plein fouet par la tempête Xynthia dans la nuit du samedi 27 février 2010. Des centaines d’entreprises familiales dont l’avenir était déjà mis à mal après deux années de mortalités massives des jeunes huîtres, viennent de subir un raz-de-marée. En quelques minutes, la mer en furie a submergé tout leur outil de travail à terre. Cabanes ostréicoles, chantiers mytilicoles, terre-pleins et embarcations avec tous les équipements foudroyés par la déferlante. Fort heureusement, l’essentiel du cheptel en mer a été épargné. Malgré tout, ces pertes « matériel » ne doivent pas faire oublier les dizaines de familles meurtries…

Pendant ce temps, le Parlement Européen prépare l’aquaculture de demain

L'Europe consomme chaque année plus de 5 millions de tonnes de produits de l'aquaculture, alors que sa production n'atteint même pas 1 million de tonnes, indique l’eurodéputé italien Guido Milana, rapporteur pour le rapport intitulé « Construire un avenir durable pour l’aquaculture ». Pour le parlementaire, même si l'Europe doit faire face à une rude concurrence internationale, elle peut gagner la confiance des consommateurs en assurant une production de qualité.

L'aquaculture peut contribuer à satisfaire la demande croissante de poisson sans porter atteinte à l'environnement, mais pour réussir, elle doit garantir la qualité et recevoir un soutien politique, ont déclaré les députés et les orateurs invités, lors d'une audition publique. Les représentants des pisciculteurs ont insisté sur la nécessité d'une volonté politique, de règles claires et équitables et d'un système d'étiquetage fiable, selon le communiqué de presse du Parlement Européen (Aquaculture: la qualité européenne peut séduire le consommateur)

Audition publique pour un avenir durable de l'aquaculture européenne ?

Le 23 février 2010, le Parlement européen a invité plusieurs acteurs de l’aquaculture européenne sous la présidence de l’eurodéputée espagnole Mme Carmen Fraga Estévez (PPE), présidente de la Commission de la pêche dans le cadre d’une audition publique. (Programme : Audition publique du 23 février 2010).

Les auditeurs invités au Parlement européen :
  1. Petter Arnesen (Marine Harvest ASA – Norvège) : Sustainable farming of salmon
  2. Marco Greco (Association italienne agriculture biologique – Italie) : A sustainable future for European aquaculture
  3. Bruno Guillaumie (Comité National de la Conchyliculture – France) : Un avenir durable pour l'aquaculture européenne
  4. Fernando Otero Lourido (Association de producteurs de turbot de Galice) : The point of view of the marine aquaculture on land
  5. Leonidas Papaharisis (Nireus Group SA – Grèce) : A Sustainable Future for European Aquaculture
  6. Dawn Purchase (Marine Conservation Society, Royaume-Uni) : A sustainable future for European Aquaculture

Un avenir aquacole selon l’avis des multinationales de la pisciculture marine ?

Trois orateurs représentent l’aquaculture industrielle (1 - 5 - 6). Un orateur représente les entreprises aquacoles de type familial (3). Un orateur, la recherche (4) et deux orateurs « Vert » (2 - 7).

Selon le Parlement européen, « L'audition sur les moyens dont dispose l'Europe pour promouvoir son aquaculture contribuera à l'élaboration du rapport d'initiative de M. Milana, qui devrait permettre de déterminer le type de législation le mieux approprié à ce secteur. »

En donnant la parole à l’industrie piscicole, le parlement européen souhaite-t-il orienter l’aquaculture de l’Europe des 27 vers une industrialisation de ce secteur autour de quelques multinationales :

  • Dans le sens de la multinationale norvégienne, Marine Harvest : Leader dans le saumon d'élevage avec près de 400.000 tonnes par an soit le quart de la production mondiale,

  • Dans le sens de la multinationale grecque, Nireus Group SA : Premier producteur de bar et de daurade avec près de 30.000 tonnes réparties dans plusieurs pays méditerranéens, et actionnaire principal de la société norvégienne Marine Farms ASA, producteur de saumon (Ecosse), bar et dorade (Espagne) et cobia (Vietnam at Amérique centrale).

  • Dans le sens de la multinationale espagnole, Pescanova : Leader dans le turbot d'élevage et éleveur de crevette, saumon, tilapia et bientôt panga aux quatre coins du monde.
Pourquoi ne pas donner la parole aux pisciculteurs d’eau douce ? Pourquoi ne pas renforcer et diversifier la conchyliculture européenne ? Pourquoi ne pas intégrer les pêcheurs dans le cadre de programmes de repeuplement et de récifs artificiels ?

Traditionnellement, les pays européens sont des producteurs de coquillages (moule, huître et palourde) et de poissons d'eau douce (truite, carpe,...). Une aquaculture développée à partir d'une multitude de petites et moyennes entreprises de type familial. Un réseau d'exploitations bien insérées dans leur environnement et garant d'un milieu de qualité entre Terre et Mer. Ostréiculteurs et mytiliculteurs ne sont-ils pas paysans et sentinelles de la mer ?

L’Europe dispose d’une vaste étendue de plans d’eau, lacs, étangs, marais,… Pourquoi ne pas développer la pisciculture d’eau douce à partir d’espèces herbivores ou omnivores afin de valoriser toutes ces zones humides. Lire l’article : Brenne : comment concilier pisciculture et biodiversité ? (NR).

Dans certains pays, comme au Japon et aux USA (notamment en Alaska), le développement halieutique s'appuie aussi sur l'aquaculture de repeuplement (ou sea-ranching), les ONG nord-américaines dénonçant avec force les impacts environnementaux des piscicultures industrielles (Voir : La bataille du Saumon de Norvège sur You Tube).

« Les députés se sont également interrogés quant à savoir si on pouvait parler d'aquaculture durable vu les quantités de poissons capturés pour alimenter les poissons d'élevage (ndlr saumon, bar, dorade, turbot sont des espèces carnivores dont la ration alimentaire est riche en farine et en huile de poisson). En réponse à Isabella Lövin (Verts/ALE, SE) sur la possibilité de proposer à la consommation davantage de poissons "herbivores", tels que la carpe ou le tilapia, Dawn Purchase (Marine Conservation Society) indique que les détaillants ont de la peine à convaincre les consommateurs de consommer ces poissons, du moins au Royaume-Uni. Cependant, leur préparation par des chefs de la haute gastronomie pourrait stimuler la demande, ajoute-t-il. »

Guido Milana suggère l'élaboration d'un « règlement parapluie » qui apporterait clarté et cohérence, ainsi que la mise en place d'un fonds unique et spécifique de soutien à l'aquaculture. Toutefois, « nous ne sommes pas encore sur le point de pouvoir élaborer un règlement », indique-t-il. Le rapport Milana devrait être voté en commission de la pêche les 3 et 4 avril 2010, et en plénière au mois de juin. Philippe FAVRELIERE (modifié le 3 avril 2010)

Donner un nouvel élan à la stratégie pour le développement durable de l'aquaculture européenne :

Autres articles :


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Le 3 septembre 2012

Les eurodéputés pencheraient pour la conchyliculture ?

L'aquaculture est l'un des piliers de la nouvelle politique commune de la pêche (PCP). Un volet important de la réforme est l’organisation commune des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de l'aquaculture avec l'appui aux OP, les certifications,...

Une faveur aux moules

Dans le cadre des négociations sur l’organisation commune des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de l'aquaculture, la commission de la pêche du Parlement européen propose que le secteur mytilicole européen soit tout particulièrement aidé avec des subventions spécifiques à l’activité selon l’article de Fis : European Parliament approves subsidies for mussels

Les eurodéputés souhaitent par ailleurs « promouvoir une aquaculture responsable, extensive et durable, notamment sur le plan de la protection de l’environnement, et de la santé et du bien-être des animaux »

La conchyliculture semble avoir la préférence des eurodéputés. Ils pencheraient plus du côté des élevages de coquillages de type extensif et familial, que du côté des élevages de poissons plus intensifs et industriels...

Voir le texte adopté : Organisation commune des marchés

Parlement Européen / Commission Pêche / 21.6.2012

Rapport sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil portant organisation commune des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de l'aquaculture (COM(2011)0416 – C7-0197/2011 – 2011/0194(COD))

Adopté le 20 juin 2012, cliquer PECH

Pour accéder à la page web, cliquer PECH

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Parlement Européen : Projet de rapport de Guido Milana (S&D, IT) sur la stratégie pour le développement durable de l’aquaculture européenne

4 mai 2010 : Vote sur l'aquaculture européenne Parlement Européen - Com Pêche : Programme du 4 mai 2010
Lors de sa réunion du 04.05.2010, la commission PECH va voter le projet de rapport de Guido Milana (S&D, IT) sur la stratégie pour le développement durable de l’aquaculture européenne. Dans un monde où les ressources halieutiques se font rares et où la demande mondiale en poissons et fruits de mer ne cesse de croître, l'aquaculture revêt une importance de plus en plus grande pour l'UE.
En savoir plus:

11 novembre 2009 :
Document de travail - Guido Milana (PE439.290v01-00) sur le thème "Donner un nouvel élan à la stratégie pour le développement durable de l’aquaculture européenne

25 février 2010 : Projet de Rapport de Guido Milana (PE439.290v01-00) sur le thème "Donner un nouvel élan à la stratégie pour le développement durable de l’aquaculture européenne.

2 mars 2010 : Avis de la commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire à l'intention de la commission de la pêche sur la communication de la Commission "Donner un nouvel élan à la stratégie pour le développement durable de l'aquaculture européenne"

14 avril 2010 : Amendements au Projet de Rapport de Guido Milana (PE439.290v01-00) sur le thème "Donner un nouvel élan à la stratégie pour le développement durable de l’aquaculture européenne.

Trois études :

Aquaculture et sécurité alimentaire

The Royal Society a publié en septembre 2010 un dossier très important sur la sécurité alimentaire dans le monde. Une partie est consacrée à l’aquaculture….

Theme issue 'Food security: feeding the world in 2050' compiled and edited by H. Charles J. Godfray, John R. Beddington, Ian R. Crute, Lawrence Haddad, David Lawrence, James F. Muir, Jules Pretty, Sherman Robinson and Camilla Toulmin / September 27, 2010; 365 (1554)

Partie consacrée à l’aquaculture : Aquaculture: global status and trends / John Bostock, Brendan McAndrew, Randolph Richards, Kim Jauncey, Trevor Telfer, Kai Lorenzen, David Little, Lindsay Ross, Neil Handisyde, Iain Gatward, and Richard Corner

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L’industrie piscicole de poissons carnivores en action….

Pourquoi ne pas élever directement des poissons omnivores ou herbivores plutôt que de chercher à nourrir des carnivores avec des végétaux ?

Poissons d’élevages contre poissons sauvages (Globalmag/Arte)

C’est grâce à elle que le saumon ou le bar se vendent aujourd’hui à un prix abordable : la pisciculture. Sauf que tous ces poissons d’élevage se nourrissent sous forme de farine de leurs petits cousins: les poissons sauvages. Néanmoins, l’élevage de poisson préserverait aussi certaines espèces menacées dans leur environnement naturel. C’est le comble de l’aquaculture : sacrifier des espèces pour en faire vivre d’autres…

Entre gavage et productivité, l’industrialisation de la pêche ne fait que commencer. La FAOdresse l’état des lieux de l’aquaculture dans le monde. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du CIPA -Comité interprofessionnel des produits de l’aquaculture. Quels poissons acheter si on se veut responsable ? La réponse est ici. Vive la recherche fondamentale, une alternative a peut-être été trouvée : élever des poissons « végétariens ». C’est à voir sur le site de l’INRA, l’Institut Scientifique de Recherche Agronomique publique.

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L’industrie aquacole européenne est représentée par l’EATIP (European Aquaculture Technology and Innovation Platform) cliquer Ici

La composition du Conseil d’Administration :

  • Mr. Gustavo Larrazábal A. - Chairman (Tinamenor S.L. - Spain)
  • Mr. Petter Arnesen - Marine Harvest AS (Norway)
  • Ms. Lara Barazi-Yeroulanos - Cephalonian Fisheries S,A (Greece)
  • Mr. Arnault Chaperon - Groupe Viviers-Aker (France)
  • Mr. Viggo Halseth - Nutreco AS (Netherlands ) - [Aquaculture Research Centre] - Norway]
  • Mr. Knut Molaug - AKVA Group AS (Norway)
  • Mr. Torgeir Edvardsen - SINTEF Fisheries and Aquaculture (Norway)
  • Ms. Alison Ruscoe - (UK)
  • Mr. Francois Simard - International Union for the Conservation of Nature (Mediterranean Office - Spain)
  • Prof. Patrick Sorgeloos - University of Ghent (Belgium)
  • Prof. Patrick Smith - Intervet Schering Plough Animal Health (UK)
  • Mr. John Stephanis - Selonda S.A. (Greece)

Liste des organisations, membres fondatrices de EATIP

Commercial companies :

  • Akvagroup ASA, Norway
  • Aquark
  • BioMar A/S, Denmark
  • Ferme Marine de Douhet, France
  • Grupo Tinamenor SL, Spain
  • Intervet Schering-Plough Animal Health, UK
  • Inve Aquaculture SA, Belgium
  • Marine Farms ASA, Norway
  • Marine Harvest AS, Norway
  • Sbae Industries, Belgium
  • Seachill Ltd, UK
  • Selonda Group, Greece
  • Skretting AS (Nutreco Group), Norway
  • Viviers de France SA, France
Suite membres, cliquer Ici

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Revue de Presse :

Le 4 mars 2010

Le turbot d'élevage remet le turbo (Ouest France)
Dans les bassins d'élevage alimentés en eau recyclée, les jeunes turbots affichent enfin les performances de croissance espérées depuis plus de dix ans.
Ouest-France
Bloquée plusieurs années par un problème technique, l'aquaculture espèreun gain de performance de 20 % à 30 %.
« Les premiers mois d'expérience nous laissent espérer un gain de croissance pouvant aller jusqu'à 20 % ou 30 % durant la seconde et dernière année d'élevage du turbot. » À Trédarzec, dans les Côtes-d'Armor, Thierry Pollet, responsable de la société Marinove (groupe France-Turbot) voit le bout du tunnel…..

Vers une amélioration du bien-être des poissons d'élevage ?

Parlement Européen : Commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire à la Commission de la pêche (2 mars 2010)
Avis de la commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire à l'intention de la commission de la pêche sur la communication de la Commission "Donner un nouvel élan à la stratégie pour le développement durable de l'aquaculture européenne" (2009/2107(INI)) Rapporteure pour avis : Kartika Tamara Liotard

Suggestions
1- La commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire invite la commission de la pêche, compétente au fond, à incorporer dans la proposition de résolution qu'elle adoptera les suggestions suivantes:
considérant que toutes les formes d'aquaculture doivent être durables et socialement justes et que, partant, aucun préjudice ne peut être causé aux écosystèmes par une augmentation des concentrations de substances naturelles et des concentrations de substances produites par l'homme, comme les produits chimiques non dégradables et le dioxyde de carbone, et par une perturbation physique,
2- Suite….

Elevage : les scientifiques en quête du bien-être animal (Les Echos)
Comment les animaux ressentent-ils la douleur ? Sont-ils sensibles à leurs conditions d'élevage ? Sous la pression des consommateurs, les scientifiques explorent ce nouveau champ d'expérimentation.
Les animaux d'élevage souffrent-ils, et de quelle façon ? Malgré les moyens déployés par l'Inra (Institut national de recherche agronomique) à la demande des ministères chargés de l'Agriculture et de la Recherche pour synthétiser la littérature scientifique sur le sujet, la question a encore un bel avenir. « L'analyse que nous avons réalisée avec une vingtaine d'experts de toutes disciplines, de la neurophysiologie à la médecine vétérinaire en passant par l'anthropologie et la philosophie, s'est fondée sur un corpus de 1.300 articles et expertises internationales, explique le biologiste Pierre Le Neindre, rapporteur de cette étude publiée en décembre 2009. Ce dont nous sommes désormais sûrs, après dix-huit mois d'enquête, c'est de l'étendue de nos lacunes et des controverses scientifiques sur cette question, pourtant fondamentale, de notre rapport à l'animal. »…..

Un plan d'action européen pour améliorer les conditions (Les Echos)
Tirant le bilan de son programme « Animal Welfare Quality », la Commission européenne veut créer une législation spécifique au bien-être animal. Les élevages les plus respectueux de l'animal pourraient être labellisés.
C'est un ambitieux programme de recherche européen qui vient de s'achever pour jeter les bases d'un étiquetage du bien-être animal dans les filières alimentaires. Pas moins de 44 instituts et universités de 17 pays ont planché pendant cinq ans sur les moyens de concilier les attentes de la société et les besoins des marchés, pour développer des systèmes fiables d'appréciation des soins portés aux animaux d'élevage et d'information sur les produits. Ce que l'Europe de la recherche résume par le nom donné à ce programme : « Animal Welfare Quality ».
La commission de l'Agriculture et du Développement rural au Parlement européen vient de remettre son projet de conclusions. Après….

Les poissons pleurent-ils ? (Les Echos)
La Commission européenne a besoin de l'éclairage des scientifiques sur le bien-être des truites et saumons pour élaborer ses prochaines réglementations concernant l'aquaculture. Elle vient de lancer un vaste appel à projets.
Croissance. Ils ne gémissent pas, ils ne se tortillent pas sous la douleur. On en saura pourtant bientôt plus sur le bonheur des poissons que sur celui des vaches. Sous la pression des lobbies écologiques nordiques, la Commission européenne vient en effet de lancer un appel à projets doté de 5 millions d'euros afin de comprendre « les mécanismes de base impliqués dans la stratégie d'adaptation des poissons pour améliorer leur bien-être ».

« Voilà bien un véritable casse-tête pour la recherche », souffle Patrick Prunet, de l'Inra. Dans son laboratoire Scribe (Station commune de recherche en ichtyophysiologie, biodiversité et environnement), basé à Rennes, 4 de ses 20 chercheurs travaillent déjà sur l'affaire depuis …. Or, en la matière, les possibilités de manoeuvre de l'aquaculture sont considérables : qualité et température de l'eau, taux d'oxygène, salinité, densité, alimentation, nettoyage des bassins… « Le poisson est un être extrêmement sensible à son environnement et les éleveurs ont vite fait de déglinguer tout l'équilibre de leur ferme en touchant imprudemment à l'une des variables », résume Patrick Prunet…..

Le 6 mars 2010

L'Ile de Ré tente de tirer les enseignements de la tempête (L’Express)
Léon Gendre, le maire de La Flotte-en-Ré où deux personnes ont trouvé la mort, rappelle que depuis 1977 il n'a pas attribué le moindre permis de construire dans les zones à risque. Mais il affirme que "des maires sont scandalisés quand on leur refuse un permis", car "une maison construite, c'est de l'argent en plus pour la commune".

Tony Brin, un ostréiculteur dont l'entreprise a été dévastée, reconnaît que la montée des eaux était exceptionnelle mais il estime que des digues de qualité et entretenues auraient limité les dégâts. Il est d'autant plus furieux que la digue construite par son grand-père pour protéger les bassins d'affinage de ses huîtres à La Couarde, ouvrage de plusieurs centaines de mètres poursuivi sur plusieurs générations, est tombée sous la férule de la justice administrative.

« On a trop cédé »
En 2002, une décision de justice l'a obligé à détruire la partie la plus récente de la digue et à cesser de renforcer et de rehausser les parties les plus anciennes.
Selon Tony Brin, la décision reposait sur un texte ancien faisant de tout territoire couvert par la mer un domaine public alors que la digue avait été construite sur le terrain correspondant au titre de propriété. "C'est une aberration. Les agriculteurs, les élus, la population sont scandalisés. Si on nous avait laissé continuer, sans doute que les dégâts auraient été bien plus limités", estime-t-il. "Et heureusement qu'à 80 mètres en arrière de la digue j'ai utilisé les gravats pour en remonter une. C'est la partie la plus ancienne, non surélevée, qui a failli dans sa tâche", explique l'ostréiculteur.

Pour lui, "on a trop cédé devant les exigences de non-Rétais" et "trop donné la priorité à des équipements pour le tourisme plutôt qu'à la protection de l'île". A la Communauté de communes de l'île, la directrice générale des services, Florence Durand, nie toute responsabilité des maires…..

Le 6 mars 2010

Identifier les besoins en recherche dans l’Aquaculture (aspects socio-économiques)
Un groupe d’experts se réunira à la Direction générale de la Recherche de l’Union Européenne à Bruxelles, du 8 au 12 avril 2010 : Fernández Polanco (Espagne), Lara Barazi (Grèce), Pascal Raux (France), Rohana Subasinghe (Italie), Eva Roth (Danemark), Trond Bjorndal (Royaume-Uni) et un représentant du réseau NACEE (Network of Aquaculture Centres in Central-Eastern Europe). Source : Panoramaacuicola

Le 11 mars 2010

Parlement européen : Newsletter, 8-11 mars 2010 - Session plénière - Strasbourg - Tempête Xynthia : le Parlement demande une mobilisation urgente du Fonds européen de Solidarité. Le dernier bilan faisait état de 53 décès et 7 blessés graves en France, où la conjonction de vents extrêmement violents et de forts coefficients de marée, ont provoqué l'inondation de plusieurs communes du littoral. Selon les estimations, la tempête devrait coûter "au moins" 1,2 milliard d'euros aux assureurs.

Catastrophes naturelles : prévention et réforme du Fonds de solidarité de l'Union européenne (Article du Parlement Européen du 11 mars 2010)
« Les problèmes liés aux inondations, aux tempêtes et autres phénomènes météorologiques extrêmes deviennent de plus en plus fréquents », s'inquiètent les députés européens. Ils prônent l'utilisation du Fonds de solidarité de l'Union européenne pour aider les Etats victimes de la tempête Xynthia et des inondations à Madère. Ils appellent également les Etats membres à cesser de bloquer la réforme de ce fonds, qu'ils appellent de leurs vœux depuis 2006.
Inondations à Madère, tempête Xynthia en France et dans d'autres pays européens... Les catastrophes naturelles qui ont frappé l'Europe ces dernières semaines ont laissé derrière elles des dizaines de morts, de blessés, de disparus, et des infrastructures dévastées…..

Fonds de solidarité de l'Union européenne (Parlement Européen)
Le Fonds de solidarité de l'Union européenne (FSUE) a été mis en place dans le but de faire face aux catastrophes naturelles et d'exprimer la solidarité de l'UE à l'égard des régions sinistrées. Il a été créé en réponse aux graves inondations qui ont touché l'Europe centrale durant l'été 2002. En six ans, il est intervenu dans vingt-six cas de catastrophes naturelles, parmi lesquels des inondations, des incendies de forêts, un tremblement de terre, une éruption volcanique, des tempêtes et la sécheresse. À ce jour, vingt pays européens en ont bénéficié pour un montant de plus de 1,5 milliard d'euros :

Proposition de résolution commune du 8 mars 2010 : Résolution du Parlement européen sur la catastrophe naturelle majeure dans la région autonome de Madère et les conséquences de la tempête Xynthia en Europe

Effets de la tempête Xynthia : Solidarité Européenne
Le Parlement Européen a voté une résolution commune de tous les groupes pour que l’Union Européenne se mobilise pour venir en aide aux populations de Madère et de l’Ouest de la France, touchées pas les catastrophes climatiques.
Extrait de l’intervention de l’Euro-député, Patrick Hyaric, en séance, jeudi 11 mars au Parlement Européen :
« L’évaluation des dégâts est difficile à faire, car au-delà des destructions de maisons, de petites entreprises, d’exploitations agricoles, il y a les traumatismes et les détresses, il y aussi, par exemple, la stérilisation des terres agricoles. Tout ceci n’est pas chiffrable selon les critères traditionnels, il faudra en tenir compte.
Au-delà, il s’agit de tirer toutes les leçons de ce qui vient de se passer, et d’agir pour tenter d’éviter de telles catastrophes ou d’en limiter les dégâts. La question de la construction dans les zones inondables et de la lutte contre la spéculation immobilière sur le littoral doit être totalement réexaminée, en lien avec les équilibres naturels et les activités de l’agriculture, l’aquaculture, l’ostréiculture, la pêche, que trop souvent les politiques européennes détruisent.
Voilà pourquoi je propose que l’Union Européenne, en lien avec les Etats et les régions, puisse mettre sur pied un plan cohérent de reconstruction et d’aménagement durable, tenant compte de la géographie, de l’environnement, de la biodiversité et des activités sur le littoral. »

Le 7 juin 2010

Avis du Comité des régions sur le «Livre vert — Réforme de la politique commune de la pêche et construire un avenir durable pour l’aquaculture» (2010/C 141/08) JO de l’UE
Le comité des régions estime que l’aquaculture a le potentiel de fournir des produits qui sont sains, sûrs, durables, de haute qualité respectant scrupuleusement l’environnement; elle fait figure de facteur de stabilisation de l’emploi dans de nombreuses régions d’Europe qui, dans une mesure plus ou moins large, sont tributaires de la pêche. L’Union européenne a lancé des initiatives pour promouvoir cette activité sous la forme d’outils financiers de type structurel (IFOP, FEP), elle a également favorisé des stratégies visant un développement durable de la pêche et promu leur mise en route. Les progrès réalisés ont été nombreux, pourtant, la croissance de son aquaculture est nettement inférieure à la moyenne mondiale et elle doit à présent relever une série de défis, qui exigent qu’elle l’intègre dans ses politiques maritimes et environnementales, l’oriente vers l’utilisation de méthodes respectueuses de l’environnement dans le cadre d’une politique de pêche durable, stimule sa compétitivité, encourage la gestion intégrée des zones côtières, améliore la gouvernance du secteur et conforte les assurances apportées en matière de santé et de bien-être animal, comme elle y est parvenue pour d’autres productions animales, et ce en protégeant rigoureusement le consommateur;

Construire l’avenir du secteur aquacole
72. souscrit à l’idée que l’UE doive prendre une série de dispositions en vue du développement compétitif du secteur qui permettra de faire face à une demande croissante de poisson ne pouvant plus être satisfaite par les populations de poissons sauvages;
73. est favorable à l’idée que l’UE soit à la tête de la «révolution bleue», tant en ce qui concerne la production de poissons qu’en matière de technologie et d’innovation, et que soient créés au niveau européen des organismes de certification garantissant l’«excellence de la production aquacole dans l’UE»; est d’avis que l’UE devrait prendre la tête du développement de méthodes écologiques en matière de pisciculture, et n’encourager l’aquaculture que dans des endroits où elle pourrait être menée d’une manière écologiquement durable, et garantir ainsi la préservation du milieu marin pour l’avenir;
74. salue l’initiative de la Commission visant à établir un cadre approprié de politiques et d’actions pour le développement de l’aquaculture qui contribue à faire sauter les obstacles subsistant dans les législations nationales, notamment en ce qui concerne son établissement dans des zones côtières sur le même pied que d’autres activités et l’octroi des permis, et qui facilite la progression de ce secteur stratégique;
75. invite la Commission à élaborer, avec les États membres, une feuille de route pour 2010 qui détermine les limitations à la croissance de l’aquaculture européenne et les cartographies région par région, en favorisant la rédaction de rapports techniques, afin de stimuler, dans le cadre de la politique maritime intégrée, la délimitation d’espaces de développement aquacole et la construction des infrastructures portuaires requises;
76. demande que l’on favorise l’accès à des polices d’assurances propres à rasséréner la situation économique, souvent fragile, de ces producteurs plutôt qu’à la troubler;
Promouvoir la compétitivité de la production aquacole
77. estime qu’il est opportun de créer la «plate-forme de technologie et d’innovation de l’aquaculture européenne» (PTIAE, en anglais EATIP), qui permettra à l’aquaculture européenne de maintenir sa position de chef de file au niveau mondial, et dotera le secteur de lignes stratégiques pour la recherche et développement, en promouvant la recherche des méthodes de pêche et d’aquaculture durables;
78. demande que l’on encourage la PTIAE, en ce qu’elle constitue une enceinte qui stimulera la recherche et le développement dans le but de développer des méthodes de pêche et d’aquaculture durables, et qu’elle soit articulée sous forme de réseaux de différentes plates-formes nationales d’aquaculture, de pêche et d’océanographie qui fassent remonter de la base vers le sommet les préoccupations en matière de recherche et développement et diffuse en sens inverse les innovations et technologies émergentes;
79. souligne l’importance de la planification de l’espace maritime dans l’attribution des espaces et des orientations pour situer cette activité économique. Un aménagement approprié des espaces permettra de programmer la croissance de l’aquaculture, de déterminer son potentiel de production, d’éviter des conflits avec d’autres utilisateurs des zones côtières ou des zones continentales et de promouvoir les synergies entre les activités et les environnements dans les zones les plus tributaires de ce type d’activité, dans une optique de durabilité environnementale, sociale, économique et de marché;
80. soutient l’instauration et l’adoption de normes de qualité et d’étiquetage informatif au sein de l’espace européen, ainsi que la coopération internationale en matière d’étiquetage et de certification;
81. est d’avis qu’il convient d’accroître la dimension internationale de l’aquaculture européenne et de jeter les bases des stratégies de lutte contre les maladies pour pouvoir fournir une production sûre du point de vue zootechnique;
82. demande un effort financier qui soit à la hauteur des défis posés à l’aquaculture communautaire et des attentes suscitées par cette activité;
83. invite à analyser la situation concernant les formations dans les domaines nautique, de la pêche et de l’aquaculture ainsi qu’à évaluer les besoins à moyen terme; demande, dans ce contexte, l’élaboration d’une feuille de route pour les États membres, dans un cadre de européen de libre circulation des professionnels, afin d’améliorer les formations dans le secteur et de sensibiliser les citoyens européens à l’aquaculture;

Créer les conditions d’un développement durable de l’aquaculture
84. partage l’engagement de l’UE visant à assurer la compatibilité entre l’activité aquacole et la protection du milieu naturel, pour pouvoir produire des aliments de qualité, sains et sûrs, arrêter des mesures de protection pour les zones de production en se fondant sur la directive-cadre sur l’eau 2000/60/CE incitant les États membres à améliorer dans des délais imposés leur milieu aquatique, ainsi que sur la politique maritime intégrée, et adopter des dispositions qui donnent les moyens de contrôler l’évolution des lâchers;
85. estime qu’une croissance durable des productions aquacoles exige d’investir dans le domaine de la santé et du bien-être des animaux, de bénéficier de nouveaux médicaments vétérinaires pour l’aquaculture et de disposer d’aliments pour poissons de haute qualité et respectueux de l’environnement;
86. demande que l’on examine où en est la mise en oeuvre dans les États membres de la directive 2006/88/CE sur les conditions de police sanitaire qui sont applicables aux animaux d’aquaculture et d’élaborer un système d’information géographique sur les maladies des productions aquacoles à travers le monde;
87. invite à légiférer sur la création d’un registre des productions aquacoles, grâce auquel les administrations publiques pourront connaître la situation exacte des différentes productions, les ensemencements autorisés, leurs origines et leurs densités, ainsi que les programmes sanitaires en cours;
88. juge nécessaire d’établir des modèles et des protocoles de demande et d’autorisation pour les lâchers d’alevins, les déclarations de maladies, les notifications d’échappées, les informations concernant les productions, les évaluations de plans de surveillance environnementale et le contrôle et les informations sanitaires relatifs aux mouvements de poissons par route et par bateau, comme c’est le cas pour d’autres espèces d’élevage;
89. demande qu’un soutien financier plus important soit octroyé pour contrôler l’environnement dans les fermes aquacoles, développer des programmes qui améliorent la santé des animaux, introduire dans les productions aquacoles des adaptations pour le bien-être des animaux et effectuer des recherches sur les médicaments vétérinaires et l’utilisation de matières premières de substitution pour la fabrication d’aliments piscicoles;
90. souscrit à l’idée d’assurer la protection sanitaire des consommateurs et de cerner les bienfaits des aliments d’origine aquatique pour la santé;

Améliorer l’image et la gouvernance du secteur
91. soutient l’initiative visant à promouvoir la gouvernance du secteur aquacole afin d’en améliorer l’image et de créer des conditions d’égalité au sein de l’UE qui contribuent à son développement durable; à cet égard, suggère à la Commission d’élaborer un guide pour l’amélioration de la gouvernance dans les secteurs de l’aquaculture et de la pêche;
92. juge appropriée la proposition relative à l’application équilibrée de la réglementation communautaire visant à faire connaître ses instruments et à en faciliter la mise en oeuvre, à aller plus loin dans les procédures de simplification administrative et dans celles permettant de réduire la charge administrative;
93. rejoint la Commission sur la nécessité de réaliser un suivi approprié de l’activité du secteur aquacole, au moyen de statistiques fiables, d’indicateurs harmonisés mondialement et d’un réseau public d’informations sur les prix du marché;
94. propose à la Commission de doter l’Agence communautaire de contrôle des pêches d’un département chargé d’évaluer et de contrôler les productions aquacoles;
95. souligne une fois encore l’importance de la professionnalisation et de la formation pour pouvoir atteindre un bon niveau de gouvernance;
96. se propose de servir de lieu de diffusion et de se porter garant de la participation et de l’information du public s’agissant des aspects liés à l’aquaculture, pour contribuer aux côtés de la Commission à améliorer la gouvernance du secteur aquacole.

Le 8 juin 2010

Aquavision : L’aquaculture doit améliorer son image
Lors de la conférence « Aquavision » sur l’aquaculture à Stavanger (Norvège), les participants ont répondu à plus de 80% « non » à la question : « Êtes-vous satisfait de la façon dont l'industrie gère sa réputation d'aujourd'hui ? » Selon le sondage, les dirigeants des entreprises aquacoles sont prêts à investir davantage dans l'avenir plus qu'ils ne le font aujourd'hui dans le but de renforcer la réputation de l'aquaculture. Les participants ont également indiqué que l’image de leur activité s’améliorerait si des efforts étaient consentis en matière d’alimentation, de maladies et parasites, et de fuites qui sont les défis les plus importants à relever pour l’activité. Selon Thomas Farstad, Pdg de Marine Harvest « Vous devez dire la vérité, et ensuite montrer que vous prenez des mesures pour remédier à ce qui n'est pas assez bon. » Et il ajoute : « Faire des discours ne suffit pas. Il faut aussi le prouver. » Source : Poll: Aquaculture needs image boost (Seafoodsource)

Le 20 juin 2010

Développer le potentiel de l'aquaculture européenne (Parlement européen)
Un élevage de saumons en Ecosse. Les poissons sont nourris dans des box, tués quand ils sont assez grands et envoyés dans des entreprises de transformation. ©BELGA_SCIENCE
Le développement de l'aquaculture pourrait être une alternative à la surexploitation des ressources halieutiques. Chaque année, cinq millions de tonnes de poissons et fruits de mer issus de l'aquaculture sont consommés en Europe - mais ils sont importés pour les deux tiers. Les députés européens souhaitent soutenir la croissance de ce secteur d'avenir.

L'aquaculture européenne est renommée pour sa qualité. Cependant, cela ne s'est pas matérialisé par une croissance soutenue : les prévisions de la Commission européenne en 2002 ne se sont jamais réalisées.

L'aquaculture européenne
1,3 millions de tonnes de poissons et fruits de mer produits par an (quatre fois moins que la pêche)
65 000 emplois à temps plein
La France, l'Italie, le Royaume-Uni et la Grèce sont les principaux pays producteurs
Espèces les plus courantes : moules, huîtres, truite et saumon
C'est aujourd'hui un nouvel élan que l'Union européenne souhaite donner au secteur. Les députés européens ont salué une initiative de la Commission européenne en ce sens. Ils appellent à un soutien plus prononcé de la recherche et du développement pour relancer la compétitivité. Ils demandent également aux Etats de mettre en place des conditions plus favorables aux entreprises, notamment en réduisant les contraintes administratives.

« Il est essentiel de se rendre compte du potentiel de ce secteur, tant en termes d'emploi que de développement durable », souligne l'Italien Guido Milana (Socialistes et démocrates), auteur de la résolution du Parlement européen adoptée jeudi 17 juin.

Télécharger : Le rapport de Guido Milana

Les députés souhaitent un secteur de l'aquaculture fort (Parlement Européen)
Une aquaculture forte en Europe pourrait permettre de satisfaire la demande croissante en offrant une alternative aux espèces sauvages. Cependant, il faut des garde-fous pour éviter des risques sur l'environnement et la santé, selon une résolution adoptée par le Parlement ce jeudi. Les députés estiment que des règles plus claires, moins de paperasserie et davantage d'investissement dans la recherche sont requis pour faire décoller le secteur.
La résolution, préparée par Guido Milana (S&D, IT) adoptée par 420 voix pour, 15 contre et 7 abstentions, propose des pistes pour stimuler le secteur européen de l'aquaculture, en retard sur ceux d'autres parties du Monde.

De la clarté pour les entreprises
Le secteur de l'aquaculture a besoin d'investissement, de planification à long terme, et ainsi de règles claires et stables, estiment les députés. Ainsi, ils appellent la Commission à consolider l'ensemble de la législation dans ce domaine. La future législation pourrait définir des critères communs de certification pour les produits et des règles de base concernant l'impact environnemental, l'utilisation de l'eau, la nourriture des poissons d'élevage, mollusques et crustacés, la traçabilité et la labellisation, la santé des poissons et leur bien-être. La mise en œuvre et les contrôles seraient assurés par les Etats Membres, en tenant pleinement compte des différences géographiques et des méthodes d'élevage.

Une meilleure information et moins de formalités administratives
Les députés soulignent également le besoin de mettre en place des critères de qualité et de traçabilité rigoureux et des principes de labellisation clairs pour les produits d'aquaculture biologique de haute qualité. La Commission devrait en outre introduire un système d'éco-labellisation pour les produits de la pêche et de l'aquaculture en concordance avec les lignes directrices de l'UE dans ce domaine.
Faisant savoir que la prospérité du secteur dépend d'un environnement plus favorable aux entreprises, la résolution appelle les Etats membres à réduire la charge administrative pour les jeunes entreprises, par exemple en créant des guichets uniques pour les formalités administratives requises pour obtenir un permis.

Financement: l'accent sur la soutenabilité
Les députés soulignent le besoin d'un financement supplémentaire, sur base d'une ligne de budget séparée dans le futur Fonds Européen pour la Pêche, mettant l'accent sur les techniques d'élevage innovantes ayant un moindre impact environnemental. Le financement devrait être disponible uniquement pour les pratiques soutenables. Pour les députés, les techniques d'aquaculture qui entraînent un appauvrissement des stocks de poissons sauvages ou polluent les eaux côtières doivent êtres considérées comme non soutenables.
Le texte indique également que l'aquaculture européenne devrait donner la priorité aux espèces ne nécessitant pas d'être nourries par d'autres poissons ou requièrent des quantités moindres de nourriture et d'huiles.
Enfin, les députés rappellent qu'ils souhaitent un plan européen de gestion des cormorans, afin de limiter leur impact sur les élevages en aquaculture. Ils soulignent également le besoin d'indemniser les exploitants des dommages causés par des espèces protégées.
La résolution fait suite à une communication de la Commission sur le sujet, et s'intègre dans une réflexion plus générale sur le futur de la politique européenne de la pêche.

Le 13 septembre 2010

Aquaculture dans l’Union Européenne : Dans la PCP ou non ?

En général, l’aquaculture est jugée importante et on observe un appel au maintien de l’instrument de financement pour soutenir son développement et intégrer les besoins de l’aquaculture dans la révision de la politique de marché. La plupart des contributions font référence à son importance socio-économique, à la dimension de marché, au lien avec le secteur de la capture, aux problèmes des produits importés et à l’accès à l’espace. Quelques parties prenantes de l’industrie soulignent que l’aquaculture devrait être laissée aux États Membres (ÉM) et rester hors de la PCP. Certains ÉM partagent cet avis, mais sont favorables à un soutien financier de l’UE.

Plusieurs ÉM et ONG insistent sur la nécessité d’intégrer la durabilité environnementale et le développement à l’approche écosystémique, en tant que source alternative de denrées alimentaires. D’autres ÉM considèrent l’aquaculture comme un pilier fondamental et stratégique de la PCP, préconisant une croissance cohérente de la politique de l’UE. Si certaines ONG privilégient une aquaculture durable, la majorité des ONG environnementales et des représentants des consommateurs émettent des inquiétudes quant aux conséquences négatives des pratiques aquacoles sur l’environnement.

Le PE, certains ÉM et d’autres considèrent que l’aquaculture fait partie intégrante de la PCP, et plusieurs ONG environnementales voient essentiellement l’intégration de l’aquaculture dans la PCP comme une manière de promouvoir une production de poisson durable du point de vue environnemental (et socialement responsable). Ces ONG, ainsi que quelques associations de défense du bien-être des animaux, voient l’intégration de l’aquaculture dans la PCP comme un moyen de réduire les incidences sur l’environnement (par ex. limiter l’utilisation d’espèces de poissons carnivores, limiter les sources de nourriture pour les poissons, etc.). Cependant, un autre groupe important d’ONG environnementales estime que l’aquaculture ne devrait pas faire partie intégrante de la PCP révisée, mais que ce secteur devrait être spécifiquement géré dans le cadre d’un instrument européen distinct ou par les ÉM eux-mêmes. Source : Document de travail des services de la Commission - Synthèse de la consultation sur la réforme de la politique commune de la pêche (avril 2010)

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Le 8 octobre 2010 : Les questions parlementaires donnent les tendances....

Un parlementaire portugais demande l'élargissement des aides aux très très grandes entreprises pour selon lui donner une impulsion au développement aquacole

Questions parlementaires - 19 juillet 2010 / E-5616/2010 : Objet: Mesures de soutien aux investissements productifs dans l'aquaculture

Question avec demande de réponse écrite à la Commission / Article 117 du règlement / Maria do Céu Patrão Neves (PPE)

Le Parlement européen a récemment approuvé un rapport d'initiative sur la base de la communication de la Commission européenne intitulée «Donner un nouvel élan à la stratégie pour le développement durable de l'aquaculture européenne».

Bien que la production aquacole ait doublé entre 1981 et 2001 en Europe, depuis lors, le taux de croissance de l'aquaculture européenne est resté très bas, autour des 0,5 % par an. Globalement, la production aquacole européenne représente seulement 2 % de la production mondiale, alors que la consommation européenne de poisson dépasse les 5 millions de tonnes, ce qui fait de l'Europe le plus grand marché au monde pour ces produits.

Dès lors qu'une part importante des stocks halieutiques est déjà exploitée au maximum, l'aquaculture représente une source alternative afin de pallier le manque d'approvisionnement en poisson de l'UE. En ce sens, il est impératif de repenser la stratégie d'aide en faveur de ce secteur, notamment par une révision des aides octroyées au secteur via l'actuel Fonds européen pour la pêche (FEP) et par un meilleur encadrement des questions liées à l'aquaculture dans les futurs instruments financiers d'aide au secteur.

Compte tenu de ces éléments, je voudrais demander à la Commission si, en vertu de l'actuel règlement (CE) nº 1198/2006(1), elle envisage d'élargir le champ d'application de l'actuel article 29, paragraphe 2, point a), aussi aux grandes entreprises, qui sont à même de contribuer de manière plus substantielle à l'augmentation de la production aquacole au sein de l'UE.

Réponse donnée par Mme Damanaki, au nom de la Commission

7 septembre 2010

En réponse à la question de l'Honorable Parlementaire en ce qui concerne l'aquaculture, la Commission souhaite apporter les informations suivantes.

Bien alinea (a) de l'article 29 (2) du règlement (CE) n ° 1198/2006(1) prévoit que les États membres veillent à ce que la priorité est donnée aux petites et moyennes entreprises micro lors de l'attribution des aides pour les mesures pour les investissements productifs dans l'aquaculture, le même article dans alinea (b) prévoit la possibilité pour que ces aides sont accordées aux entreprises qui ne sont pas couverts par la et moyennes entreprises des petites entreprises (PME) définition (entreprises de moins de 250 salariés et chiffre d'affaires de moins de 50 millions d'euros ou un total du bilan inférieur à 43 millions d'euros), moins de 750 employés ou réalisent un chiffre d'affaires de moins de 200 millions d'euros.

En conséquence, l'aide du Fonds européen pour la pêche peut être attribué non seulement aux micro-entreprises, petites et moyennes entreprises mais aussi aux grandes entreprises à condition qu'elles emploient moins de 750 employés ou ont un chiffre d'affaires inférieur à EUR 200 millions. En outre, conformément à l'article 29 (3), dans les régions ultrapériphériques et les îles périphériques grecques, des aides peuvent être accordées à toutes les entreprises indépendamment de leur taille.

A ce stade, la Commission n'envisage pas de modifier le règlement (CE) n ° 1198/2006. Toutefois, la Commission ne tient pas compte des options dans la perspective de la préparation de la réforme de la politique commune de la pêche, y compris un soutien financier à venir pour le développement durable de l'aquaculture européenne.

(1) Règlement (CE) n ° 1198/2006 du Conseil du 27 Juillet 2006 sur le Fonds européen pour la pêche, JO L 223 du 15.8.2006.

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Question pour l'heure des questions à la Commission : Objet: Le secteur de l'aquaculture dans l'Union européenne

Questions parlementaires / 7 septembre 2010/ H-0458/2010 / Période de session: octobre 2010 / Article 116 du règlement / Seán Kelly (PPE)

Un secteur européen de l’aquaculture durable et compétitif peut représenter un moyen de répondre à la demande importante et croissante de produits de la mer dans l'Union européenne, ce qui permettrait de prévenir l’épuisement des stocks sauvages et de réduire le niveau des importations en provenance de pays tiers, les produits arrivant souvent sur le marché de l’Union après un transport de plusieurs milliers de kilomètres en avion.

L’aquaculture représente aujourd’hui 20 % du total de la production de poissons dans l’Union, ce taux se maintenant à un niveau plus ou moins constant depuis l’an 2000. Toutefois, la production de mollusques/crustacés a diminué.

Tout en gardant à l’esprit les questions de la traçabilité, de la qualité et des émissions de carbone liées aux importations de grandes quantités de mollusques en provenance de pays tiers éloignés, la Commission pourrait-elle indiquer par quels moyens elle entend promouvoir l'aquaculture dans l'Union, en particulier en ce qui concerne la production de mollusques/crustacés?

Réponse en attente.....

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Le 24 janvier 2011

Europe : Le CESE donne son avis sur le développement aquacole

Le Comité économique et social européen (CESE) réaffirme la préoccupation qu'il avait déjà exprimée dans son avis relatif à la stratégie de 2003, face à l'amenuisement de la compétitivité de l'aquaculture de l'UE, dû à un cadre réglementaire inapproprié. Elle est grevée par des réglementations de divers ordres sans nécessité, ce qui cause des difficultés supplémentaires pour le développement du secteur…

Selon le CESE, l'aquaculture européenne doit reprendre le chemin de la croissance durable, qui lui permettra de répondre à la demande en produits d'origine aquatique nourrissants, sains et sûrs. Son développement approprié pourra servir de tremplin au développement socio-économique des zones où elle est implantée et permettra d'y augmenter l'offre d'emplois stables et de qualité, contribuant à fixer la population sur le territoire.

Pour le CESE, étant donné l'occupation de plus en plus importante des espaces côtiers, il faut favoriser la recherche de synergies entre les activités compatibles entre elles, y compris la protection de l'environnement. La raréfaction des espaces attribués à l'aquaculture est l'une des principales raisons de la stagnation actuelle de cette activité dans l'UE. Le CESE recommande d'améliorer et d'alléger les procédures de délivrance d'autorisations et de concessions pour les fermes aquacoles, ainsi que de simplifier et d'assouplir les démarches afin de raccourcir les délais d'adjudication….

Pour le CESE, l'aquaculture qui produit des aliments de qualité en milieu aquatique, est compatible avec la protection de l'environnement, l'une des priorités de l'UE. Cette protection ne doit cependant pas empêcher de réaliser des activités qui peuvent être compatibles avec elle. La Commission européenne doit faire un effort d'explication des principales normes de protection de l'environnement, en particulier le réseau Natura 2000, en montrant son interrelation et sa compatibilité avec l'aquaculture….

Avis du Comité économique et social européen sur la «Communication de la Commission au Parlement européen et au Conseil – Construire un avenir durable pour l’aquaculture. Donner un nouvel élan à la stratégie pour le développement durable de l’aquaculture européenne» - Journal officiel de l’Union européenne du 19 janvier 2011 - COM(2009) 162 final (2011/C 18/10) - Rapporteur: M. José María Espuny Moyano

1.1 Le CESE réaffirme la préoccupation qu'il avait déjà exprimée dans son avis relatif à la stratégie de 2003 (1), face à l'amenuisement de la compétitivité de l'aquaculture de l'UE, dû à un cadre réglementaire inapproprié. Elle est grevée par des réglementations de divers ordres sans nécessité, ce qui cause des difficultés supplémentaires pour le développement du secteur.

1.2 Ainsi, le CESE a une appréciation positive de la communication de la Commission et considère que sa publication dans les circonstances actuelles est adéquate et opportune.

1.3 L'aquaculture européenne doit reprendre le chemin de la croissance durable, qui lui permettra de répondre à la demande en produits d'origine aquatique nourrissants, sains et sûrs. Son développement approprié pourra servir de tremplin au développement socio-économique des zones où elle est implantée et permettra d'y augmenter l'offre d'emplois stables et de qualité, contribuant à fixer la population sur le territoire.

1.4 Le CESE réaffirme qu'il considère le marché unique comme l'un des principaux atouts de l'UE. Partant, il exprime sa préoccupation quant au manque d'homogénéité et de cohérence législative entre les États membres, notamment en matière d'étiquetage des produits d'origine aquatique ou dans l'interprétation de la législation européenne relative à l'environnement, concernant par exemple le réseau Natura 2000 ou la directive-cadre sur l'eau.

1.5 Étant donné l'occupation de plus en plus importante des espaces côtiers, il faut favoriser la recherche de synergies entre les activités compatibles entre elles, y compris la protection de l'environnement. La raréfaction des espaces attribués à l'aquaculture est l'une des principales raisons de la stagnation actuelle de cette activité dans l'UE. Le CESE recommande d'améliorer et d'alléger les procédures de délivrance d'autorisations et de concessions pour les fermes aquacoles, ainsi que de simplifier et d'assouplir les démarches afin de raccourcir les délais d'adjudication….

.....

1.8 L'aquaculture produit des aliments de qualité en milieu aquatique; elle est donc incompatible avec un environnement détérioré ou pollué. C'est pourquoi il faut garantir une bonne qualité des eaux dans l'UE.

1.8.1 La protection de l'environnement est l'une des priorités de l'UE. Cette protection ne doit cependant pas empêcher de réaliser des activités qui peuvent être compatibles avec elle. La Commission européenne doit faire un effort d'explication des principales normes de protection de l'environnement, en particulier le réseau Natura 2000, en montrant son interrelation et sa compatibilité avec l'aquaculture.

1.8.2 Le CESE recommande de développer l'étiquetage écologique des produits issus de l'aquaculture. Son objet doit être de distinguer l'excellence environnementale des produits issus de l'aquaculture en provenance de fermes bien gérées et orientées vers le développement durable, et d'en faire la promotion.

1.9 Étant donné le caractère novateur de l'aquaculture européenne, le CESE souligne la nécessité de favoriser la recherche et le développement technologique dans le domaine aquacole. La «plateforme technologique et de l'innovation de l'aquaculture européenne» se présente comme un levier remarquable pour donner cette impulsion.

1.10 Concernant la santé des animaux, le CESE se dit préoccupé par la disponibilité restreinte des produits médicinaux vétérinaires autorisés dans le secteur aquacole.

Pour accéder au texte, Cliquer Ici

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Le 28 février 2011

Aquaculture : La Commissaire Damanaki rencontre les Ministres de cinq pays sans littoral pour discuter de l'avenir de l'aquaculture en eau douce

Communiqué de presse - 23/02/2011

Maria Damanaki, commissaire aux affaires maritimes et de la Pêche, a reçu le 21 février 2011 les ministres de l'Agriculture de la République tchèque Ivan Fuksa, de Hongrie Sandor Fazekas, de Slovaquie Zsolt Simon, d'Autriche Nikolaus Berlakivich ainsi que le Directeur des affaires internationales du Luxembourg Frank Schmidt.

La délégation ministérielle a remis au commissaire Damanaki une "Déclaration commune sur le rôle futur de l'aquaculture d'eau douce et la pêche continentale au sein de la réforme de la PCP. "Les deux parties ont échangé leurs vues sur les perspectives de l'aquaculture d'eau douce et sa contribution à l'approvisionnement de produits de la pêche de haute qualité pour les consommateurs, à la croissance économique et l'emploi dans les zones rurales et à la préservation de l'environnement et de la biodiversité. Ils ont convenu que l'aquaculture d'eau douce devrait être prioritaire dans le cadre de la future politique commune de la pêche et ses instruments de financement.

Les pays sans littoral ont des surfaces d'eau et des réseaux fluviaux importants. Ils possèdent une longue tradition dans l'aquaculture continentale (lacs, étangs, rivières), des plans d’eau qui ont aussi des fonctions non-productives, comme la lutte contre les inondations, la rétention d'eau, l'aménagement paysager et le développement rural. Ils produisent ensemble environ 40.000 tonnes de poisson (3% de la production de l'UE). Ils reçoivent du Fonds européen pour la pêche une aide financière de 81 millions d'euros pour la période 2007-13.

En acceptant la déclaration commune, la commissaire Damanaki a exprimé son soutien à leur initiative et a indiqué que la promotion de l'aquaculture, y compris l'aquaculture continentale, sera traitée comme une priorité au cours de la prochaine réforme de la Politique commune de la pêche et de la proposition d'un nouvel instrument financier pour la politique maritime et la pêche pour la période post-2013. Son plan pour soutenir et promouvoir un secteur compétitif et durable de la pisciculture repose sur deux orientations. Tout d'abord, en facilitant les possibilités d'investissement qui permettront au secteur de se développer au sein de l'UE. Il s'agira notamment d’agir pour réduire les obstacles administratifs ainsi que de promouvoir et de permettre l'aménagement du territoire en prenant en compte les contraintes environnementales. Deuxièmement, en mettant tout particulièrement l'accent sur le financement de l'aquaculture dans le cadre du Fonds européen pour la pêche et de son successeur post-2013. Enfin, des efforts particuliers doivent être pris pour la promotion de l'aquaculture biologique.

Commissaire Damanaki et la délégation ministérielle ont accepté de rester en contact étroit au cours des prochains mois afin de mettre en place les conditions qui permettront une meilleure prise en compte de l'aquaculture d'eau douce. Source : Commission Européenne

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EATIP. Définir une vision à long terme de l'aquaculture européenne 2030

The future of European aquaculture

The Vision and Strategic Research and Innovation Agenda of the European Aquaculture Technology and Innovation Platform (EATIP)

Définir une vision à long terme de l'aquaculture européenne 2030

« Un esprit positif, durable, futur scénario reflétant les idéaux, les valeurs et les aspirations des parties prenantes »

La vision de la plateforme technologique de l'aquaculture européenne est la mise en œuvre d'un plan stratégique efficace axé sur la RDTI au sein de la communauté de recherche européenne.

Cette stratégie est nécessaire pour soutenir le développement durable de l'aquaculture européenne et relever les défis suivants :

  • Fournir aux consommateurs européens, des produits sûrs de la plus haute qualité et à un prix abordable
  • Assurer que l’impact sur l'environnement de l’aquaculture soit minime
  • Respecter les conditions d'élevage optimales de bien-être
  • Garantir le développement de la formation et les compétences des professionnels travaillant dans le secteur du développement et l'intégration des nouvelles technologies au sein de la chaîne de valeur
  • Améliorer la performance économique à chaque niveau de la chaîne de valeur en (1) Fournissant des contributions claires et avantageuses pour la société (2) Réalisant les exigences spécifiques de RDTI et l'innovation requise par le secteur, transversales recherche interdisciplinaire doit être réalisé et, grâce à l'engagement des parties prenantes et les institutions de financement, les ressources affectées aux investissements RDTI besoin d'être augmenté. Les innovations et les connaissances générées doivent être intégrées de manière efficace au sein de toutes les composantes du secteur, en utilisant des mécanismes appropriés de soutien. Le dynamisme recherché par cet effort nécessitera l'enthousiasme, l'engagement et le travail d'un large éventail d'individus, entreprises et organismes à travers l'Europe.

L'European Aquaculture Technology and Innovation Platform (EATIP) a été créée pour répondre à ces besoins. Par l'amélioration de l'impact de la RDTI européenne sur toutes les composantes sectorielles, non seulement être amélioré, mais la compétitivité des avantages visibles seront fournis au citoyen européen, consolider la viabilité de la profession. (traduction google)

Source : EATIP

Télécharger le document Vision EATIP!

Pour accéder aux documents sur la politique de développement de l’aquaculture en Europe, cliquer EATIP

General introduction of the European Policies and Aquaculture, cliquer Ici

General introduction to the Policy background of Aquaculture Welfare projects, cliquer Ici

Commentaires

Delsa a dit…
Cela sera traité dans http://www.aquafilia.fr/