Avec le Blog du WRM : Les femmes sont en marche

Le WRM lance le blog : Les femmes sont en marche.

WRM ou World Rainforest Movement est une organisation basée en Uruguay qui défend les zones forestières et les populations qui en vivent. L'organisation défend notamment les communautés villageoises et de pêcheurs qui vivent des richesses halieutiques de la mangrove. Par exemple : Equateur - Les pêcheuses de coquillages luttent pour leurs mangroves.

Cette organisation latino-américaine a consacré son dernier bulletin d’information (mars 2010) aux femmes du monde entier qui luttent pour défendre leurs droits et leurs moyens d’existence.

« L’importance des problèmes soulevés dans ce bulletin nous a poussés à créer un blog pour faciliter et encourager le débat et les commentaires sur les nombreuses questions analysées dans les divers articles qu’il comprend : Les femmes sont en marche. »

« Nous espérons que cet outil servira à avancer dans ce domaine et nous attendons avec impatience vos commentaires. »

Lire ce texte très intéressant : Faire le lien entre les courants écologistes et le genre

Les femmes jouent souvent un rôle crucial dans les conflits environnementaux liés à l’extraction du pétrole, aux activités minières, à l’exploitation forestière, à l’aquaculture de crevettes et aux plantations d’arbres. Ces femmes courageuses n’hésitent pas à défier les pouvoirs politiques, les tyrans locaux et la violence armée pour protéger les ressources naturelles dont elles et leurs familles dépendent. Elles protègent leur culture, leur façon de vivre, les lieux sacrés et leurs moyens de subsistance. Bien que ce phénomène soit important il reste peu étudié ainsi que l’empowerment qui peut résulter de ces luttes. Cet article propose un panorama des différents courants écologistes qui existent et les relie avec leurs contreparties féministes afin de mettre en lumière les différentes manières politiques d’envisager le rôle des femmes dans les conflits environnementaux.

Les courants écologistes peuvent supporter différentes valeurs allant des plus conservatrices (la conservation des parcs nationaux au détriment du bien-être des populations autochtones ou locales, etc.) aux plus progressistes, dans lesquelles les préoccupations écologistes et l’équité sociale sont intrinsèquement liées, comme c’est le cas dans les mobilisations socio-écologistes liées à l’extraction (mines, forêts, pétrole) ou aux processus de production (aquaculture de crevettes, plantations d’arbres). Afin de comprendre ces différentes positions sur la scène politique, Martínez-Alier’s (2002) a proposé de les diviser en trois catégories générales – détaillées ci-dessous. Par ailleurs, nous explorons comment ces courants s’articulent avec le genre. Lire la suite ......

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